captivités - Fondation pour la Mémoire de la Shoah
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captivités - Fondation pour la Mémoire de la Shoah
CAPTIVITÉS L’ART AUX PRISES AVEC LES CAMPS dans le cadre du Centenaire Olivier Messiaen Un concert-lecture conçu par PIERRE-LAURENT AIMARD avec DENIS PODALYDÈS IMRE KERTÉSZ Être sans destin OLIVIER MESSIAEN Quatuor pour la fin du temps avec DENIS PODALYDÈS lecteur PASCAL MORAGUÈS clarinette ISABELLE FAUST violon VALÉRIE AIMARD violoncelle PIERRE-LAURENT AIMARD piano IMRE KERTESZ Être sans destin (extraits) publié en 1975, sur sa déportation et son retour d’Auschwitz et Buchenwald GYÖRGY LIGETI Musica ricercata ARNOLD SCHOENBERG Petites pièces opus 19 GYÖRGY KURTAG Jeux OLIVIER MESSIAEN Quatuor pour la fin du temps composé en 1941 lors de son emprisonnement au Stalag VIII en Allemagne Du Stalag VIII A, où Olivier Messiaen composa le Quatuor pour la fin du temps, aux récits d’Auschwitz et Buchenwald du Prix Nobel de littérature Imre Kertész, ce concert-lecture est un hommage aux créateurs victimes des camps. Entre désespoir et espoir, des chants de captivité orchestrés par un maître ès Art de la fugue. Concert enregistré par France Musique Contact : Chantal ATLANI Tél : 01 42 08 68 00 – 06 11 500 528 / email : [email protected] THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES - 20H 15 AVENUE MONTAIGNE 75008 PARIS LOCATION 01 49 52 50 50 IMRE KERTESZ Être sans destin, 1975 « De son arrestation, à Budapest, à la libération du camp, un adolescent a vécu le cauchemar d’un temps arrêté et répétitif, victime de l’horreur concentrationnaire que de l’instinct de survie qui lui fit composer avec l’inacceptable. Parole inaudible avant que ce livre ne vienne la proférer dans toute sa force et ne pose la question de savoir ce qu’il advient de l’humanité de l’homme quand il est privé de tout destin. Cette œuvre dont l’élaboration a requis un inimaginable travail de distanciation et de mémoire dérangea tout autant ceux qui refusent de voir en face le fonctionnement du totalitarisme que ceux qui entretiennent le mythe d’un univers concentrationnaire manichéen. Un livre à placer à côté du Si c’est un homme de Primo Lévi. Enfin reconnu, Imre Kertész a reçu en 2002 le prix Nobel de littérature pour son œuvre qui dresse l’expérience fragile de l’individu contre l’arbitraire barbare de l’histoire. » (10/18, Domaine étranger) OLIVIER MESSIAEN Quatuor pour la fin du temps, 1941 « Hiver 1941. Haute-Silésie. Pologne. La température moyenne avoisine les moins vingt degrés. Désoeuvrés, épuisés, couverts de vermine, des milliers de prisonniers sont conduits au Stalag VIII A. Parmi eux, Olivier Messiaen, déjà reconnu comme l’un des plus grands compositeurs de son époque, et quelques musiciens avec lesquels il se lie d’amitié. Fort de ces rencontres de hasard, Messiaen poursuit son œuvre. En quelques semaines, il met la touche finale à son Quatuor pour la fin du temps. Le 15 janvier 1941, le temps suspend son vol. Sur la scène du théâtre du Stalag, quatre hommes faméliques, cheveux rasés, sabots aux pieds, interprètent le Quatuor : Olivier Messiaen est au piano, Etienne Pasquier au violoncelle, Henri Akoka à la clarinette et Jean Le Boulaire au violon. De leurs doigts engourdis, de leurs instruments mal accordés surgit la grâce. Ce jour-là, pour des centaines de prisonniers, la foi en l’homme renaît ». (Et Messiaen composa, Rebecca Rischin, Ramsay)