Compte rendu Romorantin.pub - Région Centre
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Compte rendu Romorantin.pub - Région Centre
Synthèse du forum participatif Romorantin-Lanthenay – 1er février 2011 L’étape solognote des forums territoriaux s’est arrêtée au lycée Claude-deFrance de Romorantin-Lanthenay. Prémices au futur Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT), ces forums participatifs alimenteront un texte fondateur pour définir l’avenir de la région Centre à l’horizon 2020. Environ 140 personnes ont participé à cette édition. Elles se sont exprimées dans les trois ateliers proposés : L’Atelier « Aménagement et développement durable du territoire » L’Atelier « Education-Formation-Emploi » L’Atelier « Plan Climat Energie ». Ce document rend compte des débats et des propositions. Les participants sont invités à le commenter ou à le compléter s’ils le souhaitent. En accueillant ce forum, Jeanny Lorgeoux, le maire de Romorantin-Lanthenay, n'a pas caché à quel point « nous sommes dans une situation extrêmement difficile. » En 2003, avec la disparition de Matra « nous nous sommes aperçus que c'était un colosse aux pieds d'argile » et la crise économique a donné « un second coup de bambou. » C'est donc en lançant un « cri d'alarme » qu'il a brossé le portrait de la zone d'emploi. Le président François Bonneau ne pouvait que constater « le bouleversement terrible que ce territoire a connu. » Un modèle économique a vécu, « l'après crise sera différente », a-til poursuivi. D'un côté, il y aura « une transformation des processus industriels, des services, et plus globalement de la société », avec « le développement durable comme élément majeur, instituant un nouveau rapport avec notre environnement. » Au nom du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER), partie prenante dans l’élaboration du SRADDT, Jean-Jacques François a notamment évoqué les projets ambitieux du territoire qui n’ont pas abouti. D’autres idées pourraient s’exprimer avec la voiture électrique, la déconstruction automobile ou le développement du cluster Shop Expert Valley dans le domaine de l’aménagement de Les questionnements spécifiques au bassin de vie de Romorantin-Lanthenay : La Sologne, une zone naturelle exceptionnelle mais fermée ? Un territoire encore industriel ? Un territoire pourvu en services et en artisanat qui n’aurait plus de grands projets économiques ? Comment retenir les jeunes et les jeunes couples ? Quelles liaisons avec Blois ? Quel avenir pour la ligne du Blanc-Argent ? Le bois, la forêt, la nature, une ressource économique pour de nouveaux emplois ? Un tourisme de nature ? Une agriculture de la proximité ? Le projet de PNR ? Culture, sports et loisirs : les ingrédients d’une qualité de vie ? magasins. Mais la zone d’emploi souffre d’un problème de qualification, a-t-il noté. En concluant ce forum, François Bonneau a retenu deux mots des ateliers : « traumatisme et reconstruction ». « J'ajoute un 3ème terme : celui d'un territoire qui, me semble-t-il, est passionné par son avenir. » Pour nourrir cette vision, il a notamment plaidé pour « une société de la connaissance (qui) sera le levier du développement. » D'où la nécessité impérieuse de penser « la formation supérieure, professionnelle ou tout au long de la vie avec une carte des formations la plus étoffée possible » doublée d'un autre impératif : « la mobilité des jeunes. » Un chapitre qui s'applique aux déplacements, en général, avec une réponse ferroviaire, potentielle, déclinée en trois sigles : POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse), POCL (Paris-Orléans-Clermont-Lyon) et B-A (Le BlancArgent). Pour le président Bonneau, ces trois vecteurs sont à la fois déterminants et complémentaires pour l’unité entre les régions du Centre et pour l’irrigation par la grande vitesse. « Il faut absolument sauver le B-A ! », a-t-il asséné. Il a aussi défendu le développement d’une filière bois, évoquant également un environnement local où il fallait « imposer l’image nature qui est la sienne par rapport à l’image d’une Sologne de propriétés privées. » Page 2 Romorantin-Lanthenay Atelier 1 : Aménagement et développement durable du territoire Animation : Dominique ROULLET, vice-président en charge de l’Aménagement du territoire et du SRADDT Romorantin-Lanthenay a mal à son image L'atelier Aménagement du territoire de Romorantin a mis en exergue les séquelles du traumatisme des fermetures des usines Matra et MBDA. Au-delà des 6.000 emplois directs perdus au tournant des années 2000, un ancien cadre, retraité de Thomson CSF, souligne la perte de l'image de marque du territoire : « Autrefois, Romorantin était connu partout dans le monde pour l'automobile et l'armement. Ces activités disparues n'ont pas été remplacées. Je ne vois pas de laboratoires aptes à mener des études avec les industriels. On a l'impression d'être dans un trou complet. Le pôle aéronautique de la région Centre n'est pas assez mis en valeur ». Citant l'exemple des technologies de la communication à Lannion dans les Côtes d'Armor, et de Toulouse dans l'avionique, il appelle à « ne pas concentrer tous les pouvoirs économiques dans les mains des élus ». Raisonnement repris par un chef d’entreprise en maintenance industrielle : « Le pôle aéronautique est un atout, mais on ne peut aller nulle part depuis Châteauroux. Il y a pourtant des choses à faire, pas seulement en Europe, mais dans le monde entier ». Un sous-traitant de l'industrie déplore l'éloignement de Paris pour maintenir une visibilité aux entreprises locales dans l'univers automobile. Pour autant, un élu municipal de Romorantin et d'autres intervenants n'enterrent pas la filière automobile : « La déconstruction est une source d'activités », disent-ils de concert en citant la réussite de l'entreprise Re-Source Industrie. Secteurs porteurs : l'agroalimentaire, la construction et le tourisme D'autres atouts ont été mis en avant. Un agriculteur, élu à la Chambre d'agriculture, rappelle que le Centre est l’une des premières régions agricoles de France et que « les agriculteurs sont là pour répondre à l'accroissement de la population en France et en Europe ». Il appelle aussi les acteurs publics à « soutenir la recherche en écoconstruction pour permettre à ce domaine d'être compétitif ». A ce sujet, le président de Sologne Nature Environnement se souvient que le Romorantinais brillait autrefois pour sa filière de construction d'habitat individuel. Cette filière existe toujours grâce à un tissu fourni de PME. « Il faut la valoriser », dit -il, approuvé par le maire de Salbris, architecte de métier. Autre atout évoqué : le tourisme, grâce à la Sologne et à la vallée du Cher. Un élu de Pouillé déplore le désengagement de l'Etat dans l'exploitation du Cher et raconte l'investissement de sa commune sur un pôle nautique. Sans rivière, « qu'est ce qu'il va devenir ? », s'interroge-t-il. Un enseignant regrette le manque de cohérence des intercommunalités qui a une conséquence très concrète en matière de tourisme, selon lui : « Le blésois a réussi à élaborer des itinéraires pédestres et cyclables. Pas le val de Cher ». Ce à quoi le président du Pays répond que la démarche est en cours. Renforcer l'attractivité Un élu, médecin généraliste proche de la retraite, raconte sa difficulté à trouver un remplaçant. « On court à la catastrophe », craint-il. Outre une politique volontariste en matière de santé, plusieurs voix réclament le très haut débit, dont le maire-adjoint de Romorantin et président de la Maison de l'emploi, pour attirer et retenir des entreprises et des actifs. Des prises de position divergentes sur la future LGV Paris-Orléans-ClermontLyon concluent l’atelier. Plusieurs intervenants, dont un ancien directeur des usines Matra, appellent à saisir cette chance en pesant sur l'obtention d'une gare TGV à l'est de la Sologne afin de la rapprocher des grandes métropoles. D'autres, dont le maire de Salbris, préfèrent investir l'argent public dans les équipements de proximité, comme les TER. « Je ne suis pas contre le TGV, mais les liaisons vers Paris sont satisfaisantes. Et nous avons d'autres urgences », résume-t-il en référence à l'intervention, en marge de l'atelier, des cheminots de la ligne Le Blanc-Argent qui craignent son démantèlement. Page 3 n° 1 Année 1, Romorantin-Lanthenay Page 3 Atelier 2 : Formation Animation : Agnès QUATREHOMME, présidente de la Commission Education et Lycées De nouvelles formations pour relancer la dynamique économique Le développement de l'appareil de formation, actuellement jugé insuffisant, apparaît déterminant pour donner un second souffle au bassin d'emploi de Romorantin-Lanthenay après les séismes industriels de ces dernières années. Sur les 178.000 jeunes en formation en région Centre, le bassin d'emploi de Romorantin en compte 1.415 seulement, pour la plupart dans l'enseignement général. L'enseignement supérieur n'y est représenté que par un seul BTS, au lycée Claude-de-France (assistant de gestion des PME/PMI). De ce fait, les poursuites d'études dans le bassin d'emploi sont limitées. Or, elles mériteraient d'être développées pour insuffler une nouvelle dynamique, estiment les participants. Principale raison invoquée par les élus et les enseignants présents : bon nombre de familles sur la zone n'ont tout simplement pas les moyens de payer des études à leurs enfants loin de chez eux, la mobilité des jeunes constituant ainsi un frein à la formation. Au lycée Claude-de-France par exemple, 42% des familles sont issues de CSP défavorisées. Depuis plusieurs années, le souhait s'est exprimé de voir s'ouvrir de nou- velles sections de formation sur ce territoire. De nombreuses réunions ont eu lieu sur le sujet sans jamais aboutir à la moindre concrétisation, ont expliqué des enseignants. Aujourd'hui, il semble urgent de relancer la concertation, en mettant autour de la table tous les acteurs concernés, les industriels, le monde enseignant, les élus, la Région. Les uns proposent la création de nouveaux BTS, d'autres suggèrent un IUT, une idée réfutée au sein même de l'atelier car un petit IUT a généralement du mal à attirer les étudiants. En tout cas, ces débats devraient permettre de trouver de nouvelles pistes porteuses d'avenir, d'identifier des filières. Parmi les voies qui pourraient être explorées, les participants ont suggéré l'agencement de magasin en s'appuyant sur le cluster Shop Expert Valley, ou encore le commerce, les services à la personne, la logistique... La formation continue, un parcours du combattant Ce travail a déjà été entamé par la maison de l'emploi. « Nous cherchons à faire une cartographie des compétences futures pour adapter les formations, par exemple dans le bâtiment, l'agriculture bio, la déconstruction automobile, etc. », a expliqué le responsable de cette structure. Là encore, la mobilité apparaît comme un élément crucial à prendre en compte. « Pour une récente formation de chaudronnier, nous avons choisi d'aménager l'emploi du temps des stagiaires entre les villes de Blois et Romorantin afin de leur permettre de suivre les cours, sinon ils n'y seraient pas allés », a-t-il poursuivi. Toutefois, la réflexion est occultée par l'absence de perspectives d'emploi concrètes sur le territoire après l'échec de récents projets comme le centre logistique de Salbris ou le Carrefour des marques. Mais peut-être faut-il regarder un peu au-delà des limites du Romorantinais, vers Châteauroux par exemple où des projets semblent se dessiner avec des industriels chinois, suggère un participant. La crise de ces dernières années a également mis en lumière l'insuffisance de la formation continue, et le fossé qui se creuse entre discours et réalité, explique une salariée du privé qui a effectué une reconversion. En général, les salariés n'en bénéficient pas, ou peu, et rencontrent d'autant plus de difficultés à retrouver un emploi. Quant à ceux qui se lancent dans l'aventure, le choix, a-t-elle conclu, relève le plus souvent du parcours du combattant. Atelier 3 : Plan Climat Animation : Gilles DEGUET, vice-président en charge de l’Agenda 21, de l’Energie, du Climat et de l’Environnement En préambule ont été présentés les enjeux extrêmement forts du réchauffement climatique qui impose de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2050. La région s’est pour sa part fixé une diminution de 40 % d’ici à 2020, ce qui suppose des efforts considérables. L’atelier a démarré par une présentation du diagnostic du Plan Climat régional du bassin de vie de Romorantin et sur les spécificités de ce territoire afin d’identifier les secteurs au-dessus et en dessous de la moyenne régionale en matière d’émissions de GES. Première spécificité de cette zone, la présence de nombreuses forêts qui constituent un puits de carbone notable. En matière d’agriculture, le CO2 émis par les engins agricoles est bien moindre que les émissions liées à l’emploi de fertilisants, notamment des ni- CR Romorantin-Lanthenay 98% des participants estiment que la possibilité de s’exprimer leur a été réellement donnée au cours de ce forum. trates qui génèrent du protoxyde d’azote, puissant gaz à effet de serre. Restaurer le transport ferroviaire Le débat à proprement parler a débuté sur les transports, premier secteur émetteur de la zone. On retiendra que les véhicules particuliers sont les plus impactants. Un participant a fait remarquer que l’automobile est indispensable dans cette zone, d’où l’intérêt de développer les transports en commun. Le maire de Villefranche-sur-Cher a souhaité une meilleure utilisation du rail, ce à quoi un conseiller d’opposition de Nouan-le-Fuzelier a répondu que le fret ne devait pas se faire au détriment du trafic passager. « Est-on en capacité de rouvrir certaines lignes de chemin de fer ? », s’interrogent plusieurs participants. Va-t-on sauver le BA (la ligne du Blanc-Argent, dégradée et ralentie) ? Où en est la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), censée être modernisée ? Un participant souligne qu’il ne faut pas moins de sept heures pour aller à No- gent-le-Rotrou en train en passant par… Paris ! Une femme qui travaille dans le transport routier a signé quant à elle une charte avec cinq autres transporteurs pour diminuer ses émissions de GES et aimerait pouvoir proposer des services complémentaires au train. Promouvoir les énergies renouvelables Le débat s’est poursuivi sur les opportunités de développement de la biomasse, très peu exploitée en région Centre. Un entrepreneur de Gièvres a la possibilité de faire des digesteurs et de la cogénération. Un propriétaire de centre d’enfouissement technique a créé à ses frais une plateforme expérimentale pour tirer parti de ses résidus fermentescibles. Un participant suggère pour sa part de commencer par diminuer la quantité de déchets produits… cheurs et de certaines associations. Une convention a été signée et une étude a été faite sur l’opportunité de détruire certains barrages. Une intervenante a souligné l’importance de l’éducation civique pour l’apprentissage des gestes écocitoyens du quotidien, avis partagé par une enseignante du lycée qui accueillait le forum. Le débat s’est achevé sur la nécessité d’améliorer l’isolation des bâtiments en vue de la prochaine réglementation thermique. Dans le secteur du bâtiment résidentiel, la part des logements construits avant 1975 (63 % du parc) n’est en effet pas négligeable en terme de consommation d’énergie (le chauffage représente 75 % de cette consommation). Certains participants s’interrogent néanmoins sur les moyens financiers qui peuvent être mis en œuvre à cet égard. Une polémique est soulevée au sujet de l’usine hydroélectrique de Châtressur-Cher, qui a suscité une levée de boucliers de la part des usagers pê- Quelques éléments recueillis dans les questionnaires Avez-vous des suggestions, des idées, des projets pour « Préparer l’avenir de votre terri98% des personnes ayant répon- toire » ? du au questionnaire ont trouvé ce (Evaluation faite à partir de 59 questionnaires sur 134 participants) forum utile ou très utile. Il faut se tourner vers l’avenir. La population vieillit, notre hôpital doit investir pour la dépendance des personnes âgées. Il faut peut-être s’orienter dans les métiers des soins, il Utile manque environ 60 infirmiers et sont indispensables ainsi que les AS, AMP, ASH et tous les 73% autres corps de métiers. Sans compter les gens âgés qui vivent encore chez eux. Il faut former, donner l’envie aux jeunes de choisir cette voie. Il faut un partenariat entre le lycée Claude de France avec les élèves en Bac pro aide-soignant et c’est un secteur porteur de richesses dans le bassin romorantinais. Il est indispensable de faire appel, pour la construction de ce projet, à des experts de la Très utile Inutile société civile = universitaires, industriels, scientifiques, chefs d’entreprise, multi filières 25% 2% afin d’utiliser leurs compétences et leurs méthodologies, en particulier pour ce qui concerne certains lobbyings nationaux et internationaux 86% des participants estiment Mes 2 enfants ont quitté Romorantin parce qu’ils n’y ont pas trouvé d’emploi. Le dévelopque la possibilité de s’exprimer pement de l’activité industrielle est donc un axe à bien développer dans « Ambitions leur a été réellement donnée au 2020 ». Plus d’emplois = plus de jeunes = amélioration de l’évolution démographique cours de ce forum. La société doit faire face à un déficit inquiétant de citoyenneté. Comme dans les pays scandinaves avec les Hautes Ecoles Populaires. Il faudrait envisager la création d’universités Non rurales à vocation culturelle en appui aux projets de développement durable 14% Ouvrir des parkings de co-voiturage à l’entrée des villes (comme en Bretagne) ou des arrêts de bus Y a-t-il des actions possibles pour aider au co-voiturage ? soutien des associations qui le pratiquent ou qui ont de nouvelles idées ? Liens sur le site de la Région ? Ce sont peut être des alternatives rapides et économiques avant l’arrivée et le développement des transports en communs transversaux. Oui 86% Regard sur la zone d’emploi de Romorantin-Lanthenay Forum territorial du mardi 1er février 2011 Présentation générale de la zone d’emploi de Romorantin-Lanthenay Etendue le long de la rivière la Sauldre, à proximité de la vallée du Cher, Romorantin est la capitale de la Sologne, une très vaste zone forestière aux confins des départements du Loir-et-Cher, de l'Indre et du Cher. Sommaire : • Présentation générale • Les grandes évolutions du territoire • La dynamique économique • La formation tout au long de la vie • L’agriculture et le tourisme • Changement climatique, énergie et environnement Chiffres clés Carte d’identité de Zone la zone d’emploi d’emploi Population (2007) Région Centre 71 279 2 526 902 24,6 % 45,8 % 19 % 27,8 % 56,4 % 27,6 % + 0,3% +0,4 % 2,8 % /// 31 011 1 165 645 2 059 39 151 34,6 64,5 48 1 842 23 592 1 016 428 Nombre d'emplois salariés (2007) 20 886 925 910 Taux de chômage (2T 2010) 8,5 % 8,6 % dont part population urbaine part population périurbaine part population rurale Evolution 19992007 Poids dans la région Population active (2007) 2 Superficie (km ) Densité (habitants/ km2) Nombre de communes Nombre d'emplois total (2007) Sources : Population : Insee, RP 2007 Effectifs salariés : Insee, Estimations d'emploi Chômage : Insee, Taux de chômage localisés La zone d'emploi s'étend jusqu'à Mennetou-sur-Cher au Sud, Selles-sur-Cher à l'Ouest, Lamotte-Beuvron au Nord et Salbris à l'Est. Le reste du territoire se compose de communes rurales et d'un habitat clairsemé. La zone d'emploi de Romorantin compte 71 300 habitants, en légère progression entre 1999 et 2007. A l’inverse, la démographie de la ville-centre décline au cours de la même période. Traversée d'Ouest en Est par la récente autoroute A85 et par l'A71 dans l'axe Nord-Sud, la Sologne est de plus en plus accessible. Néanmoins, le secteur de Neung-sur-Beuvron continue de souffrir de son enclavement. Paradoxalement, Romorantin, sous-préfecture de 17 600 habitants n'est pas reliée au chef-lieu du département, Blois, par une voie ferrée directe. Celle-ci a été stoppée lors de la 2è guerre mondiale. La ligne métrique (la voie ferrée fait un mètre de large) de la compagnie « Le BlancArgent » porte la liaison entre Romorantin et l'axe VierzonOrléans via Salbris. Le transport de marchandises y est interrompu depuis 1988. Un passé industriel florissant Romorantin, bourg agricole qui tire son nom du celte ritos (gué) et du gallo-romain morantin (marais), est très lié à l'histoire des rois de France. Non loin de Blois et Amboise, Romorantin a abrité Louise de Savoie, mère de François 1er, ainsi que Claude de France, son épouse. François 1er a eu le projet d'en faire une ville nouvelle dessinée par Léonard de Vinci. Mais cette idée n'a pas abouti. L'histoire économique de Romorantin est liée à l'industrie drapière. Née au XVIIIème siècle, la filature NormantMarseille employait 1 200 personnes au milieu du XIXème siècle. La Sauldre et ses affluents étaient bordés de moulins à foulons pour travailler la laine des moutons de race solognote. Romorantin a également abrité l’inventeur des caméras de reportage, les Etablissements Beaulieu, jusqu'en 2000, date de la transformation du lieu en Musée de la course automobile. Ce sont surtout les fermetures du GIAT et de MBDA (Armement) à Salbris puis de Matra Automobile en 2003 qui ont dessiné le paysage économique et social depuis 10 ans. Marquée par la fabrication de l'Espace, un modèle commercialisé par Renault, l'usine romorantinaise a employé quelque 3 000 salariés. Renault a rapatrié cette production à Sandouville, près de Rouen, et l'échec commercial de l'Avantime a sonné le glas de la fabrication automobile à Romorantin. Le groupe Lagardère, propriétaire de Matra, a maintenu une centaine de salariés sur le site pour assurer le réassort de pièces détachées de l'Espace. Mais cette activité cessera à l'horizon 2014. Elle devra être compensée par l'assemblage et la commercialisation de véhicules électriques de l'américain GEM, filiale de Chrysler. Projets urbains et économiques Ces arrêts de production industrielle ont affecté le marché du travail. D'autant que pendant longtemps ces activités avaient découragé les diversifications et que les effets de la récession sur les sous-traitants automobiles se poursuivent. Ranger, à Theillay, autrefois dans le giron de Matra, a perdu récemment de nombreux emplois à l'occasion de sa reprise par le groupe Lavallois Sora Composites. Dans ce contexte, les opérations de rénovation urbaine et de développement économique et touristique sont frappés du sceau du volontarisme. Les élus locaux et l'Etat ont entrepris de désenclaver les quartiers Sud de Romorantin, en engageant notamment un programme de renouvellement urbain du quartier St Marc. Les anciens sites Matra 1 et 4 font également l’objet d’une reconquête autour de projets de logements et de pôles de services (Maison de l’Emploi notamment sur Matra 4). Une zone d'activités se développe vers l'autoroute A85, ouverte depuis fin 2007. La chasse demeure aussi une activité importante pour la Sologne. Page 2 Regard sur la zone d’emploi de Romorantin Les grandes évolutions du territoire Infrastructures La Sologne fait partie des territoires ayant la plus faible densité en région Centre, mais la population y est relativement concentrée selon deux axes qui bénéficient d’une bonne accessibilité. L’axe NordNord-Sud fait le lien entre Orléans (vers Paris) et Vierzon-Bourges. La RD2020 (ex nationale 20) est doublée par l’autoroute A71 (Paris-ClermontFerrand), permettant de relier Paris en 1h30, avec deux échangeurs pour rejoindre Salbris et Lamotte-Beuvron. Le temps moyen d’accès à Orléans est de 30 minutes à une heure et 20 minutes pour Vierzon. La voie ferrée ParisOrléans-Limoges-Toulouse côtoie ces infrastructures routière et autoroutière. Les gares de Lamotte-Beuvron, Nouanle-Fuzelier, Salbris et Theillay font partie du réseau régional TER Centre et font l’objet de 18 dessertes quotidiennes avec Orléans et Vierzon. Au Sud de la zone, c’est la vallée du Cher qui structure le territoire, avec l’arrivée de l’A85 qui relie maintenant facilement l’A71 et la Touraine, et la voie ferrée Tours-Vierzon, récemment électrifiée dans le cadre du projet de liaison directe entre l’Atlantique et la région Lyonnaise. Si le Cher canalisé et les canaux de la Sauldre et du Berry sont tombés en désuétude, ils peuvent constituer un atout touristique. Finalement, c’est avec le chef-lieu de département, Blois, que les liaisons sont les moins performantes (D765), alors que les déplacements domiciletravail sont majoritaires sur cet axe (près de 3 800 entrées et sorties chaque jour). La commune de Romorantin est desservie par la ligne routière régionale Romorantin-Vierzon et par la ligne ferroviaire à voie métrique dite du « Blanc-Argent » sur laquelle circulent des TER reliant Salbris à Luçay-le-Mâle. Depuis juin 2010, une dégradation des conditions de circulation des trains, liée à l’état de la voie du « BA » sous la responsabilité de RFF, entraine de forts ralentissements. Suite à un recensement réalisé en 2009, la zone d’emploi comprend une quarantaine de zones d’activités dont plus d’un quart est à vocation industrielle. En termes de superficie, ces dernières représentent près d’un tiers de la surface totale des zones d’activités du territoire. Sept zones artisanales sont instal- 6 cantons composent la zone d’emploi de Romorantin lées dans le romorantinais. Elles représentant 71 279 habitants en 2007 sont de petite taille puisqu’elles ne Canton Population représentent qu’à peine 3% de la superficie totale des zones d’activiLamotte-Beuvron 11 178 tés. Notons qu’un projet de site Mennetou-sur-Cher 7 096 logistique, d’une superficie de 80 000 m², porté par IDEC, est en Neung-sur-Beuvron 5 796 cours de création à LamotteRomorantin-Lanthenay 22 586 Beuvron. Salbris 13 353 Selles-sur-Cher 11 270 Regard sur la zone d’emploi de Romorantin Page 3 Population et logement 135 depuis les années 70. Les communes offrant les plus fortes 125 croissances démographiques sont principalement situées à 115 l’Ouest du territoire, en limite de zone d’emploi de Blois, mais 105 aussi au Nord près de la zone d’Orléans. Certaines commu95 1968 nes situées au Sud de Romorantin offrent également des taux de croissance positifs (Villefranche-sur-Cher, etc.). En revanche, des poches de décroissance apparaissent au Sud-Est de la zone (au Nord de Vierzon) et dans certaines communes-pôles (Romorantin, Salbris, Selles-sur-Cher). Il est à noter qu’il s’agit d’un territoire vieillissant, au regard de son solde naturel négatif et en décroissance depuis les années 80. Bases 100 en 1968 La population de la zone d’emploi de Romorantin était de 71 279 habitants en 2007, soit 2,8% de la population régionale. La population se répartit principalement dans la ville de Romorantin et dans ses communes périphériques, mais également le long de la vallée du Cher, et dans les communes situées sur l’axe Nord -Sud, reliant Orléans à Vierzon. Ainsi, la ville de Romorantin accueille un quart de la population, soit 17 559 habitants, et polarise une dizaine de communes périurbaines. L’ensemble réunit 40% de la population, soit environ 25 500 personnes. Les vallées du Cher et de la Sauldre, au Sud de la zone, sont également des lieux de concentration démographique. Selles-sur-Cher comprend 4 633 hab, Villefranche-sur-Cher 2 614 hab, Gièvres 2 190 hab. L’axe Nord-Sud reliant Orléans à Vierzon est ponctué par des pôles ruraux importants : Salbris (5 766 hab), Lamotte Beuvron (4 581 hab), Nouan-le-Fuzelier (2 555 hab). Evolution de la population ( Source : Insee, RP 1968 à 2007) ZE Romorantin M oyenne ZE Région Centre 1975 Evolution de la population de la ZE de Romorantin Population 10 0 + A ge9 599 90-94 8 5- 8 9 80-84 75- 79 70 - 74 6 5- 6 9 60-64 55- 59 50 - 54 4 5- 4 9 40-44 3 5- 3 9 30-34 2 5- 2 9 20-24 15- 19 10 - 14 5- 9 0-4 4 2 2007 Le désenclavement permettra une meilleure circulation entre ce quartier et le cœur de la ville et de rompre l’isolement des habitants. Un autre projet de reconquête urbaine est en cours à Romorantin, sur le site de l’ex usine Matra appelé Romo 1, qui accueillera à terme des logements sociaux et pavillons en accession à la propriété. (Source : Insee - RP 2007) 6 1999 La pyramide des âges montre que la part des plus de 60 ans est nettement plus élevée que celle des moins de 20 ans (28,4% contre 22,3%), et également plus élevée que la part des 60 ans et plus au niveau régional (28,4% contre 23,7%). La part des jeunes de 20 à 35 ans (étudiants, jeunes actifs, etc.) se situe en dessous du niveau régional (14,3% contre 17,5%). Pyramide des âges de la population Hommes ZERomorant in Hommes région Cent re 1990 Une population vieillissante Un habitat individuel prédominant, une part Le reste de la population (soit de résidences secondaires supérieure au 35% environ) se répartit selon de niveau régional faibles densités, dans des territoiLe parc de logements se caractérise par un res ruraux plutôt isolés. habitat individuel prédominant (86% contre Une croissance démographique 72% en région), occupé par son propriétaire tirée par le solde migratoire et par une part de résidences secondaires La croissance constatée entre supérieure à la moyenne régionale (12,5% 1999 et 2007 est de +0,28% par contre 7% dans le Centre). Le parc social est an en moyenne, représentant un composé de près de 4 000 logements locatifs apport total de 1 580 habitants. dont 40% sont situés à Romorantin. Le quarCette croissance apparaît néan- tier Saint-Marc, classé en zone urbaine sensimoins en retrait par rapport au ble, connaît actuellement un profond remataux régional (+0,44% par an). La niement dans le cadre de son projet de renouzone d’emploi demeure un terri- vellement urbain, dont la première phase de toire attractif, même si son solde démolition a débuté en septembre 2010. 384 migratoire est en perte de vitesse pavillons remplaceront les logements détruits. 8 1982 Variation de la population en nombre - due au solde naturel - due au solde migratoire 0 2 4 6 Femmes ZERomorant in Femmes région Cent re 8 1975 1982 1990 1999 2007 64 368 67 071 67 975 67 699 71 279 1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2007 + 4 146 + 2 703 + 950 - 117 + 904 + 1 724 + 1 580 - 530 - 597 - 620 + 3 196 + 2 820 + 1 434 + 2 321 + 2 200 Variation annuelle moyenne de la + 1,0 % + 0,6 % + 0,2 % + 0,3 % + 0,3 % population en % - due au solde naturel en % + 0,2 % + 0,0 % - 0,1 % - 0,1 % - 0,1 % - due au solde migratoire en % + 0,7 % + 0,6 % + 0,3 % + 0,4 % + 0,4 % Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements RP1999 et RP2007 exploitations principales - État civil Page 4 Regard sur la zone d’emploi de Romorantin Revenus ZE Région Centre 17 181 € 18 207 € Revenus salariaux 55,9 % 61,4 % Pensions, retraites, rentes 32,1 % 26,6 % Revenus des professions non salariées 5,8 % 6,2 % Autres revenus 6,2 % 5,8 % % des ménages fiscaux non imposés 48,7 % 44,3 % 2008 Revenu fiscal médian par unité de consommation En 2008, le revenu fiscal médian de la zone d’emploi de Romorantin s’élève à 17 181 euros, soit plus d'un millier d'euros au dessous du niveau régional. La richesse des ménages résidant sur la zone d’emploi est ainsi très inférieure à ce que l’on observe pour l’ensemble de la région Centre. Structure des revenus déclarés des ménages (part en %) La part des foyers fiscaux non imposés, donc aux revenus les plus modestes, est sensiblement plus forte sur la zone d’emploi comparativement à la région : 48,7 % contre 44,3 % en région Centre. S’agissant du type de revenus, on constate que la part des salaires sur les revenus 2008 est relativement faible (55,9 % contre 61,4 % en région Centre), contrebalancée par une proportion des pensions et retraites nettement plus forte sur la zone d’emploi que sur la région (32,1 % contre 26,6 % en moyenne régionale). Ce dernier écart est à mettre en rapport avec la structure par âge de la population. La proportion des revenus des professions non salariées sur la zone est proche de celle sur la région. Source : Insee, Revenus fiscaux localisés des ménages Équipements et services à la population Au sein de la zone d’emploi, la ville de Romorantin, constitue un pôle de services supérieur. supérieur Elle offre 26 équipements intermédiaires sur 27 et 36 équipements de gamme supérieure sur 361. Parmi les grands équipements du territoire, nous pouvons citer : le cinéma, le pôle culturel, la médiathèque et le centre hospitalier. Romorantin concentre la plupart des grandes surfaces et commerces d’équipements de la personne et de la maison. Toutefois, une évasion commerciale est observée vers les agglomérations de taille plus importante à proximité comme Vierzon, Orléans ou encore Blois. Les trois communes de Salbris, Lamotte-Beuvron (situées au Nord-est de Romorantin) et Selles-sur-Cher (au Sud-ouest), représentent des pôles de services intermédiaires. intermédiaires De nombreux pôles de services de proximité viennent compléter le maillage territorial. En effet, 21 communes, réparties sur l’ensemble de la zone, disposent des services et commerces nécessaires à la vie quotidienne (boulangeries, bureaux de Poste, écoles…). Ce maillage très dense, en particulier de long de la vallée du Cher, constitue une véritable particularité puisque plus de la moitié des communes correspond à un pôle de services (25 communes sur les 48 formant la zone d’emploi). Le niveau d’équipements courants est particulièrement élevé. La densité (deux fois plus d’épiceries-supérettes pour 10 000 habitants qu’au niveau régional) et la part de population couverte (96% des habitants de la zone disposent d’une boulangerie sur leur commune, contre 84% dans le Centre) surpassent nettement les chiffres moyens de la région pour la plupart des commerces de proximité. Il en est de même pour les services postaux : 3,7 points Poste pour 10 000 habitants sur la zone contre 2,5 en région. La part de la population desservie par les commerces et équipements courants est donc très élevée, et ce malgré la présence d’une vaste zone à faible densité, la Sologne. Cela s’explique notamment par la faible dispersion de l’habitat et par l’économie résidentielle liée au parc de résidences secondaires. Nombre % des Nombre de com- commud’équipemunes nes ments équipées équipées % de la population équipée ZE Nombre d’équipements pour 10 000 habitants région ZE région Épiceries, supérettes 44 29 60,4 85,8 66,8 6,2 3,2 Boulangeries 67 37 77,1 95,6 84,3 9,4 6,9 La Poste 26 25 52,1 85,6 77,2 3,7 2,5 Banques, caisses d’épargne 51 24 50 80,6 66,8 7,2 5,5 Médecins, omnipraticiens libéraux 68 24 50 84,5 77,2 9,6 8,8 Pharmacies 30 20 41,7 79,5 74,3 4,2 3,6 Hébergements pour personnes âgées 20 16 33,3 68,4 60,8 2,8 1,7 Garde enfants d’âge préscolaire 11 5 10,4 41,7 52,6 1,5 1,3 Equipements sportifs 428 43 89,6 /// /// 60 51 Source : INSEE, BP 2008-RP 2006, Inra UMR 1041 CESAER, Distancier Odomatrix— Recensement national des équipements sportifs au 07.2010 En matière de santé, l’offre est correcte : la densité de médecins est supérieure à la moyenne régionale (10 médecins pour 10 000 habitants contre 9 dans le Centre). Toutefois, afin de pallier la désertification médicale, des projets de maison de santé sont en cours comme à Soings-en-Sologne. Le centre hospitalier de Romorantin (492 lits) permet aux résidents de la zone d’emploi de disposer d’un service d’urgences et d’une maternité à proximité de leur lieu d’habitation. L’hôpital local de Selles-sur-Cher vient compléter l’offre de santé. Un établissement de réadaptation fonctionnelle - le centre médical « les Pins » -, accueillant des personnes en convalescence (cardiologie, pneumologie) est également implanté à Lamotte-Beuvron. Actuellement en restructuration, il accueillera, en plus, un secteur gérontologie et un projet de maison de santé pluridisciplinaire sera adossé à ce pôle. Les ménages de la zone d’emploi bénéficient en outre d’un maillage performant d’équipements et services dans les secteurs sociaux comme les structures d’hébergement ainsi que les services d’aide et soins à domicile pour les personnes âgées. ¹ NOTE : Définition INSEE: L’INSEE définit les pôles de services (supérieurs, intermédiaires, proximité) en se référant à la nomenclature de la Base Permanente des Equipements. Une commune est considérée comme pôle de service si elle concentre au moins la moitié des équipements de la gamme. Ainsi, la gamme de proximité comporte 24 équipements (services et commerces) nécessaires à la vie quotidienne : épicerie, bureau de poste, boulangerie, école maternelle, école élémentaire, banque, médecins omnipraticiens, pharmacie… La gamme intermédiaire comporte 27 équipements : supermarché, gendarmerie, collège, école de conduite, laboratoire d’analyse médicale, crèche/halte-garderie… La gamme supérieure comporte 36 équipements : hypermarché, lycée, maternité, urgences, cinéma, agence de travail temporaire… Regard sur la zone d’emploi de Romorantin La densité des structures d’accueil collectif dédiées à la petite enfance est proche de celle de la région. L’équipement sportif et de loisirs est complet, réparti sur une large part du territoire. Une diversité particulière marque les installations sur les pôles de l’axe Nord-Sud : le circuit inter- Page 5 national de Sologne (karting) à Salbris, le Parc équestre Fédéral à Lamotte-Beuvron, le parcours international de chasse du Rabot à Vouzon. Enfin, en termes d’offre culturelle, le territoire dispose de plusieurs cinémas (Romorantin, Lamotte-Beuvron, Salbris et Selles-sur-Cher), de 3 médiathèques et d’un réseau de bibliothèques. Le pôle culturel « Pyramide Espace François 1er » à Romorantin, salle aux multiples configurations d’une capacité de près de 600 personnes, accueille des spectacles (programmés dans le cadre de saisons culturelles), expositions, conférences… Chaque saison, la Pyramide accueille Population active Répartition de la population active par catégorie socioprofessionnelle Un ralentissement de la croissan- Une part d’ouvriers supérieure à ce de la population active la moyenne régionale Le nombre d’actifs habitant dans la zone d’emploi est passé de 30 900 à 31 000 entre 1999 et 2007, soit une hausse de 0,1% par an en moyenne (contre 0,7% en région). La croissance de la population active a diminué par rapport à la période 1990-1999 puisqu’elle était de +0,4% par an en moyenne (contre +0,5% dans le Centre). Signalons qu’entre 1982 et 1990, la population active était quasiment stable : +0,04% par an en moyenne, contre +0,6% au niveau régional. entre 6 000 et 8 000 spectateurs. Autour de ce pôle culturel s’est créé le site des Grands Prés avec un plan d’eau, lieu privilégié des animations diverses. Les journées gastronomiques de la Sologne organisées en octobre ont attiré jusqu’à 30 000 personnes. La population active résidant dans la zone d’emploi se caractérise par une part d’ouvriers supérieure à la moyenne régionale (34,2% contre 28% en région). Cette catégorie socioprofessionnelle a pourtant vu son effectif fortement diminuer entre 1999 et 2007 (-4,5 points). Les artisans-commerçants-chefs d’entreprise et les employés sont également plus représentés qu’au niveau de la région; la part de cette dernière catégorie a même augmenté de 2,5 points entre 1999 et 2007. A l’inverse les (So urce : Insee, RP 2007 explo itatio ns principales) Ouvriers Employés Professions intermédiaires Cadres Artisans, commerçants, chefs d'ent. ZE Romorantin Région Centre Agriculteurs exploitants % 0 professions intermédiaires et les cadres-professions intellectuelles supérieures sont proportionnellement moins nombreux que dans le Centre. Toutefois, leur part a augmenté entre 5 10 15 20 25 30 35 1999 et 2007, respectivement de 1,8 point et 1,6 point. Les agriculteurs sont pratiquement aussi présents que sur le territoire régional. Déplacements domicile-travail En 2007, 6 960 actifs résidents vont travailler hors de la zone de Romorantin et 4 200 actifs extérieurs viennent y travailler. La zone de Romorantin est donc marquée par un déséquilibre des migrations domiciledomicile-travail : les sorties d’actifs sont 1,7 fois plus nombreuses que les entrées. Ce déséquilibre s’est renforcé entre 1999 et 2007 : on recensait 5 112 actifs sortants et 4 906 actifs entrants en 1999. Cette situation s’explique principalement par la forte attractivité exercée par les agglomérations de Blois et Orléans. Les sorties d’actifs vers ces deux zones représentent plus des deux tiers des sorties depuis la zone de Romorantin (33% vers celle de Blois et 31% vers celle d’Orléans). Ainsi, on compte 2 263 actifs résidents travaillant dans la zone blésoise contre 1 521 entrants, soit 1,5 fois plus de sortants que d’entrants. Entre 1999 et 2007, le solde des entrants-sortants avec la zone blésoise est devenu déficitaire en passant de +82 à - 741. L’écart entre les entrants-sortants est plus marqué encore avec la zone orléanaise. Ainsi, on compte 2 149 sortants contre seulement 551 entrants. Le déficit avec la zone orléanaise a plus que doublé entre 1999 et 2007 en passant de – 652 à –1 598 en 2007. Dans une moindre mesure, les échanges sont également déficitaires avec la zone de Bourges (441 contre 130 entrants) et l’Ile-de-France (386 contre 71). travaillant à Romorantin et provenant de Vierzon (783) était plus important que celui des sortants (624). En revanche, les échanges sont positifs avec Issoudun (335 sortants contre 519 entrants) et Châteauroux (121 sortants contre 272 entrants). La zone de Romorantin laisse également davantage partir d’actifs vers la zone de Vierzon qu’elle n’en attire : on recense en effet 664 sortants contre 613 entrants. Cette situation était pourtant inversée en 1999 : le nombre d’actifs entrants La part des actifs résidents occupés allant travailler hors de la zone d’emploi de Romorantin s’est élevée de 19% en 1999 à 25% en 2007. Ces actifs vont principalement travailler vers Blois (2 263 soit 8,2% des actifs résidents), Orléans (2 149 soit 7,7%), Vierzon (664 soit 2,4%), Bourges (441 soit 1,6%). Près de 17% des emplois de la zone sont occupés par des actifs non résidents. Ces actifs résident principalement à Blois (1521, soit 6,1% des actifs travaillant dans la zone), Vierzon (613, soit 2,5% des actifs), Orléans (551, soit 2,2% des actifs), Issoudun (519, soit 2,1% des actifs), Châteauroux (272, soit 2% des actifs). Page 6 Regard sur la zone d’emploi de Romorantin La dynamique économique D’hier à aujourd’hui Un poids relativement important Des spécificités industrielles de la sphère non présentielle L’attachement de François 1er Dans la zone de Romorantin, la et de Claude de France à Romopart de l'économie présentielle - rantin, en ont assuré la prospéregroupant les activités répon- rité au 16ème siècle en accordant aux besoins des habitants dant une exemption d’impôts et usagers du territoire- est aux fabricants de draps. Ensuilégèrement plus faible que celle te, il faudra attendre le 19ème d e l a r é g i o n C e n t r e pour que la ville retrouve une (respectivement 63,2 % et 64,4 croissance, avec le développe% des effectifs salariés). Cepen- ment de son industrie textile. Au dant, le poids des "activités cœur de la ville, la société Norpour la santé humaine" est plus mant a employé près de 1 200 élevé que la moyenne régiona- ouvriers, en assumant en partile : 7,1 % des effectifs de la culier la réalisation des vêtezone (6,5 % en région Centre). ments de l’armée nationale. Ceci s'explique par la présence Mais l’activité finira par déclidu centre hospitalier de Romo- ner, pour disparaître tout à fait rantin et de son unité de long dans les années 1960. Salbris séjour, de l'hôpital de Selles-sur- constitue le deuxième pôle inCher ainsi que du centre médi- dustriel, avec les activités de défense : on y teste les engins cal des Pins. explosifs de l’armée française. Cette zone se caractérise par une proportion d’emplois dans Dans les années 50 à 1970, la sphère non présentielle - c’est une nouvelle histoire incouvrant les activités de produc- dustrielle qui s’écrit. tion ou contribuant à la production de biens consommés hors Des entreprises locales sont du territoire- supérieure à la créées dans le domaine des moyenne régionale : elle regrou- faïenceries et des céramiques : pe 36,8 % des emplois salariés Porcelaine de Sologne à Lamotde la zone (35,6 % en région te-Beuvron qui a disparu en Centre). L’industrie y est parti- 2008 (80 emplois), Imérys qui a été délocalisé vers la Hongrie culièrement importante. (environs 100 emplois) et Produits Céramiques de Touraine Effectif salarié des établissements en 2008 (Source : Insee, CLAP) Agriculture, sylviculture, pêche Zone d’emploi Nombre région Structure (%) Structure (%) 655 3,5 1,3 5 136 27,1 21,1 dont Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution 294 1,6 2,4 Industrie Industrie agroalimentaire 310 1,6 2,4 Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines 974 5,1 3,5 Fabrication de matériels de transport 353 1,9 1,7 3 205 16,9 11,1 Construction 1 966 10,4 7,6 Commerce, transports et services divers 6 092 32,2 39,6 dont Commerce ; réparation automobiles 2 458 13,0 13,3 778 4,1 6,4 Fabrication d'autres produits industriels Transports et entreposage Hébergement et restauration 1 108 5,8 3,1 Information et communication 118 0,6 1,8 Activités financières et d'assurance 303 1,6 3,2 Activités immobilières 110 0,6 0,9 Activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien 741 3,9 7,7 Autres activités de services 476 2,5 3,2 5 093 26,9 30,4 1 530 8,1 10,6 Administration publique, enseignement, santé et action sociale dont Administration publique Enseignement Santé, action sociale Ensemble 994 5,2 6,7 2 569 13,6 13,1 18 942 100 100 (PCT) à Selles-sur-Cher qui a fermé en août 2010. Un plan de sauvegarde de l'emploi a été mis en place et une convention de revitalisation vient d'être signée afin que les 115 emplois supprimés lors de la fermeture de PCT soient recréés dans les deux ou trois ans à venir. C'est dans les années 50 également que des activités nouvelles telles que l’automobile et les missiles arrivent à Romorantin, à travers le groupe Matra, fondé en 1941. Allié à René Bonnet, l’entreprise produit des voitures de course, puis des véhicules innovants en association avec Simca. L’usine devient ensuite le lieu de fabrication des Renault Espaces. Matra Automobile emploiera près de 3 000 ouvriers. Mais au début des années 2000, Renault rapatrie la production des Espaces, et les activités de défense (GIAT et MBDA) quittent Salbris. En quelques mois, ce sont près de 6 000 emplois qui disparaissent brusquement. Aujourd’hui, les activités économiques de la zone de Romorantin s’organisent principalement autour de la filière automobile, automobile avec la présence de grands équipementiers dans les secteurs du "caoutchouc"caoutchouc-plastique" et de la "métallurgie". Ainsi, ces deux secteurs regroupent 11,9 % des effectifs de la zone contre 5,4 % en région Centre, Centre avec l'implantation de Sotira 41 (ex Rangers, ex Matra) qui fabrique des pièces de carrosserie (300 salariés) et des établissements Caillau, spécialisés dans les colliers de serrage (270 salariés). Outre des sous-traitants automobiles, ces secteurs accueillent de grandes entreprises orientées vers d'autres activités : dans le "caoutchouc-plastique", on retrouve Airsec qui fabrique des emballages pour l'industrie pharmaceutique (240 salariés) et dans la "métallurgie", Cooper Capri est spécialisée dans le décolletage (240 salariés). Dans la "fabrication de machines et équipements" qui regroupe 2,5 % des effectifs (contre 1,7 % en région Centre), Centre) la zone accueille Carrier Réfrigération spécialisée dans les équipements frigorifiques (180 salariés). La "fabrication de meubles" occupe également un poids important dans la zone de Romorantin : le secteur regroupe 2,5 % des effectifs contre 0,4 % en région Centre. Centre On y trouve, notamment, Rasec Retail (140 salariés) et Lafortezza-Alser (90 salariés), spécialisés dans l’aménagement de magasins, et un ensemble de PME qui se sont organisées à travers le cluster "Shop Expert Valley" qui fédère une vingtaine d'entreprises spécialisées dans l'aménagement d'espaces de vente. La zone accueille d'autres PME, dont certaines sont héritières des décentralisations des années 1960-1980. Dans la "construction aéronautique et spatiale", citons MBDA, spécialisée dans la fabrication de missiles et armements (200 salariés) et dans la "fabrication d'équipements électriques", électriques" on trouve Philips qui fabrique des appareils d'éclairage (220 salariés). Cette dernière fait partie du "pôle de compétitivité interrégional S2E2" (régions Centre et Limousin) qui anime un réseau d'entreprises et d'organismes de recherche dans le domaine des technologies de l’énergie électrique. La "construction aéronautique" et les "équipements électriques" représentent respectivement 1,2 % et 1,6 % des effectifs de la zone (contre 0,7 % et 1,0 % en région Centre). Agriculture et construction : des secteurs très présents dans la zone L'agriculture occupe un poids important : elle regroupe 3,5 % Effectif salarié selon les sphères de l’économie en 2008 (Source : Insee, CLAP) Ensemble Sphère non présentielle dont domaine public Sphère présentielle dont domaine public Postes salariés % ZE % région 18 942 100 100 6 968 36,8 35,6 0 0,0 0,8 11 974 63,2 64,4 3 955 33,0 35,6 Note : l'emploi salarié est évalué ici en équivalent temps plein, alors que les estimations d'emploi (cf rubrique "emploi salarié") prennent également en compte les personnes à temps partiel. Note : Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère. Les activités du domaine public sont partagées entre la sphère présentielle et la sphère non présentielle. Un établissement appartient à ce domaine s’il fait partie d’une entreprise de catégorie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moitié de son effectif fait partie de la fonction publique d’état. Regard sur la zone d’emploi de Romorantin des effectifs salariés de la zone (contre 1,3 % en région Centre), Centre) avec l'implantation notamment de Marionnet, spécialisé dans la production de plants (120 salariés). De même, la construction emploie 10,4 % des effectifs (contre 7,6 % en moyenne régionale), nale) un poids qui s'explique par la présence de nombreuses Page 7 PME dans le domaine. Quelques grandes dans le tertiaire structures Dans le secteur de "l'hébergement touristique et restauration" qui regroupe 5,8 % des effectifs salariés de la zone (contre 3,1 % en région Centre), Centre) la zone de Romorantin accueille le complexe hôtelier et de loisirs Center Parcs, du groupe Pierre et Vacances (550 salariés) ainsi que le Domaine de Chalès (100 salariés). Notons également la présence du Parc Fédéral Equestre National à LamotteBeuvron (100 salariés). Avec 13,0 % des effectifs de la zone, le commerce a un poids compa- rable à la moyenne régionale (7,3 %). On y trouve Recam Sonofadex qui commercialise des équipements automobiles (190 salariés) ainsi que l'hypermarché Leclerc à Romorantin (180 salariés), et la centrale d’achat optique Grandvision (100 salariés) à Nouan-le-Fuzelier. Entreprises Liste plus grands établissements publics et privés de la zone d'emploi de Romorantin (2008 actualisée) Raison sociale CENTRE HOSPITALIER ROMORANTIN LANTHENAY CENTER PARCS FRANCE SOTIRA41 COMMUNE DE ROMORANTIN LANTHENAY ETABLISSEMENTS CAILLAU PHILIPS FRANCE COOPER CAPRI SAS AIRSEC MBDA FRANCE SORODIS - CENTRE LECLERC RECAM SONOFADEX CARRIER REFRIGERATION OPERATIONS FRANCE HOPITAL DE SELLES SUR CHER GFA MARIONNET JACQUES CENTRE MEDICAL DES PINS RASEC RETAIL CENTRE HOSPITALIER ROMORANTIN LANTHENAY UNITE DE LONG SEJOUR LYCEE POLYVALENT CLAUDE DE FRANCE GRANDVISION INTERNATIONAL SUPPLY Source : INSEE - CLAP 2008 En 2009, la zone d’emploi de Romorantin compte près de 2 900 entreprises, entreprises soit 3,0 % des entreprises implantées en région Centre. Regroupant 9,6 % et 20,1 % des entreprises, les secteurs de l'industrie et de la construction sont plus importants qu’en région (respectivement 9,1 % et 15,9 %). La proportion d'entreprises est, en revanche, moins importante dans "l'administration, enseignement, santé, action sociale" (10,5 % contre 12,5 % en région Centre) et dans le "commerce, transports, services divers" (59,8 % contre 62,5 % en région Centre). Avec 1 238 entreprises en 2009, l'artisanat occupe un poids plus important qu'en région Centre puisqu'on dénombre 174 entreprises artisanales pour 10 000 habitants dans la zone contre 139 en moyenne régionale. Parmi les 3 445 établissements1 que compte la zone d'emploi en 2009, 276 ont leur siège social hors de la région Centre (soit 8,0 % des établissements de la zone Taille de l'établissement 500-749 salariés 500-749 salariés 250-499 salariés 250-499 salariés 250-499 salariés 200-249 salariés 200-249 salariés 200-249 salariés 200-249 salariés 150-199 salariés 150-199 salariés 150-199 salariés 150-199 salariés 100-149 salariés 100-149 salariés 100-149 salariés Activité Activités pour la santé humaine Hébergement touristique et restauration Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique - Filière automobile Administration publique Métallurgie et fabrication de produits métalliques - Filière automobile Fabrication d'équipements électriques Métallurgie et fabrication de produits métalliques Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique Fabrication de matériels de transport - Filière aéronautique Commerce Commerce - Filière automobile Fabrication de machines et équipements n.c.a. Activités pour la santé humaine Agriculture, sylviculture et pêche Activités pour la santé humaine Fabrication de meubles 100-149 salariés Activités pour la santé humaine 100-149 salariés Enseignement 100-149 salariés Commerce contre 10,4 % en moyenne régionale). 5,5 % des établissements de la zone dépendent d'un siège social implanté en Ile-de-France (6,4 % en moyenne régionale). % 16 T a ux de c ré a t io n d'e nt re pris e s pa r s e c t e ur e n 2 0 0 9 (Sour ce : Insee, REE Sir ène / Champ : act ivit és mar chandes hor s agr icult ur e) Co mmerce, transpo rts, services divers 14 12 Ensemble A dministratio n, enseignement, Co nstructio n En terme d'effectifs, 32,1 % des 10 santé, actio n salariés de la zone d’emploi de so ciale 8 Romorantin travaillent dans un Industrie établissement dont le siège so- 6 cial n’est pas en région Centre 4 (34,2 % pour le Centre). Plus précisément, 24,3 % des sala- 2 riés de la zone d'emploi de Ro- 0 ZE Romorantin non auto-ent repreneurs Région Cent re non aut o-ent repreneurs morantin travaillent dans un ZE Romorantin aut o-entrepreneurs Région Cent re auto-ent repreneurs établissement dont le siège soports, services divers" : 19,1 % créations, avec des parts rescial se trouve en Ile-de-France pectives de seulement 7,2 % et contre 21,6 % en région Centre. (23,6 % en région). 5,3 %. Près des deux tiers des entrePlus de 450 entreprises créées Un taux de création d'entrepri- prises créées sont des autoen 2009 ses plus faible que la moyenne entreprises. Le taux de créations d'auto-entreprises est de En 2009, 456 entreprises ont régionale 9,5 % (contre 6,5 % pour les été créées dans la zone d’emploi Avec 16,0 %, la zone d’emploi autres créations). Ce taux est de Romorantin, soit 2,6 % des de Romorantin affiche un taux particulièrement élevé dans le créations de la région Centre. de création d'entreprises infé- "commerce, transports, services Ce sont les secteurs "commerce, rieur à celui de la région Centre divers" (12,4 % contre 6,7 % transports, services divers" et (18,7 %). pour les autres créations). Seul "construction" qui créent le plus Tous les secteurs affichent des le secteur de "l'administration, d'entreprises, avec respectivetaux de création inférieurs à la enseignement, santé, action ment 71,3 % et 16,2 % des enmoyenne régionale. L'écart est sociale" présente un taux de treprises créées. Le secteur de le plus important dans le sec- créations d'auto-entreprises "l'administration, enseignement, teur de la construction : 12,9 % inférieur à celui des autres santé, action sociale" et celui de contre 16,7 % en région Centre créations (3,3 % contre 7,7 % l’industrie ont connu le moins de et dans le "commerce, trans- pour les autres créations). (1) Note : Il convient de ne pas confondre entreprise et établissement. L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise. Ainsi, une même entreprise peut très bien avoir plusieurs établissements, si elle exerce son activité de façon permanente dans plusieurs lieux distincts. Page 8 Regard sur la zone d’emploi de Romorantin Emploi salarié De fortes disparitions d'emplois de -5,2 % par an en moyenne entre 1999 et 2007. Si ses dans l'industrie effectifs progressent en 2000 : Entre 1999 et 2007, l’emploi +7,2 %, l'industrie perd des salarié a diminué de -0,8 % par emplois les années suivantes, an en moyenne (+0,7 % en ré- en particulier entre 2000 et gion Centre). L’emploi salarié 2003 : -13,7 % par an en dans la zone de Romorantin moyenne. Entre 2003 et 2007, évolue de façon contrastée. la baisse de l'emploi salarié se Après une forte expansion en poursuit mais à un rythme 2000 durant laquelle les effec- moins élevé : -4,4 % par an en tifs salariés augmentent de moyenne. La filière "automobile" +7,4 %, l'emploi salarié chute et celle de la "défense" sont les de -4,7 % en moyenne annuelle plus touchées par les pertes jusqu'en 2003. Les années d'emplois. Les créations dans le suivantes, l'évolution de l'emploi "caoutchouc-plastique", à partir salarié se fait en dents de scie, de 2004, n'ont pas permis de alternant hausses et baisses compenser les diminutions (+1,0 % en 2004, -2,0 % en d'emplois dans les autres sec2005, +3,4 % en 2006, -1,6 % teurs. L'industrie reste toutefois en 2007), pour finalement re- importante dans la zone et retrouver en 2007 son niveau de présente, en 2007, 24,6 % des 2003. emplois salariés contre 19,3 % Dans l'ensemble, les effectifs en région Centre. salariés de l'industrie diminuent La construction connaît la plus Structure de l'em ploi salarié en 2007 : Com paraison ZE Rom orantin - région Centre (Source : Insee, Estimations d'emploi) Tertiaire Co nstructio n ZE Ro mo rantin Régio n Centre Industrie A griculture % 0 10 20 30 40 50 60 70 80 Chômage différence. Un taux de chômage généralement supérieur au niveau régional Le chômage repart à la baisse à partir de fin 2004 sur la zone, d’abord progressivement, puis plus rapidement jusqu’au deuxième trimestre 2008. Au Dès le début de l’année 2002, le taux de chômage a connu une hausse très élevée qui a été beaucoup marquée sur le territoire (+ 3 points en moins de 3 ans) qu’en moyenne dans le Centre. L’écart entre les deux taux s’est aggravé à cette période, avec jusqu’à 1,5 point de 25 000 24 500 24 000 23 500 23 000 22 500 22 000 21 500 21 000 20 500 20 000 Emploi salarié 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 forte croissance des effectifs salariés de la zone : +2,6 % en moyenne annuelle entre 1999 et 2007. Cette progression concerne essentiellement la période 1999-2006 puisqu'après avoir augmenté de +3,0 % par an moyenne ces années-là, l'emploi stagne en 2007 : +0,2 %. Le poids du secteur est plus important qu'en moyenne régionale : 9,5 % de l'emploi salarié en 2007 contre 6,8 % en région Centre. niveau de la région, la baisse est plus tardive. Elle débute vers le deuxième trimestre 2006; les deux taux deviennent alors quasiment identiques. Le taux de chômage connaît ensuite une nouvelle hausse jusqu’à fin Evolution du taux de chôm age (Source : Insee, Taux de chômage localisés trimestriels) % 10 9,5 9 8,5 8 7,5 7 6,5 6 temporaire et le commerce contribuent le plus à cette croissance, en particulier à partir de 2004. Le poids du tertiaire demeure toutefois moins important qu'en région Centre (62,4 % contre 72,6 % en région). L'agriculture gagne aussi des emplois entre 1999 et 2007 : +1,5 % par an en moyenne. Cependant, si le secteur évolue de +7,3 % par an en moyenne entre 1999 et 2004, il diminue dans les mêmes proportions les années suivantes : -7,4 % en moyenne annuelle jusqu'en 2007. L'agriculture reste un secteur caractéristique de la zone puisqu'il regroupe 3,5 % de l'emploi salarié en 2007 contre 1,3 % en région Centre. Avec une croissance de +0,9 % par an en moyenne entre 1999 et 2007, le tertiaire connaît également une hausse de ses effectifs. Le secteur gagne de nombreux emplois en 2000 : +6,9 % puis alterne hausses et baisses les années suivantes, évoluant ainsi de +0,1 % par an Les estimations pour 2008 semen moyenne entre 2000 et blent indiquer de nouvelles per2007. Les sociétés de travail tes d’emplois dans l’industrie. Ro mo rantin Régio n Centre 19 99 20 T1 00 20 T1 01 20 T1 02 20 T1 03 20 T1 04 20 T1 05 20 T1 06 20 T1 07 -T 20 1 08 20 T1 09 20 T1 10 -T 1 En 1999, le taux de chômage de la zone d’emploi de Romorantin est supérieur à celui de la région de 0,7 point. Entre 1999 et fin 2001, le taux de chômage a fortement baissé (-3 points pour la zone). Cette décroissance est légèrement plus accentuée à l’échelle du romorantinais qu’au niveau régional. Em ploi salarié sur la ZE de Rom orantin (Source : Insee, Estimations d'emploi) 2009. Une baisse du taux de chômage s’amorce au début de l’année 2010. Celui de la zone de Romorantin devient légèrement inférieur la moyenne régionale au deuxième trimestre 2010. De faibles tensions sur le marché du travail, malgré leur progression en 2008 Les tensions sur le marché du travail (rapport entre les offres et les demandes d’emploi) progressent de 2004 à 2007, du fait de l’amélioration du marché du travail. Cet accroissement se poursuit en 2008, les offres d'emploi augmentant plus vite que les demandes. Il concerne principalement les métiers industriels. Néanmoins, Romorantin fait partie des zones d’emploi où les tensions sur le marché du travail sont faibles. Regard sur la zone d’emploi de Romorantin Page 9 La formation tout au long de la vie Panorama des effectifs en formation initiale Formation initiale Au sein du second degré, on trouve principalement des lycéens préparant un diplôme de niveau 4 (baccalauréat). Parmi eux, ceux qui préparent un baccalauréat général et technologique sont clairement majoritaires (87%) par rapport aux lycéens préparant un baccalauréat professionnel (13%). Cette répartition est bien plus contrastée que dans la moyenne régionale (71% et 29%). Le second degré professionnel est aussi occupé par des lycéens préparant un diplôme de niveau 5 (certificat d’aptitudes professionnelles ou brevet d’études professionnelles). Proportionnellement, ils sont moins nombreux qu’au niveau moyen régional (9% contre 13%) Quant à l’enseignement supérieur, il est présent par l’intermédiaire d’une formation unique (aboutissant sur un brevet de technicien supérieur «Assistant de gestion PME-PMI», niveau 3) dispensée dans le lycée Claude de France pour une quarantaine d’étudiants. Stagiaires F2S 25 Second degré 1 347 Étudiants 43 F2S: Formations sanitaires et sociales Lycéens géné. & techno. 945 3ème pro. 24 Lycéens pro. 378 Chaque établissement a ses particula- Les établissements de formation de la zone Romorantin Nom de l’établissement Effectifs rités : 2009 - le lycée Denis PAPIN propose des formations de niveau V et IV dans les 402 domaines professionnels de la mécani- 988 que/électricité, de l’administration/ gestion/finances et de la communica25 tion/information, etc. Lycée d’enseignement professionnel Denis PAPIN Lycée d’enseignement général et technologique Claude DE FRANCE Institut de formation d’aides-soignants Région Industries graphiques Formations transversales ou d'insertion Développement perso. ou non spécifié Cuir, textile et habillement Transport logistique Arts et spectacles, communication Bois et matériaux associés Propr., sécu., autres serv. aux collectiv. Réparation automobile Alimentation Industries de transformation Hôtellerie, restauration, tourisme Agriculture Travail des métaux, mécanique Bâtiment, travaux publics Serv. sociaux, autres serv. aux partic. Électricité, électronique Commerce, vente Santé Administration, gestion, finances Formations générales Bénéficiaires pour 3 établissements - le lycée Claude DE FRANCE accueille la 1 415 majorité des effectifs de la zone. C’est l’un des huit lycées de la région ayant Apprentis Apprentis Lieu de formation en habitant habitant expérimenté la mise en place des esapprentissage (2009) Romorantin ailleurs paces numériques de travail (ENT). Aujourd’hui, c’est notamment sur l’exÀ Romorantin 411 133 périence de cet établissement que Partie l’académie s’appuie pour déployer les pratique Ailleurs 148 19 472 ENT dans le reste de la région. En maEnfin, comme souvent dans les zo- tière d’innovation, on peut aussi remarÀ Romorantin 0 0 Partie théorines d’emploi de taille réduite, la quer la préparation au concours d’enque Ailleurs 559 19 605 majorité des apprentis qui habitent trée de « science po. ». sur place effectuent la partie prati- - l’institut de formation d’aides559 19 605 que de leur formation dans la zone. soignants accueille plus d’une vingtaiAucun n’effectue la partie théorique ne de bénéficiaires par an et est parteformations sur mesure à quelques béde leur formation sur place car il n’y naire d’autres établissements du Loirnéficiaires en cours de validation d’aca pas de centre de formation d’ap- et-Cher et de l’Indre-et-Loire pour muquis de leur expérience (VAE). prentis dans la zone. tualiser ses moyens et proposer des 7 domaines professionnels sur 21 sont dispensés par les établissements de la Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, zone. La part des effectifs en formation dans les zones voisines et dans la région 60% générale se détache considérablement de la moyenne régionale (55% contre 50% 44%). En proportion, Romorantin est la seconde zone de la région à avoir au40% tant de bénéficiaires préparant un diplô30% me généraliste. Hormis les formations générales, qui 20% récupèrent traditionnellement la plus 10% grande partie des effectifs, le domaine de l’administration, de la gestion et des 0% finances est celui qui se distingue le plus. En région Centre, Romorantin est la zone où la proportion des effectifs suivant une formation dans ce domaine est la plus élevée (27% contre 11% en moyenne régionale). Les diplômes associés à ces formations sont de niveau 4 (baccalauréat professionnel « secrétariat » au lycée Denis PAPIN ou baccalauréat technologique « communication et gestion des ressourZone d’emploi Romorantin ces humaines » au lycée Claude DE FRANZones voisines (Aubigny, Blois, Châteauroux, Issoudun, Orléans et Vierzon) Page 10 Regard sur la zone d’emploi de Romorantin CE, par exemple) et de niveau 3 (brevet de technicien supérieur « assistant de gestion PME/ PMI » au lycée Claude DE FRANCE, qui incarne à lui seul l’enseignement supérieur dans la zone). L’autre domaine à se distinguer est celui de la réparation automobile, qui regroupe 5% des effectifs de la zone, contre 1% au niveau régional. Le lycée Denis PAPIN concentre l’ensemble des effectifs se formant dans ce domaine. Il propose deux diplômes : un baccalauréat professionnel « maintenance des véhicules automobiles de particuliers » (niveau 4) et un brevet d’études professionnelles « maintenance de véhicules » (niveau 5). Le même établissement pousse Un effectif global en baisse, un effectif de baccalauréats professionnels en hausse Du niveau 1 à 5, les effectifs ont diminué d’une centaine de jeunes entre 2006 et 2009 dans la zone d’emploi de Romorantin. Les évolutions entre les niveaux de formation sont contrastées. Alors que les effectifs de niveau CAP/BEP régressent, ceux de baccalauréat professionnel augmentent fortement. Cet écart résulte en partie par la mise en place d’un nouveau parcours de formation dans les lycées professionnels, qui ont vu disparaître les traditionnels BEP au profit de nouveaux baccalauréats professionnels en trois ans (au lieu de deux). aussi la part locale des effectifs dans le domaine « électricité et électronique » au dessus de la moyenne régionale, en préparant trois diplômes différents : un baccalauréat professionnel « électrotechnique, énergie et équipements communicants » (niveau 4), un brevet d’études professionnelles « métiers de l’électrotechnique » et un certificat d’aptitudes professionnelles « préparation et réalisation d’ouvrages électriques » (niveau 5). Enfin, la présence d’une école de formation sanitaire et sociale permet à la zone de compter des effectifs se formant dans ce domaine. Évolution des effectifs par niveaux cumulés 1 600 1 492 32 1 400 1 370 32 1 442 42 1 391 43 1 200 1 000 Niveaux 1 à 3 (post-bac.) Niveau 4 (bac. géné. et techno.) 1 049 1 006 1 002 800 945 Niveau 4 (bac pro.) 600 Niveau 5 (CAP/BEP) 400 103 200 308 98 156 238 238 2007 2008 0 2006 269 Total 134 2009 Formation continue La formation des demandeurs d’emplois– d’emplois– 2010 ZOOM sur le bassin de Romo rantin : Espace Libres Savoirs Mission Locale OR LEA N S 2 3 9 2 bé né f ic ia ire s 270 bénéficiaires de formation 1 019 871 € (fonctionnement et rémunération) 19 0 bé né f ic ia ire s GIEN B LOIS 1 0 3 8 bé né f ic ia ire s 270 bénéficiaires R O M O R A N TIN A UB IGN Y 14 4 bé né f ic ia ire s 2 5 5 bé né f ic ia ire s VIER ZON ISSOUDUN C H A T EA UR O UX 1 2 3 3 bé né f ic ia ire s 2 5 9 bé né f ic ia ire s Formations principalement dans les domaines : - agriculture, - bâtiment, travaux publics, - travaux des métaux, mécanique, - réparation automobile, - transports et logistique, - commerce, vente, - services sociaux, sport, autres services aux particuliers - propreté, sécurité et autres services aux collectivités, - formations multisectorielles, - santé Regard sur la zone d’emploi de Romorantin Page 11 L’agriculture et le tourisme Agriculture Quelques atouts occultés par la forêt Touraine. Mais surtout, c’est du fromage caprin AOP Selles-sur-Cher que et la chasse. la zone tire sa notoriété et permet le La zone d’emploi de Romorantin- maintien de quelques agriculteurs Lanthenay est au cœur de la Sololocalement. gne, territoire essentiellement forestier, à forte vocation cynégétique. La On note également la tentative réusforêt composée à 70% de feuillus sie de sauvegarde de la race ovine mais aussi de conifères est au cœur solognote, très caractéristique et d’une partie de l’activité du territoire tout à fait adaptée à son écosystèavec notamment un nombre impor- me. Elle possède en effet des fatant d’entreprises de travaux fores- cultés remarquables pour pâturer les tiers et quelques scieries, mais cela broussailles des sous bois. La qualireste bien en dessous du potentiel té de sa viande et le souhait de de la zone. La concurrence entre une maintenir une dynamique territoriale exploitation sylvicole optimum et le sont à la base de la démarche de besoin de territoires plus ou moins quelques éleveurs et de l’antenne du fermés pour le développement du lycée agricole de Vendôme à Lamotgibier sont souvent incompatibles te Beuvron pour l’obtention de l’AOP. dans l’esprit des propriétaires. La filière bois énergie commence à se Enfin, c’est dans cette zone que se développer (projets de chaufferie sur situe la ferme de Sainte Marthe, l’hôpital de Romorantin, cité scolaire centre emblématique de l’Agriculture Biologique notamment pour la prode Lamotte-Beuvron, Center Parc…). duction de semences potagères Du point de vue agricole, la zone biologiques. La ferme est également d’emploi renferme quelques trésors un lieu d’échanges très important avec des productions de qualité : le sur les enjeux alimentaires et agricoSud du territoire est situé dans la les de demain… Notons qu’il s’agit zone viticole AOP Valençay et une de la seule ferme biologique du récommune à l'Ouest (Soings-en- seau d’enseignement agricole de la Sologne) dans la zone viticole AOP région Centre. Tourisme Réputée pour sa nature, ses forêts et ses étangs, sa gastronomie (dont la fameuse Tarte Tatin, conçue à l’hôtel éponyme de Lamotte-Beuvron et le Grand Hôtel du Lion d’Or ****, à Romorantin-Lanthenay, constituent des fleurons et ambassadeurs), la zone d’emploi de Romorantin et, plus largement, la Sologne dont elle forme le cœur, constitue un territoire touristique. Cette destination attire les adeptes de la pêche, pêche la chasse, chasse la randonnée pédestre (sentier de Grande Randonnée de Pays : GRP de Sologne, autour de Lamotte-Beuvron et sentiers de Grande Randonnée : GR 31 entre Neung-sur-Beuvron et Lamotte-Beuvron et GR 41 entre Romorantin-Lanthenay et Mennetou-sur-Cher), ainsi que les amoureux du cheval (Parc Equestre Fédéral à LamotteBeuvron, organisant en juillet de chaque année les championnats de France poneys et clubs et accueillant près de 700 000 journées visiteurs par an). Signalons également la tenue des Journées Gastronomiques de Sologne, à Romorantin, en automne. Les hébergements de capacité se répartissent entre : - 13 campings et aires naturelles de camping, totalisant 3 774 lits (soit une moyenne de 290 lits), les établissements les plus importants, par la capacité d’accueil, étant : « Le Parc des Alicourts » ***** (premier premier camping et hébergement touristique de la région à obtenir ce nouveau classement 5 étoiles), étoiles à Pierrefitte-sur-Sauldre (1 470 lits) ; « La Grande Sologne» ***, à Nouan-le-Fuzelier (540 lits) ; « Tournefeuille» ****, à Romorantin-Lanthenay (309 lits) ; - 31 hôtels (dont 27 également restaurants), totalisant 511 lits (soit une moyenne de 16 lits, la multitude de petits établissements caractérisant le territoire, à l’inverse de l’hôtellerie de plein air), les plus importants, par la capacité d’accueil, étant : « La Pyramide » ***, à Romorantin-Lanthenay (66 lits) ; le « Motel des Bruyères» **, à Vouzon (66 lits) ; le « Domaine de Valaudran » ***, à Salbris (32 lits) et le « Citotel Astrotel » **, à Pruniers-en-Sologne (32 lits) ; - 1 Résidence de Tourisme assurant une renommée nationale à la destination : - Center Parcs « Les Hauts de Bruyère » ***, à Chaumont-surTharonne (634 lits) ; - 7 Villages Vacances, Centres d’Accueil et Centre Régional Jeunesse et Sports, totalisant 1 226 lits (soit une moyenne de 175 lits, la zone d’emploi étant la première de la région par la capacité d’hébergement de ce secteur du « Tourisme Pour Tous »), les plus importants, par la capacité d’accueil, étant : le « Domaine de Chalès », à Nouanle-Fuzelier (461 lits) ; la « Ferme de Courcimont », à Nouan-leFuzelier (232 lits) et Ethic Etapes « Jean Monnet », à Romorantin-Lanthenay (166 lits). 2009), dans la même ville. Depuis 2004, un son et lumière contribue à l’attractivité du territoire : Les Nuits de Sologne, Sologne spectacle pyrotechnique se déroulant le premier samedi de septembre, à Nouan-le-Fuzelier (12 309 entrées en 2009). La zone ne comprend pas de site touristique majeur (c’est-àdire accueillant plus de 30 000 visiteurs par an). Le premier site est l’Espace Espace Automobiles Matra de Romorantin-Lanthenay (15 700 visiteurs en 2009), suivi du Musée de Sologne (10 724 visiteurs en Les dix structures d’accueil et d’information de la zone (Offices de Tourisme, Syndicats d’Initiatives, Points Information et Maisons du Tourisme) ont accueilli au total plus de 30 000 personnes aux guichets en 2009. Notons également la présence de la Maison des Etangs à StViâtre, la Maison du braconnage à Chaon, la Maison du cerf à Villeny ou encore la Locature de la Straize à Gy-en-Sologne. De plus, la restauration du château de Lamotte-Beuvron par la Fédération Française d’Equitation sera accompagnée d’un projet de création d’un musée autour de la Sologne et du cheval. Enfin, le circuit la « Sologne à vélo » est en cours de construction. Page 12 Regard sur la zone d’emploi de Romorantin Changement climatique, énergie et environnement Bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) Les émissions annuelles de GES de la zone d’emploi de Romorantin s’élèvent à 296 781 teqCO (1,6% des émissions régionales), soit environ 4,1 teqCO / habitant. (NB : teqCO =tonne équivalent de CO ). 2 2 2 Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par secteur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit des «puits d’absorption de carbone») : 50% des émissions de GES, ils constituent en effet les trajets les plus longs (environ 24,8 km/déplacements) et sont effectués à 86% en voiture. Les bâtiments, 2ème secteur émetteur de GES : 2 Le secteur du bâtiment contriLe transport, 1er secteur émet- bue à hauteur de 33% des teur de GES de la zone : émissions de GES de la zone En matière de transport, les (contre 28% en région). Les émissions de gaz à effet de émissions sont essentiellement serre sont dues à la mobilité causées par le secteur résidendes personnes (22%), à laquel- tiel (25% du total). Ceci s’explile s’ajoute le transport des mar- que notamment par la part chandises généré par l’activité importante des logements andu territoire (19%). Les modes ciens construits avant 1975 routiers (voitures particulières (63% du parc résidentiel), date et camions) représentent 90% de la première réglementation des émissions de la mobilité thermique en France, et par la des personnes et 82% des part importante de maisons émissions du fret. En ce qui individuelles (88% contre 73% concerne les motifs de déplace- en région), qui sont généralement, les déplacements domici- ment plus consommatrices le-travail sont à l’origine de d’énergie. La consommation Source: EnergiesDemain/Région Centre.2010 d’énergie moyenne des logements est donc élevée (208 kWh/m²/ an), principalement en raison du chauffage (77 % de la consommation). Les énergies fossiles représentent 54% de la consommation énergétique (dont 27% pour le gaz naturel) et sont responsables de 80% des émissions du secteur (35% pour le gaz naturel et 35% pour le gaz naturel). Patrimoine naturel Les cantons solognots de ce territoire sont largement dominés par la forêt, avec la présence relictuelle et notable de quelques îlots agricoles. La richesse biologique de ce territoire s’explique par la grande diversité et l’imbrication de ses milieux naturels dont beaucoup sont d’intérêt européen. La biodiversité tire ici sa présence d’un important réseau de rivières, confluant vers la Sauldre, qui est jalonné de prairies tourbeuses et de landes sèches sur les plateaux. A noter également un important réseau d’étangs, aménagé à partir du Moyen Age et interconnecté avec les rivières et notamment avec le Beuvron et ses affluents. Cette richesse a conduit les scientifiques à proposer 345 000 ha de ce site au titre du réseau de conservation européen Natura 2000, en faisant le plus grand site classé d’Europe. La zone des étangs, articulée autour de Saint-Viâtre et Marcilly-en-Gault a été classée Zone de Protection Spéciale pour les oi- seaux, hébergeant une quinzaine d’espèces de l’annexe I de la Directive Européenne sur la protection des oiseaux. Paradoxalement, faute de la doter d’un outil approprié, la connaissance et le suivi biologique de la Sologne demeurent très en retrait par rapport à sa valeur biologique. C’est dans ce contexte que le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP) s’est vu confier la cartographie détaillée des habitats naturels. Un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est en cours d’élaboration sur le bassin de la Sauldre et depuis 2006, le bassin du Beuvron bénéficie d’un Contrat de bassin. En dépit de ses 1 500 km de chemins communaux, la Sologne donne l’image d’une région résolument inaccessible. A noter cependant la mise en place d’observatoires publics pour la faune (étang de Beaumont à Neung sur Beuvron, étang des Levrys à Nouan le Fuzelier…). Ce document a été réalisé par les services du Conseil Régional, avec l’aide de l’INSEE Centre. Source: EnergiesDemain/ Région Centre.2010