territoires d`accordéons
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territoires d'accordéons samedi 9, dimanche 10, dimanche 17, samedi 23, dimanche 24, samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre 1996 cité de la musique François Gautier, président Brigitte Marger, directeur général territoires d'accordéons A l'occasion de l'acquisition par le musée de la musique de près d'une quarantaine d'accordéons provenant de la collection de Pierre Monichon, le service culturel propose une série de concerts autour de cet instrument. Diatonique, chromatique, mixte, romantique, à touches boutons, à touches piano... concertina, bandonéon, mélodéon, « l'accordéon » s'exprime chez tous les peuples du monde, sous des formes et avec des claviers différents, mais toujours par la même petite lame magique : l'anche libre métallique, l'ultime raffinement de l'expression. Il y a plusieurs milliers d'années déjà, l'Asie faisait résonner la lame musicale dans les orgues à bouche - tcheng en Chine ou khen au Laos. Mais il faudra que les Européens, en quête de sons nouveaux, voulant, rêve ultime, recréer la voix humaine, aménagent un soufflet et des clapets actionnés par des boutons, pour que l'anche expressive parte à la conquête du monde. Pas un pays qui ne soit touché par ce nouvel instrument. Le « marketing » de l'époque ne disait-il pas : « pas cher, pas lourd, et toujours juste ! » Souvent au détriment d'instruments traditionnels anciens, comme les cornemuses et autres vielles, l'accordéon va « récupérer » les musiques populaires, leur insuffler une voie nouvelle. 180 ans après son apparition (on attribue sa création à Demian, un Autrichien qui breveta un petit instrument à anches libres sous le nom d'accordion en 1829), il entre en force au « musée national » provoquant ainsi la rencontre des différents modèles et de leurs répertoires spécifiques. Philippe Kümm la collection d'accordéons du musée de la musique Les pièces du plus ancien (un instrument de Fourneaux, Paris, 1832) au plus récent (un Callewaert, des environs de 1900) sont uniques et illustrent tous la période romantique. Rien de commun entre ces petits instruments délicatement décorés - certains ressemblent à des jouets - dont les dames appréciaient la sonorité intimiste et ces accordéons chromatiques rutilant de strass et de celluloïd que nous connaissons aujourd'hui. Les yeux pourront s'attarder sur les touches en nacre sculptées représentant des fleurs, des oiseaux, des guirlandes et détailler les caisses incrustées d'écaille, de laiton, de galuchat, de maillechort... Chacun des instruments représente une étape dans l'évolution de l'accordéon. De la découverte d'un nouveau principe sonore, l'anche libre métallique, capable d'expression mélodique et harmonique, allait naître un éventail considérable de systèmes. Pourvu à l'origine d'un seul clavier de main droite, les améliorations successives conduisent à adopter un clavier de main gauche et des registres (choix de différentes sonorités), puis à abandonner complètement le système d'accords « tout faits » pour un chromatisme comparable au clavier du piano. Présent dans les salons où se côtoyaient George Sand, Daniel Stern, Frédéric Chopin, Franz Liszt, Eugène Delacroix et Hector Berlioz ou dans les foyers de la petite et de la moyenne bourgeoisie, l'accordéon faisait sonner des airs à succès d'opéras de Rossini, Bellini, Donizetti, voire même des valses de Strauss. Des salons, l'accordéon s'en est allé dans les campagnes avec son système « diatonique », puis il revint dans les villes faire danser avec son système « mixte ». Enfin, vers 1900, il s'installe à Paris avec son système « chromatique » et donne naissance au genre « musette » avant de s'élargir aujourd'hui à toutes les musiques : jazz, musique savante, traditionnelle et populaire... Pierre Monichon samedi 9 novembre - I5h dimanche I er décembre - I6h / rue musicale Denecheau Jase musette Java Daniel La Montmartroise (valse) Polkarina (polka) La java en gapette (java) Viens me griser (fox-trot) Bourrasque (valse) La java de Doudoune (java) Fiou de lono / Les ventres noirs (bourrées) La java poétique (java) : Passez la monnaie / d u film Paris la nuit (one step) Les nocturnes Swing valse Rêve bohémien Les barreaux verts Colinette Daniel Denecheau, accordéon diatonique Patrick Desaunay, guitare, banjo Robert Santiago, jâse, ocarinas, jazzo-flûte Michel Esbelin, cabrette Daniel Colin, accordéon chromatique (durée I heure) territoires d'accordéons Denecheau est un « revivaliste ». Petit à petit, il a découvert les musiques traditionnelles de France et principalement les musiques auvergnates où, jusqu'au tournant du siècle, la cabrette régnait en maître, tant au pays que chez les originaires, immigrés à Paris. Avec quelques passionnés il remonta le temps, découvrit les âpres luttes, entre l'instrument nouveau - l'accordéon aux mains des Italiens - et la vieille musette, pour conserver le territoire des bals. Après moult péripéties, l'accordéon l'emporta. Les lieux réservés à la musette devinrent les temples des bals à l'accordéon. Daniel Denecheau rencontra sur les sillons des 78 tours Emile Vacher, considéré comme le « créateur du genre musette ». La surprise fut grande, non seulement Vacher jouait sur un diatonique à basses chromatiques (le mixte) transition entre le petit diatonique et le gros chromatique - mais en plus, les airs était beaux, cadencés, virtuoses... Daniel Denecheau travailla timidement au départ, puis sous l'impulsion d'un des maîtres du musette, le guitariste Didier Roussin, il osa révéler le style de Vacher, assumer le musette souvent raillé dans les années 80. En compagnie de Robert Santiago au jâse (ancienne batterie), au chant et aux accessoires (ocarina, jazzo-flûte... ), de Michel Esbelin à la cabrette et de Patrick Desaunay à la guitare et au banjo (en remplacement de Didier Roussin disparu en juillet à la suite d'un cancer). Le Denecheau jâse musette raconte l'histoire de la naissance et l'évolution de l'une des plus grandes musiques populaires urbaines : le musette. 4 | cité de la musique samedi 9 novembre - I6h30 / amphithéâtre du musée musiques traditionnelles écossaises et créations Phil Cunningham, accordéon à touches piano et système midi Manus Lunny, bouzouki, guitare (durée I heure sans entracte) territoires d'accordéons En Ecosse, il est un maître. Son style à l'accordéon chromatique touches piano est époustouflant. Voir la main gauche voler sur les touches noires et blanches est déjà un spectacle. Depuis sa plus tendre enfance, il a remporté tous les concours de musiques traditionnelles écossaises. Sa réputation est devenue mondiale, lors des tournées au sein du mythique groupe Silly Wizard.Tous ses solos sont d'anthologie. Lorsqu'il « envoie », on est fasciné. Aujourd'hui il compose, tels les airs de l'un de ses albums The Palomino Waltz, vendu à travers le monde à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires. Son répertoire est toujours baigné dans la tradition. Cunningham fait parfois trembler les murs des vieux manoirs, quand il pilote à l'aide de son clavier d'accordéon ses synthétiseurs. Son nouveau : hérésie ! En compagnie du guitariste-chanteur Manus Lunny il va certainement nous promener de slow air en reels, affirmant la force de la musique de l'une des grandes familles celtiques, l'Ecosse. P.K. 6 | cité de la musique dimanche 10 novembre - I5h / amphithéâtre du musée musiques traditionnelles irlandaises et créations Anderson's Reel & Kiloran's Reel Apples in Winter & Gerry 's Beaver Hat Taimse im Choladh La Na Baisti & Gabha Meidhreadh Wind tkat Shakes the Barley, Old Gorman 's Reel & Reel Over the Moor to Maggie Kilgore Merle Loch nag Caor Laird of Drumblair Mountains of Pomery & Stratspey Fonn Mall Fox Hunter's Devanny's Goat, Drunken Landlady & Dublin Reel Gold Ring Poirt Dhubalta Pure Drop & Reel Selection Boic Chroiula Oran Mor & Hearty Bucks of Oranmore Noel Hill, concertina Brian Mac Grath, piano électrique (durée I heure sans entracte) territoires d'accordéons Noel Hill, Irlandais du comté de Clare, est passé maître du concertina tant pour ses mélodies que pour la force de ses rythmes. Le petit accordéon octogonal souvent réduit dans l'imaginaire populaire (principalement en France) à l'instrument des fantaisistes, au fairevaloir des clowns, est pourtant par sa seule lutherie un vrai petit bijou de précision. Inventé en 1928 par Sir Wheatstone, un lord physicien, ami de Benjamin Franklin, l'instrument a vite évolué aux mains de facteurs géniaux comme Crabb, Lachenal, Jeffries et les descendants deWheatstone... Mais la qualité des instruments est une chose, les instrumentistes en sont une autre. Noel Hill fait partie de la nouvelle génération de concertinistes. Il est de ces musiciens qui ont assimilé leur tradition, mais également celle de l'instrument et aujourd'hui il ne reproduit pas les grands anciens, mais apporte sa personnalité. Noel Hill a de ce fait participé à de nombreux disques et joué avec les membres d'un des groupes phares irlandais, Planxty. Ce qu'il affectionne particulièrement, ce sont les duos, tel celui avec le violoniste Tony Linane ou l'accordéoniste Tony Mac Mahon. Pour sa venue en France, il sera accompagné par Brian Mc Grath, brillant pianiste, issu d'une famille de musiciens. P.sK. 8 | cité de la musique dimanche 17 novembre - 15h / amphithéâtre du musée accordéons jazz compositions de Jacques Bolognesi et Francis Varis Le Bolovaris Trio : Jacques Bolognesi, accordéon chromatique à touches bouton, accordina Francis Varis, accordéon chromatique à touches piano, accordina Pierre Guignon, batterie, percussions (durée I heure sans entracte) territoires d'accordéons Francis Varis est l'un des rares « touches piano » français. Il fait partie de ces musiciens curieux qui passent avec aisance du jazz (Larry Coryell, Lee Konitz, Dominique Cravic), aux musiques traditionnelles (Nazaré Pereira, Thierry Robin) et à l'accompagnement de chanteur (Gérard Pierron). Jacques Bolognesi est avant tout un joueur de trombone que l'on retrouve dans l'ONJ, avec Eddy Louiss, avec Martial Solal, et aussi avec Stockhausen. Il est également le chef d'orchestre du big band Caravansérail. Lors de l'enregistrement de l'important disque « Paris Musette », il rencontre Francis Varis. Leur duo voit le jour, vite rejoint par le batteur Pierre «Tiboum » Guignon, qui dirige une batucada et joue aussi avec leTubapack de Marc Steckar. Ce trio se crée vite une image originale entre musette et jazz. P.K. 10 | cité de la musique samedi 23 novembre - I6h30 dimanche 24 novembre - I5h / amphithéâtre du musée Emilio Balcarce La Bordona Juan Carlos Cobian Los Mareados Astor Piazzolla Milonga del engel Le grand tango Invierno Porteno Olivier Manoury Tangolive Julian Plazza Coralera Mario Demarco Solfeando Osvaido Pugliese La Yumba Astor Piazzolla Four for tango Igor Stravinsky Tango Vincente Greco Ojos negros Gerardo Matos-Rodriguez La Cumparsita Tempo di Tango : Olivier Manoury, bandonéon François Payet, violon Florence Roussin, violon Helga Gudmundsdottir, alto Edda Erlendstottir, piano Christophe Beau, violoncelle Isabelle d'Auzac, contrebasse (durée I heure sans entracte) territoires d'accordéons L'une des « autres » grandes musiques populaires urbaines, avec le blues et le musette, est sans conteste le tango. Là aussi, un instrument fut décisif : le bandonéon (créé par l'Allemand Heinrich Band). L'instrument n'est pas ancien, mais déjà mythique. Quel musicien ne rêve pas de posséder un Alfred Arnold, estampillé des deux « A » entrelacés de la marque, construit en Allemagne dans les grandes années 1930. Olivier Manoury est français. Musicien dans l'âme, il se passionne très tôt pour l'instrument, le désosse, le met à nu... Il veut comprendre pourquoi ce son est si fascinant. Où est le secret ? Il cherchera en vain à refabriquer des anches ayant le son, le velouté, mais aussi l'attaque des anches des « vieux Arnold ». Il s'y épuisera, mais l'amour de l'instrument en sortira amplifié ! D'abord accompagnateur des chanteurs argentins de passage ou installés à Paris, il se forgera son style, créera Tangoneon puis un incroyable duo avec Jorge Chaminé, un baryton d'opéra. Blasphème ! penseront les puristes, musique vivante ! répliquera l'artiste. Ce qu'il présentera à la cité de la musique est une de ses nouvelles aventures : faire interpréter le tango macho et vaurien par des musiciens classiques. Avec Tempo di Tango, il emmène le tango dans l'esprit des orchestres champêtres du début du siècle. P.K. notes de programme | 13 samedi 30 novembre - I6h30 dimanche Ier décembre - I5h / amphithéâtre du musée Marcel Azzola - Pascal Groffe Formule I Marc Fosset Flamenco-valse Jean-Pierre Chalet Musique à la mode Armand Lassagne - Marcel Azzola Made in valse Patrice Caratini Endeka Martial Solal Piécette pour duo Fran Ç O I S R a u b e r (arrangements) Evocation Jacques Brel André Astier - Marcel Azzola Caprice Mazurka Georges Gershwin Rhapsody in blue Marcel Azzola, accordéon chromatique Lina Bossatti, piano (durée 55 minutes sans entracte) territoires d'accordéons Il est l'accordéon ! D'origine italienne, il a joué dans les brasseries et fait du bal. Il est toujours l'accompagnateur le plus recherché par des chanteurs de tous horizons. Il est une référence dans le jazz. Marcel Azzola fait partie de ces musiciens qui aiment rencontrer les autres. Ne fut-il pas le premier des chromatiques à oser mettre « sa voix » au côté de celles des diatoniques comme celui de Marc Perrone ! Le musicien est aussi historien de l'instrument et possède, mais sa modestie refusera de vous le confirmer, l'une des plus belles collections d'accordéons. Mais surtout, Marcel Azzola est un concertiste, et en compagnie de la pianiste Lina Bossatti, il vous raconte la musique, ses musiques, celles qu'il a rencontrées il y a des années, celles qu'il vient de découvrir ou que quelques prestigieux musiciens lui ont composées. Il est un monde d'accordéon et, outre sa virtuosité, Marcel Azzola n'a jamais cessé de mettre en valeur ce pourquoi l'accordéon avait été créé : son expression. P.K. notes de programme | 15 territoires d'accordéons Les noms de l'accordéon Concertina, bandonéon, mélodéon, diatonique, chromatique... pour la majorité des gens dès qu'un instrument de musique possède un soufflet, un seul nom s'impose : accordéon, alors que le seul dénominateur commun entre tous ces instruments est le principe musical : l'anche libre métallique. harmonica En ouverture parlons d'une des exceptions, l'harmonica. Il n'a pas de soufflet mais il fait partie de la famille. Il fut inventé en 1828 par Christian Buschmann. Son développement sera foudroyant grâce à Matthias Hohner, un jeune horloger de Trossigen, qui profitant de la récession du marché des montres et autres horloges, commença à produire des harmonicas grâce 16 | cité de ia musique à la main d'oeuvre locale. Un sens développé du commerce permit à M. Hohner de vendre des millions d'harmonicas à travers le monde. concertina Il est issu d'un petit instrument sans soufflet, le symphonium. Ce petit appareil fut inventé par Charles Wheatstone, un physicien anglais en pleine recherche acoustique. Il lui adjoignit un soufflet. Le brevet fut pris le 19 juin 1929. L'histoire du concertina était lancée. Le petit instrument octogonal devint chromatique sous le nom d'« english » ou diatonique sous celui d'« anglo ». De nombreux claviers viendront étoffer l'étendue de l'instrument avec les systèmes Duet, Crane, Mc Cann,Triumph... mélodéon C'est un petit accordéon diatonique à un rang de dix boutons à la main droite et de deux boutons pour les basses et les accords à la main gauche. Il est souvent muni de registres. Après avoir sillonné les mers comme l'attestent de nombreuses gravures ou photos - sur les genoux des marins, il est aujourd'hui l'instrument phare de la musique Cajun dans le sud de la Louisiane. Il y fut importé par les Allemands et par la puissante vente par correspondance de firmes comme Sear, Roebuck & Co. Les marques historiques les plus prestigieuses sont Monach, EagleBrand, Sterling. Les mélodéons sont toujours fabriqués aujourd'hui grâce à des facteurs comme Marc Savoy en Louisiane ou Eric Martin en Bretagne. bandonéon diatonique Celui de Buenos Aires fut créé par territoires d'accordéons l'Allemand de Krefeld, Heinrich Band en 1840 (sous le nom de " bandonion "). La légende veut que ce soit un marin (encore !) qui abandonna le premier instrument dans un bar de Buenos Aires en guise de paiement. Son retour en France, grâce au tango, dans les années 30 permit à Charles Peguri (joueur, fabricant, accordeur d'accordéon) de modifier son clavier en le rendant chromatique (1930) et ainsi plus accessible à tous les joueurs d'accordéons traditionnels. Pour les puristes, le bandonéon est diatonique et de marque Alfred Arnold. chromatique Si un accordéon émet la même note lorsque l'on appuie sur un bouton quand on ferme ou quand on ouvre le soufflet, on parle de chromatique ou de modèle uniso- nore. Les accordéons chromatiques les plus répandus possèdent comme claviers, ou des boutons ou des touches piano. Pour l'anecdote, le clavier à touches piano fut développé en 1852 par monsieur Bouton. diatonique Il est l'ancêtre du chromatique. Les musicologues parlent plutôt de bisonore. On appelle accordéon diatonique un instrument qui émet deux notes différentes selon que l'on ouvre ou que l'on ferme le soufflet en appuyant sur un même bouton. accordéon Ils s'appelaient physarmonica, aeoline, handaeoline... Ce sont tous des instruments à anches libres métalliques et à soufflets inventés dans les années 1820... mais l'histoire retient, certainement grâce au nom déposé, l'inven- teur autrichien Demian, qui passa un brevet pour un accordion en 1829. Il est sûr que l'invention fut réellement collective, mais pour être plus juste, il faudrait attribuer la paternité de l'instrument expressif et portable que l'on nomme aujourd'hui accordéon à Wheatstone l'Anglais, à Demian l'Autrichien, à Buschmann l'Allemand et à Buffet le Français... amphithéâtre Olivier Fioravanti régie générale Frédéric Coudert régie plateau Guillaume Ravet régie lumières Gérard Police régie son notes de programme | 17 prochains concerts réservations : 01 44 84 44 84 jazz jeudi 14 novembre - 20h Pendulum Quartet Vincent Courtois / Gateway dimanche 17 novembre - 16H30 Kenny Barron, Mino Cinelu samedi 23 novembre - 20h département jazz du Conservatoire de Paris Ensemble Intercontemporain mercredi 20 novembre - 20h Donatoni, Dalbavie, Rihm, Hurel, Messiaen Pierre Boulez, direction Ensemble Intercontemporain Brian Ferneyhough jeudi 21 novembre - 20h Brian Ferneyhough Carceri d'invenzione Emilio Pomarico, direction Ensemble Contrechamps Nieuw Ensemble l'âge classique - III jeudi 28 et samedi 30 novembre - 20h Christoph Wilibald Gluck Armide (version de concert) Marc Minkowski, direction Les Musiciens du Louvre réservatij individuels! 01 44 84 44 84 groupes 01 44 84 45 71 s groupes musée 01 44 84 46 46 615 citémusique (1,29F TTC la minute) renseignements 01 44 84 45 45 cité de la musique tan Jaurès 7 5 0 I 9 Paris M P o r t e de P a n t i n 105-1