Sentier de Monairie Cachar

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Sentier de Monairie Cachar
DIFFUSION LE SAMEDI 16 MARS 2013
SENTIER DE MONAIRIE CACHAR – SAINT JEAN DU GARD (30)
Michèle
Accès : SAINT JEAN DU GARD – 60 km de Nîmes – 91 km de Mende
Parking : Parking de l’office de Tourisme de St Jean du Gard.
Cartographie : Pochette « Sentiers de découverte autour de St Jean du Gard » dans la
collection « Autour du Parc national des Cévennes » - Boucle n° 6.
Caractéristiques :
longueur : 5 km - dénivelé : 150 m- durée : 1 h 30 - balisage : jaune
Points d’intérêt :
La Sériciculture et l’histoire des filatures.
Descriptif :
Traverser l’office de tourisme pour déboucher au 98 Grand’Rue. Remonter cette rue par la droite pour sortir de St
Jean. Admirer les belles demeures qui attestent du développement économique de la sériciculture aux XVIIIe et
XIXe siècles (St Jean abrite à cette époque 23 filatures avec à peu près 1490 fileuses employées pour 150 hommes
essentiellement aux postes d’encadrement).
Au croisement de la D907, traverser la route à droite pour rejoindre, en face, le sentier de la Tentette qui
débouche 350 m plus haut dans un virage. Il faut suivre cette route en montant à gauche. Après plusieurs lacets
on débouche sur un replat. Avant un poste EDF descendre pour rejoindre le lycée hôtelier Marie Curie. Ce Lycée
s’est développé sur le site de la ferme de Cachar « Cachar à la vista ! ». (« caché à la vue » serait l’étymologie du
nom car il semblerait qu’autrefois la ferme était peu visible de la route et des crêtes environnantes).
(La ferme de Cachar abritait un centre d’apprentissage destiné à l’éducation des jeunes filles des campagnes avant de
devenir un centre de formation dans la confection puis il évolue vers l’hôtellerie et la restauration en même temps
que la région se tourne vers le tourisme , aujourd’hui il accueille environ 400 élèves chaque année).
Longer donc le site de Cachar par la gauche, suivre la pente et rejoindre la route par des escaliers qui se trouvent
à gauche d’un cabanon en pierre. Traverser le pont de Cambonéral et passer sur l’autre rive du Gardon pour
rejoindre le Pont Vieux de St Jean du Gard et retrouver le point de départ.
Pour découvrir la formidable industrie de la Soie, je vous invite à poursuivre cette balade par le Musée des
Vallées Cévenoles de St Jean du Gard.
Curiosités :
Les fileuses : Le dévidage des cocons était un travail difficile et les
conditions de travail étaient très pénibles. Les fileuses travaillaient
debout, 12 h par jour dans une atmosphère chaude et humide.
Leurs pieds pataugeaient sans cesse dans l’eau et elles trempaient
régulièrement leurs mains dans des bassines d’eau chaude à 90°.
Cette température était nécessaire pour ébouillanter les « babots* »
pour permettre de tirer le fil. L’odeur était très mauvaise.
Pour se donner du courage les fileuses chantaient… mais aussi
parce qu’elles n’avaient pas le droit de parler !
Le premier syndicat des fileuses rapporte: « Les filatures de soie
étaient de véritables bagnes féminins ». « Elles ne gagnaient juste
de quoi ne pas mourir de faim ! » (Rapport du congrès régional des fileuses
du 1er mars 1908 à Alès)
Babot* = chrysalide.