62 acquisition d`images
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62 acquisition d`images
G uide d’achat ACQ U I S I T I O N D ’ I M A G E S Les caméras de vision industrielle Les caméras de vision “de base” ne sont pas inquiètes pour leur avenir. Malgré la multiplication des systèmes intégrés embarquant les fonctions de traitement d’images, elles restent omniprésentes et les fournisseurs continuent de renforcer leur offre, déjà très conséquente. Avec la variété de modèles présents sur le marché, il peut être difficile de s’y retrouver. Le choix, comme toujours, est dicté par l’application. C’est elle qui détermine la résolution, la vitesse d’acquisition, le type de capteur, la dynamique, mais aussi toute une liste de fonctions permettant d’obtenir la meilleure image qui soit. L orsque Sony introduit la première caméra CCD en 1980, la vision industrielle en est à ses balbutiements. Premiers algorithmes de traitement d’images, premières applications industrielles en contrôle de production, premiers échecs, aussi… Certains fournisseurs en payent les frais, d’autres poursuivent leur chemin sur ce nouveau marché et parviennent à faire oublier les déboires des débuts. En une dizaine d’anL’essentiel nées, la vision indus Le choix d’une caméra de trielle gagne ainsi ses vision industrielle repose sur lettres de noblesse. Le un grand nombre de critères. développement du nuLe type de caméra (monomérique, la démocratichrome ou couleur), le sation des “capteurs” capteur d’images, la de vision, l’apparition résolution et la vitesse du capteur CMOS aux d’acquisition sont les côtés du traditionnel principaux. CCD et l’arrivée en Viennent ensuite de force de nouvelles innombreuses fonctions terfaces, redéfinissent optiques permettant les fondements d’une d’obtenir “une belle image”, technologie désormais tels que le format du capteur, mature. la vitesse d’obturation, ou le mode de balayage. De ces évolutions résulte une offre particu Dans tous les cas, c’est l’application qui commande… lièrement large : des caméras les plus sim- 62 ples aux systèmes intégrés les plus sophistiqués, en passant par des capteurs embarquant l’affichage, l’éclairage et plus ou moins d’“intelligence”, il y a toujours moyen de répondre aux besoins de son application… Le marché des caméras, en particulier, offre une impressionnante variété de modèles. A l’image de la photographie ou de la vidéo grand public, on y trouve toutes sortes de résolutions, de vitesses et un grand nombre de fonctions plus ou moins connues. Pour faire le bon choix, il faut avant tout revenir à quelques notions fondamentales… Dans une application de vision industrielle, tout commence par l’acquisition d’une image au niveau d’un capteur (CCD ou CMOS). Celui-ci est un semi-conducteur constitué d’un réseau d’éléments photosensibles, les pixels, qui sont assemblés de manière linéaire ou matricielle. Les pixels capturent les photons de la lumière visible et les convertissent en charges électriques (par effet photoélectrique). A la sortie du capteur, le signal est numérique. Ensuite, il peut être converti sous forme analogique dans la caméra avant d’être transféré à la carte d’acquisition et de traitement d’images (dans ce cas, la caméra est analogique), ou directement transmis à la carte sous forme numérique (dans ce cas, la caméra est numérique). Le Baumer Electric Il existe une très large variété de caméras de vision industrielle. Pour faire le bon choix, il faut notamment considérer le type de capteur, la résolution et la vitesse d'acquisition. traitement de l’image proprement dite s’effectue alors dans la carte, qui transfère ensuite les résultats dans la mémoire interne du PC. Le choix d’une caméra se résume donc à considérer trois étapes : la manière dont l’image est acquise (avec le format du capteur, sa vitesse d’acquisition, sa résolution, etc.), l’endroit où elle est convertie (à l’intérieur de la caméra ou pas), et la manière dont elle est transmise à la carte. En pratique, cela se traduit par de nombreux critères. « L’application définit le choix d’un modèle couleur ou monochrome.Viennent ensuite la résolution, la vitesse d’acquisition, le type de capteur et sa configuration, la dynamique, le type de caméra (numérique ou analogique) et enfin les interfaces qui lui sont associées », indique Jacques Roman, responsable support caméras chez i2S. Plus que tout autre critère, le choix d’une caméra monochrome ou couleur est entièrement dicté par les exigences de l’application.A l’origine, un capteur CCD ou CMOS ne prend qu’une image monochrome. Il n’est en effet sensible qu’à la quantité de MESURES 783 - MARS 2006 - www.mesures.com photons qu’il reçoit, et ce dans un spectre bien défini (entre l’ultraviolet et le proche infrarouge). Pour qu’il acquière des images en couleur, il faut trouver une astuce. Par le passé, la plupart des caméras couleur intégraient pour cela trois capteurs CCD recouverts d’un filtre coloré. Un prisme divisait la lumière blanche incidente en trois composantes, et les projetait sur chacun des capteurs. L’image “complète” était alors reconstruite dans la carte d’acquisition ou directement dans la caméra. Ce principe permettait d’obtenir des caméras couleur de haute résolution, mais à un prix élevé (jusqu’à deux ou trois fois supérieur à celui d’une caméra monochrome), si bien que l’on se contentait parfois des niveaux de gris d’une caméra monochrome pour une application nécessitant un contrôle de couleurs… Désormais, les caméras couleur tri-CCD cohabitent avec des caméras constituées d’un seul capteur CCD et de filtres colorés (tels que le filtre de Bayer). L’image complète est ensuite reconstituée en couleurs dans la carte d’acquisition. La solution, plus simple qu’une caméra triCCD, est aussi bien moins coûteuse. « On trouve désormais des caméras couleur mono-CCD pour quelques centaines d’euros de plus qu’une caméra monochrome, avec une résolution proche de celle des caméras tri-CCD », indique M. Roman. Malgré tout, les caméras monochromes sont encore utilisées dans plus de 80 % des applications de vision industrielle (à la différence, par exemple, des applications de vidéosurveillance ou de visioconférence). Il faut dire que la plupart d’entre elles se limitent à des contrôles de présence/absence, des lectures de caractères et des mesures dimensionnelles, autrement dit des contrôles dans lesquels la couleur de l’objet n’intervient pas. Par ailleurs, les caméras couleur sont pénalisées par des temps de calcul plus longs, et nécessitent souvent de bien maîtriser l’éclairage. A l’heure actuelle, leur emploi reste encore limité à des applications très spécifiques, telles que le contrôle de la maturité des fruits et de la cuisson des biscuits dans l’agroalimentaire, ou le contrôle de marquages couleur dans la pharmacie. Une fois que l’on a choisi une caméra couleur ou monochrome, il faut se pencher sur la résolution du capteur (exprimée en pixels). A l’image des appareils photo numériques, les caméras de vision industrielle offrent des résolutions toujours plus élevées. En quelques années, le traditionnel formatVGA (640 x 480 pixels) perd de plus en plus de terrain au profit du XVGA (1024 x 768 pixels) et des caméras mégapixels (de 1 024 x 1 024 à 3 264 x 2 448 pixels, voire plus). Là aussi, tout dépend de l’application. Pour les contrôles les plus simples (détection de présence/absence, par exemple), leVGA suffit. Pour des applications de vision plus complexes, il faut passer à de plus hautes résolutions. Le contrôle des composants sur les tranches de semi-conducteurs (wafer), par exemple, nécessite des résolutions supérieures au mégapixel. Mais on ne peut sélectionner une résolution sans prendre en compte la vitesse d’acquisition de la caméra. Un capteur de faible Les caméras peuvent être utilisées pour des applications industrielles ou scientifiques. Suivant les cas, on privilégie alors leur robustesse, leur résolution ou encore leur sensibilité. Kappa MESURES 783 - MARS 2006 - www.mesures.com résolution permet en effet d’aller beaucoup plus vite (entre 60 et 80 images/seconde pour un capteur CCD de 640 x 480 pixels, contre moins de 5 images/seconde pour des capteurs CCD de Imasys 3 288x2 470 pixels). Autre critère indissociable, la configuration du capteur. Par rapport aux capteurs CCD ou CMOS matriciels, les capteurs linéaires permettent en effet d’obtenir des vitesses d’acquisition largement supérieures. Le modèle CCD linéaire Aviiva SM2 d’Atmel, par exemple, offre une fréquence d’acquisition allant jusqu’à 98 kHz. Traditionnellement, les caméras linéaires sont utilisées pour le contrôle de matières premières en défilement ou de produits non conditionnés (fruits et légumes en vrac, rouleaux de cartons, etc.), alors que les caméras matricielles sont privilégiées dans le contrôle d’objets conditionnés. Mais la différence ne s’arrête pas toujours là. Bien souvent, les caméras linéaires sont utilisées à la place des modèles matriciels pour obtenir de plus grandes vitesses d’acquisition, ou lorsque la forme des pièces contrôlées s’y prête (c’est le cas par exemple lorsqu’on souhaite contrôler le profil d’un objet cylindrique qui tourne sur lui-même). La vitesse d’acquisition dépend aussi de la technologie utilisée dans le capteur d’images. Dans un capteur CCD (charge coupled device), les charges sont collectées durant le temps d’exposition dans le condensateur associé à chaque pixel, puis transférées de pixel à pixel jusqu’à une sortie commune où elles sont converties en tension. Une matrice CCD est donc lue de ligne à ligne, “dans l’ordre”. Dans un capteur CMOS (complementary metal oxide semiconductor), en revanche, la conversion se fait au niveau de chaque pixel. Les pixels peuvent donc être lus à n’importe quel endroit et dans n’importe quel ordre : c’est “l’accès aléatoire aux pixels”. Conséquence, on peut sélectionner la zone contenant l’information utile, et accroître ainsi les cadences du contrôle… Attention tout de même 63 Guide d’achat Caméras numériques sans traitement embarqué* Fabricant (Représentant) Capteur Modèle Résolution (Format) Fréquence d’acquisition Monture Interfaces Atmel (Imasys) CCD Linéaire Aviiva SM2 512 98 kHz C ou F CameraLink 8/10/12 bits. Anti-blooming. Trigger Aviiva M4 8 192 (4,47””) 19 kHz M72 CameraLink 8/10/12 bits. Anti-blooming. Trigger Atmos 1M60 1 312x1 024 (1/2“) 48 images/s C CameraLink 45x45x45 8/10/12 bits. LUT, ROI, trigger Atmos 2M60 2 096x1 184 (2/3“) 48 images/s C CameraLink 44x44x45 8/10/12 bits. LUT, ROI, trigger Guppy F-033 640x480 (1/3“) 60 images/s C et CS IEEE-1394a 30x30x47 DCAM, I/O, triggers, LUT, AGC Oscar F-810 3 288x2 470 (2/3“) 3,1 images/s C IEEE-1394a 44x44x65,9 DCAM, I/O, triggers, LUT, FIFO Guppy F-036 752x480 60 images/s C et CS IEEE-1394a CMOS AVT (Imasys) CCD matriciel CMOS Baumer Optronic Dimensions Observations (mm) DCAM, I/O, triggers, LUT, AGC Marlin F-131 1 280x1 024 (2/3“) 30 images/s C IEEE-1394a 58x44x29 CCD linéaire FWL120 2 048 2,8 kHz F IEEE-1394a 56x73x93,9 CCD matriciel FWX03/c 656x494 (1/3“) 70 images/s C IEEE-1394a 73x56x55 N/B et couleur FWX401D 2 048x2 048 (1,3“) 10 images/s F IEEE-1394a 73x56x95 N/B FQX33c 2 088x1 550 (1/1,8“) 5 images/s C IEEE-1394a 73x56x55 Couleur. Option : refroidie FQX80c 3 264x2 448 (2/3“) 3 images/s C IEEE-1394a 73x56x55 Couleur. Option : refroidie ARC-HS14/c 1 390x1 040 (2/3“) 15 images/s C IEEE-1394a 88x39x78 N/B et couleur. Refroidie ARC-HR50c 2 560x1 920 (2/3“) 2,5 images/s C IEEE-1394a 88x39x78 Couleur. Refroidie iX03/c 656x494 (1/3“) 70 images/s C BaumerLink 42x42x51,4 N/B et couleur. Système multicaméras Baumer iMux iX20/c 1 624x1 236 (1/1,8“) 12 images/s C BaumerLink 42x42x51,4 N/B et couleur. Système multicaméras Baumer iMux FWXC03c 640x480 (1/4“) 64 images/s C IEEE-1394a 73x56x55 Couleur FWXC30c 2 048x1 536 (1/2“) 10 images/s C IEEE-1394a 73x56x55 Couleur ARC-CM13c 1 280x1 024 (1/2“) 18 images/s C IEEE-1394a 88x39x78 Couleur. Refroidie iXC13c 1 280x1 024 (2/3“) 22 images/s C BaumerLink 35x35x42 N/B Syst. multicaméras Baumer iMux CMOS DCAM, I/O, triggers, LUT, FIFO Cohu (SAIS) CMOS 7800 1 280x1 024 (2/3“) 30 images/s C CameraLink 42x42x15 Dalsa (i2S) CCD linéaire Spyder GigE 1 024 (1“) 68 kHz C, F, M42 Gigabit Ethernet 60x72x60 Nouvelles caméras Gigabit Ethernet, 8/10/12 bits Piranha3 12 288 23 kHz M72 CameraLink 80x150x42 Caméras rapides haute résolution 8/12 bits, 2 à 8 voies Pantera TF1M60 1 024x1 024 (1“) 60 images/s C, F, M42 CameraLink 94x94x45 8/10/12 bits, pixels carrés Pantera TF 11M4 4 008x2 672 (24x36) 4 images/s F, M72 CameraLink 94x94x45 8/10/12/14 bits, pixels carrés 1M28-SA 1 024x1 024 (1“) 28 images/s C CameraLink 55x55x45 Dynamique 120 dB, ROI, pixels carrés 1M150-SA 1 024x1 024 (1“) 150 images/s C CameraLink 55x55x45 Dynamique 120 dB, ROI, pixels carrés 8 ou 10 bits, RJ45, I/O, strobe, LED CCD matriciel CMOS Dalsa Coreco (Imasys) CCD matriciel Genie M640 640x480 (1/2“) 60 images/s C Gigabit Ethernet 29x44x67 Fast Vision (SAIS) CMOS Fastcam 13 1 280x1 024 500-50 000 im/s C, F CameraLink NC Fastcam 40 2 352x1 728 240-40 000 im/s C, F CameraLink NC Hamamatsu** CCD linéaire C10 000 128x2 048 100 kHz F CameraLink 150x150x21 Module à intégrer dans un châssis CCD matriciel C9260-905 640x480 20 images/s C USB 2.0 150x150x21 Module à intégrer dans un châssis F CameraLink 85x85x160 Haute résolution 234x187x54 Détection RX pour CND/radiographie/ diffraction IDS (Imasys) C9300-124 4 000x2 672 15 images/s CMOS C9311 DK 1 248x1 152 30 images/s CCD matriciel UI-2310 640x480 (1/4“) 75 images/s C USB 2.0 34x32x34,4 I/O, trigger, WDM, TWAIN, Linux UI-2250 1 600x1 200 (1/1,8“) 12 images/s C USB 2.0 34x32x34,4 I/O, trigger, WDM, TWAIN, Linux *Les tableaux ne présentent que les modèles de plus faible et de plus haute résolution - **Propose également des caméras linéaires spécifiques pour détection de rayons X 64 MESURES 783 - MARS 2006 - www.mesures.com Guide d’achat Caméras numériques sans traitement embarqué Fabricant (Représentant) Capteur Modèle Résolution (Format) Fréquence d’acquisition Monture Interfaces* Dimensions Observations (mm) IDS (Imasys) CMOS UI-1210 640x480 (1/2“) 55 images/s C USB 2.0 34x32x27,4 I/O, trigger, WDM, TWAIN, Linux UI-1460 2 048x1 536 (1/2“) 10 images/s C USB 2.0 34x32x27,4 I/O, trigger, WDM, TWAIN, Linux IPX-11M5-L 4 000x2 672 5 images/s F CameraLink 67x67x67 8,10,12 bits. Lut, ROI, trigger, format 1.46“x1.012“ IPX-11M5-G 4 000x2 672 5 images/s F Gigabit Ethernet 67x67x67 8,10,12 bits. Lut, ROI, trigger, format 1.46“x1.012“ IPX VGA 210L 640x480 (1/3“) 210-3000 im/s C, F CL, Gigabit Ethernet 67x67x41 Couleur ou monochrome IPX VGA 120L 640x480 (1/3“) 120 images/s C, F CameraLink 67x67x41 IPX 11M5-L 4 000x2 672 5 images/s F CL, Gigabit Ethernet 67x67x41 CCD Kodak CCD linéaire CV-L107 3x2 048 19 kHz F CameraLink 90x90x90 Tri-CCD, capteur 28,7 mm CCD matriciel TM-6740 640x480 (1/2“) 208 images/s C CameraLink, GigE 51x51x74(85) Jusqu’à 3 200 images/s en ROI TM-4100 2 048x2 048 (1/2“) 15 images/s CameraLink, GigE 51x51x74(85) CV-A33 659x493 (1/2“) 117 images/s C CameraLink 35x44x58 Vidéo rapide. Jusqu’à 4 995 im/s en ROI CV-A20 1 920x1 080 (2/3“) 60 images/s C CameraLink 44x35x58 Sortie 10 bits, format HDTV DX40-285CL 1 384x1 032 15 images/s C CameraLink 60x60x47 Caméra 12 bits très robuste. Version N/B DX40-274CL 1 628x1 236 12 images/s C CameraLink 60x60x47 Caméra 12 bits très robuste. Version N/B DVL512R 512 73,8 kHz C/F/M39 M42 LVDS, CL, RS422 Anti-blooming, shutter, pixel clock 40 MHz DVL7500T2 7 500 5,2 kHz F/M39 M645/M42 LVDS, CL, RS422 Shutter émulé. Fréquence pixel : 20 MHz CCD matriciel LUxxx De 640x480 à 11 Mpixels (1/2-1“) NC C USB 2.0 60x100x40 Couleur ou monochrome CMOS LUxxx De 640x480 à 11 Mpixels (1/2-1“) NC C USB 2.0 60x100x40 Couleur ou monochrome CCD matriciel mvBlueFox 120G/ CU** 640x480 (1/4“-1/3“) 60-100 im/s C/CS USB 2.0 38,8x38,8x58,5 2I/2O N/B ou couleur. Bayer pattern, backfocus mvBlueFox 124G/ CU** 1 600x1 200 (1/1,8“) 16 images/s C/CS USB 2.0 38,8x38,8x58,5 2I/2O N/B ou couleur. Bayer pattern, backfocus CMOS mvBlueFox 102G/ CU** 1 280x1 024 (1/2“) 16 images/s C/CS USB 2.0 38,8x38,8x58,5 2I/2O N/B ou couleur. Bayer pattern, backfocus CCD matriciel mvBlueCougar 120G/CU 640x480 (1/4“-1/3“) 60-100 im/s C/CS Gigabit Ethernet 96x38,8x38,8 2I/2O N/B ou couleur. Bayer pattern, backfocus mvBlueCougar 124G/CU 1 600x1 200 (1/1,8“) 16 images/s C/CS Gigabit Ethernet 96x38,8x38,8 2I/2O N/B ou couleur. Bayer pattern, backfocus CMOS mvBlueCougar 102G/CU 1 280x1 024 (1/2“) 16 images/s C/CS Gigabit Ethernet 96x38,8x38,8 2I/2O N/B ou couleur. Bayer pattern, backfocus Mikrotron (Photon Lines) CMOS MC13XX 1 280x1 024 (1“) Jusqu’à 500 im/s C CameraLink 63x63x47 Couleur ou monochrome NET (Elvitec) CCD matriciel FO113B 640x480 (1/3“) 60 images/s C IEEE-1394 44x29x63 N/B ou couleur FO531B 1 628x1 236 (1/1,8“) 10 images/s C IEEE-1394 44x29x63 N/B ou couleur Imperx (Imasys) Imperx (SAIS) Jai-Pulnix (Imasys) CCD matriciel CCD matriciel CMOS Kappa Lord Ingénierie Lumenera (Photon Lines) Matrix Vision CCD matriciel CCD linéaire PCO (Photon Lines) CCD matriciel PixelFly De 640x480 à 1,3 Mpixels (2/3“) Jusqu’à 40 im/s C NC 40x40x60 12 bits Photonfocus (i2S) CMOS Blizzard-60 750x400 (2/3“) 60 images/s C USB 2.0, CL 55x55x24 8/10 bits, dynamique 120 dB, ROI Hurricane-40 1 024x1 024 (1“) 37 images/s C USB 2.0, CL 55x55x39 8/10/12 bits, dynamique 120 dB, ROI *Dans toute la colonne, CL est utilisé pour CameraLink - ** Existe en module OEM MESURES 783 - MARS 2006 - www.mesures.com 65 Guide d’achat Caméras numériques sans traitement embarqué (suite) Fabricant (Représentant) Capteur Modèle Résolution (Format) Fréquence d’acquisition Monture Interfaces* Dimensions Observations* (mm) Pixelink (Elvitec) CMOS PL-A741 1 280x1 024 (2/3“) 28 images/s C IEEE-1394 35x50x100 Obturateur global. N/B ou couleur PL-A781 2 208x3 000 (1“) 5 images/s C IEEE-1394 40x50x102 Obturateur tournant. N/B ou couleur EC-650 659x493 (1/2“) C IEEE-1394a 38x33x46 Balayage progressif EC-1600 1 620x1 220 (1/1,8“) C IEEE-1394a 38x33x46 Balayage progressif EC-640 659x493 (1/2“) C IEEE-1394a 28x33x46 Balayage progressif EC-1280 1 280x1 024 (2/3“) C IEEE-1394a 28x33x46 Balayage progressif CV-640F 659x494 (1/2“) C IEEE-1394b 31x53x63 Balayage progressif CV-1280F 1 280x1 024 (2/3“) C IEEE-1394b 31x53x63 Balayage progressif Megaplus2 ES-2020 1 600x1 200 C, F IEEE-1394a, CL 52,1x46x52,1 Balayage progressif Megaplus2 ES-11000 4 008x2 672 C, F IEEE-1394a, CL 113x61,3x83,2 Balayage progressif Scion Corporation (SAIS) CCD matriciel CFW 1310 1 360x1 024 (1/2“) 7,5 images/s C IEEE 1394 140x57x57 Couleur ou monochrome Sony CCD matriciel XCD-V50/CR 640x480 (1/3“) 60 images/s C IEEE-1394 57,5x44x29 IEEE-1394b. Existe en N/B et couleur XCL-U1000/C 1 628x1 236 (1/1,8“) 15 images/s C CameraLink 44x56x95 Existe en version N/B et couleur Sony (Alliance Vision) CCD matriciel XCD-X170 1 024x768 (1/3“) C IEEE-1394a 44x33x116 Balayage progressif XCD-SX910 1 280x960 (1/2“) C IEEE-1394a 44x33x116 Balayage progressif XCL-V500 648x494 (1/3“) C CameraLink 29x29x30 Balayage progressif XCL-U1000 1 600x1 200 (1/1,8“) C CameraLink 44x56x95 Balayage progressif XCD-V50 640x480 (1/3“) C IEEE-1394b 44x29x57,5 Balayage progressif XCD-V50-CR 640x480 (1/3“) 60 images/s C IEEE-1394b 44x29x57,5 IEEE-1394a et b, N/B / couleur jusqu’à 1280x960 XCL-U1000/C 1 600x12 000 (1/1,8“) 15 images/s C CameraLink 44x65x95 Gamme de 5 caméras CL, N/B et couleur SVS084 640x480 (1/3“) 111 images/s C CameraLink 50x50x43 SVS11000 4 008x2 672 5 images/s M58 CameraLink 65x65x45 LBD 500@7000 512 70 kHz F CameraLink 70x55x98 LXC 8000@14000 8 000 14 kHz M60 CameraLink 82x110x133 TAG MBD 640@60 640x480 (1/3“) 60 images/s C Gigabit Ethernet 42x55x115 TAG MBD 1600@15 1 600x1 200 15 images/s C Gigabit Ethernet 42x55x115 Tapix MBM640@200 640x480 200 images/s C CameraLink 42x55x155 Tapix MBM1300@500 1 280x1 024 500 images/s C CameraLink 82x110x133 C-CS8550DIF 640x480 (1/3“) 60 images/s C IEEE-1394 35x49x98 C-CS3970CL 1 628x1 236 (1/1,8“) 15 images/s C CameraLink 43x54x59 C-CSB1100CL 1 240x1 023 22,9 images/s C IEEE-1394 54x43x29 Existe en CameraLink C-CSB4000F 2 008x2 047 7,3 images/s C IEEE-1394 54x43x94,5 Existe en CameraLink Fire-i501 640x480 (1/3“) 60 images/s C IEEE-1394 64x64x60 8 ou 10 bits, N/B ou couleur Raw Fire-i810 1 600x1 200 (1/1,8“) 10 images/s C IEEE-1394 64x64x60 8 ou 12 bits, N/B ou couleur Raw CCD matriciel Luca De 640x480 à 1 280x1 024 (1/2“) Jusqu’à 75 im/s C USB 2.0 46x68x35 Couleur ou monochrome CMOS Luca 752x480 (1/3“) Jusqu’à 86 im/s C USB 2.0 46x68x35 Couleur ou monochrome Dica 1 280x1 024 (2/3“) Jusqu’à 27 im/s C IEEE 1394a 46x90x35 Couleur ou monochrome PCO.1300 (2/3“) Jusqu’à 25 im/s C ou F IEEE 1394a 60x60x60 14 bits Prosilica (Alliance Vision) CCD matriciel CMOS Redlake (Alliance Vision) Sony (i2S) CCD matriciel CCD matriciel SVS Vistek (Elvitec) CCD matriciel Tattile (Elvitec) CCD linéaire CCD matriciel CMOS Teli-Toshiba (Elvitec) CCD matriciel CMOS Unibrain (i2S) CCD matriciel 8 000 pixels N/B *Dans toute la colonne, CL est utilisé pour CameraLink 66 MESURES 783 - MARS 2006 - www.mesures.com Guide d’achat à ne pas confondre cette fonction “naturelle” des capteurs CMOS avec la sélection de régions d’intérêt (ROI) que l’on retrouve dans un nombre croissant de capteurs CCD. Il s’agit bien dans ce cas d’un mode de lecture partielle permettant d’accroître les cadences de l’application, mais le transfert de charges de pixels à pixels impose tout de même de lire des lignes entières… Une caméra à capteur CMOS est aussi moins chère qu’une caméra CCD. Elle convient aux applications les plus courantes (relativement peu gourmandes en résolution) ou à celles qui nécessitent des cadences particulièrement élevées. Les essais en crash-tests, par exemple, sont effectués avec des caméras CMOS offrant plus de 1 000 images par seconde. Mais si les capteurs CMOS ont fait de réels progrès en termes de qualité d’images, ils souffrent encore d’un niveau de bruit supérieur à celui d’un CCD, et d’une sensibilité plus faible. Pour les applications de vision “haut de gamme”, le CCD reste donc une référence. Autre critère à prendre en compte, la dynamique de la caméra, autrement dit le nombre de niveaux de gris utilisables pour chaque pixel. Dans le cas d’une caméra analogique, la dynamique est exprimée sous la forme du rapport (en dB) entre la tension de saturation et le bruit moyen de la sortie. Dans le cas d’une caméra numérique, c’est le nombre de bits sur lesquels est codé le niveau de gris. Si la plupart des caméras offrent une dynamique de 8 bits, on trouve aussi des modèles offrant une dynamique de 10, 12, 14 voire 16 bits, qui sont utilisés dans certaines applications spécifiques (notamment dans l’industrie électronique) ou dans le domaine scientifique. Attention cependant à ne pas confondre la dynamique d’une caméra numérique avec la résolution de la conversion analogique numérique (qui est elle aussi exprimée en bits). Le choix des interfaces Restent deux critères essentiels : le choix d’une caméra analogique ou numérique, et celui de l’interface qui permettra de transférer les données à la carte d’acquisition et de traitement d’images. Entre le numérique et l’analogique, il semble désormais ne plus y avoir de controverses. Même si l’analogique équipe encore la grande majorité des applications de vision actuelles, l’offre ne cesse de se restreindre au profit des modèles numériques, toujours plus nombreux. « Ceux qui s’équipent actuellement en caméras analogiques sont presque toujours des indus- Le format du capteur a aussi son importance. Un capteur constitué d'un grand nombre de pixels offre une bonne sensibilité et une résolution élevée, mais il trouve ses limites dans les applications nécessitant des vitesses élevées. Sony triels qui travaillent déjà en analogique et qui ne tiennent pas à tout redévelopper », indique Alexandre Kairo, ingénieur technico-commercial chez Imasys. L’analogique est aussi privilégié dans le domaine de la vidéosurveillance, et dans les cas où la caméra est très éloignée du PC. Les protocoles numériques actuels sont en effet limités en termes de distances : jusqu’à 5 mètres pour l’USB, et jusqu’à 10 mètres pour le CameraLink ou l’IEEE 1394a (à moins bien sûr d’installer des répéteurs). Mais « à part dans ces cas particuliers, nous ne conseillons pratiquement plus que du numérique », souligne M. Kairo. Il faut dire aussi qu’en quelques années, la technologie est devenue plus abordable. « On trouve aujourd’hui des caméras numériques au prix des caméras analogiques il y a cinq ou six ans », indique M. Roman. Du côté des interfaces en revanche, les débats sont encore loin d’être clos… Entre le Firewire (IEEE-1394a et b), le CameraLink, l’USB et le tout dernier Gigabit Ethernet, que choisir ? Là aussi, tout dépend des besoins de l’application. Le Firewire permet d’atteindre un débit de 400 Mbits/s (pour l’IEEE-1394a) ou 800 Mbits/s (pour l’IEEE-1394b), soit une valeur suffisante pour un grand nombre d’applications de vision industrielle. Autre intérêt, c’est un standard “universel” venu de l’informatique grand public. Les différents composants (câbles, cartes, etc.) sont donc courants et bon marché. Pas besoin d’utiliser une carte d’acquisition d’images spécifique, une simple carte réseau dotée d’un port IEEE-1394 suffit. FireWire est un bus auquel on peut raccorder simplement un grand nombre de caméras (jusqu’à 63), et ce de manière “plug and play”. La liaison est aussi plus adaptée à la synchronisation de plusieurs caméras (pour contrôler par exemple les différentes faces d’une même pièce). Seuls inconvénients, FireWire dépend de MESURES 783 - MARS 2006 - www.mesures.com l’OS utilisé (seul Windows propose de manière native la gestion de l’IEEE-1394), sa bande passante est limitée dans les applications les plus exigeantes (on ne trouve d’ailleurs pas d’interfaces FireWire sur des caméras linéaires) et elle est partagée entre les différentes caméras mises en réseau… L’interface USB, de son côté, ressemble fortement à l’IEEE-1394a. Même popularité (en fait, une popularité encore plus grande), débits un peu moins élevés mais très acceptables, même type de raccordement… et même type d’applications. « L’USB convient aux applications les plus courantes en termes de résolutions et de cadences, souligne M. Roman. Mais elle est arrivée (du moins dans les caméras) bien après l’IEEE-1394a, en offrant pratiquement les mêmes spécifications.A cause de ce retard, elle reste confinée sur un petit marché ». L’interface CameraLink, en revanche, est dédiée à la transmission de signaux vidéo. Son principal intérêt réside dans sa bande passante. Avec des débits allant jusqu’à 2,3 Gbits/s dans sa configuration “Base”, elle convient en effet aux applications de vision les plus complexes. « On l’utilise pour raccorder les caméras linéaires et pour les applications nécessitant de hautes résolutions et de hautes cadences », indique M. Kairo. La liaison est indépendante de l’OS, mais elle nécessite d’utiliser une carte spécifique. Autre limite, CameraLink n’est pas un bus mais une liaison point à point. Elle offre donc moins de souplesse pour installer plusieurs caméras en réseau (il faudra toujours une caméra par interface…). Jusqu’à présent, toutes ces interfaces semblaient cohabiter de manière pacifique. Mais l’arrivée en force du Gigabit Ethernet pourrait changer la donne. Ces derniers mois, de nombreux fabricants s’y sont mis (Dalsa, Imperx, Jai-Pulnix, MatrixVision ou Tattile pour ne citer qu’eux). Mais alors qu’il était jusqu’à présent nécessaire d’utiliser des boîtiers assurant la conversion de signaux LVDS, ana- 67 Guide d’achat logiques ou CameraLink vers le Gigabit Ethernet, l’interface est désormais “native” sur les caméras numériques. Ses avantages sont multiples. Les données sont transmises avec un débit de 1 Gbits/s à des distances allant jusqu’à 100 mètres, et elles arrivent dans le PC à travers une simple carte réseau. Seul inconvénient, le protocole n’est pas encore complètement défini, et il n’y a que très peu de logiciels et de bibliothèques de traitement d’images qui sont fournis avec. Mais cela ne l’empêche pas de faire l’unanimité. « Avec un débit de 1 Gbits/s, et bientôt de 10 Gbits/s, Ethernet va certainement monter en puissance dans les applications de vision industrielle, souligne M. Roman. Pas forcément tel qu’on le connaît actuellement, mais peut-être sous une “nouvelle forme” qui serait un mélange des interfaces que nous connaissons ». Du côté des caméras analogiques, en revanche, les choses sont bien plus simples. Plus de trois quarts des caméras monochromes actuelles utilisent un signal analogique basé sur la norme CCIR, l’équivalent européen de la norme RS170 (mise au point aux ÉtatsUnis dans les années 30 pour définir le signal vidéo utilisé dans les télévisions noir et blanc). Les standards PAL (en Europe) et NTSC (aux États-Unis) définissent quant à eux les signaux analogiques couleur. Chacun d’entre eux offre un nombre de pixels et une fréquence spécifiques. Les formats CCIR et PAL, par exemple, offrent une vitesse d’acquisition de 25 images par seconde. Obturateur, format, monture… : des paramètres clés Avec ces critères, les principales spécifications de la caméra sont désormais définies. Pour affiner le choix, il reste à prendre en Caméras analogiques sans traitement embarqué Fabricant (Représentant) Capteur Modèle Résolution (Format) Cohu (SAIS) CCD matriciel 4912 Jai-Pulnix (Imasys) Kappa Lumenera (BFI Optilas) CCD matriciel CCD matriciel CCD matriciel CMOS Net (Elvitec) CCD matriciel Perkin Elmer (Elvitec) CCD linéaire Sony CCD matriciel Sony (Alliance Vision) Sony (i2S) Teli Toshiba (Elvitec) 68 CCD matriciel CCD matriciel CCD matriciel Vitesse d’acquisition Monture Dimensions (mm) Observations 752x582 (1/2“) C, CS 160x67x63 Haute sensibilité (0,02 lux.). Interfaces CCIR/PAL, RS170, composite 3600 768x494 (1/2“) C, CS 63x25x25 Modèle miniature pour vision industrielle et applications scientifiques CV-A11 659x494 (1/2“) 30 images/s C 29x44x66 Balayage partiel, balayage progressif, trigger, setup par RS232 CV-A2 1 628x1 236 (1/1,8“) 15 images/s C 29x44x66 Trigger, auto-iris, binning, setup par RS232, balayage progressif CF8HS 752x582 (1/2“) 50 images/s C 50x40x67 Monture CS sur demande. Interface Kappa CSI. Versions 2/3“, 1/3“, 1/4“ CF142 752x582 (1/2“) 50 images/s C 50x40x77 Monture CS sur demande. Interface Kappa CSI. Versions 1/3“, 1/4“ Lu075 640x480 (1/3“) 60 images/s C 57x97x39 USB 2.0 Obturateur global. Haute sensibilité. Jusqu’à 100 im/s en binning Lw11055 4 008x2 672 3,5 images/s K 50x63x41 USB 2.0 Obturateur global. Jusqu’à 6 images/ buffer. Format 24x36mm Lu125 1 280x1 024 (2/3“) 15 images/s C 57x97x39 USB 2.0 100 dB (multislope) Jusqu’à 12 images/ buffer. ROI Lw625 300x2 200 (2/3“) 5 images/s C 57x97x39 USB 2.0 Obturateur semi-global. Jusqu’à 2 images/buffer. ROI KS120 752x582 (1/2“) 50 images/s C 34x34x60 C-NET145LA 1 392x1 040 (2/3“) 15 images/s C 50x50x76 LC3021PGN-022 512 36 kHz M42 63,5x63,5x69,1 LC3023PGN-022 2 048 9,5 kHz M42 63,5x63,5x69,1 XC-ES50/CE 768x494 (1/2“) 30 images/s C 29x29x32 Technologie interlacée. Existe en version NTSC et PAL XC-HR50 659x494 (1/3“) 60 images/s C 29x29x30 Balayage progressif XC-HR70 1 024x768 (1/3“) 30 images/s C 29x29x30 Balayage progressif XC-HR50 659x494 (1/3“) 60 images/s C 29x29x30 Balayage progressif XC-HR70 1 024x768 (1/3“) 30 images/s C 29x29x30 Balayage progressif XC-ST51CE 752x582 (1/2“) 50 images/s C 44x29x57,5 Balayage progressif, interface RS170, CCIR XC-ES30 752x485 (1/3“) 60 images/s C 29x29x30 Modèles N/B CCIR/RS170, sensible UV et proche IR, 1/3“ et 1/2“ XC-HR70 1 024x768 (1/3“) 30-60 images/s C 29x29x30 Modèles N/B balayage progressif, pixels carrés, 1/3“ et 1/2“ C-CS8560D 640x480 (1/3“) 60 images/s C 29x29x26,5 Balayage partiel. Modèle compact C-CS3950D 1 000x800 (1/3“) 30 images/s C 44x29x78 Existe en sortie LVDS et CameraLink MESURES 783 - MARS 2006 - www.mesures.com Guide d’achat compte différents paramètres permettant d’obtenir “une belle image”. Le format du capteur. Le format du capteur CCD, exprimé en pouces, ne correspond pas aux dimensions réelles de la matrice. Il s’agit en fait d’un héritage du temps où l’on utilisait des caméras à tubes. Les diamètres externes de ces tubes s’exprimaient en pouces (1/2”, 2/3” ou 1”), de même que les dimensions des rectangles photosensibles inscrits à l’intérieur (plus petites que le diamètre externe). Aujourd’hui, les tubes ont pratiquement disparu, mais les dimensions des rectangles ont perduré. On trouve le plus souvent des capteurs de 1/4” (pour des dimensions de 3,2x2,4 mm),1/3” (4,8x3,6 mm), 1/2 (6,4x4,8 mm), 2/3” (8,8x6,6 mm), 1” (12,8x9,6 mm), voire 1/1,8” (7,18x5,32 mm). Ces dénominations sont néanmoins utiles pour choisir le bon objectif. Pour un capteur CCD de 1/3”, par exemple, il faut en effet que le format de l’objectif soit supérieur ou égal à 1/3”. La taille du pixel a aussi son importance. Plus le pixel est gros, plus il reçoit de lumière, et donc plus la sensibilité de la caméra est élevée. Les problèmes de distorsion dus à la forme rectangulaire du pixel ne se posent pratiquement plus. Désormais, la plupart des matrices se composent de pixels carrés et conviennent ainsi aux applications de mesures dimensionnelles. La monture. Elle désigne la façon de fixer l’objectif sur la caméra. Les montures C et CS sont les plus courantes. Seule différence entre les deux, la distance entre l’arrière de l’objectif et le capteur (17,5 mm pour la monture C, 12,5 mm pour la monture CS). La monture F est également largement répandue, notamment pour les caméras de haute résolution. Le “binning” désigne un mode de lecture de la matrice CCD dans lequel on associe des pixels adjacents. Cette méthode réduit bien sûr la résolution, mais elle augmente la sensibilité de la caméra (deux pixels reçoivent Les caméras, de A à Z Blooming (ou smearing) : sorte de “bavure” apparaissant lors de la saturation d’un ou de plusieurs pixels adjacents. De nombreuses caméras sont actuellement dotées de fonctions “anti-blooming”. Capacité du puits de charge (well capacity) : quantité de charges qu’un pixel peut stocker. Ce facteur est directement relié à la dynamique du capteur. Facteur de remplissage : pourcentage de surface photosensible par rapport à la surface totale du capteur. Gain : facteur d’amplification du signal. Un gain élevé permet d’augmenter le contraste, mais il augmente aussi le bruit présent dans l’image. Iris : dispositif permettant de réguler la quantité de lumière qui traverse l’objectif. S’il est asservi automatiquement en fonction de la lumière reçue, on parle d’auto-iris. plus de lumière qu’un seul) et la vitesse de lecture de la matrice. Transfert d’interligne ou de trame ? Lorsqu’on déplace les charges accumulées dans les pixels d’un capteur CCD, il faut pouvoir disposer d’une “zone de stockage” avant de les convertir en tension. Dans un capteur CCD à transfert de trame, les charges sont transférées ligne par ligne dans une zone protégée de la lumière (en bout de ligne). Dans un CCD à transfert d’interligne, la zone de stockage se situe juste en dessous de chaque ligne. Un tel capteur offre une sensibilité inférieure (la surface photosensible est plus petite), mais il autorise un temps d’intégration, et donc un temps de pose, beaucoup plus court qu’un CCD à transfert de trame. A l’heure actuelle, la majorité des caméras utilisées en vision sont constituées de CCD à transfert d’interligne. Les CCD à transfert de trame sont de plus en plus destinés à des applications en faible luminosité (astronomie, biologie, etc.) pour lesquelles on accepte des temps de pose plus longs. Le choix des interfaces assurant la transmission des données entre la caméra et la carte d'acquisition est déterminant. Parmi les interfaces des caméras numériques, FireWire, CameraLink et le Gigabit Ethernet se partagent l'essentiel du marché. i2S MESURES 783 - MARS 2006 - www.mesures.com Lux : unité d’éclairement permettant notamment de définir la sensibilité de la caméra. Offset : ce paramètre s’ajoute au signal de sortie du CCD pour augmenter les niveaux de gris de l’image, qui paraît alors “plus claire”. Le réglage de l’offset peut être automatique ou manuel. Sharpness : paramètre qui influe sur la netteté de l’image Temps d’exposition : temps durant lequel les cellules photosensibles du capteur sont exposées à la lumière White balance (balance des blancs) : paramètre permettant de modifier la quantité de rouge et de bleu présents dans l’image pour obtenir une représentation plus fidèle des couleurs. La balance des blancs se configure de manière automatique ou manuelle Balayage progressif ou entrelacé ? A l’origine, les premiers capteurs CCD délivraient des images entrelacées. Dans ce format, les trames paires et impaires sont lues l’une après l’autre. Dans un capteur à balayage progressif, au contraire, tous les pixels sont exposés en même temps. La fonction, indispensable pour la capture d’objets en mouvement, est désormais utilisée dans la plupart des applications de vision industrielle. Dernière précision, la fonction de balayage progressif est “naturelle” pour un capteur CMOS, puisqu’il n’y a pas de notion de ligne (chaque pixel est adressé de manière indépendante). L’obturateur (ou shutter). En vision industrielle, comme en photographie, il détermine le temps d’exposition du capteur. Un shutter rapide permet de ne pas saturer le capteur et de réduire l’effet de “flou” induit par la capture d’un objet en mouvement. D’un autre côté, les images sont plus sombres (puisque la matrice reçoit moins de lumière). Si l’on utilise un shutter à haute vitesse, il faut donc employer un éclairage puissant et un objectif à grande ouverture. La plupart des caméras offrent un mode d’obturation global (global shutter), dans lequel tous les pixels sont exposés au même moment et pendant le même temps. Ce mode est particulièrement utile pour l’acquisition d’objets en mouvement. Ce n’est pas le cas en revanche des obturateurs tournants (ou rolling shutter) dans lesquels les pixels sont lus les uns après les autres. Marie-Line Zani 69