Pour nager comme une vraie petite sirène
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Pour nager comme une vraie petite sirène
15 DIMANCHE 30 OCTOBRE 2016 GEARS OF WAR 4 Avec le fils de Marcus Si les épisodes précédents de la série étaient moins exceptionnels, ce n°4 relève la barre a série « Gears of War » s’offre un nouveau studio pour le développement de son 4e épisode. Mais que les fans se rassurent, ils ne seront pas dépaysés. Au contraire, ils risquent même d’être agréablement surpris... L Voilà près de dix ans que la série « Gears of War » a débarqué dans nos salons, et plus exactement sur la console Xbox 360. Les passionnés de la saga se souviennent d'ailleurs de la première fois où ils ont explosé la tronche d'un Locuste comme si c'était hier. Beaucoup de sang a coulé sur le champ de bataille depuis. D'ailleurs, dans ce « GoW 4 », qui débarque avec un nouveau studio de développement aux commandes, cela fait 25 ans que les habitants de Sera sont débarrassés de ces monstres sortis des entrailles de leur planète. L'humanité se porte-t-elle mieux pour autant ? Pas vraiment en fait. À l'initiative de la CGU (ou Coalition des gouvernements unifiés) dirigée par une certaine Jinn, les rares survivants ont été rassemblés dans des grandes villes, où l'on mettra la pression sur ces dames pour qu'elles participent activement à la reproduction de l'espèce. Mais tout le monde n'a pas accepté de se soumettre ainsi à l’autorité. C'est ainsi que l'on découvre l'existence de trois de ces rebelles, Kait, Delmont Walker et surtout JD Fenix, dont le paternel est un certain Marcus, bien connu des amoureux de la série. Mais le pire est toutefois à venir, d'étranges créatures s'attaquant violemment au village de nos trois nouveaux visages. Misant bien plus que par le passé sur des cinématiques de grande qualité, ce nouveau « Gears of War » offre des graphismes de toute beauté. Si votre rétine ne sera plus éblouie comme elle a pu l'être à l'occasion de certains épisodes précédents, ça reste du grand art. On a adoré, aussi, la modélisation des visages des personnages ou encore la beauté de certains environnements. UN MODE MULTIJOUEURS AU TOP Au niveau du gameplay, si on aurait pu craindre que le remplacement du développeur « Epic Games » au profit de « The Coalition » dénature la série, les joueurs seront vite rassurés. Au contraire, même, puisque de nouvelles améliorations font leur apparition. Nous épinglerons notamment des adversaires jusque là inconnus au bataillon, des armes inédites qui s'ajoutent aux grands classiques et de nouvelles façons spectaculaires d'occire vos ennemis. Si le rythme est toujours aussi intense, ce numéro 4 profite d'un système de couverture amélioré et moins rigide que par le passé, alors que les déplacements sont plus fluides. Comme tout bon « Gears of War », ce quatrième volet peut également être apprécié à plusieurs. Les allergiques du jeu solo pourront ainsi tenter de terminer la campagne en duo, sur un écran splitté, mais aussi se mesurer au mode « Horde », qui leur envoie des vilains monstres par vagues entières. En multijoueurs, il y a même du neuf à se mettre sous la dent. Les modes « Dodgeball » ou même « Course aux armes », qui a de petits airs de Counter Strike, en font notamment partie. Ne boudons pas notre plaisir, le multi de ce « GoW 4 » est sans aucun doute le meilleur de la série. Pour conclure, après le « GoW 3 » de 2011 et le « GoW Judgment » de 2013 clairement en deçà de leurs aînés, ce quatrième épisode parvient à relever la barre. Il n'y a pas de temps mort et on s'éclate du début à la fin. De très bon augure pour l’avenir de la série... NICOLAS ROOZE Ce quatrième épisode vous offre notamment des combats épiques au coeur de la tempête ! © Microsoft Nintendo Dites au revoir à la NX, bonjour à la Switch La semaine dernière, Nintendo a pour la toute première fois dévoilé des informations sur la console qui succédera à la Wii-U. Connue jusque là sous le nom de code NX, la nouvelle venue se baptisera finalement « Nintendo Switch ». Et comme ils avaient déjà pu le faire par le passé, notamment en proposant la reconnaissance de mouvements à la Wii, les gars de chez Nintendo parviennent à innover et à offrir une machine d’un genre nouveau. En plus de permettre des séances de jeu endiablées en solo ou à plusieurs à la maison, la Switch peut se transformer en console portable très facilement, en déclipsant des parties de la manette Joy-Con et en les replaçant sur un écrantablette. Sortie prévue en mars 2017. UNE ÉCOLE AUX PAYS-BAS RN65197644/MJ-B Pour nager comme une vraie petite sirène dauphin » : garder les pieds joints, ne pas trop fléchir les genoux et surtout, faire travailler ses abdominaux. « Le mouvement commence à la Comme Ariel. © AFP Une majestueuse queue couverte d’écailles bat la surface de la piscine, révélant d’étranges et belles créatures qui ondulent dans l’eau chlorée. Masque de plongée sur le visage et tuba en bouche, ces femmes au corps de poisson d’étoffe et de mousse sont les élèves d’une école de sirènes aux Pays-Bas. Les jambes confinées dans un tissu aux motifs aquatiques, les apprenties découvrent pour la première fois la vie de femmepoisson, faisant frétiller joyeusement leur nouvel appendice vert et bleu dans le bassin d’un centre aquatique de Zeist, dans le centre du pays. C’est ici que Crystal, sirène de profession, a ouvert en collaboration avec un centre de plongée « la première école professionnelle » des Pays-Bas. Elle compte une centaine d’élèves. « C’est le rêve de toutes les petites filles ! », sourit Marijke, 27 ans et des étoiles dans les yeux. La voi- là qui chantonne et se peigne les cheveux à la façon d’Ariel, la petite sirène de Walt Disney. Fan de ce dessin animé, elle ose enfin plonger dans ce monde fantastique, inspiré de « la première sirène » Annette Kellermann (1887-1975), championne de natation synchronisée et actrice australienne, et du film « Splash » (1984) avec Tom Hanks et Daryl Hannah. Née aux Etats-Unis et en Australie, la discipline du « mermaiding » compte une dizaine d’établissements au monde, de la France à Singapour, en passant par l’Espagne et les Philippines. CRÉATURE FÉERIQUE Maillot de bain et palmes noirs, Crystal (Marijke Pie de son vrai nom) accompagne ses élèves qui tentent tant bien que mal d’exécuter une gracieuse danse du ventre aquatique. La technique ? La « cabriole du taille et descend vers le bas du corps », commente la jeune sportive de 28 ans, sa chevelure humide tombant le long de son cou. Et l’activité physique devient vraiment intense une fois que Crystal enfile son déguisement de quinze kilos. Une panoplie sur mesure qu’elle a commandée en ligne pour 3.000 euros auprès d’une entreprise américaine si populaire qu’il faut compter un temps d’attente de neuf à douze mois. Queue de silicone aux écailles turquoises bordées d’or, bandeau pailleté, étoiles de mer en guise de boucles d’oreille et coquillage nacré épinglé dans les cheveux, la créature féérique et mystérieuse se sent alors « libre ». Mais devenir une sirène demande des mois de travail. D’apprenties « selkies », ces femmes légendaires à la peau de phoque de l’imaginaire gaélique, les élèves peuvent ensuite devenir des « sirènes », mannequins subaquatiques capables de se faire une beauté « waterproof » et de prendre la pose dans l’eau devant l’objectif. Vient enfin le grand plongeon. « Sous l’océan », ces demoiselles au corps recouvert d’écailles développent leur technique d’apnée, apprennent à souffler des cercles dans l’eau et aspirent à devenir une « femme au service de la mer », comme la militante des océans Hannah Fraser. - LE SOIR EN DIRECT DES ÉTATS-UNIS + + + + + + + + + + Élection américaine du 25/10 au 11/11 LE SOIR AU JOUR LE JOUR > du 25/10 au 11/11 : Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef au Soir, suivra l’élection présidentielle en direct de New York. > du 31/10 au 5/11 : cinq Unes historiques des présidents qui ont marqué les USA, accompagnées d’explications historiques. > du 31/10 au 8/11 : des portraits de campagne avec des Américains de tous les horizons + de grandes interviews culturelles. > 5/11 : un cahier spécial élections + les pouvoirs du Président expliqués dans Les Clés de l’actu. > 9/11 : une édition digitale spéciale dès 7h sur Le Soir+. 15