Le sapin de Vancouver

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Le sapin de Vancouver
Le sapin de
Vancouver
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Flore Forestière Française (IDF)
Comment le reconnaître?
■ Port pyramidal.
■ Ecorce d'abord lisse avec de nombreuses
vésicules de résine, puis crevassée.
■ Bourgeons résineux.
■Aiguilles disposées dans un plan, en peigne à
dents inégales, longues (22 à 55 mm) avec 2
raies blanches à la face inférieure (1), à odeur
de citronnelle.
■ Cônes dressés (10-12 cm) (2).
Qualité du bois et utilisations
Bois blanc à fibres longues, léger et tendre
qui présente de faibles propriétés
mécaniques... Il est petit à petit délaissé
comme essence de reboisement.
Utilisé pour :
- la pâte à papier
- contre-plaqués…
Ne pas confondre avec : sapin pectiné, épicéa
commun, douglas
Caractéristiques écologiques
Hygrométrie
Température
Lumière
Vent
Sol
Comportement
Besoins
Préfère l’humidité (700 mm minimum)
Limites
Sensible aux attaques cryptogamiques si
sécheresse
Craint les gelées printanières
Résiste bien aux froids hivernaux
Tolère un certain couvert, mais moins que le
sapin pectiné
Résistance moyenne
Enracinement limité sur sols superficiels
Assez plastique
Craint l'hydromorphie, et les excès d’argile
Essence à fort accroissement
Le sapin de Vancouver – 24/08/2011
Particularités de la gestion sylvicole des
peuplements de sapin de Vancouver
PLANTATION
Provenances recommandées :
Plateau de Millevaches, Plateaux Limousins, Marches de Combrailles : AGR901France, USA Washington zones 212, 221, 403
Ne pas le planter en plaine ou en Basse marche..
Densités :
en plein : 1100 à 1300 plants par hectare
SYLVICULTURE (âge d'exploitabilité : 35-70 ans)
FUTAIE REGULIERE
Dépressage : (cas des fortes densités de plantation) pour diminuer la
concurrence entre les plants et supprimer les arbres mal conformés.
Elagage : réalisé dès que les arbres auront 8-9 m de hauteur.
Eclaircies : fortes et régulières pour avoir si possible la densité définitive vers
30 ans.
RISQUES SANITAIRES ET DEGATS
Il est très sensible aux attaques de champignons, et surtout au fomès
(champignon) qui peut provoquer des mortalités importantes à partir de 35 ans
allant jusqu’à l’exploitation de la totalité de la parcelle.
Le sapin de Vancouver – 24/08/2011

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