Programmes - Amazon Web Services

Transcription

Programmes - Amazon Web Services
IES Rapport Annuel
2010
Knowledge empowers Africa!
Le savoir émancipe l’Afrique!
Coordonnées
Siège Social de l’IES
Block C & D, Brooklyn Court
361 Veale Street
New Muckleneuk, Pretoria, Afrique du Sud
Tel: +27 12 346-9500 Fax: +27 12 346-9570
E-mail: [email protected]
Bureau IES - Addis Abéba
5è étage, Get House Building
Africa Avenue
Addis Ababa, Ethiopie
Tel: +251 11 515-6320 Fax: +251 11 515-6449
E-mail: [email protected]
Bureau IES – Le Cap
2è étage, Armoury Building, Buchanan Square
160 Sir Lowry Road, Woodstock, Afrique du Sud
Tel: +27 21 461-7211 Fax: +27 21 461-7213
E-mail: [email protected]
Bureau IES - Nairobi
Braeside Gardens, Off Muthangari Road
Lavington, Nairobi, Kenya
Tel: +254 20 386-1625 Fax: +254 20 386-1639
E-mail: [email protected]
Bureau IES - Dakar
Stèle Mermoz, 100x El Hadji
Ibrahima Niasse MZ 83, Dakar, Senegal
Tel: +221 33 869-1024 Fax: +221 33 824 0942
E-mail: [email protected]
Bureau IES - Pretoria
Block C, Brooklyn Court
361 Veale Street
New Muckleneuk, Pretoria, Afrique du Sud
Tel: +27 12 346-9500 Fax: +27 12 460-0998
E-mail: [email protected]
www.issafrica.org
Sommaire
L’ISS en 2010
Message du Président du Conseil Consultatif International
Message des Administrateurs
Membres du Conseil Consultatif International
Vision et Mission
2
4
6
7
Réalisations de l’ISS 2010
Domaines de Réalisation de l’ISS
Programmes
Genre, Paix et Sécurité
8
10
38
Siège Social 2010
Compte-rendu du Siège Social
Ressources humaines
Technologies de l’Information
Gestion des Connaissances
Publications
The African.org
Suivi et Evaluation
40
42
48
48
49
53
54
A propos de l’ISS
Liste des Partenaires de Développement de 2010
Code de conduite
Code de déontologie
Personnalité juridique
Organigramme de l’Institution
Les Etats financiers
Liste des acronymes et abréviations
55
56
56
57
58
60
63
L’ISS en 2010
Message du Président du Conseil Consultatif International
Salim Ahmed Salim
Salim Ahmed Salim (Picturenet)
Au cours de l’année 2010, l’Institut d’Etudes de Sécurité (ISS)
a entamé l’élaboration d’un Plan Stratégique 2012–2015. Ce
processus qui arrivera à maturité au cours de la seconde
moitié de 2011, comprend une évaluation indépendante de
l’impact du travail de l’ISS, et a vu la participation de parties
prenantes externes et la tenue de séances de discussion
internes extensives sur une variété de questions pertinentes.
Les sujets de discussion incluaient entre autres, le
dynamisme du contexte africain et les défis auxquels font face
des organisations comme l’Institut; la définition des domaines
d’avantages comparatifs stratégiques de l’ISS; l’exploration des
modalités d’intervention ayant produit le plus de résultats ; et
enfin, l’identification des leçons apprises du passé.
L’ISS a tenu compte du fait que ce processus pourrait
entrainer la révision des sept domaines de réalisation
déjà identifiés, celle de son inventaire actuel de quatorze
programmes et la structure et gestion générale de
l’organisation.
2
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Elle s’est donc résolue à s’engager dans un processus
de discussion et de consultation phasé, incluant aussi bien
ses partenaires externes, que son personnel à travers le
continent.
Ceci constituait également le point focal de la réunion du
Conseil Consultatif International de l’ISS que j’ai eu l’honneur
de présider en octobre 2010 à Nairobi, au Kenya. Pendant
nos débats, nous avons pu émettre des recommandations
visant à aider l’Institut à devenir une organisation
véritablement axée vers des résultats, et dont les efforts sont
guidés par la contribution concrète de chaque activité à
l’amélioration de la sécurité humaine en Afrique.
C’est avec impatience que j’attends de passer en revue
la stratégie 2012–2015 née de ces consultations, à notre
réunion à Pretoria en Octobre 2011.
La réussite de notre partenariat avec l’Union Africaine
pour la promotion de l’Année de la Paix et de la Sécurité
(YoPS) constitue une autre composante du travail accompli
par l’Institut en 2010. Celui-ci s’est traduit par un nombre
d’activités de proximité qui ont culminé en septembre 2011
en une série de séminaires et dialogues importants au sein
des différents sièges de l’ISS.
En plus d’accroitre la visibilité des questions relatives
à la paix et à la sécurité dans un contexte sécuritaire
africain rapidement changeant, l’engagement de l’Institut
à promouvoir l’YoPS a établi les bases de partenariats
stratégiques croissants avec d’importantes parties prenantes
parmi lesquelles le secteur privé et la Commission de l’UA.
L’un des points saillants de la période couverte par l’examen
est sans aucun doute le lancement officiel du plus récent
bureau de l’ISS à Dakar, au Sénégal. En effet, du 20 au 23
octobre 2010 l’Institut célébra sa présence dorénavant
continentale avec la tenue d’une réunion des partenaires à
Dakar sur les questions de sécurité en Afrique de l’Ouest.
Le bureau de Dakar travaillera principalement sur la mise
en oeuvre d’un protocole d’accord signé entre l’ISS et la
Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
(CEEAC) en Août 2009. Ce Protocole d’accord établit l’agenda
du partenariat entre les deux institutions, et a pour but de
faire face aux différents défis liés à la sécurité humaine dans
la région. Cet agenda inclut l’appui au développement de
différentes stratégies et études, à l’exemple des recherches
sur les menaces transnationales et la sécurité maritime.
Dakar représente un centre régional important et abrite
plusieurs autres structures telles que l’Office des Nations
Unies pour la Lutte contre le Crime et les stupéfiants
(UNODC), le Groupe intergouvernemental d’action contre le
blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) établit
par la CEEAC, et l’Institut pour la Société Ouverte (Open
Society Institute) en Afrique de l’Ouest qui partage ses
locaux avec l’Institut, dont le travaille vient compléter celui
de l’ISS.
Le siège de Dakar est crucial pour mener à bien la
mission Panafricaine de l’Institut pour la promotion de la
sécurité humaine sur le continent. L’accueil chaleureux que
l’Institut a reçu des différentes parties prenantes – aussi
bien en Afrique qu’à l’extérieur – est une indication du rôle
primordial que l’Institut peut jouer dans la région.
Au moment même de la publication de ce rapport,
il est devenu évident que l’Afrique est dorénavant
embarquée dans un processus de changement et
d’adaptation sans précédent, suite aux évènements
qui ont eu lieu en Afrique du Nord. Aussi troublants et
défiants que ces changements puissent être à court
terme, ils représentent également l’image d’une Afrique
démocratique et séculaire dans laquelle le gouvernement
n’est plus imposé, mais incarne la réponse aux demandes
des citoyens ordinaires – preuve de l’attrait universel des
valeurs telles que les Droits de l’Homme, la Liberté et la
Bonne Gouvernance à travers le monde.
Nous vivons une époque passionnante. Les africains
sont en train de s’affirmer et leurs voix et celle du continent
se feront de plus en plus entendre. Il ne peut y avoir de
moment plus important que celui-ci pour des organisations
telles que l’ISS, pour contribuer au développer des
perspectives africaines sur la sécurité humaine.
Salim Ahmed Salim
Dar es Salaam
Avril 2011
L’ISS en 2010
3
Message des administrateurs
Selby Baqwa, Lucy Mailula et Jakkie Cilliers
Bobby Godsell
Jody Kollapen
4
Revue Annuelle de l’ISS 2010
La publication de la sixième Revue annuelle de l’Institut
d’Etudes de Sécurité nous offre l’opportunité de célébrer les
réalisations de notre Institution au cours de l’année 2010.
Le but de cette Revue Annuelle est de fournir une
vue d’ensemble publique et consolidée de l’Institut, et
de servir d’instrument de responsabilité aussi bien sur le
plan narratif que financier. Nous faisons particulièrement
référence aux ressources de l’Institut, qui ont été en grande
partie générées par les principaux bailleurs et partenaires
internationaux de l’Institut. Nous leur en sommes infiniment
reconnaissants.
Bien que nous produisions régulièrement des brochures
et autres matériels commerciaux, la Revue Annuelle est
la seule publication qui donne un aperçu holistique des
réalisations de l’Institut sur une année donnée. Nous
espérons qu’elle permettra à d’autres de comprendre la
modeste contribution que nous apportons à la sécurité
humaine en Afrique.
La première Revue Annuelle est apparue en 2005 et
coïncida avec l’établissement des bureaux de l’ISS en
Ethiopie et au Kenya.
En 2010, l’ISS consolida son caractère panafricain avec
l’ouverture d’un bureau à Dakar, au Sénégal, tel que prévu
dans le Plan Stratégique 2008–2011. En plus d’améliorer
la compréhension et l’engagement avec l’Afrique
francophone, le bureau de Dakar travaillera principalement
sur le Protocole d’Accords qui a été signé en Août 2009 entre
l’ISS et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique
de l’Ouest (CEDEAO).
Ce protocole d’accord établit les bases d’un partenariat
entre les deux institutions dans le but de faire face à un
nombre de défis liés à la sécurité humaine dans la région,
y compris l’appui au développement d’une variété de
stratégies et d’études sur les menaces transnationales et la
sécurité maritime, entre autres.
Tandis que les années précédentes étaient caractérisées
par une croissance géographique et thématique de
l’Institut, l’année 2010 peut être vue comme une année de
consolidation dans un contexte externe difficile. La crise
économique international a aussi affecté l’ensemble des
financements de l’Institut, bien que 2010 ait été marquée par
une croissance nette au niveau des opérations.
D’énormes améliorations eurent lieu à tous les niveaux en
ce qui concerne les systèmes et processus de gouvernance
et de surveillance, et plus particulièrement au niveau du
Conseil d’Administration, la Direction et le Comité Exécutif.
Les administrateurs étaient particulièrement heureux
d’accueillir Bobby Godsell et Jody Kollapen parmi eux.
Au cours de la période couverte par la revue, l’Institut a
réussi à rester focalisée sur la réalisation de son principal
mandat et sa stratégie institutionnelle, sous le parrainage
du Conseil Consultatif International, lui-même sous le
leadership de son président, Salim Ahmed Salim, et avec
l’appui du Forum de Partenariat de l’ISS.
Le Forum englobe le projet de l’ISS dans son ensemble,
ainsi que ses partenaires clé notamment, les gouvernements
de la Suède, la Norvège, la Finlande, le Danemark, la Suisse,
l’Allemagne, les Pays-bas et l’Espagne, sans oublier la
Fondation Open Society – Afrique du Sud.
Nous tenons à leur adresser notre profonde gratitude.
Au niveau interne, les aspects qui ont constitué les
axes prioritaires de l’Institut en matière de gouvernance
en 2010 étaient: la standardisation et la centralisation des
systèmes de comptabilité à travers l’ensemble des bureaux
; une focalisation accrue sur la gestion des risques, avec
des revues trimestrielles au niveau du Comité Directeur
et (bientôt) du Conseil d’Administration ; la révision et la
redéfinition de nos priorités stratégiques suite à la Crise
économique mondiale ; la réorganisation du Siège social de
l’ISS avec la création de postes de Directeur Général et de
Directeur de la Recherche.
A mesure que nous approchons de la fin du Plan
stratégique 2008–2011, l’Institut a commencé à travailler sur
un plan de suivi pour la période 2012–2015. Ce processus
se poursuivra tout au long de l’année 2011 et permettra
d’entreprendre une revue interne extensive de nos
ressources humaines et de nos systèmes financiers, afin
d’accroître l’efficacité et l’économie. Ceci permettra ensuite
à l’Institut d’assumer une position stratégique de choix, pour
contribuer à l’élaboration des politiques en Afrique.
Nous reconnaissons que le succès de l’Institut est
le résultat du dévouement et la compétence de notre
personnel à travers nos cinq bureaux, ainsi que de son
travail assidu. Nous souhaitons donc célébrer et reconnaitre
leur contribution ici. L’année 2010 a été particulièrement
difficile à cause de l’impact sévère que la crise économique
mondiale a eu sur l’appui financier que les organisations
telles que l’ISS recevaient de leurs partenaires internationaux.
Malgré ces conditions externes difficiles, l’Institut a pu
mettre sa stratégie en oeuvre et réaliser ses programmes et
projets de manière effective et compétente.
Les activités entreprises par l’ISS au cours de la période
couverte par cette revue peuvent être lues ci-dessous. Nous
avons spécifiquement élaboré sur les résultats et impacts
générés par nos différents programmes. La revue s’achève
avec une liste des bailleurs qui ont apporté leur appui à ces
activités, ainsi qu’un extrait de notre bilan financier audité.
Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Selby Baqwa, Jakkie Cilliers, Bobby Godsell,
Jody Kollapen et Lucy Mailula
L’ISS en 2010
5
Membres du Conseil Consultatif International
Dr Salim Ahmed Salim (Président du Conseil)
Professeur Deon Fourie (retraité)
Ancien Premier Ministre de la Tanzanie, ancien Secrétaire
Général de l’OUA, Membre du Panel des Sages de l’UA, Dar
es Salaam, Tanzanie
Professeur Emérite d’Etudes Stratégiques, Université
d’Afrique du Sud, Pretoria, Afrique du Sud
Mr Saki Macozoma
Dr Agostinho Zacarias
Président, STANLIB, Johannesburg, Afrique du Sud
Coordonnateur Résident des Nations Unies et Représentant
Résident du PNUD, Pretoria, Afrique du Sud
Lieutenant General LM Fischer (retraité)
Mme Thandi Modise
Ancien Commandant des Forces Armées du Botswana,
Gaborone, Botswana
Premier Ministre de la Province du North-West, Afrique du
Sud
Professeur Judy Wakhungu
Directrice Exécutive, Centre Africain des Etudes de
Technologie, Nairobi, Kenya
Ambassadeur Kåre Aas
Ambassadeur Francis Deng
Représentant spécial des Nations Unies sur la prévention du
Génocide et des atrocités massives, New York, USA
Lieutenant General Lazaro Sumbeiywo (retraité)
Directeur Exécutif, Institut africain Moi, Nairobi, Kenya
Directeur des Affaires Politiques, Ministère Norvégien des
Affaires Etrangères
Professeur Ramesh Thakur
Professeur de Science Politique, Université de Waterloo,
Canada, et Professeur Adjoint de Relations Internationales,
Griffith Université, Australie
Dr Leonardo S Simao
Directeur Exécutif, Fundação Joaquim Chissano, Maputo,
Mozambique
Ambassadeur Ahmed Haggag
Secrétaire Général, Africa Society, Caire, Egypte
6
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Vision et Mission
Mme Scholastica Kimaryo (retraitée)
Vision
Johannesburg, Afrique du Sud
En tant qu’Institution de recherche pionnière dans le
domaine de la sécurité humaine en Afrique, l’Institut
d’Etudes de Sécurité travaille pour une Afrique stable et
en paix, caractérisée par le développement durable, les
droits de l’Homme, l’Etat de droit, la démocratie, la sécurité
collaborative et l’intégration de la dimension des genres.
L’ISS accomplit sa vision en :
Dr Abdallah Hamdok
Directeur, Service de Gouvernance et Administration
Publique, CEA, Addis Abeba
Ambassadeur Saïd Djinnit
Représentant Spécial du Secrétaire Général, Bureau de l’ONU
en Afrique de l’Ouest, Dakar, Sénégal
Ambassadeur Ibrahim Gambari
Représentant Spécial du Secrétaire Général, Bureau de l’ONU
en Afrique de l’Ouest, Dakar, Sénégal
ƒƒ Entreprenant des recherches appliquées, des formations
et des initiatives de renforcement de capacités
ƒƒ Travaillant en collaboration avec d’autres institutions
ƒƒ Facilitant et en soutenant la formulation des politiques
stratégiques
ƒƒ Faisant le suivi des tendances et de l’application des
politiques
ƒƒ Recueillant, interprétant et disséminant les informations
ƒƒ Etablissant des réseaux aux niveaux national, régional et
International
Mme Brigalia Bam
Mission
Présidente, Commission Electorale Indépendante, Pretoria,
Afrique du Sud
Conceptualiser, informer et améliorer le débat sur la sécurité
humaine en Afrique afin de soutenir la formulation des
politiques, leur application et la prise des décisions à tous les
niveaux.
Mr Christian Hegemer
Directeur de l’Institut pour le Contact et la Coopération
Internationale, Fondation Hanns Seidel, Munich, Allemagne
L’ISS en 2010
7
Réalisations de l’ISS 2010
Domaines de résultats
Les gouvernements et organisations de par le monde sont
de plus en plus sous pression pour produire et démontrer
les résultats. Cet état des choses a contribué à ce qu’un
accent plus prononcé soit mis sur ces derniers. L’Institut
reconnait que le fait de se focaliser sur les résultats constitue
un puissant outil pour accroître sa crédibilité et répondre
aux attentes des bailleurs.
Résultat
8
A cet effet, l’Institut présente les résultats de ces
programmes selon un certain nombre de domaines
de résultats. Dans le tableau ci-dessous, les domaines
de résultats des programmes de l’ISS sont liés aux
programmes et aux initiatives de l’ISS.
Programme/Projet
Domaine A: Alerte précoce de l’ISS, la recherche et les analyses
sont utilisées pour prévenir le crime et les conflits en Afrique,
ainsi que pour y faire face
Programme de Prévention des Conflits en Afrique (ACPP)
Programme de Rapports du Conseil de Paix et de Sécurité (PRC)
Domaine B: Sécurité africaine, amélioration de la gouvernance et
la gestion de la justice et du maintien de la paix
Programme de Missions de Paix (PMP)
Association africaine des formateurs au soutien de la Paix
(APSTA)
Domaine C: Amélioration de la gouvernance et la gestion des
armes en Afrique
Programme de Gestion des Armes (PGA)
Domaine D: Amélioration des politiques et pratiques africaines
de reconstruction après-conflit
Programme de Gouvernance du Secteur de la Sécurité (SSG)
Domaine E: Atténuation du crime international, organisé et
transfrontalier en Afrique
Programme sur le Crime et la Justice (CJP)
Programme sur la Criminalité Internationale en Afrique (PCIA)
Programme sur la Criminalité Organisée et le Blanchiment
d’Argent (PCOBA)
Initiative pour la sécurité humaine en Afrique (AHSI)
Domaine F: Réduction de la Corruption et amélioration de la
gouvernance démocratique en Afrique
Programme sur la Corruption et la Gouvernance (C&G)
Domaine G: Amélioration de la gouvernance et la gestion des
ressources naturelles et environnementales de l’Afrique
Projet sur le crime environnemental (ECP)
Projet Mifugo
Revue Annuelle de l’ISS 2010
TUNISIE
ACPP
MAROC
ALGERIE
SAHARA
OCCIDENTAL
ACPP
LIBYE
EGYPTE
ACPP
MAURITANIE
MALI
NIGER
Mifugo
ACPP
GUINEE EQUATORIALE
GABON
SSG
ACPP
PCIA
ACPP
RWANDA
BURUNDI
ACPP
ECP
Mifugo
PMP
OUGANDA
REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE
DU CONGO
PMP
PMP
PRC
ECP
ECP
ACPP
TANZANIE
ZAMBIE
PGA
PMP
AHSI
ACPP
ECP
PMP
PMP
PCOBA
SEYCHELLES
PCIA
Mifugo
PCOBA
PCIA
COMORES
PMP
QU
E
PCOBA
PRC
PCIA
MALAWI
PGA
PCIA
Mifugo
C&G PCIA
AHSI
ACPP
ACPP
PCIA
KENYA
PCIA
ANGOLA
PCIA
PGA
PMP
ETHIOPIE
SUD SOUDAN
PGA
PMP
APSTA
IE
SSG
REPUBLIQUE
CENTRAFRICAINE
ACPP
M
AL
ACPP
GO
PCIA
PGA
ECP
NAMIBIE
SSG
PGA
PMP
SSG
AHSI
PGA
ACPP
PCIA
AM
ZIMBABWE
PCOBA
MADAGASCAR
BI
PCIA
OZ
ACPP
ECP
N
LIBERIA
CÔTE
D’IVOIRE GHANA
ECP
CO
N
AHSI
DJIBOUTI
NIGERIA
OU
PCIA
ACPP
SOUDAN
ER
ACPP
Mifugo
CA
M
AHSI
SIERRA LEONE
PCIA
BURKINA
FASO
ACPP
TOGO
BENIN
GUINEE
ACPP
M
GUINEE BISSAU
ERYTHREE
TCHAD
ACPP
SO
SENEGAL
GAMBIE
PGA
SSG
PCIA
PCOBA
ILE MAURICE
PCOBA
BOTSWANA
PCOBA
PCIA
SWAZILAND
PCOBA
SSG
ECP
PCOBA
PCIA
PCIA
LESOTHO
AFRIQUE DU SUD
ACPP
PCIA
PGA
ECP
C&G
SSG
CJP
PCOBA
Réalisations de I’ISS 2010
9
Programmes
Système Africain de Prévention des Conflits
Le système africain de prévention des conflits est constitué de trois pôles notamment à Pretoria, en Nairobi et à Addis Abeba.
Ces pôles sont connus sous les noms d’ACPP-Addis Abeba, ACPP-Nairobi et ACPP-Pretoria.
Programme Africain de Prévention des Conflits – Addis Abeba
Tirant avantage de sa position stratégique par rapport au
siège de l’Union Africaine, le programme ACPP – Addis
Abeba a développé des rapports productifs avec un
nombre de départements au sein de la Commission
de l’Union Africaine, avec l’objectif de lui apporter son
assistance technique et stratégique dans les domaines clé
de paix et de sécurité. Le programme a également organisé
une série de dialogues stratégiques visant à sensibiliser et
à informer sur la formulation des politiques. Ces activités
eurent un écho très étendu auprès des médias aussi bien
locaux qu’internationaux.
Deux rapports de situation sur le Libéria et la Siérra
Léone, ainsi qu’un séminaire sur le thème de l’ “Analyse
critique des défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest
», furent extensivement couverts par les médias en
Afrique de l’Ouest. Suite à cela, le Ministère des Affaires
Etrangères Sierra Léonais demanda à M. Edward Clinton,
son Ambassadeur à Addis Abeba de visiter le siège de
l’ISS à Addis Abeba et de transmettre la gratitude de la
Sierra Léone par rapport au rapport sur le Libéria. Dans le
même ordre d’idées, un autre séminaire cette fois sur le
thème de “Scrutins électoraux au Burundi et au Rwanda
et perspectives post-électorales » eut lieu en Août et vit la
participation du Ministre de l’Intérieur de la République du
Burundi, M. Edouard Nduwimana, qui exprima d’ailleurs son
appréciation par rapport au niveau élevé des débats.
L’ACPP-Addis Abeba est de plus en plus reconnu comme
une importante source d’informations et d’analyse de
questions sécuritaires en Afrique de plus en plus pertinentes
et demandées. Sa proximité vis-à-vis d’importants acteurs
régionaux et Internationaux (l’UA, l’ONU et les organisations
de la société civile) est déterminante afin d’établir des
réseaux solides et critiques à la formation de politiques
effectives au niveau continental.
En 2010, l’ACPP-Addis Abeba travailla en étroite
collaboration avec les Organisations de la Société Civile
Africaine (OSC) dans le but d’apporter un appui technique
10
Revue Annuelle de l’ISS 2010
(sous forme de ressources humaines) aux réunions
préliminaires du 15ème Sommet de l’UA. A cet effet, le
Directeur du programme ACPP-Addis Abeba fit un exposé
sur la ‘Radicalisation dans la corne de l’Afrique : La menace
d’Al-Shabaab à la Paix et la Sécurité dans la Région’, à
Kampala, Ouganda, en juillet.
Enfin, l’ACPP-Addis continua de souligner le rôle de
plus en plus important de l’UA en matière de menaces
sécuritaires en Afrique.
Une série de publications et de séminaires
sur le Fleuve du Nil et ses dynamiques
politiques ont contribué à la finalisation et
à une meilleure compréhension de l’Accord
Cadre de Coopération. Un atelier sur le
thème du “litige historique sur le partage du
Nil: sortir de l’impasse et tracer un nouvel
itinéraire pour l’avenir » co-organisé par
l’Institut international éthiopien pour la Paix
et le développement (EIIPD) à Addis Ababa
le 3 juin a vu la participation de ministres et
d’ambassadeurs issus de pays lacustres, qui se
sont appesantis sur les perspectives à venir en
ce qui concerne les négociations sur le Nil.
En août 2010 l’ACPP-Addis Ababa tint un séminaire sur les élections au Burundi et au Rwanda. (PictureNet)
Personnel de l’ACPP-Addis Ababa
Mehari Taddele
MARU
Directeur du
Programme
Berouk
MESFIN
Chercheur principal
Debay
TADESSE
Chercheur principal
Muna
ABDALLA
Chercheuse principale
Jamilla
EL-ABDELLAOUI
Chercheuse principale
Lansana
GBERIE
Chercheur principal
Beakal
BISRAT
Assitante (Programme)
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
11 Séminaires
8 rapports de situation
2 tables-rondes
1 rapport d’atelier
3 Voyages de recherche sur le terrain
+120 Comptes rendus/briefings
Réalisations de I’ISS 2010  ACPP-Addis
11
Programmes
Programme Africain de prévention des Conflits – Nairobi
En 2010, l’ACPP-Nairobi organisa un certain nombre de
débats stratégiques et fourni une analyse d’experts sur de
nombreuses questions en rapport avec l’Afrique de l’Est et la
Corne de l’Afrique. Dans le cadre de l’initiative de l’UA “2010
année de paix et de sécurité”, le programme organisa six
séminaires, deux ateliers de tables rondes d’experts, vingt
exposés et plus de trente briefings de parties prenantes,
tous combles ; il contribua également à quinze entretiens
avec les médias. Un certain nombre de publications et de
rapports d’ateliers ont été disséminés afin de contribuer
à des analyses de haute qualité et par là, améliorer les
capacités de prise de décision sur la prévention des conflits
en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et dans la
région des Grands Lacs. La qualité de ces ateliers et le niveau
de participation à ces derniers démontrent le réel impact
potentiel qui peut être généré en informant les décideurs
et officiels clé du gouvernement, à travers la création d’une
plateforme de réseautage et d’échange de solutions.
Les débats et les idées concomitantes ont servi de base à
l’établissement d’un dialogue proactif et positif, qui pourrait
se traduire en un changement véritable au profit de la paix.
Les séminaires, les ateliers d’experts et l’assistance
technique soulignent non seulement la capacité de l’ACPPNairobi à fournir une analyse et une alerte précoce de conflit
pertinente, riche et d’appoint; mais aussi la capacité de
l’ensemble du système des ACPS à servir de source d’analyse
de conflit fiable et objective pour les laboratoires d’idées
internationaux, les diplomates et les décideurs.
Le programme continue de collaborer avec des
partenaires clé, parmi lesquels des branches du
gouvernement kenyan telles que le Ministère des Affaires
Etrangères à travers l’Institut des services étrangers, le
Ministère de l’Administration Provinciale et de la Sécurité
Interne à travers la NSC et la KNPF; des organisations
régionales telles que l’Autorité intergouvernementale pour
le développement (IGAD), la Communauté de l’Afrique de
l’Est (EAC) et la Conférence Internationale sur la Région des
Grands Lacs (CIRGL) ; ainsi que les agences de l’ONU, les
structures de recherche et les organisations de la société
civile telles que le Centre de Suivi des Déplacés Internes
(IDMC-Genève), l’Institut Clingdael (Pays-bas), l’Africa Peace
Forum, et Crisis Action Africa.
12
Revue Annuelle de l’ISS 2010
En ce qui concerne l’appui technique et
stratégique, l’ACPP-Nairobi a pu bâtir sur le
travail qu’il avait déjà accompli avec la Banque
africaine de développement et la Commission
nationale pilote (NSC) sur la consolidation de
la paix et la gestion des conflits auprès du
bureau du président kenyan. En décembre
l’ACPP – Nairobi et réalisé une autre demande
de la NSC, notamment pour faciliter l’atelier de
renforcement des capacités pour les membres
du Forum de la Paix de la Province Centrale.
En octobre l’ACPP a également exaucé une
demande du Point Focal National Kenyan sur
les Armes légères et les petits calibres (ALPC)
pour faciliter un atelier visant à élaborer une
méthodologie de recherche pour une enquête
ayant pour but de cartographier le flux des
ALPC illicites dans le pays.
Personnel de l’ACPP-Nairobi pendant leur réunion de planification annuelle à Mombasa.
Personnel de l’ACPP-Nairobi
Roba
SHARAMO
Directeur de
Programme
Andrews
ATTA-ASAMOAH
Chercheur Principal
Nyambura
GITHAIGA
Chercheuse
Catherine
OKIYA
Administratice de
Programme
Maggie
AINLEY
Stagiaire
Jeniffer
KATUSYA
Stagiaire
Barako
ELEMA
Stagiaire
Victoria
MWIRICHIA
Stagiaire
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
6 Séminaires
2 Ateliers tables - rondes
1 Rapport de situation
2 Articles (un avec le PMP)
3 Rapports d’ateliers
Réalisations de I’ISS 2010  ACPP-Nairobi
13
Programmes
Programme Africain de Prévention des Conflits – Pretoria
Depuis le début de l’année 2009, l’ACPP-Pretoria travaille
sur un projet de recherche intitulé “Frontières Africaines :
Sources potentielles de menace de la paix, la sécurité et la
stabilité ». En plus de retracer les origines historiques des
frontières africaines actuelles et leur impact sur les réalités
actuelles du continent, ce projet avait pour but d’identifier
et de documenter les frontières non-délimitées et nondémarquées qui pourraient constituer des sources de
dangers pour la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. Les
découvertes croissantes de ressources naturelles au niveau
des frontières terrestres et maritimes contestées soulignent
davantage l’importance de ce projet.
Le Programme Frontières de l’Union Africaine approcha
l’ACPP – Pretoria au début de l’année 2010 afin de lui
confier la gestion du développement du Guide Pratique
du Programme Frontières de l’UA sur la délimitation et la
démarcation des frontières africaines. Le Guide fut édité et
publié par l’ACCP-Pretoria en Août 2010.
Au vue des formes d’insécurité transnationales croissantes
en Afrique de l’Ouest, l’ACPP – Pretoria publia un rapport sur
“les défis liés à la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest »,
et ce dernier fut d’ailleurs très bien accueilli par différentes
parties prenantes. Suite à la publication de ce rapport, la
CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique
de l’Ouest) approcha l’ISS afin d’explorer les possibilités
d’évaluer les menaces à la stabilité dans la région chaque
année.
En décembre 2009, le Centre de Recherche sur la Paix
Nyerere, un groupe de réflexion de la Communauté de
l’Afrique de l’Est (EAC), approcha le programme afin de
solliciter son aide dans l’élaboration de leur plan stratégique
pour les trois années à venir. Suite à cette demande, Wafula
Okumu et Paul-Simon Handy passèrent une semaine à
Arusha en janvier 2010 pour aider le personnel du centre
dans ce sens. Le plan fut ensuite adopté par l’EAC.
En juillet 2010, en reconnaissance de la valeur ajoutée par
la coopération avec l’ISS, un protocole d‘accords dormant
entre les deux organisations fut amendé et soumis aux
organes pertinents de l’EAC pour approbation.
En tant qu’une des unités d’alerte précoce de conflits en
Afrique, l’ACPP-Pretoria a acquis énormément d’expérience
dans l’analyse de conflits et des menaces à la sécurité
humaine; il est par conséquent devenu un acteur de valeur
14
Revue Annuelle de l’ISS 2010
pour les parties prenantes dans le domaine de la prévention
des conflits. Au cours de la période couverte par la revue, le
personnel de l’ACPP-Pretoria a offert une analyse de haute
qualité sous différents formats, ce qui a permis d’attirer une
audience grandissante aussi bien à Pretoria qu’ailleurs en
Afrique.
l’ACPP-Pretoria fut approchée par la Banque
Mondiale pour contribuer à une étude sur
le Rapport Mondial sur le Développement
2011. Sous le thème “Conflit, Sécurité et
Développement”, l’équipe écrit un chapitre se
focalisant sur les voies de sortie des conflits.
L’Etude consistait en un ensemble d’analyses
sur les voies utilisées par les pays qui selon
la Banque Mondiale ont réussi à se sortir
de conflits, pour faire face aux stress sociopolitiques qui accompagnent toujours les
reconstructions après conflits et comment
ceux-ci ont réussi à maintenir la stabilité
plus de vingt ans après la fin officielle dudit
conflit. Les études de cas se sont focalisés
sur l’Afrique du Sud, le Mozambique, le
Cambodge, le Vietnam et le Rwanda. Le
personnel de l’ACPP-Pretoria apporta sa
contribution sur deux de ces études de cas
(Afrique du Sud et Rwanda), écrit l’article
principal, et était à la tête d’une équipe
d’experts internationaux.
En 2010, l’ACPP-Pretoria prit les devants dans le développement du Guide Pratique du Projet Frontières de
l’UA sur la Délimitation et la Démarcation des Frontières Africaines.
Personnel de l’ACPP-Pretoria
Paul-Simon
HANDY
Directeur de Programme
(jusqu’à septembre 2010)
Francis
IKOME
Directeur de
Programme (à partir de
septembre 2010)
Nadia
AHMADOU
Chercheuse Subalterne
Maria
MALULEKE
Administratrice de
Programme
Wafula
OKUMU
Chargé de Recherche
Principal
Paula
ROQUE
Chercheuse
Issaka
SOUARÉ
Chercheur Principal
Judy
SMITH-HÖHN
Chercheuse Principale
ƒ 12 Séminaires, tables rondes et ateliers
d’experts
ƒ 2 Rapports de Situation
ƒ 2 Documents de Politique Générale
ƒ +150 notes d’information
ƒ +70 Briefings
Réalisations de I’ISS 2010  ACPP-Pretoria
15
Programmes
Initiative pour la Sécurité Humaine en Afrique
A propos de la monographie Il s’agit d’une collection
d’articles présentés lors de la conférence sur l’Initiative
de Sécurité Humaine en Afrique qui s’est tenue à Addis-
Abeba en février 2008. Y est abordée la question des
changements survenus dans les méthodologies utilisées
pour l’analyse et la projection détaillée des conflits
violents, de la résolution de ces conflits, des approches
visant à la consolidation de la paix en Afrique, dès lors
que l’on s’est détaché de cette focalisation socio-
politique proprement occidentale à travers laquelle
avaient jusqu’alors été déterminées les différentes
politiques de réaction aux conflits dans la région. Cette
monographie présente donc la volonté d’appliquer
une approche plus holistique et multidisciplinaire
permettant de comprendre les causes des conflits
violents, et peut-être, par-dessus tout, la façon de les
This monograph is a collection of papers that
were presented at the African Human Security
Initiative conference that was held in Addis Ababa
in February 2008. It discusses the changing
methodologies used to analyse and map violent
conflicts, conflict resolution and peace building
approaches in Africa by moving away from
western-focused socio-political lenses that have
defined the different policy reactions to conflict
in the region. It is thus an attempt to apply a
more holistic, multi-disciplinary approach to
understanding causes of violent conflict and,
perhaps more importantly, how to diff use them
in a way that allows for the total disengagement of
the military from the political control of the state
by positioning the former in a manner that allows
them to safeguard the territorial integrity of the
states they serve, as this guarantees democratic
stability by protecting and defending legitimate
democratic institutions. The monograph’s chapters
offer distinctive and harmonising approaches to
the way in which peace is, and can be, achieved in
sub-Saharan Africa.
atténuer de manière à permettre un désengagement
total de l’armée du contrôle politique du gouvernement
en lui donnant une position lui permettant de
sauvegarder l’intégrité territoriale des Etats au service
desquels elle se trouve, car c’est cela qui garantit la
stabilité démocratique, en protégeant et en défendant
ISS Monogr aph No 173
ISBN 978-1-920422-21-9
les institutions démocratiques légitimes. Tout en ayant
UNDERSTANDING AFRICA’S CONTEMPORARY CONFLICTS: ORIGINS, CHALLENGES AND PEACEBUILDING
L’Initiative pour la Sécurité Humaine en
Afrique
ISS MONOGRAPH
173 (AHSI)
fut entreprise par un réseau de huit Organisations NonGouvernementales africaines, dans le but d’apporter un
complément au Mécanisme Africain d’Evaluation par les
Pairs (MAEP), à travers une focalisation additionnelle sur le
crime, la justice et les questions stratégiques.
Avec un secrétariat dirigé par l’ISS à Addis Abeba et
à travers des partenariats locaux, l’AHSI entreprit des
recherches innovatrices dans des domaines tels que le
crime et la justice; recherches qu’elle intégra ensuite dans
le processus d’évaluation du MAEP. La méthodologie
innovatrice de l’AHSI démontra son efficacité au niveau
national avec les organisations de la société civile des
pays en cours d’évaluation, facilitant ainsi la participation
locale au processus et par la même occasion renforçant les
capacités d’un certain nombre d’organisations africaines à
entreprendre des recherches dans le domaine de la sécurité
humaine.
L’AHSI a réussi à rehausser le profil du MAEP auprès
des pays membres; elle a aussi contribué à encourager
la participation et l’appropriation du processus par la
société civile. La décision de conclure ce partenariat était
fondée sur deux considérations: Premièrement, l’Institut
a financé le Secrétariat de l’AHSI à l’aide de ses principaux
financement en 2010, mais n’a pas pu généré assez de fonds
pour les partenaires de l’AHSI ; deuxièmement, la nécessité
d’harmoniser les activités de l’Institut sur la sécurité humaine
et celles de l’AHSI.
Understanding Africa’s
contemporary conflicts
Origins, challenges and peacebuilding
leurs propres caractéristiques, les différents chapitres de
la monographie fusionnent et présentent une approche
harmonisée de la façon dont la paix est et peut être
établie en Afrique sub-saharienne.
9 781920 422219
This publication was made possible through funding provided by the
Governments of Denmark, the Netherlands, Norway and Sweden.
Dr Richard Bowd and Dr Annie Barbara Chikwanha (eds)
Monographie 173, Comprendre les conflits
Africains contemporains
www.africanreview.org
ƒ 1 Monographie
Personnel d’AHSI
Annie
16
Revue Annuelle de l’ISS 2010
CHIKWANHA
Chargée de recherche
principale
Association africaine des formateurs au soutien de la paix
La prochaine phase de l’Association africaine des formateurs
au soutien de la paix (APSTA) a dominé l’agenda du
Programme de l’ISS au cours de la première moitié de
l’année. Le plan stratégique 2010–2013 de l’Association
fut discuté lors de l’Atelier de l’APSTA sur la Planification
Stratégique tenu en juin à Nairobi. Le même atelier vit
également l’examen de l’ébauche de Constitution et
plusieurs amendements et recommandations y furent
apportés. Le Plan Stratégique, la Constitution, et la Structure
de Gouvernance furent adoptés en octobre 2010 lors de
l’Assemblée Générale Annuelle tenue à Nairobi. La réunion
établit également que l’objectif ultime de la séparation
d’avec l’ISS était de permettre à l’APSTA de devenir une
association panafricaine indépendante.
Lors de l’assemblée générale annuelle d’APSTA en
février 2010 à Durban, en Afrique du Sud, les membres
de l’association délibérèrent et décidèrent du lieu et
de l’orientation future du secrétariat. Il fut décidé que
le Secrétariat d’APSTA serait reconstitué en un organe
indépendant de toute institution membre. L’ISS – Addis
Abeba continuerait d’abriter le Secrétariat jusqu’en
décembre 2010, date après laquelle ce dernier sera établi en
tant qu’organe indépendant à Nairobi, au Kenya.
Les membres de l’APSTA prirent part à une ‘Foire d’Idées’ de l’IAPTC à Dhaka,
Bangladesh: Arrière: Colonel (Rtd) Henri Boshoff, Chef des Missions Pacifiques
Programme de l’ISS; Avant (ltr): Brigadier Général (Rtd) Marcel Chirwa, Responsable
du Secrétariat de l’APSTA, et le Brigadier Général Robert Kibochi, Directeur du Centre
de Formation international de soutien de la paix (IPSTC) au Kenya.
www.apsta-africa.org
Personnel de l’APSTA
Marcel
CHIRWA
Chargé de Recherche
Principale et Directeur
de Programme
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
1 Conférence annuelle
2 AGA
1 Réunion stratégique
1 Réunion consultative
Réalisations de I’ISS 2010  AHSI / APSTA
17
Programmes
Programme de Gestion des Armes
Le Programme de Gestion des Armes (AMP) soutient
activement la mise en oeuvre du Traité portant création de
la Zone Exempte d’Armes Nucléaires en Afrique (Traité de
Pelindaba), qui constituera une avancée importante vers le
renforcement du régime international de désarmement et
de non-prolifération.
En mars, l’AMP en partenariat avec le Centre James
Martin d’études sur la Non-prolifération (CNS) organisa
un atelier international de haut niveau à Pretoria pour
débattre de la mise en œuvre du Traité de Pelindaba et
plus particulièrement, de l’établissement de la Commission
africaine sur l’énergie nucléaire (AFCONE), en vue de
contribuer à la première conférence des Etats de l’UA membre
du Traité de Pelindaba. En mai, pendant la Conférence
de Révision du Traité sur la Non-prolifération des Armes
Nucléaires à New York, l’AMP co-organisa un évènement
parallèle en collaboration avec la CNS, sur les progrès réalisés
par rapport à la mise en œuvre du Traité de Pelindaba.
En novembre, l’UA convoqua la première conférence des
Etats-membres de l’UA signataires du Traité de Pelindaba à
Addis Abeba.
La proposition de structure, les termes de référence et
le budget d’AFCONE furent débattus et 12 commissaires
d’AFCONE élus. Les organisateurs de la conférence ont utilisé
des documents d’information écrits par l’AMP comme
documents de base pour les débats pendant la conférence.
En 2010, en reconnaissance de son expertise sur
les questions nucléaires, le Projet de l’AMP sur le
“Développement et la Menace des Armes de Destruction
Massive” fut invité à devenir un Partenaire International
du Groupe de Travail sur les Matières Fissiles (FMWG),
une coalition de 40 experts représentant les principales
organisations œuvrant dans le domaine de la nonprolifération et la sécurité nucléaire aux Etats-Unis.
Le FMWG développe des propositions de politiques
et recommandations pratiques sur les priorités des
gouvernements et officiels américains et non-américains en
ce qui concerne les matières fissiles.
L’AMP continua également à collaborer étroitement
avec les gouvernements de la SADC et de SARPCCO
(l’Organisation Régionale des Chefs de Police de l’Afrique
Australe) pour améliorer le contrôle des armes à feu et
munitions dans la région.
18
Revue Annuelle de l’ISS 2010
En février, l’AMP en collaboration avec SARPCCO et SAPS
(Services de Police Sud-africaine) pilota un cours spécialisé d’un
mois, sur le contrôle des armes pour des représentants des
services de Police de la plupart des pays d’Afrique australe.
Selon les recommandations de la 6ème réunion du
Comité Régional de Coordination (RCC) de la SARPCCO
sur les Armes légères et de Petit Calibre, l’AMP avait été
mandaté de mettre en œuvre un projet pour approvisionner
dix états membres de SARPCCO en équipement de
fabrication d’armes à feu, afin d’améliorer le contrôle des
armes détenues par l’Etat et les Civils. En plus de cela, l’AMP
a été mandaté d’assister la RCC dans le développement
d’une stratégie de collecte de fonds. Les membres de la RCC
acceptèrent de continuer d’apporter leur aide à l’AMP sur
les projets de recherche liés au contrôle des armes à feux et
munitions en Afrique australe.
En Namibie, l’AMP apporta son appui au développement
d’un test de compétence en armes à feux et à
l’établissement de processus préliminaires à l’amélioration
du contrôle des vendeurs d’armes. Au Malawi, la Police
malawienne approuva le rapport de recherche provisoire de
l’AMP sur les questions liées aux armes à feu au Malawi. Ce
rapport sera utilisé pour servir de base au développement
du Plan d’Action National sur les armes légères et de petit
calibre du Malawi.
wmdafricafiles.blogspot.com
www.armsnetafrica.org
L’AMP apporta son expertise à la
Communauté Economique des Etats
de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour le
développement d’une convention sur
les armes légères dans la région, en sa
qualité de membre du groupe de travail
de l’ONU qui a développé les Normes
internationales sur les armes légères
et de petit calibre. La pertinence et la
valeur de l’AMP continuent de s’illustrer
à travers son travail en collaboration
avec les gouvernements nationaux et
internationaux, pour soutenir la mise en
oeuvre régionale et internationale des
accords de désarmement.
Le personnel de l’AMP en visite d’étude au Malawi.
Personnel de l’AMP
Nelson
ALUSALA
Chercheur principal
Ben
COETZEE
Chercheur principal
Amelia
BROODRYK
Chercheuse
Dominique
DYE
Chercheuse
Gugu
DUBE
Chercheuse
Natalie
JAYNES
Chargé de recherche à
Sarah Meek
Guy
LAMB
Chargée de Recherche
Principal
Agar
NGWENYA
Administratrice de
Programme
Noel
STOTT
Chargé de Recherche
Principal
Lauren
TRACEY
Consultante
Hubert
FOY
Stagiaire
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
2 Documents
3 Bulletins d’information
2 Notes de politique générale
5 Autre/matériel de formation
12 Ateliers
7 Séminaires
1 Conférence
Réalisations de I’ISS 2010  AMP
19
Programmes
Programme sur la Corruption et la Gouvernance
En avril le Programme sur la Corruption et la Gouvernance
(C&G) procéda au lancement de la monographie Player
and Referee: Conflicting Interests and the 2010 FIFA World
Cup (Joueur et Arbitre: Intérêts conflictuels et la Coupe du
Monde FIFA 2010) suivant la logique selon laquelle les intérêts
publics et privés constituent l’un des défis les plus prévalents
dans l’ensemble des niveaux de vie publique en Afrique
du Sud. Cette publication permet aux décideurs politiques
sud-africains de re-évaluer l’intégrité de la gouvernance
d’événements majeurs et de réflechir aux faiblesses du cadre
anti-corruption du pays.
Une conférence nationale sur l’ “Ethique et la vie publique”
fut organisée en octobre par le programme C&G, en
collaboration avec la Commission de la Fonction Publique
(PSC). La Conférence réunit pour la première fois, un large
évantail de parties prenantes parmi lesquelles les officiels du
gouvernement, les parlementaires, les chercheurs, les experts
en matière d’éthique, la société civile et les médias. Le but
de la conférence était de servir de plateforme d’échanges
entre une grande diversité d’experts, sur différents aspects
de l’éthique publique, avec un accès particulier sur le conflit
d’intérêts et la corruption.
C&G entreprit également un travail sur la gouvernance du
changement climatique et l’énergie durable. Ce n’est que plus
tard dans l’année que son travail sur l’échec de gouvernance du
projet sud-africain de Réacteur modulaire à lit de Boulets (PBMR)
devint proéminent. Le projet publia un document examinant
les erreurs de gouvernance dans la gestion du projet PBMR, qui
couta environ R10 Millions aux contribuables sur une période
de neuf ans. Le programme organisa un séminaire public sur
la question; celui-ci vit la participation de nombreuses parties
prenantes et plusieurs autres allégations de corruption liées
à la gestion du projet PBMR furent révélées. Suite à cela, C&G
organisa une réunion de parties prenantes en partenariat
avec Earthlife Africa (ELA), afin d’explorer les dynamiques
économiques et de gouvernance relatives à la planification de
l’énergie nucléaire. Environ un jour après la réunion, l’ancien
Ministre des Entreprises Publiques annonça la clôture complète
du projet et ordonna son audit.
Le Programme abrita également le Caucus de la Société Civile
sud-africaine sur l’Energie du 14 au 15 septembre 2010 à Cape
Town. Cette réunion explora la volonté et la capacité de l’Afrique
du Sud à faire face aux défis à venir en matière de politique et de
20
Revue Annuelle de l’ISS 2010
planification de l’énergie; elle avait également pour but d’établir
des références pour une société future durable et socialement
juste. Plus de 80 représentants de la société civile y prirent part,
ainsi que des officiels du gouvernement qui présentèrent des
exposés à différents panels.
Le programme entama également un travail de suivi sur la
gouvernance du financement du climat en Afrique. Une équipe
de chercheurs originaires d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie
travaillèrent avec le programme pour comprendre comment
les fonds alloués au climat étaient gérés au niveau national et
sous-national dans leurs régions respectives, afin de fournir des
conseils aux décideurs politiques clé.
Un atelier de multiples parties prenantes fut également
organisé en partenariat avec l’Alliance panafricaine de justice
climatique (PACJA) pour débattre des questions critiques
relatives au financement du climat, en anticipation à la
Conférence des 16 Parties de l’ONU qui aura lieu au Mexique.
C&G exprima sa voix sur le débat relatif à la question foncière
en Afrique (du Sud) en soulevant la question de la corruption
dans le secteur foncier, jusque-là peu étudiée. Les experts
en politique foncière, les académiciens, les journalistes et les
représentants du gouvernement se réunirent pour discuter des
recherches préliminaires du programme dans ce domaine.
Le projet “Conflits d’intérêts dans la vie publique”
de C&G offre une importante contribution
sous la forme de base de données des biens
de politiciens. Le projet a été reconnu par la
Direction indépendante des plaintes (ICD) pour
sa contribution au suivi des conflits d’intérêts et
pour sa promotion de comportements éthiques
dans la fonction publique. Cela constituait
un aspect significatif du travail du projet sur
la collecte et l’archivage de formulaires de
divulgation des biens et intérêts des politiciens ;
travail qui s’est ensuite étendu à la création d’une
base de données électroniques accessibles au
public (‘Qui possède Quoi’).
Lancement du Document Périodique de C&G intitulé Repenser l’énergie Nucléaire ? L’apogée et le
déclin du Réacteur modulaire à lit de Boulets, le 13 mai à Yeoville, Johannesburg.
Personnel du C&G
Isaack
OTIENO
Directeur de
Programme
Trusha
REDDY
Chercheuse principale
Andile
SOKOMANI
Chercheur principal
Collette
SCHULZHERZENBERG
Chercheuse principale
Shireen
MUKADAM
Chercheuse
Webster
WHANDE
Chercheur principal
Natashia
EMMETT
Administratrise de
Programme
Shahnaaz
PARKER
Assistante (Programme)
Emmanuel
MARAVANYIKA
Stagiaire
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
10 Séminaires
3 Conférences
2 Ateliers
1 Monographie
1 Document périodique
www.ipocafrica.org
Réalisations de I’ISS 2010  C&G
21
Programmes
Programme Crime et Justice
En Afrique du Sud en 2010, le Programme Crime et Justice
(CJP) continua d’exercer une influence positive sur la
réduction du crime grâce à ses contributions au niveau
des politiques. Au début de l’année 2010, le Ministre de la
Police Nathi Mthethwa, demanda au Secrétaire National
du Ministère de la Police de travailler plus étroitement avec
l’ISS afin de renforcer et de rétablir le Secrétariat National de
la Police. Suite à cela, le programme présenta une série de
propositions pratiques sur comment le Secrétariat National
pourrait obtenir, structurer et analyser les informations sur la
performance des Services de Police Sud-africains (SAPS).
CJP fut également invité à devenir membre du Groupe
de Référence de la Société Civile pour la Recherche et le
Développement des Politiques, établi par le Secrétariat
National. Ce groupe sera directement impliqué dans la
rédaction du rapport sur « la situation de la Police en Afrique du
Sud » (State of Policing in South Africa), qui servira ensuite de
base à la rédaction d’une nouvelle Loi sur la Police Sud-africaine.
CJP apporta également un nombre de soumissions
écrites et verbales au Comité Parlementaire de la Police sur
la Loi relative à la Direction indépendante des investigations
de la Police (IPID) et la Loi sur le Secrétariat civil des services
de police. Ces deux législations ont pour but de renforcer
considérablement les mécanismes de contrôle civiles
des agences de police en Afrique du Sud. En août, le CJP
et le Centre légal pour les femmes firent une soumission
commune au Comité Parlementaire sur la Justice et le
Développement constitutionnel concernant la Loi sur la
Prévention et la Lutte contre le Trafic des Personnes. Cette
soumission occasionna six amendements de ce projet de loi.
De plus, suite au besoin de plus amples informations
sur les partenariats public-privé (PPP) en matière de
construction et de gestion des prisons, exprimé par
le Président du Comité Parlementaire sur les Services
Correctionnels M. Vincent Smith, le CJP organisa un
atelier pour le Comité sous le thème “Explorer les Coûts
et Bénéfices d’un Modèle de Partenariat Public-Privé (PPP)
pour les Services Correctionnels.” De plus, l’ISS était l’une
des deux organisations indépendantes invitées par le
Comité parlementaire sur la Police à faire des soumissions
sur le Rapport Annuel de la SAPS 2009/10. La soumission
du CJP couvrit un nombre de questions en rapport avec la
performance de la Police.
22
Revue Annuelle de l’ISS 2010
L’étendu de la reconnaissance témoignée au CJP pour
la crédibilité des informations qu’il fournit sur la situation
du crime et de la sécurité en Afrique du Sud a été mis en
exergue dans la publication annuelle des statistiques de
crime du pays en septembre.
Suite à la publication des statistiques de crime, quatre articles
analysant les principales tendances du crime au cours des cinq
années précédents furent publiées dans plusieurs quotidiens
sud-africains notamment the Star, Pretoria News, Cape Times
et Mercury. La contribution du CJP dans ce domaine a consisté
à analyser les tendances du crime sur une période déterminée
et à aider le public et les décideurs politiques à mieux
comprendre et interpréter les chiffres publiés.
En décembre 2010, le CJP organisa une conférence
internationale sur le futur du crime et de la prévention du
crime en Afrique du Sud. Cet évènement qui dura deux jours
servit de plateforme à 35 orateurs venant de différents pays,
pour présenter des recherches et analyses pertinentes au
type de défi que présente le crime en Afrique du Sud. De plus,
le CJB lança la plateforme d’information et d’analyse ‘ Crime et
Justice’ à cette même conférence; une première en Afrique du
Sud, cette plateforme se veut être une source d’information
interactive, unique et facile d’usage sur le crime, la justice
criminelle et la prévention du crime en Afrique du Sud. Elle
présente des statistiques de crime allant jusqu’à 2003 pour
chacun des 1118 postes de police sur une carte interactive.
Les bons offices du CJP ont été largement
utilisés en prélude à la Coupe du Monde FIFA
2010 qui s’est tenue en juin.
Le personnel du CJP accorda 312 interviews
aux médias, toutes en rapport avec le crime et
la sécurité en Afrique du Sud. Un peu moins
d’un tiers de ces entretiens étaient avec des
agences de presse internationales. Le CJP
fournit également un briefing interne détaillé
aux délégations internationales sur le crime et la
sécurité, en préparation à la Coupe du Monde.
Deux séminaires furent organisés avant
le tournoi et eurent un bon niveau de
participation. L’un se focalisa sur l’étendu
du crime et des actes terroristes potentiels
qui menacent les visiteurs, tandis que l’autre
se pencha sur la question du trafic humain
pendant le tournoi. Les recherches et analyses
du programme sur les dangers éventuels
s’avérèrent exactes.
Andrew Faull, chercheur auprès du programme CJP, s’adresse à l’audience lors
d’un séminaire sur son livre Behind the Badge: The untold stories of South
Africa’s Police Service members (Au-delà du Badge : les histoires inédites des
membres de la Police Sud Africain) le 13 mai 2010.
Personnel du CJP
Gareth
NEWHAM
Directeur de
Programme
Johan
BURGER
Chercheur principal
Andrew
FAULL
Chercheur
Chandré
GOULD
Chercheuse principale
Millicent
MLABA
Assistante (Programme)
Tizina
RAMAGAGA
Chercheuse
Alexandra
HIROPOULOS
Stagiaire
12 Séminaires
4 Ateliers
2 Conférences
5 Soumissions au Parlement
4 Editions de la revue trimestrielle sur
la criminalité en Afrique du Sud
ƒ 1 Document périodique
ƒ 2 Lancements de livres
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Réalisations de I’ISS 2010  CJP
23
Programmes
Projet ‘Crime Environnemental’
Le Projet ‘Crime Environnemental’ (ECP) conduit des
formations pour 34 officiers agents des forces de l’ordre
issus de huit pays d’Afrique de l’Est qui appliquent le projet
conjoint ISS-EAPCCO sur le Crime Environnemental. Interpol
a décrit l’initiative comme une contribution majeure à la
lutte contre le crime environnemental organisé. Plusieurs
pays d’Afrique de l’Est parmi lesquels le Kenya, l’Ouganda,
l’Ethiopie et le Burundi sollicitèrent des partenariats
avec l’ISS, à travers l’ECP, pour former leurs agents des
forces sur comment faire respecter les lois sur le crime
environnemental.
Les rapports de pays de l’ECP sur la nature et la
portée du crime environnemental ont constitué une
source d’informations de valeur sur l’évaluation du crime
environnemental organisé en Afrique de l’Est, préparé par
Interpol dans le cadre de son Rapport d’évaluation des
dangers liés au Crime Environnemental. Suite aux rapports
de situation et à d’autres activités du Projet, l’ECP fut
convié à prendre part en tant qu’expert, à la Conférence
Biannuelle du Groupe de Travail d’Interpol sur le Crime
Environnemental à Lyon, en France en septembre 2010.
Dans un contexte international de compétition accrue
et de partage des ressources naturelles, la protection et
la gouvernance de l’environnement sont devenues des
éléments clé de toute approche de prévention de conflits
qui se focalise sur le lien entre la paix, le développement
et l’environnement. Suite à l’implication de l’ECP dans les
questions de crime environnementaux et sa formation
d’agents des forces de l’ordre et du judiciaire, le Programme
des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP) signa un
protocole d’accord avec l’ISS pour améliorer la gouvernance
environnementale en Afrique à travers le renforcement des
capacités des agences des forces de l’ordre, des conférences,
la recherche, les séminaires et les ateliers. De plus et grâce
à l’engagement de l’ECP avec l’UNEP, l’Initiative africaine de
suivi de l’environnement pour un développement durable
(AMESD) demanda à l’ISS de dispenser une formation sur
l’application des lois environnementales et la gouvernance
des ressources naturelles pour l’Afrique francophone et
anglophone.
Suite à leur participation aux réunions du comité de
pilotage de l’ECP et à d’autres activités du projet, les
gouvernements du Kenya et de Tanzanie sollicitèrent l’aide
24
Revue Annuelle de l’ISS 2010
de l’ECP pour le développement d’un plan de gestion
conjoint de leur écosystème commun de Tsavo West/
Mkomazi afin d’y combattre le crime contre la faune et
la flore. Le gouvernement du Burundi sollicita lui aussi
l’aide de l’ECP pour le développement d’un cadre légal
et institutionnel pour la gouvernance et la gestion de
l’environnement dans le pays.
Un séminaire sur le ‘litige historique du partage
du Nil: sortir de l’impasse et tracer un nouvel
itinéraire pour l’avenir’, co-organisé par l’ISS et
l’Institut International éthiopien pour la paix et le
développement (EIIPD), eut lieu à Adis Abeba en
juillet 2010. Des Ministres et ambassadeurs des
pays lacustres s’y réunirent pour débattre des
perspectives à venir sur les négociations relatives
à l’utilisation des eaux du Nil. Le séminaire
permit de faire avancer le processus de
négociation de l’Accord Cadre de Coopération, à
travers le passage en revue des dynamiques de
politiques régionales, les politiques des eaux du
Nil, les processus de négociation, et l’implication
légale de l’Accord Cadre de Coopération au vu
de l’Accord du Nil du 14 mai.
Les communautés pastorales d’Afrique de l’Est sont particulièrement vulnérables au changement climatique. En 2010, l’ECP publia
une monographie à ce sujet intitulée “Changement climatique et conflits des ressources naturelles en Afrique » (PictureNet)
Personnel de l’ECP
Wilson
KIPKORE
Directeur de
Programme
Rose
MWEBASA
Analyste Légal
principale
André
STANDING
Chercheur principal
Anthony
MWITURUBANI
Chercheur principal
Philip
MWANIKA
Chercheur
Deborah
OSIRO
Chercheuse
Fidelia
IMAI
Administratrice de
Programme
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
2 Séminaires
5 Ateliers
3 Conférences
1 Formation
2 Monographies
2 Documents
2 Rapports
Réalisations de I’ISS 2010  ECP
25
Programmes
Programme Criminalité Internationale en Afrique
Le Programme sur la Criminalité internationale en Afrique
(ICAP) demeure une des principales sources d’appui en
matière de renforcement des capacités et de mise en oeuvre
des programmes de justice criminelle internationale et
de contre-terrorisme. En 2010, l’appui technique de l’ICAP
fut officiellement sollicité par plusieurs gouvernements
et organisations régionales. Puisant de ces requêtes
et de plusieurs autres protocoles d’accord établis avec
des départements ministériels clé, l’ICAP a organisé de
nombreux ateliers de formation spécialisées aux niveaux
national et régional, ainsi que des séances de rédaction
de législations. Il a également produit plusieurs manuels
de formation et les curriculums associés, notamment
un manuel de formation sur le contre-terrorisme et un
programme de formation pour les agents des forces de
l’ordre. Ceux-ci sont en train d’être établis comme manuel
officiel de formation en contre-terrorisme pour la police
d’Afrique Australe et de l’Ouest. L’ICAP a également été
sollicité pour des formations similaires en Afrique de l’Est.
Il travaille aussi en étroite collaboration avec des
organisations internationale clé telles que les Nations
Unies et le Secrétariat du Commonwealth. Au début de
l’année 2010, l’ICAP fut mandaté pour fournir un appui
consultatif expert au Directeur de l’Equipe Spéciale des
Nations Unies pour la Lutte contre le Terrorisme (CTITF) à
New York. A travers ce rôle consultatif, l’ICAP a contribué
au développement de la Stratégie 2010 – 2012 du Bureau
du CTITF, qui a été élaborée pour permettre à l’ONU
de répondre de manière plus effective aux priorités et
perspectives du contre-terrorisme en Afrique, et d’impliquer
la société civile de manière plus appropriée dans la mise en
œuvre de la stratégie Globale de Contre – Terrorisme des
Nations Unies.
A travers son Réseau Africain sur la Justice Criminelle
Internationale, l’ICAP travailla avec plusieurs organisations
partenaires de la société civile à travers le continent, afin de
les aider à se préparer pour la Conférence d’Evaluation de
la Cour Pénale Internationale (CPI) qui a eu lieu à Kampala
en mai/juin; comment plaider certaines questions clé
relatives à la conférence auprès de leurs gouvernements
et comment influencer les travaux sur le crime d’agression.
L’ICAP organisa un évènement parallèle de haut niveau lors
de la conférence pour présenter le travail de la société civile
26
Revue Annuelle de l’ISS 2010
africaine en matière de promotion de la Justice Criminelle
Internationale sur le continent.
L’ICAP joua aussi un rôle influent dans l’approche
adoptée par les Etats lors des négociations sur la question
épineuse du crime d’agression, qui constituait le principal
point à l’ordre du jour de la conférence. Une lettre écrite et
co-signée par l’ICAP et les Présidents de l’Initiative Société
Ouverte et de l’Association du Barreau International fut
envoyée à tous les ministres des affaires étrangères des
états parties. Ceci poussa le Vice - Ministre Sud-africain de la
Justice et du Développement Constitutionnel à inviter l’ICAP
à tenir une séance d’informations à l’endroit du Ministère à
ce sujet avant la conférence.
L’ICAP est le pionnier aussi bien en Afrique
qu’au niveau international, sur la question
politiquement contestée de quand et
comment les affaires en cours à la CPI
peuvent être reportés par le Conseil de
Sécurité de l’ONU. Dans deux des procès
les plus proéminents de la CPI – celui du
président Omar al-Bashir et plus récemment
celui des ‘Kenya Six’ – les Etats concernés
ont fait appel au Conseil de Sécurité pour
reporter les procès de 12 mois conformément
à l’Article 16 du Statut de Rome.
Dans le cadre de son approche constructive
« la CPI que l’Afrique veut », l’ICAP mandata
des experts africains afin d’élaborer un
document de travail contenant des
recommandations pratiques sur le problème
de l’Article 16. du document de travail final est
largement utilisé aussi bien sur le continent
qu’ailleurs.
Le Groupe de Travail d’Experts de l’ICAP sur l’Article 16 du Statut de Rome de l’ICC, à Addis Abeba, en Ethiopie.
Personnel de l’ICAP
Anton
DU PLESSIS
Directeur de Programme
Antoinette
LOUW
Chargée de recherche
principale
Anneli
BOTHA
Chercheuse principale
Jemima
KARIRI
Chercheuse principale
Martin
EWI
Chercheur principal
Monique
DE GRAAFF
Administratrice de
Programme
Nompumelelo
SIBALUKHULU
Chercheuse junior
Ottilia
MAUNGANIDZE
Consultante légal et de
recherche
Luyolo
NGCUKA
Stagiaire
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
1 Livre
2 Monographies
2 Fiches d’informations
1 Etude d’expert
17 Briefings
6 Ateliers de formation
3 Ateliers régionaux
2 Tables rondes d’experts
7 Seminaries
Réalisations de I’ISS 2010 ICAP
27
Programmes
Projet Mifugo
Avec le Projet Mifugo, la mise en œuvre du Protocole sur la
prévention, la lutte contre et l’éradication du vol de bétail
dans la région de l’Afrique de l’Est (comprenant l’Ethiopie,
le Kenya, le Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda) a continué.
A la demande des pays membres, le projet a élaboré un
manuel de formation régional sur mesure pour les parties
prenantes chargées de s’occuper du problème du vol de
bétail. Parmi ces parties prenantes essentielles se trouvent
les représentants des organismes de mise en application
de la loi, de la justice et des services vétérinaires. Il s’agit
là d’une réalisation importante, puisque ce manuel de
formation répondant à une véritable demande est le
premier de ce genre qui traite spécifiquement du problème
du vol de bétail. Le manuel a, par la suite, été adopté par les
Etats membres comme instrument de formation pour les
fonctionnaires qui s’occupent du vol de bétail dans la région.
Par le biais de la recherche, le projet Mifigo, en
collaboration avec le Centre régional sur les armes de
petit calibre (RECSA), a réalisé plusieurs études dont les
conclusions ont joué un rôle fondamental dans l’élaboration
de directives sur l’aspect pratique du désarmement dans
la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les états
limitrophes. Ces directives faciliteront les interventions en
vue du désarmement envisagé dans le protocole pour
prévenir, lutter contre, et éradiquer le vol de bétail en
Afrique de l’Est.
De Nairobi, d’où il opérait, le Projet Mifugo a été à l’origine
d’une approche coordonnée de la mise en œuvre du
Système d’identification et de traçabilité du bétail (LITS)
en Afrique de l’Est, en façonnant, au niveau national, des
pratiques qui allaient pouvoir servir de base aux approches
régionales. Le problème du vol de bétail a un effet énorme
sur la sécurité et la stabilité régionales, et une approche
harmonisée au niveau régional contribuera à la lutte contre
la criminalité transfrontalière organisée, puisqu’ainsi, les
délinquants seront dissuadés de déplacer du bétail volé d’un
pays à l’autre.
Un groupe de travail sur le système LITS, composé
d’experts des départements vétérinaires et des ministères
concernés, a été formé pour agir en tant qu’organe
consultatif sur l’identification du bétail auprès des Etats
membres. Certains Etats membres ont revu et mis à jour leur
législation sur le marquage du bétail qui, bien qu’en latence,
28
Revue Annuelle de l’ISS 2010
existait (Kenya et Ouganda); ont élaboré et promulgué une
nouvelle législation (Tanzanie); et ont démarré le processus
d’identification du bétail (Éthiopie).
En collaboration avec la Conférence
internationale sur la région des Grands
Lacs (CIRGL), le Projet Mifugo a contribué à
réduire le nombre d’armes de petit calibre en
amenant à l’appui des processus de prise de
décision des informations sur les approches
les plus efficaces et donnent les meilleurs
résultats pour ce qui est du désarmement et
de la réduction du nombre des armes légères
et de petit calibre dans la région de l’Afrique
de l’Est. Cela a été accompli en menant des
recherches pour l’étude du désarmement des
communautés pastorales armées dans le «
Karamoja Cluster ». Les recherches conduites
au Kenya et en Ouganda se sont trouvées être
représentatives des environnements similaires
situés dans les zones pastorales de l’Éthiopie
et du Soudan (du Sud).
Les éléments étudiés comprenaient des
expériences de désarmement antérieures
dans la région; des stratégies de subsistance
complémentaires pour les communautés
pastorales de la région; et des approches pour
concevoir des programmes de désarmement
et de développement intégrés.
Des pasteurs du Kenya rencontrent des fonctionnaires pour discuter des problèmes de sécurité auxquels ils font face. Le projet
Mifugo a fait beaucoup de recherches sur le désarmement des communautés pastorales en 2010. (Anthony Morland/IRIN)
Personnel du Projet Mifugo
Augusta
MUCHAI
Directrice du
Programme
Erasmus
TWARUHUKWA
Conseiller juridique
principal
John
KIMANI
Chercheur Principal
Abeba
AMENE
Agent de liaison avec les
communautés
Tsegaye
BAFFA
Coordinateur principal
de la formation
Jacinta
JUMA
Administratrice du
programme
ƒ 4 Ateliers
ƒ 4 Missions d’apprentissage
ƒ 3 Documentaires/commémorations/
lancements
ƒ 2 Publications
ƒ 7 Articles des ateliers
Réalisations de I’ISS 2010  Mifugo
29
Programmes
Programme sur la Criminalité Organisée et le Blanchiment d’Argent
Lors d’un atelier de consultation qui a eu lieu en avril
2008, le Programme sur la Criminalité Organisée et le
Blanchiment d’Argent (PCOBA) a suggéré une nouvelle
définition opérationnelle du concept de criminalité
organisée, qui a ensuite été adoptée pour la recherche
sur le terrain, les briefings du programme et les ateliers
liés à la criminalité organisée. En 2010, l’Organisation
régionale des Chefs de police de l’Afrique Australe
(SARPCCO) a accepté cette définition comme la base
d’une activité policière transfrontalière collaborative. Cela
devrait conduire à une normalisation des informations
sur les crimes commis dans toute la région, ce qui, à son
tour, améliorera la qualité des données utilisées pour
l’évaluation de la menace de criminalité organisée dans la
région et des réponses apportées.
Le PCOBA a également fourni des formations, basées
sur des recherches pour l’identification d’indicateurs de
certaines formes de criminalité transfrontalière organisée
et de blanchiment d’argent, à des organismes chargés
de l’application de la loi au Botswana et en Namibie. Les
résultats de ses recherches et ses observations ont été
discutés au cours d’ateliers qui ont été organisés au Lesotho,
en Afrique du Sud, en Namibie, au Mozambique et en
Tanzanie. Les chercheurs on donné, à des cadres supérieurs
du renseignement de Namibie, des formations sur les
tendances dans le trafic régional de stupéfiants et sur les
mécanismes de contrôle. Cela est venu enrichir un nouveau
cadre de politique de contrôle des stupéfiants en Namibie.
De plus, ces chercheurs ont donné des informations à
la Direction des Enquêtes sur les crimes prioritaires sud
africains (DPCI) sur les tendances actuelles de la criminalité
organisée en Afrique du Sud. Il y a eu, à la suite de cela,
plusieurs interactions entre l’ISS et la DPCI. Le PCOBA a
apporté sa contribution en termes d’informations sur les
échecs et les succès du Premier plan directeur national
sur les stupéfiants en Afrique du Sud et sur des stratégies
correctives. Les chercheurs ont donné des conseils à un
forum ministériel organisé par l’Union africaine sur la lutte
contre le trafic de stupéfiants.
Lors d’une conférence qui s’est tenue à Maputo en
septembre 2010, le Directeur du Programme s’est adressé
à l’Association des Procureurs d’Afrique (Africa Prosecutors
Association (APA)) pour leur indiquer combien il était
30
Revue Annuelle de l’ISS 2010
stratégiquement important de criminaliser et de poursuivre
en justice le racket dans le cadre de la lutte contre de
nouvelles formes de criminalité organisée telles que la
criminalité liée aux technologies de l’information. Au cours
de l’année 2010, des séminaires ont été organisés afin de
réfléchir aux implications pratiques du nouveau régime de
réglementation contre le blanchiment d’argent au Kenya, et
à l’impact du blanchiment d’argent au Mozambique.
Le PCOBA a lancé le Premier rapport annuel sur la
criminalité organisée. Ce rapport présente un examen
d’ensemble des principaux marchés de la criminalité
organisée en Afrique australe. Le travail accompli par le
programme a bien mis en évidence la valeur de la recherche
fondée sur des données probantes pour l’élaboration de
politiques et les interventions opérationnelles.
En août 2010, le PCOBA a apporté son
soutien à un atelier de deux jours, qui s’est
tenu à Harare, sur le commerce en pleine
croissance de marchandises de contrefaçon
en Afrique australe. Les participants venaient
d’institutions chargées de l’application de
la loi (police et douanes), d’organismes de
réglementation, et des industries clés. Le
PCOBA a apporté une contribution à l’atelier
tirée de ses recherches et grâce aux analyses
qu’il a faites.
Atelier du PCOBA sur le trafic de marchandises de contrefaçon à Nairobi.
Personnel du PCOBA
Charles
GOREDEMA
Directeur du
Programme
Annette
HÜBSCHLE
Chercheuse Principale
Nobuntu
MTWA
Administratrice du
programme
Thobani
MATHEZA
Chercheur
Erin
TORKELSON
Chercheuse
Bongeka
MDANISO
Assistante du
Programme
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
1 Etude
2 Séminaires
2 Rapports de séminaire
8 Ateliers de formation
9 Ateliers (sans formation)
1 Rapport d’atelier
Réalisations de I’ISS 2010  PCOBA
31
Programmes
Programme de Missions de Paix
Au cours de l’année, le Programme Formation pour la paix
(FpP) du Programme de Missions de Paix (PMP) a contribué
à la formation de fonctionnaires de police de l’ONU (grâce
au Cours destiné aux fonctionnaires de police des Nations
Unies, UNPOC) afin de les préparer au déploiement dans des
missions des Nations unies ou de l’Union africaine. Ainsi, un
Cours de formation de formateurs UNPOC pour la SARPCCO
(Organisation régionale de la coopération des Chefs de
police de l’Afrique australe) a eu lieu au Botswana en mars,
et a été suivi d’un Cours de formation de formateurs UNPOC
pour l’EAPCCO (Organisation de la coopération des Chefs
de police de l’Afrique de l’Est) au Kenya en juin et juillet. Des
fonctionnaires de police de la SADC et de l’EAPCCO ont
ensuite été déployés pour la Mission de l’UA en Somalie
et pour la Mission de stabilisation de l’ONU en République
Démocratique du Congo (MONUSCO). Ce cours de formation
de formateurs a été utilisé par l’EASBRICOM (Mécanisme de
coordination de la Brigade en attente de l’Afrique de l’Est)
afin de former tous les fonctionnaires de police qui allaient
être déployés pour l’AMISOM (Mission de l’Union africaine en
Somalie) et la Mission Nations unies/UA au Darfour (MINUAD),
avec la coopération de la police norvégienne.
De surcroît, le programme est intervenu en ce qui
concerne l’exercice de la Force africaine en attente de
l’Union africaine (ASF), l’Exercice Amani Africa, qui s’est
déroulé vers la fin 2010. Le PMP a participé à la totalité
du cycle de planification qui visait à exécuter l’exercice
final. Ce que le PMP a apporté, ce sont des connaissances
expertes sur la planification opérationnelle, la construction
d’un scénario d’exercice, et le renforcement des capacités
concernant le maintien de la paix et l’Architecture africaine
de paix et de sécurité.
La deuxième phase du programme ambitieux de l’UA
pour l’établissement de l’ASF s’est conclue avec l’exercice de
poste de commandement Amani Africa (CPX).
Le Cycle Amani Africa ne consistait pas en un exercice
unique, mais en une série d’exercices qui ont été menés sur
ces deux dernières années. Les objectifs premiers de ce cycle
étaient: de tester et d’évaluer les capacités et les procédures
pour l’engagement de l’ASF dans des opérations de soutien
à la paix multidimensionnelles; de s’exercer à l’établissement
du quartier général d’une mission pour le déploiement d’une
ASF, ainsi qu’à l’élaboration d’un plan de mission complet;
32
Revue Annuelle de l’ISS 2010
et de mieux sensibiliser les dirigeants de haut niveau de la
Commission de l’UA et des Etats membres aux compétences
de l’ASF, à ses procédures et à ses exigences.
Plus généralement, l’objectif était d’évaluer la doctrine
adoptée, les procédures opérationnelles normalisées, les
communications, et la planification et l’exécution de la
mission. Le personnel du PMP a participé en tant qu’experts
de l’ASF à tous ces exercices, et certains de ses membres ont
joué le rôle de facilitateurs dans quelques-uns des premiers
exercices et de mentors pour le personnel du QG de la
Mission pendant le CPX.
L’intégration de la dimension genre en Afrique
de l’Est a été stimulée en octobre, lorsqu’a été
créé le Sous-comité du genre de l’EAPCCO,
après que la pression exercée par les PMP/FpP
sur l’Organisation de la coopération des Chefs
de police de l’Afrique de l’Est (EAPCCO) a
porté ses fruits. La création de ce sous-comité
a été motivée par le fait que la représentation
des femmes au niveau le plus élevé des prises
de décisions de l’EAPCCO est limitée, et fait
apparaître un déséquilibre flagrant des genres
au niveau national de la prise de décision.
Dans la période précédant cette décision,
le PMP a facilité deux réunions visant à
rassembler des appuis pour le Sous-comité
du genre et à établir une feuille de route
pour l’intégration de la dimension du genre
dans l’EAPCCO, que le PMP aidera à rendre
opérationnelle.
* Henri (Bossie) Boshoff, Directeur du Programme de missions
de paix à l’ISS, est décédé le 25 April 2011 dans un accident
de voiture mortel. Expert de renommée sur les questions de
sécurité en Afrique, il nous manquera terriblement. Il laisse
derrière lui sa femme, Léonie et son fils, Jean.
Henri Boshoff (à droite), Directeur du PMP, et le Gén Patrick Cammeart à la
conférence de l’IAPTC à Dhaka, au Bangladesh.
Personnel des PMP/FpP
Henri
BOSHOFF
Directeur du
Programme
Festus
ABOAGYE
Chargé de recherche
principal
Sandra
ODER
Chercheuse principale
Khunjulwa
PETER
Administratrice du
programme
Andrews
ATTA-ASAMOAH
Chercheur
Xavier
EJOYI
Chercheur
Anton
KRUGER
Stagiaire
Melanie
ROBERTS
Stagiaire
Irene
NDUNG’U
Consultante
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
1 Monographie
2 Articles
2 Rapports de Conférence
2 Notes d’orientation
18 Séminaires
10 Cours de formation
Réalisations de I’ISS 2010  PMP/FpP
33
Programmes
Programme de Gouvernance dans le Secteur de la Sécurité
En mars, le Programme de Gouvernance dans le Secteur
de la Sécurité (GSS) a accueilli un atelier intitulé ‘L’état de
la région: Gouvernance dans le secteur de la sécurité en
Afrique australe’. Cet atelier a réuni des représentants des
gouvernements et de la société civile venant de toute la
région afin qu’ils se penchent sur l’état de ce secteur et
qu’ils réfléchissent sur une série d’études de cas sur certains
pays de la région qui avaient été élaborées par le GSS et des
organisations partenaires.
En juin, le GSS a reçu pour mission de concevoir un
programme de formation à délivrer sur sept jours pour les
généraux en chefs des services de police du Soudan du Sud
(SSPS) à Pretoria. L’initiative a été également soutenue par les
Services de police sud-africains. Avant que ce processus ne se
termine, le SSPS avait pu établir un schéma pour l’élaboration
du plan stratégique du SSPS et identifier toute une gamme de
lacunes des politiques dont il fallait s’occuper.
Le GSS a aussi rédigé un chapitre sur la résolution de
conflits et la consolidation de la paix pour le Baromètre
2010 sur le Protocole de la SADC sur le genre de la Southern
African Gender Alliance. Ce fut le début d’un partenariat avec
la Gender Alliance, et maintenant, l’ISS coordonne le Groupe
genre, paix et sécurité de la Gender Alliance, dont la tâche est
de contrôler et d’appuyer la mise en œuvre de l’Article 28 du
Protocole de la SADC sur le genre et le développement.
En novembre, le GSS et la Gender Alliance ont
conjointement organisé un atelier sur le thème: ‘Genre, paix
et sécurité en Afrique australe’, au cours duquel le Groupe
genre, paix et sécurité de l’Alliance a été lancé. Ce groupe
s’occupera, entre autres activités, de créer des sous-groupes
dans chacun des 15 pays de la SADC; de faire le suivi des
avancées réalisées pour arriver à une égalité des genres
dans leurs secteurs de sécurité respectifs et d’en faire le
rapport; d’engager le dialogue entre les organisations de
femmes et les représentants du secteur de la sécurité afin de
déterminer les défis auxquels font face les femmes dans ces
institutions; et d’élaborer des plans d’action pour la création
de dispositions de sécurité qui soient représentatives du
genre et réceptives au genre.
De plus, l’ISS va fournir une formation aux organisations
de femmes afin qu’elles s’approprient des données
nécessaires sur la sécurité qui leur permettront d’exercer un
contrôle efficace sur ce secteur.
34
Revue Annuelle de l’ISS 2010
En octobre, le GSS a collaboré avec le
Freedom of Expression Institute (Institut
pour la liberté d’expression), l’Open Society
Justice Initiative (OSJI) (Initiative pour la
Justice de l’Open Society) de New York,
et l’Open Society Foundation for South
Africa (OSF-SA) (Fondation Open Society
pour l’Afrique du Sud) afin d’organiser une
conférence sur ‘La sécurité nationale et
l’accès à l’information’. Au même moment,
l’Afrique du Sud était plongée dans un
débat sur le Projet de loi sur la protection de
l’information (Protection of Information Bill),
dont le but est de réglementer la classification
et la déclassification des informations. Ce
Projet de loi a fait l’objet d’un débat public
intense, en particulier en ce qui concerne
le potentiel qu’il renferme d’enfreindre la
liberté des médias et le droit constitutionnel
à l’information. La conférence a regroupé des
représentants des organisations de la société
civile, des universitaires et des praticiens ou
ex-praticiens du secteur de la sécurité d’Etat,
ainsi que des spécialistes venus des Etats-Unis,
d’Inde, du Kenya et d’Ethiopie.
www.acoc-africa.org
Quatrième Conférence africaine des Commandants, en Ouganda, en novembre 2010.
Personnel du GSS
Sabelo
GUMEDZE
Chercheur Principal
Cheryl
HENDRICKS
Chargée de recherche
principale
Lauren
HUTTON
Chercheuse
Takawira
MUSAVENGANA
Chercheur Principal
Mmakwena
RABELE
Administratrice du
programme
Stephen
VAN NEEL
Chercheur Principal
Margaret
GICHANGA
Stagiaire
Nanzelelo
MHLANGA
Stagiaire
Siphokazi
MAGADLA
Stagiaire
Emmanuel
NIBISHAKA
Stagiaire
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
1 Article
1 Monographie
2 Rapports de Conférence
2 Rapports d’atelier
3 Conférences
5 Séminaires
2 Ateliers
1 Lancement de documentaire
Réalisations de I’ISS 2010  GSS
35
Programmes
Programme de Rapports du Conseil de Paix et de Sécurité
Grâce aux analyses fondamentales qu’il a produites sur
diverses questions à l’ordre du jour du Conseil de Paix et
de Sécurité de l’ UA (CPS), le Programme de Rapports du
Conseil de Paix et de Sécurité (PRC), basé à Addis-Abeba,
s’est imposé comme source indépendante et respectée
d’informations et d’analyses de qualité.
Son rapport mensuel est une source importante
d’informations pour les décideurs, qui émettent
régulièrement des commentaires sur son contenu.
De nombreux ambassadeurs (anciens présidents du
CPS) venus participer au Forum des ambassadeurs et des
partenaires au Bureau de l’ISS d’Addis Abeba ont exprimé
combien ils appréciaient la contribution apportée par le
programme à la détermination de l’ordre du jour et à la
documentation des débats au sein du CPS de l’UA.
Le Rapport mensuel du Conseil de paix et de sécurité
est un outil utile qui permet de maintenir les questions
essentielles à l’ordre du jour du Conseil, et d’attirer l’attention
sur les points qui commencent à susciter de l’intérêt.
Ainsi, par exemple, le Représentant spécial du Secrétaire
des Nations unies en Somalie a exprimé son intérêt pour
l’article sur l’AMISOM qui était paru dans le Rapport du
CPS de mai 2010. En attirant l’attention des médias et de la
communauté des universitaires, le rapport a la possibilité de
faire naître des débats et des analyses supplémentaires sur
les problèmes importants.
Personnel du PRC
36
Duke
KENT-BROWN
Directeur du
Programme (Juillet à
décembre 2010)
Tim
MURITHI
Directeur du
Programme (Janvier à
mai 2010)
Solomon
AYELE DERSSO
Chercheur Principal
Hallelujah
LULIE
Chercheur Junior
Alemayhu
BEHABTU
Chercheur
Shuvai
BUSUMAN
Stagiaire
Eden
YOHANNES YOSEPH
Stagiaire
Revue Annuelle de l’ISS 2010
CONTENTS OF THIS ISSUE
Early Warning Issues for July
1
Pending PSC Issues
2
Regional Security Analysis: LRA
2
Pre-Summit Analysis
6
Country Analysis: Côte d’Ivoire
7
Non-Proliferation Treaty Review
Conference
13
Spotlight on the Troop Contributing
Countries
14
Important Forthcoming Dates
15
EU Lisbon Treaty: Implications on EUAfrica relations
11
No. 12, July 2010
This report is available on the ISS website and can be viewed together with Thematic Reports on the work of the PSC at www.issafrica.org. All
documents referred to in this Report can also be found on the ISS website.
Peace and Security Council Protocol
‘The PSC shall encourage non-governmental organizations to participate actively in the efforts aimed at promoting peace, security and stability in Africa. When required such organizations may be invited to address the
Peace and Security Council’ – Article 20 of the Protocol Relating to the Establishment of the PSC of the African
Union
AU Pre-Summit Analysis
From 19 to 27 July 2010, the
15th
Ordinary
Session
of
the Assembly of the African
Union will be held in Kampala,
Uganda. On 31 August 2009
during its Special Session
on the Consideration and
Resolution of Conflicts in Africa,
held in Tripoli, Libya, the AU
Assembly of Heads of State and
Government declared 2010 as
‘the Year of Peace and Security
in Africa’. On 9 January 2010,
the AU Commission launched
the official festivities of the
Year of Peace and Security. The
forthcoming Kampala Summit
will review the progress made
in the activities relating to this
dedication. Specifically, the AU
Commission will launch a Report
on the implementation of the
Year of Peace and Security in
Africa at the Kampala Summit.
Early Warning Issues
for July
The scheduled Rotating Chair of
the African Union (AU) Peace and
Security Council (PSC) for the
month of July is Côte d’Ivoire. In the
absence of a country’s representation at ambassadorial level, an alternate member will chair the Council
for the month.
Lord’s Resistance Army
The PSC has been monitoring the
activities of the Lord’s Resistance
Army (LRA), which has over the
course of recent years evolved
into a regional security threat in
the east and central Africa region.
On 22 December 2008, the PSC
issued a ministerial communiqué,
PSC/MIN/Comm.2(CLXIII), on the
situation in the Eastern part of the
Democratic Republic of Congo
(DRC). The Council assessed the
joint operation being waged by the
DRC, Uganda and the Government
of Southern Sudan in the Garamba
Park region against the LRA, whose
presence in the north and eastern
DRC has generated political, security and humanitarian instability.
LRA presents a grave threat to the
security of civilians in the region and
the ongoing peace and political processes in these countries.
Côte d’Ivoire
On 3 May 2010 the PSC issued a
statement, PSC/PR/BR(CCXXVIII), to
express its serious concern with the
lack of progress in the resolution
of the crisis in Cote d’Ivoire. The
Council specifically urged parties
to resolve outstanding issues in
accordance with the Ouagadougou
Political Agreement and create the
conditions for holding free and fair
elections. The Ouagadougou Peace
Agreement, which ended the civil
war in Cote d’Ivoire and presented
the country an opportunity for
consolidating peace, has faced some
obstacles in its implementation.
The repeated postponement of the
elections and the persistent inability
of the parties to agree on key provisions they have agreed to is eroding
confidence in the peace process and
could escalate the risk of the country
relapsing back to violent conflict.
Livingstone Formula
‘Civil Society Organizations may provide technical support to the African Union by undertaking early warning
reporting, and situation analysis which feeds information into the decision-making process of the PSC’ – PSC/
PR/(CLX), 5 December 2008, Conclusions of a Retreat of the PSC on a mechanism of interaction between the
Council and CSOs. This Report is an independent publication of the Institute for Security Studies.
PSC Report Programme, Institute for Security Studies, Addis Ababa, T: +251-11-372-11-54; F: +251-11-372-59-54; [email protected]; www.issafrica.org
1
Rapport du CPS Vol 12
ƒ 12 rapports du CPS
ƒ 1 Table rondes d’experts (avec l’ACPPAddis)
ƒ 30 Réunions d’information
ƒ 2 Articles
Réalisations de I’ISS 2010  PRC
37
Genre, paix et sécurité
En 2010, l’ISS a énormément élargi ses travaux sur la
thématique ‘genre, paix et sécurité’. On fait maintenant
régulièrement appel à l’Institut pour appuyer la mise en
œuvre dans ce domaine. Nous avons continué à travailler en
partenariat avec le Club de Madrid et avec Isis-WICCE sur le
Projet de Leadership des femmes pour la paix et la sécurité
dans la Grande Corne de l’Afrique.
En 2010, quatre missions de haut niveau ont eu lieu:
ƒ Nairobi, Kenya (23 au 26 février):
Processus électoraux dans la Corne de l’Afrique:
Elaboration d’une Constitution et planification de la
sécurité en Somalie
ƒ Nairobi, Kenya (26 au 27 mai): Stratégies de prévention de
la violence partant de la base vers le sommet en prévision
du référendum du Soudan
ƒ Kampala, Ouganda (28 au 30 septembre): Renforcement
des relations entre le G40 et les décideurs de haut niveau
ƒ Addis Abeba, Ethiopie (19 au 21 octobre): Renforcement
des relations entre le G40 et les décideurs de haut niveau
Mission de haut niveau du Women’s Leadership for Peace and
Security in the Greater Horn of Africa (Leadership des femmes pour
la paix et la sécurité dans la Grande Corne de l’Afrique) à Nairobi
A ce jour, les résultats de ce projet sont les suivants:
ƒ Avoir fait porter une plus grande attention au rôle
des femmes pour la paix et la sécurité et obtenu un
engagement politique à accroître ce rôle
ƒ Avoir mis les femmes en contact avec des leaders
et fonctionnaires de haut niveau (ONU, UA, IGAD,
gouvernements nationaux et bailleurs de fonds)
38
Revue Annuelle de l’ISS 2010
ƒ Renforcement des capacités, consolidation de la
confiance en soi et habilitation des leaders femmes du
Groupe des 40 (G40)
ƒ Renforcement de la compréhension de l’Architecture de paix
et de sécurité de l’Union africaine et de la dynamique et des
défis de la paix et de la sécurité propres à chaque pays
ƒ Renforcement du réseau régional des femmes de la Corne
de l’Afrique, ainsi que d’une approche régionale de la paix
et de la sécurité par les organisations de la société civile
(OSC) de femmes
ƒ Expression de plus de voix de femmes en faveur de la
paix, et ouverture d’espaces pour leur participation aux
prises de décisions concernant la paix et la sécurit
Dans le cadre de notre objectif de recueillir des données
de base sur les femmes au sein du secteur de la sécurité,
données dont on avait besoin pour faire le suivi et
l’évaluation de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du
Conseil de sécurité de l’ONU, nous avons été invités à rédiger
un chapitre pour le Baromètre 2010 du Protocole de la SADC
sur le genre, chapitre portant sur les femmes dans le secteur
de la sécurité en Afrique australe. Celui-ci a suscité tellement
d’intérêt que la Gender Alliance a décidé de créer un Groupe
genre, paix et sécurité. L’ISS tient le rôle de coordinateur de
ce groupe pour l’Alliance.
En novembre 2010, un atelier commun a été organisé
afin de rassembler des femmes des organisations de la
société civile et des femmes du secteur de la sécurité dans
la SADC. De nombreuses femmes venant des OSC ont fait
remarquer que c’était la première fois qu’elles participaient
à un tel forum et dit combien cela avait été utile afin de
briser les stéréotypes qui les avaient, jusque là, empêchées
de travailler ensemble à la réalisation de l’égalité des genres.
Au cours de cette réunion, il a été décidé de former des
groupes de travail nationaux sur le thème genre, paix et
sécurité dans tous les pays de la SADC.
En février 2010, le Programme de gouvernance dans le
secteur de la sécurité et le Programme de missions de paix
ont conjointement accueilli un séminaire sur la Décennie de la
femme africaine. Mme Zanele Mbeki a assisté à ce séminaire.
Un documentaire: ‘If extraordinary had a face: women
in the security sector in South Africa ’ (Et si l’on donnait à
l’extraordinaire un visage: les femmes dans le secteur de
Forces de maintien de la paix sud africaines au cours d’une opération hybride de l’Union africaine et des
Nations Unies au Darfour (MINUAD), en septembre 2010 (Galerie de photos de l’ONU)
la sécurité en Afrique du Sud), a été réalisé et il retrace les
avancées faites par les femmes dans le secteur de la sécurité
en Afrique du Sud à travers les succès et les défis rencontrés
par trois femmes, et la vie qu’elles ont menée: le Major Général
Memela–Motumi, l’Hon Thandi Modise, et le Dr Mala Singh.
Cheryl Hendricks et Lauren Hutton ont également
présenté un exercice de formation sur une journée portant
sur le genre et la réforme dans la défense aux instructeurs
de l’infanterie de la SANDF à Oudtshoorn dans le cadre de la
stratégie d’intégration du genre de la SANDF.
Répondant à la vision et à la mission de l’ISS, le
Programme Formation pour la Paix (FpP), qui fait partie du
Programme de missions de paix, délivre des formations
concernant le genre pour l’Organisation de la coopération
régionale des Chefs de police de l’Afrique australe
(SARPCCO) et l’Organisation de la coopération des Chefs de
police de l’Afrique de l’Est (EAPCCO), ce qui est une stratégie
clé pour l’intégration de perspectives sur le genre dans les
opérations de maintien de la paix de l’ONU.
En 2010, il y a eu deux sessions de formation qui
comprenaient le genre qui ont été menées au Botswana
et au Swaziland pour 24 fonctionnaires de police venant
de différents pays membres de la SARPCCO. 15 autres
fonctionnaires de police de l’EAPCCO ont reçu une
formation au maintien de la paix qui comprenait un module
sur le genre à Khartoum, au Soudan, au mois d’août.
Sandra Oder, du programme FpP de l’ISS, a également
apporté un appui à la SARPCCO grâce à des cours de
maintien de la paix sur le thème de l’Activité policière contre
les violences envers les femmes et les enfants (Policing
Violence Against Women and Children (VAWC))et du VIH/
SIDA, qui s’adressaient aux agents chargés de l’application
de la loi travaillant pour les unités concernées dans les
organismes nationaux de police, ou bien dans les unités de
formation de leurs forces de police.
Le FpP/ISS a participé à une réunion, qu’il a aussi facilitée,
du groupe de travail sur la direction du genre de l’EAPCCO
qui s’est tenue dans les locaux de Nairobi du Bureau régional
d’INTERPOL les 19 et 20 avril 2010. L’objectif de la réunion
était de façonner une feuille de route visant à faciliter la prise
en compte et l’intégration du genre au sein de l’EAPCCO.
Des délégués venant de tous les pays membres de l’EAPCCO
(sauf l’Érythrée et la Somalie), ont assisté à la réunion.
Cheryl Hendricks a été invitée à faire des présentations sur
les thèmes Genre, paix et sécurité en Afrique (Nordic Africa
Institute, Suède), les femmes au sein de la prise de décision
(Peace Research Institute Oslo, Norvège) et la Réforme du
secteur genre et sécurité (Nordic Africa Institute et Sweden
National Defence College). Elle a aussi rédigé un chapitre
pour la Commission économique pour l’Afrique (CEA) de
l’ONU, portant sur les femmes et le maintien de la paix en
Afrique du Sud. On constate que ces interventions ont une
influence positive sur la perception du rôle que jouent les
femmes dans le secteur de la sécurité en Afrique.
Réalisations de I’ISS 2010
39
Siège social 2010
Compte rendu du Siège social
L’objectif du Siège social de l’ISS est de fournir une
direction stratégique, un contrôle qualité, un soutien à
la gestion, et la coordination du bureau. Celui-ci guide
en particulier l’ensemble de la gestion stratégique, le
développement organisationnel, la gestion financière,
la gestion des ressources humaines, la gestion des
technologies de l’information et des connaissances, le
suivi et l’évaluation, la coordination des publications, ainsi
qu’une partie du marketing.
Il a la responsabilité de s’assurer que l’organisation reste
bien ancrée dans ses valeurs fondamentales et partagées, et
que les structures, les stratégies, les systèmes, les tendances,
le personnel et les compétences qui existent viennent bien
appuyer ces valeurs.
En ce qui concerne sa direction stratégique, en 2010, le
Siège social a continué de jouer son rôle essentiel dans le
processus de mise en œuvre du plan stratégique 2008–2011
de l’ISS et dans le démarrage du processus de planification
pour le plan stratégique 2012–2015. Il s’est également
assuré que les structures appropriées de gouvernance et de
rapports fonctionnaient correctement.
Gestion financière
Pour ce qui est du contrôle qualité, le Siège social a largement
mis l’accent sur l’examen des systèmes et des processus, et,
en conséquence, a mis en œuvre un système de comptabilité
intégré SAGE-ACCPAC, pour l’ensemble du groupe.
Au cours de l’année 2010, le Département des finances
s’est lancé dans un projet visant à normaliser les systèmes
comptables dans toute l’organisation. Les Bureaux de
Nairobi et du Cap, qui jusque là utilisaient Pastel pour saisir
leurs données financières, ont adopté l’ACCPAC afin de se
mettre en harmonie avec les autres bureaux.
C’est maintenant à partir d’un serveur terminal qui se
trouve à Pretoria qu’opèrent le Siège de Pretoria, ainsi que
les Bureaux de Nairobi et du Cap, ce qui veut dire que la
plupart des données financières sont immédiatement
disponibles pour l’élaboration des rapports. Cette
harmonisation des systèmes va grandement contribuer
à la production en temps voulus de rapports financiers à
l’échelle de toute l’organisation.
40
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Gestion des ressources humaines
A la fin de l’année 2010, l’ISS possédait un total de 130
employés, dont 61 hommes et 69 femmes. Pendant la période
couverte par ce rapport, le Département des ressources
humaines a fait face à de grands défis pour le recrutement et
la rétention de personnels de qualité. Il y a eu de nombreuses
rotations de personnel de par les bureaux de l’Institut. En
s’inspirant d’entretiens avec les personnels qui partaient,
ainsi que d’autres types d’évaluation, le Département des
ressources humaines a exploré les moyens possibles de
rendre l’Institut plus attrayant pour le personnel et d’avoir une
meilleure rétention du personnel. On peut citer, entre autres,
des prestations octroyées au personnel (assurance maladie
et régime de retraite), une évolution de carrière mieux tracée,
ainsi qu’une révision de la stratégie de recrutement.
Coordination de la gestion (parties prenantes
stratégiques)
En ce qui concerne le soutien à la gestion et sa coordination,
l’Institut a organisé un certain nombre de réunions et
d’événements stratégiques, dont une formation pour les
cadres supérieurs de la direction, une rencontre annuelle
du personnel, une retraite stratégique annuelle des cadres
supérieurs, un atelier annuel sur le genre, des ateliers annuels
sur les ressources humaines et les finances, quatre réunions
du comité de gestion, quatre réunions des administrateurs,
et une réunions du Conseil consultatif. Le Conseil consultatif
a apporté des orientations dont on avait bien besoin pour
plusieurs des initiatives de l’Institut pour 2010.
On remarquera en particulier qu’au cours de l’année
2010, le Siège a organisé deux forums des partenaires
(qu’on nommait précédemment ‘réunions des bailleurs
de fonds’) Ces forums étaient destinés non seulement
à accroître les relations entre parties prenantes de
l’Institut, mais aussi à inculquer les valeurs essentielles
de la gouvernance d’entreprises (la transparence et la
responsabilité) dans le fonctionnement de l’Institut. Ils ont
donné l’occasion aux principaux bailleurs de fonds et aux
parties prenantes concernées de participer à des discussions
importantes et de recevoir des informations suffisantes et
pertinentes concernant des décisions clés par rapport à
Personnel du Siège
des changements institutionnels tels que l’établissement
de nouveaux bureaux et programmes. Ces forums ont
également permis d’informer les parties prenantes sur les
dernières nouveautés, les initiatives importantes qui ont été
planifiées, et l’avancée de la mise en œuvre de certaines des
questions prioritaires soulignées dans le Plan stratégique
2008–2011.
Parmi les membres de l’ISS, on compte les pays et
organisations qui suivent: la Suède, la Norvège, la Finlande,
le Danemark, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Open Society
Foundation for South Africa, et les Administrateurs de l’ISS.
Pendant les forums de 2010, les partenaires ont été informés
des points suivants:
ƒ Du travail de recherche de l’Institut
ƒ Des améliorations apportées et des réussites (par exemple
la création d’un siège en tant que centre de coûts distincts)
ƒ Des nouvelles initiatives, nouveaux projets, nouvelles
entreprises (le Bureau de Dakar, the african.org et le
Rapport du CPS)
ƒ Des priorités stratégiques sur le long-terme (comme
l’ouverture d’un bureau de liaison à New York)
ƒ Du lancement et de la mise en œuvre du suivi et de
l’évaluation au niveau de toute l’institution
ƒ De l’intégration du genre à l’Institut
ƒ Du rapport financier de l’Institut et de son audit
Les forums ont permis d’apporter des conseils utiles sur
des questions stratégiques clés et sur la manière de gérer
les affaires de l’Institut. Ils se sont aussi avérés utiles pour ce
qui est d’améliorer les pratiques de gestion institutionnelle
et de renforcer la confiance des bailleurs de fonds. Ils ont,
en particulier, contribué à aider la direction de l’Institut à
orienter et à contrôler le fonctionnement de l’Institut avec
objectivité, responsabilité et intégrité.
Les forums des partenaires ont non seulement permis
d’établir ces bonnes relations entre parties prenantes
dont l’Institut jouit actuellement, mais ils ont aussi
facilité l’efficacité économique et la croissance de
l’Institut. La raison en est que le forum des partenaires
comprend des partenaires qui fournissent les dons
principaux (financement illimité) à l’Institut, ce qui signifie,
essentiellement, que la répartition des fonds est laissée à la
discrétion de la direction de l’ISS.
Mandy
BADENHORST
Coordinatrice du Site Web
Deane-Peter
BAKER
Rédacteur l’ASR
Epaminondas
BELLOS
Directeur du suivi et de
l’évaluation
Dewald
BOTHA
Consultant en informatique
Jakkie
CILLIERS
Directeur exécutif
Hameline
CHIMUKA
Directrice financiere
Paul-Simon
HANDY
Directeur recherche
Liesl
LOUW
Rédactrice adjointe
Sarah
MALEFO
Assistante personnelle
Carlo
MAUCIONE
Consultant en informatique
Doris
MURIMI
Directrice adjointe
Catherine
MAIDI
Assistante administrative
Thembani
MBADLANYANA
Chercheur Junior
John
MUCHENJE
Directeur gestion
Elizabeth
MUKHAVHULI
Administratrice du personnel
Zelna
MARE
Directrice des ressources
humaines
Khehla
NTULI
Assistant aux publications
Richard
PERRY
Directeur de la gestion du savoir
Iolandi
POOL
Coordinatrice des publications
Isaac
SIHADI
Responsable des ressources
humaines
Keto
SEGWAI
Rédacteur en chef
Tsakani
SHIPALANA
Coordinatrice assistante des
publications
Reynier
VAN ROOYEN
Consultant en informatique
Etant donné le rôle qu’elles jouent dans le sens
d’ancrer des mesures de surveillance valables et d’assurer
que l’Institut soit bien géré selon les principes de la
responsabilité et de la transparence, les réunions du forum
des partenaires continueront d’avoir une place importante
dans le cadre en évolution des relations entre parties
prenantes de l’Institut. L’Institut tient en grande estime le
rôle joué par les forums des partenaires.
Siège social 2010
41
Ressources humaines
HISTORIQUE
La tâche de gestion des ressources humaines s’inspire de la mission qui est la sienne et de ses objectifs stratégiques tels
qu’ils sont identifiés dans le Plan stratégique de l’Institut. Il y a, à l’ISS, un service des Ressources humaines intégré de plein
exercice. En plus des opérations traditionnelles d’embauche et de gestion des salaires, ainsi que des relations entre les
employés, ce service des Ressources humaines s’occupe également des services de développement organisationnel et de
progression des personnels, des politiques d’équité et de diversité, et de la planification de la main d’œuvre.
Revue par le Bureau de l’année 2010
SIEGE
Siege
42
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Les priorités et les activités pour 2010 se rapportaient
à ce qui suit: le recrutement; la direction stratégique; la
planification des ressources humaines; le classement des
emplois; le perfectionnement et le développement des
connaissances du personnel; la gestion des performances;
la création d’une atmosphère de soutien mutuel dans le
travail; l’amélioration du service fourni par les ressources
humaines; la promotion d’une conduite déontologique, et
la continuation du dialogue entre personnel et direction sur
l’élaboration des politiques et des initiatives concernant les
ressources humaines.
Afin que l’ISS puisse rester compétitif, on a demandé
au département des RH d’entreprendre une analyse
comparative des salaires, afin de s’assurer que l’ISS s’aligne
sur l’échelle des salaires.
Des initiatives telles que la planification de la mise en
œuvre d’un fonds de sécurité sociale et de retraite pour
tous les membres du personnel de l’ISS, ainsi que le
rétablissement de l’indemnité de voyage et de subsistance
dans le système VIP ont vu le jour au cours de l’année 2010.
BUREAU DE PRETORIA
Pendant l’année 2010, le Département des ressources
humaines a fait face à de grands défis concernant le
recrutement et la rétention de personnels de qualité. Les
rotations de personnel ont été importantes dans tous
les bureaux de l’Institut, et en particulier dans ceux de
Pretoria et d’Addis Abeba, pour ce qui est du personnel des
programmes et du personnel administratif.
Catégorie
2010
Nombre total d’employés à la fin déc.
130
Pourcentage de rotations
24%
Personnels des Programmes
19
Personnel administratif
12
TOTAL
31
Bureau de Pretoria
Personnel administratif de Pretoria
Cathy
EGAN
Comptable Programme
Cheryl
FRANK
Directrice du Bureau
Laura
HARROD
Gestionnaire financier et comptable
Leila
HARRINGTON
Aide-comptable
Job
HLONGWA
Assistant personnel
Jacqui
NKOSANA
Agente de recouvrement de créances
Dolence
MATABANE
Réceptionniste
Tumisang
SIBUYI
Chauffeur
Ntazana
SINJELA
Responsable des comptes
fournisseurs
Siège social 2010
43
BUREAU DU CAP
Le Bureau du Cap a recruté huit nouveaux employés en
2010. Cinq d’entre eux sont venus occuper des postes
nouveaux.
Bureau du Cap
Personnel administratif du Cap
Glenda
JONOTHAN
Agent de nettoyage/Commis au classement
Nomawethu
LEBATA
Coordinatrice du Bureau
Bonita
LOUIS
Réceptionniste
Zurina
MARSHALL
Gestionnaire financier et comptable
John
MCKINNON
Aide-comptable
Nolitha
NJOKWENI
Assistante administrative
Hopolang
SELEBALO
Chercheur Junior
Hennie
VAN VUUREN
Directeur du Bureau
Bureau du Nairobi
BUREAU DE NAIROBI
Malheureusement, au Bureau de Nairobi, nous avons fait
face, durant le dernier trimestre, à des licenciements au cours
desquels 7 membres du personnel ont perdu leur emploi.
L’une des spécificités du Bureau de Nairobi est de servir de
mentor pour des stagiaires dans les divers programmes et
départements à l’intérieur du bureau. Certains membres du
personnel ont entrepris des formations à l’intérieur et à l’extérieur
de l’Institut, en fonction des besoins individuels de formation qui
avaient été évalués. L’initialisation du programme ACPP, avec le
recrutement du personnel du programme et sa mise au courant
et intégration, a été entièrement réalisée à Nairobi.
44
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Personnel administratif de Nairobi
Kenneth
MPYISI
Directeur du Bureau
Erasmus
TWARUHUKWA
Conseiller juridique principal
Kiio
KAVILA
Gestionnaire financier et comptable
Jane
MUTISYA
Coordinatrice Ressources humaines et
Administration
Steve
MURITHI
Commis aux comptes
Ezekiel
OLANDE
Technicien en informatique
Francis
KAIGA
Chauffeur
Noel
SIKASA
Administratrice du programme
George
SHITANDI
Assistant administratif
Bernard
ONYANGO
Chauffeur
Ernest
KOECH
Chauffeur
Samira
YUSUF
Réceptionniste
BUREAU DE DAKAR
En octobre 2010, l’ISS a ouvert un bureau à Dakar, au
Sénégal, et a nommé, à sa tête, un Directeur de Bureau.
Personnel administratif de Dakar
Deogratias
BARAKAMFITIYE
Directeur du Bureau
Bureau de Dakar
Siège social 2010
45
BUREAU D’ADDIS ABEBA
C’est la formation qui a été l’un des domaines de priorité
du bureau d’Addis Abeba en 2010. Des formations VIP et
ACCPAC ont été organisées pour le gestionnaire financier
et comptable et pour l’Aide comptable.
Bureau d’Addis Abeba
Personnel administratif d’Addis Abeba
Olusegun
AKINSANYA
Directeur du Bureau
Seyoum
WUBSHET
Comptable
Tesfaye
TADESSE
Aide-comptable
Yemmissrach
TADESSE
Coordinatrice RH et Administration
Sanatek
HAILE
Assistant du Programme
Sahlu
MENTESNOT
Chauffeur
Mariamatt
WOLE
Réceptionniste
SYNTHESE
A la fin de l’année 2010, l’ISS possédait un total de 130 employés, dont 61 hommes et 69 femmes
46
Catégorie
Total
Siège
Pretoria
Le Cap
Addis
Abeba
Nairobi
Dakar
Hommes
61
6
21
7
10
16
1
Femmes
69
8
25
14
6
16
0
Total
130
14
46
21
16
32
1
% Femmes
53%
57%
54%
66%
37%
50%
0%
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Au 31 décembre 2010, l’Institut avait les nombres suivants de
stagiaires:
Catégorie
Total
Siège
Pretoria
Hommes
11
1
5
Femmes
9
0
5
Total
20
1
10
% Femmes
45%
0%
50%
Catégorie
Le Cap
Addis
Ababa
Nairobi
Hommes
2
1
2
Femmes
0
1
3
Total
2
2
5
% Femmes
0%
50%
60%
CONCLUSION
En s’inspirant d’entretiens avec les personnels qui partaient,
ainsi que d’autres types d’évaluation, le Département des
RH a exploré les moyens possibles de rendre l’Institut
plus attrayant pour le personnel et d’avoir une meilleure
rétention du personnel. On peut citer, entre autres, des
prestations octroyées au personnel (assurance maladie et
régime de retraite), une évolution de carrière mieux tracée,
la révision de la stratégie de recrutement, ainsi que le
rétablissement des indemnités de subsistance et de voyage
dans le système VIP.
Grâce à l’engagement des Directeurs de la Recherche
et de la Gestion au Siège en octobre 2010, l’Institut a
établi, pour le Comité exécutif, une nouvelle structure qui
permet de mieux faire face aux défis rencontrés par cette
organisation en constante évolution.
Des progrès considérables ont été faits dans le sens de
la consolidation de la réforme de la gestion des ressources
humaines à l’intérieur de l’Institution. Ces efforts se
poursuivront en 2011, et la fonction ressources humaines sera
également utilisée comme outil stratégique pour engendrer
le changement organisationnel et créer cette culture
institutionnelle fondée sur les résultats, qui est nécessaire.
Les stratégies, les priorités, les initiatives, les politiques
et les programmes en rapport, qui font l’objet de cette
entreprise, reposent tous sur la base de valeurs fondamentales
d’honnêteté, d’intégrité, de responsabilité, d’équité,
d’empathie, de prise en compte des genres, de transparence,
d’objectivité et d’indépendance. Cela restera en pratique au
cours de l’année 2011 et pour les années à venir.
Le personnel du ISS a soutenu la Coupe du Monde
de Football de 2010 avec enthousiasme
Siège social 2010
47
48
Technologies de l’Information
Gestion des connaissances
Ce qui a été réalisé dans le domaine des Technologies de
l’information est à nouveau en rapport avec l’apport d’un
appui aux systèmes de technologies de l’information et de
la communication (TIC) sur l’ensemble de l’Institut.
Le plus gros de tous les défis fut de remplacer le système
de comptabilité Softline Pastel par le système Accpac dans
les bureaux de l’ISS de Nairobi et du Cap. Cela permettra
au département des finances du Siège d’avoir accès aux
données Accpac en direct dans tous l’Institut.
Un système APN a été mis en œuvre pour permettre au
personnel de Pretoria et du Siège d’utiliser l’Internet par
3G mobile lorsque ceux-ci ne sont pas au bureau, afin de
réduire les coûts et en vue de suivre et contrôler l’utilisation
de données sur téléphones portables.
L’espace du système de sauvegarde a été à nouveau
élargi, afin de répondre à une demande croissante.
En raison du déménagement du bureau du Cap
dans de nouveaux locaux, l’infrastructure des TIC a été
complètement rénovée, avec l’installation de commutateurs
de gigaoctets pour le nouveau Apple Xserve, ainsi
qu’un nouveau système PABX. Le câblage du réseau et
du téléphone a été fait selon les normes et méthodes
d’identification les plus modernes.
Les dépannages ont été faits au cours des visites
semestrielles du gestionnaire des TI dans les divers bureaux.
L’engagement de personnels des TI permanents au bureau
de l’ISS d’Addis Abeba va donner plus de satisfaction aux
utilisateurs et améliorer l’application de notre politique des
TI entre les bureaux.
La fonction TI demeure un aspect important
du développement de l’Institut, et demande des
investissements soutenus, autant en termes d’équipements
que de ressources humaines.
En janvier 2010, l’ISS a engagé un nouveau gestionnaire des
connaissances et a mis en route un processus de consultation
en vue de l’élaboration et de la conception d’un système intégré
visant à faciliter le transfert de savoir, aussi bien au niveau interne
qu’avec l’extérieur. Ce système inclut la conversion de tous les
produits de l’ISS en fichiers PDF accompagnés de résumés.
Ces mesures ont eu pour effet d’amener la diffusion
électronique au niveau voulu selon les normes de la cyberindustrie, et de rendre ainsi ces produits plus accessibles à travers
l’Afrique et à travers le monde.
Pour cela, il a fallu revoir la présentation du site web et en faire
la mise à jour. L’accessibilité a également été renforcée par la mise
en place de fils RSS (Real Simple Syndication) (ces fils RSS donnent
accès à ISS Today, New on ISS Africa, et New Multimedia), par
l’amélioration de la communication électronique par abonnement
(e-alertes), par la création de sondages d’opinion en ligne,
l’intégration des médias sociaux de base, et le podcasting.
Après de nombreuses consultations, le site Web de l’ISS,
avec ses améliorations et son nouveau style, a été inauguré le
1er septembre 2010 et sert maintenant de portail offrant de
nombreux chemins d‘accès vers son contenu. Il ya, parmi ceuxci, par exemple, une recherche de contenu par pays et région
basée sur une carte, et un classement des documents selon
des thèmes spécifiques et des domaines d’intervention. Toutes
les informations figurant sur le site Web ont été datées, afin
de permettre à celles qui sont les plus récentes et pertinentes
d’apparaître en premier lieu, les documents plus anciens étant
archivés par date de publication, pour une utilisation facilitée.
Dans le cadre de la rénovation du site Web de l’ISS, le bulletin
hebdomadaire par signal électronique (e-alert) de l’ISS a acquis
le format d’un véritable bulletin d’informations. Sur la base
d’une rotation, le personnel contribue maintenant au contenu
rédactionnel, en mettant en lumière les résultats à venir de l’ISS et
en faisant des commentaires sur l’actualité et sur les événements
importants en Afrique.
L’élargissement de la base externe d’adhérents électroniques de
l’ISS, qui est passée de 9000 environ à plus de 12000, a exigé une
formation constante du personnel de tous les bureaux de l’ISS en
ce qui concerne la gestion des connaissances. Cela a permis au
personnel de mieux saisir le système et les outils qui sont à leur
disposition autant pour les communications internes qu’externes.
La formation et le développement des compétences du
personnel de l’ISS ont permis de décentraliser la gestion des
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Publications
bases de données individuelles, et d’attribuer certaines
responsabilités aux divers bureaux, en particulier pour ce qui
est de la gestion de la base de donnée de communications
de chacun des bureaux.
Des bases de données sur les coordonnées de tous les
bureaux et de tous les programmes permettent que les
informations et les communications ciblant tel ou tel bureau
soient dirigées vers le groupe visé.
L’augmentation de l’utilisation du site Web peut être
essentiellement attribuée au nouveau style de ce site
Web et à la facilité d’accès à l’information qu’il offre. Une
augmentation moyenne de l’utilisation du Web de 30
pourcent de mois en mois a été constatée pour l’année 2010.
Le Bureau de la gestion des connaissances s’est aussi lancé
dans l’intégration de l’Intranet de l’ISS sur le site Web. Cela
permet au personnel d’avoir directement accès au site Web
de l’ISS et cela lui permet de publier ses produits grâce à un
processus de flux de travaux continu.
Ce processus de flux de travaux a été conçu de façon à
attribuer des rôles et des responsabilités par l’intermédiaire
des autorités hiérarchiques et par une évaluation par les
pairs interne, afin de s’assurer que la qualité du contenu
du site de l’ISS soit améliorée et que le classement des
documents soit pertinent.
Le Département des publications de l’ISS fournit un service
de publication complet, afin donner un appui aux bureaux,
ainsi que des programmes et des projets répondant aux
exigences des bailleurs de fonds concernant les produits de
la recherche. L’objectif est de produire des publications d’un
niveau exceptionnel, et les publications originales sont:
ƒ La Revue africaine sur la sécurité (African Security Review)
ƒ La Revue trimestrielle sud-africaine sur la criminalité (South
African Crime Quarterly)
ƒ La collection des monographies
ƒ La collection des articles
ƒ Les rapports
ƒ Les notes d’orientation
ƒ Les livres
En plus de ces publications, des comptes-rendus de
séminaires et de conférences sont également publiés, ainsi
que des bulletins d’information électroniques.
L’importance de la recherche effectuée par l’Institut est bien
mise en évidence par l’inclusion fréquente de publications de
l’ISS dans les manuels des universités au niveau international.
La recherche menée par l’ISS a aussi été mise en valeur
par la présence de l’Institute à la Foire aux livres du Cap, où
ses publications ont beaucoup attiré l’attention des 33 488
personnes qui participaient à cette Foire aux livres.
La Revue africaine sur la sécurité
Vol 19 No 1
March 2010
THE HORN OF AFRICA
ISS Addis Ababa Office
1st Floor, Ki-Ab Building,
Alexander Pushkin Street,
Pushkin Square, Addis Ababa, Ethiopia
Tel: (251-11) 372 1154/5/6
Fax: (251-11) 372 5954
E-mail: [email protected]
AFRICAN SECURITY REVIEW
ISS Head Office
Block D, Brooklyn Court, Veale Street
New Muckleneuk, Pretoria, South Africa
Tel: (27-12) 346 9500
Fax: (27-12) 460 9570
E-mail: [email protected]
ISS Cape Town Office
2nd Floor, Armoury Building, Buchanan Square
160 Sir Lowry Road, Woodstock, South Africa
Tel: (27-21) 461 7211
Fax: (27-21) 461 7213
E-mail: [email protected]
Chris M A Kwaja
Dimensions of the Darfur
crisis and its consequences
An Arab perspective
Hamdy A Hassan
Containing the Somali insurgency
Learning from the British
experience in Somaliland
Nori Katagiri
Nigeria
Yar’Adua’s health and the agony
of Nigeria’s democracy
ISS Nairobi Office
Braeside Gardens, Off Muthangari Road
Lavington, Nairobi, Kenya
Tel: (254 -20) 386 1625
Fax: (254-20) 386 1639
E mail: [email protected]
E-mail:
nairobi@issafrica org
David Zounmenou
19.1
ISS Pretoria Office
Block C, Brooklyn Court, Veale Street
New Muckleneuk, Pretoria, South Africa
Tel: (27-12) 346 9500
Fax: (27-12) 460 0998
E-mail: [email protected]
The feasibility of security sector
reform and access to justice in Sudan
Challenges and prospects
African
Security
Review
www.issafrica.org
ISS ASR 19.1
Institute for Security Studies
ASR 19.1, Mars 2010
Siège social 2010
49
La Revue africaine sur la sécurité (African Security Review) est
le périodique scientifique phare de l’ISS. C’est une revue
scientifique multidisciplinaire soumise à un comité de
lecture et accréditée qui publie des essais, des articles et des
commentaire sur toute une gamme de questions en rapport
avec la sécurité humaine, comme la transformation du secteur
de la sécurité, la criminalité, la justice, la corruption, le contrôle
ISS MONOGRAPHles
170 initiatives
des armes de petit calibre, la sécurité maritime,
de soutien à la paix et de gestion des conflits, ainsi que sur
les interactions entre l’économie, la politique, la société et la
culture, et la sécurité humaine et la stabilité. Comme l’indique
son titre, la revue porte sur l’Afrique, dans son contexte
international, régional et national. Elle paraît trimestriellement.
bien à jour sur les recherches portant sur les questions de
criminalité et de justice; et des commentaires sur la réaction
de l’Etat à travers l’élaboration de ses politiques. La revue
paraît quatre fois par an.
Les monographies
ISS Head Office
Block D, Brooklyn Court, Veale Street
New Muckleneuk, Pretoria
Tel: (27-12) 346 9500 Fax: (27-12) 346 9570
E-mail: [email protected]
ISS Cape Town Office
67 Roeland Square, Drury Lane Gardens
Cape Town 8001 South Africa
Tel: (27-21) 461 7211 Fax: (27-21) 461 7213
E-mail: [email protected]
ISS Nairobi Office
5th Floor, Landmark Plaza
Argwings Kodhek Road, Nairobi, Kenya
Tel: (254 -20) 300 5726/8 Fax: (254-20) 271 2902
E
E-mail:
il [email protected]
i bi i f i
ƒ Volume 19 No 4: Africa and International Criminal Justice
(L’Afrique et la Justice Pénale Internationale)
ƒ Volume 19 No 3: Borders, Barriers and Boundaries
(Frontières, Barrières et Limites)
ƒ Volume 19 No 2: African Security since 1990 (La Sécurité
Africaine depuis 1990)
ƒ Volume 19 No 1: The Horn of Africa (La Corne de l’Afrique)
existing protracted natural resource conflicts and
climate change worsens the situation. Climate
change is a major threat to livelihood security
in Africa. This monograph encompasses papers
from different disciplines and draws case
studies from across Africa. It covers a range
of issues relating to vulnerabilities, adaptation
and mitigation of climate change and confl ict
management. Information provided in this
monograph is expected to form the basis for
decision makers across Africa to formulate
and implement appropriate policies to curb the
impacts of climate change.
ISS Pretoria Office
Block C, Brooklyn Court, Veale Street
New Muckleneuk, Pretoria
Tel:: (2
(27-12) 346 9500 Fax: (27-12) 460 0998
E-mail: [email protected]
E-
ww
www.issafrica.org
CLIMATE CHANGE AND NATURAL RESOURCES CONFLICTS IN AFRICA
Africa is among the most likely vulnerable
regions of the world that are to be negatively
impacted by climate change. The continent’s
vulnerability to climate change arises from a
combination of many factors, including extreme
poverty, high rate of population increase,
frequent natural disasters such as droughts and
floods, and agricultural systems that are heavily
dependent on rainfall. Under-development in
some African states has also been a function of
ISS Addis Ababa Office
First Floor, Ki-Ab Building,
Alexander Pushkin Street,
Pushkin Square, Addis Ababa
Tel: (251-11) 372-1154/5/6 Fax: (251-11) 372 5954
E-mail: [email protected]
Climate Change and
Natural Resources
Conflicts in Africa
ISS Monogr aph No 170
Price R30,00
ISBN 978-1-920422-05-9
9 781920 422059
This publication was made possible through funding provided by the Government
of the Federal Republic of Germany. In addition, general Institute funding is provided
by the Governments of Denmark, the Netherlands, Norway and Sweden.
Donald Anthony Mwiturubani and Jo-Ansie van Wyk
La Revue trimestrielle sud-africaine sur la criminalité
Monographie 170
La collection des monographies de l’ISS couvre
une grande variété de sujets et apporte les
dernières analyses faites sur diverses questions,
comme la paix et la sécurité, les questions
d’environnement, la gouvernance ou le terrorisme.
SA Crime Quarterly no 33, Sept 2010
La revue trimestrielle sud-africaine sur la criminalité fournit des
analyses des évolutions et des tendances de la criminalité et
des stratégies de prévention de la criminalité; des rapports
50
Revue Annuelle de l’ISS 2010
ƒ No 168: Sustaining good governance in water and sanitation
in Uganda (Maintenir la bonne gouvernance de l’eau et des
installations sanitaires en Ouganda), par Rose Mwebaza
ƒ No 169: Player and referee: conflicting interests and the 2010
FIFA World Cup (Le joueur et l’arbitre: conflits d’intérêts
et Coupe du monde de la FIFA 2010), publié par Collette
Schulz-Herzenberg
ƒ No 170: Climate change and natural resources conflicts in
Africa (Le changement climatique et les conflits pour
les ressources naturelles en Afrique), publié par Donald
Anthony Mwituturubani et Jo-Ansie van Wyk
ƒ No 171: The Burundi peace process: from civil war to
conditional peace (Le processus de paix au Burundi: de la
guerre civile à une paix conditionnelle), par Henri Boshoff,
Waldemar Vrey et George Rautenbach
ƒ No 172: The International Criminal Court that Africa wants
(Le Tribunal pénal international que veut l’Afrique), par
Max du Plessis
ƒ No 173: Understanding Africa’s contemporary conflicts: origins,
challenges and peace building (Comprendre les conflits
actuels en Afrique: les origines, les défis et la consolidation de
la paix), publié par Annie Chikwanha et Richard Bowd
ƒ No 174: The security sector in Southern Africa (Le secteur
de la sécurité en Afrique australe), publié par Cheryl
Hendricks et Takawira Musavengana
ƒ
ƒ
Les articles
ƒ
The role and place of the African
Standby Force within the African
Peace and Security Architecture
INTRODUCTION
In the post-Cold War era, the peace and security scene of
Africa has changed fundamentally. This change relates
not only to the changing nature of conflicts and the focus
of the discourse on security, but also to various initiatives taken by Africa to institute an effective peace and
security regime. In this context a remarkable development has been the establishment of an African Peace and
Security Architecture (APSA) by the continental body,
the African Union (AU). One of the most important and probably the most ambitious - institutional tools that
the AU decided to establish as part of the APSA is the
African Standby Force (ASF).1 The ASF is intended to be
one of the mechanisms through which the AU seeks to
respond to future conflicts and crisis situations on the
continent ‘timely and efficiently’.2
This paper seeks to highlight the importance and
place of the ASF within the APSA and critically examines the potential of the ASF and the challenges facing
it as one of the most important mechanisms for the
AU’s strategic response to conflicts. It is argued that as
much as the activities aimed at operationalising the ASF
prepare the ASF for its role as the most important tool for
realising the historical promises of the AU to ordinary
Africans as encapsulated, among others, by Article 4(h)
of the Constitutive Act of the African Union, they also
reveal the enormous challenges that would militate
against the realisation of its full potential.
Organisation
The paper is divided into seven parts. The introduction
is followed by a brief outline of the nature of current
and future conflicts and security threats with which the
continent needs to contend, among others by the deployment of the ASF. The next section analyses the normative
and institutional framework within which the ASF is
being instituted and will operate. This is followed by an
examination of the role and place of the ASF within the
APSA. The paper then focuses on an examination of the
ASF concept and plan and the work currently under way
for its operationalisation to interrogate the potential and
limitations of the ASF. The requirements for the successful operationalisation of the ASF and the issues that pose
a serious challenge for the ASF’s role as a critical tool in
AU’s endeavour of conflict prevention and management
are considered in the following section. The paper closes
with some conclusions and observations.
ƒ
ƒ
Method and scope
The study is both descriptive and analytical in its approach.
Accordingly, in the main body of the paper an overview
is given of the normative and institutional framework of
the APSA. The paper also contains a critical analysis of the
role, proposed plan and concept of the ASF and examines
shortcomings and challenges that would limit the potential
of the ASF as one of AU’s critical response mechanisms for
conflict prevention, management and resolution in Africa.
The study made use of both primary and secondary
sources and draws heavily on official documents such
as treaties, declarations and policy instruments. This is
supplemented by information gathered through personal
observation and involvement in AU events relevant to
the subject. While the study used the available literature
on the subject in the form of books, articles and reports,
it seeks to make a limited but significant contribution
to the existing literature by offering information on and
insights into the APSA.
ƒ
THE TRENDS AND NATURE OF
CONFLICTS IN AFRICA
Although the number of conflicts on the continent
has declined compared to the 1990s,3 the post-colonial
Dr Solomon A. Dersso • ISS Paper 209 • January 2010
ƒ
Paper 209
ƒ
La collection des publications hors série de l’ISS
représente un forum pour les recherches en cours, et
comporte des informations sur les politiques qui sont
d’une nature plus immédiate que celles qui sont publiées
dans l’African Security Review. Ces articles sont publiés de
manière ponctuelle.
ƒ
ƒ
ƒ Paper 209: The role and place of the African Standby
Force within the African Peace and Security Architecture
(Rôle et place de la Force africaine en attente dans
l’Architecture africaine de paix et de sécurité), par
Solomon A Dersso
ƒ Paper 210: Nuclear energy rethink? The rise and demise
ƒ
of South Africa’s Pebble Bed Modular Reactor (Repenser
l’énergie nucléaire? Montée et écroulement du réacteur
modulaire à lit de boulets), par David Fig
Paper 211: ‘Keep calm and carry on’: an initial African
assessment of the Treaty on the Non-Proliferation of
Nuclear Weapons (Restez calmes et continuez: une
première évaluation africaine du Traité sur la nonprolifération des armes nucléaires), par Foy Kum
Hubert, Amelia Broodryk et Noel Stott
Paper 212: The Chair of the African Union: what prospect for
institutionalisation? (La présidence de l’Union africaine:
quelles perspectives pour l’institutionnalisation?), par
Delphine Lecoutre
Paper 213: Towards an understanding of repeat violent
offending: a review of the literature (Comprendre la récidive
d’infractions violentes: examen des travaux de recherches
sur le sujet), par Lukas Muntingh et Chandré Gould
Paper 214: Exploring alternative approaches for managing
electoral injustice in Africa (Exploration d’approches
alternatives pour gérer l’injustice électorale en Afrique),
par Kunle Ajayi
Paper 215: Eco-cop: environmental policing in
Eastern Africa (Flic écolo: l’activité policière pour
l’environnement en Afrique de l’Est), par Phillip Arthur
Njuguna Mwanika
Paper 216: Natural resources conflict management processes
and strategies in Africa (Processus et stratégies de gestion
des conflits pour les ressources naturelles en Afrique), par
Phillip Arthur NjugunaMwanika
Paper 217: Reintegration in Mozambique: an unresolved
affair (La réintégration au Mozambique: une question non
résolue), par Nelson Alusala et Dominique Dye
Paper 218: Somalia dilemmas: changing security dynamics,
but limited policy choices (Les dilemmes de la Somalie:
des dynamiques sécuritaires en transformation, mais des
choix politiques limités), par Solomon A Dersso
Paper 219: Fusing privatisation of security with peace and
security initiatives (La fusion entre privatisation de la sécurité
et initiatives de paix et de sécurité), par Margaret Gichanga
Paper 220: The impact of climate change in Africa (L’impact
du changement climatique en Afrique), par Debay Tadesse
Paper 221: Bottlenecks to deployment! Police capacity
building and deployment in Africa (Les entraves au
déploiement: renforcement des capacités de la police et
déploiement en Afrique), par Festus B Aboagye, Xavier
Ejoyi et Andrews Atta-Asamoah
Siège social 2010
51
Les rapports de situation
I n s t i t u t e
f o r
S e c u r i t y
S t u d i e s
Situation Report
Date issued: 8 December 2010
Authors: Jakkie Cilliers, Francis
Ikome, Anton du Plessis, Noel
Stott, Guy Lamb and Cheryl
Hendriks
Distribution: General
Contact: [email protected]
South Africa’s Second Term at the UN Security Council:
Managing Expectations
Introduction
The re-election of the Republic of South Africa as a non-permanent member of
the United Nations (UN) Security Council for 2011 to 2012 follows shortly after
its previous tenure from 2007 to 2008, and has attracted attention from a variety
of quarters. Much of this attention is the result of selective interpretations in the
West of the country’s conduct during its previous tenure.1 This is unfortunate
because the associated caricature of Africa’s largest economy, the only African
member of the G20 and which aspires to membership of the BRICs (Brazil, Russia,
India and China) and to permanent membership of the UN Security Council,
prevents a serious interrogation of its potential role on the Council during the
next two years.
The previous tenure was a busy one. In 2007 the Council passed 60 resolutions
and it adopted 65 the following year. There can be little doubt that 2011–12
will be equally demanding. South Africa is also entering the Council at a time of
unprecedented global flux. This paper provides a short section on how global
shifts in power may impact upon the Council and the associated chances for
reform, before examining key themes and issues that South Africa will likely
have to confront during its imminent tenure. It also offers a number of policy
recommendations.
Council
composition
and dynamics
in respect
of Security
Council Reform
A great deal has been written about the shift in relative material power and
influence that is taking place within the international system. What makes 2011
particularly interesting is the sharp acceleration of these trends since the global
recession in 2009, the associated angst in the United States of America and a
unique composition of the UN Security Council in 2011 consisting of a large
number of the most prominent would-be additional permanent members.
South Africa left the Council in 2008 just as the global financial meltdown started
to unfold. It returns at a time when the world is struggling to deal with the impact
of that crisis. The United States’ omnipotence is declining at a more rapid rate
than any could have predicted as its fiscal chickens (years of excess) come home
to roost. The US is struggling to manage this decline. For a brief period a more
co-operative US administration allowed countries like Turkey to take initiatives
*
ƒ 23 novembre: Completing the demobilisation,
disarmament and reintegration process of armed groups
in the Democratic Republic of Congo and the link to the
security sector reform of FARDC. Mission difficult! (Achever
le processus de démobilisation, de désarmement et
de réintégration des groupes armés en République
Démocratique du Congo et le lien avec la réforme du
secteur de la sécurité des FARDC. Mission difficile!), par
Henri Boshoff
ƒ 8 décembre: South Africa’s second term at the UN Security
Council: managing expectations (Deuxième mandat de
l’Afrique du Sud au Conseil de sécurité des Nations unies:
gérer les attentes), par Jakkie Cilliers, Francis Ikome, Anton
du Plessis, Noel Stott, Guy Lamb et Cheryl Hendricks
Les notes d’orientation
The opinions expressed in this Situation Report do not necessarily reflect those of the Institute,
its Trustees, members of the Council, or donors. Institute research staff and outside contributors
write and comment in their personal capacity and their views do not represent a formal position
by the ISS.
1
Rapport de situation du 8 décembre
Les rapports de situation de l’ISS paraissent de manière
ponctuelle et présentent une réaction opportune par
rapport aux événements du moment.
ƒ 4 mai: Jonglei 2010: another round of disarmament (Jonglei
2010: nouvelle reprise du désarmement), par John Young
ƒ 4 juin: Zimbabwe: are targeted sanctions smart enough?
On the efficacy of international restrictive measures
(Zimbabwe: les sanctions ciblées sont-elles assez
habiles? De l’efficacité des mesures restrictives
internationales), par Judy Smith-Höhn
ƒ 26 julliet: Abyei natural resources conflicts (Les conflits liés
aux ressources naturelles d’Abyei), par Muna A Abdalla
ƒ 5 octobre: Liberia: the 2011 elections and building peace in the
fragile state (Libéria: les élections de 2011 et la consolidation
de la paix dans un Etat fragile), par Lansana Gberie
ƒ 14 octobre: Burundi: overview of the 2010 elections and
observations on the way forward (Burundi: point de vue
sur les élections de 2010 et observations sur la voie du
progrès), par Jamila El Abdellaoui
ƒ 18 octobre: Une évaluation critique des défis de la sécurité
en Afrique de l’Ouest, par Issaka K Souaré
ƒ 18 octobre: A critical assessment of security challenges in
West Africa, par Issaka K Souaré
ƒ 8 novembre: Sierra Leone: business more than usual (Sierra
Leone: au-delà de l’habituel), par Lansana Gberie
52
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Policy Brief Nr 21, December 2010 ZIMBABWE
From a global (dis)agreement to free and fair elections?
Considering scenarios for ZimbabweÕ s future1
Judy Smith-­‐Höhn INTRODUCTION With the second anniversary of Zimbabwe’s Interim Government (IG) fast approaching, the protagonists in and observers of what has ironically become Zimbabwe’s global and persistent political disagreement are now beginning to focus their attention on the likelihood of elections taking place in 2011. While the key political players appear to be gearing up for the event next year, analysts highlight the lack of significant economic and political progress as grounds for delaying elections until conditions are more favourable. that the current South African president would be more vocal in his criticism of a lack of progress than his predecessor have given way to disappointment at a perceived absence of a change in approach in dealing with the Zimbabwe crisis. Some analysts believe that it is less a lack of good intentions on the part of Zuma to support the transitional process than a lack of consistency and follow-­‐
up on his part that has prevented his team of mediators from finding an amicable solution to the current impasse. Gauging progress and considering fundamental challenges At the same time, those supportive of the transitional process both within the SADC region and beyond are beginning to publicly question the efficacy of smart sanctions, despite the risk of negative fallout from the media and the public. While some are construing the recent comments by Botswana’s President Ian Khama on the possibility of lifting sanctions as an indication of his collusion with and support for ZANU-­‐PF hardliners, this should, in fact, be viewed as a positive step that could provide an opportunity to end the standoff on this particular issue. Despite accusations that he has changed his tune, Khama has in fact maintained his position, as he believes removing these restrictive measures will prevent ZANU-­‐PF hardliners from using the sanctions issue as an excuse for the lack of progress in other areas. There is little need to talk about certain outstanding issues that have ‘prevented’ the principal signatories to the Global Political Agreement (GPA) from fulfilling all the objectives outlined in the power-­‐sharing pact. Most recently, there appears to be renewed efforts by the SADC-­‐appointed mediation team to engage with the key players. South Africa’s President Jacob Zuma has personally re-­‐engaged with Zimbabwe’s President Robert Mugabe and Prime Minister Morgan Tsvangirai in an attempt to get some movement – or more likely, compromise – on contentious issues. Initial expectations Meanwhile, the public outreach sessions of the constitution-­‐making process have been completed and the teams have now begun compiling the data collected during these meetings. In accordance with the GPA, stakeholder consultations were to precede the drafting of the new Constitution, which would then be submitted to a national referendum for approval. While it is widely hoped that this process will be completed prior to the elections, it is worthwhile to note that nothing in the agreement or the Amendment Bill that anchors the agreement in the Constitution makes any explicit provision for this. In other This policy brief highlights the current challenges faced internally, maps out likely scenarios for the country in the coming year, and considers the options for South Africa, as the SADC-­‐appointed mediator, to continue facilitating and supporting the transitional process. CURRENT STATE OF AFFAIRS 1 Note d’orientation no. 21
Les notes d’orientation de l’ISS fournissent aux décideurs
des analyses concises et bien documentées, ainsi que des
recommandations utiles et pratiques.
ƒ No 19: Burundi: elections without competition and no peace
without participation: where might it go from here? (Burundi:
des élections sans compétition et pas de paix sans
participation: où peut-on en arriver à partir de là?)
ƒ No 20: Somalia: the intervention dilemma (Somalie:
dilemme de l’intervention)
The African.org
views and analyses from the african continent
african.org
Issue 7 • June/July 2010
the
Issue 7 • June/July 2010
ƒ No 21: Zimbabwe: from global (dis)agreement to free and fair
elections? Considering scenarios for Zimbabwe (Zimbabwe:
du (dés)accord mondial à des élections libres et justes?
Etude de certains scénarios pour le Zimbabwe)
ƒ No 22: Guinea: the main challenges of the new president
ƒ No 23: Guinée: Les défis du nouveau président élu
www.the-african.org • THE ALTERNATE-MONTHLY MAGAZINE OF THE INSTITUTE FOR SECURITY STUDIES
Les livres
Liberation’s
hard legacy
the-african.org
50
YEARS
OF
INDEPENDENCE
TSvAngiRAi:
”i will win
AgAin”
ISBN 9772073495007
-7
10007
ZumA mORE
dEmOcRATic
ThAn
mbEki?
ugAndA’S
nEw Oil
cuRSE
Angola K500 • Botswana P20.00 • Côte D’Ivoire Cfa3 000 • Democratic Republic of the Congo Cfa3 000 • Ethiopia B20.00
Gambia D50.00 • Ghana C4.00 • Kenya Sh300.00 • Malawi K5 000 • Mozambique R29.00
Namibia $29.00 • Nigeria N500.00 • Tanzania Sh7 000 • Uganda Sh7 000 • Zambia K15 000 • Zimbabwe R29.00
South Africa R29.00 (incl VAT) • UK £4.00 • US $6.00 • Europe €6.95
9 772073 495007
The African.org 7
Les livres de l’ISS offrent des études approfondies des
problèmes régionaux.
ƒ The justice sector afterthought: witness protection in
Africa (Réflexion après-coup du secteur de la justice: la
protection des témoins en Afrique), par Chris Mahony
ƒ Militias, rebels and Islamist militants: human insecurity and
state crises in Africa (Milices, rebelles, et militants islamistes:
l’insécurité humaine et les Etats en crise en Afrique),
publié par Wafula Okumu et Augustine Ikelegbe
Entre juin et décembre 2010, le bimensuel The African.org a
amélioré considérablement sa diffusion et son étendue en
passant de 10 000 à 22 000 exemplaires par numéro. Cela
en comprend 14000 qui sont insérés dans les journaux des
abonnés du Mail & Guardian en Afrique du Sud et, pour un
certain nombre, dans d’autres pays de la SADC. Le Mail &
Guardian est considéré comme l’un des journaux les plus
influents de la région.
The African.org est également distribué dans les séminaires
et les conférences internationales de l’ISS qui traitent des
questions africaines, et dans les universités, aux personnels
diplomatiques, ainsi qu’à ses propres abonnés dans le
monde entier.
Les distributeurs qui se trouvent à Harare et Nairobi
vendent The African.org dans des boutiques, tandis que 500
exemplaires sont distribués par l’intermédiaire de notre
bureau de l’ISS à des points de vente à Addis Abeba.
Selon les statistiques du site Web de l’ISS, environ 2 000
lecteurs téléchargent régulièrement la version numérique
Siège social 2010
53
en entier. Nous sommes convaincus qu’ainsi, The African.org
contribue à mettre les recherches de l’ISS à la disposition d’une
audience plus large de parties prenantes et de décideurs.
Son format attrayant et très lisible, le fait qu’il fournisse aux
lecteurs des analyses assez conséquentes sur les questions
africaines, fait de The African.org l’une des publications
les plus populaires de l’ISS –et ce dans un contexte où les
parties prenantes sont inondées de documentation et
d’informations sur l’Internet, à la télévision, et même sur leur
téléphone portable.
Les analyses de The African.org sont tirées des publications
existantes telles que les monographies de l’ISS, les rapports
de situation, les notes d’orientation et la colonne régulière
de l’ISS Today sur le site Web. Ce matériel est alors mis à jour
et restructuré pour le magazine.
Les point forts de la période sur laquelle porte le rapport
incluent la couverture extensive des événements politiques
au Soudan; un point sur les cinquante ans d’indépendance
en Afrique; une collection d’articles sur le Rwanda à l’aube
des élections présidentielles; des analyses et des débats
sur une intervention militaire possible en Somalie; et une
attention toute particulière portée à Futurs Africains.
Parmi les autres sujets couverts pendant cette période
figurent les développements politiques au Kenya et au
Zimbabwe; l’impact du changement climatique en Afrique
de l’Est; le rôle de l’Union africaine dans la résolution des
problèmes de l’Afrique; le potentiel économique du Nigeria;
et le rôle de l’Afrique dans le déplacement global du pouvoir
de Occident vers l’Orient.
En 2010, The African.org a également présenté des
entretiens avec des acteurs clés comme le Premier Ministre
du Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, et l’ancien Président du
Ghana, le Président John Kufuor.
Afin de compléter les analyses faites par les chercheurs
de l’ISS, des chroniqueurs réguliers font des commentaires
et des rapports sur des questions liées aux affaires et à la
culture en Afrique.
De continuels efforts sont faits pour générer des revenus
et rendre le magazine auto-suffisant.
En 2010, The African.org a été inscrit au Bureau d’audit des
circulations d’Afrique du Sud, afin d’obtenir une certification
de ses chiffres de circulation –ce qui est une étape essentielle
pour pouvoir vendre des espaces publicitaires dans le
magazine. L’augmentation de sa circulation depuis décembre
2010, pourrait donner plus de chances au magazine de se
procurer davantage de revenus par la publicité.
54
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Suivi et évaluation
La réunion inaugurale du Comité consultatif sur le suivi
et l’évaluation (S&E) a eu lieu en février 2010. Le comité a
travaillé avec le directeur du S&E à l’élaboration d’un cadre
logique institutionnel, qui a été finalisé peu de temps après.
Le cadre logique institutionnel –qui a ensuite été à la base
de l’élaboration de cadres logiques pour les programmes
individuels- permet aux programmes de clarifier leurs
objectifs et d’expliquer comment ceux-ci viennent s’intégrer
dans la chaîne des résultats. Le cadre logique mettant
l’accent sur les indicateurs et les sources d’informations, il a
permis d’établir des cibles spécifiques et des mécanismes
de retour d’informations, et de faire le suivi des évolutions et
des données qui sont à la base de l’évaluation.
Au début de l’année, une fiche d’évaluation d’événements
(FEE) a été mise au point, pour faire partie d’un kit complet
de S&E. Le but de cette FEE est de permettre l’étude
comparative et d’améliorer la qualité des événements de
l’ISS, ainsi que de servir de source d’informations pour les
cadres logiques. Le système de suivi des événements plus
importants est utilisé pour évaluer la qualité de l’événement
en général, et représente une bonne source de retour
d’informations de la part des parties prenantes.
D’autres outils de S&E qui ont été élaborés comprenaient
une logique programme (ou théorie du changement) basée
sur la méthodologie des MSCS (histoires de changement
les plus significatives), sur des plans de suivi, et sur les
diagrammes de Gantt.
L’unité de S&E a également la responsabilité d’établir un
rapport bi-annuel sur le suivi de l’impact et l’état d’avancée
des travaux qui est distribué aux partenaires donateurs et
est mis à la disposition du personnel. Ce rapport fournit
un récit d’impact des effets positifs qui ont été ressentis
par les parties prenantes. Cela inclut l’impact fait sur la
législation et les politiques de gouvernements étrangers
ou locaux, la forme donnée et les informations apportées
au discours mondial sur les questions de sécurité humaine,
ainsi que l’assistance procurée en termes de technique et de
recherches aux diverses parties prenantes.
En août 2010, l’ISS a demandé une évaluation externe de
son nouveau système de S&E, basée sur un examen de la
documentation, une étude sur le personnel et les principaux
bailleurs de fonds, et une comparaison avec le S&E dans trois
organisations homologues. La conclusion en a été que le
A propos de l’ISS
Liste des partenaires de
développement pour 2010
cadre de S&E de l’ISS était relativement sophistiqué et que bon
nombre des outils de S&E avaient été mis en place. Le rapport
notait bien qu’il y avait eu quelques problèmes de mise en
œuvre, toutefois, et qu’il serait nécessaire de mieux développer
ce qui concerne la mise en œuvre au niveau programme.
Un nouveau comité du S&E s’est ensuite réuni afin de
débattre des conclusions de l’évaluation et de décider de
la voie à suivre. Il a été décidé que certains outils seraient
revus afin de maintenir une approche de gestion basée sur
les résultats et de la reconduire pour la prochaine période
stratégique (2011–2015).
Nous remercions les partenaires ci-dessous de nous avoir
donné leur appui:
ƒƒ Banque africaine de développement
ƒƒ Development Bank of Southern Africa
ƒƒ Centre de politiques de sécurité. Genève
ƒƒ Gouvernement de Belgique
ƒƒ Gouvernement du Danemark (membre principal & membre
du forum des partenaires)
ƒ
ƒ Gouvernement de Finlande (membre du forum des
partenaires)
ƒ
ƒ Gouvernement d’Allemagne (membre du forum des
partenaires)
ƒ
ƒ Gouvernement d’Islande
ƒƒ Gouvernement de Norvège (membre principal & membre
du forum des partenaires)
ƒ
ƒ Gouvernement de Suède (membre principal & membre du
forum des partenaires)
ƒ
ƒ Gouvernement de Suisse (membre du forum des
partenaires)
ƒ
ƒ Gouvernement des Pays Bas (membre principal & membre
du forum des partenaires)
ƒ
ƒ Gouvernement du Royaume Uni
ƒƒ Fondation Hanns Seidel
ƒƒ Humanity United
ƒƒ Autorité intergouvernementale pour le développement
ƒƒ Centre de suivi des déplacements de populations
ƒƒ Centre de recherches pour le développement
international
ƒ
ƒ Open Society Foundation of SA (membre du forum des
partenaires)
ƒ
ƒ Open Society Initiative for SA
ƒƒ Ploughshares Fund
ƒƒ Centre régional sur les armes légères et de petit calibre
ƒƒ Programme des Nations unies pour le développement
A propos de l’ISS
55
Code de conduite
L’objectif du Code de conduite de l’ISS est de formuler
officiellement et de confirmer mon engagement en tant
qu’employé de l’Institut à obéir à des normes de conduite
et de comportement claires afin de réaliser la mission et la
vision de l’ISS.
Dans mes interactions avec les autres employés
de l’Institut, je m’engage à:
ƒƒ Agir de manière juste, professionnelle et équitable et avec
intégrité avec mes collègues, quels que soient leur sexe,
leur religion ou leur culture
ƒ
ƒ Coopérer avec les autres employés afin d’améliorer les
performances de l’Institut
ƒ
ƒ Exécuter, du mieux que je le peux, toute instruction
raisonnable et légale qui m’est donnée par toute
personne officiellement habilitée à le faire
ƒ
ƒ Utiliser les voies appropriées pour faire entendre mes
plaintes ou faire des déclarations
ƒ
ƒ Motiver mes collègues en utilisant leurs compétences
de façon appropriée et en appuyant leur progression
professionnelle
ƒ
ƒ Respecter la vie privée, la dignité et le statut professionnel
de mes collègues
ƒ
ƒ M’engager personnellement dans la vision, la mission,
les objectifs et les politiques de l’Institut et tenter
d’encourager et de soutenir mes collègues
Dans mes interactions avec le public en général,
je m’engage à:
ƒƒ Promouvoir la mission et la vision de l’Institut
ƒƒ Traiter chaque personne avec un respect égal, quels
que soient les critères attribués, les croyances ou
l’appartenance politique
ƒ
ƒ Etre impartial dans ma conduite professionnelle
ƒƒ Assumer la responsabilité de toutes mes paroles, actions
et décisions
56
Revue Annuelle de l’ISS 2010
Dans mes recherches, je m’engage à:
ƒƒ Respecter et à reconnaître les droits de propriété
intellectuelle des autres
ƒ
ƒ Améliorer la qualité des produits de l’Institut en me
soumettant à des processus de revue par les pairs ou
autres processus d’évaluation
ƒ
ƒ Respecter la confidentialité et la dignité des sources de la
recherche
ƒ
ƒ Améliorer la capacité de développement des
connaissances et de la recherche de l’Afrique
ƒ
ƒ Coopérer, collaborer et entretenir des réseaux avec
d’autres agences qui ont pour objectif d’améliorer la
sécurité en Afrique.
ƒ
ƒ Observer le plus haut degré de professionnalisme et
d’excellence dans mon travail
Code de déontologie
L’objectif du code de déontologie de l’ISS est de fournir des
principes, des valeurs et des normes déontologiques qui
vont au-delà des lois, afin de guider l’organisation.
En tant que membre de l’Institut d’Etudes de
Sécurité, je m’engage à:
ƒ Respecter les lois et tous les documents juridiques qui
sont contraignants pour moi
ƒ M’efforcer d’être juste et courtois, et d’assumer mes
responsabilités avec honnêteté et en me gardant de toute
crainte et de tout favoritisme
ƒ Prévenir et éviter tous conflits d’intérêts personnels et
corporatifs
ƒ Assumer la responsabilité de toutes mes actions et
décisions
ƒ Respecter la confidentialité des questions internes de
l’Institut, tout en respectant le principe de transparence
ƒ Utiliser les informations acquises ou obtenues de l’Institut
de façon responsable, et uniquement à des fins légales
ƒ Respecter la bonne gouvernance des entreprises,
adopter les meilleurs principes et pratiques de gestion, et
préserver un environnement de travail sans drogues
ƒ Respecter et promouvoir le droit de toute personne à la
sécurité, à la paix, à la justice et à la démocratie
ƒ Maintenir le plus haut niveau de transparence, d’intégrité
et de responsabilité
ƒ Faire usage des fonds des donateurs de façon efficace et
rentable
Personnalité juridique
En Afrique du Sud, l’Institut d’études de sécurité est
enregistré comme ‘non-profit trust’ (fiducie à but non
lucratif) (sous le no 1922/T) et obéit à une Loi sur les
Fiducies, conformément aux exigences de la Loi sur le
contrôle des biens en fiducie de 1997 (No 57 de 1997).
Conformément à l’Article 5.1 de l’Acte de fiducie de l’ISS::
L’objectif de la fiducie sera de recevoir et d’accepter des
capitaux et des donations et de générer des revenus qui
feront partie du Fonds fiduciaire, et de n’attribuer les
bénéfices acquis qu’à la seule amélioration de la sécurité
humaine en Afrique. Ceci se fera grâce à la recherche
appliquée, le conseil et la diffusion d’informations qui
permettront des prises de décisions en connaissance de
cause pour ce qui est de la sécurité individuelle, nationale,
régionale et internationale. La Fiducie a un engagement
envers la démocratie, la bonne gouvernance et la
promotion de la sécurité.
L’Institut est également enregistré comme organisation
à but non-lucratif en Afrique du Sud, selon la Loi sur les
Organisations à but non-lucratif de 1997 (No 71 de 1997) et
sous le numéro 006-981 NPO.
En Ethiopie, l’Institut est enregistré comme association
de recherche auprès du Ministère de la Justice, certificat
numéro 2190, en date du 29 juin 2005. Au Kenya l’ISS
est enregistré comme ‘company limited’ (société en
commandite) par garantie et sans capital actions, dûment
constituée en République du Kenya (sous le numéro: C
119625) le 29 septembre 2005 en accord avec la Loi sur les
Compagnies, Chapitre 486, des Lois de la République du
Kenya. Au Sénégal, l’ISS est enregistré comme organisation
internationale non-gouvernementale.
A propos de l’ISS
57
Organigramme de l’Institution
DIRECTEUR EXÉCUTIF
TI
Finances
Ressources humaines
DIRECTEUR GESTION
DIRECTEUR DE PRETORIA
DIRECTEUR RECHERCHE
DIRECTEUR DU CAP
C&G
PGA
58
ACPP-Pretoria
Revue Annuelle de l’ISS 2010
PCJ
GSS
PCOBA
PMP
PCIA
African Security Review
Gestion des connaissances
Suivi & Evaluation
Publications
The African.org
DIRECTEUR D’ADDIS ABEBA
AHSI
PRC
APSTA
DIRECTEUR DE NAIROBI
DIRECTEUR DE DAKAR
ACPP-Addis
ACPP-Nairobi
ECP
MIFUGO
A propos de l’ISS
59
Les Etats financiers
Résumé des états financiers consolidés préparé à partir des états
financiers vérifiés de l’exercice se terminant au 31 décembre 2010
Rapport de l’auditeur indépendant des comptes aux Membres du Conseil d’administration de
l’Institut d’études de sécurité
Nous avons procédé à la vérification des états financiers
consolidés et des états financiers de l’Institut d’Etudes de
Sécurité qui comprennent le bilan à la date du 31 décembre
2010, et l’état des résultats étendus, la déclaration de
changements dans les capitaux propres et l’état des flux
de trésorerie pour l’année qui se terminait alors, les notes
ajoutées aux états financiers, qui comprennent un résumé
des politiques de comptabilité concernées et d’autres
notes explicatives, et le rapport des Membres du Conseil
d’Administration dont le résumé des états financiers
consolidés contenu dans le rapport annuel de la fiducie
a été tiré, conformément aux normes internationales de
vérification des comptes. Dans notre rapport daté du 12
octobre 2011, nous avons exprimé une opinion inchangée
sur les états financiers annuels dont les états financiers
résumés avaient été tirés.
Opinion
Nous sommes d’avis que ces états financiers consolidés
résumés correspondent bien, dans tous leurs aspects
matériels, aux états financiers consolidés dont ils sont
tirés.
Pour une meilleure compréhension de la position financière
de la fiducie et des résultats de ses opérations et flux de
trésorerie pour l’exercice, ainsi que de la portée de notre
vérification, il conviendra de lire les états financiers résumés
en conjonction avec les états financiers consolidés dont les
états financiers résumés ont été tirés, ainsi que le rapport de
vérification que nous en avons fait.
60
Revue Annuelle de l’ISS 2010
KPMG Inc.
Vérificateur aux comptes agréé
Per MMA Masemola
Expert -Comptable (Afrique du Sud)
Vérificateur aux comptes agréé
Directeur
17 octobre 2011
KPMG Forum
1226 Schoeman Street
Hatfield
0083
Afrique du Sud
Etat consolidé de la position financière au 31 décembre 2010
2010
R
2009
R
Actifs
Actifs à long terme
Biens et équipements
Investissements dans des filiales
34 767 764
34 046 882
720 882
36 542 343
36 228 937
313 406
Actifs à court terme
Bailleurs de fonds et autres débiteurs
Débiteurs impôts normaux
Espèces et quasi-espèces
36 063 259
9 930 822
26 132 437
49 262 437
12 627 423
18 300
36 616 714
70 831 023
85 804 780
Fonds de la fiducie
Capital de la fiducie
Réserves
Surplus accumulé/(déficit)
Réserves des conversions en devises étrangères
8 464 470
100
5 747 977
2 671 831
44 562
7 055 659
100
5 891 873
3 251 534
(2 087 848)
Passif à long terme
Prêts et emprunts portant intérêts
Obligations fiscales reportées
8 512 749
8 329 806
182 943
9 189 104
9 149 708
40 196
Passif à court terme
Donations reçues d'avance
Commerce et autres créditeurs
Créditeurs congés et primes
Prêts et emprunts portant intérêts
Impôts redevables actuellement
53 853 804
42 131 954
5 772 806
5 240 536
704 362
4 146
69 559 217
57 630 166
6 777 718
4 472 148
679 185
-
70 831 023
85 804 780
Capital et passif
A propos de l’ISS
61
Etat consolidé des revenus pour l’exercice se terminant 31 décembre 2010
Revenus provenant de donations
Autres revenus
2010
R
2009
R
138 460 786
172 023 331
1 644 898
-
Revenus totaux
140 105 684
172 023 331
Coûts d'exploitation
(139 950 024)
(172 839 363)
Surplus/(Déficit) avant intérêts
155 660
(816 032)
Intérêts reçus
223 263
706 005
Coûts financiers
(969 109)
(192 726)
(Déficit)/Surplus avant imposition
(590 186)
(302 753)
Impôts
(Déficit) pour l'année
Autres résultats étendus
Les différences des conversions en devises étrangères pour
activités étrangères
Total des résultats étendus pour l’année
62
Revue Annuelle de l’ISS 2010
21 730
(723 599)
(281 023)
2 132 410
(2 141 532)
1 408 811
(2 422 555)
Liste des acronymes et abréviations
ACPP AFCONE AMISOM AMP
APA
APSTA
ASF
C&G
CNS
CPX
OSC
CTITF
CAE
FEE
EAPCCO
EASBRICOM
CEEAC
CEDEAO
EIIPD
ELA
FMWG
GIABA
PCIA
TPI
ICD
CIRGL
TIC
Programme de prévention des conflits en Afrique
Commission africaine sur l’énergie nucléaire
Mission de l’Union africaine en Somalie
Programme de gestion des armes
Association des Procureurs d’Afrique
Association africaine des formateurs au soutien de la paix
Force africaine en attente
Programme sur la corruption et la gouvernance
Centre James Martin d’études sur la Non-prolifération
Exercice de poste de commandement
Organisations de la société civile
Groupe de travail de l’équipe spéciale de lutte contre le terrorisme
Communauté de l’Afrique de l’Est
Fiche d’évaluation d’événements
Organisation régionale de la coopération des Chefs de police de l’Afrique de l’Est
Mécanisme de la Force en attente de l’Afrique de l’Est
Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale
Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
Institut international éthiopien pour la paix et le développement
Earthlife Africa
Groupe de travail sur les matières fissiles
Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest
Programme sur la criminalité internationale en Afrique
Tribunal pénal international
Direction indépendante des plaintes
Conférence internationale sur la région des Grands Lacs
Technologies de l’information et de la communication
Centre de suivi des déplacés internes
IDMC
IGAD
Autorité intergouvernementale pour le développement
Isis-WICCE
Isis-Women’s International Cross-Cultural Exchange
Point focal du Kenya
KNFP
LITS
Système de traçabilité et d’identification du bétail
S&E
Suivi et évaluation
Mission de stabilisation de l’ONU en MONUSCO
République Démocratique du Congo
Comité directeur national
CDN
National Union of Mineworkers (Syndicat NUM
national des mineurs)
Programme sur la criminalité organisée PCOBA
et le blanchiment d’argent
PBMR
Réacteur modulaire à lit de boulets
Programme de missions de paix
PMP
Programme de rapports du Conseil de PRC
paix et de sécurité
Conseil de paix et de sécurité
CPS
RCC
Comité régional de coordination
Centre régional sur les armes légères et RECSA
de petit calibre
SADC
Communauté de développement de l’Afrique australe
SALW
Armes légères et de petit calibre
SANDF
South African National Defence Force
SAPS
South African Police Service (Services de Police Sud Africaine)
SARPCCO Organisation régionale des Chefs de police de l’Afrique australe
FpP
Programme Formation pour la Paix
UNAMIC Mission de l’ONU au Cambodge
UNAMID Opération hybride UA et ONU au Darfour
UNECA
Commission économique des Nations unies pour l’Afrique
ONUDC
Office des Nations Unies contre la drogue et le crime
UNPOC
Cours des Nations Unies pour les fonctionnaires de police
VAWC
Violence contre les femmes et les enfants
YoPS
Année de la paix et de la sécurité
A propos de l’ISS
63
Imprimé sur du papier écologique
© 2011, Institut d’Etudes de Sécurité
Les droits d’auteur du volume dans son ensemble sont
réservés à l’Institut d’Etudes de Sécurité,
et aucune reproduction intégrale ou partielle ne peut être faite sans
l’autorisation expresse écrite des auteurs et des éditeurs.
Publié par l’Institut d’Etudes de Sécurité
P O Box 1787, Brooklyn Square 0075
Pretoria/Tshwane, Afrique du Sud
www.issafrica.org
Conception et mise en page: Marketing Support Services +27 12 346 2168

Documents pareils