L`horloge d`édifice
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L`horloge d`édifice
L’horloge d’édifice Lors de la réunion du Conseil municipal de Villevêque du 1er décembre 1907, les élus votent à l’unanimité l’acquisition d’une nouvelle horloge d’édifice, devant remplacer l’ancienne, jugée totalement usée. Ils nomment « une commission, composée de Messieurs Edouard Lafarge, Jules Maline et Eugène Renou », qui sera chargée d’entreprendre les démarches. ponts. Inventé vers 1720 par l’horloge Amant, ce procédé est repris par de nombreux fabricants, tel Gourdin. Il offre un avantage majeur : la roue, sur laquelle sont fixées les chevilles, exerce sur les palettes de l’ancre une pression vers le bas, ce qui réduit les risques d’arrêt. Le mécanisme offre une autre nouveauté : le cadran de contrôle, placé à l’arrière. Il permet Les trois membres commandent à Victor Lemée, de régler l’heure sans être tributaire des cadrans horloger à Villevêque, qui se fournit auprès de extérieurs. Lucien Gourdin Fils, installé à Mayet. Accroché par deux lames de ressort, le pendule Même si la pièce remplit une fonction purement reçoit le mouvement de l’échappement par civile (l’annonce des heures), elle est installée le biais de la fourchette. Le balancier, qui se dans l’église Saint-Pierre, car pour sonner, compose d’une barre de bois peu sensible aux son marteau de tintement doit frapper une variations climatiques et hygrométriques, se cloche, de plus seul le clocher offre une hauteur termine par une lentille (poids). nécessaire à la visibilité des cadrans. Le pendule se loge sur le devant de l’horloge, qui A l’image des autres horloges d’édifices, celle de présente un décrochement : l’espace dégagé Villevêque, repose sur un chevalet en bois. assure un réglage plus aisé de sa lentille. La pièce sarthoise se distingue par sa construction horizontale. Fortement développé en France, ce type d’assemblage, s’il exige un fort encombrement en largeur, facilite par ailleurs son démontage. De part et d’autre des deux ponts, prennent place les deux barillets. Déconnectée, l’horloge ne fonctionne plus. Préservée de toute modification et présentant un état de conservation remarquable, cette Elle est dotée d’un échappement à chevilles, horloge d’édifice constitue un témoignage à la placé sur le dessus du mécanisme entre les deux fois social et technique de la vie de Villevêque. Le registre des délibérations du conseil municipal mentionne le projet de l’électrification des cloches, pris lors de la séance du 7 février 1961, sur la demande de M. le curé. Vue détaillée Vue d’ensemble