L`empreinte écologique au jardin - Tondeur Editions
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L`empreinte écologique au jardin - Tondeur Editions
ECOLOGIE Réduire son empreinte écologique au jardin Tout le monde veut une jolie maison confortable et chaleureuse, un jardin propre et fleuri… Oui, mais à quel prix ? Jardiner, se déplacer, s’alimenter, se loger sont des activités qui génèrent un impact négatif sur notre environnement. La notion d’empreinte écologique, désormais d’actualité, a mis en exergue notre surconsommation et nos gaspillages en termes de ressources. 1 1. Créer un petit potager respectueux de la nature et savourer ses propres récoltes: une façon efficace de réduire son empreinte écologique! Photo Velt 2. Préserver la biodiversité, c’est aussi installer des abris pour les insectes utiles, comme ici cette maison jaune à papillons (aussi en rouge et en bois naturel). BoBizz 3. Lieu de vie où s’épanouissent les plantes, le jardin aquatique symbolise une présence de la nature. En respectant certaines règles, il constituera une halte ou un abri pour de nombreux animaux (poissons, batraciens, oiseaux). Ce long bassin (17 m) bordé de Pierre bleue est constitué d’une zone de baignade et d’un vivier avec substrat de filtration, plantes oxygénantes et pompes Messner 13 L. Les 2 parties sont séparées par des “marches” en granit. Tuinen C. Vanpoucke 4. Avec ses 3 ouvertures, ce nichoir en cèdre rouge peut accueillir les petits oiseaux. Casper chez Nature et Découvertes 2 une personne pour produire ce qu’elle consomme et absorber ce qu’elle rejette. Elle vise à traduire de manière compréhensible l’impact d’activités humaines sur les écosystèmes et la planète. Par extension, elle sert aussi à donner une mesure des impacts d’activités de production. On peut ainsi calculer l’empreinte d’un objet (voiture, meuble) en considérant la surface moyenne liée aux ressources nécessaires à l’extraction, au transport des matériaux, à sa Au jardin aussi, vous pouvez alléger votre empreinte en empruntant la voie du développement durable par des gestes concrets et des comportements adaptés qui respectent l’environnement et la santé de tous. L’empreinte écologique Le WWF a fortement contribué à populariser le terme d’empreinte écologique, apparu pour la première fois dans les années 90. C’est une estimation de la surface nécessaire à 8 fabrication, son fonctionnement et son élimination. Exprimée en hectares bioproductifs (consommés par individu, par ville ou pays), cette surface métaphorique est virtuelle mais traduit une réalité très concrète. La Terre, qui couvre une surface de 51 milliards d’hectares, dispose ainsi de 11,4 milliards d’hectares biologiquement productifs (champs, océans, forêts…dont il faut extraire les terres improductives comme les glaciers ou les déserts). Une surface à partager entre 6,5 milliards d’individus, en sachant que cette population demeure en constante croissance. Chacun de nous aurait donc « droit » à 1,75 ha pour ses besoins à long terme, ou plutôt 1,6 ha si une place est réservée à la nature sauvage et la biodiversité. Or, en moyenne, chaque individu consomme déjà 2,3 ha ! Nous consommons plus que ce que l’écosystème planétaire peut renouveler… Nous vivons sur nos réserves ! De plus, cette consommation est inégalement répartie. Ainsi, si tout le monde consommait comme un Européen, 2 Terres supplémentaires seraient nécessaires, 5 si on suivait l’exemple des Américains ! Les pays les plus pauvres ont encore pour quelques temps, une empreinte par personne inférieure au niveau moyen supportable par la planète. A titre d’exemple, l’empreinte écologique du Belge est de 4,9 ha globaux soit 2,7 fois l’espace disponible par habitant (1,8 ha). Celle d’un Indien est de 0,7 ha. Or, plus l’entité est “lourde”, plus son empreinte sera profonde et moins réversible sur la planète, surtout si la surface dont elle dispose est petite. On le voit, l’empreinte permet aussi de visualiser l’inégalité d’usage des ressources de la planète (entre Nord et Sud, entre riches et pauvres) et met en évidence les conséquences du développement économique sur les différents territoires et populations. Cette surconsommation des réserves, cette surexploitation des ressources fossiles et vivantes est une des causes du réchauffement climatique. Il est donc urgent de développer une politique en faveur du développement durable. Chacun peut calculer son empreinte écologique (voir les sites proposés en fin d’article) et chercher à la diminuer à divers niveaux : énergie, transport, habitat, alimentation, jardinage… Nos modes de vie et de consommation sont directement impliqués et nécessitent un changement de nos comportements. Au jardin, cette volonté peut se traduire par diverses actions : éviter les pesticides, adopter le compostage, économiser l’eau, favoriser la biodiversité, privilégier le naturel… Au jardin, ayez le pied léger ! Quelle que soit sa taille, le jardin est un îlot de verdure et compose à lui seul un petit écosystème qu’il convient de respecter. Sans retomber dans des pratiques archaïques, le jardinage « vert » ou naturel incite à prendre de bonnes habitudes et à renouer avec le bons sens. Nombreux sont les gestes pratiques et écologiques permettant de préserver l’environnement tout en gardant un jardin sain et néanmoins florissant. 3 verger. Une solution qui permet de réduire son empreinte écologique à condition de bannir les pesticides. En respectant certains impératifs (exposition, choix d’espèces locales résistantes, alternance des cultures, sol amendé avec du compost…), vous bénéficierez d’un petit paradis gourmand et auto-équilibré. 5 & 6. Favoriser la présence des oiseaux permet d’entretenir le bon équilibre du jardin mais s’avère aussi un moyen naturel de lutter contre les insectes! Le bain accueillera les ablutions de nos amis tandis que la vaste mangeoire en mélèze peint à toit relevable (250 x 320 x 215 mm) permet à nombre d’espèces de se nourrir tranquillement et au sec. BoBizz 4 Créer des espaces verts L’urbanisation croissante a créé des zones de vie où le béton et la pollution dominent. A défaut d’avoir un jardin, il est cependant libre à nous de recréer des coins de nature en installant des plantes grimpantes sur nos façades, en invitant les fleurs au balcon sous forme de pots et de jardinières. Récentes, les techniques de toitures et de murs végétalisés (voir les articles consacrés à ces sujets dans cette édition) remportent un succès croissant en raison de leurs nombreux avantages esthétiques, environnementaux et énergétiques. 5 Créer un potager et un verger Au lieu de consommer des fruits et légumes achetés dans le commerce (traités, transportés et entreposés), savourez votre propre cueillette en créant votre propre potager ou petit 6 9 Favoriser la biodiversité Préjudiciable aux espèces sauvages, le jardin propre « tiré au cordeau » débouche aussi souvent sur une utilisation abusive de produits nocifs. Suivez ces quelques conseils pour un jardin en accord avec la préservation du milieu naturel. • Connaître son terrain et choisir les bonnes plantes (comme des variétés rustiques, indigènes et résistantes) permettent au jardinier d’agir en connaissance de cause sans recourir systématiquement aux engrais et pesticides chimiques. Le jardinage « naturel » préconise la culture de plantes adaptées à chaque sol et à chaque climat. Si certaines plantes exotiques s’acclimatent sans causer de problèmes, d’autres se montrent invasives et déstabilisent l’écosystème établi. Enfin, les plantes sauvages, appelées aussi « mauvaises herbes » ne doivent pas être systématiquement arrachées ! • Diversifier le milieu en plantant des haies vives, des arbres ou en laissant des coins de nature « sauvages ». Les prairies fleuries sont des endroits propices au développement d’espèces indigènes et accueillent nombre d’insectes pollinisateurs et papilllons. La présence d’une mare naturelle attirera des insectes et des petits batraciens. La faune d’un jardin est riche : papillons, abeilles, oiseaux, reptiles et autres petits mammifères s’y côtoient et maintiennent l’équilibre de votre jardin. Alors, n’hésitez pas à créer des refuges et des nichoirs, à installer des garde-manger artificiels ou restaurer des plantations nourricières (noisetier, érable, arbre à baies, variétés mellifères) qui fourniront des fruits, des graines et du nectar à de nombreux animaux et insectes. contamination des sols et de la chaîne alimentaire, pollution de l’eau, destruction de la faune utile et de la flore, toxicité. Si vous ne pouvez vous passer de pesticides, préférez les produits écologiques (à base de cuivre, d’ortie…). Mais, en règle générale, optez pour les solutions alternatives. Voici un petit aperçu des ces méthodes, variées et nombreuses : Traiter judicieusement Lutter contre la pollution et réduire son empreinte écologique passe impérativement par une limitation sérieuse des pesticides et des engrais chimiques. D’autant qu’aujourd’hui, le jardinage biologique propose des solutions alternatives. 1 • Optez pour le désherbage manuel si vous vous attaquez à une petite surface : empoignez votre sarclette, bêche ou binette. Le désherbeur thermique convient pour les allées et les espaces plus grands. Un puissant jet d’eau ou un traitement manuel (taille) suffit parfois à déloger les parasites des plantes. • Tirez parti du bestiaire. Alliés du jardinier, certains insectes auxiliaires (coccinelles, punaises) s’attaquent aux pucerons, chenilles et acariens. Pour les attirer, choisissez des plantes riches en pollen et en nectar et installez des abris spécifiques. Les oiseaux et les petits animaux (hérissons, musaraignes, grenouilles) peuvent aussi être des prédateurs utiles qui se régaleront des ravageurs comme les limaces, les escargots et les insectes. Favorisez leur présence par la création de haies, de refuges et de mares. 1.Travailler la terre Les engrais améliorent l’état du sol et apportent aux végétaux les nutriments essentiels à leur croissance. Mais l’abus d’engrais chimiques (issus de l’industrie) déséquilibre le sol et a un effet désastreux sur l’environnement : pollution des nappes souterraines et des eaux de surface, excès de nitrates et de phosphates, contamination de la chaîne alimentaire en raison des métaux lourds qui entrent dans leur composition. Enfin, l’excès nuit en tout : trop stimulées, les plantes peuvent devenir plus sensibles aux maladies. Un avertissement qui vaut aussi pour les pesticides : le produit censé les détruire tend à accroître leur résistance ! Avant de recourir aux engrais chimiques, pensez qualité du sol (bilan, mesures du PH, connaissance des exigences des plantes en privilégiant les espèces locales) et amendements naturels organiques comme le fumier et le compost (voir compostage). Par ailleurs, bien préparer la terre permet d’éliminer les mauvaises herbes, d’ameublir le sol et de mélanger les apports en compost et en engrais naturels. Les fertilisants naturels (herbes coupées, feuilles mortes, déjections) enrichissent spontanément le sol : ne les traquez pas de façon systématique. 2 • Plantez des espèces végétales odorantes comme certaines fleurs et herbes aromatiques (œillets d’Inde, lavandes, romarins) qui repoussent les indésirables ou au contraire les attirent pour les détourner des légumes. • Alternez les cultures pour empêcher les maladies et les insectes de se fixer dans le sol. • Nettoyez le sol des vieux débris contaminés (paniers, fruits en décomposition) qui peuvent abriter des insectes. • Placez des pièges et des barrières naturels (filets, bouteilles renversées, pots remplis de bière sucrée), utilisez des préparations « maison » (à base de plantes, de savon ou de nicotine…) contre les indésirables. • Privilégiez les plantes saines et appropriées à votre terre. Placées au bon endroit et bien nourries, elles offriront plus de résistance et seront moins attaquées par les parasites. 2. Chasser les indésirables La lutte contre les « ennemis » du jardin reste la priorité des pesticides. Herbicides, fongicides font certes l’objet d’une réglementation précise. Cependant, leur mauvaise utilisation et l’abus de ces produits conduisent à des catastrophes écologiques : 3 10 • Paillez les massifs ou utilisez des couvre-sol. Cette couche en surface du sol cache la terre de la lumière et les mauvaises herbes ont un mal fou à se développer à travers cette « couverture ». Le paillage peut être 1. Le compost permet de réduire les déchets verts et ménagers putrescibles tout en assurant l’enrichissement naturel des sols! De bonnes raisons pour adopter ce composteur à lames emboîtables d’une capacité de 462 litres. Il est réalise en pin de Pologne traité en autoclave. Mezzo Compost (100 x 100 cm, H 71,5 cm) de Forest Style 2. Un choix écologique et économique avec ce bac à compost modulable en plastique recyclé résistant et imputrescible. Les 2 modules de base (version 100 de 1050 L et 120 de 1500 L) peuvent être agrandis avec autant de compartiments souhaités. Planches amovibles sur le devant et couverture modulaire en option. Ekol 3. Récupérer l’eau de pluie contribue à réduire son empreinte écologique au jardin. Résistante, cette barrique bordelaise en chêne (ø 76 cm) trouvera sa place sous une gouttière ou près du potager. Capacité 225 litres. Chez Nature et Découvertes 4 5 6 6. 4. Précieuse, l’eau profite au monde végétal et animal. Dans le cadre du développement durable, son économie est plus que d’actualité! Le Sprinkler System s’occupe de tout! Composé d’un tuyau et d’arroseurs dissimulés dans le sol (5 modèles de portées diverses), il est relié à un programmateur qui assure de manière autonome un arrosage sur mesure, même en cas d’absence. Gardena Le système goutte à goutte Micro-Drip de Gardena permet un arrosage économique et sur mesure au pied des plantes. Le goutteur adapté à chaque plantation (goutte à goutte, micro-asperseur, oscillant…) se place sur le tuyau en un clic grâce aux connexions Quick&Easy. 5. Propel’r est un arroseur équipé de 2 gicleurs multidirectionnels qui permet de régler judicieusement le débit d’eau, la pulvérisation et la surface à arroser. Il peut même se transformer en douche à l’aide d’une pièce supplémentaire. Trade Winds 7 8 8. Face à l’urbanisation croissante, il est urgent de réserver des espaces à la nature! Dictée par des raisons écologiques et économiques, la végétalisation extensive des toitures, légère et sans entretien, gagne en notoriété. Ici, cette annexe de jardin à petit toit plat en est l’exemple. Sur l’étanchéité sont déposés 11 successivement un matelas de drainage, une couche de substrat et un tapis végétal pré-cultivé avec des sédums, des mousses ou des plantes vivaces basses. Seules conditions : au moins 3h de soleil par jour en été, une exposition normale à la pluie et une absence de piétinement. Réalisation : Tecmat 2. constitué d’écorces de pin, de déchets de tonte (mulch), de copeaux. Il a en outre l’avantage de maintenir l’humidité au sol, ce qui demande moins d’arrosage. • Enfin, laissez la nature opérer…vous ne pouvez pas tout contrôler ! Gérer l’eau L’arrosage réfléchi et la récupération d’eau de pluie sont les 2 piliers d’une gestion économe de l’eau. Précieuse, celle-ci est devenue rare et chère. Les interdictions d’arrosage sont de plus en plus fréquents dans certaines contrées en raison des sécheresses. Le jardinier amateur doit lui aussi devenir attentionné et économe. Dès la plantation, ayez le réflexe de choisir des plantes et des arbustes résistant à la sécheresse. Groupez-les en fonction de leurs besoins en eau pour concentrer l’arrosage. Binez la terre (le binage l’aère et draine l’eau jusqu’aux racines des plantes) et paillez le sol pour limiter l’évaporation de l’eau. L’arrosage doit s’effectuer en quantité raisonnable, au bon endroit (la pelouse peut s’en passer) et de préférence le soir. De nombreux équipements sont aujourd’hui à disposition du consommateur afin de ne plus gaspiller l’eau : programmateur automatique d’arrosage (solaire ou non), goutteà-goutte, disperseurs, simples récupérateurs d’eau de pluie horssol ou citernes enterrées. 1 1. Cette tondeuse automatique pour gazon jusqu’à 400 m2 coupe l’herbe toute seule ! Elle part de sa station de recharge aux jours et à l’heure programmés, même en cas d’absence. Sa fonction mulching permet de ne pas ramasser les tontes d’herbes, qui servent d’engrais naturel ou de paillage pour les massifs. Robomow RM 400 Vivante et écologique, cette haie en nattes de saule tissées à l’aide de longues branches “Rouge de Belgique” se couvre de jeunes pousses au printemps et forme un écran vert. Le produit de la taille (2 tailles par saison) est idéal pour le compost. Ecofence 3. Fini les produits chimiques avec ce désherbeur thermique Bioflamme qui détruit les mauvaises herbes d’un simple balayage de la flamme (flamme du brûleur à 1800°C). Celle-ci occasionne un éclatement des cellules suivi d’un déssèchement de la plante. Le chariot permet de transporter la bouteille de gaz et facilite le déplacement. Profertyl un éclairage solaire, privilégier le bois local ou des essences labellisés FSC (forêts gérées de manière durable) et les traiter avec des produits naturels sont des démarches respectueuses de l’environnement. Gérer ses déchets A la portée de tout le monde, le compostage évite de brûler les déchets verts (mais aussi ménagers), source de pollution et de frais de collecte et de traitement. Il réduit d’environ un tiers le volume de déchets ménagers et constitue une source d’engrais naturel entièrement gratuit. Le compost « maison » est élaboré à partir de tous les déchets organiques de jardin et de cuisine : paille, tonte d’herbes, petites branches, feuilles, restes de légumes, coquilles d’œufs… Mais tous les déchets ne sont pas compostables : les emballages en plastique et en carton iront dans des poubelles sélectives en vue de leur recyclage tandis que les déchets toxiques comme les flacons de pesticides seront déposés dans des parcs à conteneurs ou remis aux points de collecte spécifiques. 2 Bien choisir son matériel Les machines motorisées sont énergivores et causent des nuisances sonores. Hormis la tondeuse mulcheuse et le broyeur qui sont des aides précieuses pour le paillage et la gestion des déchets verts, les outils manuels ont toutes les faveurs du jardinier écologique. Le choix se portera sur du matériel de qualité, à la longévité accrue. La location ou le partage de machines et d’outillages électriques offrent une alternative écologique et économe. Jardiner dans son coin de paradis, certes ! Mais aussi jouer, se prélasser, admirer ses fleurs depuis sa chaise longue. Le choix du mobilier et de l’équipement n’est pas non plus anodin si l’on veut contribuer à réduire son impact écologique. Opter pour des haies et des clôtures naturelles, baliser avec 3 12 Plus d’infos: www.wwf.be/eco-footprint. Ce site vous permet aussi de calculer votre empreinte via le programme Climate impact reducer. www.ibgebim.be propose un dossier sur les gestes pratiques pour agir dans votre vie quotidienne, notamment au jardin. Calcul de l’empreinte www.test-achats.be met à votre disposition un programme qui permet de calculer votre impact sur l’environnement. Nombreux dossiers et articles sur la consommation durable et l’environnement. www.environnement.wallonie.be www.bondbeterleefmilieu.be www.ecoconso.be “ pied léger sur la planète” est la nouvelle campagne du Réseau Eco-consommation pour diminuer notre empreinte écologique, qui édite aussi une petite brochure téléchargeable “et si mieux consommer faisait toute la différence”. www.footprintnetwork.org www.agir21.org (calcul de l’empreinte)