Séquence sur l`amitié (du cycle 2 au lycée) Situation de départ (des
Transcription
Séquence sur l`amitié (du cycle 2 au lycée) Situation de départ (des
Séquence sur l’amitié (du cycle 2 au lycée) Situation de départ (des plus petites aux plus grandes classes) Albums : Loulou, La brouille, Marcel et Hugo, Le chien invisible, Le petit être, Otto, BD de pomme d’api Posters : Pomme d’Api Vidéo : Vinz et Lou Maxime : « si tu veux un ami, sois un ami. » « Le grand Meaulnes » d’Alain Fournier Plus généralement, on peut partir de situations de classe, de vie, car les problèmes inhérents à l’amitié sont récurrents tout au long du cursus scolaire. Dramatisation (pour les plus jeunes)// Problématique (pour les plus grands) A partir de la situation de départ choisie, le maitre/prof généralise la question de l’amitié. De part le fait que nous vivons ensemble, en interaction avec d’autres personnes, que ce soit en famille, en classe, dans une société… se pose la question du « bien vivre » ensemble. Se tissent alors parfois des liens d’amitié entre les individus. Cette notion est intéressante car elle recouvre spontanément un ensemble de valeurs positives, souhaitables, parmi d’autres vertus, dans l’harmonie d’un groupe social. Elle répond aussi à une tendance spontanée de l’être humain à aimer et être aime en retour. De même, sa défaillance ou son absence peut générer souffrances et incompréhension mutuelle. Mais, qu’est-ce que l’amitié ? Que recouvre cette notion générale ? Il est d’autant plus crucial d’éclairer cette notion que Ricoeur disait d’elle qu’il s’agit « d’une des formes la plus accomplie de notre humanité ». Débat (selon les modalités évoquées les jours passes) Qu’est-ce qu’un ami ? Qu’est ce que n’est pas un ami ? (recensement des réponses des élèves). Les réponses données pourraient être : confiance, réciprocité, entraide, désintéressement, respect, soutien, acceptation, pardon…en tout état de cause, un panel de qualités, de valeurs humaines, que je peux reconnaitre dans l’autre, et que je peux souhaiter développer en moi-même pour me faire aimer d’amitié également. Mais pas seulement : que faire des défauts, manquements ?(dans l’amitié, qu’en est-il de l’acceptation des défauts et des difficultés de mon ami ?). J’accepte les problèmes de l’autre et j’attends qu’il fasse de même en retour. En quoi cette manière de me lier à l’autre, par l’amitié, est elle un bon modèle sociétal relationnel ? Est-elle le seul ? Pour les plus petits, description du « bon » comportement, par exemple dans le groupe classe Pour les plus grands, explicitation de la philia. Amitié et amour de soi// amitié et amour de l’autre (être un ami pour soi-même me rend « aimable » aux yeux des autres. Je m’accepte moi-même dans mes différences, j’exacerbe mes qualités, mu par la volonté de cultiver le lien d’amitié et ainsi je donne envie, je permets aux autres de faire de même. Voir Rousseau ? Puis j’applique cette amitié pour moi-même à mes relations humaines amicales. Un jeu de miroir s’installe : j’exacerbe mes vertus d’amitié et de tolérance pour cultiver mon amitié, en m’acceptant moi-même dans mes qualités et mes défauts je suis plus à même d’accepter mon ami tel qu’il est. Ici pointe une qualité essentielle au lien social : la tolérance. Références concrètes en classe : Petits : la brouille (les deux amis se retrouvent suite à une difficulté et renforcent leur amitié en acceptant leurs différences respectives et leurs défauts) Grands : Gandhi, Marc Aurele, Kant « Agis de telle manière que la maxime de tes actions puissent être érigée en loi universelle »FMM Bilan : Remarquer que l’amitié exige en nous de développer de grandes qualités. En cela, elle nous rend meilleur et cela raisonne sur tous nos liens sociaux. Prolongations possibles : -Réflexions à approfondir : puis-je avoir un ami si je ne suis pas un ami (si je me comporte mal…) ? L’amitié a-t-elle vocation à durer toujours (Aristote « qui cesse d’être un ami ne l’a jamais été ») ? -Théâtralisation, affiches sur l’amitié (art)