Carnet de voyage des Ambassadeurs de Saint Gab` après du

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Carnet de voyage des Ambassadeurs de Saint Gab` après du
Carnet de voyage des Ambassadeurs de Saint Gab' après
du secrétariat général des Frère de Saint
Gabriel à Rome du 23 au 28 janvier 2011.
La délégation est composée d'élèves et d'adultes de Saint Gab'.
L'objectif est de rencontrer le supérieur général des Frères, de mieux
connaitre l'internationalité et les valeurs de la congrégation et de
nouer des liens pour développer "l'Inter Nations" dans notre lycée.
Les Ambassadeurs : Gabriel, Pierre-Yves, Marine, Mathieu, Mélanie et Samuel.
Dimanche 23 Janvier 2011
Une très très longue journée !!!
Rendez-vous au Lycée à 4h30,
Départ de Nantes, escale à Paris, arrivé à Rome à 12h30
Déjeuner à 13h à la Casa Généralis
Repos et travail avec les Frères
Dîner à 19h0,
8 heures de voyage avec un accueil formidable et chaleureux de tous les frères et du
Supérieur général venus nous saluer.
Un petit
changement de
programme pour
l’après midi avec un
repos accepté de
tous, suivi d’une
séance de travail.
Nous commençons
notre carnet de
voyage avec une
conférence du frère
Paul Texier sur son
expérience au
Sénégal
(particulièrement
appréciée de PierreYves …)
2 frères de Saint
Gabriel arrivent en 1954
pour diriger une école
normale (formation des
professeurs). Aujourd’hui,
68 frères tous sénégalais
travaillent dans des écoles
du
primaire
au
baccalauréat. Frère Paul
Texier est missionné par
son provincial pour travailler
dans la ville de Thiès
(Sénégal). Ses élèves « ont
déjà » enseignés ; ils tous
un BEPC et doivent passer
le Bac pour travailler en
Lycée.
Frère Paul Texier
nous présente l’évolution et
« l’africanisation » des programmes scolaires ; puis, la création d’une structure d’accueil très
particulière pour les « «élèves internes ». Cette structure permet aux élèves de travailler
« scolairement » le soir alors que dans une famille d’accueil, ils auraient eu à faire de nombreux
travaux ménager ou agricole avec juste l’éclairage public pour faire ses devoirs dans la nuit …
Dans ces structures de 60 élèves maximum, les élèves se gèrent de manière autonome ;
les plus grands se chargeant des plus jeunes. Tous ont la responsabilité du ménage, de la
nourriture … Tout est dans les mains des élèves internes sous la direction de Frère Paul Texier.
Il existe aussi des écoles de brousse ou des professeurs itinérants vont apporter leur
enseignement à l’ombre d’un arbre avec quelques pierres comme chaise.
Il n’est pas question de reprendre ces modèles dans notre lycée mais de s’inspirer de leur
inventivité pour donner à nos élèves internes plus d’autonomie.
Messe à 17h30. Il fait nuit. Nous nous engageons sur la Via Trionfale : destination la paroisse
de San Justinia pour une messe dominicale en italien. Nous avons été accueillis par Leonardo,
prêtre de la paroisse. Premier moment de spiritualité de la semaine apprécié par tous ; moment
international car nous chantons TOUS en italien.
Lundi 24 Janvier 2011
La Rome Antique.
Messe à 07h15,
Petit déjeuner à 07h35,
Retour de notre journée vers 19h,
Dîner à 19h30,
Travail sur le journal de voyage avec Mr Le Nain de 20h30 à 22h30.
Nous avons pris le train FM1 bondé, station
San Pietro, puis un court trajet dans le « bus des
voleurs » (ligne la plus fréquentée par les
pickpockets). Nous sommes allés à la place de
Venise, où se trouve le monument érigé à la gloire
de l’unification italienne et de son fondateur Victor
Emmanuel, roi de Savoie.
Notre guide 4 étoiles
(considéré par les initiés
comme « la Rolls Royce
des guides »), frère Camille
nous conte l’histoire de
L’Italie,
des
guerres
d’unification, de la place de
Venise
et
de
ce
gigantesque monument en
forme de machine à écrire
assez mal considéré par
les Romains.
le « bus des voleurs »
Changement de siècle et gros contraste architectural avec Castor et Polux deux statues
antiques, deux guerriers mythiques. Sur le socle des statues, il y avait SPQR (Senatus Populus
Que Romanus) : le Sénat et le peuple font Rome ou « ils sont fous ces romains » (Sono Pazzi
Questi Romani) comme dans la célèbre bande dessiné d’Astérix.
Ensuite, nous avons vu la statue de Marc
Aurèle, découverte lors de la construction
de l’hôpital du Latran et identifiée comme
étant Constantin par Michel Ange mais
qui se révèle bien être la statue de Marc
Aurèle.
Du haut du
Capitole,
nous
admirons
le
gigantisme du Forum.
Ces ruines laissent
difficilement imaginer
la
vie
autrefois
présente sur ce lieu
unique qu’elle soit
religieuse, culturelle,
civile, sociale. Armé
de son livre sur les
plus
grands
monuments romains,
notre guide a pu
imager notre regard
sur cette page du
passé. Un regard sur
les marches du Sénat
ou Jules César s’est fait assassiner par son fils Brutus. Le gigantisme de la statue de Néron
assoiffé de pouvoir (colossus : colisée) donne son nom à cet amphithéâtre d’une capacité
équivalente à celle du stade de France.
Tant que le Colisée restera debout, Rome vivra.
Si le Colisée tombe, Rome tombera aussi …
Et si Rome disparait, le monde disparaitra avec lui.
Pizza colossale et cappuccino. On revit !
Montée vers la colline du
Latran. Ancienne résidence des
papes durant 15 siècles. Basilique
St Jean du Latran victime d’un
attentat mafieux dirigé contre Jean
Paul II pendant les années 90, elle
a retrouvée toute sa splendeur. Un
sol splendide en mosaïque de
marbre réalisé par la célèbre
famille Cosmati, qui donne son
nom à ce style de pavement. Un
transept
de
style
baroque
magnifiquement décoré et une nef
remarquable ornée de 12 statues
gigantesques des apôtres. A la
croisée du transept et de la nef,
les cranes de St Paul et de St
Jean occupent 2 statues d’or
offertes par Henri IV.
Direction le bas de la colline pour visiter les trois basiliques superposées de St Clément.
Pour marcher sur un sol romain de 20 siècles, entre le lieu de culte dédié à Mithra et la maison
de St Clément, il faut descendre plus de 7 mètres sous terre. La petitesse des pièces, le faible
éclairage, le bruit d’un ruisseau qui coule encore, donne un sentiment d’oppression qui rend
difficile la restitution de la vie romaine de l’époque. Sur ce premier niveau anciennement
condamné au 3ème siècle, s’élève la première basilique dédiée au culte de St Clément, 4ème
pape persécuté, martyrisé et reconnu pour sa très grande bonté et sa charité.
Un nouveau changement du niveau du sol romain condamne cette première basilique et
conduit à la construction au 14 ème siècle de l’actuelle basilique.
Cette journée nous laisse la tête pleine
d’images. Un retour aux sources de la
civilisation européenne. La traversée de
lieux chargés de spiritualité et l’approche
de l’histoire par le latin, l’italien, le cyrillique
… Une bonne perspective pour le début de
notre mission d’ambassadeurs.
Mardi 25 janvier 2011
Journée dans la Cité.
Messe à 07h15,
Petit déjeuner à 07h35,
Retour de notre journée vers 19h,
Dîner à 19h30,
Travail de préparation de la journée du mercredi avec Mr Rabiller et tous les adultes à 20h.
Travail de préparation de la journée du mercredi avec Mme Bellaud-Peranzi de 20h30 à 22h30.
Travail sur le journal de voyage avec Mr Le Nain de 20h30 à 22h30.
Après une seconde expérience du train et du métro, nous découvrons les hautes
murailles de la Cité Vaticane. Vive inquiétude de
notre limousine des guides qui craint une file
d’attente de 800 mètres mais heureusement plus de
peur que de mal. Nous commençons notre visite des
musées du Vatican. Ces musées serpentent dans les
anciens appartements des papes successifs depuis
le XIIIème siècle, créant un véritable labyrinthe ; de
quoi y perdre son latin !
Rassemblement de la troupe forte de 2
nouveaux larrons (Mr. Rabiller, Mr.Ganichaud), dans
la cour dites « Corte de la Pina ». Notre guide nous
présente l’histoire parsemée d’anecdotes et les
œuvres picturales de la chapelle Sixtine. Nous
continuons la visite par l’enfilade des salles de
statues : en particulier les statues d’Apollon du
belvédère, du Laocoon et de Mithra. S’ensuivent les salles des bustes, des Muses, la salle
Rotonda avec la statue colossale d’Hercule en bronze dorée, la salle de la croix Grecque avec
les deux sarcophages en porphyre de la fille et de la femme de Constantin.
Nous continuons dans la galerie des Candélabres garnies de statues, sarcophages et
autres trésors antiques… puis la galerie des tapisseries et la splendide galerie des cartes
géographiques (120 mètres de long recouverte d’une
magnifique voûte en berceau).
Les chambres de Raphaël constituent la partie officielle
des appartements privés de Jules II « la tempête».
L’appartement des Borgia, récemment restauré sous le
pontificat de Paul VI abrite aujourd’hui une partie de la
collection d’art religieux moderne.
Nous atteignons enfin la fameuse chapelle Sixtine. Nous nous émerveillons à la vue de
ces fresques représentants les principaux épisodes de la Genèse, ainsi que la représentation
du Jugement dernier peint par Michel-Ange. Malheureusement, nous ne pouvons pas prendre
en photo les merveilles du fait de la récente rénovation financée par un riche japonais qui en
détient le droit à l’image.
Affamés par cette matinée riche en savoir artistique, nous nous dirigeons vers la
cafétéria du Vatican.
Nous partons ensuite en direction de la place Saint Pierre, où nous admirons l’obélisque,
seul vestige du cirque de Néron avec la pomme de pin et potentiellement les seuls témoins du
martyr de Saint Pierre brulé vif dans ce cirque.
Nous
admirons
les
rangées
de
colonnes
symbolisant les bras de la
basilique ouverte au monde.
Nous entrons ensuite dans la
basilique Saint Pierre, le plus
grand édifice chrétien au
monde avec ses 200 mètres de
long et 137 mètres à la
verticale.
Nous
nous
recueillons un moment sur les
tombeaux de Jean-Paul II et de
Pierre dans la crypte de la
basilique. Cette crypte révèle
encore aujourd’hui les vestiges
de la basilique de Constantin
construite sur les restes du
cirque de Néron, elle-même remplacée par la basilique actuelle. A peine entrés, nous
découvrons la magnifique Piéta du jeune Michel-Ange. Frère Camille nous fais remarquer la
délicatesse et la jeunesse du visage de Marie. Nous prenons un court temps d’adoration de la
chapelle du Saint-Sacrement.
Notre guide nous révèle les
secrets de la basilique au travers
des statues, des mosaïques, des
tombeaux et des ornements. Nous
restons béats devant les piliers
colossaux qui soutiennent les 36000
tonnes de la coupole : le pilier SaintAndré, Saint-Longin, Sainte-Hélène
et Sainte-Véronique.
L’incollable frère Camille nous conte
les manigances relatives à l’installation de la
statue de Saint Louis-Marie Grignon de
Montfort dans le 3ème pilier de la basilique,
au dessus de la statue de Saint Camille.
C’est donc le pilier préféré de notre guide
« Mes 2 patrons dans le même pilier, j’ai
payé cher pour ce privilège! ». Au sol, le
blason de Jean-Paul II qui reprend la divise
« TOTUS TUUS », devise de Louis-Marie
Grignon de Montfort.
Les plus courageux prennent une heure de
leur temps pour atteindre le sommet de la
coupole. Avec d’abord une vue sur le baldaquin
de la basilique. Puis, après la montée des
quelques 300 marches …
Nous contemplons Rome et ses alentours
dans le coucher de Soleil.
Fin de la journée, mais les musées sont si nombreux et si riches que frère Camille nous
conseille de revenir en voyage de noce pour finir la visite du musée.
Mercredi 26 janvier 2011
Journée "Inter Nations" à la Casa Généralis.
Messe à 7h00,
Petit déjeuné à 7h35,
Travail et conférence à la Casa Généralis
Dîner à 19h0,
7h00, la journée commence par « an international Eucaristic Celebration ». Anglais, Italien,
Latin, Malayalam et Français sont les langues qui ponctuent cette messe dans l’oratoire de
Frères.
9h, début de la rencontre des « Ambassadeurs » de Saint Gab’ avec les membres du Conseil
Général des Frères autour de leur Supérieur le Frère René Delorme.
Le Frère René Delorme nous fait un bref historique de la Congrégation. Depuis les pères
fondateurs : Saint Louis-Marie-de-Montfort (1673-1716) et le Père Gabriel Deshayes (Supérieur
général des Congrégations montfortaines de 1821 à 1841), jusqu’à nos jours et les 1199 frères
travaillant dans 31 pays. Ces 31 pays sont organisés en 15 Provinces. 70% de la présence
des frères se situe dans les pays dits « en voie de développement », c’est-à-dire dans 21 pays
sur 31.
Ecoles primaires, Ecoles secondaires, Ecoles d’enseignement général, Ecoles
d’enseignement spécialisé (pour sourds & aveugles), Ecoles techniques, Enseignement
universitaire et Projets sociaux (centres d’alphabétisation et de promotion de la personne,
centres pour malades ou handicapés, centres pour jeunes de la rue, projets de développement
rural, etc.) couvrent le champ de compétences et d’interventions des frères.
Le thème suivant abordé par le Frère René Delorme concerne les éléments de la spiritualité
montfortaine :
« Dieu seul »
« À Jésus par Marie »
« Ouvrez à Jésus-Christ »
« Si on ne hasarde rien pour Dieu, on ne fait rien de grand pour lui »
Puis il nous présente la Mission du Supérieur général et
de son Conseil dans son rôle d’animation des frères,
selon les valeurs de l’Evangile, selon le charisme du
Fondateur et selon la Règle de Vie et les Constitutions
des FSG. Il a également une mission de coordination des
services offerts dans les différentes institutions et les
différents projets des FSG.
Enfin nous est présenté le thème de réflexion du 31e
Chapitre général en 2012 : « Authentiques leaders,
pour une plus grande fraternité »
Cette intervention est suivie par une présentation de
chaque province par l’assistant général en charge de ce
dossier.
C’est alors au tour des jeunes Ambassadeurs de prendre la parole. Marine, Mélanie, Mathieu,
Samuel, Pierre-Yves et Gabriel : « Nous sommes venus pour mieux connaître la congrégation,
pour connaître l’internationalité des Frères avec leur grande connaissance des cultures du
monde, pour mieux connaître le travail des frères dans le monde. Nous sommes venus pour
mieux appréhender notre rôle d’ambassadeur, renforcer les liens avec les frères et représenter
un groupe plus large d’une trentaine d’élèves intéressés par ce projet. »
Après une courte pause et quelques échanges autour d’un café nous assistons à l’intervention
de M. Luc Guyau, Président indépendant du Conseil de la FAO (Conseil de l'organisation de
l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).
L’intervention de M. Luc Guyau porte sur sa scolarité et son cheminement avec les Frères de St
Gabriel. Le pensionnat, la confiance accordée par les frères à ses capacités de travail, la
dimension éducative et l’ouverture sur le monde. Cette longue et riche présentation montre
comment les valeurs éducatives des Frères de St Gabriel ont permis à M. Guyau de surmonter
les difficultés de son parcours professionnel.
M Rabiller donne lecture d’une lettre de Mr Retailleau (Président du conseil général de la
Vendée depuis le 30 novembre 2010) présente alors le projet qui nous porte aujourd’hui à
Rome. Ouverture à la rentrée 2012, en première, d’une classe internationale qui privilégie mais
sans exclusivité les relations avec l’Inde. Dans l’objectif de former des « servant leaders » il
sera proposé un approfondissement en anglais, un partenariat avec des industriels et un
approfondissement spirituel par la découverte d’autres cultures. Cette démarche est initiée avec
le soutien des frères. Point d’orgue de la formation, un voyage d’étude de 3 semaines en Inde
en juin 2012.
Mr Ganichaud rappelle le soutien des industriels du Club des Entrepreneurs de St Gab’ à notre
démarche. Mr Ganichaud donne lecture des témoignages de ces industriels de grands
groupes : Franck Budail, Jean-Michel Mousset, Frédéric Grimaud et Dominique Soulard. Tous
évoquent les valeurs communes portées par l’enseignement à St Gab’. Tous se disent
débiteurs des Frères de St Gabriel.
En écho à ces présentations, le frère Varghese indique que l’objectif de notre rencontre est de
construire des ponts entre les nations, les cultures et les religions. « I call it a very significant
gathering, because, it is not every day that the leadership of the Congregation, the youngest
members of the family, the six students of St. Gabriel, an institution that has a foundational
significance for the whole Congregation, a very eminent former student, and Brothers from
different parts of the world gather together. It is for me a moment such as that in the upper room
in Jerusalem, a new Pentacost, a new birthing» (1)
Les 6 ambassadeurs sont les fondateurs « of A New
Beginning » à la suite des pères fondateurs. « If we are to do
so, we need to create strategies and mechanisms for peace with
justice in the world. It is in this context that this gathering at the
initiative of St. Gab’, our mother institution, is very important. In
fact St. Laurent has been a place of many new beginnings in the
past: The beginning of the educational enterprise of the Brothers
of St. Gabriel (1838); the beginning of the Congregation of the
Brothers of St. Gabriel (1842); the beginning of the journey of
the Brothers of St. Gabriel beyond the European shores to
Canada (1888), Gabon (1900), Thailand (1901), India
(1903),….I believe today St. Gab’ is setting out on a new
beginning… »(1)
L’héritage spirituel est en France, à St Laurent sur Sèvre et
nous pouvons travailler à étendre ces valeurs au monde en
internationalité (inter nations). « The pilgrimage of Montfort is
significant to the Brothers of St. Gabriel in other ways too. This
journey was made by Montfort, with the specific purpose of discerning his desire to forge peace
and understanding between two continents. He wanted to do it in the way he knew best – by
being a missionary in Canada. But Providence called him to be a passionate apostle among the
poor, in his own country.
Today, the context is different. But the meaning of this journey is the same. The meaning of our
meeting in this room is the same: To build bridges between peoples and nations, between
religions and cultures, for a more just and peaceful world. It is to build bridges that will nurture
peace rooted in the fundamentals of justice, human rights, and above all love and compassion
for the whole community of life.
To me, this is the meaning of this unique gathering taking place in this room this morning.» (1)
La conclusion du Frère René Delorme reprend la notion de « servant leaders ». Pour un travail
en commun au service des autres, une marche en avant pour inspirer et maintenir le chemin.
Un travail à accomplir ensemble pour nous aider à grandir mutuellement.
Cadeaux, séance photos, apéritif et déjeuner avec les frères autour de M. Guyau.
L’après midi est encore
riche d’échange et de
travail avec le frère
Varghese sur le thème
de la création d’une
plateforme
numérique
d’échange entre nos
établissements et la
célébration des « héros
Montfortains » de la
justice, de la paix et de
la fraternité entre les
hommes.
Cette
plateforme et ce « Prix
Montfortain de la paix»
serait entièrement géré par les jeunes de nos écoles.
«In this context I have two proposals to make as fruits of this meeting:
One, that we create a common Platform for the youth everywhere inspired by the Montfortian
spirit, to promote peace with justice and international collaboration. This Platform, which can be
a Virtual platform, will be the initiative of young people from every continent, will be visioned by
young people, and will be managed by young people. What we adults can provide is support,
facilitation, thinking along….. And I believe, in these six young people who are here today, we
have the seeds of that Montfortian International Platform of the Youth for Justice, Peace and
International Collaboration.
The second proposal I have is that we celebrate a Montfortian who has contributed significantly
to justice, peace and relations among peoples, inspired by the Montfortian spirit, every year.
This ‘Montfortian Peace Prize’, will be a way to celebrate models and icons of the Montfortian
spirit that can inspire the young in every part of the world.
There is no dearth of heroes/heroines among the Montfort inspired alumni, associates, friends
and Brothers who have contributed significantly to the spirit of Montfort, to the cause of justice
and peace in the world. Mr. Luc Guyau is one such personality whom we can proudly honour as
an icon of Montfortian passion for peace and justice. »(1)
Il nous faudra, à St Gab’, travailler en équipe pour concrétiser avec le soutien des industriels à
la réalisation de ce projet.
« Montfort Social Institute on our part is more than happy to partner with St. Gabriel, in the
birthing of the Platform for Montfortian Youth for Justice, Peace and International Collaboration,
and in sustaining it over time. » (1)
Frère Varghese, a été provincial au sein d'une province d'Inde et fut également président des
religieux de toute l'Inde. Il créé à Hyderabad, en août 2009, le Montfort Social Institute.
(1) Extraits de : Talk of Bro. Varghese Theckanath s.g., Director, MSI, at the Meeting of the Superior General and
Council, the President, the Director, the Students and the Staff of St. Gabriel, St. Laurent (France), Mr. Luc Guyau,
President, United Nations Food and Agricultural Organization (UNFAO) and an alumni of the Brothers in France,
and others. The Meeting was organized in Rome to explore the possibility of starting a program of international
relations among the students of Montfortian institutions in partnership with Montfort Social Institute, Hyderabad.
Jeudi 27 janvier 2011 :
Les places de Rome et la villa Borghèse.
Messe à 07h15,
Petit déjeuner à 07h35,
Retour de notre journée vers 19h,
Dîner à 19h30,
Visite des archives 20h
Travail sur le journal de voyage avec Mr Le Nain de 20h30 à 22h.
Aujourd’hui, nous avons d’abord fait le parcours
des places de Rome avec en premier lieu la Piazza
Novana, où se situait l’ancien cirque de Domitien et où
se trouve à présent l’église Sainte Agnès (morte une
première fois dans le cirque puis une deuxième fois
un peu plus loin dans Rome ) et construite par
Boromini (1599-1667). Sur la Piazza Novana, on peut
observer trois magnifiques fontaines imaginées par
Bernini (1598-1680), l’adversaire architectural de
Boromini devant lequel certains Papes se sont
« inclinés ».
La fontaine centrale représente les quatre plus
grands fleuves connus de l’époque : l’Indus, le Nil, le
Danube et le Rio Muni. Ces fleuves sont représentés
sous forme humaine. On remarque que l’Hindou
adopte une posture signifiant que l’église construite
par Boromini risque de s’écrouler. Boromini, écrasé et
déçu de la popularité de son rival, s’est suicidé le 3
août 1667. Nous avons eu l’occasion d’apercevoir un
des restaurants des sœurs de Sainte Thérèse qui ont
pour apostolat la restauration. Nous avons aussi vu le
magasin Gammarelli qui habille le Pape, lui-même.
A l’église de la
Minerve, notre guide
nous a informés de
l’emplacement
du
tombeau de Sainte
Catherine de Sienne,
doctoresse de l’église,
devant laquelle se trouve une statue d’un éléphant surnommé le
«Pintio».
Au Panthéon, se trouvaient les tombeaux
d’Umberto Ier, Victor-Emmanuel II, sa femme Marguerite
(qui donna son nom aux pizzas « Margarita ») et
Raphaël (sculpteur). Chose très étrange à un endroit du
toit se trouvait une ouverture volontaire, c’est pour cela
que lorsqu’il pleut, des femmes doivent venir pour
nettoyer intégralement le Panthéon.
A l’église Saint-Ignace, celui-là même qui fonda les Jésuites, une représentation des
quatre continents se trouve sur le toit sachant que l’Océanie n’avait pas encore été découverte.
La place devant cette église avait été originalement imaginée en forme de « coulisses ».
Puis, direction la Fontaine de Trevi où tout le
monde jeta une pièce, bien entendu de dos à la fontaine
(dans l’espoir de se marier dans l’année ou de revenir un
jour à Rome). Pour terminer en beauté la journée ainsi
que le séjour, nous nous rendîmes à la Villa Borghese où
nous avons vu une exposition de l’artiste Lucas Cranach
en plus des œuvres permanentes du musée (Canova,
Caravage, Rubens, Piero della Francesca et Bernini).
De retour à la Casa San Gabriele, le frère
Bernard nous propose une visite des
archives où nous avons pu retrouver des
écrits de nos sources Saint-Laurentaises
et de la fondation des congrégations
Montfortaines.