`Morocco Body and Soul`. A collection of documentaries

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`Morocco Body and Soul`. A collection of documentaries
Memory of the World Register - Nominated Documentary Heritage – ‘Morocco Body and Soul’. A collection of documentaries - Morocco
Memory of the World Register - Nomination Form
Morocco
‘Morocco Body and Soul’. A collection of documentaries
Abstract
Part A - Essential Information
Identity and Location
Legal Information
Identification
Management Plan
Assessment against the Selection Criteria
Consultation
Nominator
Part B - Subsidiary Information
Assessment of Risk
Preservation Assessment
Abstract
MOROCCO BODY AND SOUL is a collection of documentaries on various aspects of Moroccan
culture and society. This unique body of work was conceived, written and directed by Izza Génini
and produced by the Paris firm of OHRA SOGEAV S.A.R.L.
The series was begun in the early 1980s and now consists of a score of films varying in length
from 26 to 90 minutes. Their original subject was Moroccan music, in all its rich diversity,
recorded in its natural element. Music was the focus of Aïta, Lutes and Delights, Hymns of
Praise, Gnaouas, Rhythms of Marrakesh, Malhoune, Airs in Berberland, Songs for a Shabbat,
Embroidered Canticles and With Drums Beating.
Apart from music, the Morocco Body and Soul collection also includes films on various aspects
of the social and cultural history of Morocco. In Return to Oulad Moumen the subject is the family
saga; rituals of beauty are dealt with in For the Eyes' Delight and, in Citron, Fruit of Splendour,
the millennial Judeo-Berber tradition.
Identity and Location
Name of the Documentary Heritage: Morocco Body and Soul. A collection of documentaries
Country: Morocco, France
State, Province or Region:
Address:
16 bis rue Lauriston
75116 PARIS
France
Tel.: 33-1 40 67 96 02
Fax: 33-1 40 67 94 98
Name of Institution: OHRA / SOGEAV S.A.R.L.
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Legal Information
●
Owner:
SOGEAV/OHRA S.A.R.L.
16 bis rue Lauriston
75116 PARIS
Limited company (S.A.R.L.) incorporated in 1973
●
Custodian: OHRA/SOGEAV
Legal Status:
●
Category of ownership: private
Details of legal and administrative provisions for the preservation of the
documentary heritage: copyright OHRA/SOGEAV and legal deposit B.N.F. (Library of
France)
●
Accessibility: OHRA/SOGEAV 16 bis rue Lauriston 75116 PARIS
●
Copyright status: Ms Izza Génini
●
Responsible administration:
●
SCAM (Sté Civile Auteurs Multimédia)
5 avenue Vélasquez
75008 PARIS
Identification
● Description: Par sa lumière, ses hommes, son histoire, le Maroc est un pays d’images et de
musiques : le monde berbère, l’Afrique noire, l’Andalousie, l’Islam, le Judaïsme, l’Occident le
traversent et l’habitent sans le pervertir.
Il est l’exemple d’une synthèse de civilisations, en même temps d’une authentique personnalité
que le marocain traduit par son art de vivre et par son souci des traditions qu’il exprime au
travers de ses nombreuses musiques.
« Maroc Corps et âme » est à l’origine une série de films où la musique, saisie dans son
environnement naturel, révèle une région, une ville ou un évènement.
La collection « Maroc Corps et âme » comprend également des documentaires plus personnels,
tels que « Retrouver Oulad Moumen », saga familiale de Izza Génini, « Moussem », un
document sur la Fantasia, « La route du Cédrat », Fruit de Splendeur, fruit sacré pour les
Hébreux cultivé par les Berbères du Souss, ou « Pour le plaisir des yeux », un film sur les rituels
de beauté et de séduction. Enfin « Tambours battant », questionne à travers les percussions de
la fête de Achoura, le rôle que la musique tient dans l’identification d’un être à ses racines et à
sa société d’origine.
La collection « Maroc Corps et âme » comprend à ce jour 17 films documentaires :
- Tambours battant ( durée : 51 mn )
- Pour le plaisir des yeux ( 52 mn )
- La route du cédrat ( 30 mn )
- Voix du Maroc ( 60 mn )
- Retrouver Ouled Moumen ( 52 mn )
- Moussem ( 26 mn )
- Vibrations en haut atlas ( 26 mn )
- Nuptiales en moyen atlas ( 26 mn )
- Cantiques brodés ( 26 mn )
- Chants pour un Shabbat ( 26 mn )
- Malhoune ( 26 mn )
- Gnaouas ( 26 mn )
- Des luths et délices ( 26 mn )
- Rythmes de Marrakech ( 26 mn )
- Aïta ( 26 mn )
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- Louanges ( 26 mn )
- Transes ( 90 mn )
Résumés des films :
Tambours battant (1999 - 52 minutes):
« Les tambours emplissaient l’espace. Il y en avait des ronds, des plats, des ventrus... Il y
en avait de minuscules et d’énormes comme ceux des musiciens qui venaient virevolter
sous nos fenêtres à Casablanca... »
A travers les percussions omniprésentes pendant la fête de Achoura, à travers le récit
personnel de Izza Génini, le film TAMBOURS BTTANT interroge la place que la musique
tient dans l’identification d’un être à ses origines sociales et culturelles. Par quel secret la
musique -profane ou sacrée - relie-t-elle un être à son monde et parfois à lui-même?
Pour le plaisir des yeux (1997 - 50 minutes):
Au Maroc, l’art et la manière d’embellir repose essentiellement entre les mains d’une
femme, appelée dans le Nord ZIYANA "l’embellisseuse", partout ailleurs NEGGAFA.
Autrefois désignée au sein de la famille ou du clan, la neggafa est aujourd’hui une
professionnelle accomplie. A travers un périple qui va du Nord au Sud marocain, Hajja
Khadija et Fanida, captivantes conteuses, nous initient aux secrets des soins de beauté;
gardiennes du patrimoine, elles nous dévoilent des trésors de parures accumulées de
générations en générations; expertes et attentives, elles nous entraînent avec chaleur et
générosité dans l’univers de la beauté et de la séduction.
La route du cédrat (1998 - 30 mn):
"Vous prendrez, le premier jour de Souccot, le beau fruit du bel arbre..." (Lévitique XXIII,
40). Ce commandement adressé aux Hébreux concerne, selon la tradition, le fruit du
cédrat. Fruit mythique dans la plupart des grandes civilisations, il est pour les juifs image
de paix et d’harmonie. Au creux de la vallée de l’anti-Atlas marocain, il est cultivé par les
berbères du Souss, selon les exigences de perfection commandées par la loi divine aux
Hébreux. Le film " La Route du Cédrat" part à la recherche de ce fruit sacré dont les
érudits juifs du monde entier et les paysans du Doumder attestent l’authenticité originelle
et la tradition ininterrompue depuis des siècles..
Voix du Maroc (1994 - 64 minutes):
A partir de la série MAROC CORPS ET AME composée de 10 films de 26 minutes et du
film TRANSES de 90 minutes, VOIX DU MAROC retrace en 64 minutes un itinéraire
musical qui va des Berbères jusqu’à Nass El Ghiwane en passant par les Gnaoua, les
Soufi, les Andalous, la Aïta des Cheikhate, le Malhoune, la Dekka, le chant judéo-arabe,
les Houarate, les Mwazniya et bien d’autres trésors d’un patrimoine aussi diversifié et
généreux que les hommes, les femmes et la nature qui composent la communauté
marocaine. Un témoignage saisi le plus souvent dans son environnement naturel.
Retrouver Oulad Moumen (1995 - 52 minutes):
Bâti sur une vaste oliveraie au sud de Marrakech, Oulad Moumen est le village où fut
fondée dans les années 10 la famille Edery. La migration, par étapes marocaines d’abord,
mondiales ensuite, a transplanté les membres de cette famille, les a séparés, transformés
et assimilés à d’autres cultures. Izza Génini réalisatrice, les réunit à Oulad Moumen, sur
les lieux de leurs origines. Au moyens d’archives personnelles et historiques, et de prises
directes, le film "Retrouver Ouled Moumen" retrace la saga de cette migration exemplaire
à laquelle s’identifie la multitude des familles éclatées.
Moussem (1991 - 24 minutes):
Fête populaire, pèlerinage religieux, souk et foire commerciale le Moussem est la
manifestation la plus emblématique de la vie traditionnelle marocaine. Il n’est pas de
région, de ville ou de village qui n’ait "son" moussem annuel. Celui de Moulay Abdallah,
face à l’Océan Atlantique au Sud d’El Jadida est le plus célèbre pour sa FANTASIA.
Chaque année elle réunit prés d’un millier de chevaux et de cavaliers. Par vagues
successives les troupes déferlent jusqu’aux tribunes officielles en tirant à l’unisson le
baroud d’honneur. Toufik NAOMI, 22 ans, l’un des plus doués des cavaliers sera
l’heureux élu.
Airs en terre berbère 1 « Vibrations en Haut Atlas » (1992 - 26 minutes):
Dans le Haut-Atlas, une piste sinueuse conduit à la vallée de Aït Bouguemez, là où les
marques de la vie moderne s’éloignent pour laisser l’homme seul face au ciel et à la terre.
La musique est l’émanation naturelle et spontanée de cet univers primordial: les chants
des femmes en polyphonie aiguës, en youyous ou en ritournelles accompagnent chacune
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de leurs actions. La flûtes et le tambourin sont les seuls instruments que les hommes
pratiquent, en particulier lorsque le soir venu les villageois se retrouvent pour danser
Adersi, la danse qui rappelle la ronde cosmique.
Airs en terre berbère 2 « Nuptiales en Moyen Atlas » (1992 – 26 minutes):
Dans le Moyen-Atlas, autour de Khenifra, les tribus Zayane et Ichker se réunissent pour
la représentation de la noce mythique de Asli et Taslit, le Fiancé et le Fiancée. Dans ces
régions imprégnées de croyances, ils sont les symboles du Ciel et de la Terre qui, en
s’unissant suivant une mise en scène précise composée de chants et de danses, feront
jaillir les forces vives de la végétation. Pour leurs clans respectifs ils incarnent toutes les
espérances de fertilité et de fécondité que la communauté exprime dans la ronde de
l’Ahwache, devant les immenses tentes berbères au rythme des dizaines de bendirs.
Cantiques brodés (1991 - 26 minutes):
Juifs et Musulmans du Maroc ont préservé avec ferveur et passion les trésors de leur
patrimoine musical commun hérité de l’époque bénie de l’Andalousie tolérante et
conviviale d’avant 1492. le MATRUZ, littéralement « pièce brodée » est un genre musical
qui illustre parfaitement cette co-existence. Dans une poésie bilingue où se succèdent
des vers en hébreu et en arabe, le rabbin Haïm Louk et Abdelsadek Chekara de Tétouan,
interprètent quelques morceaux de ces cantiques brodés au cours d’un concert
exceptionnel organisé à Paris en Décembre 1987 par l’Association Identité et Dialogue.
Chants pour un Shabbat (1991 - 26 minutes):
En quittant le Maroc, les Juifs ont emporté avec eux leur chant religieux, leur hazanout.
Réunis à la Synagogue Buffault de Paris, le rabbin Haïm Louk, venu de Los Angeles, et
les hazanim ( les chantres) Malkiel Benamara, Albert Bouadanah, Gad Benchabat, Elie
Tordjman et Salomon Nahmias, tous originaires du Maroc, entonnent ces chants qui
marquent tous les moments de la vie juive, en particulier celui du Shabbat. Interprétés sur
le mode des noubas andalouses, ces chants réunissent des groupes d’adeptes fidèles au
Roi David le psautier appelés les « Gardiens de l’Aube »
Malhoune (1989 - 26 minutes):
Le malhoune signifie la "parole dialectale chantée". Issu d'un genre né dans le Tafilalet au
XII° siècle, le malhoune est toujours brillamment perpétué par les orchestres de Meknès
et de Marrakech qui interprètent dans une forme proche de la poésie classique
l'expression millénaire de la sagesse populaire, des espérances de l'homme et le miroir
de sa réalité quotidienne. Le salon de musique qui se tient chaque vendredi soir avec "la
régularité du jour qui se lève" chez l’un ou l’autre des mélomanes est l’occasion de
renouveler le répertoire de ce patrimoine vivant.
Gnaouas (1990 - 26 minutes):
L'Afrique Noire coule dans les veines du Maroc. Esclaves venus à partir du XV° siècle
avec l'or du Soudan Occidental, les Gnaouas ont formé des confréries qui pratiquent
encore des rituels de possession et d'exorcisme qui empruntent autant au monde
préislamique qu'aux rituels des divinités africaines. Ces cérémonies religieuses et
thérapeutiques, accompagnées par la basse du grand luth hajhouj, le crépitement des
crotales métalliques et le battement sourd du tambour appellent le mlouk, le génie
bienveillant qui descendra sur le danseur au sommet de sa transe.
Des luths et délices (1989 - 26 minutes):
Au nord du Maroc, la ville de Tétouan est surnommée "Fille de Grenade". Abdelsadek
Chekara et son orchestre y interprètent le répertoire classique des noubas, suites
musicales aux accents de flamenco héritées l'Andalousie si proche. Tétouan, la «
grenadine, » perpétue le souvenir de l ‘Age d’Or qui fut celui de l’Espagne tolérante où
chrétiens, juifs et musulmans vivaient dans la convivialité exprimée en particulier par la
musique. Abdelsadek Chekara sait aussi la innover en jetant un pont entre la ala
classique, le flamenco et le chaabi, la musique populaire.
Rythmes de Marrakech (1988 - 26 minutes):
A Marrakech, les rythmes des tambourineurs de la DEKKA, des femmes percussionnistes
des HOUARA, des musiciennes de la AITA et des MWAZNIYA ces violonistes qui jouent
en dansant résonnent dans toute la ville. La fête de Achoura est le temps privilégié de la
musique, toute la médina vibre au son des tambourins., des crotales et du Neffar, longue
trompe de cuivre. Dans les ruelles de la médina les troupes de chaque quartier rivalisent
de virtuosité avant de se retrouver dans les jardins de la Ménara pour célébrer dans la
joie la fête champêtre de la nzaha.
Aïta (1988 - 26 minutes):
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Interprétée par les cheikhate, (des musiciennes troubadours ), la aïta est le cri qui devient
chant, chant qui devient appel : appel à la mémoire, appel à témoin de la douleur, appel
au dépassement de soi, la aïta est aussi un cri d’ amour et d’ espérance. Face à l’océan
Atlantique, au sud d’El Jadida, le Moussem de Moulay Abdallah est le lieu d’expression
idéal de la aïta. Fatna Bent El Hocine, une des cheikhate les plus célèbres du pays, s’y
produit chaque année avec sa troupe Oulad Aguida pour le bonheur des cavaliers de la
fantasia et celui d’un public passionné.
Louanges (1988 - 26 minutes):
Entre Volubilis et Meknès, le sanctuaire de Moulay Idriss I°, fondateur du Royaume
islamique du Maroc, est le théâtre de l'un des plus importants pèlerinages religieux du
Maroc. Lors du moussem annuel, la confrérie soufi des Alamiyine inaugure les
cérémonies par la khamra ( symbole d’ivresse) qui conduit les adeptes par des phases de
plus en plus haletantes à l'extase de l'union mystique avec le divin. Puis, pendant huit
jours, des processions de tambours et de hautbois mèneront sur des rythmes libérateurs
des défilés de confréries et de simples pèlerins en quête de bénédictions.
Transes (1981 - 90 minutes):
Réalisation: Ahmed EL MAANOUNI
Dés les années 70, le Maroc a connu, grâce à cinq musiciens formés à l’école de la rue et
décidés à rompre avec les "langueurs orientales" envahissantes, une explosion musicale
qui devait être pour les jeunes le cris de leurs désirs, de leurs frustrations et de leur
révolte.
Dans "Transes" (ou "Al Hal"), Ahmed EL MAANOUNI trace l’itinéraire géographique et
culturel de ce groupe: Nass El Ghiwane, privé en 1974 d’un de ses membres marquants,
Boujemaa, mort à 28 ans.
A travers leurs chansons, le film aborde les thèmes sociaux traditionnels (le thé ou
l’échange, le feu ou la souffrance, l’eau ou la sécheresse des cœurs), mais aussi les
grandes questions contemporaines (le temps, l’histoire, le rire, l’espoir).
La Transe, expression populaire rituelle et sacrée chez les Gnaouas d’Essaouira, se
transforme en un délire laïque et moderne comme on le verra dans les concerts publics
filmés à Carthage, Agadir et Paris par Ahmed El Maanouni.
●
Visual documentation: See videocassettes
●
History: See Izza Génini’s article (note of intent)
Management Plan
Assessment against the Selection Criteria
● Influence: universal interest. Moroccan music and culture reflect the great currents of
civilization that gave birth to the nation and which today are influencing world culture through
numerous contributions: for example, the greatest jazzmen and composers have drawn
inspiration from the ‘Gnaouas’, while ‘Ala’, an Arabo-Andalusian classical music, has inspired a
national orchestra in Israel made up of musicians from various backgrounds, and sacred music
attracts hundreds of thousands of fans and enthusiasts.
Time: Culture and music play a vital role in the history of Morocco: deeds of bravery and
resistance survive in the sounds of AÏTA and in the exploits of the MOUSSEM; rebellion and
commitment are expressed in the TRANCES of Nass El Ghiwane, Berber myths persist in
NUPTIALS and VIBRATIONS, as do African rites in GNAOUAS; Sufi traditions live in HYMNS
OF PRAISE, and the thousand-year coexistence of Jews, Arabs and Berbers is evoked in films
such as EMBROIDERED CANTICLES, FRUIT OF SPLENDOUR and RETURN TO OULAD
MOUMEN.
●
Place: All the documentaries in the MOROCCO BODY AND SOUL collection were made
against an authentic geographic, social and human backdrop. Their primary purpose is to go
beyond mere recording of events to capture the heart of a region, an event or a particular
moment in life and to reveal its unique character while also reflecting how this interacts with the
●
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environment.
People: Like the masters who profess them, numerous disciplines (music, crafts, and
traditional trades such as that of the neggaffa in FOR THE EYES’ DELIGHT) will have to change
or die.
For some twenty years, the documentaries in the MOROCCO BODY AND SOUL collection have
been seeking to bear witness to this immense heritage and to disseminate and preserve some
part of it. Many great musicians, unfortunately no longer with us — Larbi BATMA of Nass El
Ghiwane in TRANCES, Abdelsadek CHEKARA in LUTES AND DELIGHTS, Hajj Hussein
TOULALI in MALHOUNE, BABA in RHYTHMS OF MARRAKESH — will, through these films,
continue to bear witness and to pass on something of their knowledge and their art.
●
● Subject/Theme: Cultural materials, beyond what they overtly portray, shed light on the
tensions and the temperaments of a whole people. Audiovisual media provide better knowledge
and better understanding of a people while fostering a more open and more generous
relationship with the outside world.
The worldwide circulation of documentaries, together with the use of modern technological
resources in various educational, cultural and commercial networks, gives impetus to the
exchange process and fosters mutual tolerance.
Form and Style: The first films in the series were shot in 16 mm, often with two very basic
cameras. Little by little, the 16 mm gave way to Beta video, then to digital video. Since the focus
of the MOROCCO BODY AND SOUL collection was on capturing the authenticity of this culture,
from inside, the use of video cameras, with their lightness and flexibility, allowed a greater
degree of intimacy, trust and freedom when shooting.
●
The quality of listening and sharing in these films is exceptional because of the rapport that was
achieved with most of their protagonists. That artists and craftspeople express themselves so
naturally and spontaneously is a tribute to the circumspect and respectful gaze of the camera.
● Social Value: The social value is the decisive element, both nationally and internationally.
Images and sounds have the unique power of immediacy. At the national level, regions may be
ignorant of each other’s heritage; and on the international scene, ignorance, particularly when
indifference also holds sway, may lead to contempt. In both cases, the greater the circulation of
these films and videos, the more people will achieve knowledge of, and acknowledge, other
cultures, and also sometimes their own identity. That is what the film WITH DRUMS BEATING
seeks to express.
● Integrity: Entirely conceived and directed, right from the start, by one person, Izza Génini, the
17 documentaries of the MOROCCO BODY AND SOUL collection are remarkably unified and
constitute an exceptional archive whose value and interest will increase as time goes by.
In addition to the edited films, there is a great amount of unreleased footage, which also
constitutes a very valuable archive that should be catalogued and preserved for posterity.
● Rarity: One of the considerations that prompted the director to shoot this series of
documentaries, beginning some twenty years ago, was her realization of the vast wealth of this
heritage together with the woeful lack of existing audiovisual material. To this day her work is
unequalled in Morocco for the diversity and cultural profundity of its documentary film approach.
●
Authenticity: See testimony of Professor H. Zafrani
Consultation
With OHRA/SOGEAV
16 bis rue Lauriston
75116 PARIS
● Owner:
By mail or telephone with Izza Génini
OHRA/SOGEAV
Tel 01 40 67 96 02
Fax 01 40 67 94 98
●
Custodian: OHRA/SOGEAV
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Nominator
●
Name:
Ms Izza Génini
40 rue Lauriston
75116 PARIS
Tel 01 47 04 64 21
● Relationship to the documentary heritage:
Writer, director and producer of the work proposed.
This Nomination - Introduction
World Heritage List - Morocco
[email protected]
© Copyright 1999 - UNESCO
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