Communiqué de presse

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Communiqué de presse
Communiqué de presse
scienceindustries
Nordstrasse 15, Case postale, CH-8021 Zürich
26.09.2012
Nombre de pages: 02
La nouvelle prolongation du moratoire sur les organismes génétiquement modifiés nuit à notre
économie et au pôle suisse de la recherche.
La décision du Conseil national de prolonger pour la 3ème fois et pour quatre ans supplémentaires le moratoire sur les OGM est un coup porté à la place économique et au pôle scientifique suisse. Les plantes
génétiquement modifiées ne comportent pas plus de risque que l’agriculture conventionnelle. C'est ce
que démontrent les résultats du Programme national de recherche PNR 59 "Utilité et risques de la dissémination des plantes génétiquement modifiées".
scienceindustries, association économique du secteur chimie - pharma - biotech, condamne avec economiesuisse, Swiss Biotech Association et Konsumentenforum kf la nouvelle prolongation du moratoire sur
les OGM.
Une décision politique dénuée de tout argument probant
Le moratoire sur les OGM dans l'agriculture, voté en 2005 par le peuple suisse, a été introduit pour se
donner le temps de clarifier les questions encore en suspens sur les avantages et les risques de la mise en
circulation de plantes génétiquement modifiées en Suisse. Cela a été fait dans le cadre du programme du
Fonds national de recherche PNR 59 "Utilité et risques de la dissémination des plantes génétiquement
modifiées", qui a abouti en août 2012 à cette heureuse conclusion: les essais pratiqués en Suisse ne donnent aucune indication quant à des risques pour l'environnement et la santé. Le NFP 59 confirme ainsi les
conclusions de nombreux travaux internationaux qui ont étudié les effets à long terme des OGM. Ces travaux, animés par des chercheurs d'horizons très divers et portant sur des rats ainsi que d'autres animaux,
n'ont pas mis en évidence des effets toxiques.
La motion du Conseiller national Markus Ritter "Maintenir le moratoire limité dans le temps sur l'utilisation des OGM" ainsi que les débats parlementaires dans le cadre de "politique agricole 2014-2017" montrent que la troisième prolongation du moratoire qui vient d'être votée n'est pas matériellement fondée et
répond à des considérations de politique agricole. Au lieu de donner à l'agriculture suisse sous pression
des armes pour affronter efficacement la concurrence internationale à l'aide de méthodes novatrices,
telles que le génie génétique, on recourt à l'argument de la garantie de qualité pour mettre en œuvre une
politique agricole passéiste. Cela se traduira par un affaiblissement de l'innovation et, au bout du compte,
par des pertes d'emplois en Suisse.
Communiqué de presse scienceindustries
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La biotechnologie et le génie génétique sont l'avenir de la production alimentaire. La Suisse devrait saisir
ses chances!
Aujourd'hui déjà, la biotechnologie et le génie génétique contribuent à améliorer la durabilité de l'agriculture et à assurer l'avenir de la production alimentaire. Face à la croissance démographique mondiale, ces
technologies vont prendre de plus en plus d'importance. En décidant de prolonger le moratoire, la Suisse
se prive d'une chance de devenir un centre universitaire et industriel innovant capable de jouer un rôle
majeur dans l'approvisionnement alimentaire mondial.
Les associations scienceindustries, economiesuisse, Swiss Biotech Association et Konsumentenforum kf
exigent que soient enfin mises sur pied les conditions générales d'une coexistence entre l'agriculture conventionnelle et le biotech. Elles saluent donc la proposition du Conseil national visant à développer une
méthode d'évaluation de l'utilité des plantes génétiquement modifiées. Cette décision montre que l'agriculture suisse est consciente du fait que les plantes génétiquement modifiées ont de l'avenir et qu'elles
peuvent avoir des avantages pour la production, les consommateurs et l'environnement. Mais pour développer cette méthodologie, un délai de quatre années supplémentaires n'est pas nécessaire. La prolongation du moratoire donne un mauvais signal pour le pôle suisse de la recherche comme pour l'ensemble de
l'économie helvétique. De plus, elle pose problème sur le plan constitutionnel.
Pour toute information sur le présent communiqué:
Marcel Sennhauser, responsable Communication de scienceindustries
[email protected], téléphone +41 44 368 17 44
Rudolf Minsch, chef économiste d'Economiesuisse
[email protected], téléphone +41 44 421 35 34
Domenico P. Alexakis, CEO/directeur de l'association Swiss Biotech
[email protected], téléphone +41 44 455 56 78 ou +41 44 786 14 28
Franziska Troesch-Schnyder, présidente du Konsumentenforum kf
[email protected], téléphone +41 44 391 36 35 ou +41 79 634 25 33
scienceindustries – Nordstrasse 15 – Postfach – CH-8021 Zürich – www.scienceindustries.ch

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