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N° 4579 – Mercredi 30 septembre 2015 Page 1/16 A LA UNE ■ Sénat / Commissions : créer un 1 groupe public unique avec une gouvernance et un financement révisés ENTREPRISES ET MARCHES 3 ■ Vivendi / Canal+ : participation de 30 % dans Mars Films ; Didier Lupfer, nouveau président de StudioCanal ■ Vivendi : lancement de la construction de dix salles de spectacle CanalOlympia en Afrique INSTITUTIONNEL ■ Bande 700 MHz / Arcep : les ■ Cyber Group Studios : mise en production de la 3e saison de Zou ■ Trace Sport Stars : accord avec Inverleigh pour la production de 100 h par an de « sportainment » TNT ■ Public Sénat / nouvelle grille : NOMINATIONS, MOUVEMENTS ■ France Télévisions Publicité : Delphine Ernotte Cunci pdg et Laetitia Recayte dg déléguée ■ SPFA : Philippe Alessandri élu président 7 « prête à assumer la rigueur budgétaire » TV SUR CABLE,… 8 ■ Ariane 5 : la fusée lance, ce mercredi, deux satellites de télécommunication 4 quatre opérateurs ont déposé leur dossier de candidature ■ Filière musicale : accord sur les revenus du streaming ■ Sénat : la PPL supprimant la pub dans les cases enfants de la TV publique présentée le 21 octobre ■ Canal+ / Censure : RSF et « Informer n'est pas un délit » demandent au CSA l'ouverture d'une enquête INDUSTRIE DES PROGRAMMES 6 ■ Gaumont : regroupement des filiales TV sous la bannière Gaumont Television ; départ de Katie O’Connel ■ National Geographic Channel : 4e collaboration avec Scott Free Productions pour Killing Reagan ETUDES 8 ■ Eurodata TV Worldwide : baisse de durée d'écoute et nouveaux usages poussent les médias à innover DROITS SPORTIFS 9 ■ Eurosport : droits TV et numériques exclusifs de la F1 au Portugal RADIO ■ Quotas musique francophone : 11 9 la Coalition française pour la diversité culturelle soutient le dispositif ■ Francophonie : « Demandez vos chansons préférées » aux radios, demande la secrétaire d'Etat ■ Radios : l'Assemblée élargit la rémunération équitable aux webradios INTERNATIONAL 10 ■ Facebook : première diffusion d'un PROGRAMMES 11 ■ 13ème Rue : diffusion en novembre de la série policière scandinave 100 Code ■ Série Club : la série Ascension, inédite, diffusée les 21 et 28 octobre ■ France 4 : la nouvelle série animée pour adultes Pffuit pffuit pffuit lancée le 23 octobre ■ M6 : Iron Man 3 et Twilight chapitre 4, inédits en clair, les 19 et 22/10 en prime ■ NRJ 12 / Ne zappez pas ! / Carson : l'émission Face à France à l'antenne le 20 octobre à 22h40 AUDIENCES 12 ■ Eurodata TV Worldwide : accord avec l'institut de mesure d'audience indien Barc ■ France 3 / La Générale de Production : 2,5 M de personnes devant le documentaire Un temps de président ■ Canal+ Sport : le meilleur mois de son histoire en septembre avec une pda abonnés de 3,1 % AU FIL DES TWEETS… REVUE DE PRESSE AGENDA 13 14 15 événement sportif en direct Jeudi 5 novembre – Symposium TV Ciné Drones : « Les drones dans l’audiovisuel : innovations, réalisations et perspectives » Programme/informations : http://satfax.fr/cinedrones (voir également en dernière page, p. 16) ________________________________________________ A la Une Sénat / Commissions : créer un groupe public unique avec une gouvernance et un financement révisés En « situation critique », l'audiovisuel public français doit faire l'objet d'une réforme complète, selon les sénateurs André Gattolin et Jean-Pierre Leleux. Ils proposent de rassembler, à horizon 2020, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'INA au sein d'un groupe unique, France Médias, dont le pdg serait nommé par le conseil d'administration. Leur projet prévoit parallèlement la mise en place d'« un système de redevance de type universel » et une révision des règles publicitaires : retour de la pub après 20h sur France Télévisions avec limitation à de la publicité dite « raisonnée ». Après plus de six mois de travaux et d'auditions, les sénateurs André Gattolin (Ecologiste) et Jean-Pierre Leleux (Les Républicains), rapporteurs sur le financement de l'audiovisuel public pour les commissions en charge des Finances et de la Communication, préconisent de remodeler radicalement ce secteur, tant dans son organisation, dans sa gouvernance que dans son financement. En 32 propositions qui forment www.satellimag.fr Mercredi 30 septembre 2015 2/16 « un tout » et trois grandes étapes, ils proposent la création, au 1er janvier 2020, d'un groupe unique de l'audiovisuel public, France Médias, ont-ils expliqué ce mardi, lors d'une conférence de presse tenue en présence des deux présidentes des commissions, respectivement Michèle André (Socialiste) et Catherine Morin-Desailly (UDI). Le rapport avait été présenté le matin même aux membres des commissions. Un conseil d'administration « détaché de la tutelle de l'Etat » Ce nouvel ensemble, aboutissement de cette grande réforme, réunirait France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (France 24, RFI, Monte Carlo Doualiya) et l'INA, a indiqué Jean-Pierre Leleux. Arte et TV5 Monde feraient, quant à elles, l'objet d'une réflexion spécifique, du fait de leur statut transnational. Alors que les sociétés actuelles montrent des « défaillances » dans leur organisation avec une « dispersion » des « talents et des moyens considérables [qu'elles possèdent] », cette nouvelle architecture permettrait de faire des économies, à travers des mutualisations, et, surtout, irait « dans le sens de l'indépendance », selon le sénateur. Car, pour les rapporteurs, cette création doit s'accompagner de la mise en place d'une nouvelle gouvernance. Le conseil d'administration serait « détaché de la tutelle de l'Etat », qui n'aurait plus qu'un représentant, issu de l'Agence des participations de l'Etat, et se verrait doté de la mission de nommer le pdg de l'entreprise. La direction de la société serait également seule décisionnaire quant à la répartition du produit de la contribution à l'audiovisuel public (CAP, ex-redevance) entre les différentes filiales « en fonction d'objectifs stratégiques », alors qu'elle se fait aujourd'hui dans une « gestion arbitraire », selon André Gattolin. Instaurer en 2018 une redevance « de type universel » Ce chantier, complexe à mettre en œuvre, devrait faire l'objet « dès 2016 » d'une mission de préfiguration avec remise des conclusions en 2017. Surtout, il doit s'accompagner d'une refondation complète du modèle de financement, avec, en son cœur, la CAP. « Plutôt qu'une usine à gaz sur les supports connectés, nous allons plutôt vers l'idée de passer, à l'horizon 2018, à un système de redevance de type universel, sur le mode du service public allemand », a-t-il expliqué. Vu l'évolution de la consommation audiovisuelle dans les foyers, ce serait « un système de redevance fort, harmonisé, et qui évite les compensations ponctuelles ou durables accordées par l'Etat », a ajouté André Gattolin. Car cette proposition, qui mènerait l'ensemble des foyers français à payer la CAP (hors exonérations), s'inscrit aussi dans l'objectif annoncé par le gouvernement de suppression, dès 2017, de la dotation mise en place en 2009 en compensation de l'arrêt de la publicité en soirée sur France Télévisions. Avec un montant réellement accordé très fluctuant selon les années : 160 millions d'euros en 2015 sur les 450 M€ initialement prévus. A la Une Parallèlement, les sénateurs préconisent une révision des règles publicitaires sur les antennes publiques. S'ils proposent de la réintroduire après 20h, ils estiment qu'il faut, dans le même temps, réduire sa « place globale » et limiter le champ des produits et services proposés à de la publicité dite « raisonnée ». C'est-à-dire qui met en avant « la santé, le non-gaspillage, le développement durable, etc. », a précisé Jean-Pierre Leleux. « Ce ne sera plus la quantité qui comptera mais la qualité », a-t-il poursuivi, reconnaissant que cela entraînerait « évidemment » une baisse des recettes. Les rapporteurs préconisent également de supprimer la publicité pendant les programmes pour enfants ; la proposition de loi allant dans ce sens, déposée par André Gattolin, sera d'ailleurs présentée le 21 octobre au Sénat, a annoncé ce dernier (lire ci-dessous). Augmentation de 2 € de la CAP en 2016 et 2017 En attendant, il convient, selon eux, de « stabiliser les ressources de l'audiovisuel public ». Vu la « situation critique » des entreprises (21,3 M€ de déficit cette année pour Radio France, 50 M€ annoncés en 2016 pour France Télévisions), ils préconisent une augmentation de deux euros (hors inflation) du montant de la CAP en 2016 et 2017, « [conditionnée] à la définition d'objectifs chiffrés d'économies dans le cadre des nouveaux COM [contrats d'objectifs et de moyens] ». Cette hausse « provisoire » pourrait être annulée si le gouvernement décidait de « réaffecter la totalité de la dotation » à France Télévisions, a estimé Jean-Pierre Leleux. Deuxième proposition de court terme : « constituer, en début d'exercice, une réserve de 150 M€ au sein du compte de concours financiers "Avances pour l'audiovisuel public" destinée à faire face aux aléas exceptionnels que pourrait rencontrer l'un des bénéficiaires de la [CAP] ». Réviser les décrets production pour renforcer les recettes propres de FTV Enfin, le dernier champ de proposition des rapporteurs correspond à une révision du décret régissant les relations entre producteurs et diffuseurs afin de permettre à France Télévisions de renforcer ses ressources propres. Ils préconisent ainsi, entre autres, de relever le couloir de production dépendante autorisé pour le groupe (5 % de ses obligations d'investissement aujourd'hui), de privilégier l'interne pour les sujets des magazines d'information et d'intégrer l'ensemble des financements publics dans les calculs permettant à l'entreprise de détenir des parts de coproduction. Enfin, André Gattolin et Jean-Pierre Leleux proposent la suppression de l'obligation faite à France Télévisions de « garantir la diversité de la production, en particulier dans la fiction, qui favorise la dispersion de ses investissements et l'émiettement du secteur de la production ». Les photos Satellifax de la conférence de presse sont disponibles sur notre site www.satellifax.com. Accès direct : http://satfax.fr/150929B. Et sur nos applications mobiles, onglet « photos ». _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 3/16 Entreprises et marchés Vivendi / Canal+ : participation de 30 % dans Mars Films ; Didier Lupfer, nouveau président de StudioCanal Le groupe Vivendi/Canal+ a annoncé ce mardi qu'il va prendre une participation de 30 % dans Mars Films, un des leaders français dans la production et la distribution de films de cinéma. L'objectif de ces nouveaux investissements est de renforcer le rôle d'acteur majeur du groupe dans le financement et le développement du cinéma français et international où il investit déjà près de 800 millions d'euros par an. Dans ce contexte, Didier Lupfer, nommé récemment directeur du cinéma du groupe Canal+ (nos informations du 8 septembre) prend également la présidence de StudioCanal tandis que Stéphane Célérier, président de Mars Films, en devient le vice-président. Ce dernier présidera un comité mensuel de développement composé de personnalités du cinéma. Départ d'Olivier Courson En conséquence, Olivier Courson, président de StudioCanal depuis septembre 2005, quitte le groupe pour se consacrer à un projet entrepreneurial, indique le communiqué, soulignant qu'il avait contribué à faire de cette filiale le premier studio européen. Parmi les productions internationales qu'il a développées, citons La taupe, adaptée de John Le Carré, Inside Llewyn Davies, des frères Coen, Paddington et à venir Macbeth avec Michael Fassbender et Marion Cotillard. Rappelons que StudioCanal s'est également positionné sur l'activité TV avec l'acquisition en janvier 2012 de la société allemande Tandem Productions (Les piliers de la Terre, Crossing Lines) puis en décembre 2013 de la société britannique Red Production Company (Last Tango in Halifax, Hit & Miss) et enfin la création l'an dernier de la société scandinave SAM Productions, qui associe les auteurs des séries nordiques Borgen et The Killing, et la productrice danoise Meta Louise Foldager. L'activité TV de StudioCanal représente aujourd'hui moins de 10 % de son chiffre d'affaires global. Favoriser les nouveaux talents Par ailleurs, au-delà des accords récemment conclus avec le cinéma français, Vivendi, avec Canal+, souligne vouloir « accroître son engagement afin de notamment favoriser l'éclosion de nouveaux talents ». Dans cette perspective, le groupe Canal+ financera et mettra en place « un projet d'ateliers d'écriture dans le but de faire émerger de nouvelles formes de narration et de nouveaux auteurs ». « Cette initiative s'ajoute au partenariat de long terme annoncé récemment avec la Cinémathèque de Paris, dont Vivendi est devenu grand mécène avec Canal+ », fait valoir le communiqué. « Canal+ et StudioCanal se réjouissent de pouvoir conjuguer à leur savoir-faire déjà largement reconnu dans le cinéma toute l'expérience et l'expertise de Stéphane Célérier. Sous son impulsion, Mars s'est imposé comme un distributeur incontournable de grands noms du cinéma, comme Woody Allen, et de films à succès publics et critiques (Polisse, Des hommes et des dieux, 12 Years a Slave, Potiche, etc.), tout en se lançant récemment dans la production avec La famille Bélier. C'est un atout de l'accueillir parmi nous », a commenté Maxime Saada, dg du groupe Canal+. Pour Jean-Christophe Thiery, président du directoire de groupe Canal+, « cette opération s'inscrit dans une dynamique d'investissement dans les contenus, en particulier le cinéma qui est plus que jamais au cœur de notre proposition éditoriale ». Vivendi : lancement de la construction de dix salles de spectacle CanalOlympia en Afrique Le groupe Vivendi va lancer « dans les prochains mois » la construction de dix salles de spectacle en Afrique, sous le nom de « CanalOlympia », signe de la volonté de développement du groupe sur le continent africain et dans le spectacle vivant. « La création des CanalOlympia s'inscrit dans la stratégie de Vivendi de renforcer sa présence sur des marchés en forte croissance où émerge une classe moyenne toujours plus consommatrice de contenus », a indiqué le groupe dans un communiqué. Les quatre premières étapes de cette expansion sont la Guinée (Conakry), le Bénin (Cotonou), le Congo (Brazzaville) et le Sénégal (Dakar). Configurés « pour une représentation en plein air rassemblant plus de 3 000 personnes », les « CanalOlympia » seront également dotés d'un studio d'enregistrement et d'une salle de répétition. L'idée est de permettre de « détecter, d'encadrer et d'assurer le rayonnement international des talents, qu'il s'agisse de musiciens, de chanteurs ou de comédiens », notamment via le label « Island Africa » de sa filiale Universal Music Group, souligne Vivendi. Le nom « CanalOlympia » traduit la volonté « de rapprochement de deux entités de Vivendi », Canal+ qui a fait de l'Afrique un marché prioritaire et un important vecteur de croissance, et L'Olympia, détenu par le groupe depuis 2001. Canal+, qui offre ses services en mode prépayé et sans engagement en Afrique, a vu le nombre de ses abonnés plus que doubler en deux ans pour atteindre 1,5 million fin 2014 sur le continent. Le développement de la marque Olympia dans d'autres pays du monde, en particulier en Afrique avec l'ouverture notamment de salles de spectacles, fait partie des leviers de croissance étudiés par Vivendi Village, entité créée par le groupe en décembre. Après l'acquisition récente des Studios de Boulogne (nos informations du 14 septembre), le groupe recentré sur les médias confirme son objectif d'être présent sur l'ensemble de la chaîne de valeur, de la découverte des talents à la production de contenus jusqu'au spectacle vivant. D'autres groupes de médias comme Lagardère, qui vient de racheter 70 % du Bataclan et détient plusieurs salles (Le Casino de Paris, Les Folies-Bergère, 20 % du Zénith de Paris) misent aussi sur le spectacle vivant comme axe prioritaire de développement. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 4/16 Institutionnel Bande 700 MHz / Arcep : les quatre opérateurs ont déposé leur dossier de candidature Les quatre opérateurs français – Orange, Numericable-SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile – ont déposé leur dossier de candidature auprès de l'Arcep pour participer aux enchères sur les fréquences de la bande 700 MHz, dites « fréquences en or », actuellement occupées par la TNT, a indiqué l'Autorité ce mardi. La date limite de dépôt des dossiers était fixée à ce 29 septembre à midi. L'Arcep va désormais les étudier « afin de s'assurer que ceux-ci respectent les critères de recevabilité et de qualification de la procédure ». A l'issue de cette instruction, « d'ici un mois environ, l'Arcep publiera la liste des candidats qui seront admis à participer aux enchères », a-t-elle précisé. Celles-ci se dérouleront en novembre pour que les autorisations puissent être délivrées d'ici la fin 2015. La semaine dernière, l'Autorité a publié des éléments concernant l'organisation du processus (nos informations du 21 septembre). L'Etat espère en retirer au minimum 2,5 milliards d'euros. Chaque opérateur ne pourra pas acquérir plus de deux lots à l'exception de Free, qui pourra en acheter trois, afin de compenser sa faible présence sur les bandes de fréquences proches, de 800 et 900 MHz. L'objectif est d'éviter qu'un opérateur puisse contrôler plus du tiers des trois bandes 700, 800 et 900 MHz. Filière musicale : accord sur les revenus du streaming La filière musicale française a annoncé mardi avoir conclu un « accord » pour une « juste répartition » des revenus issus du numérique, pomme de discorde dans une industrie en crise depuis 15 ans qui voit son salut dans le développement du streaming. En plein débat à l'Assemblée nationale sur le projet de loi sur la liberté de création, la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin a salué devant les députés une « avancée historique pour la filière » et « une très belle journée pour les artistes ». L'accord, dont les termes n'ont pas été rendus publics, sera signé vendredi par les plates-formes de streaming, les producteurs de disques (dont le Snep représentant les principales maisons de disques) et plusieurs organisations représentatives des artistes. Manquent toutefois à l'appel l'Adami et la Spedidam, sociétés de gestion des droits des artistes interprètes et musiciens qui avaient claqué la porte lundi, jugeant le texte trop faible. Un engagement mutuel pour une juste répartition des nouveaux modes de revenus Dans ce texte, rédigé sous l'égide du médiateur nommé par le gouvernement, Marc Schwartz, les acteurs « s'engagent mutuellement […] pour un développement équilibré assurant une juste répartition des fruits des nouveaux modes de diffusion de la musique », a souligné le ministère. « Les producteurs s'engagent à partager avec les artistes tous les revenus reçus des services de musique en ligne » et « à leur garantir […] une rémunération minimale, en contrepartie de l'exploitation numérique de leurs enregistrements », a-t-il relevé. La répartition des revenus du numérique est devenue un sujet de dissension avec la montée en puissance du streaming. Pour une industrie en crise, ce nouveau mode de consommation (via des plates-formes comme Spotify, Deezer, Tidal ou Apple Music) constitue le principal motif d'espoir pour compenser la baisse continue des ventes de disques depuis bientôt 15 ans. Au niveau mondial, le numérique a généré en 2014, pour la première fois, autant de revenus que les ventes physiques, selon la Fédération internationale de l'industrie phonographique (Ifpi). Mais les artistes dénoncent régulièrement la faiblesse de leurs revenus issus de ce nouveau modèle. Rémunération minimale à fixer par un futur accord collectif Dans l'accord annoncé mardi, les modalités de la « rémunération minimale » doivent être fixées par un futur « accord collectif ». Cet accord déclinera sept objectifs, notamment une « plus grande transparence de l'économie de la filière musicale » grâce à la création d'un Observatoire de l'économie de la musique ou la mise en place d'un « code des usages » clarifiant les relations entre producteurs et plates-formes de streaming, d'après ce document. A l'Assemblée, plusieurs députés Les Républicains ont critiqué le manque de détails sur le contenu de l'accord. Sur les bancs de la gauche mais aussi de la droite, des élus se sont aussi émus que l'Adami et la Spedidam ne l'aient pas signé, certains souhaitant « un peu de temps » pour leur permettre de « revenir autour de la table ». « Ce serait nier l'avancée sociale considérable de cet accord pour les artistes interprètes que de vouloir remettre en cause sa représentativité », a rétorqué Mme Pellerin. Délai de 12 mois pour s'accorder sur modalités et niveau de la garantie Pour s'assurer que la garantie de rémunération minimale soit bien mise en place, les députés ont ensuite voté un amendement du gouvernement prévoyant un délai de 12 mois pour que la filière s'accorde sur les modalités exactes et le niveau de cette garantie. Faute d'accord, une commission, présidée par un représentant de l'Etat et composée de représentants des producteurs et des artistes interprètes, statuera. Pour le Snep, cet accord « constitue un pas en avant constructif ». « Bien sûr, tout n'est _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 5/16 pas réglé, beaucoup reste à négocier, mais ce protocole jette les bases d'accords garantissant une juste rémunération des artistes interprètes, garantie par la loi », Institutionnel ont souligné dans un communiqué commun la CGT, la CFDT, la CGC et la Guilde des artistes de la musique (GAM), représentant les artistes. Sénat : la PPL supprimant la pub dans les cases enfants de la TV publique présentée le 21 octobre La proposition de loi (PPL) visant à supprimer la publicité commerciale dans les programmes jeunesse de la télévision publique sera « soumise le 21 octobre » au Sénat, a indiqué ce mardi son auteur, André Gattolin (Ecologiste), lors de la conférence de presse de présentation du rapport sur le financement de l'audiovisuel public (lire « A la Une »). La présentation était initialement prévue au printemps, mais le sénateur a préféré renoncer du fait de sa fonction de corapporteur, avec Jean-Pierre Leleux (Les Républicains), de la mission sur le financement de l'audiovisuel public. Composée de quatre articles, la PPL prévoit l'arrêt de la publicité et du parrainage à l'intérieur des programmes destinés à la jeunesse (ainsi que 15 minutes avant et 15 minutes après), diffusés sur les chaînes publiques, sur internet et sur l'ensemble des supports multimédia. Il propose, pour les chaînes concernées, une compensation financière décidée chaque année en loi de finances et, parallèlement, une hausse du pourcentage de la taxe sur la publicité sur les chaînes privées (de 0,5 % à 0,75 %). Canal+ / Censure : RSF et ÿ Informer n'est pas un délit Ÿ demandent au CSA l'ouverture d'une enquête Des représentants du collectif de journalistes « Informer n'est pas un délit » et de Reporters sans frontières (RSF) ont été reçus, à leur demande, ce mardi matin au CSA par quatre groupes de travail : Respect des droits et libertés, Pluralisme, Télévisions payantes et Télévisions gratuites, selon un tweet du Conseil (« Délégation "Informer n'est pas un délit" & RSF reçue au CSA par 4 gpes de travail : droits & libertés, pluralisme, TV payantes et gratuites. ») Ce collectif et RSF avaient interpellé le CSA, dans une tribune parue dans Le Monde du 23 septembre, estimant que « le principe d'indépendance des médias, pilier de notre démocratie, a été, à de multiples reprises, piétiné par l'actionnaire principal du groupe Canal+, Vincent Bolloré ». Au cours de leur audition, ils ont donné des éléments concrets sur les cas de censure de documentaires perpétrés ces derniers mois au sein du groupe Canal+ et réclamé l'ouverture d'une instruction préalable pouvant mener à des poursuites, indiquent-ils dans un communiqué. Rappelons qu'un documentaire sur les manœuvres fiscales du Crédit Mutuel, banque partenaire de Vivendi, intitulé Évasion fiscale, une affaire française, avait été déprogrammé avant l'été. Ce documentaire va finalement passer sur France 3 le 7 octobre. Une clause sur l'indépendance éditoriale La délégation a réclamé que « l'enquête porte également sur les "synergies" qui empêcheraient les journalistes du groupe de "critiquer les artistes Universal" ou de commettre "toutes attaques frontales ou polémiques sur les partenaires contractuels, actuels ou futurs" du groupe », précise le communiqué. Rappelons que le CSA a auditionné la semaine dernière, à huis clos, Vincent Bolloré et a décidé de mettre en place un groupe de travail chargé d'examiner les conséquences des changements que veut impulser le dirigeant au sein du groupe (nos informations du 25 septembre). Vincent Bolloré a réfuté toute censure et promis de créer un « comité d'éthique ». Une mesure jugée insuffisante par la délégation qui demande au CSA, de profiter de la renégociation de la convention de Canal+, pour faire intégrer dans la convention de Canal+ « une clause sur l'indépendance éditoriale comme en comprennent les conventions de toutes les autres chaînes privées ». Le documentaire Hollande-Sarkozy, la guerre secrète, de Jules Giraudat et Eric Mandonnet, l'un de ceux mis en cause, sera bien diffusé sur Canal+, le 26 octobre, a indiqué le groupe Canal+. Sa date de diffusion avait initialement été évoquée pour le 28 septembre mais « sans annonce officielle à la presse », se défend le groupe, qui dément toute déprogrammation. Pour la Scam, le débat n'est pas clos Dans un communiqué, la Scam qui avait exprimé la semaine dernière son inquiétude à la suite des déprogrammations (nos informations du 24 septembre), se réjouit que « la mobilisation récente, à laquelle elle a pris part, ait porté ses fruits ». Toutefois, souligne-t-elle, « le débat n'est pas clos pour autant ». « Les auteurs restent préoccupés et seront attentifs au respect des engagements pris devant le CSA », indique la Scam, ajoutant qu'« ils veilleront à ce que les comités d'éthique envisagés ne se résument pas à un simple habillage, et soient dotés de réels pouvoirs pour garantir la liberté d'informer et de créer au sein du groupe Canal+ ». Elle indique avoir pris acte de la décision du groupe de reprogrammer le reportage Hollande-Sarkozy, la guerre secrète. Dans ce contexte, la Scam qui précise avoir « demandé à rencontrer la direction de Canal+ », appelle à ce qu'« une réflexion plus globale soit entamée sur les moyens d'assurer pour l'avenir une indépendance éditoriale des chaînes privées et publiques, […] ». Une démarche qui, selon elle, pourrait « conduire à renforcer les missions du CSA par une modification de la loi du 30 septembre 1986 sur la liberté de communication et consacrer la notion d'indépendance éditoriale ». _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 6/16 Industrie des programmes Gaumont : regroupement des filiales TV sous la bannière Gaumont Television ; départ de Katie OÊConnell L'ensemble des filiales de télévision de Gaumont désormais regroupées sous une même bannière, Gaumont Television, a annoncé ce mardi Christophe Riandée, dga de Gaumont, dans un communiqué. Cette appellation réunit ainsi Gaumont International Television (GIT) basée à Los Angeles, Gaumont Television Europe et Gaumont Animation seront toutes deux basées à Paris. Pour diriger les opérations aux Etats-Unis, Gene Stein a été nommé président de Gaumont Television. Basé à Los Angeles, il sera directement rattaché à Christophe Riandée. Il remplace Katie O'Connell qui dirigeait GIT depuis sa création en septembre 2011 et qui a souhaité quitter l'entreprise. « Nous lui sommes très reconnaissants pour tout le succès qu'elle a apporté à cette division. Nous sommes très fiers d'Hannibal [NBC], Hemlock Grove [Netflix] et de Narcos [Netflix] que Katie a piloté de la conception du projet à l'écran », a fait valoir Christophe Riandée. Gene Stein était précédemment dg de Sonar Entertainment depuis mai 2014. Il était notamment responsable de la gestion stratégique de l'entreprise et a assuré la production exécutive de trois séries qui seront lancées cette année : The Shannara Chronicles, South of Hell et Taboo avec Tom Hardy. Isabelle Degeorges, directrice des productions en langue française, Elisabeth Dreyer, directrice des coproductions européennes, Pierre Belaïsch, dg de l'animation, et Erik Pack, directeur de la distribution Internationale, sont rattachés à Christophe Riandée. Erik Pack et son équipe de vente sont maintenant responsables des ventes de tous les titres Gaumont Television, y compris de Spy City, 1001 et Crosshairs mais aussi des séries Hannibal, Hemlock Grove, Narcos, la série d'animation F is for Family (Netflix), Viva La Madness (projet de série avec Jason Statham – nos informations du 21 septembre) ainsi que du catalogue d'animation composé entre autres de Calimero, Lanfeust Quest et Galactik Football, précise le communiqué. Un CA en baisse au 1er semestre Le chiffre d'affaires de l'activité de production TV a chuté à 19,39 millions d'euros au 30 juin 2015 contre 52,24 M€ à fin juin 2014, selon le rapport financier semestriel du groupe. Les ventes de séries américaines représentent un CA de 13,13 M€ (vs 40,02 M€ au 30 juin 2014). Les saisons 2 des séries Hannibal et Hemlock Grove avaient été livrées au cours du premier semestre 2014, alors que l'essentiel des livraisons de l'année aura lieu au cours du second semestre 2015, précise le groupe. Le CA lié aux fictions et aux séries d'animation françaises s'élève quant à lui à 6,25 M€ (vs 12,22 M€ au 30 juin 2014) et comprend les ventes de la saison 2 de la série Hôtel de la plage (France 2) et la série d'animation Bienvenue à Bric-à-Broc (diffusée sur Canal+ à partir du 11 mai). National Geographic Channel : 4e collaboration avec Scott Free Productions pour Killing Reagan National Geographic Channel (NGC) poursuit sa collaboration avec Scott Free Productions (Ridley Scott) pour produire un nouveau film basé sur le dernier roman de Bill O'Reilly et Martin Dugard, Killing Reagan, a-t-elle annoncé ce mardi. Ce nouvel opus s'inscrira dans la lignée des trois précédents programmes Killing Lincoln, Killing Kennedy et Killing Jesus, les deux derniers ayant été nommés aux Emmy Awards, en 2014 et 2015. Le roman Killing Reagan possède néanmoins une approche différente des précédents, indique le communiqué, précisant qu'il étudie la manière dont la tentative d'assassinat dont Reagan a été victime peu après son élection a affecté sa présidence (janvier 1981 à janvier 1989). De l'âge d'or d'Hollywood où Ronald Reagan a aussi bien connu la gloire que le désespoir jusqu'à son accession à la Maison-Blanche, en passant par ses années au poste de gouverneur de Californie, le livre explore de l'intérieur l'ascension politique de Reagan, qui a failli prendre fin tragiquement lorsqu'une balle est venue se loger à quelques centimètres de son cœur. La préproduction de l'adaptation TV commencera cette année. Le programme sera diffusé dans 171 pays et en 45 langues sur National Geographic Channel. Les producteurs délégués sont Ridley Scott, David Zucker, Mary Lisio et Bill O'Riley. Le coproducteur délégué est Clayton Kreuger. Du côté de National Geographic Channels International, Hamish Mykura est le vice-président exécutif et chef du contenu international. Killing Reagan est actuellement publié par Henry Holt & Company aux Etats-Unis. Cyber Group Studios : mise en production de la 3e saison de Zou Cyber Group Studios (Pierre Sissmann) a lancé la production de la 3e saison de Zou, série d'animation destinée aux préscolaires, a annoncé l'entreprise ce mardi. Les premiers épisodes seront livrés à Disney EMEA, le commanditaire, à l'automne 2016, précise le communiqué. Zou, adaptée des livres de Michel Gay, publiés par L'Ecole des Loisirs, totalisera alors 156 épisodes de 11 minutes. Depuis son lancement en 2011, la série « a été diffusée dans plus de 150 pays en plus de 30 langues et a été vue par plus de 100 millions d'enfants », indique la société, qui en est également le distributeur. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 7/16 Industrie des programmes Trace Sport Stars : accord avec Inverleigh pour la production de 100 h par an de ÿ sportainment Ÿ Trace TV, détenu par le groupe suédois MTG, et la société australienne Inverleigh Media Holdings ont signé un accord portant sur la production de « sportainment » : Inverleigh va produire « plus de 100 heures de programmes originaux par an pour une diffusion sur les chaînes Trace Sport Stars à l'international », indique le communiqué. Ce partenariat s'inscrit en prolongement d'une collaboration commencée il y a trois ans sur des formats autour d'« icônes nationales » et de stars du football, diffusés « dans plus de 100 pays » sur ces mêmes chaînes. Parallèlement à ce volet production, Trace TV a mandaté DSI by Inverleigh, la filiale de distribution du groupe australien, en tant que distributeur exclusif pour le monde pour les droits TV. L'entreprise représentera le catalogue de Trace Sport Stars (y compris les productions à venir) pour les quatre prochaines années. ____________________________________________________ TNT Public Sénat : nouvelle grille pour une chaîne ÿ prête à assumer la rigueur budgétaire Ÿ Pour sa première rentrée à la tête de Public Sénat, Emmanuel Kessler, nommé pdg de la chaîne en avril, a souligné qu'il était prêt à assumer le maintien du budget de la chaîne à euro constant, soit environ 19 millions d'euros annuels pour la période 20162019. « Nous sommes en train de négocier notre contrat d'objectifs et de moyens [COM] pour ces trois prochaines années, a rappelé ce mardi Emmanuel Kessler à l'occasion d'une conférence de presse. La tendance de fond est à la rigueur budgétaire, je ne serai donc pas surpris si le budget qui nous est alloué est équivalent voire inférieur aux années précédentes. » « Il faut donc que nos ambitions restent modestes, a-t-il poursuivi. Mais cela ne nous empêche pas de bien faire et de donner un nouvel élan à Public Sénat. » Nouveaux rendez-vous à partir du 5 octobre Ce nouvel élan insufflé à la chaîne se traduit par la mise en place d'un nouveau plateau et d'une grille de rentrée modifiée, qui démarrera le 5 octobre. Outre l'arrivée de Cyril Viguier qui prend les commandes de Territoires d'infos, nouveau rendez-vous matinal de 8h à 8h30 ; de l'historien Thomas Snégaroff, qui présentera L'info dans le rétro le vendredi à 23h et de Bénédicte Le Chatelier, qui animera le nouveau rendez-vous documentaire Samedi soir, dimanche matin (nos informations du 22 septembre), la chaîne a présenté ce mardi Sénat 360, un « nouveau rendez-vous de l'information sénatoriale audelà de la séance ». Delphine Girard recevra en direct, du lundi au jeudi de 16h30 à 18h30, des invités et chroniqueurs pour analyser l'actualité du Sénat, « avec la mise en place de multiplex pour rendre cette actualité plus vivante », a commenté Emmanuel Kessler. A noter que les nouvelles séances de questions d'actualité au gouvernement, un mardi sur 2 à 16h45, seront à suivre en exclusivité et en direct sur la chaîne. « faire le buzz », notamment sur les réseaux sociaux. Le développement du digital reste d'ailleurs l'une des priorités de la chaîne, à l'image du hashtag accolé à la nouvelle signature de Public Sénat : #AuCoeurDuDébat. « Nous n'étions pas et ne voulons pas être une chaîne d'information, mais bel et bien de débat », a martelé celui qui succède à Gilles Leclerc, candidat malheureux à sa propre succession. Emmanuel Kessler ne souhaite pas aller « contre », mais plutôt « avec » les chaînes d'information en continu, en privilégiant « le temps long de la confrontation des arguments » à l'information brute. Un besoin de mise en perspective et d'explication des informations d'ailleurs étayé par un sondage réalisé pour la chaîne par l'Ifop. Cette étude montre que pour 46 % des téléspectateurs, le débat reste le genre télévisé le plus plébiscité pour « comprendre les grands enjeux politiques actuels ». Des débats plus nombreux, donc, notamment le soir, avec le 22h (dont le pdg avait d'ailleurs rappelé l'importance lors de son audition par le Sénat en mars dernier), rebaptisé On va plus loin, présenté par Sonia Mabrouk et Paul Bouffard, qui proposera du lundi au jeudi pendant 1h30 (contre 45' la saison passée) deux débats et un grand entretien. Toujours pas de fusion, mais des mutualisations entre Public Sénat et LCP-AN Concernant la possible « fusion » entre Public Sénat et LCP-AN, évoquée à plusieurs reprises, « la question a déjà été tranchée, il n'y en aura pas pendant la durée de mon mandat », a insisté Emmanuel Kessler. Rappelons que fin janvier, le bureau du Sénat s'était prononcé à l'unanimité contre une fusion entre les deux entités, proposée par Claude Bartolone, président de l'Assemblée. Néanmoins, il est toujours question de mutualiser les moyens de productions des deux chaînes. « Nous allons mutualiser nos reportages à l'occasion des régionales », a précisé le pdg. Une chaîne #AuCoeurDuDébat Incertitudes concernant le passage en HD sur la TNT Par ailleurs, le pdg a affirmé que le nouveau format court La folle histoire des lois, qui présentera avec humour l'évolution des lois de l'Antiquité à nos jours, devrait S'agissant d'un éventuel passage en HD sur la TNT en 2016 lors de la conversion au tout Mpeg-4, Emmanuel Kessler a indiqué que les actionnaires (le Sénat et l'Assemblée _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 8/16 nationale) de Public Sénat et LCP-AN, qui se partagent le temps d'antenne sur un même canal, ont écrit au CSA pour indiquer leur volonté de passer à la HD. Mais le gouvernement n'a pas préempté de ressource pour un passage en HD de ce canal parlementaire, contrairement à France 3, France 4, France 5 et France Ô (nos informations du 22 septembre). « Les discussions continuent, a indiqué Emmanuel Kessler, je n'ai pas toutes les informations. Pour l'instant, il semblerait que nous nous dirigions vers un entre-deux : nous ne pouvons pas rester en SD mais n'avons pas non plus les mêmes besoins en termes de ressources qu'une chaîne diffusant des rencontres sportives. Il faut que nous ayons un format cohérent avec nos contenus. Mais ces délibérations d'ordre technique ne sont pas de mon ressort. » Les photos Satellifax de la conférence de presse sont disponibles sur notre site www.satellifax.com. Accès direct : http://satfax.fr/150929. Et sur nos applications mobiles, onglet « photos ». _____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles Ariane 5 : la fusée lance, ce mercredi, deux satellites de télécommunication La fusée européenne Ariane 5 lancera ce mercredi depuis la Guyane française deux satellites de télécommunication, le satellite argentin Arsat-2 et, pour l'opérateur australien NBN, Sky Muster, a indiqué la société Arianespace. Arsat-2 offrira, sur le continent américain, des services de télévision directe (DTH), d'accès internet pour la réception sur les antennes VSAT, de transmission de données et de téléphonie IP. Il sera le 2e satellite mis en orbite par Arianespace pour le compte de l'opérateur argentin Arsat, après le lancement réussi d'Arsat-1, le 16 octobre 2014. Sky Muster va permettre, quant à lui, d'étendre l'internet à haut débit à toute l'Australie et aux îles Norfolk, Christmas, Macquarie et Cocos. C'est le 1er satellite mis en orbite par Arianespace pour le compte de l'opérateur australien NBN (National Broadband Network). Le poids total au lancement sera d'environ 10 203 kg, dont environ 9 417 kg pour les deux satellites. Pour ce 9e lancement de l'année depuis le Centre spatial guyanais, Arianespace a prévu une fenêtre de tir entre 17h30 et 19h15, heure de Kourou, entre 22h30 et 00h15 heure de Paris. __________________________________________________ Etudes Eurodata TV Worldwide : baisse de durée d'écoute et nouveaux usages poussent les médias à innover La durée d'écoute TV dans le monde montre des évolutions contrastées selon les régions, tandis que les nouveaux usages se développent, poussant les médias traditionnels à faire évoluer leur offre, selon les tendances TV internationales présentées ce mardi par Eurodata TV Worldwide, filiale de Médiamétrie. « Un nouvel écosystème est en train de se dessiner », a affirmé Frédéric Vaulpré, directeur d'Eurodata TV Worldwide. Sur le Vieux Continent, la durée d'écoute globale a progressé au premier semestre 2015 en Europe centrale, en Allemagne (+1' à 3h47), en Pologne (+3' à 4h37), dans les Balkans ou en Norvège (+3' à 2h47). Mais elle recule nettement au RoyaumeUni (-7' à 3h36) et aux Pays-Bas (-9' à 4h36). Même tendance aux Etats-Unis (-12' à 4h36 par jour) et au Japon (-2' à 4h23). toujours plus grand, et « les nouveaux usages gagnent du terrain », selon Frédéric Vaulpré. Le visionnage en différé, en particulier, monte en puissance. La consommation en direct + VOSDAL [View On Same Day As Live] sur 7 jours au Royaume-Uni a augmenté de 15 %, à 3h36 par jour, et de 17,2 %, à 3h28, selon les chiffres projetés lors de la présentation. Aux Pays-Bas, la durée d'écoute en direct + VOSDAL sur 6 jours a augmenté de 6,6 %, à 3h15. Les pays européens évoluent progressivement vers une mesure intégrant le différé sur les écrans mobiles. Ce sera le cas pour une trentaine d'entre eux d'ici la fin de l'année, contre une demi-douzaine actuellement, selon Frédéric Vaulpré. La France évoluera en 2016. Stratégie digitale La baisse est encore plus marquée sur la cible jeunes adultes : -28' aux Etats-Unis, -15' au Japon, -19' au Royaume-Uni et -8' en Allemagne. Dans ce contexte, les médias traditionnels doivent innover. Ils misent sur une stratégie digitale pour Montée en puissance du visionnage en différé Run !, chasse à l'homme dans laquelle des candidats Cette évolution peut s'expliquer par la tendance à consommer la télévision sur un nombre d'écrans séduire un public jeune et prendre en compte les nouveaux usages. En Suède, l'émission de téléréalité doivent essayer de ne pas se faire filmer par une équipe de professionnels, mise sur l'interactivité en permettant aux téléspectateurs d'aider les participants, a _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 9/16 expliqué Sahar Baghery, directrice du pôle Etudes et stratégies des contenus d'Eurodata TV Worldwide. La case de diffusion a gagné 7 points par rapport à sa moyenne habituelle. Aux Etats-Unis, Discovery Channel a décidé d'accompagner l'émission Racing Extinction d'une campagne virale autour du hashtag #StartWith1Thing, pour sensibiliser le public à des sujets environnementaux. Les chaînes publiques allemandes ARD et ZDF travaillent ainsi à du contenu dédié aux 13-29 ans, disponible en exclusivité sur internet. La coopération avec les réseaux sociaux se développe aussi, à l'instar de TF1 par exemple, qui vient de lancer un JT social disponible sur Facebook (nos informations du 28 août). France 4 diffuse quant à elle un JT produit par la plate-forme Vice. ___________________________________________ Droits sportifs Eurosport : droits TV et numériques exclusifs de la F1 au Portugal Eurosport (Discovery Communications) a acquis, auprès de Formula One Management (FOM), les droits exclusifs TV et numériques du Championnat du monde de Formule 1 pour le Portugal, a annoncé la chaîne ce mardi. L'accord, qui porte sur les trois prochaines saisons, de 2016 à 2018, couvre toutes les courses, y compris les qualifications et les séances d'entraînement, précise le communiqué. Il s'inscrit dans la « stratégie d'acquisition de propriétés clés, au niveau local comme international » mise en place par l'entreprise, souligne celle-ci. En France, les droits de la F1 sont détenus par le groupe Canal+. ___________________________________________________Radio Quotas musique francophone : la Coalition française pour la diversité culturelle soutient le dispositif Alors que les radios musicales privées de plusieurs groupes ont décidé de suspendre ce mardi leur participation au dispositif sur les quotas de musique francophone, la Coalition française pour la diversité culturelle apporte son soutien à l'amendement en faveur de la diversité musicale (nos informations de mardi). Adopté en commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale la semaine dernière, dans le cadre de l'examen du projet de loi relatif à la liberté de création, cet amendement impose aux radios privées de diversifier les chansons francophones qu'elles diffusent, afin de ne pas proposer toujours les mêmes « tubes ». Cette mesure est soutenue par la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin. Les 10 chansons les plus diffusées devront désormais représenter un maximum de 50 % de la totalité des nouveautés francophones, au lieu des 75 % constatés aujourd'hui, relève la Coalition. Selon elle, ces mesures permettront de « redonner son efficacité à l'un des dispositifs clés de l'exception culturelle française : les quotas de diffusion francophone à la radio ». Ce dispositif « reste essentiel à l'ère numérique où la radio reste le premier média prescripteur pour découvrir des nouveautés musicales, loin devant la télévision et internet », poursuit-elle. Mais « il souffre aujourd'hui d'une extrême concentration des chansons francophones sur certaines radios, ce qui nuit à la création et lasse les auditeurs », note le Coalition. « Loin de porter atteinte à la liberté éditoriale des radios concernées par une concentration excessive, cette disposition aboutira à ouvrir leur programmation à 2 nouveaux titres par radio et par mois », estime-t-elle. Francophonie : ÿ Demandez vos chansons préférées Ÿ aux radios, demande la secrétaire d'Etat La secrétaire d'Etat à la francophonie Annick Girardin a demandé aux Français de réclamer leurs chansons préférées aux radios privées, qui avaient décidé de ne pas respecter mardi les quotas de chansons francophones qu'elles sont tenues de diffuser. « Les radios réclament le droit de rabâcher sans cesse les mêmes titres pour façonner les attentes de leur public », estime Annick Girardin dans un communiqué. « Ce n'est pas à l'Etat de dicter ce que les gens doivent écouter. Mais ce n'est pas aux maisons de disques non plus », juge la secrétaire d'Etat. « La vraie liberté, c'est l'accès à la diversité : c'est à cela que sert la loi. » Annick Girardin a donc invité « les auditeurs à aider les radios commerciales à trouver des chansons françaises de qualité » en envoyant « leurs titres préférés sur les réseaux sociaux » avec le mot-dièse « #AideTaRadioATrouverUneChansonEnFrançais ». Une proposition diffusée sur son compte Twitter mardi soir. Malgré les quotas qui imposent aux radios privées de diffuser 40 % de chansons en français, les députés ont relevé que sur certaines antennes, « 10 titres francophones peuvent représenter jusqu'à 75 % des diffusions francophones mensuelles », ce qui « ne permet plus aux nouveaux talents de rencontrer leur public ». _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 10/16 Radio Les députés ont adopté en commission un amendement visant à éviter que les mêmes tubes francophones ne tournent en boucle sur les ondes afin de se conformer aux quotas. « L'amendement demande 11 ou 12 titres à choisir en toute liberté parmi 6 700 œuvres. Qui peut parler décemment d'atteinte à la liberté ? », lance Annick Girardin. Les syndicats de producteurs et d'artistes jugent cette mesure nécessaire « pour la diversité », notamment en ce qui concerne les réseaux de radio s'adressant « à un public jeune ». Les stations voient au contraire dans cet amendement une mesure « liberticide », et ont fait valoir leur « travail quotidien depuis plus de 20 ans pour respecter leurs quotas dans un contexte d'effondrement de la production française (-66 % d'albums francophones entre 2003 et 2014, -62 % de nouveautés musicales en France en 2014, 83 % de la production française qui n'est pas en français) ». Le projet de loi sur la création, qui contient cet amendement, est discuté cette semaine à l'Assemblée nationale. Radios : l'Assemblée élargit la rémunération équitable aux webradios L'Assemblée nationale a élargi ce mardi aux webradios le régime de la rémunération équitable, en vigueur pour les radios hertziennes, via le vote d'un amendement du gouvernement au projet de loi sur la liberté de la création. Jusqu'alors, seules les radios hertziennes sont soumises au régime juridique de la rémunération équitable, qui implique un partage des gains publicitaires avec les producteurs et les artistes-interprètes en fonction de leur valeur globale et de l'importance de la musique sur leur antenne. Cette rémunération est perçue par la société civile pour la perception de la rémunération de la communication au public de phonogrammes du commerce (SPRE), société commune aux sociétés d'artistes interprètes et de producteurs. Les webradios, en l'absence de licence légale, doivent pour l'instant, malgré des recettes publicitaires faibles voire nulles, payer des droits d'auteurs et négocier des accords avec de nombreux représentants. La licence légale étendue doit s'appliquer aux radios diffusées sur internet en flux continu, par « simulcasting » (diffusion en ligne simultanée et sans changement des programmes de radios hertziennes, déjà redevable de la rémunération équitable) ou de radios diffusées uniquement par internet (webcasting) linéaire (diffusion en continu de programmes propres, créés spécifiquement pour une diffusion en ligne), selon le ministère piloté par Fleur Pellerin. Mais « les services de radios diffusées uniquement par internet (webcasting) linéaire excessivement thématisés, qui pourraient constituer une forme de contournement de l'exercice du droit exclusif (par exemple: une webradio consacrée à un artiste ou à un album), seront exclus de cette extension », est-il précisé dans l'exposé de l'amendement. Le marché des webradios reste aujourd'hui très peu développé et représente seulement quelques centaines de milliers d'euros annuels de droits collectés pour les ayants-droit, souligne le gouvernement. L'extension de la rémunération équitable aux webradios leur permettra un accès facilité aux catalogues des producteurs de phonogrammes et donc un développement significatif de ce marché, qui devrait in fine bénéficier à l'ensemble de la filière, selon lui. Plusieurs rapports ont préconisé ces dernières années d'étendre le régime de la rémunération équitable aux webradios. ____________________________________________ International Facebook : première diffusion d'un événement sportif en direct Facebook va diffuser en direct ce jeudi une séance d'entraînement des Cleveland Cavaliers, l'équipe de la star de la Ligue nationale de basket-ball (NBA), LeBron James, a annoncé mardi la NBA. Il s'agira du premier événement sportif diffusé par Facebook, a précisé la NBA à propos de l'émission de deux heures intitulée « NBA Real Training Camp ». L'émission comprendra des interviews avec des joueurs et des responsables de l'équipe qui a disputé, et perdu, la finale NBA 2015 contre Golden State. « Nous avons déjà une longue relation avec Facebook et nous sommes impatients de réaliser une nouvelle première avec eux », a indiqué Albert Vertino, directeur de NBA Digital. « Notre but est d'offrir aux passionnés de NBA le contenu le plus intéressant possible », a-t-il expliqué. __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 930 €, 1 an 3 390 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Arnaud Grellier, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 20e année de publication – © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 11/16 Nominations, mouvements France Télévisions Publicité : Delphine Ernotte Cunci pdg et Laetitia Recayte dg déléguée Le conseil d'administration de France Télévisions Publicité (FTP) a validé vendredi la nouvelle gouvernance de la régie publicitaire du groupe public. Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions depuis le 22 août, devient présidente – fonction qu'exerçait auparavant Rémy Pflimlin, son prédécesseur à la tête du groupe – et directrice générale de FTP, a annoncé la régie ce mardi. Elle reprend donc également, « dans un esprit de recherche d'efficacité liée à la mise en place de la nouvelle gouvernance au sein [de] France Télévisions », la fonction occupée depuis août 2012 par Daniel Saada, qui a quitté l'entreprise vendredi soir. Delphine Ernotte Cunci sera ainsi « investie des pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société », explique le communiqué. Parallèlement, Laetitia Recayte est nommée directrice générale déléguée de FTP et « disposera ainsi des mêmes pouvoirs que la directrice générale ». Rappelons que la directrice du développement commercial du groupe a également été nommée pdg de France Télévisions Distribution et de MFP (nos informations des 10 et 22 septembre). Un recrutement est par ailleurs en cours afin de trouver un nouveau patron opérationnel, a-t-on précisé en interne à Satellifax. La composition du conseil d'administration de la régie va également évoluer, après validation par l'assemblée générale ordinaire qui se tiendra le 23 octobre. Outre Delphine Ernotte Cunci et Laetitia Recayte, quatre nouveaux membres vont l'intégrer : Caroline Got, directrice générale déléguée à la stratégie et aux programmes de France Télévisions (en remplacement de l'ex-dg délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques, Bruno Patino), Vincent Meslet, directeur exécutif de France 2 (en remplacement de Thierry Thuillier, parti pour Canal+), ainsi que Tiphaine de Raguenel, directrice exécutive de France 4, et Michel Field, directeur exécutif de France 5. A noter : ces deux chaînes n'étaient jusque-là pas représentées au CA de FTP. Dana Hastier (France 3) et Michel Kops (France Ô, Outre-Mer 1ère) sont déjà administrateurs. Outre Rémy Pflimlin, un autre membre du CA est démissionnaire : Laure Haguenauer, confirmée en septembre dans ses fonctions de directrice de la coordination et des ressources du réseau régional France 3 (nos informations du 10 septembre). SPFA : Philippe Alessandri élu président Philippe Alessandri, dirigeant de la société Watch Next Media, et jusqu'alors vice-président du SPFA, a été élu président par le conseil d'administration, a indiqué le Syndicat des producteurs de films d'animation ce mardi. Il succède à Marc du Pontavice (Xilam), « qui n'a pas souhaité solliciter de nouveau mandat au sein du conseil d'administration », précise le syndicat, qui le remercie « chaleureusement ». Marc du Pontavice a cumulé douze années dans les instances dirigeantes du syndicat, comme vice-président, puis président. « Sous ses mandats successifs, l'animation française est devenue un acteur majeur du marché international, tant au plan artistique que commercial », note le SPFA. Philippe Alessandri a fondé Watch Next Media au printemps dernier. Il avait précédemment créé Télé Images Productions, filiale de Zodiak Media, société qu'il a quittée en novembre 2014 (nos informations du 26 mars). Le conseil d'administration du SPFA a également élu le bureau exécutif pour deux ans, après la réforme adoptée par l'assemblée générale le 22 septembre, qui a créé un collège dédié à la production TV, et un autre au cinéma (nos informations du 24 septembre). Le collège télévision sera présidé par Samuel Kaminka (Samka Productions). Maïa Tubiana (Ellipsanime Dargaud Media) a été désignée vice-présidente. Jacques Bled (Illumination Mac Guff) occupera la présidence du collège cinéma. Didier Brunner (Folivari) en sera le viceprésident. Ivan Rouveure (Les Armateurs) devient trésorier. Comme Marc du Pontavice, Thibaut Chatel (Label Anim) n'a pas souhaité solliciter de nouveau mandat au sein du conseil d'administration, où il a officié comme trésorier. « L'animation française lui doit notamment d'être désormais récompensée dans le cadre de la cérémonie des Césars », souligne le SPFA. _____________________________________________Programmes 13ème Rue : diffusion en novembre de la série policière scandinave 100 Code 13ème Rue lancera en novembre la diffusion du thriller scandinave 100 Code (12 x 45'), créé par Bobby Moresco (Crash, Million Dollar Baby). Adaptée du roman Merrick de l'Irlandais Ken Bruen, la série suit un inspecteur de la NYPD, interprété par Dominic Monaghan (Lost), qui se rend en Suède pour enquêter sur une série de crimes. Plusieurs femmes sont retrouvées mortes dans les mêmes circonstances : étendues nues au milieu d'un champ d'asphodèles, fleurs associées à la mort. A Stockholm, il fait équipe avec un policier suédois, joué par Michael Nyqvist (Millénium). Bobby Moresco a réalisé plusieurs épisodes. Développée par Fabrik Entertainment (The Killing, version US pour AMC), la filiale US de Red Arrow Entertainment Group (ProSiebenSat.1), la série est produite par 100 Code AB et la société française Zen Productions (The Bible Code), dirigée par Klaus Zimmermann, ex-Atlantique Productions (Lagardère). Elle est produite pour Kanal 5 (groupe SBS) en Suède et est la première coproduction de Sky Deutschland. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 12/16 Programmes Série Club : la série Ascension, inédite, diffusée les 21 et 28 octobre Série Club diffusera les 21 et 28 octobre la série Ascension (6 x 42', Syfy), inédite en France, indique la chaîne. Créée par Adrian Cruz et Philip Levens (Smallville), cette fiction se déroule dans un vaisseau spatial avec 600 passagers américains à bord, au cœur d'une mission secrète lancée en 1963 par le gouvernement américain. Ce voyage, d'une durée de 100 ans, a pour destination Proxima, une planète qui doit assurer la survie de l'espèce humaine et recréer une civilisation sans violence. Mais, à l'aube de la 51e année, le premier meurtre est commis à bord… Pendant ce temps, sur Terre, un jeune étudiant en médecine est décidé à révéler l'existence du projet. Au casting figurent notamment Tricia Helfer (Battlestar Galactica), Gil Bellows (Ally McBeal), Brian Van Holt (Cougar Town) et Andrea Roth (Ringer, Rescue Me). La série s'inspire du programme d'exploration spatiale Orion, développé à la fin des années 1950 par les EtatsUnis (programme qui avait déjà inspiré une série francoallemande en 7 épisodes en 1966 : Commando spatial, la fantastique aventure du vaisseau Orion). France 4 : la nouvelle série animée pour adultes Pffuit pffuit pffuit lancée le 23 octobre France 4 proposera à partir du vendredi 23 octobre la nouvelle série d'animation pour adultes Pffuit pffuit pffuit (26 x 6', Kawanimation) dans sa case Réanimation du vendredi soir, à 22h50. Pffuit pffuit pffuit est présentée par la chaîne comme « une série engagée politiquement et philosophiquement ». Son personnage principal est un héron, tiraillé entre ses pulsions et sa raison. Son but : faire tamponner sa carte d'animal en voie de disparition au ministère de l'Ecologie après avoir été renvoyé du zoo-discount de Chanzy. Pffuit pffuit pffuit « raconte le monde d'aujourd'hui, sa chute et la résistance de quelques-uns, des indignés et d'autres, pour emmener l'humanité vers une meilleure adéquation avec la nature et les autres », selon France 4. M6 : Iron Man 3 et Twilight chapitre 4, inédits en clair, les 19 et 22 octobre en prime time M6 diffusera en octobre, en prime time, Iron Man 3 et Twilight chapitre IV : révélation (1re partie), deux films à succès distribués par sa filiale SND, inédits en clair, indique la chaîne. Iron Man 3 sera proposé lundi 19 octobre. Réalisé par Shane Black, avec toujours Robert Downey Jr. dans le rôle principal de Tony Starck, et Gwyneth Paltrow dans celui de Pepper Potts, Iron Man 3 confronte le héros à un ennemi sans limite. Il se lance dans une quête acharnée qui va l'amener à répondre à cette question : est-ce l'homme qui fait l'armure, ou l'armure qui fait l'homme ? Twilight chapitre IV : révélation (1re partie) sera diffusé jeudi 22 octobre. Les deux héros, Bella (Kristen Stewart) et Edward (Robert Pattinson), se marient et passent leur lune de miel sur l'île d'Esmé. Mais un événement vient bouleverser leur vie… Edward va-t-il honorer sa part du marché et transformer sa bien-aimée en vampire ? NRJ 12 / Ne zappez pas ! / Carson : l'émission Face à France à l'antenne le 20 octobre à 22h40 NRJ 12 relancera le mardi 20 octobre, à 22h40, l'émission des années 1980 Face à France, présentée en direct par Jean-Marc Morandini, indique la chaîne. Dans cette émission produite par Ne zappez pas ! Production (Jean-Marc Morandini) et Carson Prod (Lagardère Entertainment), quatre invités, célèbres ou anonymes, seront confrontés à un panel de téléspectateurs, représentatifs de la population française. Ces derniers commenteront d'abord l'actualité de la semaine. Puis les invités viendront chacun leur tour les affronter. L'animateur Adrien Rohard sera en outre chargé de relayer les questions issues des tweets. En fin d'émission, l'humoriste Willy Rovelli proposera un billet d'humeur sur l'émission, sur un ton décalé. Face à France est un concept produit originellement par Thierry Ardisson et Catherine Barma. Diffusée en 1987 sur La Cinq, en direct, le dimanche après-midi, elle a ensuite été proposée en prime time. ______________________________________________ Audiences Eurodata TV Worldwide : accord avec l'institut de mesure d'audience indien Barc Eurodata TV Worldwide, filiale de Médiamétrie, a conclu un accord avec l'institut de mesure d'audience TV indien Broadcast Audience Measurement Council (Barc) pour intégrer, en octobre, ses données à ses services, a affirmé ce mardi Frédéric Vaulpré, directeur d'Eurodata TV Worldwide, lors de la présentation des tendances TV internationales. Barc India mesure actuellement 22 000 foyers en Inde, et en vise 50 000 à terme, a-t-il précisé. L'Inde comptait, en 2014, 153,5 millions de foyers équipés TV. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 13/16 « Avec ce partenariat, Eurodata TV fournira quotidiennement des informations sur la programmation, les contenus et les audiences des programmes par cible en Inde à ses clients : producteurs, distributeurs, diffuseurs, gestionnaires de droits et sponsor », affirme la filiale de Médiamétrie. Les données du Barc viendront Audiences notamment enrichir l'étude Nota. « De son côté, le Barc pourra comparer les données de son marché télévisuel avec celles des pays déjà couverts par Eurodata », ajoute-t-elle. Eurodata TV couvre actuellement plus de 100 pays et 6 300 chaînes sur les 5 continents. France 3 : 2,5 millions de personnes devant le documentaire A lÊElysée : un temps de président Le documentaire A l'Elysée : un temps de président (La Générale de Production) réalisé par Yves Jeuland, a réuni 2,5 millions de téléspectateurs lundi soir en prime time sur France 3, pour 10,7 % de pda. Il s'agit d'un record pour un documentaire politique depuis mars 2013, s'est félicitée la chaîne qui s'est classée 3e sur cette case. A l'Elysée, un temps de président montre les coulisses de l'Elysée et de l'activité du président François Hollande sur une période de six mois. Programmé dans la case Lundi en histoires, le documentaire était suivi d'un débat animé par Carole Gaessler, qui a rassemblé 1,5 million de personnes pour 10,1 % de pda. Canal+ Sport : le meilleur mois de son histoire en septembre avec une pda abonnés de 3,1 % Porté par l'EuroBasket 2015 disputé en France et le lancement de la Coupe du monde de rugby, Canal+ Sport a réalisé en septembre son meilleur mois depuis sa création avec une part d'audience de 3,1 % auprès des abonnés (Médiamat du 31/08 au 27/09), s'est félicitée la chaîne ce mardi dans un communiqué. L'intégralité de l'EuroBasket a connu un succès d'audience historique pour une compétition de basket sur les chaînes Canal+, fait valoir la chaîne qui a réuni 600 000 abonnés en moyenne sur les matches de l'équipe de France. La demi-finale (codiffusé avec France 3) remportée par l'Espagne face à la France (75-80), a rassemblé près d'1 million d'abonnés (20 % pda abonnés) avec un pic à 1,4 million en fin de rencontre. Soit la meilleure audience historique des chaînes du groupe Canal+ pour une demi-finale de basket toutes compétitions confondues (Eurobasket et Coupe du monde). La Coupe du monde de rugby est également très suivie avec 400 000 abonnés devant l'exploit du Japon face à l'Afrique du Sud, et un pic à plus de 700 000 ou encore le match des Néo-Zélandais, tenants du titre, face à la Namibie suivi par 535 000 abonnés, précise la chaîne. De même que « le feuilleton de la Premier League avec en exclusivité les premiers pas fracassants du jeune Français Anthony Martial sous les couleurs de Manchester United et le choc entre Chelsea et Arsenal qui passionne plus de 300 000 abonnés », ajoute-telle. _______________________________________ Au fil des tweets... Mardi's tweets: Gaugoy, Riché, Maisto, Marchal, Mazars, Porte, Endeweld,Wilhems, Daumin,Tronc, Le Lay... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @AntoineGaugoy Déception : l'eau trouvée sur Mars serait en fait de l'Hépar @pascalriche @LeaSalame imagine des auditeurs s'étrangler "avec leur croissant". Pourquoi pas avec leur caviar ? @d_maisto @Francetele reprend mot pour mot les termes de mon audition et du livre "TNT un scandale d'Etat". Normal : c'est la vérité. Merci. @jmaphatie Disons-le simplement : Raul Castro, au pouvoir depuis 1959, est quand même une crapule @romaingueugneau Pour @ARCEP il y a une différence entre la "vraie" fibre #FTTH et la "fausse" fibre #FTTB (câble), et la communication doit suivre #telco15 @THD_IT .@romaingueugneau @arnaud_thurudev @ARCEP exactement ce que me rappelle chaque jour mon taux d'upload, si ce n'était que lui #FTTH @bayartb Ça fait des années que je dis qu'il faut annoncer le plus petit des 2 débits... @joel_mau @THD_IT @romaingueugneau @arnaud_thurudev @ARCEP @Bruno_Janet Un peu comme pour les bijoux, il y a l'or et le plaqué or. Des années qu'on le répète ! @reesmarc "A la demande de la Pdce de la République, l’atelier Orange Cyberdefense, finalement fermé à la presse" #Assises2015 @bdaumin #Canalplay est désormais dispo en Suisse dans #Play sur #swisscomtv 2.0 @news_suisse @equidia La chaîne @equidia fait sa rentrée avec #Equidialib dans les rues de #Paris ! #ChevalLib _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax –Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 14/16 Au fil des tweets… @jntronc La @Sacem, au nom de ses artistes et de ses éditeurs, signe l'accord Schwartz : une avancée majeure pour la #musique. @LorraineWillems #WhatMakesUsHUMAN merci Yann Arthus Bertrand & France 2 @France2tv Le #replay est à retrouver sur http://www.france2.fr/human pendant 30 jours. #HUMAN @LaurentEric Limite de Dunbar : Il existe une limite cognitive au nombre d'amis (des vrais) que l'on peut avoir : 150. via @lemondefr0 Retweet 0 favoris @ILTVSW Et sinon #TheXFiles & #TwinPeaks reviennent après combien d'années déjà ? Qui ne sera pas au rendezvous ? #LesRevenants #AThought @martelf En ré-ouvrant le débat sur les #quotas de chanson française on risque de voir qu'ils sont obsolètes à l'heure de Spotify et les supprimer ! @Nicolas_Mazars Encore 1 tournage en bas de la Scam, mes collègues me disent qu'il y a Natalie Portman mais je ne l'ai pas encore vue @SmrBgrr @Nicolas_Mazars si tu la vois, tu lui fais un bisou de ma part. @DidierPorte Nadine Morano annonce qu'elle sera l'invitée d'Europe 1 demain matin. Exceptionnellement, @ThomasSotto aura droit aux blancs à l'antenne. @marcendeweld @AndreGattolin 1) vous parlez de ça sur @publicsenat ! 2) une "BBC à la française" nécessiterait des moyens conséquents, pas des coupes ! @arretsurimage Canal+ Afrique http://www.arretsurimages.net/ pourrait compter, à terme, plus d'abonnés que Canal+ France (Tweets relevés le mardi 29 septembre) _________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. Canal+ / La nouvelle édition : prestation réussie pour la première de Daphné Bürki (Charlotte Moreau, Le Parisien, mardi 29 septembre) [Alors que Daphné Bürki faisait sa rentrée ce lundi à la présentation de La nouvelle édition (KM Productions) où elle remplace Ali Baddou, parti présenter le Supplément (nos informations du 28 septembre).] Son grain de folie va devenir encore plus essentiel à Canal+ après la rentrée plombante qu'a connue la chaîne cryptée cette année. « Je suis la nouvelle locataire ! Mon emménagement s'est bien passé, mais je n'ai pas encore retrouvé tous mes cartons. Du coup, je porte les sousvêtements d'Ali », lance-t-elle, moulée dans un jean laissant visiblement de place à rien d'autre qu'une petite culotte. Tout est là-dedans. Ce léger décroché, cet art de la vanne à double détente, qu'on laisse planer et qui fait rire à contretemps. Comme dans la bande-annonce de l'émission, dans laquelle elle lançait : « Je file en répétitions ! » tout en se dirigeant vers l'entrée de TF1. Et parce que la force de Bürki, c'est aussi d'être contagieuse, toute l'émission est à l'avenant. Ça commence par du Bonnie Tyler pour illustrer les images de la Lune rousse (« Total Eclipse of the Heart », évidemment). Ça continue avec la nouvelle chroniqueuse tendances, la déjà indispensable Mathilde Terrier qui se met en scène façon roman-photo avec l'éminent Nicolas Domenach pour illustrer un sujet sur le sexe au travail : « Et là il me lèche la touillette… ». A se demander lequel des deux a été bizuté… Bien balancée mais jamais creuse, cette nouvelle Nouvelle édition file trop vite, c'est déjà l'heure pour l'animatrice de présenter le chroniqueur culinaire, Sébastien Knafo. Un comédien lancé aux trousses de nos spécialités régionales et « capable de faire chialer JeanPierre Pernaut ». Sa première étape : le maroilles, « un fromage à croûte dorée qui sent la basse-cour, un peu comme moi ». Daphné, tu nous avais manqué. Canal+ / A. Rousselet : l'ancien pdg sort un livre évoquant les coulisses de la création de la chaîne (Renaud Revel, L'Express, mercredi 30 septembre) Plus de dix ans d'échanges perlés avec deux journalistes – Philippe Kieffer et Marie-Eve Chamard – auront été nécessaires pour que l'ancien pdg de Canal+, André Rousselet, intime de François Mitterrand dont il fut l'exécuteur testamentaire, accouche de ses Mémoires. Publié le 17 octobre aux éditions Kéro, ce pavé de plus 700 pages, intitulé A mi-parcours, est une plongée inédite dans les entrailles de la Mitterrandie et les coulisses _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 15/16 de l'audiovisuel des trente dernières années. Mazarine, les écoutes téléphoniques, l'Elysée et ses fonds secrets, Giscard, Balladur, Sarkozy, la création de Canal+ et la chute de son timonier, en 2002… Tout cela et plus Revue de presse encore était consigné dans de petits carnets qu'André Rousselet conservait précieusement et qu'il a déterrés et livrés à ses deux intervieweurs pour un ouvrage choc qui sera l'un des documents phares de la rentrée. Droits TV / Ligue 1 : les coulisses de la répartition des matches entre beIN Sports et Canal+ (Rachel Pretti, L'Equipe, mardi 29 septembre) Il a suffi d'un tacle de Jean-Michel Aulas, après la défaite de Lyon samedi soir à Bordeaux (1-3), pour que la programmation des matches à la télé soit de nouveau mise à mal. Il connaît pourtant la musique puisque, depuis la dernière attribution des droits télé pour 20122016, les règles n'ont pas changé. Pour que les clubs puissent informer leurs supporters et les diffuseurs (Canal+ et beIN Sports), établir leur programmation et leur plan de com, les journées se dessinent, dans l'idéal, un mois à l'avance. On ne se réunit plus comme au bon vieux temps à la Ligue de football professionnel, les comités de programmation sont pilotés à distance par la direction des activités sportives de la Ligue. Le vendredi matin, en général, un logiciel fait apparaître tous les matches à quatre dirigeants des chaînes (2 pour l'une, 2 pour l'autre), détenteurs des codes d'intervention. Des cases vides les vendredis, samedis et/ou dimanches indiquent les jours de programmation possibles. En cochant d'une croix les cases, on obtient le match. Propriétaire de quatre lots premium, Canal dispose de vingt-deux premiers choix sur l'ensemble de la saison, dont 10 affiches présumées, choisies avant la reprise. BeIN n'en a que seize. En fonction du contexte du foot du moment, des positions des clubs au classement, le duel entre les deux diffuseurs pour la programmation d'une journée complète de L1 peut durer deux heures… ou près de dix, comme vendredi dernier pour caler la 11e journée (du 23 au 25 octobre). Canal+ a d'abord misé sur PSG/Saint-Etienne, le dimanche 25, en prime time, beIN Sports choisissant dans la foulée Lyon/Toulouse, le vendredi 23, à 20h30. La chaîne cryptée a repris la main pour Lorient/Rennes le samedi, à 17 heures, laissant à beIN Reims/Monaco le lendemain, à 14 heures. Au fur et à mesure, la Ligue a validé les choix. Si beIN Sports subit la plupart du temps les « envies » de Canal+, elle profite néanmoins d'un réel avantage avec sa case du vendredi soir. Comme le stipule l'appel d'offres. « La LFP fait en sorte de pouvoir octroyer un temps de récupération de trois jours au lieu de deux aux clubs qui participent à un match de Coupe d'Europe dans la semaine qui suit une journée de Championnat. » Conséquence : « Sauf cas exceptionnel, les matches des clubs jouant le mardi suivant en Coupe d'Europe ne peuvent être programmés que le vendredi. » La chaîne qatarienne est donc sûre de diffuser le PSG ou l'OL quand ils jouent le mardi suivant en Ligue des champions. […] FTV / Euro 2016 : le groupe n'a pas souhaité surenchérir pour acquérir les 11 matches revendus par beIN (L'Equipe, mardi 29 septembre) [Alors que selon L'Equipe, TF1 vient de racheter à beIN Sports onze matches supplémentaires de l'Euro 2016, organisé en France l'été prochain (nos informations du 28 septembre).] France Télévisions, critiqué pour ne pas avoir acheté les 11 matches remis à disposition par beIN Sports, a bel et bien émis une offre (estimée à 12 M€). Mais, selon la direction de la communication, elle n'a pas « souhaité aller au-delà de montants compatibles avec ses contraintes financières ». Et ce malgré la demande du ministre des Sports, Patrick Kanner, à la nouvelle pdg de la chaîne, Delphine Ernotte, le 31 août. NRJ 12 / Shine France : L'Académie des 9 déprogrammée en quotidienne au profit du week-end (jeanmarcmorandini.com, mardi 29 septembre) [Alors que, malgré des audiences décevantes, NRJ 12 avait commandé plusieurs dizaines de nouveaux numéros de L'Académie des 9 (Shine France), programme d'access animé par Benjamin Castaldi (nos informations du 16 septembre).] Selon jeanmarcmorandini.com, NRJ 12 déprogramme L'Académie des 9 en quotidienne dès le lundi 19 octobre prochain. L'émission sera désormais proposée tous les week-ends, à partir du samedi 17 octobre, à 19h00. Selon la grille des programmes, l'émission est remplacée en semaine par la série Smallville. _________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements d'aujourd'hui et de demain Aujourd'hui Demain 13:30 09:00 Conférence de presse de présentation du budget du ministère de la Culture dans le PLF 2016. LCP Assemblée nationale, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 40 63 90 78 _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 30 septembre 2015 16/16 Jeudi 5 novembre 2015 TV Ciné Drones : Les drones dans l’audiovisuel : innovations, réalisations et perspectives Euroconsult et la Fédération professionnelle des drones civils organisent le 5 novembre prochain, en partenariat avec Satellifax, le Symposium TV Ciné Drones. TV Ciné Drones réunira une vingtaine d’intervenants pour des exposés, des projections et une table ronde. Le Symposium se propose de faire un état des lieux de ce marché, présentera les modèles et les perspectives économiques de cette activité. Il évoque les dernières innovations et réalisations relatives à l’utilisation des drones dans la production audiovisuelle. Ce Symposium est destiné à mettre en contact les diverses parties prenantes du secteur : producteurs TV et cinéma, chaînes de télévision et plates-formes vidéo sur internet, prestataires de services audiovisuels, opérateurs et pilotes de drones, constructeurs et développeurs ainsi que les pouvoirs publics concernés. Date : 5 novembre 2015, de 8h45 à 13h Lieu : AMP Visual, 30-32 rue Proudhon, La Plaine Saint-Denis Parmi les intervenants confirmés : Pixiel, France Télévisions, Morgane Production, PILL Prods, Flying Eye, PMP / Belleville Production, etc. Frais de participation : 700 € HT (éligible au budget de formation des entreprises) Programme complet et informations : http://satfax.fr/cinedrones Bulletin d’inscription à envoyer par mail : [email protected] ou fax : +33 (0) 1 48 05 54 39 Nom………………………………………………………….…………………..Prénom :………………………………………………………………………………………………………………… Organisme : .....................................................................................................Fonction : .................................................................................... Adresse : ............................................................................................................................................................................................................... CP : ....................................... Ville/Pays : …………………………………………………………………………………………………….………………………………………………… Pays ......................................Téléphone :............................................................................................................................................................. Email : ................................................................................................................................................................................................................... Tarif : le prix de participation est de 700 € HT, soit 840 € TTC. Paiement à réception de facture. Conditions d’annulation : toutes les annulations doivent être reçues par écrit avant le 31 octobre 2015. En cas d’annulation avant cette date, 15 % des frais d’inscription seront retenus. Après cette date, les frais d’inscription ne sont plus remboursés. Cependant, les substitutions restent possibles. Téléphone : +33 (0) 1 49 23 75 30 - Fax : +33 (0) 1 48 05 54 39 [email protected] 86 Bd de Sébastopol - 75003 Paris, France _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences