La musique au service de l`adolescent

De Mozart à Simple Plan : La musique au service de l’adolescent
« Sans musique, la vie serait une erreur » - Friedrich Nietzsche
Depuis plusieurs années, les facultés thérapeutiques de la musique sont étudiées par de
nombreux scientifiques dans le domaine de la neuropsychologie.
Ils étudient l’effet que
l’écoute de certaines musiques peut avoir sur le développement de l’apprentissage des
individus, et même l’impact de la musique classique sur les nouveaux nés et sur leur quotient
intellectuel. Cet effet, surnommé « l’effet Mozart », stipule qu’après l’écoute de certains
styles de musiques, notamment Mozart, les facultés intellectuelles accroîtraient et que
l’exercice, si répété plusieurs fois, pourrait augmenter le quotient intellectuel de l’individu.
Mythe ou réalité? Les études se contredisent. Quoi qu’il en soit, les effets bénéfiques de la
musique ont déjà fait leurs preuves scientifiques. Entre autres, les musicothérapeutes utilisent
le rythme et la chanson pour intervenir auprès d’individus plus fragiles, comme les enfants
autistes, les malades et les personnes mourantes.
La musique et l’adolescence
La musique n’a pas que des effets bénéfiques que pour les personnes en difficulté. Peut
importe les résultats des études sur « l’effet Mozart », la musique est une partie intégrante
non seulement de notre culture mais aussi de notre mode de vie, particulièrement pour les
adolescents et les jeunes adultes, dont la musique fait partie de leur quotidien et même, de
leurs idéologies. À l’adolescence, la sensibilité à la musique est à son niveau le plus fort. La
musique écoutée par les adolescents peut révéler aux gens qui les entourent (surtout les
parents vivant sous le même toit) la profondeur et l’intensité des bouleversements et les
questionnements intérieurs du jeune. Le besoin d’expression de l’individu paraît donc au
travers la musique qu’il écoute. Les styles de musique prédominants à l’adolescence sont des
musiques fortes à rythme rapide, comme le rock, le punk et le heavy metal, le rap et le hiphop. En général, la musique à rythme rapide crée d’une part des tensions et des frustrations et
de l’autre, les libère;
elle permet de relâcher les tensions corps en dansant, bougeant,
chantant et même en frappant. Ces besoins sont essentiels à l’adolescence pour permettre à
l’individu de grandir et d’exprimer ses émotions physiquement et, comme il est contraignant
de « lâcher son fou » dans notre société moderne, ces genres de musique jouent le rôle
d’exutoire pour l’adolescent.
La musique et ses effets
La musique occupe une place très importante au cours de notre vie. Elle peut nous fait
réfléchir par ses paroles et peut nous fait danser ou relaxer par ses rythmes et ses styles
diversifiés. Il est donc essentiel de bien choisir la bonne musique qui correspond au genre
d’activité que l’on veut entreprendre, en tenant toujours compte de notre état d’esprit. La
musique rock, par exemple, écoutée pendant une période de perturbations psychologiques,
peut créer des tensions, de la discordance et même des douleurs physiques en augmentant le
niveau de stress. En effet, écouter de la musique classique, surtout baroque (des compositeurs
comme Vivaldi, Haendel et Bach), pendant des périodes d’études et de travail accroît les
facultés de mémorisation et de concentration, tandis que l’écoute de musique pop/rock peut
accroitre la capacité d’endurance physique.
Savez-vous vous détendre ?
Il a été prouvé que certaines musiques ont pour effet de stimuler la production d’endorphines,
une hormone naturelle du corps qui calme la douleur et aide à la relaxation. Cependant, les
styles musicaux stimulant la production d’endorphines ne sont pas les mêmes pour tout le
monde. Qu’il s’agisse de musique classique ou de notre chanson préférée, il est primordial
d’apprendre à « écouter » les réactions de notre corps et notre rendement intellectuel aux
différents styles de musique, selon notre humeur du moment, pour se sentir bien, ce qui peut
améliorer notre estime et notre confiance en soi.
Anne Benoit
Finissante en Sciences Humaines, profil Individu