Entreprendre Bientôt

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Entreprendre Bientôt
INSEAD
Alumi Association
France
19, rue de l’Arc de Triomphe - 75017 Paris
Tel : 01 42 12 09 01 - Fax : 01 40 54 72 61
email : [email protected]
Bientôt
Jeudi 17 avril
Petit déjeuner
Club Innovation
et Club Management
& Société
news
n°89 - avril-mai 2008
Edito
Entreprendre
avec Maximilien Rouer,
créateur de BeCitizen.
Lieu : Interalliée, Paris 8e à 8h30
« La difficulté de réussir ne fait qu’ajouter à la nécessité d’entreprendre. »
Beaumarchais
« Entreprendre consiste à changer un ordre existant. »
Joseph Schumpeter
Réunion mensuelle
Groupe Recherche
Solidaire d’Emploi
Lieu : Association,
Paris 17e à 18h00
Vendredi 18 avril
Salamander Golf Society
Les fins observateurs de l’Association et de ses clubs auront noté que le mois de mars s’est révélé
particulièrement riche en événements, avec notamment plusieurs manifestations en relation avec
l’entrepreneuriat.
Mardi 13 mai
En cohérence avec l’INSEAD, qui a fait de l’entrepreneuriat un des axes directeurs de sa politique de
recherche et d’enseignement, il nous est apparu essentiel de développer au sein de l’Association un dispositif
de nature à représenter et soutenir le développement de l’entrepreneuriat au sein de la communauté
INSEAD.
Annual match against HEC
Lieu : St. Nom la Bretêche (France)
Rendez-vous mensuel
Groupe Nord
Avec Geoffroy Deffrennes,
journaliste correspondant du
Monde
Lieu : Rouge, 8 place Saint-André,
Lille à 19h00
Mercredi 14 mai
Le dispositif de l’Association s’articule autour de plusieurs outils :
-
Rendez-vous mensuel
Groupe Paris
Lieu : L’Ecluse Carnot,
Paris 17e à 19h00
Jeudi 15 mai
Petit-déjeuner mensuel
Wharton
-
-
-
Un tout nouveau Club Entrepreneurs, créé par Joe Tabet, destiné à offrir aux anciens INSEAD qui
sont devenus entrepreneurs des opportunités de se retrouver entre eux pour échanger sur leurs
problématiques spécifiques ;
Le Take Over Club, qui rassemble autour d’ateliers techniques les anciens qui envisagent de reprendre
une PME ;
Le club affilié MB Entreprendre, qui regroupe des professionnels qui souhaitent monter des
opérations de LBO sur des entreprises de taille moyenne ;
Le futur club Business Angels, actuellement en cours d’étude, qui aura vocation à rassembler des
anciens souhaitant investir dans des projets drainés par le réseau INSEAD.
avec Mathieu Nouzareth,
Cofounder and President, Boonty
Lieu : La Résidence Maxim’s,
Paris 8e à 8h30
Ce dispositif permet d’offrir aux anciens INSEAD de nombreuses opportunités d’échanger et de se former
sur des thèmes en relation directe avec l’entrepreneuriat.
Conférence Club Auto
L’automobile de 2018
Lieu : Hutchinson, Paris 8e à 18h30
Indépendamment de ce dispositif vient d’être lancé le Club Finance & Private Equity, club destiné aux
plusieurs centaines d’anciens INSEAD, professionnels de la finance et des fonctions financières, qui évoluent
dans des banques, des fonds ou des entreprises.
Club Théâtre
Road to Mecca d’Athol Fugard
Lieu : Théâtre La Boutonnière, Paris
11e à 20h30
Vendredi 16 mai
Déjeuner mensuel
Groupe Rhône-Alpes
Par ce maillage étroit qui croise les thématiques de l’esprit d’entreprise, de l’investissement et du financement
nous souhaitons concrétiser la volonté de l’Association et de ses membres de contribuer au développement
de l’esprit d’entreprise au sein des anciens INSEAD en particulier et dans la communauté des affaires en
France au plan général.
Laurent Aymard (EMBA 04D)
Jean-Philippe Grosmaitre (MBA 99J)
Lieu : Cercle de l’Union, Lyon à
12h30
Samedi 17 mai
Séminaire Carrière
Oser l’impossible
Lieu : Association, Paris 17e
de 9h30 à 17h30
Lundi 19 mai
Séminaire Carrière
Communication avec les acteurs du
marché de l’emploi
Lieu : Association, Paris 17e
de 9h30 à 18h
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Jeudi 12 juin 2008
au Medef
Club Luxury & Fashion
Christian Blanckaert, directeur général International d’Hermès
Me rendant au Cercle Interalliée,
je suis passé devant les vitrines
Hermès, beaucoup de couleurs
claires, du blanc, du crème… seraitce les prémisses de la clarté de notre
orateur ? qui va nous montrer ce qu’il
y a derrière les vitrines ? et faire
danser les carrés, comme Bartabas le
illimitée, mais avec des risques politiques et environnementaux (on
n’est pas à l’abri d’une catastrophe, à cause de la pollution et du
non-respect de la nature). Il ne faut pas trop en dépendre. Chaque
cliente chinoise sait exactement ce qu’elle vient acheter dans notre
magasin, grâce à Internet.
Pour toucher les Chinois, nous jouons sur le mode affectif, nous
touchons le cœur : une exposition sur la soie à Pékin, une autre sur
le cheval avec le musée Guimet. Nous invitons les Chinois à venir
visiter nos ateliers.
La qualité
Tout tient chez Hermès à la qualité « extrême », au travail de la
main.
La qualité est partagée. Un ouvrier peut dire : non, ça on ne peut
pas le faire.
Elle commence avec les fournisseurs. Il faut choisir les meilleurs.
Deux exemples : en Mongolie, notre fournisseur de cachemire
prélève la laine à 3 ans et non 4 ; en Afrique du Sud, les œufs des
autruches sont soignés spécialement dans des cartons et les jeunes
autruches sont élevées dans la chambre fermée « Hermès », à part.
Les fournisseurs eux-mêmes nous poussent à la qualité.
Le pire serait de mélanger les stratégies, de faire des produits de
luxe et des produits jetables.
fait des chevaux ?
Notre orateur nous a fait goûter le luxe - il a parlé de gourmandise
- déguster l’unicité d’Hermès, mais aussi apprécier les risques liés
au secteur, compétition, incertitudes et avenir du luxe.
Quelques formules-chocs
« Je ne vois pas vraiment Hermès dans le luxe. » Est-ce
provocateur ?
« Hermès sera peut-être le dernier des Mohicans. »
« Dans le monde du luxe, on n’appréhende pas facilement les
marchés, très hétérogènes et différents de pays à pays. »
La prise de risque
L’unicité d’Hermès
Un domaine qui m’intéresse beaucoup est celui de la prise de
risque. Chez Hermès, la prise de risque est centralisée. La question
est de savoir comment améliorer l’efficacité de la prise de risque.
Les hommes
Dans le luxe, on change difficilement d’entreprise, car les univers
n’y sont pas homogènes ; les stratégies, les logiques d’entreprise,
sont diverses, opposées parfois. Une société entrante dans le
secteur, « Coach » a une stratégie « marketing » de fabrication en
Chine, le contraire de ce que nous faisons. Cela marche… pour
combien de temps ?
Chez Hermès, on ne fait pas de marketing ; depuis l’origine, tout
part de la création.
L’important, ce sont les hommes ; c’est très fort en termes de
culture et de comportement.
Trois types d’incertitude
La monnaie
Elle a une influence considérable ; il est impossible de faire des
prévisions en euros : en 6 ans, nous sommes passés de 0,8 dollar à
1,5 dollar pour un euro.
Comment maintenir la rentabilité et la marge ? Il est impossible
d’augmenter indéfiniment le prix de vente. Les produits, quoi que
l’on dise, ont un prix.
La culture d’entreprise
Hermès n’est pas une marque, mais une signature. Yves SaintLaurent est une signature et l’erreur de Tom Ford a été d’en faire
une marque.
La famille Hermès est une communauté. Tout dépend d’elle.
La famille est à la base de tout.
Hermès, créée en 1937 par Thierry Hermès, harnacheur,
fournisseur de Nicolas II, ne s’est développée que dans les années
70/80. Elle a grandi, sans grossir, sous l’impulsion de Jean-Louis
Dumas, recouvre 14 métiers et s’est internationalisée. La famille en
est à la 6e génération.
Hermès cherche à séduire en créant constamment et vend cette
création, sans compromis. Tout produit, best-seller qu’il soit, doit
être remplacé, car ce qui importe est que d’autres produits se
développent. L’argent, le résultat, sont la conséquence du succès
de la création.
L’entreprise repose à la fois sur le management et sur la création.
Il y a deux cultures, celle du management et celle de la création et
il y a un mur nécessaire entre les deux. Je ne vois pas un produit
avant qu’il soit proposé à la vente. Difficile de s’y faire ! Mais j’ai été
reformaté et ça me va.
L’esprit
Il y a 16 ans, l’univers était tout à fait rassurant ; Alain Boucheron
était là, place Vendôme et sortait un parfum bleu.
Il ne reste que deux entreprises familiales de grande taille, Chanel
et Hermès (une famille de 17 personnes actuellement).
J’ai connu beaucoup de changements, j’ai vécu toutes les
modifications de systèmes technologiques chez Thomson ; dans le
monde du luxe, il n’y a pas d’évolution technologique, mais de
structure du monde, de nature.
Les clients
Monsieur Yves Saint-Laurent, le plus grand créateur de notre
époque avec Cardin, Coco Chanel et Courrèges, connaissait tous
ses clients.
Chez Boucheron, il était de tradition, depuis 14 générations,
qu’une famille y achetât les bagues de fiançailles.
Aujourd’hui, nous ne connaissons plus vraiment nos clients.
Personne ne peut plus donner la photo CSP des clients et il faut
faire très attention ; l’habit ne fait pas le moine : à New-York, deux
jeunes filles en jogging, ruisselantes de sueur, entrent dans le
magasin Hermès ; l’une dit à sa copine, tout de go : « il est bleu, ce
sac » et elles en achètent deux (chacun vaut le prix d’une petite
voiture). Si le magasin n’est pas ouvert, ce genre de client va autre
part.
Nos clients se distinguent en clients locaux, très variés, modestes,
peu de gens très riches, des Français en France et la même chose
dans tous les pays.
Le plus difficile, ce sont les nomades (des Russes), sur Internet.
Nous avons lancé des filets de réflexion sur le magasin du futur,
mobile, d’un instant. Comment attraper ces nomades, au pouvoir
Les pays émergents
Quelle est la stratégie d’expansion ? Comment Hermès fait-elle ses
choix d’implantation et fait-elle connaître sa marque ?
Je répondrai avec cynisme et humour. Ce sont des marchés petits et
dangereux. 34 % du chiffre d’affaires de Hermès est fait en Europe.
Pour les cadres, c’est moins amusant d’aller à Francfort qu’à Pékin
ou en Inde, mais l’Espagne est aussi importante que la Chine. En
Chine, le marché croît de 70 % à 80 % par an, mais on part de
très bas. Le marché chinois est prometteur, avec une croissance
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avril-mai 2008
L’avenir du luxe
d’achat énorme, qui traversent la planète ? Demain, ce seront les
Chinois (en 2012, 110 millions de touristes dans le monde).
La question n’est pas de savoir combien de Chinois achètent à
New-York. Le problème est de connaître les nomades. Il n’y a plus
d’endroit inatteignable.
Le risque de saturation du marché
Au Japon, 45% des clientes ont des sacs. Il y a 20 ans Henri
Racamier avait raison quand il disait que le marché japonais était
inépuisable. Il ne sera jamais saturé ?
Le marché du parfum est-il saturé ? Il est impossible de répondre.
Peut-être, mais quand on crée un parfum, il marche. La vraie
question est : la création est-elle saturée ? Non, jamais !
Deux types de compétition
La France est leader avec l’Italie, en image et en présence physique,
pour l’instant. Je pense que l’Asie viendra sur le marché.
La banalisation
Le risque est la banalisation du luxe, en oubliant de créer la
gourmandise et la surprise chez le client.
Internet dans le luxe sera gigantesque, mais Internet pose le
problème de la banalisation !
Il y aura deux luxes : l’un plus « banalisé », colossal, et l’autre qui
relèvera du mystère ; on ne pourra pas faire les deux.
Le risque n’est-il pas que certaines maisons perdent leur position
de marque de luxe et deviennent du haut de gamme ?
Cette question est très compliquée : qu’est-ce que le haut de
gamme ?
Tout tient à la gourmandise. Le vrai risque dans le luxe est de ne pas
avoir peur, c’est un univers qui exige une attention, une vigilance
extrême, un travail rigoureux, une création permanente !
Physique
Nous sommes chics et polis, mais les espaces d’implantation sont
restreints et la compétition est dure.
C’est un univers de « gnous ». Tout le monde suit. Il faut essayer
de s’échapper du troupeau. À New-York en nous implantant à
Wall Street et à Séoul, en construisant un immeuble sublime, nous
l’avons fait !
Les enjeux financiers
Les enjeux financiers sont considérables et problématiques.
Hermès est valorisé en bourse à 30 fois les bénéfices. Il y a 10 ans,
c’était une petite affaire et maintenant, elle vaut 8 à 10 milliards
d’euros.
Il n’y a pas eu de nouveau-né depuis 17 ou 20 ans dans le secteur
du luxe.
Dans cet univers, les morts sont légion, mais on n’en parle pas. Le
pire, ce sont les morts vivants !
Jean-Pierre Schmitt (MBA 65)
Compte-rendu du petit-déjeuner du 12 décembre 2007
Bravo aux deux animateurs du club Luxury & Fashion, pour la qualité
de l’orateur et l’assistance réunie, lors de son premier petit-déjeuner.
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avril-mai 2008
Club Innovation
Le renouveau économique français
Le Club Innovation a lancé le 23 octobre dernier le
entreprises de se renouveler par les pme et les entrepreneurs qui
innovent (et qui par leur rapidité d’évolution créent pour ainsi dire
un « état permanent de la production de richesse »).
premier grand évènement dérivé d’un club thématique.
Ce séminaire, ponctué par 3 tables rondes successives,
Jean-Pierre Schmitt, président du Club Innovation et hôte de la
conférence, pose le problème du renouveau économique français
sous trois axes :
• comment optimiser ce qui existe et le redévelopper ?
• comment favoriser l’émergence d’entreprises à forte
croissance ?
• plus globalement quelles sources d’innovations favoriser ?
fut l’occasion de passer en revue divers aspects
intervenant dans le renouveau du tissu économique en
France, que toutes les forces vives de la nation appellent
de leurs vœux. Comprendre les différents enjeux et
écouter des experts qui partagent leur expérience sur
•
ces sujets a permis à Jean-Pierre Schmitt de tenter avec
Table ronde n°1
reprendre et optimiser ?
succès de construire une vision d’ensemble de ce thème.
Nous remercions encore chaleureusement la banque
Serge Delwasse (MBA96, manager de retournement d’entreprise)
aborde la problématique du retournement en termes de practicien ;
il évoque la mauvaise image de vautour associée aux problématiques
de retournement. Il constate que le code du commerce fait tout pour
que l’actionnaire reste en charge, et comme il est souvent dirigeant ;
il ne sait pas vendre à temps ; or le rêve fait partie des meilleurs leviers
pour inspirer les équipes d’une entreprise. Pour lui il y a de la valeur
à reprendre des épaves pour les remonter et les vendre.
Bien sûr, le risque est élevé car demain n’est pas assuré quand la
société va mal. Se lancer sans garantie n’empêche pas, pour des
esprits préparés (comme des managers INSEAD avec expérience
opérationnelles), en adoptant une démarche structurée, de faire
renaître des entreprises moribondes. Ainsi, Timothy Bovard
(MBA89), qui n’a pas pu intervenir à la conférence, a repris en 1996
avec l’appui d’un fonds une entreprise d’imprimerie en dépôt de
bilan d’environ 20 ME de CA ; 10 ans après il est à la tête d’un groupe
européen de plus de 500 ME de CA. « Ils ont réussi car ils ne savaient
que c’était impossible ».
A contrario, Philippe Mondan (MBA Kelloggs) explique qu’il était
parti pour reprendre une affaire plutôt que d’en créer une pour
gagner du temps, ce qu’il a fait avec Extrapole, qu’il a revendu in
fine à Virgin ; mais il a ensuite préférer créer sa deuxième entreprise
(« Ecoute, écoute »), car le concept était trop nouveau pour être
distribué dans une structure existante.
Enfin Jean-Claude Leullier, successivement président d’Icade
Patrimoine (CDC) puis de Rue de la République (Lohnstar), explique
les différences entre financement privé et public dans le cadre du
renouveau économique français. Dans le cadre du projet Rue de
la République à Marseille, il est arrivé à concilier les contraintes
financières (rentabilité, achat bas, fonds propres faibles) avec une
prise de risque de départ que n’aurait pas su prendre un aménageur
public. Cela fonctionne plutôt très bien car la ville bénéficie de la
réfection complète de la rue de la République et contribue par le
développement des infrastructures.
HSBC qui nous a remarquablement accueillis dans les
locaux de son siège français sur les Champs-Élysées.
En introduction de ce séminaire, Geoffroy Roux de Bézieux,
Président de Croissance Plus, constate que la France ne comporte
pas assez de gazelles, ces entreprises à forte croissance. En effet, les
PME françaises ne comportent pas assez de moyennes entreprises
qui deviennent des champions nationaux puis mondiaux ; ainsi
contrairement au S&P500, le CAC40 ne se renouvelle pas beaucoup.
Certains champions, tels que Business Objects, n’ont d’autre
alternative que de finir comme proie de sociétés mondiales.
Et pourtant les français créent 250 000 entreprises par an ; si
l’on intègre le milieu associatif, les initiatives sont extrêmement
nombreuses, mais elles ont pour la plupart en commun de manquer
d’effet de levier. Parmi les contraintes :
• un héritage législatif trop complexe pour les jeunes
entreprises ; la rigidité est telle que nombre d’entrepreneurs
choisissent de ne pas grandir, et de rester à une échelle
patrimoniale ;
• un amorçage de type Business Angels en France insuffisant
(rapport de 1 à 10 avec le Royaume-Uni) ;
• une limitation du monde bancaire sur les prêts risqués (à
taux élevés) ;
• une bourse pour les jeunes sociétés insuffisamment
développée (Alternext 80 pme contre 2 000 au RoyaumeUni) ;
• des délais de paiement anormalement longs (86 jours), quand
on sait qu’il y a plus de valeur créée globalement si c’est le
client (plus gros) qui a le meilleur coût de financement ;
l’affacturage ne règle pas le problème car il est très cher et
ses seuils sont trop élevés.
Et pourtant les 300 pme membres de Croissance Plus sont
profondément déterminées, bâtissent sur la richesse des hommes et
ont su pour beaucoup se relever en ayant appris après la stigmatisation
de la bulle Internet.
Interrogé sur le tissus entre universités et pme, Geoffroy Roux de
Bézieux estime que les entreprises ne témoignent pas assez pour
partager leur succès ; a contrario, les universités doivent développer
les incubateurs à l’image de Harvard et du MIT.
•
Table ronde n° 2 la gestion de la forte croissance
dans une pme innovante
Gilles Riboulet, président d’Amplitudes Technologies (start-up high
tech spécialisée dans le traitement du cancer par le laser), démarre
sa carrière comme chercheur en optique spécialisé dans les lasers
haute puissance. Très vite, il identifie un besoin, celui d’analyser la
matière, qui n’a pas d’offre de service efficace car le synchrotron
est très cher ; il a l’idée de développer un laser hyperpuissant qui
crée des protons, vendus aux labos de recherche pour l’imagerie
médicale. À 45 ans, il réalise que son activité non core chez Thales
a du potentiel ; il emmène une équipe de 7 personnes très soudée
(foi dans le projet, sous-payées mais avec des titres, pour transformer
l’ambition). Il se révèle être un créateur puis bâtisseur; avec la
croissance des effectifs, il passe à « l’âge adulte » (après avoir été trop
perfectionniste) et fait attention à déléguer jusqu’au bout (après
une phase d’hypercontrôle) et se met à accepter l’erreur.
Roger Godino, un des artisans de la création de l’INSEAD, qui a lancé
également la station des Arcs, explique que depuis les Romains on
pense qu’on devient manager, mais qu’on naît entrepreneur. Ainsi il
a fondé ses recherches sur une idée simple : est-on capable de faire
pour l’entreprenariat ce qu’on a fait pour le management ? Pour
le général Doriot, inspirateur de l’INSEAD, la qualité de l’homme
prévaut sur la qualité des idées. Ceci permet de questionner
l’évolution du capitalisme, car s’il se concentre autour de l’idée de
propriété (droit d’user et d’abuser) il s’enferme dans un système de
propriétaires qui tourne en rond ; si au contraire il s’ouvre au droit
du contrat partenarial (stakeholder theory), il permet alors aux grandes
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avril-mai 2008
Pierre Kosciusko-Morizet (HEC), Pdg de Priceminister, a lui aussi
connu les affres de la création. En effet, la première création est un
échec ; il explique que les gens pensent que l’échec est mal accepté ;
mais au vu son expérience, c’est faux : en fait les gens ont peur
de l’échec. Il explique aussi que créer une entreprise est devenu
extrêmement simple de nos jours : on peut déposer des statuts en
une heure.
Après avoir liquidé la première société, il en crée une seconde dans
laquelle sept sur dix des anciens investisseurs ont réinvesti !
En quelques années, PriceMinister s’impose avec 20 millions de
visites ; 6 millions de visiteurs réguliers; 20 000 clients. Grâce au
concept de transaction sécurisée (il joue le rôle de broker), il se
situe entre petites annonces et enchères (au mécanisme complexe).
Assez vite le modèle est rentable car aucun stock n’est porté ; il avoue
que la mayonnaise a pris sans qu’il sache vraiment pourquoi (ce que
les spécialistes Internet appellent le “tipping point”) ; il s’est donc
retrouvé avec son équipe à gérer une croissance de 30 % par mois,
puis 100 % par an
Gestion de la croissance passe d’abord par la mise au point des
produits, puis le pilotage industriel et des flux puis l’innovation
financière. Il admet qu’être profitable dès le départ est une des clés
pour gérer la forte croissance en confiance avec les investisseurs.
Quand on passe en un an de 45 à 115, il faut faire attention à la
confusion entre le pouvoir opérationnel lié à la compétence et le
pouvoir général lié à l’actionnariat. Jusqu’à 50 c’est assez facile ; à
100 cela devient plus compliqué (car la probabilité d’avoir des gens
peu motivés augmente ; ainsi, la société qui n’avait pas de directeur
des ressouces humaines s’est structurée avec un pôle administratif
(contrairement aux États-Unis une start up a un directeur des
ressouces humaines quasi dès le début).
reprend avec de nouvelles idées dans le but de la pérennité. Ainsi
Wendel après la nationalisation de l’acier redémarre un métier
d’investissement industriel, la CGIP, assure un véritable changement
dans la continuité.
Une autre caractéristique qui stimule la créativité de l’entreprise
familiale est la dimension de nécessité et de limitation du capital.
Elle est aussi sensible aux stimulations des autres car elle est aussi
très réactive. Tout ceci est rendu possible aussi par la fierté des
employés appelés à réaliser des projets qui mobilisent directement
l’actionnaire.
Olivier Motte, responsable des marchés Mid Cap d’HSBC pour la
France, confirme que les entreprises familiales ont une rentabilité
supérieure à la moyenne. De façon plus générale, il constate d’une
part qu’il y a un véritable élan (les créations d’entreprise sont
en hausse de 25 %), et d’autre part, que si la création est simple,
c’est la période entre 3 et 5 ans qui est difficile à passer). C’est là
qu’interviennent les mécanismes de financement (par exemple des
emprunts contre-garantis pour partie par l’état) qui ne suffisent pas
toujours pour passer l’obstacle (on constate que les entreprises sont
souvent sous-capitalisées car la culture d’ouverture du capital est
quasi absente).
Sur le plan de la transmission des entreprises, avec plus de 500 000
entreprises à céder dans les années qui viennent, il va y avoir des
opportunités pour les repreneurs. La crise des subprimes ne remet
en cause que les gros LBOs, une minorité d’opérations. HSBC note
le dynamisme de la construction, de l’agroalimentaire, des services
à la personne (fort développement des maisons de retraite ou de la
location de matériel médical à domicile par exemple), des énergies
renouvelables et… de l’agriculture, car l’histoire est un perpétuel
recommencement !
•
Table ronde n° 3
les sources d’innovation
En conclusion, Jean-Marc Vittori évoque la nécessité de
renouveler le tissus économique français et de se battre pour
attirer des nouveaux actionnaires. Il souligne la force et la volonté
d’entreprendre, qui doivent épouser la capacité à se mobiliser, la
prise en compte du temps de réflexion long. Ensuite, il nous faut
retrouver une « Culture d ingénieur », passerelle entre innovation et
production qui peut s’acclimater en France. À titre d’exemple, les
mathématiques ont permis des avancées dans les modèles financiers
(et la titrisation…), le coté créatif a favorisé les atouts en design, jeux
vidéos architecture…
Restent nos faiblesses : on n’aime pas la concurrence, les champions
nationaux affaiblissent l’innovation, et surtout, « on n’a pas confiance
en nous » (26 % en France contre 55 % ailleurs) et donc on a tendance
à refuser l’innovation à tous les niveaux (le manque de confiance
impliquant le refus du changement), et nous amène à demander
des lois (travail, crédit…) qui rigidifie le système. Ainsi, à l’instar des
conclusions du livre « La société de défiance », la confiance sera une
des clés pour libérer l’innovation et la création de valeur.
Gérard Laizé, directeur général de VIA (agence de design dans le
domaine des arts décoratifs) est intervenu sur le rôle et l’impact de
la créativité (avec l’exemple de l’industrie du meuble).
Homme de marketing, il a choisi un métier de création : devenir
facilitateur des entreprises sur ce plan. Pour lui la France est un
petit pays dans un monde très concurrentiel ; mais en termes
d’intelligence artistique et de création, elle reste une référence.
C’est une chance, avec un vrai cluster de 60 designers et architectes
français qui inspirent de nombreuses marques mondiales.
Pour lui les fondamentaux de création reposent toujours sur le
conceptuel et l’innovation qui impulse un champ créatif nouveau
(par exemple influence du multimédia et du réchauffement
climatique sur la façon de créer une chaise). Par ailleurs, les facteurs
sociétaux (loisir, glisse, verandas, indoor...) jouent également, ainsi
que les impulsions innovantes d’autres secteurs (aspirateur sans sac,
cafetière Nespresso). Le design se fait toujours dans le respect d’un
cahier des charges, à la différence de l’art.
Jean-Philippe Grosmaitre (MBA 99J)
Tables rondes du séminaire du 23 octobre 2007
Christine Blondel (MBA 81), responsable du Wendel Institute for
Family Business de l’INSEAD, est intervenue les entreprises familiales
et leur capacité d’innovation. Les entreprises familiales représentent
la majorité des entreprises dans le monde, 50 % des entreprises
cotées, et 75 % des entreprises entre 100 et 3 000 personnes.
Ces entreprises se caractérisent par leur vision long terme, leur
capacité à surmonter des crises, avec un membre de la famille qui
en partenariat avec
Salamander Golf Society
Programme de la saison 2008
vendredi 23 mai : Salamander Cup à Augerville la Rivière (France)
samedi 24 mai : match contre les étudiants à Augerville la Rivière (France)
vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 septembre : Channel Cup à Northumberland (GB)
Contact : Peter Skelton (MBA 73) au 01 30 61 47 69 (Home) ou 01 42 89 52 28 (Office) - [email protected]
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avril-mai 2008
Club Économie
Reengineering de l’économie française
avec Christian Kozar
Tout est invraisemblable
dans l’expérience
de Christian Kozar :
alors que l’on se plaint
de l’incapacité de la
France à changer, les
changements qu’il a
réussis sont infiniment
plus complexes
que ceux que l’on
croit impossibles.
Plus surprenant : ils
ont été des « nonévénements » !
doit réussir l’entreprise : pour La Poste, il s’agissait du taux
d’arrivée du courrier à J+1 (passé de moins de 70 % au début
du plan à plus de 84 % aujourd’hui).
• Règle 2 – « les difficultés de l’immobilité doivent être SUPERIEURES
aux difficultés du changement ». Il faut donc créer ces conditions.
La préparation du terrain fait le succès du changement :
« quand on monte à l’assaut c’est (déjà) gagné », la mise en œuvre
du changement se déroule sans aucune difficulté : « on a signé
le 3 novembre, et ensuite le plan a pu se dérouler sans problème, au
niveau du dirigeant ».
• Règle 3 – « il faut donner aux gens envie de changer ». Christian
Kozar observe une mutation fondamentale de notre société :
« L’ENVIE tend à se substituer au DEVOIR cher à nos Pères ».
Certains salariés, par exemple, arrivent, aléatoirement, une
ou deux heures en retard chaque matin ? Vous les menacez de
licenciement ou de quelque punition ? Aucun effet, d’ailleurs
vous n’en trouverez pas de mieux disposés. Vous devez vous
adapter à leurs particularités, et inscrire les changements de
l’entreprise dans leurs motivations.
L’exemple de la Poste, « entreprise qui ne reçoit pas un euro de l’État »,
devait faire face à une concurrence (bientôt totale) qui avait alors
beaucoup d’avance sur elle (Allemagne, Hollande). Comment la
rendre concurrentielle ? Transformer ses réseaux de distribution
(bureaux de poste) et fermer ses centres de tri et les placer aux
nœuds du maillage des transports modernes ! La Poste hésite
quelques années. Elle ne craint pas l’investissement de 3,4md€
requis, mais les 200 000 personnes qui vont être « impactées » par ce
plan. Et, peut-être aussi, les élus qui ne souhaitent pas forcément
ce changement, car, leur dit-on, « leur bureau de Poste va fermer » !
Aujourd’hui, cette réforme, initiée par le nouveau président JeanPaul Bailly, est achevée, et personne n’en a parlé. « Aucun bureau
n’a été supprimé ; il y a autant de points de contacts (17 000) qu’il y a dix
ans ; les plates-formes de tri sont construites sous la main ferme de Raymond
Redding », « la qualité est là ». Cette réforme, « la CGT l’a même votée, et
Sud ne s’y est pas opposé » !
L’envie est le « carburant du changement ».
C’est en utilisant de telles techniques que Christian Kozar et
l’équipe qu’il a formée ont su amener les élus locaux (et certains
de leurs collaborateurs) à revoir l’implantation des bureaux de
poste qui ne remplissaient plus leur fonction.
Outil clé : le « camembert de l’envie ». Faites la liste des dimensions
du problème à résoudre : typiquement une vingtaine de sujets qui
peuvent aller de ce qui fait « l’honneur de l’entreprise » (l’avion chez
Airbus), la fierté de ses membres, les nécessaires grandes et petites
victoires qui motiveront les équipes, jusqu’à la résistance des élus
à la fermeture des bureaux de poste, ou à leur lobbying politique
pour attirer vers leur circonscription l’implantation des nouvelles
plates-formes de tri ; pour chacune affectez lui un pourcentage
d’importance (d’où le terme « camembert ») et trouvez l’action qui
va donner « envie » (par exemple d’accepter la fermeture de son
bureau de poste ou sa transformation).
Et maintenant, voici les enseignements que Christian Kozar tire
d’une carrière dont le seul fil conducteur est la crise (brillant
parcours dans l’armée, sous-préfet des Iles Loyauté, le premier
sous-préfet aux banlieues, il a occupé des fonctions de direction
générale pour La Poste, Air France ou Canal+, il est conseiller de
grands patrons en France et à l’Etranger…) :
Tout ceci est fort simple mais il n’est pas donné à tout le monde de
le comprendre. « Le dirigeant doit avoir un peu de talent », « le talent
d’avoir de la chance », il doit savoir « mettre en musique ses victoires » et
non, comme aujourd’hui, se perdre en justification de ses échecs ;
il doit « gérer ses alliés » et non s’épuiser à convaincre ses adversaires
(se faisant, s’aliénant ses amis) ; il doit faire de l’animateur du
« groupe projet » (très à la mode aujourd’hui), le responsable du
succès du groupe, ayant toute latitude pour arriver à ses fins, et non
un inutile homme de logistique ; surtout, il doit « donner la fierté de
changer ».
Le rôle du patron « repérer les débuts et les fins de cycle », « tout le reste,
ses collaborateurs savent mieux le faire que lui ». Or, nous sommes en
fin de cycle : « les entreprises sont trop lourdes, elles ne peuvent plus
voler », ce sont des bureaucraties où la moindre tâche demande
une fonction spécialisée. Elles doivent changer. Comment ?
• Règle 1 - Avant de lancer un changement, il faut s’assurer
que c’est « un vrai changement » et pas un changement
« cosmétique » : il doit bousculer le statu quo, quitte à faire mal.
Plus précisément, le changement doit apporter du « totalement
nouveau et positif » à l’entreprise, au salarié et au client. Sans
cela, pas besoin de commencer, l’échec est assuré.
Le changement doit être accompagné d’un « fanion », d’un,
et un seul, indicateur, qui symbolise la transformation que
News 89
Pendant plus d’une heure trente, nous avons écouté Christian
Kozar et maintenant, à nous le changement !
Christophe Faurie (MBA 93J)
Petit déjeuner du 15 janvier 2008
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avril-mai 2008
Club Management
et Société
Réinventer notre économie
Patrick Viveret
Magistrat à la Cour des Comptes, philosophe et
essayiste, Patrick Viveret nous a fait part de ses
réflexions prospectives sur la réinvention d’un nouveau
modèle économique. Cela se déroulait autour d’un petit
déjeuner le 16 janvier dernier au Cercle de l’Union
Interalliée.
• La Renaissance et les Lumières : l’individu est au centre et on
voit naître l’autonomie de la raison.
• La Révolution française qui marque la fin du pouvoir de droit
divin et le pouvoir donné aux citoyens.
• La révolution industrielle : progrès et histoire sont les nouveaux
sens :
- si on marchandise le lien politique, on a la corruption ;
- si on marchandise le lien amoureux, on a la prostitution ;
- si on marchandise le sens, on a les sectes marchandes.
Partant de la citation de Max Weber pour caractériser l’entrée dans
la modernité comme un « passage d’une économie du Salut au
salut par l’économie », Patrick Viveret a commenté ce qui pourrait
être selon lui la fin de ce cycle du « Salut par l’économie ».
Depuis les années 1980, on constate l’évolution vers une 2ème
économie de marché. Il nous faut prendre le meilleur de la
modernité :
• Premièrement, le marché favorise la créativité mais il a besoin
de régulation lui permettant d’exister (la paix, le droit, l’égalité
de l’accès au marché).
• Deuxièmement, l’émancipation.
• Troisièmement, la capacité de s’extraire du tissu religieux et
social.
• Enfin la capacité de s’extraire des contraintes de la nature.
Selon lui, notre définition de la richesse et les instruments de
mesure que nous utilisons nous enferment dans un système où
l’économie est première à la politique et à l’écologique et conduit
à la méprise des ressources naturelles, de l’humain et du lien. De
même, les mots de l’économie semblent issus de cette économie
du Salut mais ont été détournés historiquement, par exemple le
mot bénéfice est issu du mot latin « bene facio » (bien faire).
Mais à l’inverse, il nous faut rejeter la face noire de la modernité
telle que la chosification ou la marchandisation intégrale. Le
capitalisme est donc plus une question de domination que de
possession.
Patrick Viveret, pour expliquer ce qu’il faudrait faire pour changer
les choses, nous fait comprendre comment nous en sommes arrivés
là.
Au moyen-âge chrétien, l’espérance de vie était courte, la morale
régie par le religieux et le politique de droit divin. Il fallait tout au
long de sa vie préparer son salut dans l’au-delà. À cette époque la
logique était binaire : ciel/enfer, bien/mal… l’individu n’existait
pas, il se présentait comme la particule d’un tout. C’est donc tout
logiquement que le prêt à intérêt était considéré comme un péché
mortel de grande importance car il attribuait à l’argent un pouvoir
qui n’appartient qu’à Dieu (le fait de s’autocréer dans le temps).
Jacques le Goff dans La Bourse et la vie montre que l’invention du
purgatoire au XIIe siècle a créé un espace ternaire dans l’au-delà
et ici-bas, que le prêt à intérêt est devenu alors un péché mineur,
et lui a donc permis d’exister. Seul bémol, la jouissance restant un
péché, on a pu alors gagner de l’argent issu du prêt à intérêt mais
non en jouir, il faudra donc l’épargner.
Aujourd’hui, l’économique, la civilisation et l’écologique sont en
crise. C’est l’opportunité d’amener le changement. Pour Patrick
Viveret, on peut sortir soit par le bas (intégrisme…) soit par le
haut.
Lors du PNUD, en 1998, pour éradiquer les carences en besoins
essentiels dans le monde (eau, faim, logement), il a été déclaré
qu’il suffisait d’environ $ 40 milliards. Cette même année, les
dépenses de publicité étaient évaluées à $ 400 milliards et celles
d’armement à $ 800 milliards. C’est donc un manque de volonté,
d’intérêt et non de moyens.
Pour réinventer notre économie, Patrick Viveret est persuadé qu’il
faut passer des sociétés de la tension aux sociétés de l’attention. Il
propose également de ré-encastrer les fondamentaux économiques
sur les fondamentaux anthropologiques et écologiques. Pour lui,
la nature du désir est fondamentale. Il faut retrouver le sens des
réalités profondes, « de la terre et du sol ».
À cette époque, le capitalisme puritain règne et la régulation de la
richesse se fera par la morale individuelle.
Selon Patrick Viveret l’économie de marché dominante est
devenue une société de marché. Il reprend la thèse de Karl
Polanyi qui a montré la grande transformation des étapes des 1ère
et 2ème révolutions industrielles et la différence entre marché et
capitalisme, et entre économie de marché et société de marché. La
société de marché subordonne le droit et la politique, marchandise
la vie privée et donne des permis de polluer. Cette société est
issue de trois révolutions qui ont accusé les classes dominantes
d’improductivité :
Il cite enfin le livre d’A. Greenspan Le temps des turbulences, dont il
retire 2 messages révélateurs : « J’étais à la tête d’un bateau ivre »
et « sur $ 4 000 milliards qui circulent tous les jours, moins de 5%
correspondent à l’économie réelle ».
Il conclut enfin sur le lien, pièce essentielle selon lui de ce retour
au réel : « le plus difficile reste le « vivre ensemble ».
Myriam Akorri
Petit déjeuner du 16 janvier 2008
News 89
-7-
avril-mai 2008
INSEAD/Wharton Dinner
Challenges & Opportunities for the Private Equity
in France
Eddie Misrahi, président de l’AFIC et Managing Partner APAX Partners
Très international dans ses
gènes (France, Maroc, Syrie,
Egypte), Eddie Misrahi évite les
écoles d’application de l’X et
suit un MBA à Harvard. Il attrape
ensuite le virus des télécoms,
en remettant à plat l’opérateur
mexicain Telmex en tant que
consultant. Deux ans plus
tard, en 1984, l’Amérique et l’envie de fonctions plus
opérationnelles le rattrapent. Il devient alors le numéro
deux d’une division de faisceaux hertziens du groupe
de télécoms et de défense américain M-A Com, qui fait
partie aujourd’hui du groupe Tyco.
moyenne six fois les profits opérationnels. En prêtant des montants
colossaux, elles ont pu aligner des commissions exponentielles et
les fonds quant à eux ont pu, grâce à ce recours massif à la dette,
afficher des TRI records (18,5 % pour le capital développement,
20,8 % pour les LBOs).
Mais la crise des sub-primes a rattrapé le monde des investisseurs
en capital en rompant la confiance interbancaire indispensable à
la syndication des opérations de financement. Ainsi, les jumbosdeals sont quasi à l’arrêt, les taux de financement sont remontés et
la part de dette dans les opérations a commencé à diminuer.
Eddie Misrahi revient sur les challenges de l’industrie confirme que
celle-ci a souffert de sur-médiatisation et doit retrouver son rôle de
conseiller des puissants sans cette surexposition. L’AFIC comprend
70 membres et 180 membres associés (professionnels du M&A), et
représente en tout 10 milliards d’euros d’investissement en 2007,
répartis sur trois classes d’investissement :
- 500 millions d’euros de capital risque (500 entreprises, TRI de
10-15 % en excluant la bulle Internet (0 sinon)),
- 1 milliard d’euros de capital développement (500 entreprises,
TRI de 18%) et
- 9 milliards de LBO (classe multipliée par 10 en 10 ans ; 300
entreprises en volume, TRI de 20%).
Cette industrie a la particularité d’avoir peu de personnel (en
moyenne une dizaine de salariés par société d’investissement)
mais d’avoir un impact important avec 4 500 entreprises financées,
1,5 million de salariés dans ces entreprises soit 10 % des salariés
du privé.
La mise en vente de la division de 450 personnes dont il s’occupe,
en 1990, réveille sa fibre d’entrepreneur (ses parents sont dans le
commerce et l’import-export alimentaire). Malheureusement un
industriel lui souffle sa cible en offrant un prix plus élevé, et c’est
en chassant des « cibles » à racheter qu’il croise Apax, qui cherche
un associé pour investir dans les technologies et les télécoms en
France.
Les LBOs
Apax Partners a été créé en 1972 en Europe et aux États-Unis par
Maurice Tchenio (FR) et Ronald Cohen (UK) qui se sont associés
avec Alan Patricof (US) en 1976. En France, Apax Partners a été
un des pionniers du private equity avec la création du premier
FCPR (Fonds commun de placement à risque) et la fondation de
l’AFIC (Association française des investisseurs en capital). Apax
France regroupe aujourd’hui 28 professionnels et gère 2 milliards
d’euros investis dans 40 entreprises. Ces fonds ont été collectés via
des FCPR ou bien via une SCR cotée sur Euronext Paris, du nom
d’Altamir Amboise. La marque et le réseau Apax sont partagés avec
Apax Partners Worldwide LLP, qui se concentre sur les LBO de
taille significative au niveau mondial.
Eddie Misrahi estime que l’environnement structurel est sain,
car il existe une véritable offre de capitaux, une classe d’actif qui
représente aujourd’hui 5 % des fonds investis par les Lending
Partners (et qu’ils voient monter à 10 % à terme). Côté demande,
les opérations de recentrage et de transmission ont de beaux jours
devant elles (600 000 entreprises doivent changer de main d’ici
10 ans, dont 100 000 sont dans le périmètre des acteurs de l’AFIC) ;
enfin les opérations secondaires se multiplieront également.
Eddie Misrahi estime que la chose la plus importante pour
cette classe d’actifs est de continuer à surperformer par rapport
à la bourse, dans un écart de l’ordre de 4%. Selon lui 4 raisons
permettent d’être optimistes sur cette surperformance :
Depuis 1991, Eddie Misrahi excelle dans ce monde où il peut
développer plusieurs affaires à la fois tout en étant associé au
capital et il est devenu directeur général délégué du fonds
d’investissement Apax. Le financier a ainsi monté les tours de table
de quelques-unes des plus belles histoires de cette industrie : GSI
fut un de ses premiers investissements, puis Outremer Telecom
et Arkadin ou plus récemment Prosodie… avec aussi de certains
de ses douloureux échecs liés à l’éclatement de la bulle Internet,
dont il parviendra néanmoins à sauver quelques pépites comme
Travelprice ou Rue du Commerce.
• le fonds est un investisseur actif majoritaire et est capable de
prendre des décisions rapides ;
• les intérêts du fonds et du management sont alignés ;
• le recours à l’endettement est optimisé ;
• les options de sortie sont multiples contrairement à un
investisseur minoritaire en coté.
Bien évidemment, la conjoncture rend l’industrie pessimiste
quand sur 80 md USD à refinancer seuls 7mdUSD l’ont été
dans les 6 derniers mois. La crainte d’un risque systémique, la
confiance rompue entre banques vont poser des problèmes de
refinancement ; c’est l’heure pour les investisseurs de revenir
aux fondamentaux (« cash is king ») et de créer de la valeur dans
les entreprises, d’éviter les ruptures de covenants bancaires et
d’attendre l’amélioration du marché ; dans ce contexte, certains
fonds trop généralistes pourraient souffrir, et, n’étant pas assez
différenciés, pourraient avoir du mal à lever de nouveaux fonds
à moyen terme, ce qui pourrait entraîner une consolidation du
secteur.
En juin 2007, reconnu par ses pairs, il est élu président de l’AFIC
à 52 ans. C’est paradoxalement en plein âge d’or qu’il prend ses
fonctions, mais avec de gros nuages qui s’amoncellent à l’horizon.
Au premier semestre 2007, les investissements avaient établi
un nouveau record, s’établissant à 6,4 milliards d’euros, avec
notamment une hausse des LBOs de 67% à 5,5 milliards d’euros.
C’est le temps de la dette à profusion car les banques, profitant
de la montée en puissance du marché secondaire de la dette, ont
syndiqué tout ou partie de leurs encours. Elles ont dans la foulée
prêté sur la base d’un effet de levier de plus en plus fort, soit en
News 89
-8-
avril-mai 2008
Toutefois les fonds ont 5 ans pour être investis, et lorsque sera
passé la période actuelle d’attentisme, les acteurs s’adapteront aux
nouveaux prix de marché.
(avec il est vrai un fort budget militaire et l’intégration de émigrés
russes post communistes).
Le premier problème à régler est que la Recherche et
Développement ne sort pas des universités ; le lien n’existe pas
assez : les entrepreneurs n’ont pas le réflexe d’aller chercher les
innovations. Les cehrcheurs français n’étant pas notés sur leur
performance, ils manque de reconnaissance et s’expatrient pour
les plus entreprenants. En termes de financement l’offre est
suffisante : 900 Me levés (FCPI notamment), l’éxonération d’ISF
dans les pme représentera en plus 500 Me. Le problème n’est
pas donc pas le financement mais les passerelles. Il faut recréer
l’ambition, la capacité à monter des tours de table et l’envie.
Le deuxième problème à régler est l’absence de lien entre les pme
et les entreprises du cac40.
Le premier exemple devrait être l’état. Le président Sarkozy
semble en être convaincu et Bruxelles et l’Omc sont encore autant
d’obstacles à l’établissement d’un small business act qui permettrait
de régler ce problème.
Enfin le troisième point à régler est l’accueil en bourse des start
ups; en France l’assurance vie investit 1% des dépôts dans le non
coté, soit 15 milliards d’euros, ce qui ne laisse pas grand-chose
pour les pme innovantes. Sur ce point les conclusions du rapport
Attali emportent le consensus ; ce serait l’occasion d’un rattrapage
historique. Il reste donc à susciter les opportunités d’investissement,
et les institutionnels devraient suivre.
Le succès des fonds sera toujours lié aux 4Ps :
• people : se pose un problème de succession, les jeunes
talents recrutés ces dernières années n’ayant qu’une
expérience financière et non opérationnelle des métiers ;
• performance : le travail sur les fondamentaux doit
compenser la réduction de l’effet de levier ;
• process : l’industrialisation des deals a été réalisée ;
• philosophy : la différenciation et l’expertise sectorielle vont
redevenir une force.
Pour parler de la France, Eddie Misrahi mentionne le challenge
sociétal (positiver l’image des LBOs), le challenge fiscal (évolution
des règles relatives aux carried interests, aux package des managers,
aux intérêts de la dette…) et plus généralement l’importance de
garder des équipes de qualité en France, l’exportation de certains
centres de décisions n’étant pas une bonne nouvelle.
Le capital risque
D’après Eddie Misrahi, il existe un problème fondamental
d’attractivité du pays dans ce secteur ; quand la Californie, le
Massachusset, Israël, Cambridge près de Londres, la Scandinavie,
voire maintenant l’Asie attirent les capitaux, la France figure parmi
les bons derniers. Les causes sont assez connues : il n’y a pas assez
de pme innovantes, elles ne grandissent pas assez vite, et de plus il
n’existe pas assez de sortie favorable pour investisseur. Il n’y a pas
de fatalité concernant cette faible attractivité : l’exemple d’Israël,
qu’Hervé Novelli a été visiter récemment, est édifiant : un secteur a
lui seul plus important que toute la CEE réunie, et en conséquence
un PIB en croissance de 5 % par an, et 80 % d’export en hi tech
Jean-Philippe Grosmaitre (MBA 99J)
Diner du 30 janvier 2008
Wine Club
Découverte des grands vins de Bordeaux
Denis Heuzé, fondateur & président de Vins + Vins
Nous étions une
petite trentaine à
découvrir la Maison
de la Recherche le
mardi 18 mars pour
écouter Denis Heuzé
nous exposer quelques
règles de dégustation
de vins fins et partager
sa passion pour le vin
de Bordeaux bien fait.
Cabernet Sauvignon, plus tannique à travers un bouquet de fruits
rouges. Ceci dit, ce cru se déguste déjà avec plaisir, sans doute
prouvant une fois de plus le vieil adage qu’une belle année, ici
2004, est souvent cachée par celle qui suit, le fameux 2005, pas
toujours avec justice. Denis a souligné en passant que la commune
de Margaux contient certains grands noms mais aussi bon nombre
de châteaux « moyens ».
Pour conclure et pour accompagner son exposé sur le classement
des vins de Bordeaux, ou leurs absence, Denis nous a servi Fugues
de Nenin 1998, le 2e vin de château Nenin, un Pomerol et donc
sans classement. Ce vin, qui a plu énormément à celui qui écrit
ces lignes montra toute la valeur apportée par quelques années
en cave même dans ces temps impatients où on veut tout, tout
de suite.
Comme le conseille Denis Heuzé, choisissez avec prudence, gardez
dans une bonne cave, servez correctement pas trop tôt (pas trop
tard non plus). On pourrait rajouter, savourez de tels crus en
compagnie de ceux et celles qui vont les apprécier.
Dans un style didactique, certes, mais fort convivial, Denis a rappelé
l’importance d’utiliser nos cinq sens pour juger un vin. La mesure
de la longueur en bouche a été concluante quoique pas toujours
facile à effectuer ! Le premier vin dégusté, un grand cru de SaintÉmilion, relativement peu connu, château Grand Matras 2004 a
été une belle surprise, précoce pour un vin de moins de 4 ans. La
forte proportion de Merlot dans l’assemblage y est pour quelque
chose.
Merci à Denis Heuzé de sa générosité et à Adeline et ses collègues
pour leurs efforts vaillants à assurer un déroulement parfait. Les
Anciens présents ont plébiscité cette première soirée 2008 du Wine
Club.
Paul Tracy (MBA78J)
Ensuite nous sommes partis rive gauche dans le Médoc, et à
Margaux en particulier avec un Château Brane Cantenac, 2e cru
classé dans le même millésime 2004. Denis nous a montré le
News 89
Le 18 mars 2008 à la Maison de la Recherche, Paris
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avril-mai 2008
Take Over Club (TOC)
Défiscalisation de votre ISF
Monsieur Christian Fleuret, expert comptable et
commissaire aux comptes, nous a parlé des opportunités
que nous ouvre la loi Tepa du 16 août 2007.
Angels, il suffit de comparer les avantages qui leurs sont réservés
par rapport aux fonds d’investissement.
Business Angels
et holdings animatrices
Gain jusqu’à 50 000 €
Enfin une loi pour aider les TPE dans leur
développement
% de déduction
Montant maxi de la déduction
FIP ISF
75%
50%
50 000€
20 000€
La logique du législateur est claire : pour créer des emplois, il est
préférable de confier cette tâche à ceux qui sont sur le terrain que
de donner cet argent à une administration. Bercy prévoit que cette
mesure devrait couter 400 M€ au budget.
Les véhicules d’investissement à la disposition des Business Angel
pour la déduction fiscale maximale sont les suivants :
• en direct par les personnes physiques ;
• en indivision (pas toujours simple à gérer) ;
• par une holding active dite animatrice de groupe que la
loi considérer comme une PME éligible à l’investissement
Tepa et qui va investir ses capitaux dans des TPE, tout en les
assistant sur certains aspects de leur gestion afin de favoriser
leur développement. »
« Ce que retiennent les médias c’est avant tout le volet réduction
de l’ISF. »
Chacun y va de son commentaire. Pour les uns, l’objectif était de
supprimer l’ISF sans le dire, pour d’autres, il s’agirait d’un avantage
catégoriel ou de classe selon ses opinions politiques. Mais la loi
Tepa serait surtout un dispositif destiné à favoriser les riches.
Cependant, on entend rarement que l’objectif de cette loi serait
peut-être conforme à sa dénomination et qu’elle serait destinée à
favoriser le travail et l’emploi.
En effet, quand on lit précisément le texte, on est frappé par la
volonté affichée par le législateur de créer des emplois en favorisant
l’investissement de proximité dans les PME et les TPE.
Cette loi est faite pour aider les Business Angels à investir afin
de développer les entreprises et donc l’emploi, presque sans
restrictions.
Pour la première fois une loi permet d’obtenir des avantages
fiscaux pour des investissements dans quasi tous les types de TPE
en incluant celles d’activités libérales et même dans des métiers de
l’immobilier ce qui constitue une grande première.
Pour se convaincre que le législateur a destiné cette loi aux Business
Rêvons un peu : s’il est vrai que pour un investissement moyen
d’un million d’euros il y aurait en moyenne une cinquantaine
d’emplois créés, la création globale d’emploi par an s’élèverait à
20 000 créations.
Ce serait comparativement une mesure très bon marché de
création d’emploi.
À méditer !
Jean Louis Ennesser (MBA 83)
Petit-déjeuner du 8 janvier2008
Promo MBA 72
« 35 ans d’âge/ 35 years after »
Est-ce pour répondre à l’aimable invitation de Jurgen (Dupré)
et de Dominique (Seigneur) ou pour suivre le programme du
samedi matin qu’un bon nombre d’anciens (et presque autant
de conjoints) se sont retrouvés à Paris ce week-end du premier
décembre dernier ?
Dans le superbe cadre du Cercle de l’Union Interalliée, en plein
cœur du faubourg Saint-Honoré, nous étions tous étrangement
concentrés à l’écoute d’un plateau de grande qualité ; qu’on en
juge et qu’il en soit tous les trois encore une fois remerciés :
• le professeur Jonathan Story sur un sujet d’actualité, dont le
titre aurait pu être « un grand lit pour 27 rêves » développa
une excellente vision prophétique du devenir de l’Europe
à la fois pertinente et vraisemblable ;
• le professeur Gordon Redding, quant à lui, nous traça dans
un exposé très accessible, les caractéristiques de la Chine et
de ses entrepreneurs ;
• Et enfin, Claire Pike (MBA 69), nous montra mieux
que personne, la réalité de l’INSEAD d’aujourd’hui, sa
dimension actuelle et ses légitimes ambitions pour demain
avec ses défis et ses besoins (d’où l’appel à contribution de
Hans Peter).
News 89
Autant de leçons à retenir de ces excellents moments et pour
terminer, un grand merci à tous ceux qui se sont déplacés, parfois
de loin, pour faire sentir par leur présence la réalité de nos 35 ans
d’ancienneté.
Louis-Marie Duchamp (MBA 72)
Réunion des 1er et 2 décembre 2007
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avril-mai 2008
Lancement de clubs
Club des Entrepreneurs
Le Club des Entrepreneurs a tenu sa réunion de
lancement mercredi 2 avril 2008 en présence de 28
Alumni, tous entrepreneurs.
La réunion, suivie d’un cocktail, s’est tenue dans les
locaux de Deloitte, sponsor de cet évènement, que
nous remercions chaleureusement pour la qualité de
l’accueil.
• stimuler et faciliter les échanges entre pairs ;
• revenir une source de création et de partage du savoir sur
l’entreprenariat en partant de l’expérience terrain ;
• rettre en place un programme d’échange avec l’INSEAD pour
à la fois contribuer aux programmes d’Entrepreneurship et
pourvoir bénéficier des ressources existantes sur le campus.
Parmi les 28 personnes présentes le 2 avril dernier, 75 % ont crée
leur propre entreprise, 25% l’ont rachetée, 45 % détiennent plus
de 50 % du capital et 20% ont un chiffre d’affaires annuel supérieur
à 10 M€.
Nous avons essayé de comprendre leurs attentes afin de mieux
répondre à leurs demandes. Une grande majorité a émis le souhait
de créer une communauté d’entrepreneurs qui leur permettrait
de se réunir ponctuellement autour d’un dîner, en petits comités
de 8 à 10 personnes. Le but étant de créer des liens forts qui
permettraient à chacun d’exposer ses problèmes personnels, en
toute transparence, pour demander conseil.
Ce nouveau club vient se rajouter à un certain nombre d’initiatives
déjà soutenues par l’Association et répond, entre autres, à un des
objectifs premiers qu’elle s’est fixés pour 2008 : l’Entrepreneuriat.
Il permet également nouvelle ouverture vers le campus puisque
l’INSEAD se positionne comme la future « leading business school »
en matière d’Entrepreneurship. En 2007, 17 cours électifs ont été
proposés dans le programme MBA. Un certain nombre d’Alumni
contribuent ou ont déjà contribué à ces cours. La richesse du
savoir par l’expérience des Alumni Entrepreneurs est énorme et
sans doute encore sous exploitée. Notre ambition est de pouvoir
renforcer ces échanges en matière de recherche, d’enseignement,
et de mentoring, et de développer encore plus concrètement les
relations avec l’INSEAD.
En réponse à l’idée de rapprocher des investisseurs et des
entrepreneurs, voici ce que nous a écrit un des membres :
« La plupart des activités existantes, traitent en majeure partie des
problématiques d’investissement et de recherche de capitaux alors
que ces sujets ne représentent qu’une infime partie des problèmes
ou situations auxquels est confronté l’entrepreneur quand on
regarde l’ensemble de son parcours. Ce qui nous manque, c’est
de nous retrouver entre nous pour parler de nos préoccupations.
L’entrepreneur a besoin de sortir de sa solitude ».
Pour la création de ce Club, le plus difficile fut d’identifier et de
réunir les Alumni entrepreneurs. Nous n’avons actuellement pas
les outils adaptés pour les repérer clairement et les joindre. Nous
avons tout de même réussi à constituer une liste d’environ 150
Alumni Entrepreneurs, essentiellement par le bouche à oreille.
Mais nous sommes encore loin d’être exhaustifs.
Suite à cette réunion nous avons décidé de :
• mettre en place une plateforme IT afin de faciliter les
échanges virtuels et apporter un support logistique au Club ;
• organiser une série de réunions/diners par petits groupes de
8 à 10 personnes ;
• préparer une conférence/table-ronde annuelle qui serait
ouverte à tous les Alumni.
Ce club a pour objectif de fédérer les « Entrepreneurs confirmés ».
On entend par entrepreneur confirmé, un dirigeant qui gère une
entreprise déjà établie, et dont il possède une partie significative
du capital, qu’il soit majoritaire ou minoritaire. Distinction est
donc faite entre les free-lance qui se mettent à leur compte, les
entrepreneurs en création d’entreprise (start-ups) ou ceux qui
essaient de racheter une entreprise. Pour ceux-là l’Association
propose déjà un grand nombre de clubs : Take Over Club, MB
Entreprendre…
Le Club des entrepreneurs est lancé et nous comptons sur vous pour
nous aider à le faire vivre et se développer : Entrepreneurs ou en
relation avec un entrepreneur n’hésitez pas à contactez Adeline ou
Myriam au 01 42 12 09 01
[email protected] ou [email protected]
Le Club des Entrepreneurs s’est fixé comme objectifs de :
Joe Tabet, (MBA’92D)
• regrouper le plus grand nombre d’entrepreneurs, qui
partagent tous les mêmes préoccupations managériales et
capitalistiques ;
Animateur du Club des Entrepreneurs de France ainsi que de
l’INSEAD Entrepreneurs’ Club de New York.
Club Théâtre
Certains d’entre nous se rappellent de Madame Montel
qui avait mené ce groupe avec enthousiasme. Nous la
remercions vivement pour son dévouement et le plaisir
qu’elle a su nous procurer pendant de nombreuses
années.
nous proposera ses meilleures pièces qu’elle aura préalablement
sélectionné.
C’est en consultant le carnet d’adresse de Patrick Ollivier et
en découvrant l’association Acte Un, que l’idée de relancer le
groupe nous est venue. Séverine Liebaut, président d’Acte Un,
Bonnes soirées !
News 89
Les premières propositions vous sont déjà parvenues dans vos
boites e-mail et sur notre site internet. Vous pourrez choisir les
pièces qui vous intéressent et procéder à leur règlement jusqu’à
une date à laquelle les places vous seront adressées.
Henri Frisch (MBA 68J)
- 11
avril-mai 2008
Carrière
Nous vous avons adressé récemment un petit dépliant intitulé « Les Services Carrière de l’Association INSEAD Alumni France ».
Un certain nombre de dates ont du être modifié et nous vous invitons à vous connecter sur notre site (www.inseadalumni.org » à la
rubrique Events afin d’obtenir les dates actualisées.
Merci de votre compréhension.
Prochains ateliers proposés par le Comité Carrière
Réunion d’information
sur le fonctionnement des groupes AVARAP
Pour une communication performante et cohérente
avec les acteurs du marché de l’emploi
Lundi 13 mai 2008 de 18h30 à 20h30
Lundi 19 mai 2008 de 9h30 à 18h00
La synergie d’un groupe d’une dizaine de personnes impliquées associée à une
démarche structurée qui a fait ses preuves : la solution AVARAP pour trouver un
nouveau poste. Avec des animateurs spécialement formés et l’implication de
chaque membre du groupe, la méthode AVARAP allie l’efficacité d’une mission
d’outplacement avec les coûts modiques d’une association
Une journée pour clarifier la présentation de son projet professionnel, élaborer
sa présentation personnelle et s’entrainer à réaliser des entretiens efficaces. Un
séminaire concret et interactif.
Animé par Christian Morel qui a assuré les fonctions de Directeur Général pendant 12 ans. Il a ensuite accompagné des cadres supérieurs et dirigeants dans leur
transition de carrière comme Consultant chez un des leaders de l’outplacement
en France. Il est titulaire d’une Maîtrise d’Econométrie et diplômé du CPA.
Animé par Claude Génin, vice-président de l’AVARAP
Séminaire « Oser l’impossible »
Réseau et Mobilité Professionnelle
Samedi 17 mai de 9h30 à 17h30
Mercredi 21 mai 2008 de 18h00 à 21h00
Accroître sa créativité et sa confiance en soi, oser se fixer des objectifs plus ambitieux, maintenir son optimisme même face à l’adversité, trouver son équilibre
entre vie privée et vie professionnelle, optimiser ses niveaux d’énergie et de
stress, mieux utiliser son cerveau droit et maîtriser son intuition. Un séminaire
stimulant, qui fournit des moyens concrets par des outils et des techniques efficaces.
Comment assurer son développement professionnel grâce à son réseau et
réussir sa transition professionnelle ? La démarche réseau est un bon moyen
de valider son avenir professionnel. Le réseau se réactive et s’entretient durant
toute sa carrière. Comment rendre cette démarche efficace et concrète ? Un
atelier interactif : des principes fondamentaux à la pratique avec une simulation
d’entretien.
Animé par Marvin Faure (MBA 90J), consultant en conduite de changement, en
motivation et en leadership. Ingénieur de formation, après plus de 25 ans d’expérience en management acquise à l’international, il a créé son entreprise en Suisse :
le cabinet MindStore.
Animé par Philippe Veron (AMP 98), coach et consultant au sein de l’équipe dirigeants de DBM France .Après plus de 20 ans d’expérience en France et à l’internationale, il accompagne des Cadres Supérieurs & Dirigeants depuis début 2004.
Groupe Recherche Solidaire
d’Emploi
Permanence Carrière
Cette permanence a pour but d’être à l’écoute des Anciens en
recherche d’évolution de carrière pour :
Une réunion mensuelle (en principe le 3e mardi du mois) et
informelle d’Anciens se tient dans les locaux de l’Association, avec
pour objectif :
• vous informer, de vive voix, des nombreux services EmploiCarrière de l’Association ;
• vous guider vers des contacts auprès des membres du réseau
Maillons Actifs de l’Association ;
• vous apporter, si nécessaire, un soutien dans l’élaboration de
leur projet professionnel ;
• voir CV et parcours professionnel et se poser les bonnes
questions sur les évolutions de carrière, que vous soyez en
poste ou hors poste.
de ne pas rester seul dans sa demarche,
d’échanger ses expériences,
d’exprimer ses difficultés s’il y en a,
de soumettre, si développés par soi même, un bilan de
compétence, son projet industriel et son CV au groupe
pour une critique positive suivie de suggestions et de
recommandations,
• d’exprimer par un jeu de rôle les fameuses 3 minutes pour
une prise de rendez-vous dans son réseau
•
•
•
•
Cette permanence est assurée à l’Association par
• Daniel Fulda (MBA 80), tous les lundis matins de 9h45 à 12h45,
avec ou sans rendez-vous • Brian Mccarron (MBA 82), le mardi après-midi de 15h00 à 18h00,
sur rendez-vous uniquement,
• Luc Williamson (MBA 73), un samedi matin par mois, sur rendezvous uniquement.
Animé par Luc Williamson (MBA 73), Elie Assouad (MBA 78) et Bertrand
Pinet (Wharton 92)
Mini CV : Appel à candidats
Vous êtes à la recherche d’un emploi ?
Vous voulez évoluer dans votre spécialité,dans vos responsabilités ? Vous changez de région ?
L’Association des Anciens INSEAD France a lancé un nouveau service carrière : l’envoi anonyme de mini-Cv en mode push !!!
Le principe : un e-mailing logoté « Recrutez un ancien INSEAD » présentant anonymement les profils des Anciens en recherche de poste est envoyé chaque mois aux
recruteurs. L’Association gère l’anonymat des candidats et la mise en relation avec les chasseurs de têtes, DRH intéressés…
Les informations requises (6 à 7 lignes sous Word) :
Vous :
Prénom, nom, promo
Expérience totale
Formations/ diplômes
Langues pratiquées
Vos missions :
postes occupés, durées, secteurs, localisation, compétences, salaires (*)
(*) liste non exhaustive
Votre recherche :
Secteurs convoités
Postes recherchés
Mobilité : département / région / pays / Europe /
international (précision)
Vous êtes intéressés? Vous avez des questions?
Contactez Solenna Lebeltel sur : [email protected] ou au: 01 42 12 09 01
News 89
- 12 -
avril-mai 2008
INSEAD
Alumi Association
France
Alumni Fund (IAF)
Comment réduire votre ISF ?
Si vous payez l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), nous vous
rappelons que, grâce aux nouvelles mesures fiscales instituées par
l’article 16 de la loi du 21 août 2007 (TEPA), vous pouvez imputer
sur l’ISF dû 75 % du montant de vos dons faits à la Fondation
INSEAD, dans la limite de 50 000 € par an.
Quel que soit le montant de votre contribution, elle est essentielle
pour l’INSEAD. Elle permet à l’école de développer une recherche
et un enseignement d’excellence et, grâce au financement de
bourses, de garantir la diversité du recrutement.
Tout don fait avant le 15 juin 2008 est déductible de l’Impôt de
Solidarité sur la Fortune dû à cette date.
Pour toute question relative aux dons, n’hésitez pas à prendre
contact avec :
Exemples
Elisabetta Scanferla-Schmitt
Directrice du développement, INSEAD
• Si vous êtes redevable de 45 000 € au titre de l’ISF, vous pouvez
faire un don à la Fondation INSEAD de 60 000 € et bénéficier d’une
réduction d’impôt de 45 000 € (60 000 € x 75 %).
Email : [email protected] - Tél : 01 60 72 91 04.
Marion Egal (MBA 82)
Présidente du fonds des Anciens en France (IAF)
• Si vous êtes redevable de 2 000 €, vous pouvez faire un don de
2 667 € et bénéficier d’une réduction d’impôt de 2 000 €.
Email : [email protected] - Tél : 06 85 72 16 74.
"
Bulletin de soutien
2008
Nom____________________________ Prénom_____________________________ Promo _______
DEDUCTION FISCALE ISF 2008
• Vous pouvez déduire 75% du don versé à la Fondation INSEAD de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) du en juin 2008,
dans la limite de 50 000 €
• Vous pouvez faire un don déductible jusqu’au 15 juin prochain.
• Vous recevrez un reçu fiscal, justificatif de votre don, que vous joindrez à votre déclaration fiscale.
Renvoyez le formulaire à l’INSEAD - IAF Office, Bd de Constance, 77305 Fontainebleau Cedex ou faxez-le au 01 60 74 55 77
Je souhaite faire un don à la Fondation INSEAD d’un montant de : _________________€ (spécifier le montant)
q
q
q
Je paie en ligne sur le site www.giveto.insead.edu
J’inclue un chèque à l’ordre de la Fondation INSEAD (IAF)
Je fais un virement bancaire à la Fondation INSEAD (IAF)
C/o HSBC
18, Place St Jean – 77 000 Melun
Code : 30056 / Office code : 00277
Account No: 02775405440, Rib Key: 35
IBAN FR76 3005 6002 7702 7754 0544 035 Swift code: CCFRFRPP
q Je paie par carte de crédit : Visa/Access/MasterCard/Eurocard (pas de carte AMEX)
Numéro de la carte |_________________________________________|
Date d’expiration |________|________| Cryptogramme (3 derniers chiffres au dos de votre carte) |________|
Signature __________________________________
News 89
Date ____________________
- 13 -
avril-mai 2008
lll Repères
Rubrique réalisée en partenariat avec
Jean Baron-Mazloumian (MBA 84)
est nommé Partner au bureau de Paris de Corporate
Value Associates (CVA), à ce poste depuis janvier 2008.
Corporate Value Associates est un cabinet mondial de
conseil en stratégie. Ses clients sont principalement
des compagnies industrielles françaises appartenant
aux secteurs des télécommunications, de l’emballage,
de l’énergie, de la construction, de l’acier et du détail.
jean.baron-mazloumian@corporate-value.
com
http://www.corporate-value.com
Bruno Cohen (MBA 90J)
est nommé Managing Director Europe de Broadway
Partners, à ce poste depuis le 1er octobre 2007. Il est
ainsi en charge de la création et de la direction des
activités européennes de Broadway Partners depuis
Paris.
[email protected]
http://www.broadwaypartners.com
Marc Devillard (MBA 95J)
est nommé directeur d’investissements sur les
secteurs des logiciels et de l’Internet de Crédit
agricole Private Equity (Groupe Crédit agricole SA),
à ce poste depuis le 18 février 2008. Il rejoint l’équipe
Capital-Risque. Crédit agricole Private Equity est une
société de gestion agréée AMF de Crédit agricole SA,
dédiée aux prises de participations directes dans des
entreprises non cotées..
[email protected]
http://www.ca-privateequity.com
Fadi Farah (MBA 05D)
est nommé directeur des relations investisseurs
de Coffim, à ce poste depuis janvier 2008. Coffim,
promoteur généraliste travaillant essentiellement à
Paris et en Ile-de-France, construit des opérations de
logements destinés à la vente pour les particuliers
accédant à la propriété, et pour les investisseurs
personnes physiques souhaitant faire un placement.
La société réalise également des immeubles de
logements ou de bureaux pour le compte de grands
investisseurs institutionnels.
[email protected]
http://www.coffim.fr
Caroline Fortier (IEP F/F’05Jul)
est promue directeur du pôle Promotion-Construction
du Groupe Financière Duval, à ce poste depuis
janvier 2008. Elle est sous la responsabilité directe de
Monsieur Michel Fortin, président du pôle immobilier.
Elle est directeur général de la Compagnie foncière
des alizées (CFA), filiale de promotion du Groupe
Financière Duvalnfrastructures). Le Groupe Financière
Duval fédère un ensemble d’entités aux compétences
complémentaires dans le secteur de l’immobilier
professionnel.
[email protected]
http://www.financiereduval.com
Pierre Fouques du Parc (MBA 89D)
est nommé Partner, directeur associé et responsable
des practices Technology et Services de Boyden
France (Boyden Global Executive Search), à compter
du mois d’avril 2008. Il est sous la responsabilité
directe de Monsieur Marc Lamy, président-directeur
général. Boyden France fait partie du groupe Boyden
Global Executive Search, l’un des cabinets leaders
dans le monde pour le recrutement de cadres
dirigeants par approche directe.
François Neveux (MBA 02J)
est promu Director chez AlixPartners France, à ce poste
depuis le 1er janvier 2008. AlixPartners est l’un des
1ers cabinets américains spécialisés dans le conseil
financier en matière d’amélioration des performances,
de redressement, de restructuration et de technologies
de l’information. AlixPartners France conseille et
accompagne différents types d’acteurs économiques :
groupes internationaux et nationaux, PME, banques et
institutions financières, fonds d’investissement.
[email protected]
http://www.boyden.fr
Emmanuel Goldstein (MBA 00D)
est promu Managing Director Investment Banking au
sein de Morgan Stanley, à ce poste depuis décembre
2007. Morgan Stanley est un groupe international
de services financiers spécialisé dans le conseil
en financement, notamment auprès des banques
d’affaires.
[email protected]
http://www.alixpartners.com
Ke-Quang Nguyen-Phuc (IEP 05Dec)
est nommé Vice President Europe de NanoZilla, à ce
poste depuis le 1er janvier 2008. NanoZilla dispose
d’une expertise reconnue en management, en
ventes et marketing autour de l’industrie des semiconducteurs (EDA, IP, Fonderies, Startups...) et des
nanotechnologies (MEMS/NEMS...).
[email protected]
http://www.morganstanley.com
Grégory Gosset (MBA 04D)
est promu directeur général de Télé2 Mobile (Groupe
Télé2 AB), à ce poste depuis décembre 2007. Il est ainsi
chargé de poursuivre le développement de l’activité
MVNO de Télé2 Mobile en renforçant sa stratégie
autour de ses 3 valeurs fortes : économie, simplicité et
qualité. Télé2 Mobile est le leader français des Mobil
Virtual Network Operator (MVNO) et est devenue
une société indépendante, filiale à 100% du Groupe
depuis juillet 2007.
[email protected]
http://www.nanozilla.com
François Pétavy (MBA 03D)
est nommé directeur marketing et contenus d’Eyeka,
à ce poste depuis janvier 2008. Fondée en février
2006, la société Eyeka propose une plateforme 2.0
innovante sur mobile et Internet, dédiée au partage
et à la distribution de contenus (photos, vidéos,
animations, illustrations) créés par des professionnels
ou des amateurs de talent dans une logique fortement
éditorialisée.
[email protected]
http://www.eyeka.com/corporate
[email protected]
http://www.tele2mobile.fr
Serge Hoffmann (MBA 00J)
est promu Partner et Associé au niveau mondial de
Bain & Company au sein du pôle de compétence
Télécom, Médias et Technologies, à ce poste depuis
le 1er janvier 2008. Créé en 1973, Bain & Company est
l’un des leaders mondiaux du conseil en stratégie et
en management, présent sur les 5 continents.
[email protected]
http://www.bain.fr
Jean-Louis Potier (MBA 99D)
est nommé directeur délégué aux produits, en charge
des activités Presse et Edition de Reed Business
Information France (RBI), à ce poste depuis janvier
2008. Reed Business Information (RBI), filiale à 100%
du groupe anglo-néerlandais Reed Elsevier, exerce
ses activités dans les secteurs de l’édition, de la
formation et de la presse (magazine Stratégies, revues
électroniques) autour de 4 thèmes : les sciences et le
médical, le juridique, l’éducation et le business.
[email protected]
http://www.reedbusiness.fr
Nicolas Houzé (MBA 06J)
a été promu président du directoire de Sofidi
(Société financière de distribution), spécialisée dans
les montres et l’horlogerie, à ce poste depuis juillet
2007. Nommé membre du conseil de surveillance du
Groupe Galeries Lafayette en 2005, il est depuis 2006
président-directeur général d’Europa Quartz, le pôle
horloger du Groupe qui comprend les enseignes
Europa Quartz, Goldy, Watch Me, Louis Pion et Royal
Quartz.
Thérèse Torris (MBA 89D)
est nommée vice-président des contenus de Twenga,
à ce poste depuis janvier 2008. Elle entre au comité
de direction. Twenga.com est un moteur de shopping
créé en 2006 qui indexe aujourd’hui 28.000 marchands
et 40 millions d’offres. Il référence les marchands, les
produits et les prix de manière automatisée
[email protected]
http://www.galerieslafayette.com
[email protected]
http://www.twenga.com
Vous changez d’entreprise ou êtes promu(e)?
L’INSEAD Alumni Association France en partenariat avec NominatioN, vous propose un nouveau service de «networking» qui va contribuer à
dynamiser votre réseau relationnel.
Ce service gratuit, ouvert à tous les Alumni INSEAD, vous permettra :
l d’être présenté aux acteurs clés de votre nouveau contexte professionnel et développer votre réseau relationnel ;
l de déclencher de nouvelles opportunités de contacts et d’affaires (nouveaux clients/ fournisseurs) ;
l de faire connaître votre évolution à vos contacts actuels ;
l d’être référencé auprès des principaux chasseurs de têtes.
Avantages pour les membres :
l accès aux 4 dernières newsletters annonçant les nominations des Alumni INSEAD ;
l publication automatique de votre changement de fonction au sein de notre News papier (rubrique Repères).
Rédigez votre faire part de nomination
sur www.inseadalumni.fr
News 89
- 14 -
avril-mai 2008
Mercredi 21 mai lll Artistes et Alumni
Petit déjeuner
TOC
avec Frédérique Clavel et Didier Tranchier
Lieu : Prunier, Paris 16e à 8h30
Faites-nous partager votre passion en exposant vos créations
pour le plus grand plaisir de tous !
Atelier Carrière
réseau et mobilité professionnelle
Exposition « Transparences » du 9 avril au 31 août
Vendredi 23 et Samedi 24 mai
Anne Brisson-Noël (MBA 94J) nous propose son travail photographique sur le
thème de la lumière dans les éléments naturels ;
Salamander Golf Society
Salamander Cup et
match contre les étudiants
Lieu : Augerville-la-Rivière
Vous êtes intéressés pour exposer vos créations ou celles d’un proche,
contactez Myriam Akorri au 01 42 12 09 01.
Samedi 24 mai
INSEAD Summer Ball
lll Rébelco
Lieu : Château de Fontainebleau
Mardi 27 mai
Les prochaines réunions se tiendront les jeudis
3 avril et 15 mai et le vendredi 6 juin
à 18h00 à l’Association
Club Mixité
Womenomics event
Lieu : OCDE, Paris 16e, à 18h00
Petit déjeuner Telecom
avec Patrick Allard, dirigeant de Tactem
Lieu : CUI, Paris 8e à 8h30
Consultants indépendants, anciens INSEAD ou
WHARTON, vous êtes cordialement invités à vous
joindre à nous, pour le plaisir de nous retrouver,
échanger et faire du business.
Hubert Meffre (MBA 69) : 01 53 62 03 72
Mercredi 28 mai
Infos : www.rebelco.net
[email protected]
Petit déjeuner Stratégies Retraite
avec Emmanuel Grimaud
Lieu : Maximis, Paris 8e à 8h30
lll À louer
Mardi 10 juin
Summer Rental in Provence
Groupe Midi-Pyrénées
Lieu : Toulouse à 20h00
Jeudi 19 juin
Petit dejeuner
Management et Organisation
avec Yves Morieux
Lieu à confirmer, Paris 8e à 8h30
Contact: Michael Frugtniet (MBA 98J)
Phone: +33 (0)6 3385 5391
[email protected]
26, 27 et 28 juillet
IAA Monaco
L’IIAM a le plaisir d’accueillir des membres
d’autres associations nationales. Fin juillet,
les évènements suivants sont organisés :
Samedi 26 juillet, pique-nique (une tradition très populaire depuis de nombreuses
années)
Dimanche 27 juillet, concert au Palais
princier
Lundi 28 juillet, déjeuner au Yacht Club
de Monaco
Tous les membres qui pourraient se trouver
dans la région seront les bienvenus. Pour
tous les datails contacter :
Martin Ricketts, président +377 607 93 11 15
[email protected]
Laure Kohler +377 607 93 85 92
[email protected]
toutes nos manifestations
sur www.inseadalumni.fr
(rubrique « Events »)
Tarifs pub
1/4 page
News 89
1-bedroom apartment
2 200€
1/2 page
1 200€
900€
1/8 page
550€
[email protected]
Diane et Alexandre Bonnecuelle (MBA 06J)
sont heureux de vous annoncer la naissance de
leur fils Adrien, le 13 janvier 2008
[email protected]
Henri Bernard-Bruls (MBA 80),
survenu le 4 mars 2008
Une messe sera dite le samedi 12 avril à 17h00, en l’église Saint-Justin, place d’Estienne d’Orves
à Levallois-Perret (92)
Ghislaine Bernard-Bruls, son épouse,
Agnès, Yolande et Christophe, ses enfants
Les Hauts Vents - 50310 Fresville
25 rue Raspail - 92300 Levallois-Perret
50m2 with charm and character, sunny and calm. At
the doorstep of the Montorgueil pedestrian area
in the heart of Paris. Available now, unfurnished.
Rent: 1450 €/mth, excl charges.
lll Stage
Contact : Erwan Dupuy (MBA 04J)
Phone: +32 49 75 96 289 fille de Jean-Gérard Blanc (MBA 80), actuellement
en dernière année à l’ESSEC, recherche un stage de
6 mois en marketing en Europe (hors France) dans
les secteurs du luxe, de la mode et de la beauté.
[email protected]
Marion Egal (MBA 82)
cherche studio ou deux pièces, avec baignoire,
dans Paris ou proche banlieue pour son fils aîné
Julien, doctorant en économie à Sciences Po.
Disponibilité : début juillet 2008 au plus tard.
[email protected]
lll Immobilier
8 Retrouvez
ont la grande joie d’annoncer la naissance de Nil,
le 18 décembre 2007.
Nous avons la tristesse de vous faire part du décès
de
Newly renovated stone house between Aix en
Provence and Avignon for weekly rental. Pool, 3
bedrooms, 2 bathrooms. Ideally located close to
small village yet totally private. Photos on request.
Weekly: 2100 Euros (cleaning included).
Rendez-vous
Irène, Jules et François Pétavy (MBA 03D) lll Décès
Atelier Patrimoine
La gestion du patrimoine
Lieu : Association, Paris 17e à 18h30
pleine page
lll Naissance
Delphine Herail, ancienne secrétaire de
l’association INSEAD France, a rejoint l’un des 3
bureaux Immopolis, depuis janvier 2008.
Une implantation immobilière forte au cœur de
Montmartre depuis 20 ans, qui lui permet d’être
toujours plus à l’écoute et au service de ses
clients.
Vous recherchez un conseil de confiance pour
votre achat ou vente immobilier, n’hésitez pas à
contacter Delphine au +33 (0)6 62 00 87 28
[email protected]
- 15 -
Aurore Blanc,
Pour toute proposition, merci de bien vouloir la
contacter au 06 68 99 78 00
[email protected]
8 Info
Vous voulez
communiquer dans la Newsletter ?
Envoyez un mail à :
[email protected]
NEWSLETTER - Publication mensuelle
Association des Anciens Élèves de l’INSEAD
19, rue de l’Arc de Triomphe - 75017 Paris
Président : Jean-Philippe Grosmaitre (MBA 99J)
Directeur de la publication :Laurent Aymard (EMBA 04D)
Comité de rédaction : B. Verhille, M. Akorri
Maquette et réalisation :Ch. Herlin - EXPRESSIONNISTE :
Tel : 01 39 51 53 80 - [email protected]
Imprimeur de Pithiviers - n° d’imprimeur : 73
Dépôt légal initial : 1er mars ISSN : 1276-3004
avril-mai 2008
Participez aux
Quatre Trophées seront remis :
L'Entrepreneur de l'année
L'Entrepreneur innovant
L'INSEAD de l'année
L'Initiative sociale
Jeudi
12 juin 2008
au MEDEF
Sous l'égide de Laurence Parisot, Présidente du MEDEF
Soirée animée par Henri Gibier,
Directeur adjoint des Echos.
En présence de Franck Brown,
Dean de l'INSEAD.
R e trouvez la liste des nominés sur www.inseadalumni.fr
News 89
-X-
avril-mai 2008