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ALLIER CHER CREUSE NIÈVRE Palais des Congrès à Vichy (03) 2 juillet 2015 Synthèse et évaluation Organisées par En partenariat avec Sommaire 4èmes Rencontres Entreprises de la Filière Automobile Compétitivité pour les PME : ruptures et défis Rendez-vous d’affaires - Exposition 2 3 Présentation de la manifestation 4 5 Accueil 6 Jean BRUNOL : «L’excellence : la clé de la survie» 8 Max BLANCHET : «Pour le renouveau industriel par une véritable stratégie de reconquête industrielle» 9 Table ronde n°1 : «Compétitivité des modèles industriels» 14 Table ronde n°2 : «innovation : environnement de travail» Bernard COULON : Ouverture des Rencontres 16 Table ronde n°3 : «Innovation : process, produits» 20 Rendez vous d’affaires 21 Exposition 25 Annexes Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Présentation de la manifestation 4èmes Rencontres Entreprises de la Filière Automobile Compétitivité pour les PME : ruptures et défis Ateliers – Rendez-vous d’affaires - Exposition Le 2 juillet 2015, au Palais des Congrès de Vichy, les 4èmes Rencontres des entreprises de la Filière Automobile ont réuni près de 250 chefs d’entreprise et professionnels du secteur. Créées en 2012, à l’initiative des Départements de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre, ce rendez-vous mobilise toutes les entreprises et l’ensemble des acteurs de la filière automobile des quatre régions : Auvergne, Bourgogne, Centre et Limousin. Lieu d’échanges favorisant le développement entrepreneurial et ayant pour vocation de créer de nouvelles dynamiques entre entreprises et territoires, ces rencontres attirent chaque année en moyenne 250 participants qui s’enrichissent des ateliers, conférences et exposition, et nouent de nouveaux contacts commerciaux autour des rendez-vous d’affaires. Les organisations professionnelles, les pôles de comptétitivité, les clusters, la Plate-forme de la Filière Automobile (PFA) et les Associations Régionales de l’Industrie Automobile sont étroitement associées. Ces 4èmes Rencontres avaient pour thème : « la compétitivité des PME : ruptures et défis» et étaient parrainées par Jean BRUNOL, Président de la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA). Elles ont permis d’aborder les nouveaux enjeux qui s’imposent en matière d’innovation, d’excellence des systèmes productifs, de ressources humaines. L’objectif était d’identifier des opportunités de mutualisation et d’initier de nouveaux projets collaboratifs, mais surtout de mettre en lumière les nécessaires changements de modèles économiques pour la filière. La conférence de Max BLANCHET, auteur de l’ouvrage «L’industrie France décomplexée» était particulièrement attendue. Il a fait partager sa vision stratégique de reconquête industrielle en France, notamment pour la filière automobile. Poids de la filière Automobile : En France, la FIEV (Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules) et le CLIFA (Comité de Liaison des Industries Fournisseurs de l’Automobile) représentent 250 000 salariés. En ajoutant les salariés de la construction automobile (220 000) et des Services directs (153 000), la filière automobile compte plus 620 000 personnes. En incluant la supply chain, le commerce et la réparation, la filière automobile représente en France 2 385 000 emplois. Un actif sur 9 dépend directement ou indirectement en France de la filière automobile. En Auvergne, Bourgogne, Centre et Limousin (territoire organisateur) 73 000 personnes travaillent directement dans la filière automobile, jouant un rôle important en termes d’emplois. L’activité économique des entreprises concernées génère 10 Milliards d’euros de Chiffre d’Affaires. AU PROGRAMME : Un parrain de prestige : Jean BRUNOL – Président de la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA) ▶ « L’Excellence : la clé de la survie » L’éclairage d’un économiste de renom : Max BLANCHET, auteur de « L’industrie France Décomplexée », Consultant en stratégie, Cabinet Roland Berger ▶ « Pour le renouveau industriel par une véritable stratégie de reconquête industrielle » Trois tables rondes réunissant témoins chefs d’entreprises et experts autours d’une question centrale : Compétitivité pour les PME : ruptures et défis Les tables rondes ont été animées par Laurent MEILLAUD, journaliste et consultant spécialisé dans l’automobile et les nouvelles technologies ◆Table ronde 1 : « Compétitivité des modèles industriels » ◆Table ronde 2 : « Innovation : environnement de travail » ◆Table ronde 3 : « Innovation : process, produits» Comme pour les deux dernières éditions, des rendez-vous d’affaires pré-programmés ont été organisés pour les industriels participants. Cette nouvelle édition a accueilli 240 personnes, dont plus de 130 dirigeants et chefs d’entreprises. 190 rendezvous d’affaires ont été programmés. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 3 ACCUEIL Gabriel MAQUIN 1er adjoint au Maire de Vichy, Conseiller communautaire de la Communauté d'agglomération Vichy Val d'Allier, Conseiller départemental de l'Allier Je suis très heureux de vous accueillir au nom du Maire Claude Malhuret, au Palais des Congrès Opéra de Vichy à l’occasion de ces 4èmes rencontres entreprises de la Filière Automobile. Je voudrais remercier l’ensemble de l’équipe organisatrice qui s'est beaucoup investie pour faire de ces rencontres un moment de débat constructif. Je voudrais vous dire tout le bien que je pense de ces rencontres de la filière automobile, qui me semblent pertinentes pour au moins deux raisons : ➢ D’abord parce qu’elles sont l’occasion de se pencher sur la situation et d’imaginer l’avenir d’un secteur industriel et commercial important pour notre pays et notre territoire. ➢ Ensuite parce que le principes même de ces rencontres, où des secteurs publics et privés sont amenés à travailler ensemble, me paraît un exemple à suivre. La filière automobile en France, c’est une institution. Notre pays a toujours eu la chance de posséder de grands groupes industriels – PSA, Renault autrefois Citroën – qui occupent non seulement le marché intérieur français mais qui obtiennent aussi de très beaux succès à l’étranger.Mais – sans jeu de mot – c’est aussi un secteur « moteur » par sa capacité à solliciter toute une variété de sous-traitants et de corps de métiers spécifiques. Et les innombrables métiers liés aux équipementiers, aux services d’après-vente, de locations de véhicules ou de financement de crédits sont autant de richesses et d’emplois contradictoirement imputables à votre secteur d’activité. Au total, les emplois directement et indirectement liés au secteur automobile sont estimés à plus de 2 millions, soit 9% de la population active, dans notre pays. Dans ces conditions, on comprend aisément pourquoi, quand l’industrie automobile est touchée, une sorte d’effet domino se met en place et la crise se propage à des pans beaucoup plus larges de notre économie. Nul doute que ces rencontres de la filière automobile, basées cette année sur le thème "Compétitivité des PME : ruptures et défis" , vont être l’occasion, à travers des échanges informels mais aussi la centaine de rendez-vous d’affaires programmés, d’esquisser des pistes pour redynamiser un secteur qui, je le répète , est vital pour notre pays et générateur de nombreux emplois sur le territoire de Vichy Val d’Allier pour l'ensemble de nos territoires. 4 Le partenariat public/privé, une solution d’avenir : Lors de ces rencontres , plus de 200 participants, en grande partie chefs d’entreprises, vont discuter et confronter avec d’autres professionnels ce qui constitue le quotidien de leurs préoccupations : innover, aller de l’avant, inventer l’avenir. Mais, je le disais dans leur principe même ces rencontres ont aussi un formidable mérite : celui de faire dialoguer directement les décideurs publics et les décideurs privés, afin qu’ensemble nous avancions main dans la main en envisageant un avenir commun et prospère pour notre histoire. Cette convergence de nos points de vue parfois différents est nécessaire car nous sommes aussi réunis par une communauté d’intérêts. Plus la filière automobile sera prospère, plus nos villes, nos agglomérations, nos départements le seront. Nous avons tous à gagner à voir se développer le tissu économique local. L’économie privée ne s’oppose pas à l’intérêt collectif et public, bien au contraire. Vichy est donc heureuse de succéder à Montluçon et d’accueillir ces 4èmes rencontres entreprises de la filière automobile. C’est une récompense pour notre ville, qui a toujours cherché à soutenir, dans la mesure de ses moyens, les initiatives allant dans le sens du dynamisme économique. A Vichy, deuxième bassin industriel d’Auvergne, se trouvent réunies de nombreuses activités liées au secteur automobile. Je pense au site de CGR, à Saint Yorre, qui produit plus de 25 millions de pièces automobiles par an. Je pense à Altia Cusset, fournisseur « de rang un » des groupes PSA et Renault, récemment repris par le consortium francoallemand Califil et Drahtzug Stein. Je pense aussi, bien évidement, au groupe Ligier, historiquement lié à notre ville, qui produit près de 50 voitures par jour et travaille entre autres sur des projets de véhicules électroniques. Dans le même temps, nous accueillons sur notre territoire l’académie du PLM, qui ouvrira en septembre. Ce sera le premier centre de France à offrir des formations qualifiantes à forte valeur ajoutée en P.L.M (« Product Lifecycle Management »), c’est-à-dire à préparer aux nouveaux métiers de l’usine du futur, auxquels, l’industrie automobile aura nécessairement recours. Une formation soutenue par la Société PERCALL, dont je salue la réussite ; puisqu’en implantant son centre d’expertise PLM à Vichy, elle a créé 120 emplois d’ingénieurs. Puissent donc ces rencontres se révéler fructueuses pour vous tous, au bénéfice de vos entreprises et de la filière automobile en général. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Ouverture des Rencontres Bernard COULON Vice-Président du Conseil départemental de l'Allier, en charge du développement économique, de l'agriculture et du tourisme et nouveau Président du Comité d'Expansion Economique de l'Allier « La nécessité et la volonté du travailler ensemble et de bien se connaître quelle que soit la sensibilité de chacun. Nous devons travailler en équipe, mettre les énergies en commun pour préparer l’avenir." Demain, nous devons nous positionner par rapport à la grande région Rhône Alpes Auvergne, sachant que le département de l’Allier est l'un des plus éloigné des nouveaux centres de décision. Dans ce contexte, la nouvelle présidence du Conseil départemental a choisi de concentrer les questions de développement et d'attractivité économique, sur une vice-présidence unique pour que le Comité d’Expansion Economique soit mieux reconnu auprès de la grande région Rhône Alpes Auvergne. L'objectif partagé est de poursuivre notre action auprès des entreprises du territoire. Les réseaux sont primordiaux pour pouvoir soutenir et faire aboutir beaucoup de projets. Ainsi avec les 4èmes rencontres de la filière automobile, les entreprises et les filières sont les 2 axes sur lesquels le Département va travailler. La filière, c’est le réseau de proximité où l’innovation doit toujours être encouragée. Jean-Paul DUFREGNE Conseiller départemental de l'Allier, Ancien Président du Conseil départemental et du CEEA à initiative des Rencontres des la filière automobile avec les Présidents de la Creuse, du Cher et de la Nièvre Il est effectivement important d’avoir des initiatives pour pouvoir faire bouger les choses. Nos territoires doivent penser qu’ils ont des atouts et que tout ne se passe pas systématiquement ailleurs. Ces rencontres sont nées de ce constat. Les 4 départements : l’Allier, le Cher, la Creuse et la Nièvre ont ainsi travaillé sur ce concept de « Nouvelle Ruralité », avec l'objectif d'intégrer ces territoires ruraux dans les modifications sociétales à partir de nos atouts en valorisant notre capacité d’innover, car nous avons été trop longtemps fatalistes. Autour de la filière automobile, de nombreuses entreprises sont implantées sur nos territoires. De ce constat, les 4 Départements ont voulu montrer que l’on était capable de créer une nouvelle dynamique. Ainsi est née l’initiative de ces rencontres. Cette année, le choix de Vichy est un clin d’œil, en direction de la métropole de Clermont-Ferrand. A nous de créer les conditions pour créer des initiatives pour favoriser la création d’emplois. Il ne faut pas oublier la fusion des 2 régions : Auvergne et Rhône Alpes. Là aussi, c’est à nous de nous positionner par rapport à cette grande région. Ne soyons pas des spectateurs mais des acteurs de ces changements pour nos territoires. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 5 L'excellence : la clé de la survie Parrain des 4èmes Rencontres : Jean BRUNOL Président de la Société des Ingénieurs de l'Automobile (SIA) L’Excellence : clé de la survie Quelle est la place de la France dans le Monde? Voyons-la au travers d’un paramètre simple, le PNB/ Habitant, dont chacun comprendra la pertinence : • Le Produit Mondial Brut est estimé à 77 000 Milliards de $. La moyenne annuelle pour les 7 milliards d’individus qui peuplent notre planète s’établit à 11 000$. • En France, nous sommes au-dessus de 40 000$ par personne et par an ; pour mémoire la Chine et l’Inde atteignent aujourd’hui respectivement 8 000$ et 4 000$ en parité de pouvoir d’achat. Qu’est-ce qui justifie aujourd’hui cette différence d’un niveau de vie en France ? 4 fois supérieures à la moyenne mondiale ? Les différences d’efficience entre pays s’estompent très rapidement et en tendance libre il n’y a pas de raison que l’on n’ait convergé avant 10 ans. Nous ne sommes pourtant qu’au début de ce phénomène. Accepter la réalité, ce n’est pas une attitude déclinologue, pire d’ailleurs est de le substituer par un déni de réalité. A ce stade, les spécialistes de l’analyse stratégique diraient que je n’ai abordé avec vous qu’un sujet sur : LES RISQUES. Je voudrais me centrer dès lors sur les opportunités et sur nos points forts. Une vision lucide de la réalité est indispensable et préalable à l’action. Alors saupoudrer, ce qui est souvent la solution retenue, est une attitude suicidaire ! Décider, c’est choisir. Choisir c’est décider de mobiliser le meilleur de nos ressources dans ce combat économique de l’avant, condition de la survie de notre modèle social et sociétal. Notre Pays garde quelques atouts, ils ne sont plus si nombreux, mais ils sont formidables et particulièrement importants dans la nouvelle phase du développement de l’économie mondiale : celle de la globalisation. Je vais en citer 5 et j’accepte volontairement d’en oublier quelques-uns : ➢1. Nos Ingénieurs, nos Ecoles d’Ingénieurs, Nos Business Schools et leurs Diplômés, nos Ecoles d’Administration et quelquefois j’ajoute les Formations de nos Juristes, ➢2. Nos Grandes Entreprises de classe mondiale et les Filières associées, Nos grandes entreprises sont un formidable atout pour le Pays. Il appartient à tous et à chacun de mieux le comprendre et mieux l’accompagner. Vous y noterez bien sûr les magnifiques Groupes Français que sont Michelin, Air Liquide, Essilor et d’autres, mais également ARCELOR MITTAL. Ce Groupe emploie 20 000 personnes en France et développe à Mézières les technologies Advanced High Strenght Steel - AHSS -, critiques pour l’avenir en particulier pour l’allègement des véhicules des constructeurs généralistes. ➢3. Le coût de l’énergie est également pour l’industrie un avantage formidable. Les entreprises allemandes paient aujourd’hui le KWh électrique de 30 à 50% audessus de leurs homologues françaises ➢4. Notre agriculture, ➢5. Nos START-UP Technologiques. 6 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Alors vous me direz : quoi faire ? géographique familial. Evidemment les Lycéens issus des familles les plus aisées n’en avaient pas un besoin patent, mais souvent ceux issus d’environnements plus modestes arbitrent leur cursus en fonction de ce critère. 1. L’ excellence c’est une discipline individuelle et collective. L’exemplarité n’est pas une condition suffisante de l’Excellence, mais elle est une condition nécessaire ! 2. L’argent public : l’argent des contribuables ! Voilà un arbitrage simple et clair de l’argent public qui peutêtre décidé ! •S’impliquer plus avant dans les Etablissements que vous financez. 3. Entreprises - Universités - Ecoles d’Ingénieurs : La coopération entre ces 3 ensembles s’est améliorée au cours de la dernière décennie mais le niveau d’intégration nécessaire pour faire face aux enjeux du Nouveau Monde impose un véritable aggiornamento. Atteindre cet objectif c’est pour les 2 parties décider de faire des efforts : •Pour mes amis universitaires, reconnaître à minima que générer les ressources nécessaires à la poursuite du financement de leurs activités est le rôle des entreprises et des patrons de l’industrie, •Pour mes amis et collègues industriels reconnaitre que l’innovation technologique est aujourd’hui souvent pluridisciplinaire et que les laboratoires publics ou semi-publics quel que soit leur statut peuvent jouer un rôle déterminant dans leur recherche de Leadership Technologique Mondial. 4. Le déclassement de nos Formations Scientifiques d’Excellence : Industriels , organisations, responsables de la cité défendons nos formations de l’élite scientifique et technique. Ces formations exigeantes constituent un facteur de différenciation premier sur le front de la bataille économique mondiale. 5 .La Méritocratie Républicaine et l’ascenseur Social : •Les Bourses au Mérite des bacheliers les plus brillants. Ces 2 ans de soutien après BAC étaient essentiels à un moment où l’on poursuit ses études souvent hors de l’environnement 6. Stages et Formations en Apprentissage : Bien que la situation économique soit médiocre et l’avenir préoccupant, c’est la responsabilité du monde économique et en particulier des Industriels que de s’engager dans ce domaine 7. Créer un environnement positif pour l’agriculture et l’Industrie. Ma génération, nous portons une responsabilité dans la désaffection pour les activités agricoles et industrielles. Le paradigme de notre génération a été : « Laissons à des pays à bas coût de main d’œuvre les activités manuelles et disons polluantes et gardons les services à haute valeur ajoutée ! » Ce raisonnement terriblement intelligent et très intellectuel a l’inconvénient d’être faux et d’avoir été appliqué avec constance et détermination. Et ce pour au moins 2 raisons : 1. Pourquoi en effet voulez-vous que des Pays comme l’Inde, nous laisse le business mondial des Services à haute valeur ajoutée : INFOSYS, TATA Consulting Services, et même CAP GEMINI Inde ont des capacités formidables et en termes d’ISIT ou de Management Information Systems sont aujourd’hui au meilleur niveau Mondial à la moitié du coût d’un Européen ou d’un Américain. 2. Comment imaginer que des activités de Services à haute valeur ajoutée peuvent prospérer sur une agriculture en difficulté et une industrie en déshérence ? La SIA en bref • La SIA, un réseau d’ingénieurs, créée en 1927 Je ne peux conclure sans vous dire quelques mots de la Société des Ingénieurs de l’Automobile dont mes collègues et amis m’ont confié la Présidence il y a 2 ans maintenant. • 1 200 membres, dont 90 entreprises et écoles • Un réseau de 15 000 spécialistes • Affiliée FISITA, fondée par la SIA à Paris, en 1948 • 150 professionnels de l’industrie automobile actifs à la SIA • 10 Sections techniques • 2 000 participants/an aux congrès et journées d’études SIA • En charge du Secrétariat technique du Comité Technique J’aime me rappeler cette pensée de CLEMENCEAU : « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit il faut avoir le courage de le faire. » Automobile (CTA) de la PFA (Plateforme de la Filière Automobile) Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 7 Pour le renouveau industriel par une véritable stratégie de reconquête industrielle Grand Témoin : Max BLANCHET Auteur de "L'industrie France Décomplexée" Consultant en stratégie, Cabinet Roland Berger Quelle industrie pour la France en 2025 ? En préambule, il est nécessaire d'établir un diagnostic de l’état de l’industrie française. Partager le constat, c’est avancer et ne pas être dans une position de déni. Pour pouvoir évaluer la situation de l’industrie française à ce jour, il faut comparer la constitution de la valeur ajoutée de l’industrie il y a 30 ans et celle d’aujourd’hui. La valeur ajoutée d’une entreprise correspond au chiffre d’affaires moins les achats, ce qui équivaut aux frais de personnels et d’exploitation, dépréciation et profitabilité. Cet indicateur représente exactement ce qui a été produit sur notre territoire national. grandes entreprises diminue en France. C’est une situation préoccupante qui nécessite une forte restructuration. Au début des années 90, la valeur ajoutée était produite à 80% par les pays industrialisés : Japon, Europe de l’Ouest et Amérique du Nord. Aujourd’hui, ils n’en produisent plus que 50%. Les 50% restant sont produits par les pays dits émergents comme la Russie, la Chine et l’Europe de l’Est. Dans ces pays, la part de l’industrie atteint 30 à 35% de leur richesse. On est devant une révolution technologique majeure qui combine le numérique, l’automatisation, la numérisation et le big data. Cela va bien au-delà de l’innovation produit. On assiste à un véritable changement de paradigme dans la stratégie de production industrielle vers « l’industrie du futur ». On va voir disparaitre les modes de fabrication de l’industrie traditionnelle. La France subit un phénomène de désindustrialisation. Depuis 30 ans, tous les 10 ans, nous perdons 600 000 emplois dans l’industrie alors que la valeur ajoutée de l’industrie allemande a augmenté de 30% entre 2000 et 2012. L’Allemagne continue à moderniser son parc industriel pendant que l’âge moyen du parc machine vieillit en France. La France accuse des retards d’automatisation, elle détient 34 000 robots contre 160 000 en Allemagne. La capacité d’investissement des Avoir un outil industriel performant est l’un des leviers majeurs pour reconquérir l’industrie. On observe une corrélation exacte entre la croissance de la valeur ajoutée industrielle et l’investissement dans l’outil industriel. Il faut tenir compte de cette nouvelle donne économique. On ne peut plus produire comme avant. Quelles sont les nouvelles tendances de l’industrie ? Qu’est-ce que « l’usine du futur ? » Le système productif doit être plus flexible et permettre une customisation de masse, une meilleure proximité avec les clients. Le coût logistique est inférieur, la production dépend des commandes clients avec une supply chain automatisée. L’opérateur travaille avec des robots et le travail devient moins pénalisant. Les économies d’échelle viennent de la connaissance ce qui permet une diversité à moindre coûts. Pour rebâtir cette industrie on doit se poser plusieurs questions : Comment se repositionner et identifier les facteurs de performance pour les clients ? Quelle solution de technologie avancée pour y répondre ? Comment développer une offre haut de gamme à la française ? Comment travailler en clusters régionaux ? Comment attirer de nouveaux talents ? Il n'y a aucune fatalité, nous avons un potentiel énorme. 8 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Table Ronde N°1 : Compétitivité des modèles industriels Animateur des tables rondes : Laurent MEILLAUD Journaliste et consultant spécialisé dans l'automobile et les nouvelles technologies Aujourd’hui l’automobile est un produit très complexe, qui évolue sur tous les plans. L’usine est elle aussi très complexe. On change de monde, en se positionnant sur de nouvelles technologies. Grand Témoin : Max BLANCHET Il faut repartir vers ce qui est novateur pour pouvoir retrouver une industrie française forte : en termes de produits (véhicule du futur, chaîne cinématique avec le moteur efficient, véhicule autonome, matériaux légers…..) mais il faut aussi intégrer le process. Nous autres Français, nous avons trop été tournés vers l’aspect produit et pas assez orientés vers le process. Il faut introduire les process, d’autant qu’ils sont numériques et que nos ingénieurs français ont toutes leurs chances. Il faut ré-inventer et repositionner nos innovations. Nous assistons quasiment à un véritable Big Bang où les cartes sont redistribuées. Effectivement nous assistons à une re-prolifération des solutions techniques et des innovations qui redistribuent les cartes. Il ne faut pas aller sur des domaines déjà acquis. Il faut que l’industrie française se repositionne par rapport à des innovations produits et process. Laetitia GUYOT CD03 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 9 Table Ronde N°1 : suite Compétitivité des modèles industriels Edouard ARMALET, Directeur Général Adjoint Plateforme de la Filière Automobile (PFA) L’enquête annuelle de la performance industrielle de la PFA a été présentée le 7 juillet. Cette enquête permet de suivre 16 indicateurs sur environ 200 sites volontaires. La filière automobile a des données sur ce qui se passe dans l’entreprise grâce à des indicateurs sur : ¾¾La qualité, ¾¾Les opérations (rendement machine, stocks, valeur ajoutée par personne…) ¾¾Les ressources humaines, car l’homme est au centre de la compétitivité ¾¾L’investissement Depuis 20 ans, 200 à 250 sites répondent volontairement à l’enquête. C'est la plus puissante au monde pour le secteur automobile. Elle permet de faire un constat : quelle que soit la conjoncture, tous les indicateurs progressent, mais lentement. Mais pourquoi progresse–t-on aussi peu ? Ce n’est pas la filière, mais chacun des sites qui doit se prendre en main : il faut maîtriser les coûts partout. Pour y arriver, il faut travailler les indicateurs. Le premier à améliorer est celui concernant la qualité et le service. Les grands groupes ont les capacités à booster ces indicateurs. Par contre plus la taille de l’entreprise est faible, plus c’est difficile. Pourtant chacun des sites doit prendre conscience qu’il a quelque chose à faire. L’enquête montre bien que le niveau d’investissement est catastrophiquement faible. Ceci est d’autant plus inquiétant que le secteur automobile est reconnu en France pour être le secteur qui investit le plus. Les indicateurs concernant les ressources humaines ne sont pas brillants : accidentalité élevée et qui ne s’améliore pas trop, ce qui a des répercutions sur la motivation, le niveau d’absentéisme et de formation. Cet indicateur doit absolument être amélioré dans le cadre du développement de l’Usine du Futur pour améliorer la compétitivité des entreprises. Ce constat pessimiste ne doit pas faire oublier que parmi les entreprises, nous avons en France les meilleurs mondiaux (en qualité : 0 PPM, taux de service à 100%, fréquence d’accident à 0% plusieurs années de suite. Mais il faut que l’ensemble de ces sites aille vers cette excellence pour relancer la machine sur ces fondements. Franck ALCARAZ, Directeur Général Adjoint de la Région Auvergne, chargé du Développement économique Pour le Région, comme toute collectivité locale française, nous devons être des partenaires des entreprises et nous devons être à l’écoute des industriels car nous ne sommes pas des spécialistes des marchés et des clients. ¾¾Il faut que l’argent public injecté et l’action des élus apportent de la valeur ajoutée dans le système pour le territoire. ¾¾Le développement économique se créera dans les territoires autour des grandes villes. ¾¾Le financement public n’a pas vocation d’être immédiatement rentable. ➢ Dans toutes les régions, des duos avec la Banque Publique d’Investissement se sont mis en place pour proposer des financements pour préparer l’avenir, pour aider les entreprises dans leur prise de risque. Les Régions ont aussi une vocation de rassembleur, de fédérateur avec les industries, les laboratoires de recherche publics et privés, les grandes écoles et les collectivités autour de projets prioritaires, notamment en Auvergne, orientés vers l’Usine du Futur et la mobilité. Les Régions doivent faciliter les mutations industrielles dans les PME. En Auvergne, nous avons la chance d’avoir un réseau d’excellence de grandes entreprises, PME et TPE reconnu au niveau mondial. La Région Auvergne est là pour perfuser ces PME pour qu’elles puissent suivre ces exemples et qu’elles soient encore plus créatrices de valeur. Edouard ARMALET, Directeur Général Adjoint PFA Il y a quelque temps, il y a eu un appel à projet sur le véhicule du futur pour les PME, car jusqu’à présent seules les grandes entreprises avaient participé. 68 PME et même des TPE et start-up ont déposé un projet. 28 d’entre elles ont été lauréates et 10 ont vu leurs projets labellisés, avec à la clé pour chacune d’elle, 200 000€ de subvention. Au mois de juillet, les entreprises lauréates ont été invitées à un « pitch PME » afin de présenter leurs projets. Il y a en France des pépites, il n’y a pas de place que pour les grandes entreprises. « Venez-vous faire connaître ». Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Table Ronde N°1 : suite Compétitivité des modèles industriels Laurent MEILLAUD Lorsque l’on parle d’Usine du Futur, nous parlons essentiellement de compétitivité, de process. Intéressons-nous à un mode d’organisation d’ « une petite PME auvergnate : Michelin ! » : le Michelin Manufacturing Way. Pierre BOCQUET Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations, MICHELIN Michelin, c’est 22 milliards de chiffre d’affaires dont 1,5 milliards sont réinvestis chaque année depuis plusieurs années déjà, dans l’outil de production pour le moderniser en permanence. En effet, les usines Michelin ont une moyenne d’âge comprise entre 30 et 40 ans. Dans le monde, Michelin compte aujourd'hui 70 000 agents de production. Un des éléments d’excellence sera de rendre ces 70 000 agents de plus en plus compétents et de plus en plus engagés. Michelin a décidé en 2003 de créer une démarche d’excellence : le Michelin Manufacturing Way. Cette démarche s’appuie sur 5 domaines de performance. Le pilier le plus important est celui de l’engagement des personnes. Il y a plus de 80 ans, Edouard Michelin déclarait déjà : « Un de nos principes est de donner la responsabilité à celui qui accomplit la tâche, car il sait beaucoup de choses sur la question et cela lui révèle souvent des capacités dont il ne se doutait pas et qui le font avancer. » Comment amener 70 000 agents à rentrer dans cette démarche ? Michelin a mis en place une organisation responsabilisante. Sur les 70 usines dans le monde, Michelin a créé 1 500 îlots de fabrication, des petites usines dans l’usine. A chaque îlot on va confier une équipe pluridisciplinaire, avec un manager, des opérateurs et des supports comme la maintenance, un bureau d’études, organisation et qualité. Chaque équipe va définir une mission cohérente avec celle de l’usine. Chaque équipe va se voir confier l'enjeux de rendre l’îlot performant, en termes de : ◆ Santé, ◆ Performance de l’équipe ◆ Qualité du produit fabriqué ◆ Capacité à livrer le client en temps et en heure le tout en réalisant une performance économique. Deux autres missions vont être confiées à ces îlots : ¾¾le développement des personnes. On parle de développer les compétences et le comportement des personnes à l’intérieur de l’équipe vis-à-vis des îlots fournisseurs et des îlots clients. Pour Michelin, le bien-être au travail est un levier de performance industrielle. L’équipe va construire son manuel d’équipe définissant l’ensemble des règles de fonctionnement de l’équipe pour améliorer l’ergonomie, l’environnement de travail, la performance et travailler sur les interactions des personnes par rapport aux îlots. On n’est pas uniquement sur la santé physique qui est importante, mais aussi sur la santé mentale. Au niveau de la qualité, MICHELIN tend vers 0 PPM. ¾¾l’engagement des personnes, mais là il existe encore des différences de niveau d’engagement assez forte entre les « cols blancs » et les « cols bleus ». Aujourd’hui MICHELIN doit arriver à combler cette différence d’engagement, mais cela sera un thème abordé lors de la seconde table ronde. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 11 Table Ronde N°1 : suite Compétitivité des modèles industriels Max BLANCHET Quel est votre regard sur l’organisation MICHELIN ? En France, on utilise le terme d’ «Usine du Futur», alors qu’en Allemagne, on parle d’Usine 4.0. La différence de terminologie vient du fait qu’en Allemagne, avec une population vieillissante, on parle d’automatisation à tout bout de champ. En France avec au contraire une démographie croissante, l’homme est remis au centre. Les deux définitions sont équivalentes, dans tous les cas, la place de l’homme est indispensable pour diriger les cobots. Les hommes et les femmes travaillent à côté et doivent les former. Il existe une interaction très forte. L’homme restera toujours au cœur du processus de production et sera toujours un levier clé pour atteindre cette performance. Dominique THIBOT Chef de la branche automobile, SIEMENS Même chez SIEMENS, il n’y a pas de différence entre Usine du Futur et Usine 4.0. L’initiative Usine 4.0 a été lancée à la foire de Hanovre en avril 2011, dans l’optique d’annoncer la 4ème révolution industrielle après celle de la mécanique, de l’électricité, de l’automatisation, c’est l’arrivée de l’ère du numérique et de la dématérialisation. Derrière les mots, la réalité reste la même. La problématique pour l’Europe reste la concurrence des pays émergents et de la Chine Lucien BOUILLANE Délégué Régional Auvergne-Limousin - CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques) L’usine doit répondre au besoin d’une entreprise qui va essentiellement varier selon sa taille, selon le marché sur lequel elle évolue afin d’être toujours plus performante. Plus que le terme utilisé, ce qui a réellement changé c’est que l’industrie automobile est à l’origine une industrie de masse. Cette industrie a vu son mode de fonctionnement changer. Les produits fabriqués changent tout le temps, ils sont de plus en plus personnalisés. Les outils de fabrication doivent être réactifs. Ainsi, c’est l’ensemble du process qui doit évoluer et s’adapter. Les machines doivent se connecter les unes aux autres, elles doivent se connecter à un îlot de fabrication flexible, où les machines pourront être reprogrammées d’une campagne à l'autre. L’industrie doit passer d’une architecture globale pour gérer un atelier très centralisé à une architecture très décentralisée grâce à internet. Mais cette mutation ne peut pas se faire sans oublier le côté humain. Les postes de travail évoluent vers des postes à plus de valeur ajoutée, l’opérateur sera déchargé des tâches répétitives, les hommes pourront être assistés par les robots. Cette mutation ne peut se faire qu’à condition que les hommes soient formés à ce nouvel environnement et ces nouveaux défis. L’Usine du Futur porte aussi un message important : elle doit être respectueuse de l’environnement, dans un contexte où l’on demande aux industries de diminuer et maîtriser les déchets. L’Usine du Futur ne peut évoluer que dans un concept d’économie d’énergie où il n’y a pas plus de production, mais des conceptions de produits pensées jusqu’au bout de leur cycle de vie. L’économie circulaire fait partie intégrante du projet Usine du Futur au niveau national. 12 Pour l’Usine du Futur, toutes les entreprises ne sont au même degré de maturité par rapport aux nouvelles technologies selon la taille et le secteur d’activité. Il y a un peu plus d’un an le Ministère de l’Industrie a lancé le programme « Robot Start PME », qui a pour objectif d’accompagner 250 entreprises en France de moins de 250 salariés dans l’achat de leur premier robot. Le premier bilan 15 mois après, est le suivant : 208 entreprises sont accompagnées et plus de 50 robots ont déjà été achetés en France, avec un niveau d’investissement supérieur à celui qui avait été escompté au départ. L’achat moyen tourne aux alentours de 160 000€. 80% des projets concerne des entreprises de moins de 50 salariés. Mais un autre fait important a souligné : ces projets ne concernent pas seulement l’investissement. Souvent dans ces PME, il n’y a pas un chef de projet dédié. Il faut accompagner ces entreprises en amont. Il ne s’agit pas de projets orientés uniquement sur la recherche de productivité. De plus, certains secteurs sont en retard de robotisation, comme l’agro-alimentaire. Beaucoup de projets ont pour principal objectif de limiter les TMS. Dans l’aéronautique, une standardisation du niveau de soudure est exigée. L’homme fait les premières soudures et forme le robot à la méthode de soudage pour qu’il puisse prendre la suite. L’homme peut échapper à un travail stakhanoviste et travailler sur d’autres types de soudures. La cobotique et la collaboration entre l’homme et le robot est un sujet à part entière. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Table Ronde N°1 : suite Compétitivité des modèles industriels Franck ALCARAZ Que pensez-vous d’un projet comme Robot Start PME ? Des projets comme Robot Start PME sont très importants, surtout avec cette dimension humaine, pour que les PME accèdent à cette technologie. En Auvergne, il existe heureusement déjà de nombreux projets liés à des sociétés de recherche, des plateformes techniques. L’Auvergne a déjà mis en place des fonds européens pour promouvoir ces projets. La Région a choisi une démarche pragmatique plutôt qu’un grand plan médiatique. Les ressources humaines ont été mises en avant en tant que brique nécessaire à la construction de l’Usine du Futur. Trois ou quatre thèmes par an seront mis en avant par la Maison Innovergne. C'est la structure qui a été mise en place par différents partenaires pour promouvoir l’innovation sur le territoire par de la sensibilisation et par la mise en place de moyens financiers pour donner un coup de pouce aux PME innovantes. Mais l’Auvergne est aussi ouverte aux grands projets collaboratifs dans lesquels les PME pourront interagir. Aider le transfert de technologie et aider ce qui agit directement dans la PME, fait partie de nos priorités. Edouard ARMALET Comment portez-vous le programme Usine du Futur au niveau de la PFA ? La PFA va mettre en place ce programme à 2 niveaux : ¾¾Le premier, choisir les briques sur lesquelles nous souhaitons travailler, notamment la maintenance. ¾¾Le deuxième, la PFA est en train de mettre en place un « Plan +20% d’efficacité » sur l’ensemble des régions pour que la montée en efficacité se fasse progressivement, dans l’ensemble des usines. Dominique THIBOT Sur un plan technique, que va apporter l’Usine du Futur ? L’apport de l’Usine du Futur est très important notamment dans l’intégration des logiciels, avec l’arrivée de plus en plus d’outils du PLM, de l’automatisation et des outils MES (Manufacturing Execution System). L’outil de production devient plus flexible. Grâce aux outils de MES, il est possible de produire uniquement ce que le client a commandé sans faire de stock inutile. Grâce aux outils connectés, il est possible de faire des diagnostics et donc d’améliorer la qualité. Désormais, il est possible de réagir à chaque maillon de la chaîne. Le diagnostic process est une spécificité du marché de l’automobile. Les outils de simulation process et les plateformes collaboratives permettent aux différents services de travailler en simultané et permet de réduire les délais de mise à disposition par chacun des services. La communication permet plus de flexibilité notamment avec les fournisseurs. Il ne faut cependant pas oublier un pendant de ce nouvel afflux de communication qui concerne la Cyber Sécurité. L’affaire Stuxnet où le piratage des machines a permis d’atteindre des machines de production de nucléaire en Iran, a permis de prendre conscience de l’importance de sécuriser les réseaux informatiques et se protéger de l’espionnage. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 13 Table Ronde N° 2: innovation : environnement de travail Benoit PERZO, Directeur de site de Sens, EUROSTYLE System Deux courbes sont à surveiller : la courbe des TMS et celle des déclarations de maladies professionnelles. Ces courbes sont en progression constantes tous les ans d’environ 10%. 80% des déclarations de maladie professionnelle sont dues à des TMS, soit 30 à 40 000 par an. Le coût moyen d’un TMS pour l’entreprise est de 1 800€ en coût direct et 7 fois plus en coûts indirects par employé. Pour une entreprise de 500 à 600 collaborateurs, les TMS coûtent chaque année 1 million d’euros, qui partent en fumée. Pour une société comme EUROSTYLE System, producteur de pièces plastiques injectées, la pénibilité du travail due à la répétition des gestes, concerne 8% de son personnel et 100% des maladies professionnelles reconnues sont dues au TMS. Max BLANCHET Ces chiffres montrent bien que les TMS représentent un souci permanent. Il faut améliorer l’ergonomie et faire en sorte que l’humain soit au centre de l’Usine du Futur. L’enjeu de la robotique collaborative est de décharger l’humain de ces tâches répétitives qui manquent de sens. Avec l’exosquelette, il faut faire un véritable travail de fond sur chaque poste de travail pour optimiser l’ergonomie en amont sur le procédé afin d’intégrer totalement l’humain. Pierre BOCQUET, Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations, MICHELIN Le bien-être au travail est-il compatible avec le Michelin Manufacturing Way ? Michelin investit tous les ans 15 millions d’euros, notamment pour l’ergonomie des postes de travail. Chaque usine dispose d’un ergonome. La santé au travail est un objectif majeur des équipes responsabilisantes . Dans un objectif de développement des performances de l’usine, la santé au travail est encouragée et développée. Alexandre FUND, Président , NETWING L’histoire n’est pas née dans l’industrie, mais au contraire dans un univers qui semble très préservé : le numérique fait de clouds, d’ingénieurs de système d’information, de directeurs artistiques, de designers, de marketing …. Dans cet univers, il y a aussi des TMS et cela paraît surprenant. En effet, les salariés sont assis une grande partie de la journée. Ils sont sujets à des douleurs dorsales importantes. NETWING a fait le constat que l’apparition des TMS chez ses salariés ne pouvait être due à la pénibilité du travail au sens 14 physique, mais qu'elle était due au «manque de récupération», l’accumulation année après année. Le monde du sport de compétition a permis d’élaborer un nouveau modèle d’e-santé au travail autour de la récupération après un effort. NETWING a permis de mettre un trait d’union entre les données recueillies par les thérapeutes, les ergonomes, les kinés en créant la plateforme NETWING de gestion des Troubles Musculo Squelettiques, qui a déjà été mise en œuvre par plusieurs constructeurs et R1. La plateforme mise en place par NETWING a permis pour la première fois de stocker un grand nombre de données médicales personnelles et de les anonymer pour qu’elles puissent être récupérées notamment par l’entreprise. NETWING a mis en place une action de récupération rapide des données, mesurables en quelques mois avec des indicateurs qui respectent la norme du Ministère de la Santé et ce au bénéfice du salarié et l’entreprise. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Table Ronde N° 2: innovation : environnement de travail Pour être utile à une entreprise, une filière, une région, la plateforme ne peut travailler seule, la plateforme NETWING doit travailler en collaboration. C’est un outil, une méthode : ¾¾un pré diagnostic, ¾¾une formation individuelle avec six séances de 20 minutes avec un kinésythérapeute ¾¾un bilan final ¾¾un suivi sur un an On rentre dans une procédure de Lean. La technique permet d’avoir des mesures en temps réel. Il est important de dire qu’il est possible d’agir efficacement sur ce fléau qui coûte cher à l’entreprise avec des conséquences dramatiques sur les salariés. Il faut montrer l’intérêt de combiner actions curatives individuelles et prévention collective. Benoit PERZO EUROSTYLE System a appliqué cette méthode au niveau de son site de Sens dans l'Yonne, depuis un an sur un premier groupe de 10 personnes. Un deuxième groupe est en cours de constitution. La démarche est très positive mais le recul n’est pas assez important pour en tirer des conclusions à ce jour. Mais ce qui important dans la démarche, c'est de montrer aux salariés que la Direction se préoccupe de l’humain. La perception de la douleur et de la sensibilité est prise en compte. La courbe de déclaration des maladies professionnelles reconnues est passée à 8% alors qu’en 2004 nous étions à 0%. Cette tendance est d’autant plus inquiétante que dans le monde de l’équipement l’automobile, l’âge moyen des salariés prend un an tous les ans. Donc une problématique qui peut devenir une crise très rapidement. Jusqu’à présent, les démarches pour lutter contre les TMS étaient essentiellement orientées dans un objectif d’amélioration de la rentabilité de l’entreprise d’un point de vue technique, organisationnel, social mais au sens entreprises, pour améliorer la rentabilité. On ne traitait que très rarement la perception de la douleur de l’individu. En effet, notamment en France tout ce qui touche aux données personnelles de la personne reste confidentiel. Désormais, avec la plateforme NETWING il est possible de créer un nouveau relationnel avec quelqu’un d’extérieur à l’entreprise, avec un message fort à destination des salariés : la Direction se préoccupe de l’humain. Les répercutions sont indéniables mais non quantifiables. A ce jour, il nous faut plus de recul. Edgard DAUGER Animateur du Réseau Croisé Expert Lean Automobile de Bourgogne Le Réseau Croisé Entreprises Automobile de Bourgogne s’est intéressé à cette démarche d'amélioration de gestion des TMS à travers le projet de la société RB3B qui a permis de travailler sur l’exosquelette et sur des outils d'aide aux gestes pour soulager et décupler la force du geste. Dans le cadre de l'animation de la filière en région et avec la PFA il y a eu tout un travail effectué par la PFA sur le lean manufacturing et le lean management. Mais il y avait une problématique non comblée : l'amélioration de la gestion des TMS. Et les Directeurs de sites R1 étaient demandeurs d'une action en ce domaine. Avec une augmentation de 8% voire pour certains sites de 12% de leur effectif touché par les maladies professionnelles, et dont l'une des causes majeurs sont les TMS, cela représente un surcoût important pénalisant la performance. Ceci constitue dans beaucoup de cas une perte sèche de plus de 500 000 € annuel. Quel gain de performance industrielle faudrait-il déployer pour contrebalancer ce surcoût, alors qu’il suffit de se baisser pour récupérer ce gain financier dormant sur le site ? Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 15 Table Ronde N° : 3 Innovation : process, produits Philippe MAURIN PERRIER, Co-Président, HEF Groupe, Vice-Président de VIAMECA et Président de l'ARDI Rhône-Alpes VIAMECA est un pôle de compétitivité, i.e. une structure pour aider les entreprises à innover par de la recherche collaborative. Le Pôle rapproche et fait travailler ensemble les industriels et les centres de recherche académiques. VIAMECA est un des rares pôles inter régionaux. Pour VIAMECA, il y a un véritable message d’optimisme dans ce rapprochement Auvergne et Rhône Alpes. La future Région sera la 4ème région européenne. Elle représentera une force de frappe colossale dans les grands enjeux industriels de demain. Nous ne devons surtout pas être timides car nous avons tout ce qu'il faut pour être une grande région. Nous sommes la première région en termes de ressources manufacturières dans le domaine de l’automobile. Mais aussi la première région pour l’aéronautique, ce qui est moins connu car on associe souvent l’aéronautique à Toulouse et la Région Parisienne. Quand on parle de l’Usine du Futur dans la version française, on ne parle que du numérique comme si la France avait raté le virage de la révolution manufacturière et qu’elle allait se rattraper sur le numérique. Au niveau européen, l’usine du futur n’est pas du tout perçue de la même façon. La vision européenne est constituée par un groupe de travail qui regroupe des grands industriels, des grands centres de recherche, pour créer les Road Map de l’Usine du Futur. C’est ce groupe qui est en train de définir les appels à projets de la Commission Européenne et qui décide du futur. Depuis peu, deux premiers groupes industriels français (Airbus et HEF) sont entrés dans ce groupe tiré par les Allemands et les Italiens. Pour eux, la vision de l’Usine du Futur est bien différente et claire : le numérique n’est qu’une couche additionnelle qui s’appuie sur une industrie manufacturière puissante. En Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons tout ce qui faut pour adosser le numérique à une industrie manufacturière forte, il faut juste en avoir conscience et en avoir la volonté. En tant que témoin, il me faut aussi citer la position du Groupe HEF, entreprise industrielle française, leader européen dans le secteur de l'ingénierie des surfaces. HEF Groupe appuie son développement sur deux pôles d'excellence : ¾¾la mise en œuvre de solutions de traitements de surfaces, de revêtements de surfaces et de pièces mécaniques de frottement. ¾¾la connaissance et la maîtrise des mécanismes de dégradation des surfaces (usure, frottement, corrosion...). Le Groupe HEF fait partie du programme du véhicule « 2l au 100 », grâce à sa position de leader européen sur les techniques de limitation du frottement et de réduction du CO². Ce programme faisait partie au départ des 34 plans de la nouvelle France Industrielle, qui sont devenus dans une seconde phase les neuf plans autour de l’Usine du Futur. HEF Groupe est devenu chef de projet sur un des programme « Mobilité Ecologique ». Bruno GONNET Amélioration Continue Site - U-SHIN Dynamiques générées par l’innovation Produit Process Neimman), tête de clé électronique, mais aussi des serrures et poignées. Le site de Nevers appartient à une société japonaise U-Shin qui a racheté mi 2013, l’activité mécanisme d’accès de Valeo (3500pers). Le site réalise des systèmes d’accès véhicule – jeux de clés, verrous de portes et coffres, antivol de direction (ex Nevers est aussi centre de compétence mondial pour les antivols & verrous. Nous réalisons le suivi de développement des machines & process spécifiques. 16 En voici quelques exemples: 1 - Un exemple d’innovation est lié à l’attente des constructeurs pour alléger les véhicules avec un antivol de direction (sous volant). Cette innovation a été développée pour Toyota. Historiquement en zamak (alliage de zing), Toyota, précurseur, a sollicité une version magnésium depuis plusieurs années. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Table Ronde N° 3: Innovation : process, produits 2 - Nous développons une version avec un insert zamak pour la résistance aux couples les plus élevés et une enveloppe plastique avec un allègement conséquent par rapport au zamak. Cette dynamique est en place pour Renault avec un antivol zamak plastique qui est aussi l’aboutissement d’une belle synergie développement produit/process. Elle permet un allégement de 50% mais aussi un montage facilité et simplifié. 3 - Un exemple principalement lié cette fois, à la maitrise technique de la conception et de l’entretien des outils d’injection zamak (nous avons sur le site une des plus importantes fonderies de zamak d’Europe avec 350kpc/j). Cette maitrise nous a permis la reprise des investissements après une longue décennie de gel : 2 presses de 200t avec cellule robotisée avec en ligne une station d'ébavurage et de traitement thermique (plus de 1M€). 4 - Une innovation pour le site : ajouter au 30 presses d’injection Zamak existantes, 4 presses injection plastique (1.3M€). ¾¾Ceci renforce la maitrise de l’évolution matière entre zamak et plastique par la maitrise des deux techniques d’injection (garantie du meilleur choix pour le produit sans être captif d’une technologie). ¾¾En cascade, nous avons la possibilité d’intégrer des gros volumes d’injection et d’assemblage pour un nouveau produit. ¾¾La production peut atteindre un volume important à terme (14000 pcs /j). ¾¾L'injection des pièces plastiques en continu avec l’assemblage puis l'expédition permet de fortes cadences (temps de cycle 5s). 5 - Une nouvelle innovation en cours de déploiement : l'assemblage de tête de clé électronique (GM) en passant d’un processus semi-automatique à un processus 100% automatisé pour un investissement de 600k€. Philippe MAURIN PERRIER Qu’en pense VIAMECA ? C’est une belle innovation. J’ai toujours plaisir à voir une entreprise qui innove sur le Territoire. Je reste très optimiste sur notre avenir, il ne faut pas être timide. Ce n’est pas forcément facile tous les jours surtout que les gros équipementiers sont allemands, et ils embarquent des technologies allemandes. Il y a une vraie solidarité entre les équipementiers et le N-1 ou N-4, ce qui n’est absolument pas vrai en France. Il y a un gros travail à réaliser en France. Philippe RIVIERE Président PRIMADD Pour parler d’un autre univers, non pas de l’impression 3D mais de la fabrication additive. PRISMADD a été créée pour lancer un modèle d’innovation. L'entreprise a travaillé sur le Prototypage et la R&D pour comprendre les inconvénients et les limites des différents process. Il ne faut pas confondre l’ imprimante 3D (les « fab lab », qui utilisent une technologie facile d’accès et pas cher) avec la fabrication additive qui est compliquée et qui revient très cher. Toute la genèse de la fabrication additive vient des bureaux d'études : s'il n’y a pas en amont une réflexion pour savoir comment revoir la conception, l’ensemble et les sousensembles, ou bien un travail sur la topologie de la pièce pour faire un gain de poids, alors la fabrication additive ne sera jamais compétitive face à de l'usinage conventionnel. 17 à 25% du business actuel de PRISMADD devrait basculer d’ici 5 ans sur la technologie de la fabrication additive, mais ce changement ne pourra se faire que lorsque les mentalités, la culture des BE auront changé en amont. Tout ceci ne pourra se faire qu’avec l’internet des objets, l’éco-conception.. La question du risque de « la copie » se pose alors aux entreprises. La seule protection qui existe se trouve dans la traçabilité, l’ADN de la pièce de sa conception, sa vie jusqu’à sa réparation doit pouvoir être tracée. La fabrication additive ne représente pas que des machines. C’est la gestion de multi compétences, qui va de l’amont avec la maîtrise de la poudre, (une filière qui n'est pas encore structurée en France), au design et au post traitement des pièces. C’est toute une chaîne de compétences qui doit être mise en place. Il faut aussi structurer et mettre en place une supply chain, pour que l’ensemble des PME puissent répondre aux exigences et aux volumes exigés par les donneurs d’ordres de l’aéronautique qui doivent sortir 2 ou 3 avions par jour sur une chaîne qui est extrêmement complexe. En France, il y a un réel problème pour faire travailler les différents acteurs ensemble, nous sommes plutôt en compétition, alors que les Allemands sont solidaires. Il y a une véritable carte à jouer pour structurer une véritable supply chaine française pour pouvoir garder des fournisseurs de rang 1 en France. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 17 Table Ronde N° : 3 Innovation : process, produits François LOUIS, Responsable Commercial, PHENIX-SYSTEM Quelles sont ces machines qui permettent de faire du sur-mesure pour les clients ? La fabrication additive sur poudre métallique serait une déclinaison de l’impression 3D permettant de faire des pièces de fonctionnalité, ferreuses ou non ferreuses, non réalisables ou contraignantes conventionnellement (contraintes techniques ou économiques). Elle représente un process de rupture en opposition avec le mode productif dominant (Taylorisme ou Fordisme) basé sur la standardisation pour minimiser le coût d’une pièce par la production de masse. La fabrication additive permet de se positionner sur la différenciation par la valeur ajoutée : elle propose des solutions innovantes très différentes selon les secteurs d’activités. Dans le secteur de l’aéronautique, la fabrication additive permet de réduire le poids des pièces, l’allègement des structures. Elle permet de proposer des pièces monobloc et de diminuer les temps de reprise. La fabrication additive offre la possibilité de se différencier par l’innovation pour produire des pièces à forte valeur ajoutée, qui permettent aux entreprises de sécuriser leurs marges. Philippe RIVIERE Quel est votre retour sur la fabrication additive et pour quelles applications dans le monde de l’automobile ? Nous n’avons qu’un retour à ce jour sur le "truck", où nous sommes intervenus sur le BE pour comprendre les contraintes en amont. De plus, la fabrication additive compte un nouveau matériau et de nouveaux polymères tous les mois. Lorsque l’on travaille au niveau du BE, on ne parle pas de coût. Mais lorsque l’on passe au stade du prototype, comme dans l’aéronautique, les donneurs d’ordre demandent tout de suite ce que nous proposons en termes de mise en place d’une filière industrielle structurée de proximité. Tout est mature en termes d’organisation, il faut désormais se mettre d’accord. François LOUIS En ce qui concerne la fabrication additive, il est encore un peu tôt. Nous n’en sommes qu’au prototypage, à la pré-série. Il reste encore des problèmes d’outillage. Nous n’en sommes pas encore à imaginer d’utiliser ce nouveau process pour fabriquer de grosses séries. Philippe MAURIN-PERRIER La fabrication additive est très largement étudiée par l’industrie aéronautique et l’industrie automobile, mais il faudra du temps avant de remplacer la fabrication directe. En Allemagne, la fabrication de mise en œuvre des composants (MIM) est très utilisée par plus de 200 PME. En France, seules deux PME l’utilisent, alors qu’il ne s’agit que de polymères métalliques. Ainsi, de plus en plus de composants moteurs proviennent d’Allemagne. 18 En France, cette technique n’a pas encore démarré dans l’industrie manufacturière. On pourrait imaginer la fabrication additive soit utilisée pour la fabrication des moules pour le prototypage et que les pièces soient fabriquées en MIM. En France, souvent les Communautés ne se rencontrent pas. Le monde de la plasturgie, ne rencontre pas les acteurs du métal. Sur le territoire, il y aurait tout à gagner à faire une fertilisation croisée, que les gens, les cerveaux et les connaissances se mélangent pour aller plus vite. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Table Ronde N° 3: Innovation : process, produits Max BLANCHET La technologie de la fabrication additive est une technologie très prometteuse. Dans le monde entier, elle enregistre une croissance à deux chiffres. Il faut prendre le train en marche sinon d’autres le prendront à notre place. En France, la part industrielle n’est qu'à 13%, alors qu’elle est de 25% en Allemagne. La nouvelle région Auvergne-Rhône- Alpes représente à elle seule 25% , elle est donc au même niveau qu’un Land allemand. Il est primordial de se structurer au sein d’un cluster derrière lequel il y aura une puissance publique importante à l’image de ce que les Etats-Unis ont fait avec leur armée derrière la création de la Silicon Valley. La Corée, le Japon et la Chine notamment ont très largement impliqué leur gouvernement dans le soutien de clusters forts. Philippe BARBARIN Directeur Solutions PLM, PERCALL Avec le PLM, on va parler de numérique et donc de la numérisation de la gestion du cycle de vie des objets. La société PERCALL est basé à Vichy. Elle a aussi d’autres antennes en France et en Europe. Elle est spécialisée dans l’accompagnement des entreprises sur les domaines de PLM. Quelles sont les forces qui poussent les entreprises à réagir et à se tourner vers la numérisation et le PLM ? 1/ La numérisation et la digitalisation : encore aujourd’hui il reste beaucoup de papier 2/ La globalisation des moyens de production 3/ La réglementation en termes d’environnement. Notamment dans l’aéronautique, il faut de plus en plus de certifications, ce qui représente un coût important. 4/ La personnalisation des produits, la gestion des options et des variantes sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Le cycle de vie d’un avion ou d’une centrale nucléaire approche des 70 ans. Il ne faut pas prendre en compte seulement la conception du produit, mais aussi toute la partie maintenance. Aujourd'hui, tous les produits comportent du logiciel embarqué, même une simple cafetière. Il n’y a pas opposition entre la mécanique et le numérique mais complémentarité. Il faut gérer la multidisciplinarité des produits. Il y a une interconnectivité importante. On assite aujourd’hui à une « servitisation » des produits. On assite à une transformation du business model. Avant, nous vendions des produits. Désormais, nous vendrons un service : Michelin ne vend plus des pneus mais des kilomètres. Avant, une entreprise vendait un climatiseur. Désormais , l’entreprise vend à son client 20°C dans le pièce en permanence, 365 jours par an. Ce changement de vison a un rôle important sur la vision de la viabilité du produit, qui devient l’affaire de l’entreprise. 70% des entreprises vont devoir se transformer pour accompagner ces transformations lourdes. Désormais par exemple dans l’industrie automobile, l’entreprise devra gérer le service d’un produit et gérer l’obsolescence des produits embarqués dans le véhicule. On redéfinit complétement le business model. Il faut même pouvoir gérer à 20 ans, la compatibilité des normes qui vont évoluer dans le temps différement selon les composants. Le PLM apporte une solution concrète, un modèle numérique de la conception de l’objet, de son utilisation jusqu’à son obsolescence économique. Le Big Data doit permettre de faire de la prévention. Les gens sont omnubilés par les technologies à choisir, mais il faut surtout mettre les process au clair. Tous ces changements ne vont pas sans une réforme des organisations. Comment les personnes vont-elles accepter ces changements et comment pouvons nous les accompagner ? Max BLANCHET : Un mot de conclusion On parlait de process, de produits et on s’aperçoit que le Big Data et le numérique interviennent à chaque fois. On passe du « produit process » au « produit service ». Ainsi, la voiture électrique de masse passera certainement par un business model de « vente au kilomètre ». On assiste à une véritable révolution du business model. L‘utilisation de la fabrication additive ou le passage à la vente de services, toutes ces modifications vont changer énormément la figure de l’INDUSTRIE. Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 19 Rendez-vous d’affaires 190 rendez-vous d’affaires ont été organisés lors de cette journée. Un lieu d’échanges 20 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Exposition Plus de 50 stands étaient répartis sur l’espace exposition Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 21 ANNEXES 23 Evaluation de la journée 26 Programme 27 Dîner des partenaires 28 30 22 Le poids de la filière Automobile Liste des participants Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Évaluation Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 23 Évaluation de la journée Fréquentation ¾¾240 personnes ont été accueillies à cette manifestation à Montluçon, dont : • 135 personnes issues des entreprises de la filière automobile, soit une centaine d’entreprises. • 105 personnes issues des organisations professionnelles, organismes de formation et territoires. ¾¾190 rendez-vous d’affaires organisés ¾¾60 exposants Évaluation de la journée Près d’une centaine de fiches d’évaluation ont été renseignées. Les entreprises représentent 65% des réponses. ¾¾Accueil et Animation • L’accueil et l’organisation : 97 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction. • L’animation de la journée : 100% des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction. • Espace exposition : 96% des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction. ¾¾Répartition des entreprises exposantes par département et par type d’exposants • Répartition des exposants par région : 58% Auvergne, 23% Bourgogne, 5% Centre, 4% Limousin et 10% Autre • Répartition des exposants par catégorie : 63% Entreprises, 7% Clusters/Pôles, 7% Centres de Recherche, 16% Universités/ Ecoles et 4% Autres ¾¾Les tables rondes • 100 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction sur la table ronde 1 • 95 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction sur la table ronde 2 • 89 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction sur lla table ronde 3 ¾¾Le choix des thèmes et des intervenants a été apprécié par 98 % des personnes. • 94 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction sur le choix des thèmes des ateliers et des intervenants. ¾¾Les rendez-vous d’affaires • Près de 88 % des participants ayant répondu ont exprimé leur satisfaction. Perspectives • 93% des personnes interrogées ont exprimé leur souhait de participer à une prochaine édition. • 90% des personnes interrogées souhaitent recommander l’événement. Remarques globales • Un sondage in vivo auprès des entreprises présentes sur l’espace exposition a montré qu’elle ont pu nouer 2 à 4 contacts nouveaux et/ou renforcer des contacts existants. • la convivialité de l'espace exposition a été appréciée • Les horaires des rendez-vous d’affaires doivent être mieux respectés. L'information sur les personnes absentes doit être affichée pour éviter l'attente inutile et profiter ce moment pour créer d'autres contacts dans l'espace exposition. 24 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Exploitation graphique des fiches d’évaluation Accueil et animation 70% 58% 60% 50% 44% 40% 49% 47% Très satisfait Assez satisfait 38% 34% Satisfait 30% Peu satisfait Pas satisfait 20% 10% 5% 0% 11% 7% 3% Acceuil/Organisation Insuffisant 4% Animation Espace Expo Exposition Répartition des Exposants par Régions 10% 4% 5% Répartition des exposants par catégorie Cluster/pôle 7% 7% 7% 16% 58% Centre de recherche Entreprise Université/Ecole Organismes publics 23% Auvergne Bourgogne Centre Limousin Autres 63% Les rendez-vous d’affaires Les tables rondes Très satisfait 60% Assez satisfait 41% 41% 34% 31% 17% 20% 0% Pas satisfait 47% 30% 10% Peu satisfait Insuffisant 52% 50% 40% Satisfait 7% Table ronde 2 Assez satisfait Satisfait Peu satisfait Pas satisfait Insuffisant 32% 35% 30% 34% 32% 24% 25% 20% 21% 15% 7% 5% Table ronde 1 45% Très satisfait 4% Table ronde 3 9% 10% 11% 2% 1% 3% 5% 0% Rendez-vous d'affaires Thèmes/Intervenants Perspectives 100% 93% 90% 90% 78% 80% 70% 64% 60% oui 50% 36% 40% 30% 20% 10% 0% non 22% 7% Participer à nouveau 10% Recommander Témoigner Exposer Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 25 Compétitivité des PME : ruptures et défis Rendez-vous d’affaires – Exposition – Conférences et tables rondes 8h30 Accueil dans l’espace exposition 9h00 Ouverture par Gabriel MAQUIN, 1er Adjoint Mairie de Vichy et Conseiller Départemental représentant Claude MALHURET, Sénateur - Maire de Vichy et Président de Vichy Val d’Allier et par Bernard COULON, Vice-Président Economie du Conseil Départemental de l’Allier, représentant Gérard DÉRIOT, Sénateur et Président du Conseil Départemental de l’Allier 9h30 « L’Excellence : la clé de la survie. » 10h « Pour le renouveau industriel par une véritable stratégie de reconquête industrielle. » 10h30 Table ronde 1 : « Compétitivité des modèles industriels » En présence de Max BLANCHET Pierre BOCQUET, Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations, MICHELIN Dominique THIBOT, Chef de la branche automobile, SIEMENS Lucien BOUILLANE, Délégué Régional, CETIM Auvergne & Limousin Interventions de Franck ALCARAZ, Directeur Général Adjoint de la Région Auvergne et d’Edouard ARMALET, Directeur Général Adjoint de la Plateforme de la Filière Automobile (PFA) 11h15 Pause Jean BRUNOL – Président de la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA) Max BLANCHET, auteur de « L’industrie France Décomplexée » Consultant en stratégie, Cabinet Roland Berger 11h30 – 12h30 Rendez-vous d’affaires programmés – Exposition - Rencontres experts (stands) 12H 13h30 Déjeuner – buffet avec dégustation des produits d’Allier Table ronde 2 : « Innovation : environnement de travail », En présence de Max BLANCHET 14h15 Table ronde 3 : « Innovation : process, produits», En présence de Max BLANCHET Philippe MAURIN PERRIER, Co-Président HEF, Vice-Président VIAMECA, Président ARDI Rhône-Alpes Philippe RIVIERE, Ingénieur, CEO / Président, PRISMADD Bruno GONNET, Responsable production et lean manufacturing, U-SHIN François LOUIS, Phénix System 15h 17h Pierre BOCQUET, Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations, MICHELIN Benoit PERZO, Directeur de site, EUROSTYLE SYSTEMS SENS Alexandre FUND, Président NETWING Rendez-vous d’affaires programmés – Exposition - Rencontres experts (stands) Clôture de la journée Cette manifestation est libre d’accès sur inscription obligatoire aux : Entreprises de la filière automobile : Constructeurs, Equipementiers, Fournisseurs, Sous-traitants, Développeurs de prototypes - Acteurs de la formation : Ecole d’Ingénieurs, Universités, IUT, Lycées Professionnels,… Pôles de compétitivité, clusters, centres de transfert Espace exposition permanente pendant la journée Renseignements - Inscriptions – Coordination : Hôtel de Rochefort - 12 cours Anatole France - 03 000 Moulins -Tel 04 70 46 84 10 – fax 04 70 46 11 44 [email protected] – http://www.rencontres-filiereauto.fr/ 26 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Dîner des partenaires Le mercredi 1er juillet, un dîner a été organisé pour favoriser les échanges entre les partenaires des 4èmes Rencontres de la filière automobile au restaurant La Rotonde à Vichy Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 27 la filière automobile dans l’Allier une soixantaine d’entreprises 4 500 emplois salariés Lurcy-Lévis BAUDIN GROUPE JAMBAC Beaulon Lusigny Moulins ÉTABLISSEMENTS CHOLLET CHANDIOUX - ENGRENAGES TRANSMIS SOMAB Diou Yzeure ALTELIER DES VERNISSES BOSCH FRANCE Toulon-sur-Allier Vaux ALUMINIUM DU BOURBONNAIS DOMERAT AMIS, GOODYEAR, ... BREA SYSTEM... PSA PEUGEOT CITROËN Saint-Victor ACTIAL Malicorne FORECREU Lavault-Sainte-Anne Saint-Germain-des-Fossés Saint-Pourçain-sur-Sioule 2MI MODELES DON FOSTER C PLAST, VIS SAMAR Chantelle Commentry Montluçon 1400 emplois NOVAXESS TECHNOLOGY LANNER FRANCE SADILLEK ACC ... ATELIERS DES COMMANDERIES Saint-Loup Montmarault Prémilhat Creuzier-le-Neuf Lapalisse FONDERIE L’HULLIER SERMETO EQUIPEMENT INDUSTRIEL ATELIER CHASTAING MECANIQUE... AL INDUSTRIE ERASTEEL COMMENTRY Saligny-sur-Roudon CHAUDRONNERIE METALLERIE SALIGNOISE Villefranche-d’Allier AMTEK PRECISION TEMIS SOLUTIONS GROUP.... Lamaids Dompierre-sur-Besbre PRODUCTIC Montluçon Creuzier-le-Vieux SAINT REMY INDUSTRIE Vichy Gannat CENTRALU USINAGE... Dompierre-sur-Besbre 610 emplois Abrest AUTOMOBILES LIGIER SA PEINTA RAVOUX AUTOMATISME Cusset S.A.E.M, DRAHTZUG STEIN CUSSET.... Le Vernet PROMECAT 03 Saint-Yorre CGR SAINT YORRE Commentry 330 emplois Yzeure 320 emplois Saint-Victor 220 emplois Cusset 200 emplois la filière automobile dans le Cher Argent sur Sauldre une vingtaine d’entreprises PARAGON IDENTIFICATION 2 100 emplois salariés Brinon sur Sauldre TRIGANO REMORQUES Aubigny sur Nère MECHACHROME Menetou Salon Vierzon CIRMECA PAULSTRA KOYO BEARING VIERZON Saint-Doulchard Mehun sur Yèvre MICHELIN SOCOPRESS HEBCO RADIATEURS Bourges Saint-Doulchard 530 emplois Aubigny sur Nère 500 emplois MPO BOURGES SIGNATURE TECHNOLOGIES AUTOMOBILES Saint Florent sur Cher LISI AUTOMOTIVE FORMER STE NOUVELLE WM La Guerche sur l’Aubois NODIER EMAG INDUSTRIE Vierzon 400 emplois Saint Florent sur Cher 260 emplois Argent sur Sauldre 250 emplois 28 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 la filière automobile dans la Creuse une dizaine d’entreprises 700 emplois salariés La Souterraine ALTIA Chamborand CABLERIE PARISIENNE DE PRECISION Guéret AMIS Benevent l’Abbaye ACAPLAST Aubusson FONDERIES FRAISSE La Souterraine 320 emplois Benevent l’Abbaye 75 emplois Guéret 70 emplois Aubusson 40 emplois la filière automobile dans la Nièvre 37 entreprises dont 12 dans le sport automobile à Nevers Magny-Cours. 2 600 emplois salariés : dont 300 à Magny-Cours dont 1 100 à Nevers Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 29 Liste des participants 30 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 A&E Consultants ADEPT-RAVOUX AFPI CFAI AUVERGNE AL INDUSTRIE ALLIER AUVERGNE FORMATIONS ALLIER AUVERGNE FORMATIONS AMIS B2I BOSCH France SAS BOSCH France SAS BREA SYSTEM SAS BTS SAS BTS SAS Cabinet CHAILLOT Cast'Al Aluminium bourbonnais CD § Associés CESBRON CESBRON CGR SAINT-YORRE DRAHTZUG STEIN CUSSET DRAHTZUG STEIN CUSSET DRAHTZUG STEIN CUSSET EPHEMERE ∞ ETS ROCHE ET FILS Genty automobile Genty automobile L.P.C. LANNER FRANCE NOVAXESS TECHNOLOGY OMECAD PERCALL PSA Peugeot Citroen PSA Peugeot Citroen QUALYPSO Conseil RAVOUX AUTOMATISMES RAVOUX AUTOMATISMES RAVOUX AUTOMATISMES SAEM SIGNAPURA SOMAB SOMAB VIS SAMAR VISA POUR L'ENTREPRISE Nom du participant Fabienne MINEAU Jean Michel BOMBAR Bertrand LEPAYSAN Hamid AIBOUT Karine ROUSSEAU Stephane ROUSSEAU Eric BULLE Jean Luc BARTHOUX Wilfried BOURILLON Carlos BERNARDO PASCAL LAFAYE Anne-Laure CAPPELLO Philippe GLOUMAUD Denis CHAILLOT Christophe CHABANNES Cyrille DARRIGADE Pascal CAMBOURIEU Stéphane CAUBEL Marc CHAUVET Régis ALAUZEN Thierry FOUCAUD Jean-François MEYER Valérie FRESSINET Jerome ROCHE Frederic GENTY Daniel PUCCIA Louis THIVAT Béatrice BARTHOUX Stéphane FOUILLOT Eric MALAURENT Philippe BARBARIN David DUVAL Jean SEVAGEN Fabrice CHEVALLIER Fabrice AYAT julien RAVOUX Bernard RAVOUX Eric MASSON Jean-Luc FAYET Wilfrid EXBRAYAT Claude DESFARGES Frédéric SALET Emmanuel VERRIERE Fonction Audit Conseil Assurance Conseiller entreprises Directeur Commercial Gérant et Responsable Formations Directeur Général Dirigeant Réferent RH Responsable amélioration continu Responsable commercial PDG Commercial Conseil en propriété industrielle Gérant Attaché de presse Resonsable d'agence Technico-commercial Directeur d'Exploitation Directeur de site Responsable commercial Président Directrice développement Gérant PDG PCA Gérant Assistante de direction Gérant Direction Directeur Business Development Resp. Compétitivité Site Sept Fons Directeur Site Sept Fons Consultant Ingénieur Ingénieur Gérant Directeur Général Agent commercial Responsable commercial Directeur Général Gérant Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Rdv d’affaires Entreprise Exposition Entreprises de l’Allier X x X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X 31 Nom du participant Jérôme CHAVIGNY Kevin GOMES Rémi ANDRES AXEMBLE BODYCOTE HEBCO MINERVA Fonction Ingénieur Commercial Chargé d'affaires Régional Responsable commercial X X Rdv d’affaires Entreprise Exposition Entreprises du Cher X Nom du participant AMIS Guillaume MOREAU dalaudiere franken GM&S INDUSTRY FRANCE GM&S INDUSTRY FRANCE Roland DESGRANGES Jean-Louis CRUVEILLER François TRINDADE Fonction Responsable du site de Guéret et Pilote Excellence Industrielle responsable commercial Key Account Manager Responsable technique Rdv d’affaires Entreprise Exposition Entreprises de la Creuse X X X X Nom du participant AISAN INDUSTRY FRANCE DANIELSON FAURECIA GEFICCA PILLER CLEANTECH THUEL Métrologie U-SHIN U-SHIN U-SHIN 32 Nicolas BERHAULT Olivier LARGUIER Patrick DESPLAT vincent DESNOST Christophe JEANDOT Gilles THUEL William WEIHMANN David MAGNIER Bruno GONNET Fonction Directeur Industriel Dircteur commercial Directeur de site Directeur Général Gérant Responsable Commercial Resp. Maintenance/Travaux Neufs Responsable Achats Resp Prod & Lean Manufacturing Rdv d’affaires Entreprise Exposition Entreprises de la Nièvre X X X X X Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Fonction 2MAtech ADEC Auvergne ADHOCINFOS BACACIER CIPAM CIPAM Delta Mu DR Consulting FARMAN GROUPE VELFOR HEF Groupe INOPROD LACO LACOUR Maison Innovergne MARLIER SA MARQUAGE MODERNE MECAUV Industrie Gilles CHAUSSE José MICHEL Frédérique MORVILLIER Laurent JUHEN Antoine MOREL Daniel BORIES Nuno DOS REIS David RACLET Tatiana MEUNIER Jean-François EPALE Philippe MAURIN PERRIER José VALENTE Hugues DE ROSEMONT Phillipe FOUET Sébastien MALET Florian MARLIER CHAIX GERALDINE Marc MEGEMONT MICHELIN Pierre BOCQUET MICHELIN DEVELOPPEMENT NETWING Netwing PHENIX-SYSTEMS PHIMECA Engineering Promotress sa Stéphane SERVANTIE Mathieu SCHLIENGER Alexandre FUND François LOUIS Bertrand FOUCHEZ Damien NICOLAS Chargé de développement Chargé de développement Conseil veille Directeur de site adjoint Chargé d'affaires Directeur Directeur Consultant Chargée de développement RESP. CIAL SUD-EST Co-Président Responsable activité flux Gérant Directeur CDT Technico commercial Directeur Général Directeur Général Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations Chargé de mission Associé fondateur et Expert Netwing PDG PYRAMIS Consulting Guillaume DE PONNAT SAAM SAVOYE SECURIGESTES SEGULA TECHNOLOGIES DANIEL DEBARGES Laurent PARFAIT David SERRE Pascal GIRARD Sylvie BOSQUILLON DE JENLIS Olivier COMBEL Dominique SPADA SEGULA TECHNOLOGIES SEGULA TECHNOLOGIES Seguy-Frères SFF - Société des Forges de Froncles - ABC Automotive XYLEME sarl Resp activité calcul mécanique Responsable commercial Consultant en performance industrielle (habilité PFA) directeur Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition Entreprises des autres Départements X X 63 63 63 63 X X 63 X X 63 X 63 X 63 X X 37 X X 43 42 X 63 X 42 X 63 X 63 X 63 X 63 63 63 X 63 X X 21 X X 21 63 X 63 X 63 X 19 Directeur de Site X X 63 21 X 63 X X 63 Coordinateur Projets X X 63 Chef de projets Responsable BE X X 63 X 63 Jean-François PETERLE Chargé d'Affaires X X 52 Caroline LAURENT Responsable usinage X X 63 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 33 Cabinet Roland Berger CLEMYS EUROSTYLE Systems Sens FPT POWERTRAIN TECHNOLOGIES FRANCE SA Groupe LINKS In Extenso Innovation Croissance JP MECATECH PRISMADD Technology Réseau Galilé SEDECC SEGULA Matra Technologies SEGULA Matra Technologies SIEMENS SIEMENS STAUBLI Robotique TENOR EDI SERVICES TENOR EDI SERVICES TME-France Fonction Max BLANCHET Jacky JEANNETON Benoit PERZO Consultant en stratégie Ludovic PIERRE Henri CROIZIER Laurent JAMES Jacques PINTO Philippe RIVIERE Michel SARRAZIN Régis RENAUD Jérémy CULIERAT Silvana MOSSETTI Dominique THIBOT Alain GREFFIER Vincent CHEMINEL Camille-Chloé MELE François BULCOURT jacques RZENTKOWSKI Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition Entreprises des autres Départements X 75 87 89 Responsable Industrialisation Site X 71 Consultant Directeur conseil Gérant CEO / Président Directeur de communication X X X X X X Ingénieur d'Affaires Chef de la branche automobile X Développeur marchés Commerciale Directeur commercial technico commercial X X 75 69 91 91 71 90 69 69 93 93 74 X 69 X 69 X 83 Directeur de site X AUTOMAC AUTOMAC Club Réseaux Croisés Entreprises Automobile GN CACEIPA PFA Plateforme Automobile du Centre Rhône-Alpes Automotive Cluster SIA SIA Vehicule du Futur PerfoEST 34 Fonction Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition PFA / ARIAS Philippe FOUET Roland AUROY Président responsable d'association 63 63 Edgard DAUGER Animateur 21 CHRISTOPHE CHEMIN Edouard ARMALET Jean-Pierre GOMMENDY Camille BOSVEIL Daniel PFRIMMER Jean BRUNOL Bertrand CLERC Secrétaire Général Directeur Général adjoint Directeur Responsable filière Automotive Directeur Général Président Directeur de programmes X 94 x 75 45 X 69 x 92 x 92 25 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 AGROCOMPOSITES ENTREPRISES CETIM CETIM CETIM CETIM CERTEC CNEP E-cluster d'Auvergne ID MOTION ID MOTION INERIS Maison Innovergne Maison Innovergne Pôle Performance Nevers MagnyCours (PPNMC) VIAMECA VIAMECA-MACEO VIAMECA VIAMECA Fonction Vincent CHAMARANDE Chargé de projet X Gérard VALLET Lucien BOUILLANE Catherine DEFREVILLE Gaëlle DESFOSSES Xavier DUTEURTRE Dominique LESTANT Luis LE MOYNE Tonino SOPHY Yves LEFIN Philippe AUROUX Sébastien MALLET Délégué Régional Délégué Régional Auvergne Limousin Chargée d'affaires Bourgogne Resp relations ind et collaboratives Chargé de mission ingénieur projet animateur Directeur scientifique X X Jean-Charles RABET Chargé de Mission X André MALET Christine BERTRAND Lessia CAHUZAC Stéphane LAFARGE Vice - Président Chef de projet X X X X X X 58 X X 63 63 63 63 X X X Délégué Régional Conseiller en Difusion Technologique Conseiller en Difusion Technologique Fédérateur Industrie Auvergne-Limousin X 21 21 63 21 18 63 63 58 58 57 63 63 X X X X Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition Recherche/Pôles/Clusters AFPI/CFAI Auvergne Cs2i Bourgogne Cs2i Bourgogne IFI03 ISAT ISAT ISAT ISAT IUT Bourges IUT Bourges IUT d'Allier Philippe TOURAND David AUROUSSEAU Magali BRIERE François CLIVLLÉ Carolyn ASSENCIO Corinne GRALHIEN Luis LE MOYNE Sophy TONINO Gérard POISSON Michel VERGNAUD Evelyne MIOULANE IUT d'Allier Gilles DURAND IUT d'Allier Lycée Albert Einstein Philippe CAUMONT Jean Noel DESPONS Fonction Responsable de Centre de Formation Responsable des études Assistante Enseignant chargée de communication Assistante service relations industries Directeur Responsable relations industrielles Directeur Responsable de formation Responsable Pôle Entreprise Enseignant-responsable relations Entreprises chef de travaux Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition Organismes de formation 03 X 58 X 58 03 X X 58 X 58 58 X 58 18 18 03 03 03 03 35 Fonction Banque de France Allier Banque de France Allier Banque de France Auvergne Banque de France Nièvre Rachel LAMOTHE Yves ATTAL Stéphane GOURDET Thierry GOMOT Directeur départemental Directeur régional adjoint Directeur départemental Bpifrance Financement André BERNARD DIRECCTE Auvergne DIRECCTE Auvergne Stéphane SANTIAANDREWS Brigitte BOUQUET BOUVOT Ghislaine DU VIGNAUX Roger TRUSSARDI Préfecture de l'Allier Sophie DAMLENCOURT Sous-Préfecture de l'Allier Jean ALMAZAN Bpifrance Financement DIRECCTE Allier Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition Services de l’Etat X X 03 03 63 58 Chargé d'Affaires Innovation x 63 Chargé d'affaires X 63 Directrice 03 chargée de mission Chef service CIIME Chargée de missions questions économiques et appui aux entreprises Sous-Préfet 63 63 X 03 03 36 CCI Auvergne CCI Auvergne CCI Auvergne Pratic Allier CCI DU PUY DE DOME Frédéric DENISOT Sari CHABROL Vincent RIOT Fabrice DELPEUCH CCI Montluçon Gannat Pierre DELUDET CCI Montluçon Gannat CCI Moulins - Vichy CCI Moulins - Vichy CCI Moulins - Vichy CCI Moulins - Vichy CCI Moulins - Vichy CCI NIEVRE CCI NIEVRE Stéphanie DECHAUD Bruno AMATHIEU Céline MECHIN Delphine HIVET Sandrine TEBOUL Stéphane LADEVEZE David SZYMYSLIK Franco ORSI Fonction Responsable projet X conseiller international X Consultant numérique CCI Auvergne Responsable de service Directeur Appui Attractivité Compétitivité des Entreprises et Territoires Conseiller industrie Responsable Formation X X Stagiaire IEQT X Directrice IEQT X Directrice Formation X Conseiller développement industriel Conseiller développement industriel X Vice-Président Industrie Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition CCI 63 63 03 63 03 03 03 03 03 03 03 58 58 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Ad2T Ad2T CEEA CEEA CEEA Laurent LAVAUZELLE Ludovic AZUAR Benjamin BLAISE Christophe ARNALD Derya KELES CEEA Jean-Louis DA COSTA CEEA CEEA CEEA CEEA CEEA CEEA Jean-Yves VERNEZY Marie BRUGEL Marie MALLET Pauline GAUTIER DE BREUVAND Pierre GUYOT Sixtine AUSSERT Sylvaine GILLON CEEA Valentine LABORIE Nièvre Développement Nièvre Développement Nièvre Numérique SOSAC VICHY VAL D'ALLIER DEVELOPPEMENT VICHY VAL D'ALLIER DEVELOPPEMENT CEEA Fonction Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition Agences de développement Chargé d'affaires Prospection Directeur Resp informatique Chargé d'affaires bassin Montluçon Chargée de Projet Responsable Observatoire et Animateur Filières Chargé d'affaires Moulins et Vichy Chargée de Projet Chargée de Projet 18 18 03 03 03 Chargée de Projet 03 03 03 03 Eva JURDIC Marie-Claude DELCLOS Pierre BAREILLE Elisabeth BLANCHET Directeur Adjoint Assistante adm et Commerciale Chargée d'Etudes Chef de mission Promotion et Communication Assistante projets - chargée d'études Directrice adjointe Directeur Directrice Alain DA CONCEICAO Président 03 Romain CHABERT Conseiller 03 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 03 03 03 03 03 58 58 58 03 37 Communauté d'Agglomération de Moulins Communauté d'Agglomération de Moulins Communauté d'Agglomération Vichy Val d'Allier Communauté de Communes Coeur de France Conseil départemental de la Creuse Conseil départemental de la Nièvre Conseil départemental de la Nièvre Conseil départemental de l'Allier Conseil départemental de l'Allier Conseil départemental de l'Allier Conseil départemental de l'Allier Conseil départemental du Cher Conseil départemental du Cher Conseil régional d'Auvergne Conseil régional d'Auvergne Conseil régional d'Auvergne 38 Fonction Jacques LAHAYE Département Nom du participant Rdv d’affaires Entreprise Exposition Collectivités 03 Maxime RETIN Chargé de mission Développement économique 03 Joseph GAILLARD Vice-Président de VVA délégué au développement économique 03 Franck PENAULT Chargé de développement 18 Jacques BOURZAT Chef de la Mission Economie et Tourisme 23 ANNE-LISE ROUMIER Chargée des aides économiques 58 FREDERIC BRIATTE Chef du service Economie 58 Bernard COULON Jean-Paul DUFREGNE Jean-Pierre DAYRAS Marie-Line DEFAY-FAYOL Emmanuel ROCHAIS Isabelle GAUDRY Franck ALCARAZ Françoise OLLIER Roger PEREIRA Vice-Président Conseiller Départemental de l'Allier Directeur Général des Services Responsable service Economie Directeur de l'Economie Chargée de projets Directeur Général Adjoint Chargée de mission Chef de service 1er adjoint et Conseiller Départemental de l'Allier Chef du service Développement Economique Mairie de Vichy Gabriel MAQUIN Nevers Agglomération Pierre-Yves LECCA 03 03 03 03 18 18 63 X 63 X 63 03 X 58 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 Département Rdv d’affaires Fonction Exposition AUTRES Entreprise Nom du participant Allizé-Plasturgie Auvergne AQP CENTRE D'INFORMATION ET D'ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE (CIO) CGT FNTR-Auvergne JESSICA FRANCE Journaliste La Montagne La Montagne MEDEF Auvergne UIMM 58 UIMM AUVERGNE Ulrich THOMIR Jean MASLARD Délégué Régional 63 03 jacqueline FRANCOIS PASSERA Directrice CIO Moulins 03 Didier BLONDET Alain LASSALLE Dominique GERARD Laurent MEILLAUD Marie BESSE Violaine ALLIRAND Gilles DUBOISSET Martial PESANT Aline PICARONY Représentant CGT Président Conseiller technologique Journaliste Journaliste Journaliste Président DG Adjoint UIMM58 Déléguée générale 03 03 38 37 03 03 63 58 63 Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015 39 130 entreprises 13 000 emplois 174 entreprises 30 000 emplois BOURGOGNE CENTRE Vierzon Cosne-sur-Loire Bourges St-Amand Montrond Guéret Château-Chinon Nevers Moulins Montluçon Vichy Aubusson 56 entreprises 3 550 emplois LIMOUSIN AUVERGNE 221 entreprises 26 083 emplois Conception et réalisation : Comité d’Expansion Économique de l’Allier en liaison avec ses partenaires du Cher, de la Creuse et de la Nièvre. Crédit photos : Laetitia GUYOT - Conseil Départemental de l’Allier CEEA - Comité d’Expansion Economique de l’Allier 12 cours Anatole France - 03000 MOULINS Tél.: 04 70 46 84 10 - Fax : 04 70 46 11 44 [email protected] www.ceea-allier.com