clin d`oeil - premiere

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clin d`oeil - premiere
30Zone VIP
Tribune de Genève | Vendredi 5 octobre 2012
Richemond
La Ligurie dévoile ses richesses
et offre une tranche de dolce vita
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Gastronomie et mode
étaient à l’honneur
lors de ce «périple»
touristique dans
les salons de l’hôtel
Jean-Daniel Sallin
Qui peut se targuer de connaître la
Ligurie, cette bande de terre de
315 kilomètres au bord de la Méditerranée, sur le bout des doigts?
Christophe Colomb a longtemps
habité à Savone, Vittorio Gassmann est né à Gênes et San Remo
est le théâtre de l’un des plus célèbres festivals musicaux du
monde… Bien. Et encore?
La Chambre de commerce italienne pour la Suisse, en collaboration avec l’Office de tourisme de
la Ligurie, a investi les salons du
Richemond pour faire découvrir
d’autres richesses, gastronomiques et culturelles cette fois, de la
région. Ou comment exporter
l’art de vivre italien sur les rives
du lac Léman.
«C’est la première fois que je
viens à Genève», avoue Massimo
Santamaria, producteur d’huile
d’olives à Imperia. «Beaucoup de
gens apprécient nos produits.
Mais nous n’avons pas encore
d’importateurs.» Il espère que ce
voyage express lui permettra de
trouver une porte d’entrée vers
l’Helvétie. Ses voisins ont la même
ambition. Et misent parfois sur
l’originalité. Vittorino Falchi habille ses bouteilles d’huile d’olives
de feuilles d’or. Stefano Roggerone présente une compote à
l’olive et à la pomme à servir avec
le foie gras…
Les papilles sont en éveil. Elles
le resteront pendant le défilé de
mode. Neuf ateliers ont en effet
présenté leurs créations. Offrant
un condensé de sensualité et de
charme italien sur des airs de
dolce vita. C’est quand, la prochaine caravelle pour Gênes?
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1. Le défilé de mode est un
condensé de sensualité et de
charme italien.
2. Les stylistes Alba Bologna,
Elisabetta Cometto, Carla Quaglia,
Beatrice Zeppe, Grazia Pelliccerie
et Luisa Conti (de gauche à droite)
après le défilé de mode.
3. Stefano Roggerone et Anna
Ardoino, de la société Extra.
4. Vittorino Falchi, producteur
d’huiles d’olives sous la bannière
Pietrantica.
5. Roberto Sartori et Bianca Maria
Dulbecco ont dix hectares de
vignobles en Ligurie.
6. Producteur d’huiles d’olives,
Massimo Santamaria est venu à
Genève avec sa fille, Giulia.
PHOTOS MAURANE DI MATTEO
L’Intercontinental lance un nouveau concept dans son bar
Les Nations: toute l’histoire du cocktail dans son verre!
Intercontinental
Dès aujourd’hui, l’hôtel
cinq étoiles propose de
(re)découvrir les recettes
des années folles
«Quand on entre dans ce bar, on se
sent un peu comme à la maison…»
Directeur de la restauration de l’Intercontinental, Thibaut Drège
plante le décor. Sans exagération.
Avec ses canapés en cuir et ses fauteuils Chesterfield, avec ses livres
alignés dans la bibliothèque, le lieu
dégage une atmosphère cosy. La
cheminée n’est pas loin. On n’a
qu’une envie: se caler dans un
coin, oublier le stress de la journée
et… boire un petit verre. En se laissant bercer par quelques notes de
jazz.
L’Intercontinental a choisi de
reconsidérer son offre au bar Les
Nations. En offrant à ses clients un
voyage dans le temps. En remontant aux origines du cocktail. A
cette époque bénie où l’on ne plantait pas encore de petit parapluie
en papier dans une cerise confite
pour faire joli. On retrouve une
certaine sobriété: on sirote son alcool dans des verres vintage et on
Contrôle qualité
Michel Perret, directeur de l’Intercontinental, et Thibaut Drège, directeur de la restauration, avec les
deux responsables du bar Les Nations: Louise Pascot et Roberto Bertinetti. LAURENT GUIRAUD
se laisse enivrer par les anecdotes
croustillantes qui accompagnent
chaque coup de shaker. On vous
parle de la prohibition, de l’arrivée
de la vodka aux Etats-Unis dans les
années 40, de ce gangster new-yorkais surnommé Bald Jack Rose…
Un cours d’histoire pratique!
«Cette mode des cocktails old
school est en train d’exploser à
Londres et à Paris», explique Thibaut Drège. «On ne se focalise plus
seulement sur le design d’un bar
ou le décolleté des serveuses, mais
sur ce qu’on a dans son verre et sur
le savoir-faire du barman.» Le défi
est de taille, puisqu’il a fallu retrouver les ingrédients originels pour
ne pas dénaturer les recettes. Qui
connaît encore sous nos latitudes
le bitter de Peychaud, l’antica forum ou la ginger beer, pierre angulaire (avec la vodka!) du Moscow
Mule, servi dans une tasse en
étain? L’Intercontinental s’est
même débrouillé pour importer –
en exclusivité suisse! – du Sazerac,
un whisky de seigle qui sert de base
au cocktail du même nom. Un
«élixir» créé par un apothicaire de
La Nouvelle-Orléans en 1838. Ne
serait-ilpas finalement le père de
tous les cocktails? J.-D. S.
Une robe
en chocolat
Beau-Rivage
Le Club des passionnés de
chocolat a fêté ses 15 ans
d’existence
Pour fêter son 15e anniversaire, le
Club des passionnés de chocolat
s’est offert une petite folie: une robe,
une vraie, dessinée par Isabelle
Mélis et créée par Philippe Pascoët. Il
a fallu deux jours de travail au maître
chocolatier de Carouge pour réaliser
cette œuvre et… quelques heures de
patience au mannequin, Myriam
Hoffmann, pour la «passer». Présente à la soirée, Petula Clark en a
presque fondu d’envie. J.-D.S.