Ensemble, pour revaloriser le second degré - snes

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Ensemble, pour revaloriser le second degré - snes
N° 56 - Octobre-novembre 2014
S3 de PARIS - SNES (FSU)
3, rue Gouyon-du-Verger, 94112 Arcueil Cedex - Tél. : 08 11 11 03 81 - [email protected]
© Thomas Bagniol
Ensemble,
pour revaloriser
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11 heures p
Le SNES Paris
L’équipe militante du S3 de Paris
Secrétariat général
Thierry ANANOU, Anne CAMBOULIVES
Lycées (contenus, réformes…)
Klarisse BROUWER, Ketty VALCKE
Agrégés
Stagiaires
François FOURN, Thierry MENUELLE
Magali DELRANC, Alexis LACROIX,
Nathalie DEHEZ
Certifiés, AE
Pascal CALLAC, Thomas BANIOL
CHSCT, Action sociale
CPE [email protected]
Pascal CALLAC, Thierry MENUELLE
Pascale JOHNEN
Web, Publications, Trésorerie
Assistants d’éducation
[email protected]
Anne CAMBOULIVES,
Eva ARNOLD-VENZLAFF
[email protected]
Tristan SADEGHI
CO-Psy/DCIO
Catherine DEANA
Informatique
CPGE
Patrick DUCHEMIN
Thierry ANANOU
ENT, TICE
TZR
Jean-François CLAIR
Ludovic VAN ROMPU
Retraités
Emploi [email protected]
Pascal CALLAC
Robert JACQUIN, Gérard NIOT
Pour vous accueillir au S3
Non titulaires
Thomas BANIOL, Klarisse BROUWER,
Pascal CALLAC, Magali DELRANC,
François FOURN, Laetitia FAIVRE,
Alain MENOU, Annie NETTO,
Frédérique TASTET, Ketty VALCKE,
Ludovic VAN ROMPU
[email protected]
Thomas BANIOL
Collèges (contenus, réformes, ULIS…)
Laetitia FAIVRE, Frédérique TASTET,
Elsa LE GOUPIL
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des établissements.
2 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
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RER B Station Arcueil Cachan zone 3
Nous contacter : [email protected]
Tél. : 01 41 24 80 52 / Fax : 01 41 24 80 59
Permanence du lundi au vendredi
10 heures - 12 heures / 14 heures - 17 heures
Au niveau national :
Le S4 (section nationale du SNES-FSU)
46 avenue d’Ivry - 75647 PARIS Cedex 13
Tél. : 01 40 63 29 00
Édito
SOMMAIRE
Statuts et carrières p. 4-5
Hors-classe des agrégés p. 6
Certifiés p. 7
Le mouvement intra p. 8-9
Les CPE p. 10
Les CO-Psy p. 11
Les non-titulaires p. 12
Les stagiaires p. 13
Les AED-AESH p. 14
Le SNES dans les CAPA p. 15
Élections à la CAPA p. 16-17
Au CTA et CTM p. 18-19
Représentativité FSU p. 20
Collèges et lycées p. 22-25
GRETA p. 26
CHSCTA p. 27
Le vote p. 30-31
PARISNES (FSU)
3, rue Guy-de-Gouyon-du-Verger
94112 ARCUEIL Cedex
Bimestriel – Prix : 1 euro
Directeur de la publication : Nicole Sergent
Commission paritaire : 0717 S 07412
Création/Réalisation C.A.G. (Paris)
Impression SIPE (Grigny)
Toutes les photos et illustrations sont
copyrights de leur propriétaire respectif.
Nous remercions Hyppolite Berthier et
Guillaume Duchemin pour les dessins.
Du 27 au 4 décembre, toute la Fonction publique vote
Le numéro de PariSnes que vous avez dans les mains a entièrement été réalisé par des
enseignants de collège et de lycée parisiens. Vous nous en excuserez les faiblesses,
nous ne sommes ni des professionnels de la presse, ni des syndicalistes à plein temps.
Nous essayons de faire le bilan de notre présence en CAPA et CAPN que vous êtes
appelé, par votre vote, à renouveler. Mais la signification de ce scrutin va au-delà de
l’élection de commissaires paritaires. En votant pour les Comités techniques
(académiques et nationaux) vous indiquerez d’abord votre attachement à la
démocratie et à la représentativité des organisations syndicales. La baisse, de 60 à
40 % de la participation au scrutin de 2011, affaiblit notre capacité à peser
collectivement sur les choix gouvernementaux. Le passage au vote électronique que le
SNES et la FSU contestent – il n’est ni plus facile, ni moins cher – ne doit pas vous
arrêter.
Le sens d’un vote
Au lendemain de ce vote, les commentaires se porteront sur l’essentiel : combien de
fonctionnaires ont-ils voté ? Quelles sont les forces dominantes ? Dans l’Education
nationale, les résultats de la FSU seront observés à la loupe. En recul, ils seront le
signe d’un éparpillement et d’une difficulté de la profession à se défendre. Une
progression du SNES et de la FSU indiquera clairement que nous ne comptons pas
baisser les bras.
Nous sommes prêts à défendre nos métiers et nos qualifications parce que notre
enseignement n’est pas seulement pour nous un travail : c’est un engagement auprès
de la jeunesse, et une volonté de démocratisation de la culture, du savoir et de la
société. Cette mission ne peut se faire pour nous que dans le cadre de l’Ecole publique,
un Service public d’éducation laïque assuré par des professeurs qualifiés, concepteurs
de leur enseignement et respectés dans leur métier, leur rémunération et leurs
conditions de travail.
Sur qui pouvez-vous compter ?
Il y a moins de trois ans nous nous sommes battus contre la réforme de la notation
que l’on voulait nous imposer en faisant du chef d’établissement le seul évaluateur, y
compris pédagogique. Nous avons gagné. L’an dernier, nous avons obtenu de
nouveaux décrets statutaires conformes à notre conception du métier d’enseignant,
sans dégradation, confortant notre liberté pédagogique. Ce n’est pas rien. Avec la
FSU, nous avons obtenu la suppression de la journée de carence. Ce n’était pas acquis
d’avance, sans mobilisation.
Le SNES et la FSU savent se battre, mais pas sans vous. Ils savent
également enregistrer des avancées, avec vous.
Du 27 novembre au 4 décembre, vous indiquerez clairement votre choix d’un
syndicalisme indépendant des partis et des gouvernements, qui ne fondent son
orientation que sur l’intérêt des professeurs et la conception de leur métier, des
représentants que vous connaissez, sur qui vous pourrez compter dans les années qui
viennent.
Thierry Ananou, Anne Camboulives
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 3
Nos statuts
et nos
carrières
Nos statuts et nos carrières :
Quels statuts, quelles
obligations de service en 2015 ?
Un nouveau décret organisant nos obligations de service se substituera en septembre 2015 à celui de 1950.
Issu des discussions initiées par Vincent Peillon sur les métiers, il est le fruit de longues discussions
et a fait l’objet de nombreux débats avec les personnels constamment informés et mobilisés par le SNES-FSU.
Retour sur une mobilisation
“
Il fallait
garder
“l’esprit” des
décrets de 50
que le SNES
a toujours
défendu
tout en les
actualisant et
les sécurisant,
en un décret
de 2014.
“
4 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
Dès la parution des premières
« fiches métiers » en octobre 2013, les
organisations syndicales se sont
divisées. Pour les uns, SGEN et UNSA,
elles correspondaient aux attentes des
personnels et il suffisait de le « signer »,
pour d’autres, FO, CGT et SUD il fallait
immédiatement en demander le
« retrait » et ne rien discuter. Le SNESFSU a choisi d’émettre de fortes
critiques mais d’entrer dans le dialogue
et une démarche de réécriture.
En suivant les premiers, le texte initial
aurait été adopté et c’est le sens même du
métier qui en aurait été altéré en
imposant en particulier un « horaire
hebdomadaire de référence de
18 heures », ce qui aurait laissé toute
latitude à interprétation pour une possible
annualisation. Les discussions engagées
ont permis de revenir à la formule des
décrets de 50 d’un maxima de service
hebdomadaire de 15 heures et
18 heures, ce qui exclut toute
possibilité d’annualiser les services.
L’esprit des décrets
de 50 maintenu
En suivant les seconds, au mieux, nous
aurions obtenu, en effet, le retrait du
projet et donc un maintien du décret de
1950. Ce texte, complètement dépassé
par la réalité de nos métiers et du système
éducatif, laissait béantes des brèches dans
lesquelles, déjà, s’engouffraient tous les
adeptes de la dérèglementation, de
l’individualisation et de l’autonomie des
établissements. D’autant que tous les
textes postérieurs au décret qui
l’encadraient avaient été supprimés par
Gilles de Robien quand celui-ci avait tenté
de revenir sur le décret, sans être jamais
réinstaurés.
Un refus systématique nous faisait
également courir le risque qu’il soit réécrit
BTS
Concernant les BTS, comme en pré-bac l’heure de première chaire disparaît. La pondération de
1,25 sur toutes les heures permet de compenser, plus ou moins, cette dégradation. Néanmoins, y
perdront certains collègues effectuant auparavant moins de 4 heures non pondérées, ce qui est
inacceptable. C’est pourquoi le SNES revendique une augmentation de la pondération en BTS et
formations assimilées à 1,3. Désormais, un agrégé effectuant 12 heures en STS (14,5 heures pour
un non-agrégé) effectuera un service complet, classes parallèles ou non, classe entière ou non.
Contrairement au système ancien de plafonnement de la réduction de l’obligation de service, ils
pourront se limiter à ce service.
Par ailleurs, la mise en œuvre de quotas de bacheliers professionnels sans aucun dispositif permettant
d’améliorer leur accueil en BTS augure mal de l’avenir de ces formations. La poursuite d’études, fussent-elles courtes, ne se décrète pas ; l’accueil des bacheliers professionnels en BTS exige qu’on se
donne les moyens de leur réussite, par exemple grâce à une vraie mise à niveau tant en enseignement général qu’en méthodologie
Les BTS sont des formations qui ont fait leurs preuves en matière de démocratisation. Il s’agit de les
développer.
ORS DES CPGE INCHANGÉS OUI MAIS POUR COMBIEN DE TEMPS ENCORE ?
Dès le projet de Vincent Peillon connu (le 16 novembre), le SNES dénonce clairement l’opération de division entre professeurs de ZEP et de CPGE (prendre aux CPGE pour donner aux ZEP…) Pour le SNES Paris,
il s’agissait de l’attaque la plus radicale depuis Allègre.
sans que nous puissions intervenir.
Il fallait garder « l’esprit » des décrets
de 50 que le SNES a toujours défendu
tout en les actualisant en un décret de
2014. La situation politique ouvrait cette
possibilité, c’était une occasion à ne pas
manquer.
Dans le décret, la mission principale
d'un professeur reste définie en assurant
« principalement un service
d’enseignement » dans sa discipline de
recrutement. Sa « liberté pédagogique »
telle que reconnue par la loi est placée
en frontispice de la mission principale. Il
s’agissait pour le SNES d’un préalable.
Sans ce rappel indispensable auquel
l’UNSA – fédération majoritaire chez les
chefs d’établissement – était
farouchement défavorable, jamais le
SNES n’aurait donné son accord.
Retour sur une mobilisation exceptionnelle
En liaison avec le secteur prépa du SNES national, le SNES Paris contribue à mettre en place l’intersyndicale
et inter-associations et lance la proposition d’une AG des établissements de la région parisienne à Paris
le 5 décembre au lycée Pierre Gilles de Gennes suivie d’une manifestation. À cette occasion, nous
faisons réaliser la banderole dont nous proposons l’intitulé : ZEP-PREPA : Une même exigence
Nous assurons la réussite matérielle de cette journée. L’intersyndicale (SNES-FSU/SNALC) et inter-associations appellent à la grève le 9 décembre qui réunira l’immense majorité des collègues. La manifestation du 9 réunira plus de 4 000 participants.
Nous participons le mercredi suivant à l’AG du lycée Saint Louis et au rassemblement devant la Sorbonne.
Nous obtenons, enfin, le lendemain, une audience auprès du Recteur dont nous ouvrons la délégation aux
associations. Le lendemain matin, Vincent Peillon annonce que les discussions sont ré-ouvertes…
Et maintenant ?
Comme nous le pressentions, le ministère n’a jamais réuni de groupe de travail sur les services des professeurs de CPGE. Le calcul des services des professeurs effectuant tout leur service en CPGE reste donc
inchangé. Cette situation n’est pas pour autant satisfaisante. Elle est fragilisée par des jugements
défavorables du juge administratif sur les heures de sous effectifs et ne tient qu’à une circulaire et une
« lettre » qui n’a aucune valeur règlementaire. Le tout séparé des statuts des professeurs assurant leur
service en pré-bac qui sont, eux, sécurisés. Dans ces conditions, rester attaché aux décrets de 50, comme
nous disions en octobre 2013, est dangereux pour l’avenir. Une nouvelle réforme pourrait se préparer,
dans d’autres conditions car elle ne concernerait que les professeurs de CPGE.
Comme nous l’avons malheureusement constaté, une campagne d’opinion démagogique orchestrée contre
nos statuts et les classes préparatoires supposées élitistes et coûteuses peut rencontrer une certaine
adhésion. Il est donc important d’envisager la sécurisation de nos statuts, une simplification et une grande
justice pour l’ensemble des professeurs enseignant en CPGE, agrégés ou chaire supérieure y assurant
la totalité ou une partie de leur service et pour toutes les voies et disciplines.
Les rapprochements des enseignements de CPGE avec les cursus universitaires sont nécessaires,
surtout dans certaines filières. Pour autant, ils ne sauraient se traduire par des dégradations d’ordre statutaire (annualisation, tâches administratives…) Pour les prévenir, il est urgent que le statut de Chaire supérieure deviennent la référence pour tous les professeurs de CPGE : Un corps dont les effectifs doivent
être doublés pour accueillir dans un bref délai tous les enseignants de CPGE et revalorisé par la création d’une hors classe donnant accès aux indices de l’échelle B.
Clarification et équité
Un système de pondération et
d’indemnités se substitue aux anciennes
« décharge de service ». Plus aucune
distinction n’est faite entre les
différentes heures (anciennes « heures
parallèles », groupes en effectifs réduits,
TPE, AP etc.). Ceci ferme la porte aux
manipulations des états de service
auxquels se livrent nombre de chefs
d’établissement pour faire des
économies sur la DHG. La pondération
qui remplace l’heure de première chaire
en lycée se fera sur toutes les heures de
Première et Terminale et pour toutes les
disciplines, de même pour les collèges
REP+. Cela entraîne également
l’abolition de la majoration de service
pour effectifs faibles qui figure dans les
décrets de 1950, mais aussi de la
minoration de service pour effectifs
pléthoriques, que le ministère a prévu
de remplacer par une indemnité.
Contre l’avis du SNES-FSU, les
équivalences en heure (ou demi-heure)
des missions complémentaires
disparaissent (cabinet d’HistoireGéographie, laboratoires de Langue,
Technologie, SVT, Sciences physiquesChimie, etc.), le ministère ayant aussi
prévu de les remplacer par un système
indemnitaire. Par contre l’heure dite « de
vaisselle » est maintenue.
Les « missions liées », initialement
non définies dans le projet et pouvant
donc laisser place à interprétation, sont
dorénavant strictement définies par la
reprise de la loi déjà existante, elles ne
rajoutent donc rien à nos obligations
statutaires et ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque comptabilisation.
Les « missions complémentaires »
sont fondées sur le principe du
volontariat. Autres avancées importantes
vis-à-vis du décret de 50 : les
compléments de services, y compris pour
les TZR, dans d’autres disciplines
ressortent également du volontariat. Au
moment où réapparait dans certains
milieux la volonté de revenir sur la
bivalence, il était important de
réaffirmer notre spécialisation
disciplinaire.
En s’abstenant sur le projet soumis au
CTM, le SNES-FSU a acté que si le décret
respectait le cœur du métier pour autant,
il ne répondait pas à l’exigence de
réduction du temps de travail. Face aux
tentatives managériales, il sera aux côtés
des collègues pour contrer toute
tentative de remise en cause de la liberté
pédagogique ou de dénaturation du
métier et pour faire avancer nos
revendications d’allègements de service.
Des « interprétations » diverses
du décret statutaire qui circulent
actuellement, désinforment
les collègues et, par leur lecture
volontairement erronée du décret,
encouragent l’administration et les
chefs d’établissement à faire pression
pour imposer une lecture du décret qui
ne correspond pas à la règlementation.
Cela va malheureusement contre les
intérêts de la profession et n’a d’autres
visées que de tenter de justifier
aujourd’hui les « chaises vides » d’hier
à des fins électoralistes. ◗
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 5
La hors-classe
des agrégés
La hors-classe des agrégés :
Quels débouchés de
carrière ? Quel avenir
pour la catégorie ?
Depuis que la hors-classe existe,
les élus du SNES interviennent
en CAPA et en CAPN pour
qu’elle devienne un débouché
de carrière accessible
à tous les professeurs agrégés.
“
Notre carrière
doit s’ouvrir
sur l’échelle
lettre B
comme celles
des autres
corps de la
catégorie A+.
“
6 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
Au départ, elle était destinée aux
seuls professeurs de CPGE. Depuis qu’un
barème existe, ce sont nos interventions
qui ont permis que tous les collègues
parisiens au 11e échelon bénéficient de
l’avis exceptionnel du recteur (90 pts sur
un total de 300), que les avis des
premiers évaluateurs (IA-IPR et chefs
d’établissement) soient « très favorable »
ou « favorable ». Nous sommes aussi
intervenus, depuis le début, avec succès,
en faveur des « hors-barèmes », ces
collègues qui avaient atteint les 10 et 11es
échelons à l’ancienneté et qui étaient
privés, de ce fait, des points de carrière
(80 ou 90 points selon l’ancienneté dans
le 11e échelon). Progressivement, tous
ont pu être nommés à la hors-classe.
Aujourd’hui, dans leur quasi-totalité, les
collègues parisiens sont nommés à la
hors-classe lorsqu’ils accèdent au
11e échelon, au plus tard, l’année d’après.
Cela ne signifie pas que nous soyons
parfaitement satisfaits de la situation :
nous combattons les avis « réservés » ou
« défavorables » des premiers
évaluateurs, rédhibitoires pour
l’obtention d’un avis exceptionnel du
recteur, il en reste quelques-uns. Il y a
un problème aussi pour les collègues
entrés tard dans la carrière ou qui, pour
toutes sortes de raisons, ont dû
l’interrompre, ils sont parfois proches du
départ à la retraite et loin encore du 11e
échelon. La question de l’accès à la horsclasse pour les collègues devenus
agrégés par liste d’aptitude depuis moins
de cinq ans est posée aussi : nous
militons, là encore, pour que les plus
avancés dans la carrière puissent être
nommés aussi rapidement que possible.
Pour l’accès à la hors-classe, nous
reconnaissons quelques avancées, sans
doute, mais nous les
tenons pour très
insuffisantes. L’essentiel
reste à faire pour la
revalorisation de nos
carrières et de nos
salaires.
Revaloriser, créer des
nouveaux débouchés
de carrière : l’urgence
Parce que l’accès aux
indices de la hors-classe
tend à se généraliser,
parce que certains
collègues les atteignent
désormais longtemps
avant l’âge de leur départ
à la retraite, nous
demandons la
reconstruction de toute la
grille indiciaire.
Nous demandons une
carrière revalorisée en
onze échelons, intégrant
les indices terminaux de la
hors-classe actuelle, avec
un déroulement accéléré. Notre carrière
doit s’ouvrir sur l’échelle lettre B comme
celles des autres corps de la catégorie
A+.
Nous demandons que tous les
collègues agrégés qui enseignent en
CPGE deviennent professeurs de chaire
supérieure, qu’une hors-classe soit créée
pour ce corps avec, là aussi, un accès aux
indices de l’échelle lettre B.
Ces mesures doivent être
accompagnées d’une revalorisation
salariale rattrapant les pertes de pouvoir
d’achat dues, notamment, au gel du point
d’indice. ◗
Certifiés
Certifiés : revaloriser
pour recruter.
La hors-classe et après ?
Les pertes de pouvoir d’achat pour
les enseignants ne sont plus à
démontrer.
La dernière mesure de revalorisation
catégorielle – la hors-classe – date de
1989. Elle seule, permet, en fin de
carrière de compenser tant bien que
mal, la dévalorisation des
rémunérations sur toute la carrière.
Prévue au départ pour les plus
« méritants », la détermination du
SNES-FSU et nos mobilisations
hors et dans les CAPA ont permis,
progressivement, de faire accéder
la très grande majorité de
collègues à la hors-classe avant
leur départ à la retraite.
Les nouveaux statuts affirment –
c’est une avancée certaine – que tous
les certifiés ayant eu un déroulement
de carrière normal devront pouvoir
accéder à la hors classe. Sur cette base,
le SNES-FSU se voit confirmé dans sa
revendication d’une reconstruction
totale de la grille de la classe normale
intégrant les indices terminaux de la
hors classe.
Restent ceux qui n’ont pas eu de
« déroulement normal de carrière » et
ils sont nombreux : concours tardif, ex.
AE ou PEGC, interruption pour des
raisons diverses... ils ne doivent pas
être oubliés et abandonnés à une
pension de misère. C’est la raison pour
laquelle les commissaires paritaires
SNES-FSU argumentent auprès du
rectorat pour faire modifier la liste
des attributions des points
exceptionnels (10 % du
contingent) en les faisant attribuer
à des collègues selon des principes
clairs et énoncés en instance (l’an
dernier, pour les certifiés nés
avant 1954, obtention de 22
rattrapages sur 28 possibilités).
L’an passé, l’académie de Paris a pu
bénéficier d’un contingent de 290
promotions (345 en 2013). Le barème
académique a permis de promouvoir
la quasi-totalité des collègues
ayant atteint le 11e échelon depuis
plus d’un an. Il a permis également la
promotion de quelques professeurs
conjuguant grand choix et point ZEP ou
bi-admissibilité.
Parmi les collègues exerçant dans le
second degré, pour être promu en
2014, il fallait avoir une note
pédagogique de 50 et la note
administrative de 39,9 et être au 11e
AVANCEMENT DES CERTIFIÉS 2013-2014 : BARÈME DERNIER PROMU
Échelon
Grand choix
Choix
Barre
Ancienneté
dans
le corps
4e au 5e
77.30
4a00m01j
12/10/1981
5e au 6e
79.50
6a00m01j
25/05/1983
76.00
8a00m01j
7/07/1973
6e au 7e
81.50
9a00m01j
4/06/1981
78.70
10a00m01j
29/03/1978
7e au 8e
85.00
10a10m15j
9/09/1977
80.00
12a00m01j
27/07/1964
8e au 9e
86.20
12a06m01j
23/03/1975
81.40
17a00m01j
12/02/1966
e
Date de
naissance
Barre
Ancienneté
dans
le corps
Date de
naissance
e
9 au 10
87.60
17a00m01j
20/08/1970
82.80
15a00m01j
15/01/1969
10e au 11e
90.00
20a00m01j
19/07/1968
84.90
13a00m01j
16/01/1956
RÉVISION
DES NOTES ADMINISTRATIVES
Les élus du SNES-FSU étudient l’ensemble des
dossiers de demande de révision de note.
Surtout, c’est l’une des CAPA où nos interventions empêchent d’évidence l’arbitraire
et obligent l’administration à ne pas céder
aux tentations locales d’autoritarisme de
certains chefs d’établissement (tentative de
porter appréciation sur l’activité pédagogique
ou de régler d’autres problèmes…) et permettent de rétablir dans leur droit des collègues
pour qui la note était gelée (exemple pour
congé de maternité). Ainsi, nos arguments
enrichis par notre connaissance des établissements et de leurs conditions d’exercice ont
permis de faire revenir le rectorat sur de
nombreuses propositions de gel ou même de
baisse de note administrative.
Connaissance fine des textes statutaires et
des établissements parisiens, notamment par
les informations que nous donnent les
sections locales du SNES, c’est sur tout cela
que s’appuie notre efficacité en CAPA.
échelon, ce qui correspond à un barème
indicatif de 119,9.
Les certifiés accèdent à la horsclasse, pour les plus jeunes, autour de
45 ans et à l’indice terminal quelques
années plus tard pour un départ à la
retraite repoussé à 62 ans voire plus.
Une dizaine d’années au même indice,
au même salaire quand le point d’indice
est gelé et, avec l’augmentation des
cotisations, aboutit à des salaires nets
en recul ! Nous ne pouvons accepter
que des carrières commencées
relativement tard aujourd’hui (23-25
ans), à des salaires très bas, s’arrêtent à
un âge aussi précoce. Le SNES-FSU
revendique une poursuite de la carrière
en classe normale au-delà de l’indice
terminal de la hors-classe. ◗
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 7
Le mouvement
intra-académique
Le mouvement
intra-académique
La mobilité choisie des personnels est un des leviers de la revalorisation
de nos carrières et de l’efficacité du Service public d’éducation
“
Pour le
SNES-FSU,
la possibilité
de changer
d’établissement
participe
de l’égalité
du droit à
une éducation
de qualité, par
des enseignants
qualifiés
pour tous.
“
8 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
Malheureusement, à Paris, malgré un
barème certes perfectible mais qui
respecte les équilibres entre les
différentes situations des candidats à
mutation, nous ne pouvons que
regretter le faible taux d’affectation en
établissement lors du dernier
mouvement. Les raisons en sont
parfaitement connues et dès le 28 avril
dernier, la section académique lançait
un signal d’alerte en écrivant au
directeur d’académie. Les suppressions
d’emplois, ajoutées à l’arrivée annoncée
comme massive de collègues stagiaires
pour lesquels les services du rectorat
préemptaient des supports vacants,
allaient totalement scléroser le
mouvement. Tous les collègues devant
ou souhaitant muter allaient être
impactés, avec pourtant des situations
alarmistes comme en anglais, avec 35
postes vacants mis au mouvement pour
45 entrants ; en histoire-géographie,
27 postes vacants pour 45 entrants ; en
mathématiques 64 postes vacants pour
87 entrants ; en SVT, 8 postes vacants
pour 24 entrants ; en espagnol, 4 postes
vacants pour 17 entrants. L’analyse
complète d’avril est toujours
disponible :
http://www.paris.snes.edu/publications/
paris-snes/parisnes1314/psi301.pdf
Le ministère étant dans l’incapacité
de fournir au rectorat des chiffres
fiables de lauréats de concours alors
même que le SNES les lui transmettait,
les services refusaient de réinjecter des
postes vacants au mouvement alors
même que ces derniers ne trouveraient
pas de stagiaires, les concours de
recrutement n’ayant pas eu le succès
escompté. Devant cette situation, et
après avoir partagé notre analyse, le
rectorat acceptait une de nos
POSTES SPÉCIFIQUES – POSTES À PROFIL : ATTENTION AUX DÉRIVES
Si nous convenons que certaines affectations nécessitent que la spécificité des conditions d’exercice
soit connue des candidats à mutation (horaires d’exercices décalés par exemple) ou même que
certaines ne puissent convenir à tous les candidats (établissements hospitaliers…), nous ne voulons
pas que ce mouvement particulier permette au corps d’inspection ou aux chefs d’établissement de flécher
tel ou tel candidat.
À titre d’exemple, nous avons argumenté notre refus de voir profiler certains postes de BTS en
économie-gestion. Nous soutenons qu’un professeur dont les compétences ont déjà été reconnues par
le concours, n’a en aucun cas à devoir refaire ses preuves.
De la même manière, nous nous sommes opposés au profilage des postes de STI dans quatre
établissements dont la vocation première n’est pas l’enseignement technologique, tandis que les postes
des établissements technologiques ne l’étaient pas. Pour quelle raison ? L’absence de chefs des
travaux est un argument qui ne nous a pas convaincu.
Lorsqu’il est avéré que le profilage est nécessaire (afin que le poste ne soit pas attribué à un candidat
qui ne l’a pas demandé, sur un vœu large, par exemple), nous sommes attentifs à la définition du poste
et à ce que ce dernier ne soit pas écrit en fonction d’un éventuel candidat qui serait attendu… En groupe
de travail, nous examinons les avis défavorables et sollicitons les avis des inspecteurs.
Nous argumentons pour que tous les avis favorables soient départagés en fonction d’un critère
indiscutable et qui prenne en compte l’avancement dans la carrière : ce ne peut être que le barème
global (somme des points ancienneté de poste et ancienneté de carrière).
S3 de PARIS - SNES (FSU)
3, rue Gouyon-du-Verger,
94112
propositions : la mesure de sauvegarde
des 175 points. Mesure qui a permis à
des entrants dans notre académie, donc
candidats soumis à l’extension, de ne
pas perdre tous leurs points pour une
affectation définitive non souhaitée,
après souvent des années passées à
accumuler des points.
Dans ces conditions, la compréhension
de l’affichage des postes vacants, comme
la stratégie à adopter deviennent pour les
candidats au mouvement une source
d’angoisse. Les élus SNES ont pris toutes
leurs responsabilités pour renseigner tous
ceux qui leur avaient demandé leur
concours.
Nous devons donner acte à
l’administration rectorale d’avoir
respecté la totalité des règles dont
elle s’est dotée dans le cadre du
mouvement intra. L’étude des
améliorations principalement
proposées par le SNES s’est faite
dans une ambiance propice à ce
travail fastidieux mais nécessaire.
Gageons qu’avec cet esprit, et les
postes nécessaires mis au
mouvement, chacun des
enseignants parisiens puisse le
moment venu, demander et
obtenir l’établissement
correspondant à ses souhaits. w
Arcueil Cedex - Tél. : 08 11
11 03 81 - [email protected]
Mouvement
intra-académique 20
14
TZR
La situation des TZR reste difficile et la spécificité de la fonction qui accroît
la pénibilité, est bien réelle : prise de connaissance de son affectation
quelques jours après la rentrée, services partagés sur deux et, de plus en plus
souvent, sur trois établissements, multiplicité importante des niveaux
d’enseignement, emploi du temps imposé, tentatives d’attribuer des missions
pédagogiques (soutiens, aides au devoir…) dans une autre discipline que celle
de recrutement, difficultés d’insertion dans les équipes et les projets, ISSR
ou HSA versées seulement après nos interventions auprès du rectorat…
En début d’année, nous avons été saisis par plusieurs TZR au sujet des
conditions dans lesquelles ils devaient prendre leur service. Arrêtés
d’affectation datés au 1er septembre tandis que le collègue vient juste d’en
être informé, ce qui est loin d’être sans conséquence sur le versement des
ISSR, volonté de certains chefs d’établissement de voir compléter les services
par des « missions » qui nécessitent le volontariat, emplois du temps sur cinq
jours y compris pour des collègues en temps partiel… autant de difficultés
rencontrées par des collègues remplaçants, alors même que l’accueil des
enseignants qui ne sont pas en poste fixe reste profondément à améliorer
et que ces derniers sont très souvent isolés les premiers jours de septembre.
Depuis plusieurs années, le rectorat refuse la tenue d'une commission
d'affection au mois d’août. La raison invoquée est de pouvoir donner de la
flexibilité aux services et permettre un maximum d'affections avant la prérentrée. Malheureusement, il n’est pas rare de constater que nombre d'entre
nous sommes affectés quelques jours plus tard et que l’attribution d’un arrêté
d’affectation ne se fait pas sans difficultés.
Les demandes de révision d'affectation, assez nombreuses, n'aboutissent que
très peu, le rectorat ne voulant pas dégarnir les établissements. Par ailleurs,
la pénurie de TZR dans certaines disciplines ne permet plus une gestion
suffisamment souple des suppléances dans l’académie et participe à la
dégradation des conditions d’exercice.
Un professeur devant chaque classe, quelles que soient les conditions,
devient alors l'objectif du rectorat.
De plus en plus fréquemment, les collègues TZR affectés par le rectorat sur
plusieurs établissements doivent chercher à ajuster les emplois du temps non
seulement pour leur permettre simplement de déjeuner, ou leur laisser
suffisamment de demi-journées pour préparer leur cours, mais aussi d’éviter
les chevauchements de cours. Il est indispensable que tous prennent
conscience que le travail d’un enseignant ne s’arrête pas au moment de la
sonnerie. Le logiciel itinéraire de la RATP ne peut être la référence : le TZR
n’est pas un sprinteur ! C’est un enseignant amené à renseigner les élèves,
rencontrer les parents. Il est anormal aussi de lui reprocher de ne pas
assurer l’ensemble de ses cours sur l’ensemble de ses établissements
d’affectation au moment des conseils de classe surtout quand ses chefs
d’établissement lui imposent d’assister à l’ensemble des conseils de l’ensemble
de ses classes. Le TZR n’a pas le don d’ubiquité.
Il n’est pas normal non plus que le TZR au moment de son évaluation
administrative, soit parfois amené à devoir faire l’intermédiaire entre son chef
d’établissement d’exercice et de celui de son rattachement administratif. Trop
souvent oublié au moment des campagnes d’inspection, sa note globale en
pâtit et le risque de retard au moment des changements d’échelon est
patent. En CAPA, les commissaires paritaires SNES restent vigilants sur les
dossiers des TZR, qui, comme tous, doivent pouvoir voir leurs conditions
d’exercices s’améliorer, leur professionnalisme reconnu, leur carrière
réévaluée.
Être TZR, ce n’est pas accepter d’être corvéable à merci.
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 9
CPE
Conseiller principal
d’Éducation : pour un métier
reconnu et de meilleures
conditions de travail
Sur le plan national, le SNES s’est
battu pour un référentiel des
compétences libéré de toute dérive
managériale et qui respecte l’esprit de
la circulaire de 1982, fondatrice d’un
métier centré sur l’éducatif.
En ce qui concerne le passage à la
hors-classe, le ratio promus/
promouvables pour les CPE a enfin
été aligné sur celui des
enseignants, ce qui a représenté pour
l’académie de Paris une augmentation
significative du nombre de collègues
promus à la hors-classe, soit dix-neuf
promus au lieu de treize chaque année
avec l’ancien ratio.
Dernièrement, nous avons appris
que le ministère avait donné suite
à une revendication ancienne du SNES,
à savoir l’alignement de l’IF
des CPE sur l’ISOE des enseignants.
Ces avancées, significatives, ne sont
cependant pas suffisantes pour notre
catégorie et le SNES-FSU continue
à avancer les revendications suivantes :
• un texte national rappelant
clairement que, pour les CPE, c’est
35 heures toutes tâches
confondues et que tout dépassement
horaire doit être soit récupéré soit payé
en heures supplémentaires ;
• la suppression de la semaine des
petites vacances sans aucune
contrepartie ;
“
• l’actualisation de la circulaire des
missions, actuellement encore en
cours de négociation au ministère, doit
rester dans l’esprit de la circulaire
de 1982 et réaffirmer un métier centré
sur le suivi éducatif, individuel et
collectif, des élèves ;
• le refus des transferts de tâches
administratives et non statutaires ;
• un CPE qui n’est ni membre de
l’équipe de direction, ni membre de
droit du Conseil d’Administration ;
• un CPE pour 250 élèves ou pour 10
classes, une NBI de 30 points au-delà
de 250 élèves en responsabilité.
• la fin des postes à recrutement
spécifique. Le CPE est capable de
travailler dans tout type
d’établissement, du collège aux classes
préparatoires.
• la création d’une Inspection issue
du corps des CPE et qui soit source
d’aide et de conseil et non de sanction
pour les CPE.
• l’amélioration des perspectives
de carrière par la création d’une
agrégation d’éducation.
Dans les CAPA, nous continuerons
à veiller au respect des règles pour tous
les collègues, adhérents ou non.
Nous ne nous inscrivons pas dans une
perspective clientéliste, nous
défendons l’intérêt collectif,
et non l’intérêt personnel
de quelques-uns. ◗
“
La mandature 2011-2014
a connu des avancées positives
pour la catégorie.
Voter la liste SNES-FSU, c’est donner
à vos élus CPE les moyens de porter vos
revendications en toute indépendance
10 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
CO-Psy
CO-Psy : reconnaître
et revaloriser notre métier.
Faire respecter nos droits
et nos statuts
Conseillers
d’orientation-psychologues,
Directeurs de CIO.
Le SNES, syndicat de la FSU,
agit pour une véritable
revalorisation de notre métier
dans toutes ses dimensions.
Le SNES-FSU défend le maintien de
la totalité du réseau parisien de CIO
de proximité contre les tentatives de
regroupement et dissolution dans le
SPRO Ile de France.
Le SNES-FSU réclame le
remplacement de tous les départs des
CO-Psy à la retraite par une
augmentation significative des postes aux
concours et à défaut par des personnels
contractuels.
À Paris, le SNES-FSU a obtenu l'année
dernière une augmentation du nombre
d'entrants titulaires dans l'académie grâce
au dialogue avec le Rectorat qui, pendant
de nombreuses années, n’avait pas
demandé d’entrants au Ministère.
Dans la circulaire de rentrée, il est
proposé par le CSAIO, une amplitude
d’ouverture des CIO sur la base de 40h
hebdomadaires. Le SNES-FSU s’interroge
sur l’origine de cette demande qui ne
correspond à aucun texte. Il rappelle
également que dans ce contexte de
pénurie, l’objectif d’une nocturne parait
difficilement réalisable.
“
“
Défense des services, du titre et
des conditions d'exercice des
personnels:
Ensemble,
pour
revaloriser
le
second degré.
Défense des carrières:
Lors des commissions paritaires, les
élus du SNES-FSU assurent la défense
individuelle de tous les collègues, le suivi
personnalisé lors des mutations, la
révision des notes administratives, les
avancements d'échelon, l'accès au grade
de directeur, les congés de formation
professionnelle…
Le SNES-FSU défend l'accès à la horsclasse ainsi que l'avancement au grand
choix pour tous.
Le SNES-FSU soutient une
revalorisation des salaires à la hauteur de
notre niveau de formation.
le SNES-FSU a obtenu après de
nombreuses interventions une
« simulation de reclassement » pendant les
deux années de formation et un
reclassement des ex contractuels en sortie
de formation, correspondant à leur salaire
antérieur.
Le SNES-FSU demande une réelle
formation, sur le temps de service, des néocontractuels.
Les élus du SNES-FSU s'opposent à
toute atteinte au fonctionnement du
paritarisme car c'est dans ce cadre
qu'ils peuvent veiller au respect de
règles équitables et lisibles par tous
(droit aux promotions, mutations,
notation...). Ils luttent contre tout
arbitraire dans la gestion du
personnel.
Voter pour le SNES, syndicat
de la FSU, majoritaire
dans la profession, c’est :
Être représenté au sein des CAPA
par des élus travaillant à vos cotés,
déterminés à peser et lutter pour
améliorer vos conditions d’affectation,
de formation, de carrière et de
rémunération.
Donner plus de force à des
syndicats attachés à l’unité et la
cohérence du second degré, fortement
implantés dans les établissements,
soucieux de défendre l’intérêt de
chacun et de faire évoluer le système
éducatif dans le respect des missions
et statuts des personnels.
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 11
Enseignants
non titulaires
Enseignants non-titulaires :
en finir avec la précarité,
garantie de réemploi et plan
de titularisation pour tous !
À ce jour, ce sont
1 053 non-titulaires principalement
enseignants, dont 267 en contrat
à durée indéterminée,
qui contribuent chaque jour
à assurer la continuité du service
public d’éducation dans les collèges
et lycées de l’académie de Paris.
“
La FSU
revendique
la mise
en place d’un
véritable
plan de
titularisation.
“
12 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
Les enseignants non-titulaires sont
appelés à renouveler leur CCP.
Cette instance est obligatoirement
consultée pour les licenciements.
À Paris, les cas examinés concernaient
pratiquement que des collègues ayant
épuisé leur droit à congés de longue
maladie.
À Paris, la CCP est également
convoquée pour l’étude de
l’avancement d’échelon des maîtres
Auxiliaires et l’attribution des congés
de formation professionnelle. À l’instar
de la CAPA des titulaires, la FSU
revendique un élargissement des
compétences de la CCP à tous les actes
de gestion et en particulier les
affectations dont les conditions doivent
être améliorées. Depuis de nombreuses
années, la FSU Paris demande la tenue
d’une CCP d’affectation, en juillet, et ce
tout particulièrement pour les
disciplines déficitaires pour lesquelles
il n’y a que peu ou pas de TZR et la
création d’un barème pour l’affectation
des enseignants non titulaires.
elle constitue un point d’appui
important pour l’amélioration de nos
rémunérations. La FSU agit
également contre les interruptions
de contrat sans fondement.
Le congé de formation
professionnelle est un droit dont
chaque agent doit pouvoir bénéficier
pour préparer les concours afin
d’accéder à la titularisation. Pour en
faire la demande, il faut remplir la
condition de 36 mois de service au
premier septembre de l’année de la
demande. Cinq demandes de congé
ont été acceptées l’an dernier.
Au-delà de ces améliorations
ponctuelles, la FSU revendique la mise
en place d'un véritable plan de
titularisation, qui n’écarte personne, à
tous les niveaux et dans toutes les
disciplines. Elle intervient pour la
mise en place de stages de
préparation aux concours de
recrutement dans toutes les
disciplines.
La CCP interroge également les
services sur le niveau d’avancement de
la CDIsation et contrôle si nécessaire
les reclassements.
La FSU se bat pour un plan
valorisant l'expérience. Notre action a
permis qu’une interruption de contrat
de moins de quatre mois n’annule plus
le décompte de l’ancienneté pour un
CDI et que tous les types de services
soient pris en compte. C’est la preuve
que l’action syndicale est
déterminante.
La FSU a obtenu la fin de la vacation
et l'évolution de la rémunération avec
l’ancienneté. Ces droits commencent à
être mis en œuvre. À Paris, une grille
des rémunérations des contractuels en
CDI existe. Les salaires y sont
délibérément inférieurs à ceux de
Créteil, et ce malgré le coût de la vie
dans la capitale, afin, paraît-il, de ne
pas « vider » Créteil de ses non
titulaires. Même si elle est insuffisante,
Trop souvent isolés dans leurs
établissements, face à leurs
problèmes spécifiques, les
enseignants contractuels ont besoin
d’une instance comme la CCP afin que
les élus (deux sur trois aujourd’hui)
des syndicats nationaux de la FSU
(SNES, SNEP, SNUEP, SNUipp)
portent auprès de la direction
académique leurs difficultés et leurs
revendications. ◗
Ces mesures permettraient de
limiter l’arbitraire des affectations et
faciliteraient le travail de préparation
des cours des collègues.
Stagiaires
Professeurs stagiaires :
enseigner, à quel prix ?
Le SNES-FSU s'est battu pour une élévation du niveau de recrutement. Même si ce niveau est maintenant porté au
Master, tous les problèmes sont très loin d'être réglés. Contre le SNES-FSU, le ministère a maintenu un recrutement
à BAC + 4 avec obligation de passer un master après le concours. Cette disposition complique considérablement les
conditions de formation de nos collègues stagiaires comme l'obligation, plus ou forte selon les académies, de suivre
pour ceux qui sont déjà titulaires d'un master, une formation en MEEF.
“
La crise du
recrutement
est réelle
et ne se
résoudra pas
sans une
revalorisation
immédiate
du métier.
Pour les lauréats des concours
rénovés, le volume horaire devant élèves
correspond dorénavant à un mi-temps, le
reste du service étant dévolu à la
formation (au lieu d’une simple décharge
de 3 heures l’année passée). Cette
avancée se rapproche des revendications
du SNES-FSU pour une entrée
progressive dans le métier d’enseignant.
Mais pour un pas en avant, un pas en
arrière ! Les stagiaires mi-temps sont
désormais rémunérés à l’échelon 1, soit
une diminution de 14 % sur l’année et un
impact sur la suite de la carrière.
Par ailleurs, la situation entre
stagiaires est pour le moins inégalitaire,
puisque les lauréats du concours
exceptionnel sont, eux, à temps plein
devant élèves. Certes, pour ceux-là, la
rémunération à l’échelon 3, obtenue en
2010 comme une compensation de la
« mastérisation », est maintenue, mais la
formation est sacrifiée.
En somme, on se retrouve avec de
nouveaux collègues bénéficiant d’une
formation à l’ESPE (ex-IUFM) et qui
doivent se loger à Paris tout en touchant
moins de 1 300 € net par mois, tandis
que d’autres, à peine mieux payés, sont
catapultés à temps plein devant élèves
tout en devant, en plus des cours,
préparations et corrections, suivre une
formation sur leur temps libre. Lesquels
sont les mieux lotis ?
Le SNES-FSU n’a de cesse de
dénoncer cette approche scandaleuse de
l’entrée dans le métier. La crise du
recrutement est réelle et ne se résoudra
pas sans une revalorisation immédiate du
métier, aussi bien financière que dans les
conditions de travail et le respect des
enseignants et CPE.
Par ses actions sur le terrain (accueil
de prérentrée, présence à l’ESPE,
réunions d’information...) et ses
interventions dans les instances
académiques (CTA et CAPA), le SNES
Paris accompagne au mieux les
stagiaires. Malgré des affectations très
tardives cette année et opérées dans
l’urgence, il a pu obtenir une
amélioration de la situation de nombreux
stagiaires (rectifier la quotité horaire,
éviter l’affectation sur deux
établissements, etc.)
La bataille est cependant loin d’être
terminée et elle impacte toute la
profession, en particulier dans notre
académie : les stagiaires, recrutés à la fin
du M1, doivent achever leur formation
dans leur académie de recrutement.
Nombreux à être issus des universités
parisiennes, ils doivent être accueillis au
mieux, en leur évitant les établissements
les plus difficiles. Dans une académie où
le mouvement intra-académique est déjà
contraint, le caractère judicieux de ce
recrutement entre les deux années de
master se pose plus qu’ailleurs.
Pour toutes ces raisons, le SNES
milite pour des prérecrutements (sur le
modèle des IPES) afin d’inciter
vraiment les étudiants à se tourner vers
l’enseignement et pour un concours
après le M2, suivi d’une entrée
progressive dans le métier, avec une
formation de qualité. C’est là le prix du
service public d’éducation de qualité
pour tous que nous revendiquons. ◗
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 13
“
AED-AESH
AED-AESH
Chargés de la surveillance,
du soutien ou
de l’accompagnement
des élèves en siutation
de handicap, étudiants
ou non, les AED
sont soumis à toutes
les pressions
et ne disposent que de très
peu de garanties
dans leur emploi.
Le SNES-FSU se bat à leurs
côtés pour une amélioration
de leurs conditions de
travail et une sécurisation
de leur parcours.
Cela passe pas un
élargissement des
compétences
de la commission paritaire
dans laquelle ils siègent
et un vote massif des AED
aux prochaines élections.
14 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
Le SNES consulte les AED sur les
problèmes qu’ils rencontrent dans
l’Académie de Paris.
La question de la précarité des
contrats (contrats annuels sans garantie
de renouvellement) revient très
régulièrement. Cette précarité empêche
les AED de se projeter au-delà de
quelques mois.
De nombreux AED estiment que cette
précarité confère, potentiellement, un
pouvoir de pression de l'Administration.
En cas de conflit, ce pouvoir peut
s’avérer très dangereux.
Le SNES-FSU revendique donc que les
contrats soient d'une durée de 3 ans
renouvelable une fois et la mise en place
d'une nouvelle prolongation de 2 ans en
cas de poursuite d'études, permettant
ainsi aux étudiants d'être AED durant
8ans (durée limitée à 6 ans
actuellement).
Le SNES a obtenu pour les étudiantsAED une possibilité d'absence les jours
d'examen ainsi que 2 jours de
préparation, sans récupération (bulletin
officiel du 28/08/2008.) Toutes les
administrations d'établissement ne
respectent pas cette disposition, tous les
étudiants-AED ne la connaissent pas.
Nous constatons également un grand
manque d'information des AED
concernant les concours internes
(ouverts pour certains après 3 années en
tant qu'agent public) ou pour l'obtention
d'un diplôme par Validation des Acquis
de l'Expérience (VAE).
Les AED-étudiants n'arrivent pas dans
tous les établissements à négocier une
souplesse d'emploi du temps qui
s'adapterait à leurs impératifs
universitaires : le SNES-FSU demande
donc moins de rigidité et la possibilité par
exemple d’échange de service entre
collègues-AED en attendant la création
d'un statut d'AED exclusivement réservé
aux étudiants et donc pensé pour
répondre aux impératifs que rencontrent
les étudiants travailleurs.
Par ailleurs, depuis le début de l’année,
de nombreux AESH ont pâti d’une
mauvaise gestion de personnel du
rectorat du fait, selon l'Académie, d’une
réorganisation du circuit administratif :
une cinquantaine d’entre eux n’ont pas
été payés pour le mois de septembre et de
nombreux contrats n’étaient pas signés
après plusieurs semaines de travail.
Le SNES-FSU et le SNUipp-FSU,
reçus le 1er octobre par la secrétaire
générale et le DRH du rectorat, ont
dénoncé ces dysfonctionnements,
reconnus par le Rectorat qui a
assuré vouloir régler rapidement ces
problèmes et garantir le paiement du
salaire de septembre pour tous les
AESH, quelle que soit la date de
signature du contrat. Au 5 novembre,
ce n’était toujours pas le cas !
Concernant la baisse unilatérale de
quotité (de 75 à 65 %) d’un certain
nombre de personnels AESH, nous avons
obtenu l’assurance par le rectorat d’un
rétablissement à 75 %.
Le SNES-FSU et SNUipp-FSU
insistent sur la nécessité de pourvoir
entièrement les postes d’AVS, des
difficultés se faisant connaître dans
certains établissements. Au CTA du
4 novembre, le rectorat affirmait qu’il
faisait encore tout son possible mais que
les difficultés de recrutement étaient
réelles, la Maison du Handicap
continuant, au mois de novembre donc, à
préconiser un accompagnement pour une
cinquantaine d’élèves supplémentaires
toutes les semaines. ◗
Le SNES
dans les CAPA
Le SNES dans les CAPA
C.A.P. pour Commission Administrative Paritaire
(académique et nationale)
Tous les quatre ans les professeurs sont appelés à renouveler leurs représentants à la CAPA et à la CAPN de leur
corps. Ce sont des instances connues de tous car elles sont chargées de donner leur avis sur toutes les opérations de
gestion des carrières individuelles qui font la vie professionnelle de chacun : passage d’échelon, hors-classe,
mutation… Vous êtes régulièrement informés par les organisations syndicales des résultats vous concernant. Vous
savez moins ce qui s’y passe vraiment : les interventions des uns et des autres, le travail réel de vos élus, les
« commissaires paritaires », leur poids réel dans les décisions finales…
Les C.A.P. ont-elles réellement
une influence sur les décisions
de l’administration ?
Les CAP sont partie intégrante du
statut des fonctionnaires, elles ont un rôle
consultatif. Mais dans l’Éducation
nationale, compte tenu de nos effectifs
– plus de 850 000 enseignants –
l’administration est, dans les faits, tenue,
dans une certaine limite, de tenir compte
des avis des CAP. A titre d’exemple, lors
des opérations de mutation, le « barème »
est « indicatif » : l’administration n’est pas
règlementairement tenue de respecter un
barème, qui d’ailleurs n'existe pas dans de
nombreux corps, comme celui des chefs
d'établissement, mais elle doit alors être
en capacité de justifier chacun de ses
choix. C’est ce qui se passe pour les
affectations de certains collègues sur des
postes spécifiques au nombre
heureusement limité.
Pour nos catégories, compte tenu de la
représentativité des syndicats, surtout
quand ils sont majoritaires et combatifs
comme le SNES-FSU, les avis solidement
argumentés des commissaires paritaires
sont souvent convaincants et
l’administration en tient compte.
Quelle est l’attitude
des commissaires paritaires
SNES-FSU à ces CAP ?
L’administration discute avec les
organisations syndicales des règles, d’un
barème pour les mutations intra par
exemple, et l’adopte dans une circulaire.
Ensuite, elle s’y conforme, nos
commissaires sont aussi là pour le vérifier.
Répartition des sièges CAPA Paris
(Agrégés, certifiés, CPE, CO-Psy, PEGC)
Élections professionnelles 2011
SNALC 4
FO 6
SGEN-CFDT 6
SE-UNSA 1
SUD 1
faire avancer nos mandats. A titre
d’exemple, si de nouveaux textes sur nos
statuts reconnaissent aujourd’hui que la
hors classe doit être obtenue par tous les
collègues en fin de carrière, cela fait des
années que nous le réclamons et que,
dans la pratique, nous l’avons obtenu pour
de très nombreux collègues avant leur
départ à la retraite.
Le SNES fait-il une différence
entre syndiqués et non
syndiqués ?
SNES-FSU
27
Parce que nous sommes attachés à l’égalité
de traitement, même si le barème ne nous
convient pas pleinement, nous le ferons
respecter.
L’attitude des commissaires est guidée,
d’abord, par des principes dont nous
discutons au niveau national. Nous
considérons que les personnels de
l’Éducation nationale doivent être traités
de la même façon partout en France. Les
tentatives, ces dernières années, de
déléguer au niveau académique une bonne
partie de la gestion des personnels nous
obligent, en permanence, à échanger avec
nos collègues des autres académies pour
harmoniser nos pratiques, et éviter aussi
que des collègues ne soient lésés lors d’un
changement d’académie.
Il revient ensuite, en amont de la CAPA,
lors du travail de vérification exhaustive,
puis en commission à faire valoir les droits
des personnels.
Mais les CAP sont aussi l’occasion de
Nous le voudrions que nous ne le
pourrions pas ! Tous les collègues sont
traités de la même façon, selon les
mêmes règles. En favorisant un
collègue, nous en défavoriserions un
autre que nous avons de grande chance
de connaitre tout autant que le
premier. La différence, et elle est
importante, se fait par notre fine
connaissance de la situation des
collègues adhérents et en amont dans
les conseils que nous donnons, dans les
informations dont nous disposons. Pour
le mouvement intra, c’est une évidence.
La complexité de la carte des
établissements parisiens rend la
procédure compliquée ce qui requiert
d’être aidé dans la formulation de ses
vœux et dans sa stratégie sur plusieurs
années. Nous ne pouvons pas décider à
la place d’un collègue mais nous
l’aidons à se poser les bonnes
questions : mon objectif est-il de rester
dans l’Académie ? Combien de temps
suis-je prêt à patienter dans mon poste
pour obtenir une mutation ? ◗
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 15
Élections à la Commission Admi
AGRÉGÉS
Hors-classe :
1. M. FOURN François – Histoire-Géographie –
Lycée Victor-Duruy, Paris 75007
2. Mme DUFFAURE Marie-Paule – Éducation musicale –
Lycée Georges-Brassens, Paris 75019
3. M. RIFFIER Jean – Lettres classiques –
Lycée Louis-le-Grand, Paris 75005
4. Mme POLETTO FORGET Christine –
Philosophie – Lycée Henri-IV, Paris 75005
M. DELRANC
Classe normale :
1. Mme DELRANC Magali - Lettres classiques – Collège Léon-Gambetta, Paris 75020
2. M. MENUELLE Thierry – Sciences économiques et sociales – Lycée Colbert, Paris 75010
3. Mme VALCKE Ketty – Histoire-Géographie – Lycée Louis-Armand, Paris 75015
4. M. NASS Benoit – Éducation physique et sportive – Lycée Edgar-Quinet, Paris 75009
5. Mme DEHEZ Nathalie – Sciences physiques – Lycée Victor-Duruy, Paris 75007
6. Mme CHAUMONT-STURTEVANT Jennifer – Anglais – Université P.-et M.-Curie, Paris 75005
7. M. DAUGE Benoit – Lettres modernes – Collège Guy-Flavien, Paris 75012
8. Mme ARNOLD-VENZLAFF Eva – Économie-Gestion – ENC Bessières, Paris 75017
9. Mme SEBBANE Virginie – Histoire – Collège Germaine-Tillion, Paris 75012
10. M. GLOAGUEN Anthony – Éducation physique et sportive – Coll. Octave-Gréard, Paris 75008
11. Mme BLUM Joelle – Mathématiques – Lycée Henri-Bergson, Paris 75019
12. Mme MARSAL Dora – Arts plastiques – Collège François-Couperin, Paris 75004
13. M. CLAIR Jean-François – Mathématiques – Collège Georges-Rouault, Paris 75019
14. M.RILLING Stéphane – Allemand – Lycée Carnot, Paris 75017
15. Mme LE PAIGE Anne – Lettres classiques – Collège Molière, Paris 75016
16. Mme SIPAHIMALANI Valérie – Sc. de la vie et de la Terre – Lycée Jules-Ferry, Paris 75009
F. FOURN
CERTIFIES ET ADJOINTS D’ENSEIGNEMENT
Hors-classe du corps des professeurs certifiés :
1. M. CALLAC Pascal – Sciences physiques –
Lycée Janson-de-Sailly, Paris 75016
2. Mme CAMBOULIVES Anne – Économie-Gestion –
Lycée des Métiers Boulle ESAA, Paris 75012
3. Mme BROUWER-OREFICE Klarisse –
Histoire-Géographie – Lycée Sophie-Germain,
Paris 75004
4. M. DUCHEMIN Patrick – Industries graphiques –
LT Estienne ESAIG, Paris 75013
5. Mme TASTET Frédérique – Allemand –
Collège Jean-Moulin, Paris 75014
6. M. CASSIAUX Daniel – Histoire-Géographie –
Lycée Gabriel-Fauré, Paris 75013
7. Mme BROVELLI Milène – Lettres modernes FLE –
Lycée Jacques-Decour, Paris 75009
8. Mme SAVARY Armelle – Anglais –
Lycée Honoré-de-Balzac, Paris 75017
L. FAIVRE
PASCAL CALLAC
Classe normale du corps des professeurs certifiés et corps des adjoints d’enseignement :
1. Mme FAIVRE Laetitia – Anglais – Collège La Grange-aux-Belles, Paris 75010
2. M. BANIOL Thomas – Technologie – Collège Guy-Flavien, Paris 75012
3. Mme DIAMANTIS Nathalie – Mathématiques – Lycée Lamartine, Paris 75009
4. M. VAN ROMPU Ludovic – Sciences physiques – Collège La Fontaine, Paris 75016
5. Mme LE GOUPIL Elsa – Anglais – Collège Pilâtre-de-Rozier, Paris 75011
6. M. MENOU Alain – Histoire-Géographie – Collège Rodin, TZR, Paris 75013
7. Mme DEROBERT-MAZURE Anne – Sciences physiques – Collège Colette-Besson, Paris 75020
8. M. LEDON Fabrice – Économie-Gestion – IUT, Université Paris V-Paris-Descartes, Paris 75016
9. Mme DOUZIL Laurence – Lettres classiques – Collège Lucie-Faure, Paris 75020
10. M. VEISSIERE Olivier – Économie-Gestion – ENC Bessières, Paris 75017
11. Mme DESFOUGERES Claire – Documentation – Lycée Carnot, Paris 75017
12. Mme LECHEVALLIER Caroline – Sc. de la vie et de la Terre – Lycée Claude-Monet, Paris 75013
13. Mme BAUDONNE Anne – Lettres modernes – Collège Robert-Doisneau, Paris 75020
14. M. YAHIAOUI Khaled – Génie électronique – Lycée Diderot, Paris 75019
15. Mme SARRASIN Aurélia – Allemand – Collège George-Sand, Paris 75013
16. M. CHARON Christophe – Histoire-Géographie – Collège Gustave-Flaubert, Paris 75013
17. Mme CHENUT Odile – Lettres modernes – ENC Bessières, Paris 75017
18. M. GULENER Fatih – Mathématiques – Collège Molière, Paris 75016
19. Mme CHARLES Régine – Histoire-Géographie – Collège Lamartine, Paris 75009
20. M. LACROIX Alexis – Sciences physiques – Lycée Edgar-Quinet, TZR, Paris 75009
21. Mme PAPON-VOGLER Bénédicte – Sc. économiques et sociales – Lycée Gabriel-Fauré, Paris 75013
22. M. EL KHIARI Hamda – Lettres modernes – Collège Stéphane-Mallarmé, Paris 75017
23. Mme VARACHE Nadège – Arts plastiques – Collège Jules-Verne, Paris 75012
24. Mme LASBOUYGUES Caroline – Éducation musicale – Collège Buffon, TZR, Paris 75015
25. M. PANOS GARCIA Oscar – Espagnol – Collège Valmy, Paris 75010
26. Mme FRIDE Isabelle – Sciences de la vie et de la Terre – Lycée Voltaire, Paris 75011
27. M. PASCAL Laurent – Mathématiques – Collège Daniel-Mayer, Paris 75018
28. Mme HERVÉ-DANNHAUER Géraldine – Arts appliqués – LT Estienne ESAIG, Paris 75013
29. Mme HAYES Ingrid – Histoire-Géographie – Collège Robert-Doisneau, Paris 75020
30. Mme POUTRAIN Laurence – Sc. et techniques médico-sociales – Lycée Rabelais, TZR, Paris 75018
NOS CANDIDAT(E)S AUX CAPA 2014
16
Comme à l’habitude, le SNES présente aux suffrages de tous, des listes à l’image de la profession
dans toutes les catégories : 86 au total, issus d’établissements très divers, dans tous les
arrondissements. 56 candidats sont des femmes, 34 sont affectés en collège, 42 en lycée et 2 dans
le supérieur, 5 sont TZR. L’âge moyen des candidats est de 46 ans et 21 ont moins de 40 ans.
nistrative Paritaire Académique
CONSEILLERS PRINCIPAUX D’ÉDUCATION
Hors-classe des conseillers principaux d'éducation :
1. Mme GOLDBERG Betty – Collège Voltaire – Paris 75011
2. M. GRANGE Bernard – Lycée Fénelon, Paris 75006
Classe normale des conseillers principaux d'éducation :
1. Mme JOHNEN Pascale – Collège Pierre Mendès-France – Paris 75020
2. M. DRIF Rachid – Lycée Chaptal, Paris 75008
3. Mme DUBOIS Rahiba – Collège Rognoni, Paris 75005
4. M. LAMOUROUX Guilhem – Collège Doisneau, Paris 75020
5. Mme LE PENVEN-DUVAL Brigitte – Collège Alviset, Paris 75005
6. Mme POMMIER Agnès – Collège Guillaume-Budé, Paris 75019
7. M. CHERIET Ahcène – Lycée Honoré-de-Balzac, Paris 75017
8. Mme LERVILLE Olivia – Lycée Lucas-de-Nehou, Paris 75005
9. M. ANNET Jean-Charles – Lycée Rabelais, Paris 75018
10. Mme EYCHENNE Valérie – Lycée Marcel-Deprez, Paris 75011
11. Mme BOUCHIER Jessica – Collège Claude-Bernard, Paris 75016
12. Mme ZARIFIAN-GROSSI Marie-Pierre – Lycée des Métiers Boulle ESAA, Paris 75012
13. Mme SCHMITT Fabienne – Lycée Henri-IV, Paris 75005
14. Mme FÈVRE Lucile – Collège Doisneau, Paris 75020
P. JOHNEN
PROFESSEURS D’ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL DE COLLÈGE
J.-M. JACQUES
Classe normale, hors-classe, classe exceptionnelle
1. Mme HAUATA Françoise – Lettres – Histoire-Géographie – Collège de Punaauia, Punaauia 98
2. Mme TAIARUI Charleen – Lettres – Histoire-Géographie – Collège de Arue,
Arue 98
3. M. JACQUES Jean-Marc – Mathématiques – Sciences physiques –
Collège de Punaauia, Punaauia 98
4. Mme LALOT Véronique – Technologie section 13 – Collège Paul-Gauguin,
Paris 75009
DIRECTEURS DE CIO ET CONSEILLERS D’ORIENTATION-PSYCHOLOGUES
Directeurs de centre d’information et d’orientation
1. Mme STRUILLOU Maria de Lourdes – CIO 20e, Paris
2. Mme HAMEL Antoinette – CIO 11e/12e, Paris
C. DEANA-RENAUDON
Conseillers d’orientation-psychologues
4. Mme PAUCHE Ariane – CIO spécialisé Tribunal des Enfants, Paris 75001
1. Mme DEANA-RENAUDON Catherine – CIO 6 /14 , Paris
5. Mme CHAGNON Karine – CIO Enseignements supérieurs, Paris 75005
2. Mme LEDIGARCHER Isabelle – CIO 5e/13e, Paris
6. Mme GELLERT Michèle – CIO Enseignements supérieurs, Paris 75005
3. Mme SCHWARZ Corinne – CIO 19e, Paris
e
e
Non-titulaires exerçant des fonctions d’enseignement, d’éducation et d’orientation
vous votez aussi du 27 novembre au 4 décembre pour les CCP
Non-titulaires exerçant des fonctions de surveillance et d’accompagnement des élèves
vous votez aussi du 27 novembre au 4 décembre pour les CCP
17
Comité Technique
Académique
Au CTA et CTM : votons FSU
Pour un service public d’éducation
qui assure
la réussite de tous les élèves
• pour des contenus d’enseignement rénovés
et ambitieux pour tous les élèves ;
• pour une augmentation du budget assurant
des recrutements à la hauteur des besoins ;
• contre la mise en concurrence des
établissements, imposer la mise en oeuvre
d’une sectorisation scolaire allant à l’encontre
des logiques d’exclusion ainsi qu’une relance
ambitieuse de l’éducation prioritaire
permettant d’assurer l’égalité des droits ;
• exiger dans tous les établissements et les
écoles deséquipes pluriprofessionnelles
complètes et formées.
Pour le respect des personnels
défendre nos droits,
en conquérir de nouveaux
• défendre et améliorer le statut de la fonction
publique (recrutement par concours,
déroulement de carrière, droit à mutation et
à mobilité professionnelle...) ;
F.S.U.
• améliorer les conditions de travail, contre
l’alourdissement des tâches et
l’autoritarisme ;
• combattre la précarite par des plans de
titularisation et la création de nouveaux
métiers ;
• revendiquer une formation professionnelle
initiale rémunérée et développer une
formation continue de qualité ;
• obtenir le dégel du point d’indice et un
rattrapage des pertes de pouvoir d’achat, une
augmentation des salaires tenant compte du
coût de la vie à Paris et qui rendent nos
métiers attractifs ;
• revenir sur les régressions consécutives aux
réformes des retraites depuis 2003.
Pour une société plus juste
et plus solidaire
• contre la politique d’austérité, préserver et
développer des services publics rénovés
garantissant un égal accès pour toutes et
tous sur l’ensemble du territoire en
renforçant l’emploi public ;
• garantir les libertés publiques (liberté
d’expression, droit syndical, laïcité...) et
l’égalité des droits quels que soient le genre,
18 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
l’orientation sexuelle, la nationalité...
Des élu-es alliant expertise
et capacité de mobilisation
Combatifs et déterminés, les élu-es de la
FSU pèsent sur les décisions de
l’administration et obtiennent des avancées
pour les personnels et pour les élèves.
Présent-es sur le terrain, pour toutes les
catégories de personnels, elles et ils portent la
parole des collègues avec détermination et
organisent les mobilisations tant nationales
que locales pour la défense de l’école publique
et de ses agents.
Une fédération de syndicats
nationaux ancrés sur la réalité
des métiers
Parce que la FSU, a fait le choix d’un
syndicalisme de masse au plus près des
réalités des personnels, ses militant-es, ses
élu-es sont à l’image de nos professions :
• Certifié-es, agrégé-es, chaires supérieures,
PEGC, CPE, CO-Psy représenté-es par le
SNES.
UN VOTE QUI COMPTE
Le Comité Technique Académique est obligatoirement consulté sur de nombreux sujets qui sont
d’une importance fondamentale pour la vie des
écoles et des établissements, des personnels :
• Les créations et les suppressions de postes
• Les ouvertures et fermetures de classes, de formations et d’options,
• L’étiquetage et le profil des postes spécifiques
dans le second degré
• Le régime indemnitaire pour les personnels administratifs, les infirmièr-es, les assistant-es sociaux
• La carte des agences comptables
• Les barèmes de mutation et la répartition de la DHG
dans le second degré
• Le plan académique de formation...
Le vote au CTA déterminera aussi le nombre de
sièges que la FSU occupera
• au Comité Départemental de l’Education Nationale
(carte scolaire 1er degré, collèges...),
• au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail...
• au Comité Académique d’Action Sociale.
• Instituteurs-trices et professeur-es des
écoles représenté-es par le SNUIPP,
LIMINAIRE DU 3 JUIN 2014
(suite aux résultats des élections
municipales de mai 2014)
• Professeur-es, chargé-es d’enseignement et
agrégé-es d’EPS représenté-es par le SNEP
• PLP représenté-es par le SNUEP
• Personnels administratifs et ITRF
représenté-es par le SNASUB
• Infirmièr-es représenté-es par le SNICS
• Agent-es non titulaires enseignant-es et non
enseignant-es représenté-es par les
différents syndicats de la FSU
• AED/CUI représenté-es par le SNES et le
SNUEP
• AVS représenté-es par le SNES, le SNUIPP
et le SNUEP
• Personnels TOS représenté-es par le
SNUACTE
• Personnels de direction représenté-es par le
SNUPDEN
• Assistant-es sociales représenté-es par le
SNUAS-FP
“
“
Le vote au CTA déterminera
la représentativité de la FSU
et de ses syndicats
notre capacité collective
à imposer d’autres choix
Comme tous ici présents, les résultats des dernières élections nous alarment au plus haut point. Comme tous
nos collègues nous sommes sous le
choc mais pas surpris. Nous n’avons
pas l’habitude de commenter les résultats de scrutins politiques, considérant qu’une organisation syndicale
réunit, dans la défense des personnels, des hommes et des femmes, et
ce, quelque soit leurs opinions politiques. Mais le score obtenu par le
Front national ne peut pas nous laisser
indifférents car nous ne considérons
pas ce parti sur le même plan que les
autres. Nous pensons qu’il fait courir
un réel danger à la démocratie, que
son programme divise les citoyens,
projette de supprimer l’égalité des
droits. Il propose un modèle de société
où dominent la surveillance, la répression et la violence. Cette société est
invivable, désespérante et mortifère.
Son accession au pouvoir, seule ou
en alliance, ferait courir des risques
graves à notre système éducatif et
au droit à l’éducation pour tous.
L’Ecole ne peut se dégager de toute
responsabilité en la matière.
Trop d’exclusion, trop d’inégalités,
trop de démagogie. L’Ecole n’offre
pas suffisamment de perspectives
à tout une partie de notre jeunesse,
en butte au chômage et à la déqualification.
Même si nous ne sommes pas souvent
d’accord, Monsieur le Directeur, nous
savons que nous avons des ennemis
communs : l’ignorance et l’exclusion.
Contre l’ignorance nous serons
toujours du côté de l’Education et des
valeurs de la République. Mais, aujourd’hui, cela ne suffit pas. La jeunesse a
besoin de perspectives, et pas seulement de valeurs. Elle a besoin que
nous lui permettions de se construire
un avenir dans une société plus juste
et plus solidaire.
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 19
Représentativité
FSU
La représentativité de la FSU
au niveau national et à Paris
“
Aux
CAPA et
CAPN
je vote
SNES
Si la représentativité de la FSU
au niveau académique et
national sont comparables, la
situation parisienne diffère
totalement pour les autres
fédérations. Au niveau
ministériel, la deuxième force
derrière la FSU est l’UNSA
surtout que de manière quasi
systématique cette fédération
s’allie aujourd’hui avec le SGENCFDT. C’est sur ces deux forces
que s’appuient depuis des
années les différents ministres
quand il s’agit de faire passer
des « réformes » comme celle
du livret de compétences, du
socle commun version 2005, de
la réforme chatel des lycées...
Elles sont toujours pour. En
dehors de ces deux « pôles »
(UNSA + SGEN d’un coté et
FSU de l’autre) les trois autres
fédérations pèsent peu.
Répartition des sièges au CTM
Élections professionnelles 2011
SE-UNSA 4
SNES-FSU
Au niveau académique,
L’UNSA a perdu un poste sur
les deux qu’ils occupaient au
précédent scrutin au bénéfice
de la FSU et le SGEN, fragilisé,
obtient le dernier des 10 sièges.
Ce « pôle » est donc très
nettement minoritaire. La CGT
n’est pas représentée.
7
Répartition des sièges au CTA Paris
Élections professionnelles 2011
SE-UNSA 1
FO 2
SUD 1
CFDT 1
SNES-FSU
20 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
CFDT 1
SUD 1
“
Aux CTA
et CTM
je vote
FSU
FO 1
CGT 1
5
ÉLECTION AU COMITÉ TECHNIQUE ACADÉMIQUE DE PARIS
Scrutin du 27 novembre au 4 décembre 2014
Liste présentée par :
Fédération Syndicale Unitaire
(SNASUB, SNEP, SNES, SNICS, SNPI, SNUAS-FP, SNUEP, SNUIPP, SNUPDEN, SNUACTE)
1. M. ANANOU Thierry
2. M. WALLET Nicolas
3. Mme FAIVRE Laetitia
4. Mme CORNILLON Marie-Dolorès
5. M. LAMBERT Jérôme
6. M. GIRAUD Julien
7. Mme BRUNEL GUEZ Clélia
8. M. CALLAC Pascal
9. M. INGUAGGIATO Santo
10. Mme VALCKE Ketty
11. Mme ROCHEDEREUX Joëlle-France
12. M. BARTHEL Nicolas
13. Mme BEN AMEUR Imène
14. Mme CRAUSAZ Emeline
15. Mme CAMBOULIVES Anne
16. Mme CZALCZYNSKI Danielle
17. M. SADEGHI Tristan
18. Mme CHARLES Sylviane
19. Mme STASSI Cécile
20. Mme JOHNEN Pascale
Professeur de chaire supérieure
Professeur des écoles
Professeure certifiée
Attachée d’administration
Professeur des écoles
Professeur d’EPS
Professeure lycée professionnel
Professeur certifié
Professeur des écoles
Professeure agrégée
Infirmière
Attaché d’administration
Enseignante contractuelle
Professeure des écoles
Professeure certifiée
Professeure des écoles
Agent non titulaire/AED
Professeure des écoles
Agent non titulaire/AESH
Conseiller principal d’éducation
Lycée Claude-Monet (13e)
Rectorat de Paris
Collège Grange-aux-Belles (10e)
Lycée Victor-Duruy (7e)
École élém. 31, rue Etienne-Dolet (20e)
Collège Aimé-Césaire (18e)
Lycée professionnel Théophile-Gautier (12è)
Lycée Janson-de-Sailly (16e)
Circonscription 11A Voltaire (11e)
Lycée Louis-Armand (15e)
Lycée des métiers Raspail (14e)
Lycée Maurice-Ravel (20e)
Lycée professionnel Marcel-Deprez (11e)
École mat. 19, rue des Amiraux (18e)
Lycée des métiers Boulle ESAA (12e)
École élém. 119, av. Simon-Bolivar (19e)
Lycée Janson-de-Sailly (16e)
École élém. 97, rue des Pyrénées (20e)
École élém. 16, rue du Renard (4e)
collège Pierre Mendès-France (20è)
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 21
Collège et lycée
Collège et lycée
Collège : un changement qui se fait attendre
“
Au cœur
de nos
revendications
l’élévation
du niveau de
qualification
et d’étude de
tous les élèves
et l’unité du
second degré.
Au cours de ces dix dernières
années, le collège a subi des réformes
qui visaient à limiter les enseignements,
pour un grand nombre d’élèves, aux
apprentissages de base, afin qu’à 16 ans
ils soient orientés de manière précoce
soit vers des formations en alternance
soit vers la voie professionnelle. Ceci se
vérifie tout particulièrement dans
certains collèges de l’Éducation
prioritaire.
Le SGEN-CFDT, le SE-SNPDENUNSA comme une bonne partie des
cadres de l’administration soutiennent
cette orientation et préconise une
« école fondamentale » – du CP à la
Troisième avec, pour contenu, le
« socle » et des enseignants
polyvalents, suivant en cela les
recommandations de l’OCDE.
D’autres comme Force Ouvrière et le
SNALC, développent une vision étriquée
de l’enseignement réduit à
« l’instruction » – comme s’il était
possible de séparer Éducation et Savoirs
– et une politique d’éviction des élèves
en difficulté. Cette perspective est figée
dans les réalités des années 60, où moins
de 20 % d’une tranche d’âge avait le bac
et où les emplois non qualifiés existaient
encore massivement. Les élèves des
milieux populaires étaient massivement
et très tôt orientés vers des filières
courtes. Les très rares élèves qui
échappaient à l’époque à ce
déterminisme alimentent une nostalgie
qui dissimule mal la violence sociale de
la sélection de cette époque.
“
Nous combattons ces conceptions de
l’École en mettant au cœur de nos
revendications l’élévation du niveau de
qualification et d’étude de tous les
élèves et l’unité du second degré :
collège et lycée. Cela passe par
l’allongement de la scolarité obligatoire
à 18 ans et des enseignants dont le
statut peut les amener à enseigner en
collège comme en lycée. La fin de la
scolarité obligatoire à 16 ans n’a pas de
22 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
sens quand 90 % des jeunes sont
encore scolarisés à 18 ans. L’objectif
des 50 % d’une génération à Bac+3 – la
France est en retard sur cet objectif par
rapport à ses voisins européens – ne
pourra se réaliser à moyens constants
en se contentant d’amener de plus en
plus de lycéens munis du bac pro à la
licence professionnelle. La Loi
d’Orientation de l’École dite de
Refondation aurait pu être l’occasion
d’engager ce processus d’élévation de la
scolarité obligatoire et de rompre avec
les politiques précédentes, mais les
collèges n’ont pas vu venir de
changement réel. Plus grave encore, la
loi crée le Conseil École-Collège, dont
les membres sont désignés par le Chef
d’Établissement et l’objectif, selon
l’implicite de la dernière circulaire de
rentrée, est de mettre en place la
déconnexion du collège au lycée, tout
particulièrement dans l’Éducation
prioritaire.
À Paris, les effectifs augmentent et
pour la plupart des collèges : 28, 30
élèves par classe est devenue une
norme, ce qui place l’Académie de Paris
DOUBLE INSCRIPTION POUR
LES ÉLÈVES D’ULIS ET D’UPE2A
Avec les DHG insuffisantes, les conditions
d’accueil et d’inclusion des élèves primoarrivants ou allophones des UPE2A se sont
aussi dégradées, et alors que les textes le
stipulent, on ne compte plus les élèves privés d’inclusion dans les classes ordinaires
parce que les effectifs de ces dernières
dépassent déjà les seuils tolérables.
L’inclusion des élèves en situation de handicap (si leur PPS le permet) relevant d’une
ULIS est aussi prévue par la loi, mais encore
une fois le rectorat et le ministère ne prévoient pas les moyens nécessaires pour
permettre une réelle inclusion des élèves,
il faut prévoir, dans les classes accueillant
des élèves de ces dispositifs, une double
inscription: une dans le dispositif, une dans
les classes ordinaires.
en dernière position de toutes les
académies. Les DHG étant insuffisantes
les groupes en effectif réduit,
disparaissent. Il faut ajouter à cela des
injonctions multiples et
contradictoires : épreuve d’histoire des
arts, LPC, autoritarisme de certains
chefs d’établissement sur l’exercice de
nos métiers et la mise en œuvre des
contenus. À ce sujet, la formation
continue (le PAF) reste insuffisante et
basée sur le socle de 2005, elle laisse
peu de place aux disciplines, à la
recherche universitaire et la mise à jour
de nos connaissances.
L’entretien des locaux est dans de
nombreux collèges largement
insuffisant et quand le patrimoine est
correctement entretenu, le cadre
d’apprentissage reste encore trop
souvent austère et peu propice à
l’épanouissement intellectuel. Le
département de Paris, est le
département francilien qui, rapporté au
nombre d’élèves, investit le moins dans
La réforme
de l’Éducation prioritaire
est en marche
La réforme de l’Éducation prioritaire
est en marche. Pour le SNES-FSU, il
s’agit bien de redonner du souffle et des
moyens à des collèges qui souffrent,
surtout à Paris, d’une ghettoïsation
accentuée ces dernières années par la
crise économique et sociale qui frappe de
plein fouet les familles populaires.
Nous voulons une réforme de
l’Éducation prioritaire qui fasse confiance
aux collègues de ces établissements.
Qu’on ne se contente pas de leur
« donner la parole ». Ce sont eux,
d’abord, qu’il faut écouter. Ils affirment
massivement leur volonté de ne pas
déroger au système éducatif. L’Éducation
prioritaire en constitue une composante.
Cela signifie que ces collèges se fixent les
mêmes objectifs que pour l’ensemble des
collèges, qu’on y enseigne les mêmes
disciplines, les mêmes contenus avec les
mêmes enseignants. Ils s’en distinguent
par les moyens qu’on doit leur attribuer
sous toutes les formes : réduction du
nombre d’élèves par une augmentation
de la DHG, aide massive à la liberté
pédagogique, financement et évaluation
de projets d’innovation pédagogique en
lien avec la recherche, amélioration des
conditions d’enseignement par une
réduction importante des obligations de
service...
Ce n’est pas cette voie qui, ces
dernières années, a été choisie. La mise
en place des collèges CLAIR puis ÉCLAIR
dans l’Éducation Prioritaire a ouvert la
porte à une déréglementation où des
hiérarchies multiples ont été installées à
l’opposé de la cohésion nécessaire des
équipes. La prime au mérite dite « prime
ÉCLAIR modulable » achevait le tableau
d’un collège où l’affichage et la
communication prenait le pas sur le
traitement de la difficulté scolaire.
La création des REP + en substitution
des ÉCLAIR est une bonne nouvelle. Un
temps de décharge par pondération, le
doublement de la prime, c’est une
avancée et une reconnaissance des
difficultés à exercer dans ces
établissements.
les collèges. Le SNES-FSU Paris
interpelle régulièrement en CDEN les
autorités de tutelle sur ce point et
exige un plan de rénovation des
collèges. w
Selon les informations en notre possession, quatre collèges seraient à la prochaine rentrée classés REP+. Le collège
Gérard Philipe, actuel ÉCLAIR, ne ferait pas
partie de ceux-là. Alors que ce collège a
longtemps constitué la vitrine de l’Académie, il semble mal récompensé. À moins
que les collègues de cet établissement
reçoivent ainsi les fruits de leurs efforts en
perdant des moyens…
Concernant les autres collèges de l’Éducation prioritaire, dix-neuf collèges seraient
maintenus dans l'éducation prioritaire, six
collèges y entreraient et dix collèges sortiraient. Au total donc, Paris compterait
quatre collèges de moins en Éducation
prioritaire. Cette méthode n’est pas la
bonne.
À Paris, quatre REP + sont prévus. Les
discussions s’ouvrent sur les trois
collèges qui devront se rajouter à l’actuel
collège Clemenceau. Le SNES-FSU Paris
est très attentif à la mise en place de la
pondération. En aucun cas, elle ne doit se
traduire par un surcroît de travail, encore
plus de réunions et un autoritarisme
accru des chefs d’établissement ! Nous le
disons clairement : si le Ministère ou le
Rectorat allait dans ce sens, il
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 23
Collège et lycée
s’exposerait à un conflit dur et prolongé
avec toute la profession.
La carte de l’Éducation prioritaire à
Paris doit être revue. Des GT sont prévus
pour étudier les indicateurs REP et
REP+. Les quatre indicateurs composant
un indice social utilisé pour classer les
collèges sont les catégories
socioprofessionnelles, le nombre de
boursiers, les élèves issus de Zone
Urbaine Sensible et le retard à l’entrée
en sixième. Le SNES-FSU avec sa
connaissance des dossiers, des
situations, des difficultés locales
interviendra pour faire en sorte que les
critères soient transparents et
compréhensibles par tous. Mais au-delà
des critères objectifs, nous pensons que
des collèges trop vite sortis de
l’Éducation prioritaire risquent de voir
leur situation se dégrader si des moyens
trop importants leur étaient repris et,
surtout, nous nous interrogeons sur la
pertinence de la notion de « réseau »
École/collège délimité à partir des flux
d’élèves surtout dans une grande ville
comme Paris où la situation des collèges
et des écoles alentour ne concordent pas
souvent.
Le contournement de la carte scolaire
est très différent du Premier au Second
degré du fait de la présence de
l’enseignement privé ou de l’obtention
d’une dérogation. De fait, un collège
défavorisé peut très bien être environné
d’écoles socialement mixtes parce que
les flux d’élèves sont de nature très
différente selon les écoles et les
quartiers, les parents acceptant la mixité
sociale à l’école mais plus au collège ou,
phénomène connu, déménagent à
l’entrée en Sixième ou inscrivent leurs
enfants dans l’enseignement privé.
Nous craignons surtout qu’une
nouvelle fois, à lire l’insistance mise par
les autorités académiques sur les conseils
écoles-collèges, la reconfiguration de la
carte de l’Éducation prioritaire soit
l’occasion d’engager la primarisation du
collège et sa coupure avec le lycée. w
DES ATTEINTES RÉCURRENTES AU
PRINCIPE DE LA LAÏCITÉ
Cette année encore, dans certains
établissements comme le lycée Buffon ou
le collège de Staël, les collègues –
professeur principaux – ont eu la surprise
de trouver dans la pochette d’accueil à
distribuer à leurs élèves une invitation
de l’aumônerie. Bien évidemment, par un
« saint » réflexe laïque, les collègues se
sont refusé à servir d’intermédiaires à
des autorités qui ne sont pas les leurs.
Lors des épreuves du DNB, ou du
baccalauréat, nous sommes nombreux à
refuser d’interroger les candidats sous
un signe religieux. Les sections SNES de la
région parisienne rappellent régulièrement
au Directeur du SIEC, l’obligation faite aux
présidents de centre de neutraliser les
locaux d’examens (salles de délibération
des jurys incluses) et de veiller à ce que les
examinateurs portent une tenue
vestimentaire sans signe ostentatoire.
Lycée : une réforme qui ne passe toujours pas !
Entre les tirs croisés de la
« réforme » et les attentes contrariées
du « changement » : les lycées
parisiens à la recherche de conditions
d’enseignement décentes.
Renforcement des inégalités entre
établissements, emplois du temps
dilatés, déréglementation, tentatives
plus ou moins déguisées d’annualisation
des services, affaiblissement de la voie
technologique... dans les lycées
parisiens, les dégradations entraînées
par la réforme des lycées continuent de
brouiller le sens du métier
pour de nombreux collègues soumis aux
injonctions pressantes et parfois
contradictoires de dispositifs
aux contenus flous mis en œuvre de
façon erratique.
Alors qu’il est plus que nécessaire de
24 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
remettre à plat une réforme dont les
objectifs affichés apparaissent toujours
plus en contradiction avec la mise en
pratique, et que la cote d’alerte des
effectifs a été dépassée dans de
nombreux lycées, le ministère a
récemment repoussé « à moyen terme »
le bilan que nous réclamons. C’est
autour des « points chauds » suivants
que se cristallisent les problèmes dans
les établissements.
maintenance informatique n’est
toujours pas prise en compte
sérieusement.
Filières toujours hiérarchisées
Il n’y a pas eu de rééquilibrage entre
les séries de la voie générale : la
réforme a favorisé la série S. Les séries
technologiques, elles, semblent bien
sacrifiées par les réformes.
Emplois du temps
Effectifs
Dans de nombreux établissements,
les classes et les salles « débordent » :
Secondes à 36-37 élèves, Premières à
39 ! Situation intolérable tant sur le
plan pédagogique que sur celui des
conditions d’accueil et de sécurité dans
des locaux parfois mal adaptés, où la
Les effets de la réforme continuent à
creuser les inégalités entre
établissements, poser localement des
problèmes d’emplois du temps
(dédoublements, AP, et autres groupes
à effectifs réduits), et servir de
prétexte à des tentatives
d’annualisation... La demande d’un
INTERVENTION DU SNES-FSU AU COLLOQUE SUR LES INÉGALITÉS ENTRE LES
LYCÉES ORGANISÉ PAR LE CONSEIL RÉGIONAL D’ILE-DE-FRANCE EN JUIN 2014
Globalement de votre étude, nous retenons surtout le rôle que joue la concurrence entre les établissements dans la ségrégation sociale et scolaire.
La concurrence du privé. Il nous semble qu’elle
joue un rôle fondamental. À Paris (près de 40 %
des élèves) cette concurrence pousse à une
ségrégation forte entre les établissements
publics. Ailleurs, vous nous avez montré que
quand cette présence du privé est forte, elle
contribue à une politique de ségrégation active
à l’intérieur de l’établissement.
cadrage national pour les heures
dédoublées reste d’actualité alors que
les techniques de gestion
« managériales » pervertissent les
relations dans certains établissements.
Le bac, à quel prix ?
Le développement du contrôle local
par des épreuves sous forme de CCF et
autres « évaluations en cours d’année »
engendre une charge de travail
importante, souvent sans rémunération,
entraîne des disparités de traitement
entre candidats et entre établissements,
ce qui affaiblit le caractère national du
baccalauréat. Parallèlement, les
pressions croissantes sur les correcteurs
et les membres des jurys se multiplient
et décrédibilisent l’examen aux yeux des
enseignants et des familles. Ceci semble
se conjuguer de plus en plus avec la
volonté de mise en place d’une sélection
systématique dans l’enseignement
supérieur, préfigurée par APB. w
Le rôle des politiques scolaires et de l’offre de formation : elles ont encouragé la ségrégation. Voir
la politique des options et leur répartition entre
les établissements, options plus nombreuses
dans les établissements attractifs qui permettent
de renforcer une ségrégation active à l’intérieur
même de l’établissement.
Rôle par la même occasion de la réforme Chatel
et du renforcement de l’autonomie pédagogique
des lycées qui fait que les horaires disciplinaires
varient considérablement d’un lycée à un autre :
de 4 heures à 7 heures de maths en Première S
selon le lycée !
Nous relevons également l’importance du choix
des parents, d’autant plus grand que ce choix
porte sur un nombre élevé d’établissements.
À ce titre, le rétablissement d’une véritable carte
scolaire doit être interrogé. Si l’on veut limiter
l’importance des notes dans AFFELNET dans le
processus ségrégatif, il est nécessaire d’accorder
plus d’importance à la localisation géographique.
À Paris, comme ailleurs, la mixité sociale à l’intérieur des établissements doit aller de pair avec
une politique des territoires de mixité sociale.
Nous voulons aussi insister sur des points qui
n’ont pas été traités.
L’importance des collèges et des contenus qui y
sont enseignés. Nous pensons que le cantonnement de certains collèges à des contenus limités
au socle commun de Fillon a fortement contribué
ces dernières années au processus ségrégatif au
collège comme au lycée. De ce point de vue, la
mixité sociale et scolaire ne pourra se faire que
si les mêmes contenus sont exigés dans tous
les établissements scolaires de la République.
De ce point de vue aussi, l’existence de cité scolaires, nombreuses à Paris doit fortement être
interrogée.
De ce point de vue encore, le SNES ne comprend
pas qu’une nouvelle fois l’Académie de Paris
fasse l’objet d’une exception. Nous ne comprenons pas, nous n’accepterons pas que les collèges
parisiens fassent exception à la réforme des
compétences et restent du ressort de la Ville de
Paris. Nous ne le comprendrons d’autant moins
que la politique de la Ville de Paris en la matière
n’a pas été ces dernières années convaincante y
compris dans les investissements immobiliers.
Je termine en remerciant très sincèrement la
Région pour ces ateliers et la richesse des
échanges auxquels nous avons assisté.
LE SIEC, LES EXAMENS ET NOS INDEMNITÉS DE JURYS ET CONCOURS
Le SNES (Paris, Créteil, Versailles) organise chaque année une rencontre avec la direction du SIEC
(Service interacadémique des examens et concours), de façon à établir un bilan de la session précédente des examens, en faisant remonter les problèmes et questions que vous avez soulevés,
et envisager la session de l’année en cours : calendrier, fraude, nombre de copies, convocations... autant de points sensibles !
Tout au long de l’année, nous intervenons directement pour les retards de règlement d’indemnités
que vous nous soumettez, en essayant d’activer les dossiers laissés en souffrance. Pensez à nous
contacter si vous vous trouvez dans ce cas !
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 25
GRETA
GRETA : ils sont rétablis !
La mobilisation des personnels des GRETA en 2012 a permis l’ouverture
de discussions entre le ministère et l’intersyndicale et la réinscription
des GRETA dans le code de l’Éducation par la loi de refondation dès 2013.
La circulaire de rentrée de 2013 réaffirmait la mission de formation
continue des adultes dans l’Éducation nationale et le GIP-GRETA était
abandonné. Un protocole entre le ministère et les organisations syndicales
a permis la mise en place d’un groupe de suivi ministériel dans le but
de redéfinir la FCA et les GRETA avec un échéancier sur deux ans.
La nouvelle organisation
“
Le CA de
l’établissement
support reste
la structure
juridique
par laquelle
doit passer
toute décision
concernant
le GRETA.
w Académique : la DAFCO
Le recteur et la DAFCO sont les
maîtres d’œuvre de la mise en
application des politiques nationales et
du fonctionnement de la FCA. Le recteur
doit présenter sa stratégie académique
au conseil consultatif académique de la
FCA (CCAFCA qui remplace le
CACFOC) et en CTA.
Le GIP-FCIP (Groupement d’intérêt
public-Formation initiale et continue)
qui existait déjà voit ses fonctions
étendues. Le CA de chaque
établissement support doit voter
l’adhésion au GIP, sur la base d’une
convention constitutive.
w Locale : le GRETA
Les GRETA – dont la carte est
décidée académiquement – sont des
groupements géographiques ou de
spécialités (sept à Paris). Chaque
GRETA est animé par une assemblée
générale qui doit se réunir au moins trois
POUR LA SAUVEGARDE
DU SERVICE PUBLIC
DE LA FORMATION
CONTINUE :
VOTEZ SNES
VOTEZ FSU
fois par an. Les personnels sont
représentés dans cette AG avec voix
délibérative. Le CA de l’établissement
support reste la structure juridique par
laquelle doit passer toute décision
concernant le GRETA. w
Nous avons obtenu l’ouverture de la discipline CPIF Coordination Pédagogique Ingénierie de Formation dans le cadre des concours Sauvadet pour les collègues contractuels des GRETA et de la MLDS.
Pour le SNES-FSU l’étape suivante doit être la pérennisation de cette discipline.
Lors de la Commission Consultative Compétente à l’égard des Conseillers en Formation Continue du
6 juin 2014, le SNES-FSU est intervenu sur les demandes de mobilité interne, la baisse du nombre de
jours de formation, le bilan social des CFC et les conséquences pour les personnels des regroupements
de GRETA.
“
La réunion du CNS (Comité national de suivi de la réforme des GRETA) du 24 septembre 2014 a été annulée. Le SNES-FSU demande la mise en place rapide du groupe de travail spécifique aux personnels de
la FCA : pour ne pas laisser le champ libre à des définitions locales des règles nationales doivent être
instaurées.
26 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
CHSCT
CHSCTA : un champ
d’intervention syndicale
important
Durant ces trois dernières
années, le CHSCTA (Comité
d’hygiène, de sécurité et des
conditions de travail
académique) a poursuivi ses
missions et a pu consolider ses
pratiques. En effet, si nous
avions l’habitude de traiter les
questions d’hygiène et de
sécurité, celles concernant les
conditions de travail (risques
psychosociaux, troubles
musculosquelettiques…)
n’étaient jamais abordées
précédemment. Avec les autres
représentants des personnels (la
FSU en compte aujourd’hui
quatre sur huit), les chefs de
service du rectorat, les médecins
de prévention, les représentants
du recteur, il a fallu que nous
nous trouvions un langage
commun, que nous inventions
des pratiques nouvelles pour
aborder par exemple, des
situations extrêmement
douloureuses d’établissements
en crise.
Le champ de responsabilité du CHSCTA
est vaste. Il intervient dans les écoles, les
collèges, les lycées mais aussi le rectorat, le
SIEC et les services de la Sorbonne. Et si
nous devons parfois intervenir en urgence
sur des situations de conflits, nous devons
aussi réfléchir sur la prévention de ces
crises, à travers la formation de l’ensemble
des personnels sans exclusive, sur la
définition de critères d’études des risques
psychosociaux. En parallèle, le CHSCTA
étudie et tente de minimiser l’impact sur les
conditions de travail d’événements aussi
divers que le H1N1, le virus Ebola, le plan
Vigipirate, la crue du siècle... Nous
travaillons aussi sur la question du
délabrement de certains établissements en
pointant la responsabilité des autorités
locales et celles du rectorat ainsi qu’à la
popularisation de documents pourtant
obligatoires comme le Document Unique
d’Exposition aux Risques. Nous avons
également donné notre expertise sur la
mise en place de la réforme des rythmes
éducatifs dans le 1er degré. Mais
malheureusement, ces trois dernières
années, la plus importante de nos missions
a consisté à intervenir dans des
établissements où les pratiques
managériales de leurs chefs exposaient la
communauté éducative à des risques
psychosociaux pathogènes.
En accord avec la direction académique,
et après examen des témoignages reçus,
nous décidons de la liste des urgences. La
visite se déroule en deux temps. En premier
lieu, une visite bâtimentaire (salles de
cours, laboratoires, gymnases, vie scolaire,
salles de repos des agents...). C’est
l’occasion pour nous de rencontrer les
personnels sur leur lieu de travail et de
rappeler certaines consignes ou droits,
comme celui à l’action sociale ou au congé
de formation professionnelle. En second
lieu, nous recevons les personnels pour un
temps d’écoute. Ce dernier prend la forme
que souhaitent les personnels : individuel
ou collectif. Nous revenons dans
l’établissement (DRH, médecin de
prévention, chef du service de prévention
des risques, inspecteur Sécurité Santé au
travail, psychologue clinicien du travail,
représentants des personnels) tant que tous
n’ont pas pu s’exprimer pleinement.
Nous établissons alors un diagnostic que
nous soumettons au recteur d’académie et
nous établissons des sujétions de
préconisations.
Nous ne souhaitons pas stigmatiser
certaines fonctions, comme celle de
direction d’établissement, mais le constat
est accablant. Les pratiques managériales
mal assimilées en provenance de
l’entreprise et transposées, sans dialogue,
au système éducatif, l’autoritarisme de
certains chefs d’établissement confondant
autonomie de l’établissement avec celle de
son chef, la volonté de certains de vouloir
imposer leur conception de l’évolution du
système éducatif, leur refus de sanctionner
(un professeur, lors d’une audition a parlé
de démagogie politique), la formation par
l’échange de « bonnes pratiques » sans que
ces dernières aient été évaluées,
confrontées, conduisent à des situations de
crise qui nous ont amenés à faire des
préconisations fortes tant les personnels se
trouvaient en situation de détresse.
Le rectorat nous a suivis. Certes, les
personnels peuvent penser que certaines
mesures restent insuffisantes. Nous
comprenons et partageons leur impatience.
Mais l’inscription dans le projet académique
du bien-être au travail, le travail respecté
du CHSCTA sont des signes d’une prise de
conscience par les autorités académiques
de la souffrance de certains personnels. En
liaison avec l’action syndicale menée par les
sections d’établissement du SNES, de la
section académique et des autres syndicats
nationaux de la FSU, nous sommes
déterminés à poursuivre notre mission dans
l’intérêt du Service public d’éducation et de
ceux qui y travaillent. w
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 27
Retraite
Retraite : pas de fatalité
aux dégradations
Futur retraité, vous aurez encore et toujours besoin d’un syndicat majoritaire
et fort pour vous défendre !
“
“
Dans le corset
européen de
baisse des
dépenses
publiques...
28 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
Actifs comme retraités, en tant que
fonctionnaires, nous relevons du même
employeur : l’État. Comme les actifs, les
retraités sont payés sur le même budget,
financés par les mêmes recettes : impôts
et taxes. Les prélèvements qui figurent
sur nos fiches de paie sont fictifs puisque
qu’il n’existe pour nous aucune caisse où
figurerait d’un coté les recettes et de
l’autre des dépenses. Parler de déficit n’a
donc aucun sens. Pendant des
décennies, d’ailleurs, la balance aurait
fait apparaitre un excédent considérable
à une époque où les retraités étaient peu
nombreux et où l’État était « gagnant »
sur les prélèvements qu’il effectuait sur
nos salaires…
L’âge de départ effectif à la retraite
n’a cessé de reculer. Pour beaucoup de
collègues, le calcul des 37,5 ans au
moment où ils ont commencé leur
carrière leur permettait d’envisager une
retraite à 60 ans, à taux plein. Les
réformes successives depuis 2003 n’ont
cessé de faire reculer l’âge de départ
effectif à la retraite et ont dégradé la
pension, surtout pour ceux qui sont
entrés tardivement dans la carrière, qui
l’ont interrompue ou qui ne peuvent pas
poursuivre, pour diverses raisons, audelà d’un certain âge.
Combien faudra-t-il de réformes
inefficaces pour assurer le
financement des retraites et pour
que l’on prenne la question par le
bon bout?
Nous savons que les réformes
n’assurent pas la pérennité du
financement des retraites du privé. Dans
la fonction publique, nos retraites,
relevant du budget de l’État, sont partie
prenante des politiques budgétaires.
Dans le corset européen de baisse des
dépenses publiques, dans l’austérité sans
fin programmée par les différents
gouvernements, les pensions des
fonctionnaires seront une cible (voire
une manne...) Nous aurons encore plus
besoin du SNES et de la FSU regroupant
actifs et retraités se battant ensemble
pour un retour à des conditions
acceptables de liquidation de la pension
(suppression de la décote, réduction de
la durée de cotisation, prise en compte
des années d’étude, maintien de la clause
des six derniers mois...) et pour le retour
à l’indexation des pensions sur les
salaires. w
Public/Privé à Paris :
les vrais chiffres
Le rapport de l’inspection générale de
2004 l’évoquait dejà : la progression
globale des effectifs scolarisés dans le
second degré (hors post-bac) est due à
la seule augmentation des effectifs de
l’enseignement privé, alors que ceux du
public sont en léger repli. C’est ce qui
avait permis au privé de passer de 30 à
32 % de 1998 à 2003.
Depuis la progression n’a pas cessé : à
la rentrée 2013, 38,6 % des élèves
parisiens dans les collèges et les lycées
sont scolarisés dans le privé sous contrat.
L’académie de Paris se retrouve ainsi à la
troisième position derrière Rennes et
Nantes. À la rentrée 2014, les effectifs
du privé augmentent encore de 0,5 %
quand ceux du public baissent de
0,3 %, la part du privé dans
l’enseignement secondaire se
rapproche des 40 %.
Quels moyens supplémentaires
l’enseignement privé peut-il mobiliser
pour scolariser de plus en plus d’élèves à
Paris alors que ses moyens sont,
légalement, en proportion fixe de ceux du
public ? La réponse est simple :
l’enseignement privé fonctionne comme
une entreprise. Alors que le Service public
est obligé d’assurer une place à tous les
RESF
RESF a pour vocation d’empêcher les expulsions des jeunes étrangers
sans papiers, de mettre en place un réseau de solidarité auprès des
familles menacées et de contribuer à leur régularisation. Le SNES Paris
et la FSU, membres fondateurs de RESF, interviennent régulièrement à l’occasion d’arrestations ou d’expulsions en interpellant le
Recteur
élèves, le secteur privé gère ses moyens
nationalement. Il ajuste donc ses
capacités d’accueil aux flux : il calibre
l’offre à la demande. En clair, il ferme des
classes en zone rurale ou semi-urbaine
pour en ouvrir à Paris ou ailleurs.
Le secteur privé fonctionne ainsi
comme une entreprise privée en
hiérarchisant strictement ses écoles pour
capter la plus grosse part du gâteau (les
élèves). Ces établissements
sélectionnent leurs élèves de manière
stricte et n’hésite pas à les renvoyer
quand ils ne correspondent plus au
modèle, d’abord vers d’autres écoles
privées puis vers le public. Le
10e arrondissement offre un parfait
exemple de ce système. Alors que tous
les collèges publics sont classés ZEP,
trois établissements privés sont
solidement installés. Ils correspondent,
chacun, à un niveau scolaire des élèves
et dans ces quartiers, les parents savent
précisément dans quel ordre les classer.
L’enseignement privé sous
contrat déstabilise complètement la
carte scolaire à Paris. Il permet le
contournement du collège de secteur
renforçant la ghettoïsation de certains
autres, ce qui pousse les parents à
scolariser leurs enfants dans
l’enseignement privé... Ceci est bien
antérieur à 2007 et à l’assouplissement
Sarkoziste de la carte scolaire, qui n’a
pas fait exploser le nombre de
dérogations, mais a laissé penser aux
parents qu’ils étaient en droit de
« choisir leur école ». w
SOMMES-NOUS TOUS « PRO-BUSINESS » ?
On ne compte plus les événements sponsorisés par des entreprises qui en
profitent pour insérer logos et produits en arrière plan de photos d’un
responsable académique ou, pire, d’élèves qui participent à un prix, un
concours… Cela ne semble plus choquer grand monde puisque la cause est
bonne : encourager les filles à devenir des scientifiques par exemple, qui
pourrait en contester l’objectif ?
Ces initiatives en direction des élèves trouvent un relais au plus haut
niveau. La Direction académique dans une lettre adressée aux chefs
d’établissement les encourageait à inscrire « au moins une classe de
première ou de terminale » au colloque de l’association « Jeunesse et
Entreprises » le 16 octobre 2014 présidée par Yvon Gattaz. La présence du
Premier Ministre était annoncée, a-t-il demandé aux élèves de répéter en
cœur « nous sommes tous pro-business » ? Des moyens sont mobilisés. Une
cellule Ecole-Entreprise au Rectorat gère. Pourquoi pas ? Mais a-t-on
demandé aux syndicats de salariés des entreprises concernées une
quelconque participation ? Pour nous, ils représentent autant « le monde
de l’entreprise » que le MEDEF.
Cela devient encore plus inquiétant quand ces interventions touchent à notre
formation : des stages inscrits au PAF (Plan Académique de Formation)
sponsorisés par des entreprises, des incitations à participer aux stages de
« croissance responsable », « croissance + », « l’Institut de l’Entreprise »
« la finance pour tous ». Enfin, un mel reçu par tous les professeurs de SES
les informant d’un concours organisé par le site Melchior, site du Medef. Si
l’Inspection s’y met aussi…
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 29
LE VOTE
Le vote :
qui vote ? à quoi ? et comment ?
“
CAP
CCP
académique académique
Voter SNES
aux CAPA
et aux CAPN
“
Voter FSU
au CTA
et au CTM
CAP
nationale
Certifié titulaire
Agrégé titulaire
Chaire supérieure
CPE titulaire
DCIO, CO-Psy
titulaire
PEGC
Stagiaire
Enseignant non titulaire
AED
Comment voter ?
1. Créer son espace électeur
A
Allez sur la page https://vote2014.education.gouv.fr
et cliquez sur l’onglet « Créer mon compte ».
30 • PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56
B
Vous arrivez sur l’onglet cicontre. Vous renseignez alors:
◗ votre adresse de messagerie
professionnelle sous la forme
[email protected],
◗ le mot de passe que vous
souhaitez (attention aux
contraintes : le mot de passe doit
faire plus de 8 caractères et
contenir au moins 1 lettre
majuscule, 1 lettre minuscule et
1 chiffre),
◗ une nouvelle saisie de votre mot
de passe (copier/coller impossible)
◗ les informations qui figurent sur
l’image (nombre ou mot) à
recopier.
CT
CT
académique ministériel
C
D
Vous validez la création du compte en cliquant sur :
Vous vous rendez sur votre messagerie professionnelle.
Vous avez alors reçu le message suivant :
La messagerie professionnelle
Chaque enseignant dispose d'une messagerie professionnelle
– différente d’Iprof – dont l’adresse est sous la forme
[email protected]
Pour vous connecter à votre messagerie
https://webmail.ac-paris.fr
Nom d’utilisateur
Votre nom d’utilisateur est constitué de la première lettre de
votre prénom, immédiatement
suivie de votre nom de famille (minuscules sans accent, sans
espace, sans cédille).
Mot de passe
Vous ne connaissez pas votre mot de passe
Si vous ne l’avez pas modifié, il s’agit de votre NUMEN (en
majuscules)
Il vous suffit de cliquer sur l’adresse indiquée dans le message
pour valider votre mot de passe.
E
Rendez-vous sur votre espace électeur en utilisant
votre adresse de messagerie professionnelle et le mot de
passe que vous vous êtes créé et que vous venez de valider. Vous
verrez ainsi les scrutins auxquels vous êtes appelé à participer.
Depuis le 15 octobre, les chefs d’établissement doivent avoir
affiché un exemplaire : tous les électeurs de l’établissement
avec, en regard de chacun, les scrutins auxquels il est inscrit.
Si vous êtes absent de la liste électorale vous devez remplir
un formulaire de réclamation sur le site académique
http://www.ac-paris.fr/portail/elections2014
2. Remise de la notice de vote
Vous avez dû recevoir dans votre établissement en main propre
contre émargement, entre le 4 et le 12 novembre une notice de
vote sous pli confidentiel, comportant une information sur les
élections, et un identifiant de vote.
N. B. : Les personnels en congé parental, congé longue durée...
et les titulaires remplaçants sans affectation à l’année recevront
de leur service gestionnaire la notice à leur adresse personnelle.
3. Le vote
Entre le 27 novembre 2014 10 heures et le 4 décembre 2014
17 heures, à partir de n’importe quel ordinateur connecté à
Internet. Votez en allant sur votre espace électeur :
https://vote2014.education.gouv.fr
A
Choix du bulletin
E
B
Accès à l’isoloir
Épreuve de vote
Sélection du scrutin
C
Choix du bulletin
D
Confirmation de vote
Confirmation de vote
F
Retour au choix du scrutin
Vous avez égaré votre NUMEN
Demandez-le au secrétariat de votre établissement ou à la
division des personnels du rectorat.
Vous n’avez pas reçu ou perdu votre notice de vote, vous
pouvez récupérer votre identifiant de vote en vous connectant
sur le portail électeur
Vous avez perdu votre mot de passe connectez-vous à
votre espace électeur https://vote2014.education.gouv.fr/ et
suivez la procédure mot de passe oublié.
PARISNES - Octobre-novembre 2014 n° 56 • 31