ENFIN UNE DISCOTHÈQUE - La Presse Pontissalienne

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ENFIN UNE DISCOTHÈQUE - La Presse Pontissalienne
N° 94
Août 2007
1,90
€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des cantons de
Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
L’événement
Projet
p. 8
Les éoliennes du Crêt
Moniot sont compromises
Les services de l’État ont émis un “refus implicite” concernant le projet de parc éolien sur
le Crêt Moniot. Cette décision, inattendue,
n’est pas encore définitive. Mais elle donne
la tendance. Le nouveau préfet confirme l’avis.
ENFIN UNE DISCOTHÈQUE
À PONTARLIER !
Deux projets à l’étude
Dossier
p. 13 à 17
Rétro : les grandes
heures du tourisme
Certaines manifestations ont fait les
heures de gloire du
Haut-Doubs.
D’autres projets peinent à décoller ou
sont menacés.
Levier
p. 20
Et maintenant, on épand
les boues en forêt !
La commune de Villers-sous-Chalamont est
engagée dans un programme expérimental
visant à étudier la pertinence d’épandre des
boues résiduelles en forêt. Une première.
Lire en p. 4 et 5
Spécial été
Animations : les bons
plans du mois d’août
Dans un cahier spécial en fin de numéro, La
Presse Pontissalienne a sélectionné les plus
belles manifestations du mois d’août dans le
Haut-Doubs. Venez à la rencontre d’un vrai patrimoine, authentique et joyeux. Bonnes vacances.
p. 30 à 34
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
Retour sur info
2
Éditorial
Animations
Chaque année à la même époque,
La Presse Pontissalienne consacre
une bonne partie de son numéro d’août aux animations de l’été.
Essentiellement destiné aux touristes, ce numéro estival sert aussi de repère aux personnes du
Haut-Doubs qui passent leur été
dans la région. Ce numéro est
enfin l’occasion de rendre un
hommage appuyé aux formidables énergies déployées durant
cette période de vacances par
les dizaines de bénévoles qui
s’activent à organiser des manifestations. Bénévole, voilà bien
le mot-clé de la majeure partie
des animations. Car c’est essentiellement aux associations locales
que l’on doit la plupart des activités de détente. Mais le bénévolat, on le sait, est une denrée
devenue rare. À tel point que certaines des manifestations qui faisaient la réputation du secteur
ont tout bonnement disparu cette année, faute de combattants
pour les organiser. La fête des
bûcherons de Montperreux n’est
plus, la Trans’roller est menacée,
le festival de la Paille à Chaffois
a été annulé. Par le passé, d’autres
manifestations - la fête du cheval à Chaffois, la montée impossible… - n’ont pas survécu à l’évolution des mentalités. Pourtant,
elles représentaient un atout formidable pour la renommée du
Haut-Doubs. Sans doute aussi
que les attentes ont changé. Ces
manifestations déplaçaient les
foules parce que l’esprit de village prévalait, parce que l’heure
du zapping touristique et du court
séjour n’avait pas encore sonné.
Aujourd’hui, les touristes attendent du neuf. Mais encore fautil que les initiatives ne soient pas
muselées par d’incompréhensibles lourdeurs administratives.
L’installation de bateaux à moteurs
électriques sur le lac de SaintPoint en est l’illustration-type. Un
entrepreneur avait pour objectif
de lancer cette attraction nouvelle. Mais face à la lourdeur des
procédures à suivre, l’homme a
plié bagage pour s’installer sur
les rives du… lac de Vouglans.
Le Haut-Doubs rate encore une
belle occasion d’enrichir son offre
touristique. À l’heure où la concurrence entre régions fait rage, il
ne faut sans doute pas laisser
passer ce genre d’initiatives qui
contribuent, comme l’ont été les
grandes manifestations du passé, à retenir le touriste. n
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
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Rédaction :
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Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Août 2007
Commission paritaire n° 0202 I 79291
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne, associations et organisateurs, Air Bulle Modèle Club, Claude Courvoisier, Jacques Dornier, M.J.C. des Capucins,
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L’actualité bouge,
les dossiers
évoluent.
La Presse
Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans ses
précédents numéros,
ceux qui ont fait la
une de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez
la rubrique
“Retour sur info”.
La police surveille
votre domicile
pendant vos vacances
e dispositif s’appelle
“Tranquillité vacances
2007.” Il permet aux Pontissaliens de disposer d’une
surveillance de leur domicile
par la Police Nationale pendant qu’ils sont en vacances.
Pour participer à cette opé-
L
ration qui s’arrêtera le 2 septembre, les personnes intéressées doivent s’acquitter
d’une simple formalité. Il suffit de transmettre au commissariat de police son nom,
prénom, adresse, numéro de
téléphone (la présentation
d’une pièce d’identité est
nécessaire) et les coordonnées de la personne à prévenir en cas d’urgence.
Informés, les policiers porteront une attention particulière à la surveillance de ces propriétés privées en effectuant
plusieurs passages, de jour
comme de nuit. Le dispositif,
gratuit, prévoit que les forces
de l’ordre prennent contact
de façon régulière avec le voi-
sinage de manière à éviter un
cambriolage et à identifier les
comportements suspects. Cette mesure permet aux estivants de partir en vacances
sans souci.
À la mi-juillet, le commissariat de Pontarlier a enregistré
68 adresses à contrôler. Un
chiffre record à cette période.
Il s’agit à la fois de propriétés
privées, mais également d’établissements publics comme
les écoles. “C’est une sécurité supplémentaire” indiquent
les services de police. La surveillance ne consiste pas à
ralentir en voiture devant le
bâtiment et à apprécier à distance la situation. “Les policiers descendent de véhicule, font le tour de la maison,
vérifient les ouvertures, se renseignent auprès de voisins et
laissent enfin une trace de leur
passage dans la boîte aux
lettres.”
Le service est apprécié de la
population. Ceux qui l’utilisent font d’ailleurs preuve de
gratitude auprès des policiers.
Pour ceux qui n’habitent pas
en ville, la gendarmerie assure un service identique. I
Maison de retraite :
lancement du chantier en mars 2008
36 millions d’euros, soit
deux fois le prix du nouveau collège, le projet représente le plus gros investissement
jamais réalisé dans le domaine
de la santé sur le Haut-Doubs.
“Si on n’a pas l’E.H.P.A.D., on va
contre le mur”, justifie Patrick
Genre, le maire de Pontarlier et
par le fait président du Conseil
d’administration du centre hospitalier. Il précise : “Ce n’est pas
l’unique solution. Il faut développer parallèlement l’hospitalisation
à domicile et travailler à la réalisation en centre-ville d’un foyer
d’accueil pour personnes âgées
autonomes.”
Ce dispositif à trois branches
résulte d’une étude dont les
conclusions mettaient en évidence
une inadéquation entre l’offre existante et les besoins évalués à 80
places supplémentaires à l’échel-
À
le du Haut-Doubs. À ce jour, le
centre hospitalier dispose d’un
E.H.P.A.D. (établissement d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes) de 223 lits répartis sur deux bâtiments. Le premier (maison de retraite-cure médicale) n’est plus aux normes de
sécurité incendie. Le second avec
des chambres à 3 lits ne correspond plus à des conditions d’accueil dignes de ce nom. Une réhabilitation dans la configuration
des lieux entraînait une diminution de la capacité. Elle ne répondait pas non plus à la diversification des modes d’accueil
souhaitée par les familles. “Dans
ces circonstances, on a proposé
de travailler en priorité sur l’urgence de la prise en charge des
personnes âgées”, indique Dominique Bardou, le directeur de l’hôpital.
Le principe d’une reconstruction
en dehors de l’enceinte hospitalière a été négocié dans le cadre
d’une convention tripartite associant l’État et le Conseil général
et le centre hospitalier dans le
plan de financement. La C.C.L.
met à disposition un terrain de
22 000 m2 situé à Doubs près
du nouveau collège. La construction sera réalisée dans le cadre
d’un marché dit de conceptionréalisation. Plutôt qu’un seul et
volumineux ensemble, ce nouvel
E.H.P.A.D. s’apparente à un petit
village à taille humaine. Il comprendra 6 unités de 42 lits réparties autour d’un bâtiment central
regroupant les zones d’accueil,
les espaces de vie communautaire et les locaux administratifs.
“Par rapport à l’existant, on disposera de 37 lits supplémentaires
dont 10 d’accueil de jour et d’hé-
bergement temporaire.” Une des
6 unités sera réservée à l’accueil
des personnes atteintes d’Alzheimer.
Le bâti s’inscrit dans un écrin de
verdure aménagé en jardins, terrasses, promenades, fontaines,
autant d’agréments qui n’existaient pas auparavant. “Le projet intègre une possibilité d’extension ultérieure. On a prévu un
accès bus depuis le centre-ville”,
souligne Patrick Genre. Le coût
de cette belle réalisation se répercutera-t-elle sur le prix du séjour ?
“C’est difficile aujourd’hui de
mesurer l’impact précis. L’augmentation se situera autour de 10
à 15 euros par jour en sachant
que les pensionnaires pourront
avoir recours à l’A.P.L.”, estime
le directeur. Le chantier devrait
durer trois ans pour une mise en
service au printemps 2011. I
La station d’épuration
de Doubs enfin inaugurée
inq ans après les premiers
coups de pioche, la nouvelle station d’épuration
de Doubs a été inaugurée le
16 juillet. Les nouveaux équipements, mis en service l’an dernier, ont remplacé les premières
installations d’assainissement qui
dataient de 1975. La station d’épuration a subi une restructuration
complète. “À 90 %, c’est une station neuve” indiquent les services
techniques de la communauté de
communes du Larmont, structure responsable du dossier assainissement.
C
La nouvelle station d’épuration
de Doubs dispose d’une capacité de 53 000 équivalents-habitants. Elle traite les eaux usées
de Pontarlier et des communes
de la plaine de l’Arlier (Chaffois,
Dommartin, Vuillecin, Houtaud et
Doubs) ainsi que la commune
d’Arçon, puis le secteur de La
Cluse, des Fourgs et les communes du tour du lac jusqu’à
Labergement Sainte-Marie. L’ensemble est opérationnel depuis
2006. Le coût global des travaux
s’élève à 12,5 millions d’euros
hors taxes.
L’inauguration de la station a été
un peu retardée, le temps de régler
le différend qui opposait la C.C.L.
à la société France Assainissement à cause du système installé pour le séchage des boues,
qui s’est révélé défectueux. La
C.C.L. a finalement obtenu un
dédommagement de France
Assainissement à hauteur de
813 000 euros T.T.C. Désormais,
une partie des boues de la station est dirigée pour un épandage dans le secteur de Mamirolle, l’autre part vers une plate-forme
de compostage en Côte-d’Or. I
4
L’ÉVÉNEMENT
PONTARLIER :
LE MONDE DE LA NUIT
EN EFFERVESCENCE
AMÉNAGEMENT
D’ici la fin de l’année, Pontarlier devrait
être doté de l’équipement le plus attendu par la jeunesse locale : une discothèque. Le projet est en passe d’aboutir. La boîte de nuit sera aménagée
zone des Grands Planchants dans la
partie des locaux encore disponible
de Laser Aventure. Du côté des autorités locales comme des tenanciers de
bar, l’idée est plutôt bien perçue puisque
ce genre de structure manque à cette ville qui se vide de ses fêtards le
week-end faute de pouvoir leur proposer un endroit ou danser.
Mieux, une seconde discothèque pourrait voir le jour en 2008 dans la capitale du Haut-Doubs, toujours zone des
Grands Planchants, dans le cadre de
l’extension du complexe Planet Loisirs
qui propose déjà une activité karting,
bowling et restauration.
Ouverture possible avant la fin de l’année
Laser Aventure
se transformerait
en discothèque
C’est dans les locaux de cet ancien espace de
loisir qu’un patron de bar pontissalien envisage de créer une discothèque. La nouvelle
est bien accueillie à Pontarlier.
e dossier est pour l’instant en manque à une ville de cette taille
instruction dans les services depuis la fermeture du dancing “Les
de la sous-préfecture de Pon- Trois dames” sur la route des Étraches
tarlier. L’entrepreneur à l’ori- il y a une quinzaine d’années.
gine du projet de création Patrick Genre, maire de Pontarlier,
d’une discothèque dans la zone des et Francis Bianchi, sous-préfet, ont
Grands Planchants, propriétaire rencontré respectivement le porteur
aujourd’hui d’un bar au centre-ville du projet. Pour les représentants de
de la capitale du Haut-Doubs, tient l’autorité locale, il n’y a a priori pas
donc à rester discret sur ses inten- matière à s’y opposer. “Je suis favorable sur le principe
tions. Il confie simplement
indique l’élu. J’estime en
que l’établissement devrait
Même un
effet qu’une ville de
ouvrir ses portes d’ici la
fin de l’année. L’affaire est second projet 20 000 habitants se doit
d’avoir une boîte de nuit.
donc bien engagée.
C’est dans la seconde moi- de discothèque. Je ne m’y opposerai pas,
à condition bien sûr que
tié des anciens locaux de
Laser Aventure, dont 450 m2 sont toutes les conditions d’accessibilité et
désormais occupés par les Cycles de sécurité soient respectées” dit-il.
Favrot depuis la fermeture de l’es- L’autorisation d’ouverture tardive a
pace de loisir, que sera aménagée la été demandée par l’investisseur. La
sous-préfecture examine en ce moment
discothèque.
Le projet est plutôt bien accueilli à la requête avant d’y apporter un avis.
Pontarlier où ce genre d’équipement “Pour obtenir l’autorisation d’ouver-
L
Une partie des locaux de Laser Aventure est déjà occupée par les Cycles Favrot.
ture tardive permanente, il faut que
la personne signe la charte des discothèques et s’engage à souscrire à un
certain nombre d’opérations de prévention comme Capitaine de soirée”
poursuit Francis Bianchi. L’argument
qui plaide en faveur de ce projet est
sans doute l’opportunité de sédentariser la jeunesse locale à Pontarlier
et de limiter ainsi les risques liés au
déplacement. Car aujourd’hui, les
fêtards doivent en effet prendre leur
voiture et réaliser plusieurs dizaines
de kilomètres pour aller s’amuser en
boîte de nuit. Le manque devrait donc
être bientôt comblé avec ce qui se prépare à Laser Aventure.
L’offre pourrait même s’étoffer davantage à court terme car un second projet de discothèque, zone des Grands
Planchants également, pourrait voir
le jour en 2008. Il s’agit cette fois-ci
de l’extension de Planet Loisirs qui
propose déjà un certain nombre d’activités comme le bowling, le karting,
et un espace restauration. “Une discothèque s’inscrit dans la suite logique
de l’extension du complexe” indique
le responsable Fabian Faivre. Il affine actuellement les contours de ce
futur dancing qui devrait s’étendre
sur une surface de 600 à 800 m2 pour
une capacité d’environ un millier de
personnes. “Notre objectif est vrai-
ment de créer un lieu qui s’adresse à
tous les publics 7 jours sur 7” insiste l’entrepreneur qui envisage à terme de doter Pontarlier d’un espace
de loisir qui dans l’esprit, ressemblerait au Macumba de Saint-Julienen-Genevois.
La capitale du Haut-Doubs a sans
doute le potentiel pour supporter deux
établissements d’ambitions différentes. En tout cas, d’un côté comme
de l’autre, on ne semble pas redouter une situation de concurrence qui
pourrait au contraire dynamiser le
monde de la nuit, bien calme en ce
moment à Pontarlier. T.C.
L’ÉVÉNEMENT 5
R ÉACTION
La mairie est favorable
Patrick Genre : “Il faut au moins
une discothèque à Pontarlier”
En deux ans, le maire de Pontarlier a
reçu plusieurs personnes qui voulaient L
créer une discothèque. Les deux qui
peuvent se concrétiser aujourd’hui se
trouvent zone des Grands Planchants.
a Presse Pontissalienne : On
dit qu’un arrêté municipal interdit la création d’une discothèque
à Pontarlier, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’en existerait
pas. Qu’en est-il au juste ?
Patrick Genre : Non, il n’y a jamais
eu d’arrêté municipal interdisant la création d’une discothèque. En revanche, je sais
que suite à l’incendie de la discothèque le 5-7 en 1970 (à côté
de Grenoble) qui avait entraîné la mort d’une centaine de
personnes, la ville de Pontarlier avait décidé, par mesure
de sécurité, de fermer la salle
de danse du théâtre qui est
devenue l’actuelle salle Jean
Renoir. Mais il n’y a jamais eu
d’interdiction de créer une discothèque. Il faut seulement
pour cela respecter un certain
nombre de règles comme des
distances minimales par rapport à des établissements
ACCIDENT
publics. Il est donc nécessaire tion.
de trouver un terrain éligible
L.P.P. : Vous êtes favorable à un proà ce type d’activité.
jet de discothèque sachant qu’il y en
L.P.P. : Vous avez déjà dû recevoir a deux qui peuvent se concrétiser à
plusieurs dossiers mais qui n’ont pas Pontarlier ?
abouti car ils ne remplissaient pas P.G. : Je suis favorable en effet,
en particulier pour que les
ces conditions ?
P.G. : En deux ans, j’ai reçu 5 à jeunes puissent passer une soi6 personnes qui m’ont présen- rée à Pontarlier sans être
té un dossier. Il y avait trois contraints de faire des kiloprojets sérieux qui étaient tous mètres pour aller danser. J’ai
d’ailleurs sur la zone des Grands rencontré les porteurs de ces
Planchants. C’est le seul endroit projets qui se situent dans la
où les distances minimales sont zone des Grands Planchants.
respectées par rapport aux éta- Je ne sais pas s’il y aura la place pour deux discothèques. Mais
blissements publics.
On m’en a montré un qui était à mon sens, il en faut au moins
farfelu dans le sens où le por- une. Maintenant, si il y en a
teur du projet voulait créer une deux, et bien elles se feront
discothèque rue de la Répu- concurrence. L’autorisation d’oublique. Je lui ai fait comprendre verture ne m’incombe pas. que ce n’était pas envisageable
Propos recueillis
au regard de la réglementapar T.C.
Un aménagement nécessaire
Moins de déplacements,
plus de sécurité
La cellule départementale de la prévention routière est
favorable à la création d’une discothèque à Pontarlier qui
limiterait les trajets de la jeunesse.
L’
Patrick Genre : “L’autorisation d’ouverture ne m’incombe pas.” (photo archive L.P.P.).
COMMENTAIRE
Fixer la clientèle
Un projet salué par
les bars pontissaliens
Actuellement, la jeunesse pontissalienne n’hésite pas à faire
des kilomètres pour aller chercheur ailleurs ce qu’elle ne trouve pas à Pontarlier. Les patrons de bar le déplorent.
es bars branchés de Pon- isolée ne suffit pas à freiner la
tarlier sont unanimes fuite de la jeunesse locale qui
sur le sujet. L’arrivée ne rechigne pas à faire des kilod’une discothèque en vil- mètres pour aller danser. “Ils
le ne peut que servir le dyna- vont aux Fins, à Fuans, à
misme des loisirs nocturnes. Besançon, à Lons-le-Saunier
“Pour nous, c’est tout bénef” ou en Suisse. Ça fait 20 ans
qu’on attend une
remarque Philippe Rognon, le “Cela éviterait discothèque. Clairement, ça va nous
gérant du Néo
aux jeunes de permettre de fixer
Café qui a obteles gens à Pontarnu de son côté une
reprendre la lier. On peut imaautorisation d’ouginer faire venir des
verture tardive le
voiture.”
jeunes de l’extérieur
samedi jusqu’à
qui passeront leur
4 heures du
première partie de soirée en vilmatin.
Cette mesure lui permet d’or- le. C’est un atout” ajoute-t-il.
ganiser régulièrement des soi- L’enthousiasme est aussi palrées D.J. et de fixer ainsi plus pable au comptoir du Café du
longtemps la clientèle. Mais Théâtre. L’établissement est
c’est évident, cette initiative connu pour organiser deux fois
L
par mois, de septembre à juin,
des concerts. Si le bar est autorisé deux ou trois fois par an
à ouvrir tardivement, c’est à
2 heures du matin qu’il ferme
ses portes le plus souvent.
Quand le rideau est tiré, la
clientèle se retrouve sur le trottoir un peu désemparée. “Certains de nos clients aimeraient
bien avoir un endroit où sortir ensuite” constate Charlotte, serveuse au Café du
Théâtre.
La boîte de nuit est le lieu idéal.
“Cela éviterait en plus aux
jeunes de prendre la voiture.
C’est regrettable en effet qu’il
n’y ait pas à Pontarlier de discothèque où ils peuvent se
rendre sans prendre de
risque.” alcool, la vitesse, la
fatigue sont les principaux facteurs mis en
évidence dans les accidents de la route. S’il est possible d’agir sur les deux premiers d’entre eux en
multipliant les contrôles radar
et d’alcoolémie, le troisième
est plus aléatoire. Le bilan
quotidien des missions de la
brigade motorisée de Pontarlier confirme cette tendance.
Récemment, lors d’un contrôle d’alcoolémie à la sortie de
la discothèque le Monte Cristo 3 à la Vrine, sur 200 automobilistes arrêtés, un seulement était positif. “Toutefois,
nous ne pouvons pas être présents sur tous les axes routiers.
On remarque encore que dans
la plupart des accidents de la
route, il y a de l’alcool” déplore la B.M.O.
Tout n’est pas rose, mais les
mentalités changent vis-à-vis
de l’alcool au volant. Malgré
tout, cela ne résout pas le problème de la distance et de la
fatigue qui surprend les automobilistes de retour de boîte
au petit matin. La création
d’une discothèque à Pontarlier épargnerait donc à une
jeunesse festive locale d’avoir
à effectuer des kilomètres pour
aller s’amuser.
Pour Élian Frison, directeur
départemental de la prévention routière, l’argument est
important. “Les jeunes effectuent entre 80 et 100 km pour
sortir en discothèque. Le fait
d’ouvrir un établissement intra
muros va permettre de limiter
les trajets nocturnes qui, combinés à la fatigue et à l’alcool,
sont source d’accident. On
devrait pouvoir ainsi rééquilibrer les déplacements des
jeunes sur le Haut-Doubs” dit- délinquance routière. Le
8 juillet 2007, sur les routes
il.
Pour informer les fêtards sur du Doubs depuis le début de
les dangers de la fatigue, cet l’année, 271 accidents corporels ont été
organisme qui
recensés. Ils ont
chapeaute l’opération “Capitai- “Rééquilibrer les entraîné la mort
de 22 personnes
ne de soirée” distribue des petits déplacements des et en ont blessé
361 autres. L’andépliants sur ce
jeunes sur le
née dernière à la
thème “Ne trichez pas avec la
Haut-Doubs.” même époque, il
y avait eu 11
fatigue.” C’est
accidents corpoune action supplémentaire de sensibilisation rels de plus, mais huit tués de
auprès des automobilistes. moins. Les chocs sont donc
Combiné à d’autres, cet outil moins fréquents mais plus vioparticipe à la réduction de la lents. Les automobilistes sont sensibles aujourd’hui au problème de l’alcool au volant (photo archive L.P.P.).
Pontarlier
6
En bref…
Sauvetage
Le week-end des 18 et 19 août,
l’association des équipes
cynophiles de sauvetage aquatique et d’obéissance organise sur la plage de Chaon un
stage de formation réservé
aux sauveteurs secouristes
adhérant à la fédération française. L’occasion de découvrir cette discipline et le travail des chiens sauveteurs.
Renseignements : Jérôme
Préaud au 03 81 46 84 87.
Morbier
Désormais, n’est plus morbier
qui veut ! Sept ans après l’obtention de l’A.O.C. morbier,
les dérogations accordées jusqu’ici par l’I.N.A.O. aux fabricants ne respectant pas le
cahier des charges ont pris fin
le 10 juillet. Dorénavant, le
consommateur achetant le
fameux fromage à la raie noire sera assuré de son origine
franc-comtoise et d’une qualité certifiée.
Déchetterie
La Communauté de Communes du Larmont informe
les usagers que la vignette
permettant l’accès à la déchetterie sera disponible en déchetterie, durant les mois de juillet
et août du lundi au samedi de
8 heures à 12 heures et de
14 heures à 18 heures. Fermeture les jours fériés.
ACCUEIL
1,3 million d’euros
L’auberge de jeunesse n’ouvrira pas avant l’automne
L’établissement de la rue Jouffroy est toujours
en travaux. Au plus tôt, la structure d’hébergement doit rouvrir ses portes le 1er octobre.
Les habitués ont dû s’organiser.
n a eu un peu de retard Il y aura notamment des salles
à l’allumage” avouent qui pourront servir à l’accueil
les services techniques de séminaires ou de réunions de
de la mairie. C’est un peu le familles” ajoute la ville.
revers de la bonne santé actuel- Bien sûr, le déroulement de ces
le du bâtiment. Les entreprises travaux a perturbé les habisont débordées - on s’en réjouit tudes de certains touristes qui
- mais les marchés publics pren- étaient hébergés dans l’auberge. Des groupes venus suivre
nent du retard.
L’auberge de jeunesse de Pon- les stages de danse des assotarlier n’échappe pas à la règle. ciations M.J.C. ou A.D.S. ont dû
Cet été, elle n’a pas pu ouvrir être réorientés ailleurs. “En effet,
ses portes, elle qui a dû les fer- j’ai beaucoup de clients fidèles
mer dès la fin novembre 2006 d’année en année. Je leur ai donpour le démarrage du chantier. né des adresses d’hôtels ou
d’autres structures un
Les travaux de réhaD’autres peu plus éloignées.
bilitation du bâtiment
D’autres ont décidé de
ne seront terminés, au
mieux, que fin sep- stages ont louer des appartements”
tembre. Pendant ce même été commente Véronique
Faivre-Pierret, la directemps-là, les employés
de la structure sont au
annulés. trice de l’auberge.
D’autres stages ont
chômage technique.
L’auberge de jeunesse de Pon- même été annulés à cause de
tarlier aura subi un total lif- la fermeture de l’auberge.
ting. La ville de Pontarlier dépen- La directrice ne formule plus
se 1,295 million d’euros (hors qu’un souhait : que son aubertaxes) dans ces travaux de réno- ge puisse ouvrir ses portes pour
vation destinés à répondre aux les prochaines vacances de la
nouvelles normes en matière Toussaint, une forte période
d’hébergement et à la deman- pour elle également. Dans une
de de confort des clients. Fini année normale, l’auberge de jeules dortoirs à 6 ou 8 lits, place nesse de Pontarlier - la seule
à des chambres de 1 à 4 lits. du Haut-Doubs - réalise enviPlus d’intimité, plus de confort. ron 8 000 nuitées. “Nous avons aussi adapté l’auberge à de nouvelles demandes.
J.-F.H.
“O
État-civil de juillet
NAISSANCES
17/06/07 – Batiste de François LEFOL,
fonctionnaire et de Aurore TRÉMULOT,
gérante d’auberge.
15/06/07 – Maxence de Alexis FARDET,
agriculteur et de Stéphanie LIENHARDT,
employée de station service.
15/06/07 – Anastasia de Marc PILLARD,
couvreur-zingueur et de Perrine LAMBERT, sans profession.
16/06/07 – Naël de Cyril GUINCHARD,
régleur et de Aurélie ROMAIN, technicienne qualité.
16/06/07 – Juline de Samuel COURDIER,
commercial et de Delphine CUBY, sans
profession.
17/06/07 – Medine de Muhammet ÖZDEMIR, chauffeur et de Mélanie MEN, sans
profession.
17/06/07 – Lisa de Pascal FAGET, agriculteur et de Anne-Sophie LIME, infirmière.
17/06/07 – Ryan de Céline LARUE, sans
profession.
18/06/07 – Jules de David FOY, décolleteur et de Christelle DORION, ergothérapeute.
19/06/07 – Thomas de Raphaël JOURNOT, vendeur et de Carole PARANT, assistante dentaire.
19/06/07 – Sam de David VOGELE, plâtrier-peintre et de Julie MALAIZÉ, professeur des écoles.
19/06/07 – Martin de Thierry PATOZ,
chauffeur et de Laetitia POURCHET, vendeuse.
19/06/07 – Malone de Mickaël DELACROIX, agriculteur et de Elise BALANCHE,
coiffeuse.
19/06/07 – Tonie de Luc DEFRASNE,
technicien de l’équipement et de Roselyne QUIMBERT, aide à domicile.
20/06/07 – Suzie de Philippe DEL FIOL,
officier de police et de Muriel DROUARD,
infirmière.
21/06/07 – Juliette de Daniel BREMER,
mécanicien faiseur d’étampes et de Angélique PERRIGOT, agent territorial.
22/06/07 – Romane de Olivier
SCHWARTZMANN, mécanicien et de
Cyrielle LETOUBLON, infirmière.
22/06/07 – Evan de Adrien THIRY, polisseur et de Aurore CUENOT, aide soignante.
23/06/07 – Lucas de Christophe CHATELAIN, responsable département et de
Sonia WAREMBOURG, sans profession.
23/06/07 – Selim de Fatih DANGAÇ, polisseur et de Fatma BULDUK, ouvrière.
23/06/07 – Kelvin de Fabrice LECOMTE, technicien de maintenance et de
Aurélie BRUTILLOT, auxiliaire de vie.
24/06/06 – Rabiya de Omer UYAN, scieur
et de Gülcan CEYLAN, sans profession.
24/06/07 – Jade de Julien BARBARIN,
vendeur et de Justine JUNOD, opératrice en horlogerie.
24/06/07 – Marius de Benoit LONCHAMPT, agriculteur et de Gaëlle MAUGAIN, secrétaire.
24/06/07 – Eloïse de Christophe TISSOT,
mécanicien et de Patricia ROUSSELDELIF, contrôleuse qualité.
24/06/07 – Quentin de Ludovic AUBRY,
ouvrier et de Priscilla SCAVONE, aide
soignante.
22/06/07 – Jade de Patrice LORIOD, agriculteur et de Sylvianne PINOT, conjoint
collaboratrice.
25/06/07 – Sila de Dinçer DEMIRELLI,
ouvrier et de Alice SEN, sans profession.
25/06/07 – Baptiste de Serge DROVIN,
chauffeur poids lourds et de Marielle SALVI, infirmière.
25/06/07 – Tima de Mihrudin ALIC, ouvrier
scierie et de Nizama KADRIC, sans profession.
25/06/07 – Samuel de Franck BELLETTINI, chef d'atelier et de Edwige MOUGENOT, infirmière.
26/06/07 – Eloïse de Laurent MOUGET,
mécanicien et de Sophie RIGAUD, infirmière.
27/06/07 – Emrick, de Christophe HUGON,
chef d'atelier et de Virginie GUIBERT,
sans profession.
29/06/07 – Lola de Daniel MONTI, électricien et de Myriam SLIMANI, assistante maternelle.
29/06/07 – Anaïs, de Eric FORTIER, chauffagiste et de Florence MARTIN, sans profession.
29/06/07 – Gulcan de Kamuran ATASOY,
sans profession et de Fatma KUNT, sans
profession.
30/06/07 – Roman de Jacques DORNIER,
conducteur de travaux et de Caroline
SALOMON, contrôleuse qualité.
30/06/07 – Mattias de Isabelle LENGIGNON, ouvrière polyvalente.
30/06/07 – Flora de Paul JORGE, maçon
et de Marianne NATALE, serveuse.
01/07/07 – Tatiana de David SAGOT, ouvrier
et de Sylvie VIEILLE, sans profession.
01/07/06 – Maurice de Jérôme MAIRE,
fromager et de Anne CHATELAIN, auxiliaire de vie.
01/07/07 – Nathan de Jean-Michel GUIGNARD, agriculteur et de Karine BRAGARD, infirmière.
01/07/07 – Matyss de Jean-Charles CLÉMENT, maçon et de Jennifer FRANELLI,
comptable.
02/07/07 – Léonie de Eric BELLOTTI,
boucher et de Carole MAILLET, sans profession.
02/07/07 – Thomas de Fabrice BOISSENIN, comptable et de Sophie MARGUET, comptable.
02/07/07 – Chloé de Ludovic JACOULOT, charpentier et de Céline MICHOUD,
vendeuse.
03/07/07 – Narimene de Fozi TOUMI,
conducteur d'installation et de Imane
ABDALLAH EL HADJ, sans profession.
03/07/07 – Mathis de Christophe SERRUROT, ouvrier en horlogerie et de Célia
LIZON-À-LUGRIN, préparatrice en pharmacie.
03/07/07 – Roxane de Martial PACCALIN, artisan et de Maryane TONIOLO,
secrétaire médicale.
04/07/07 – Tyffen de Gil LABOURIER,
fromager et de Aurélie THIEBAUD, vendeuse.
L’auberge de jeunesse proposera désormais 80 lits, au lieu de 70. (illustration Ferrini-Arnoult).
Le coût de la nuit et du petit-déjeuner sera de 17 euros, au lieu de 15 jusqu’ici.
04/07/07 – Edina de Damir CASKOVIC,
maçon et de Admira ZAHIROVIC, sans
profession.
04/07/07 – Dorian de Jean MARGUET,
électricien et de Angélique BILLOD, sans
profession.
04/07/07 – Mathis de Philippe FERREUX,
employé de banque et de Emmanuelle
LAITHIER, secrétaire.
05/07/07 – Aysenur de Cemil KILIC, maçon
et de Nathalie OZEN, sans profession.
05/07/07 – Sanem de Kudret EREN,
ouvrier et de Nimet CEYLAN, sans profession.
05/07/07 – Ilhan de Daniel MATEUS,
ouvrier et de Blenda CERATO, sans profession.
06/07/07 – Yunuz de Hamdi GEDIK, ouvrier
et de Hatice ÇAYLAK, sans profession.
08/07/07 – Diego de Damien DROZ-BARTHOLET, carrossier peintre et de Myriam
VALLET, sans profession.
07/07/07 – Lizéa de Yannick KEMPER,
régleur et de Katia DIAS, coiffeuse.
08/07/07 – Nelson de Alan LAMBERT,
technicien de maintenance et de Hélène DONIER, agent de développement.
08/07/07 – Louna de Patrick ORSI, comptable et de Karine MICHAUD, comptable.
09/07/07 – Jane de Jocelyn ROCHE, fromager et de Virginie TOURNIER, vendeuse.
09/07/07 – Robin de Ghislain LAMOTTE, technicien horloger et de Barbara
ZEMIS, esthéticienne.
09/07/07 – Mathylde de Thomas
CHARLES, médecin et de Chrystelle LE
BORGNE, infirmière.
09/07/07 – Faustine de Patrice POCHARD,
responsable fabrication et de Nathalie
BORDAS, assistante de direction.
09/07/07 – Arthur de Frédéric MONNIER,
directeur maison familiale et de Fanny
HENRIET, adjoint d'animation.
07/07/07 – Malone de Lionel GUY, routier et de Vanessa POMBO, ouvrière.
10/07/07 – Noah de Alexandro FURTADO, footballeur professionnel et de Audrey
MAILLARD, sans profession.
10/07/07 – Maxence de Fabrice DUBOISDUNILAC, ouvrier et de Bénédicte LIGIBEL, secrétaire médicale.
10/07/07 – Tristan de Anthony FAIVRE,
employé agricole et de Magali DORNIER,
sans profession.
11/07/07 – Louise de François CUENOT,
plombier chauffagiste et de Sabrina LOCATELLI, kinésithérapeute.
11/07/07 – Alyson de Arnaud INVERNIZZI, employé communal et de Vanessa MAGNIN, ouvrière.
11/07/07 – Constance de Joffrey
GAUCHE, électrotechnicien et de Virginie SCHAFF, analyste de production.
12/07/07 – Manon de Mickaël CUYNET,
agriculteur et de Maryline BOURGEOIS,
secrétaire.
MARIAGES
30/06/07 - Stéphane GIRAUD, monteur
en laverie et Valérie JACQUEMET, fleuriste créateur.
30/06/07 – Admir FACIC, employé station service et Yasmina KASUMOVIC,
ouvrière.
30/06/07 - Nicolas MARGUET, comptable et Mathilde BARBEZAT, agent des
services hospitaliers.
30/06/07 - Olivier DREZET, menuisier et
Eve MAIRE, hôtesse ferroviaire.
07/07/07 – Laurent GACHOD, gardien
de la paix et Esther DONIER, coiffeuse.
07/07/07 – René HUGUENIN, sans profession et Céline VIEILLE, sans profession.
07/07/07 – Vincent CHOPARD, vendeurinstallateur et Marie-France BAUD, infirmière.
DÉCÈS
15/06/07 – Dominique PASTEUR, 49 ans,
artisan, domicilié à Saint-Martin (Guadeloupe), époux de Julia JOSEPH.
18/06/07 – Gérard MICHAUD, 60 ans,
employé de scierie, domicilié à Foncinele-Haut (Jura), époux de Renée LANGEL.
22/06/07 – Simone ANDREY, 88 ans,
retraitée, domiciliée à Vanclans (Doubs),
veuve de Emile BEURTHERET.
23/06/07- Félix VUILLET, 70 ans, retraité, domicilié à Petite-Chaux (Doubs) célibataire.
24/06/07 – Renée GRESSET-BOURGEOIS, 87 ans, directrice d'école retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire.
24/06/07 – Clotilde JEANGIRARD, 77 ans,
sans profession, domiciliée à Pontarlier
(Doubs) veuve de Lucien DEFRASNE.
23/06/07 – Bernard ROUSSEAU, 58 ans,
boucher, domicilié à Chaffois (Doubs)
époux de Edwige LEROY.
25/06/07 – Andrée FAIVRE, 85 ans, commerçante retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Robert MAIRE.
26/06/07 – Paulette COLIN, 92 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Louis CHUARD.
27/06/07 – Yvette TISSOT, 75 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Léon MICHAUD.
26/06/07- Carmelo SCAVONE, 80 ans,
retraité des mines, domicilié à SainteMarie-Aux-Chênes (Moselle).
02/07/07 – Léa COUSIN, 99 ans, retraitée, domiciliée à Maisons Alfort (Val de
Marne), veuve de Marc CURTY.
05/07/07 – Renée GARNIER, 92 ans,
retraitée, domiciliée à Levier (Doubs),
veuve de Marcel GROS.
10/07/07 – Gabrielle VUILLEMIN, 84 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs)
veuve de Camille GENRE-GRANDPIERRE.
11/07/07 – Jacques ANDRÉ, 78 ans,
retraité, domicilié à Doubs (Doubs) époux
de Louise VITTE.
13/07/07 – Michèle VERNIER, 49 ans,
sans profession, domiciliée à Maisonsdu-Bois-Lièvremont (Doubs) épouse de
Michel FAVART.
13/07/07 – Juliette AMIEZ, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Louis BERTIN-MOUROT.
Pontarlier
EXPLOIT
7
Après Auschwitz l’an dernier
1 273 km à pied, ça use…
Ça use, sauf le moral du Pontissalien Jacques Louvrier et de sa petite équipe qui relieront début septembre Pontarlier à Zarautz, la ville jumelée du
Pays Basque espagnol. À raison de 100 km par jour.
enri Briot, le doyen
de l’équipe, affiche
81 ans au compteur.
À ses côtés, deux personnes handicapées :
le Pontissalien Jacques Louvrier, non voyant et Gilbert
Landrecy, double amputé fémoral. Accompagnés de Jacques
Dornier et d’André Belpoix,
ces sportifs hors du commun
partiront aux alentours du
25 août pour un périple en course à pied de près de 1 300 km
qui reliera Pontarlier à la ville espagnole de Zarautz.
H
L’an dernier, les compères s’étaient rendus jusqu’à
Auschwitz (Pologne), soit 1 500 km.
Cet exploit effectué sous forme de relais - chacun parcourra
une vingtaine de kilomètres
par jour, soit une centaine de
kilomètres quotidiens -, ils le
feront à la force des jambes
(Gilbert Landrecy utilise un
hand-bike) et du moral. Une
façon de se dépasser, de dépasser le handicap et de vivre une
nouvelle aventure extraordinaire, en totale autonomie.
Car pour les cinq compères
(aidés de la femme de Gilbert),
ce n’est pas une première. Bordeaux, Villingen (Allemagne)
et même Auschwitz l’an der- vrier.
nier, ces aventuriers téméraires La petite équipe règle actuelont déjà sillonné des milliers lement les derniers détails de
leur itinéraire qui les
de kilomètres de la
fera traverser la
sorte sous la bannière
“Ce genre France en transverdu club Handisport
Ils doivent
du Haut-Doubs. Cetd’expérience sale.
notamment faire étate année, ils ont prévu une quinzaine de redonne goût pe dans le villagemartyr d’Oradourjours pour relier les
deux villes jumelées.
à la vie.” s u r - G l a n e . U n
nouveau symbole à
“Pour nous, c’est surtout une course de l’amitié et la souffrance pour ces vaillants
du soutien. Ça nous aide beau- héros qui ne font cela pour
coup mais je crois aussi que ça aucun titre ni aucun record.
aide les gens valides. Pendant “Juste pour le plaisir” résume
la course, il y a parfois des Jacques Louvrier. moments difficiles mais ce genre d’expérience redonne goût à
J.-F.H.
la vie” commente Jacques Lou-
TRANSPORT
Depuis début juillet
Coup de pouce suisse
à la relance du fret
Après une interruption de plus de deux
ans, C.F.F.-Cargo revient charger des bois
en gare de Pontarlier. Une coopération
d’opportunité effective depuis le 2 juillet.
n voilà une bonne nou- riat avec C.F.F.-Cargo s’établit
velle qui, sous réser- dans le cadre d’un contrat de
ve qu’elle se pérenni- coopération. La gestion d’une
se, voire s’amplifie, activité fret à part entière s’appeut conforter le puie sur des trafics dits “trains
maintien de la ligne Frasne- entiers”. Mais comme il n’y a
Pontarlier-Vallorbe. Et pour- pas d’offre sur la zone, on peut
quoi pas dissiper les doutes considérer que la situation est
autour l’avenir de la ligne inchangée”, explique ChrisT.G.V. Paris-Berne. C’est du tian Cochet, responsable régiomoins le point de vue de Jean- nal fret Bourgogne-FranchePaul Beuret, le chef de gare Comté.
de Travers mais également Cet exemple de coopération
président de la commission relève d’une organisation plutôt complexe. Il a
régionale transport
Se garder d’abord fallu que les
dans le district du
partenaires concernés
Val de Travers. Une
de crier
se mettent d’accord
fonction “politique”
les différents
qui l’autorise à s’exvictoire trop sur
aspects d’exploitation.
primer assez librement sur le sujet. hâtivement. C’est une locomotive
électrique de C.F.F.“L’initiative émane
de l’unité des chemins de fer Cargo qui circulera jusqu’à
suisses s’occupant de l’activi- Pontarlier. Quant aux opératé fret. C.F.F.-Cargo circulera tions de manœuvre en gare,
donc chaque jour, du lundi au elles seront assurées par un
vendredi, jusqu’à Pontarlier tracteur diesel de la S.N.C.F.,
pour assurer un trafic de bois conduit par le mécanicien suisrégulier vers la Suisse aléma- se, mais “piloté” par un agent
nique où se trouve un client de manœuvre S.N.C.F.
Rien n’est simple et bon marimportant.”
Ce retour du fret s’inscrit donc ché quand on parle de trafic
dans une conjoncture favo- ferroviaire transfrontalier. “Il
rable, liée à une augmenta- semble utile de préciser qu’il
tion des exportations de bois s’agit d’un nouveau trafic qui
chez nos voisins. Il faut se gar- s’effectuera sans décharger l’acder de crier victoire trop hâti- tivité des gares des Verrières
vement car du côté de la et de Travers. Au niveau poliS.N.C.F., la stratégie n’a pas tique et C.F.F., tout nouveau
varié d’un pouce. “On met à trafic est le bienvenu. Cela fait
disposition des installations partie d’une dynamique de sauen gare de Pontarlier sans inter- vegarde, ou plutôt de dévevenir dans la maîtrise com- loppement de la ligne”, déclamerciale et de la traction, en re Jean-Paul Beuret. fournissant seulement des prestations annexes. Ce partenaF.C.
E
Pontarlier et environs
8
SPORT
PROJET
Pour le plaisir de participer
En route vers le Pays sauget
La 11ème édition du Raid Été organisée par la ville de Pontarlier conduira 84
adolescents âgés de 15 à 17 ans jusqu’à La Chaux-de-Gilley.
L
e 29 août, 84 jeunes Pontissaliens
répartis dans 28 équipes mixtes
vont s’élancer dans la 11ème édition
du Raid Été. Pendant trois jours,
les concurrents âgés de 15 à 17 ans participeront à 13 épreuves sportives et
autant de disciplines différentes. Tir à
l’arc, jeux aquatiques, escalade, frisbee,
canoë-kayak, V.T.T., roller, course à pied,
biathlon, le service des sports de la mairie qui organise cette opération mise
une fois de plus sur la polyvalence.
Après le saut à
ski en 2006, une
“Développer la nouveauté figuau programconvivialité et re
me de l’édition
la solidarité.” 2007 : le “géocaching”. Cette
activité mêle à la fois la course d’orientation et la capacité de chacun à résoudre
des énigmes. Pour cette épreuve, les
équipes seront donc munies d’un G.P.S.
Le Raid conduira les concurrents à travers le Pays sauget, puisque de Pontarlier ils vont rejoindre La Chaux-deGilley avant de regagner la capitale du
Haut-Doubs.
Le principe de cette manifestation ouverte à tous les jeunes de la ville et de la
communauté de communes du Larmont
n’est pas d’instaurer un esprit de compétition entre les équipes. “Au contraire, on cherche plutôt à développer la
ARC-SOUS-C ICON
convivialité et la solidarité, même si on
établit un classement à la fin du Raid”
indique le service des sports de la mairie.
Ce principe s’était un peu estompé depuis
quelques années dans le sens où la plupart des jeunes qui s’inscrivaient à cette rencontre faisaient partie de clubs.
Petit à petit, le Raid était plus marqué
par la compétition. Cette évolution dis-
suadait les adolescents des quartiers en
particulier qui ne faisaient partie d’aucune association sportive de participer
à la course alors qu’elle s’adressait à
eux en priorité.
La tendance s’inverse aujourd’hui. Ceux
qui s’inscrivent au Raid viennent de
tous les horizons, ils le font pour le plaisir de passer de bons moments avant le
plaisir de la gagne. Les concurrents vont pratiquer 13 disciplines
sportives différentes pendant trois jours.
Piscine Georges Cuinet
L’espace aquatique ficelé
d’ici la fin du mandat
Les contours du projet de nouveau centre aquatique ne sont pas encore définis, mais l’objectif pour
l’équipe municipale est de le boucler avant mars 2008.
E
ntre réhabiliter la piscine cer sur les moyens financiers
des Forges, aménager les à mobiliser pour soutenir cet
sablières Bourdin, s’inté- investissement. Deux éléments
resser au camping dépourvu sont acquis en revanche : le
de bassin, le conseil municipal futur complexe s’adressera à
a finalement retenu le qua- un public familial, et il faudrait
trième et dernier scénario pour que le dossier soit au moins
réaliser un espace ludique nau- ficelé avant les prochaines électique à Pontarlier : développer tions municipales de mars 2008.
le site de la piscine Georges “La piscine actuelle serait intégrée dans le projet”
Cuinet située au pied
du lycée Xavier Mar- “La piscine poursuit l’élu. Le futur
espace ludique sera à
mier. L’endroit a des
actuelle ciel ouvert avec des
atouts. Il est proche du
agrémentés
centre-ville, il est sufserait bassins
d’équipements comme
fisamment vaste pour
accueillir un équipe- intégrée des toboggans. Le lieu
sera conçu de manièment complémentaire
à l’existant et le stadans le re à ce que chaque
public y trouve sa plationnement ne pose pas
projet.” ce. “Nous allons améde difficultés.
nager un maximum
“Le principe a été acté,
mais le calendrier n’a pas été d’espaces verts.” Une passerelarrêté indique Daniel Defras- le piétonne pourrait enjamber
ne, adjoint aux sports. Les ser- le Doubs à cet endroit pour faivices sont en train de réfléchir re le lien entre les deux rives.
à ce que pourrait être le cahier Dans ce dispositif, les strucdes charges, pour voir par tures existantes de la place de
exemple comment l’intégrer dans Zarautz qui se trouveraient
le quartier.” Les contours du dans le périmètre du futur espaprojet ne sont pas encore arrê- ce pourraient être remises en
tés. Pas question pour l’instant cause, voire changer de vocapour la collectivité de s’avan- tion. Décision du préfet
Le parc éolien du Crêt Moniot est compromis
Jean-Marc Rebière, le prédécesseur de Jacques Barthélémy, nouveau préfet de Région, a émis un “refus
implicite” sur le projet de parc éolien au Crêt Moniot.
Cette décision n’est pas définitive, mais elle donne
au moins la tendance.
L
e vent tourne pour le parc éolien Éole-Res.
du Crêt Moniot. Le projet engagé C’est donc à Jacques Barthélémy, le nouen 2001 pourrait finalement ne veau préfet de Région, que reviendra la
jamais voir le jour. L’État, par la responsabilité de la décision. Il entend
voix de l’ancien préfet de région Jean- traiter le sujet de façon “dépassionnée”
Marc Rebière, a émis un “refus impli- a-t-il récemment indiqué en précisant
cite” à ce dossier à la suite du vote miti- toutefois qu’il ne s’opposerait pas à l’avis
gé de la commission des sites qui réunit de ses services. Or la direction régiodes élus, des experts, et des représen- nale de l’environnement (D.I.R.E.N.)
tants de l’administration. Ce collège n’est pas favorable à ce parc éolien compte tenu de son impact sur le
consulté pour ce type d’amépaysage.
nagement s’est prononcé sur
“C’est un L’entreprise Éole-Res qui a
la question le 11 avril. “Le
investi 600 000 euros
vote a été très partagé. Il y a
marché de déjà
dans ce projet envisage diffieu cinq voix favorables au
projet, cinq contre et six abs- 6 à 7 millions cilement qu’il ne puisse pas
se concrétiser à ce stade des
tentions” rapportent les seropérations. La société a entre
vices de l’État qui s’empresd’euros.”
autres pour elle, l’avis“favosent de préciser que sous sa
forme actuelle, l’avis du préfet n’est pas rable sans réserve” de la commission
“définitif.” La décision n’est donc pas d’enquête du Crêt Moniot rendu le 10 janvier. Pour défendre sa cause, Éole-Res
arrêtée.
En revanche, ce refus implicite donne insiste aussi sur les retombées éconola tendance de cette affaire, alors que miques d’une telle réalisation. “Pour le
le permis de construire un parc de 15 terrassement, la construction des voiéoliennes est encore en instruction. Ajou- ries, c’est un marché de 6 à 7 millions
tons que c’est bien le préfet qui aura le d’euros qui est proposé aux entreprises
dernier mot dans ce dossier en autori- de travaux publics locales” indique Jeansant ou non l’implantation de cet Pierre Laurent d’Éole-Res. Si l’entreensemble de machines au sommet du prise devait essuyer un refus du préfet,
Crêt Moniot, prévues pour alimenter elle n’exclurait pas alors d’engager un
un bassin de population de 35 000 per- recours au tribunal. sonnes selon l’investisseur, la société
T.C.
Le permis de construire 15 éoliennes est toujours en cours d’instruction.
10
TOURISME
Pontarlier et environs
Qui séjourne dans le Haut-Doubs ?
Les Lyonnais dépassent les Alsaciens
La principale clientèle touristique du HautDoubs sont les personnes originaires de
la région parisienne Désormais suivis des
touristes de Rhône-Alpes. Et la fréquentation étrangère est en hausse.
n avait coutume de dire fice de tourisme : la part de la
ces dernières années clientèle étrangère est en hausque les deux régions se : 9,5 % en 2006 contre 7,4 %
qui venaient le plus l’année précédente. Les Suisses
visiter le Haut-Doubs étaient sont les plus nombreux (33,3 %),
l’Ile-de-France et l’Alsace. Au suivis des Anglais (19,2 %),
puis des Allemands
cours de l’été 2006, les
%) et des HolRhône-Alpins ont
Seuls les (16,8
landais (14 %).
dépassé, en nombre,
De son côté, le Comiles Alsaciens. Selon
gîtes
té régional du Toul’office de tourisme de
Pontarlier, les Pari- avaient tiré risme a tiré le bilan
de l’été 2006 en
siens tiennent toujours le haut du pavé, leur épingle Franche-Comté. La
fréquentation de
ils
représentent
du jeu.
notre région s’est éta18,1 % de la clientèle
blie à 1,7 million de
française fréquentant
le Haut-Doubs l’été. Les tou- séjours et 8,8 millions de nuiristes de Rhône-Alpes repré- tées. La part de la Franchesentent désormais 12,30 % de Comté reste faible : elle est de
l’ensemble, devant les Bour- 1,4 % des séjours et de 1,2 %
guignons (7,52 %), l’Alsace arri- des nuitées françaises. Le
vant en quatrième position nombre de séjours avait enregistré une baisse de 200 000
avec 6,85 % des estivants.
Autre constat dressé par l’of- par rapport à l’année précé-
O
Nouvelle adresse
8, Rue de la Halle
25300 PONTARLIER
Face au parking
de la Mairie
Les principaux sites visités de
Franche-Comté (en nombre d’entrées)
Les Parisiens sont toujours la première clientèle
touristique du Haut-Doubs.
dente. Dans les différents
modes d’hébergement, seuls
les gîtes ruraux avaient tiré
leur épingle du jeu. Campings
et même hôtels avaient notamment souffert d’un mois d’août
2006 particulièrement exécrable. I
Citadelle de Besançon :
Citadelle de Belfort :
Chapelle de Ronchamp :
Verrerie-cristallerie Passavant-la-Rochère :
Saline Royale Arc-et-Senans :
Dino Zoo - Charbonnière-les-Sapins :
Musée de l’aventure Peugeot-Sochaux :
Aquaparc Isis - Dole :
Château de Joux :
257 342
116 543
98 116
97 778
97 702
94 440
90 509
79 772
56 187
Pontarlier et environs
VIE CULTURELLE
11
Du 4 au 10 août
À Pontarlier, on y
danse depuis 25 ans
Lancé par la M.J.C. des Capucins en 1982, le stage international de
danse attire chaque été entre 200 et 250 personnes encadrées par
les plus grands professeurs. Les secrets d’une belle longévité.
L
a réussite exemplaire de ou de se perfectionner sur un
ce stage repose en premier laps de temps réduit dans 13
lieu sur une logistique disciplines de danse pratiquées
sans faille et un partena- en couple ou en individuel. Il
riat bien rôdé entre la munici- y en a pour tous les goûts et
palité mettant ses salles à dis- tous les styles, du contempoposition et la M.J.C. du rain au classique en passant
Capucins largement mobilisée par le rock’n’roll, les danses de
salon, le tango, le fladans la gestion de
menco ou encore le
l’événement. “L’orOn
privilégie
hip-hop, le moderne
ganisation initiale de
ce stage revient à la
ainsi une jazz, la salsa très en
vogue aujourd’hui. “Le
M.J.C. qui fut ensuite relayée par l’assoformule à stage se déroule dans
7 salles relativement
ciation Pontarlier Loila carte. proches les unes des
sirs jusqu’en 1997.
autres. Le programDepuis, on a repris
les commandes”, indique Élia- me comprend 6 séances journe Dimier-Vallet, la présiden- nalières d’une durée d’1 h 30
avec des pauses de 15 minutes.
te de la structure.
L’attractivité de ce stage rési- Chacun compose son planning
de également dans sa concision en fonction de ses envies et ses
et sa formulation. Les partici- objectifs. On privilégie ainsi
pants ont le choix de se former une formule à la carte, ce qui
plaît beaucoup.”
Conformément à ses missions,
la M.J.C. s’efforce de proposer
une politique de prix abordables
avec des tarifs réduits pour les
ados, étudiants, chômeurs et
Rmistes. Un souci d’ouverture qui n’altère en rien la qualité d’un stage qui doit une bonne partie de sa notoriété à
l’équipe chargée d’animer les
cours. Les 13 intervenants sont
tous des professionnels reconnus et respectés dans leur discipline. À l’image de Marc Barbieri, chorégraphe du couple
champion olympique Marina
Anissina et Gwendal Peizerat
et qui s’occupe de la danse
sportive latine.
L’essentiel du budget passe
dans la prise en charge des
professeurs. La clef du succès
a un prix. Les intéressés font
Le stage de danse de la M.J.C. est devenu une référence internationale.
preuve d’une belle fidélité à
l’égard de cet intermède pontissalien. “Ils s’entendent bien.
Certains profitent de l’occasion
pour s’améliorer dans des disciplines qui ne sont pas les
leurs.”
Vu son niveau global, ce stage
s’adresse à des danseurs ayant
un minimum d’expérience. Ils
HOUTAUD
viennent de toute la France,
voire parfois de l’étranger. Ils
contribuent ainsi, le temps
d’une semaine, à la vie économique locale. “La fréquentation varie entre 200 et 250 participants. On tient à rester dans
cette fourchette. Ca permet aux
stagiaires de travailler dans
de bonnes conditions et d’évo-
Un nouvel élan
Le centre hippique d’Houtaud
change de propriétaire
Daniel Grandvuillemin avait créé cette affaire en 2000. Il la remet à Pierre Benoît qui s’apprête à quitter l’auberge Chez Liadet à Mouthe.
C
Pendant les vacances,
faites des affaires
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Septembre 06
luer dans un ensemble qui
conserve une dimension familiale. Pour tous les permanents
et les bénévoles de la M.J.C.
impliqués, c’est un événement
très fédérateur. Le public est
convié à la soirée de clôture programmée le vendredi 10 août.
C’est gratuit”, conclut Éliane
Dimier-Vallet. I
hangement de patron, encore très fonctionnelles. Elles
changement de nom. Et abritent notamment une carbienvenue au “centre hip- rière couverte de 40 x 20 m avec
pique des écuries de la de chaque côté des écuries complaine”. En adoptant cette nou- prenant 30 box et 15 stalles. “Il
velle désignation, le repreneur n’est pas nécessaire d’entretenait à transformer radicale- prendre de gros aménagements
dans l’immédiat”,
ment la dynamique
confie-t-il.
d’une structure qui
L’arrivée
Son
challenge
avait sérieusement
tendance à s’es- d’une nouvelle consiste d’abord à
redorer le blason
souffler. N’ayant
d’un bateau en proie
pu aboutir dans
monitrice.
à la désertion. Preson projet d’ouvrir
un parc à rennes à proximité mier chantier : la remise en serde l’auberge Chez Liadet à vice de l’école d’équitation avec
Mouthe, Pierre Benoît, un rien l’arrivée d’une nouvelle moniagacé de s’être fait chiper l’idée trice, Blandine Surdol, diplôpar un autre prestataire tou- mée d’État spécialisée notamristique, a préféré revenir à sa ment dans le horse-ball. “On
première passion : les chevaux. propose toute la gamme des presHormis quelques travaux de tations, des cours de poney pour
nettoyage et d’embellissement, débutants aux cours adultes.
les installations d’Houtaud sont Ces derniers sont programmés
les mardis et vendredis soirs de
18 heures à 20 heures, le samedi matin et à la demande. On
va renouer avec les sorties en
concours et les randonnées à la
journée ou sur du long séjour.
On peut aussi organiser des
stages d’initiation et des animations autour du cheval à
inclure dans les programmes
d’animations scolaires ou de
vacances. Plus tard, j’envisage
également de mettre à disposition un attelage et une calèche
à l’occasion de mariages ou
d’autres événements festifs” ditil.
Pour les idées originales et innovantes, l’homme ne manque
pas de ressources. La valorisation de son outil de travail
passe aussi par la relance des
pensions. Une prestation dont
le prix varie de 100 à 300 euros
par mois selon l’implication des
propriétaires. Là aussi, différentes formules sont disponibles, de la simple location de
box à la prise en charge complète. I
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en profitent déjà, à l’image de Nicolas, Mégane et Julie. Rens. au 06 71 44 17 60.
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LE DOSSIER
13
LES GRANDES HEURES DE GLOIRE
DU TOURISME DANS LE HAUT-DOUBS
La locomotive du tourisme départemental, à savoir le Haut-Doubs, roule-t-elle
plus vite aujourd’hui qu’autrefois ? On
suppose que oui. Mais en regardant dans
le rétroviseur, on observe dans un passé
pas si lointain des fêtes qui n’avaient rien
à envier sur le plan de l’attractivité à leurs
petites sœurs contemporaines. Rares sont
celles qui peuvent se targuer d’accueillir
50 000 visiteurs sur deux jours à l’exemple
de la Fête du cheval à Chaffois en 1987.
En mettant en parallèle les époques, on
constate que les grands rendez-vous populaires, ça va, ça vient. Sur fond de crise du
bénévolat, déficit, lutte de pouvoir, incompréhension. On arrive finalement au même
résultat. Qu’en est-il des projets actuels
mis sur la sellette ou qui tardent à décoller ? Enquête vérité.
NAUTISME
Pas d’objection majeure pour l’électrique
Y aura-t-il des bateaux
électriques sur le lac ?
La question d’autoriser ou pas la navigation en moteur électrique ou électro-solaire revient de façon récurrente depuis que
ce type d’embarcations participe aux animations proposées lors
des journées sans voiture. Le débat est ouvert.
ertains se souviennent encore d’un lac de proposer des navettes en bateaux électroSaint-Point accueillant des hors-bord, solaires transportant les gens d’une plage à
où l’on pratiquait même le ski nautique. l’autre. “On est allé en Suisse rencontrer la
Avec ses 300 hectares, le 3ème lac natu- société MW Lines qui exploite des bateaux
rel de France s’est vite avéré trop petit. “C’est solaires sur le Léman. Elle a répondu favoraà l’époque d’Edgar Faure, au début des années blement. On s’est aperçu que ça plaisait beausoixante-dix, que remonte le premier arrêté pré- coup. Le prestataire s’est montré très intéressé
fectoral interdisant la pratique du motonau- et voulait même nous vendre un bateau. Mais
tisme”, indique Guy Charberet, le président de qui va le payer et qui va s’en occuper ? On s’est
alors rapproché des professionnels autour du
la société de pêche du secteur.
Depuis, seuls les organismes encadrant des lac. Eux aussi sont partants. Voilà à peu près
activités nautiques et les responsables de la où l’on en est. Sur le principe, ça nous paraît
indispensable, reste à mettre en plasécurité et des secours avaient le
droit d’utiliser des bateaux à moteur Le sous-préfet ce tout ça dans les règles de l’art”,
explique Jean-Yves Rigolot, le maithermique. Les choses ont commencé à évoluer avec l’arrivée de semble prêt à re de Montperreux.
L’exploitant suisse n’est pas revemoteurs électriques sur le marché.
“Un de nos sous-préfets a décidé de
étudier toute nu cette année. Un autre prestataire, Michel Millet de la société
sa propre initiative d’autoriser ce
proposition. Bateau Vert Location (Jura), est
type de moteur au profit des pêcheurs
venu prendre le pouls de la situasous réserve qu’ils fournissent un
certificat médical attestant de leur incapacité tion avec dans ses bagages des petits bateaux
à ramer. Ils doivent être une cinquantaine à en électriques de 4 à 5 personnes qui ont effectué
les navettes. “Fin 2006, j’ai présenté en maibénéficier.”
En 2004, à l’occasion de la première journée rie de Malbuisson mon projet d’activité de navisans voiture autour du lac, les maires de Saint- gation avec 8 petits bateaux qui se conduisent
Point-Lac et Montperreux ont suggéré l’idée sans permis. Cette animation estivale suppose
C
Porteur d’un projet de navigation “électrique”, Michel Millet de la société Bateau Vert
Location est venu avec 5 bateaux lors de journée sans voiture en juin. “J’étais dans
une situation de demandeur mais je n’ai pas été retenu”, confie celui qui a préféré
s’installer au lac de Vouglans.
le soutien moral et financier des collectivités.
Dans le Haut-Doubs, le nombre de jours ensoleillés et trop aléatoire pour rentabiliser l’affaire. Un peu surpris, les élus m’ont conseillé
de m’adresser à la sous-préfecture à qui j’ai
transmis ma demande. Je n’ai toujours pas eu
de réponse, à l’exception d’une autorisation temporaire pour la journée sans voiture” dit l’exploitant jurassien. Du coup, le demandeur est
parti s’installer sur les rives de Vouglans…
Un assouplissement de l’arrêté préfectoral estil envisageable ? Les pêcheurs n’y sont pas
opposés et Francis Bianchi, le sous-préfet,
semble prêt à étudier toute proposition. “On a
toujours répondu favorablement aux sollicitations ponctuelles. Officiellement, je n’ai pas
souvenir d’avoir été saisi d’autres demandes
ou de projets structurés. Il s’agit d’un sujet qui
mérite d’être discuté dans un principe de concertation avec tous les autres usagers, dans le respect de l’arrêté de biotope et de la qualité des
eaux. On ne peut pas faire n’importe quoi sur
le lac Saint-Point”, conclut le sous-préfet. I
F.C.
14
LE DOSSIER
TRAIN TOURISTIQUE
Objectif : Pontarlier-Vallorbe
Le Conifer desservira-t-il
un jour Pontarlier ?
Ses partisans y comptent bien, tout en ayant conscience
de l’ampleur du défi qu’ils s’étaient fixé en 1993 en se lançant dans cette aventure ferroviaire.
n bientôt 15 ans, les
choses ont déjà bien évolué pour ce train touristique porté à bout de bras
par Louis Poix et Denis Paulin. Respectivement président et vice-président de l’association du Chemin de fer
Touristique Pontarlier-Vallorbe, ces deux personnalités peuvent compter sur plus
d’une centaine de membres
passionnés et prêts à donner de leur temps. “Au
départ, on disposait seulement de 400 m de voie en
gare des Hôpitaux-Neufs
qu’on devait démonter chaque
automne. D’année en année,
on a obtenu des autorisations supplémentaires d’aller plus loin sur cette ancienne ligne”, indique Denis
Paulin.
800 m, puis 2 km et aujourd’hui 8 km de voies qui acheminent les voyageurs jusqu’à Fontaine-Ronde où ils
E
sont accueillis sur une aire depuis plusieurs années, un
d’animation. 25 000 à 31 000 comité de pilotage s’est
billets sont vendus chaque constitué en 2006. Il réunit
année. Les bénéfices ont per- les communes concernées,
mis notamment de rem- l’association, le Département
bourser l’emprunt contrac- et le sous-préfet. “Ça se
té en 1997 lors de l’acquisition débloque gentiment. On bénéd’une locomotive à vapeur ficie du précieux soutien du
suisse. “Elle nous a coûté sous-préfet et du président
15 000 euros à l’achat plus du Conseil général, Claude
Jeannerot. Ils
105 000 euros
pour la remettre Une situation ont bien compris l’intérêt écoen état de foncfigée depuis nomique et toutionnement.”
ristique
du
Et l’avenir dans
plusieurs
train. Le but de
tout ça ? À court
la démarche,
terme, rejoindre
années.
c’est que le
le château de
Département
Joux, ce qui n’est
pas une mince affaire. rachète l’emprise et nous en
Accords de passage, travaux donne l’utilisation. Depuis
de sécurisation, abattage des Pontarlier, il sera possible
bois situés sur l’emprise de de se greffer sur la ligne Parisl’ancienne voie, choix d’un Berne. Rien n’empêche alors
tracé pour rejoindre la ligne de mettre en circulation des
de Pontarlier, il y a du bou- navettes en direction du château de Joux et de la station
lot.
Face à une situation figée de Métabief. De l’autre côté,
Un nouveau son
et lumières
Après l’histoire, place à la
fiction et l’intrigue. Avec en
fil conducteur une prise
d’otage dans un train. Le
prochain spectacle proposé sur l’aire d’animation de
Fontaine-Ronde comprend
12 représentations du
25 juillet au 15 août.
Rens. au 03 81 49 10 10
on sait que les Suisses nous
aideront quand on ira jusqu’à Vallorbe. Dans cette
configuration, c’est au minimum 120 000 personnes susceptibles d’emprunter la ligne.
On sort alors du folklore pour
une véritable activité de transport qui impliquera la création de 10 à 12 postes fixes”
Denis Paulin espère même
un début des travaux à l’horizon 2010. Un optimisme
que ne partage pas JeanYves Rigolot, le maire de
Montperreux toujours aussi réticent à accorder son
droit de passage. “Je ne suis
pas foncièrement contre. Mais
aujourd’hui, c’est impossible
pour cause de sécurité et d’exploitation forestière. On restera sur cette position tant
qu’on n’aura pas défini clairement les conditions. Personnellement, je suis très
sceptique sur l’aboutissement
de ce dossier.” COURSE À PIED
Une collaboration
Le trail des sangliers
sauvé in extremis
La section pontissalienne de Doubs Sud Athlétisme a accepté de
reprendre l’organisation de cette jeune épreuve avec le soutien
des Sangliers Marathoniens qui ne voulaient plus s’en charger.
e compromis arrange tout le monde et surtout les adeptes de cette discipline très en vogue qui
trouveront encore matière à s’essouffler sur les pentes du Larmont le 30 septembre prochain. “Le D.S.A. Pontarlier
a organisé la Montée du Larmont jusqu’en 2006. Mais on a enregistré une
baisse de 25 % de la fréquentation lors
de 7ème et dernière édition de cette course sur route qui avait attiré seulement
150 coureurs. Et ce, malgré de bonnes
conditions climatiques. Il s’agissait plus
d’un problème de calendrier avec plusieurs courses programmées le même
jour. Du coup, le club a préféré jeter
l’éponge”, rappelle Christophe Clayrac,
agent de développement au D.S.A.
Les Sangliers Marathoniens regroupent une bande de copains qui ont décidé de se constituer en association, histoire de mutualiser les moyens et
solliciter quelques partenaires, à l’image d’un team de ski de fond ou de cyclisme. Les fonds récoltés leur permettent,
par exemple, de financer une partie des
déplacements. La dynamique aidant,
ils ont ensuite décidé d’organiser ce
trail. 300 coureurs ont participé à la
première édition en 2005. Jusque-là
pas de souci. Mais le sportif n’a pas for-
C
cément la fibre bénévole et le président
des Sangliers, Manu Saillard, s’est vite
trouvé esseulé dans la préparation du
second trail.
Ne souhaitant pas repartir dans les
mêmes conditions cette année, il a soulevé la question en assemblée générale. Sur les vingt membres, seulement
trois étaient d’accord pour poursuivre.
“D’où l’idée de nous proposer le projet.
Après discussion, on a trouvé un compromis. Le D.S.A. accepte de chapeauter l’opération mais avec l’association
des Sangliers en support”, poursuit
Christophe qui sera secondé par une
autre personne pour mener à bien les
préparatifs.
Une telle course nécessite un budget
d’environ 9 000 euros répartis sur trois
sources de financement : subventions,
partenariats et inscriptions et repas.
Tirant les enseignements de l’échec de
la Montée du Larmont, les organisateurs ont préféré décaler l’épreuve au
30 septembre, une date peu concurrencée. “Ça permet de récupérer les personnes qui préparent la saison de ski et
d’étalonner également la charge de travail dans la vie du club. On espère faire aussi bien sinon mieux que les éditions précédentes.” DISCO
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Mardi 11 décembre 2007
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LE DOSSIER 15
C HAFFOIS
À cause d’une mésentente
Le Festival est sur la Paille
L’exploitant du terrain agricole sur lequel se déroulait le Festival de la
Paille ne souhaite plus le mettre à disposition. Faute d’une solution
de rechange, les organisateurs ont dû se résoudre à tout annuler. Une
solution semble se dessiner pour 2008.
as facile de construire pendant intervenir. “On a apprécié le geste du
7 ans un festival et de devoir président de la C.C.L. qui nous a prosubitement tout arrêter pour posé la possibilité d’occuper la place
des motifs qui vous échappent. “Les située près de l’Espace Pourny. Mais,
rapports avec l’agriculteur devenaient ce n’est pas intéressant de se rapprode plus en plus complexes. On avait cher du centre-ville car on tient à gardéfini des accords plus verbaux der cet aspect champêtre qui particiqu’écrits qui stipulaient notamment pe à l’image du festival.”
une compensation financière. On a On peut difficilement lui donner tort
en songeant au bide de la
toujours respecté cet engagement. L’an dernier, il “On reviendra délocalisation du Franch
Country Festival de Tréa reçu 1 450 euros de sousvillers à Besançon-Microlocation, ce qu’il ne peut
plus fort
polis. Si le contexte est difnier. Ces versements figuférent, le résultat aurait
rent sur les relevés banailleurs.”
été probablement idencaires”, explique un rien
tique côté fréquentation. En désesdépité Florent Giovanelli.
Sur ce plan-là, le président de l’as- poir de cause, les membres de Colsociation Collectif Organisation est lectif Organisation ont envisagé de
tranquille avec sa conscience. Il n’a tenter leur chance du côté de la Malguère apprécié les allégations de soi- maison en constatant rapidement
disant chèque sans provisions évo- qu’ils allaient être confrontés au même
quées par l’exploitant. Il regrette éga- problème. “On s’épuise vite à cherlement que la commune de Chaffois, cher des solutions qui n’aboutissent
propriétaire du terrain, n’ait pas pu pas.”
P
M ÉTABIEF
Aussi ont-ils préféré plus sagement
tirer un trait sur l’édition 2007 sachant
que cette décision intervenait avant
la signature des contrats avec les
groupes. Ils n’étaient donc redevables
d’aucune contrepartie sonnante et
trébuchante. Les 3 et 4 août prochains, le public n’assistera donc pas
aux concerts des Caméléons, Lofofora et autre Semtazone.
Lancé en 2000, le Festival de la Paille
montait en puissance d’année en
année. Une programmation de qualité, une bande de copains volontaires
entourée par une centaine de bénévoles, un site particulièrement propice, tout a démarré sous les meilleurs
auspices. Même la pluie et quelques
“erreurs de jeunesse” n’ont pas réussi à contrarier cette spirale du succès. “On faisait pratiquement 4 000
entrées sur deux jours. La Région et
le Département commençaient à nous
suivre avec des partenaires locaux.”
L’affaire prenait plutôt bonne tour-
Une activité occupationnelle
Le musée de la Meunerie
devrait rouvrir en août
Une solution est sur le point d’aboutir par l’intermédiaire du C.C.A.S. Elle consiste à engager et former des jeunes du village à la visite du site.
n est encore dans l’attente
du feu vert des instances préposées à la sécurité. A priori, cela ne posera pas de problème et
le musée devrait ouvrir en août”,
annonce confiant Gérard Dèque, le
maire de Métabief.
Le dispositif mis en place paraît si
simple qu’on se demande pourquoi
avoir attendu presque 5 ans avant
d’y avoir songé. Cet été, des ados participent aux activités du centre de
loisirs sans hébergement. Il suffit
dès lors de leur demander de tenir
“O
le musée à tour de rôle en étant encadrés par un adulte. “Une dizaine de
jeunes ont répondu favorablement.
La relance du musée a donné naissance à une nouvelle association propriétaire du matériel, les locaux appartenant à la commune.” Le principe
fonctionne depuis belle lurette à l’abbaye de Montbenoît par exemple.
Reste ensuite à régler les formalités
administratives, les conditions d’embauche, la formation. “On est passé
par l’intermédiaire du C.C.A.S.”,
précise l’élu. L’expérience est sus-
Le musée de la meunerie atteignait à peine 3 500 visiteurs à l’année.
ceptible d’être reconduite à Pâques
et bien sûr au cours de l’été 2008.
En saison hivernale, les touristes
font plutôt du ski et il n’y a pas de
chauffage au musée. En tout cas,
plus question d’ouvrir à l’année et
d’embaucher un ou deux salariés
permanents, même dans le cadre
d’emplois aidés.
Plus
Les instigateurs du
projet avaient larquestion gement surestimé
le potentiel de
d’ouvrir
visites en partant
sur de telles bases
toute
en 1998 à la création du musée.
l’année.
Aujourd’hui dissoute, l’association des amis du patrimoine de Métabief Mont d’Or se
chargeait de l’exploitation. Elle avait
recruté un conservateur et un emploijeune. La fréquentation annuelle
variait aux environs de 3 000-3 500
visiteurs. Il en fallait le double pour
atteindre le seuil de rentabilité.
Résultat, on s’en doute, le déficit
s’est amplifié. “À la fin, la commune était obligée de renflouer l’équivalent d’un salaire annuel. Métabief
ne pouvait et ne peut pas se permettre
une telle dépense aussi récurrente.
D’autant plus qu’on a d’autres priorités avec le cinéma, la halte-garderie et les actions envers les jeunes.
En dehors du bénévolat, c’est inconcevable d’ouvrir ici un musée toute
l’année.”
Espérons que la tentative aoûtienne soit une réussite. Car sur le plan
muséographique et des pièces présentées, cet ancien moulin chargé
d’histoire mérite largement le détour. Plusieurs milliers de spectateurs assistaient aux concerts du festival.
Les vaches de Chaffois ne seront désormais plus dérangées, si elles
l’étaient d’ailleurs, par les watts sonores.
nure et les organisateurs disposaient
pour finir d’un budget de près de
80 000 euros. “Pour 2007, on envisageait d’augmenter encore la part de
programmation dans le budget en la
faisant passer de 20 à 40 %. On devenait de plus en plus pro dans l’organisation.”
La grosse déception liée à l’annulation n’a heureusement pas entamé
l’esprit de cohésion qui anime toujours Collectif Organisation. Il en
SPORT
faudrait plus pour que ces membres
baissent les bras. Bien au contraire,
ils se sont mobilisés dans la perspective 2008. Des pourparlers semblent d’ailleurs bien engagés. Chat
échaudé craint l’eau froide, Florent
et sa bande se sont adressés aux communes. “C’est encore trop tôt pour en
dire davantage. Une chose est sûre :
Chaffois, c’est fini. Mais on reviendra plus fort ailleurs.” F.C.
Équilibre impératif
La Transroller est en sursis
Après une Transjurassienne déficitaire pour cause
d’annulation, les dirigeants de Trans’Organisation veulent au moins retomber sur leurs pieds avec la Trans’roller, ce qui signifie 1 500 participants en 2007 sinon…
e bilan financier de la Trans’rol- d’un problème de revêtement défecler 2006 affichait un déficit de tueux auquel la Ville de Pontarlier
2 300 euros. “Si on perd de l’ar- a promis de remédier. La capitale du
gent, on arrête”, explique Jean-Clau- Haut-Doubs a également décidé
de Dalloz, le président de Trans’Or- d’augmenter son soutien financier
ganisation qui espère bien entendu cette année. “On se déterminera au
moment du bilan”, poursuit Jeanne pas arriver à cette conclusion.
Avec les aléas climatiques qui pèsent Claude Dalloz.
sur l’épreuve de la Transjurassien- Toujours dans la perspective d’offrir
ne, l’association a choisi en 2001 de une liaison estivale avec ses clients,
Trans’Organisation (en
mettre en place un évéprenant en compte le
nement automnal à des“On se
réchauffement climatique
tination des skieurs. D’où
ses conséquences) a
l’idée d’organiser une
déterminera et
décidé de se positionner
course de ski-roues et de
la coupler avec une courau moment sur un troisième créneau
porteur : le trail.
se en roller. “On a en
Cette nouvelle épreuve,
moyenne 300 participants
du bilan.”
La Transju’Trail, aura lieu
inscrits sur la première
épreuve. On ne pourrait jamais bou- le 1er juin 2008. Elle comportera deux
cler le budget avec ça. Il était néces- distances : Mouthe-Lamoura (67 km)
saire de coupler avec le roller.”
et Morez-Lamoura (environ 30 km).
L’annonce d’une possible annulation Dans un premier temps, l’objectif est
a jeté un froid chez les fidèles. “Ce de réunir 750 trailers.
serait une grosse déception de voir Non tributaires de l’enneigement,
disparaître la Trans’roller”, confie ces courses nature très en vogue
Vincent Defrasne, le champion olym- offrent l’avantage d’éviter une annupique de biathlon. Alexandre Rous- lation coûteuse comme ce fut le cas
selet, le fondeur de Métabief, avoue cette année avec les 44 000 euros de
quant à lui “sa déception de ne pas déficit de la non Transjurassienne.
voir l’épreuve Montée du Larmont, D’ici là, tous à vos rollers et skisreconduite, après le beau triplé franc- roues. Et rendez-vous les 15 et 16
comtois de l’an dernier.” Il s’agit là septembre prochains. L
16
LE DOSSIER
R ÉTRO
Les grandes fêtes populaires
On s’en souvient encore !
Par leur originalité et leur ampleur, certaines
fêtes du Haut-Doubs ont marqué les esprits.
Super-comice, Téléthon télévisé à Pontarlier,
Partie d’une simple boutade, la fête du cheval s’est tenue de 1982 à championnats du Monde de V.T.T. à Métabief
1987. La dernière édition a rassemblé plus de 50 000 visiteurs sur deux et autres fêtes du lac, la liste est longue. On
jours. Ça fait rêver.
pourrait remonter comme ça jusqu’aux prees personnes nous télémiers meetings d’aviation organisés à partir de
phonent encore pour
savoir la date de la fête”,
1911 à Pontarlier. Le succès populaire de ces
sourit Rémi Perrin qui
fut de l’aventure. Un jour, il évoque
grands rassemblements résidait probablement
entre amis son “ras-le-bol des bals
montés du samedi soir” avec leurs
dans le fait qu’ils correspondaient assez bien
débordements alcoolisés systématiques. N’y a-t-il pas d’autres moyens
aux mentalités, aux envies d’évasion, aux modes
de ramener de l’argent dans les caisses
du club de foot ? Il en touche deux
de leur époque. Piqûres de rappel avec la Fête
mots à Claude Gagnepain, un autre
Chaffoyard au tempérament fonceur
du cheval à Chaffois et la montée Impossible.
et passionné de chevaux. Là où d’autres
C’est Chaffois le meilleur !
“D
auraient hésité, cette forte personnalité embraye au quart de tour en
proposant d’organiser une grande fête
autour du cheval. “Tout reposait sur
lui. C’était en quelque sorte le chef d’orchestre. Il savait rassembler les gens
sans pour autant les brusquer.”
Le succès est au rendez-vous dès la
première édition lancée sous une pluie
battante. “Ça nous a permis d’investir davantage l’année suivante. On n’a
jamais sollicité la moindre subvention.” La fête se tient à la sortie du
village en direction de Levier sur un
site de 18 hectares appartenant à un
seul agriculteur, Gaston Perrin, qui
Concours de saut d’obstacle et course se déroulaient
devant une foule immense.
s’est retrouvé président de l’association organisatrice.
Près de 600 bénévoles sont mobilisés
avec des associations venues de l’extérieur comme le C.A.P. rugby, la boxe
de Pontarlier. “Le programme s’étalait sur plusieurs jours. Il y avait un
C.S.O., des courses, des bals, une messe en plein air et un grand défilé en
costumes d’époque dans les rues du
village le dimanche après-midi.” Un
cortège qui réunissait plus de 200 atte-
lages, soit “l’un des plus importants
défilés d’Europe”, ne manquait pas de
souligner la presse locale.
Petit plus non négligeable, Claude
Gagnepain a la bonne idée d’accueillir
un invité d’honneur à partir de 1983.
Seront du déplacement la fille de Valéry Giscard d’Estaing, Léon Zitrone,
Thierry Roland, Maxime Leforestier
et pour finir Hugues Aufray. Le président de la Fédération Française
d’équitation est également du voyage. “Une bonne partie de la population du village s’était prise au jeu. Les
cavaliers étaient logés chez l’habitant.
Les bénévoles y passaient une partie
de leur congé. Personne ne s’en plaignait quand on voyait comment se
démenait Claude.”
Avec plus de 50 000 visiteurs sur deux
jours, l’édition 1987 fut la plus marquante sur le plan fréquentation. Elle
a permis de dégager plus de
11 000 euros de bénéfices. “L’argent
était reversé dans les infrastructures
sportives de Chaffois. On a pu financer ainsi la salle des fêtes inaugurée
en 1988. Comme c’était le but qu’on
s’était fixé, il n’y avait plus d’autre justification à poursuivre. On a préféré
arrêter sur une note très positive.” À partir de la seconde édition, un invité d’honneur parrainait la manifestation. Une année,
Thierry Roland, une autre, Léon Zitrone…
SPORTS MÉCANIQUES
Vaincue en 1989
La Montée Impossible
qui ne l’était plus
Les sports mécaniques de plein air ne sont plus en
odeur de sainteté dans le Haut-Doubs. Pourtant,
dans les années quatre-vingt, le motocross tenait
le haut du pavé avant le virage V.T.T. Souvenirs.
ui dit Montée Impossible sup- cinquantaine de pilotes pratiquant
pose d’être un peu casse-cou. le motocross, l’enduro ou le trial se
Patrick Dubiez, l’ancien retrouvait chaque année au pied de
champion de sauts à ski et la Renversée. Des régionaux mais
motard à ses heures perdues, l’est également des pointures de niveau
forcément un peu. À la fin des années mondial dans leur spécialité : Cyril
soixante-dix, quand un ami le met Neveu, Stéphane Peterhansel ou
au défi de tenter une montée noc- encore le suédois Carlqvist, chamturne de la Renversée en moto, il ne pion du monde de motocross 500 cm3
se dégonfle pas et relève le pari. en 1983.
Mieux encore, il va rebondir sur cet- Tous rêvaient d’arriver en haut. Un
te idée pour en faire un événement tel spectacle ne manquait pas d’atsportif et populaire.
tirer un public considérable. “Je me
Licencié au Moto-Club
souviens notamment de
de Pontarlier, il s’appuie
l’édition 1984. C’est
Des pointures d’ailleurs l’année où l’on
sur cette structure qui
l’assiste dans son pros’est associé avec le motode niveau
jet. “La première orgaclub de Rochejean et une
nisation remonte à 1978.
association de Métabief
mondial.
Au départ, il s’agissait
axée dans l’organisation
d’une épreuve régionale
d’événements festifs. On
puis très vite elle a été côté au niveau est monté faire un repérage sur la
national et international”, évoque piste. Quand on s’est retourné, on est
Thierry Schmied, toujours au moto- resté bouche bée en voyant la foule
club et qui était à l’époque trésorier qui arrivait. C’était noir de monde
de la manifestation. Après une séan- sur la piste de la Renversée.” Au bas
ce d’essais le matin, les motards se mot 10 000 personnes.
départageaient l’après-midi sur deux La Montée Impossible a trouvé son
manches et essayant d’aller le plus vainqueur en 1989. Au guidon d’une
haut possible. Le classement était 500 KTM Proto, le crossman Jeanétabli à l’addition de deux distances. Claude Aymé réalise l’exploit. Du
“Cette montée mesurait 280 m et com- coup, le défi n’avait plus la même
prenait deux murs à passer, dont le saveur et la Montée Impossible a
dernier particulièrement complexe à commencé à perdre de son attrait.
franchir.”
Ajouté à cela quelques divergences
Beaucoup s’y sont cassé les dents. de points de vue entre les trois assoAu figuré, car si les chutes étaient ciations organisatrices et l’épreuve
nombreuses, elles s’avéraient plus finit par disparaître quelques années
spectaculaires que dangereuses. Une plus tard. Q
LE DOSSIER 17
MONTPERREUX
Objectif atteint
La fête des bûcherons, c’est fini
L’idée de relancer un concours de bûcherons
dans le Haut-Doubs était à l’origine de cette
fête. Après 9 ans de mobilisation, les organisateurs s’accordent une pause. Ils réfléchissent à une animation plus modeste.
est toujours plus agréable ont été passées en revue. “L’édition
d’arrêter sur une bonne qui a suivi la tempête de 1999 a perimpression avec la satisfac- mis, par exemple, de sensibiliser les
tion d’avoir participé à une gens sur les difficultés du métier de
belle aventure dont les dividendes ont bûcherons. Au bout de 9 ans, on avait
permis d’améliorer l’ordinaire du tis- fait le tour de pas mal de choses.”
su associatif local. “On considérait Le côté spectaculaire du concours a
qu’il était important de promouvoir très vite catalysé l’attention du public.
1 500 à 2 000 spectateurs
les métiers de la forêt dans
venaient chaque année
notre région et de le faire
“C’est le
assister aux épreuves. Une
de façon sérieuse et cohémeilleur
vingtaine de bénévoles prérente”, indique Jean-Yves
paraient l’événement pluRigolot, le maire qui s’est
support
sieurs mois à l’avance et
beaucoup impliqué aux
côtés de l’association orga- d’intégration.” l’effectif montait à une centaine de personnes le jour
nisatrice Les Fuves du PerJ. Du monde et des bras, il en fallait
reux.
Le concept ne se limitait pas uni- pour assurer l’intendance, la circuquement au concours régional de lation, les démarches administratives,
bûcherons. Il intégrait en parallèle la gestion du concours, la recherche
la présentation d’un thème lié au bois. de sponsors… Comme c’est souvent
Menuiserie, construction, bois-éner- le cas, certains prenaient même sur
gie, matériel d’exploitation, d’une leurs congés pour donner le coup de
année sur l’autre pratiquement toutes main.
les facettes de l’économie forestière Après le premier concours, d’autres
C’
Les amateurs de sciure débitée à la force des bras devront se résigner. Ces épreuves de force ne figurent
plus au menu des animations estivales de Montperreux.
associations du village ont participé
à l’organisation de cette animation
festive pour les uns et fédératrice pour
les autres. “La population est en pleine expansion depuis une décennie.
Cette fête a permis à pas mal de nouveaux habitants courageux et volontaires de mettre un pied dans la vie
associative. C’est le meilleur support
d’intégration qu’on puisse trouver.”
Cette manifestation s’appuyait sur
un budget d’environ 20 000 euros. Le
bilan a pratiquement toujours été
positif. Les bénéfices ont servi à équiper le bâtiment de l’espace loisirs,
pour partie communale, et mise à disposition des associations y compris
celles qui n’adhéraient pas à la fête.
“L’an denier, on a même pu acheter
un chapiteau.”
Les premiers signes d’essoufflement
commençaient à poindre dans les
rangs des Fuves du Perreux. La fréquentation au concours ne progres-
sait plus. Une respiration s’imposait
donc. Les organisateurs ont alors décidé de s’arrêter sur une bonne vitesse de croisière. L’association existe
toujours. Elle prend une année sabbatique en conservant l’envie de réaliser autre chose mais d’une envergure moindre. “On ne sait pas encore
quoi, ni à quelle saison. Mais ça restera certainement autour du bois.” La
fête passe, l’esprit forestier subsiste
encore dans les consciences. Mouthe - régions des lacs
18
PASTORALISME
De fortes incitations
Les alpages communaux
se refont une beauté
Des Fourgs à Chapelle-des-Bois en passant par Mouthe et
Métabief, il n’est guère de communes qui ne soient pas
propriétaires d’une ou plusieurs fermes d’alpage. Ce patrimoine retrouve un peu de sa splendeur grâce à une politique d’aide, certes cadrée, mais très attractive.
n se promenant au Mont gramme est relancé sur plud’Or, quiconque passe sieurs années. Il a subi
devant le Paradis, la Bar- quelques assouplissements en
thelette ou la Coquille s’ouvrant notamment aux propeut facilement constater les priétaires privés. Lesquels
effets du Contrat de progrès seront sensiblement soumis
en faveur des Espaces pasto- aux mêmes contraintes que
raux du Massif du Jura. Toi- les autres. Ils auront à s’enture, façades et ouvertures gager dans un Plan de Gesflambant neuves, intérieur tion Intégrée sur 10 ans allant
rénové, citernes restaurées, aussi dans le sens d’une valoces chalets d’alpages ont désor- risation pastorale du domaimais fière allure. Le disposi- ne.
tif mis en place en 2003 por- Les communes ne se privent
te ses fruits. “À l’échelle du pas d’une telle aubaine. Métamassif, on a délivré 150 dos- bief va investir 150 000 euros
dans la réhabilitation
siers de subvention.
de la ferme de BelleCela
représente
1,5 million de cré- La mouche vue. Elle sera ensuite louée avec les terres
dits publics, soit
3 millions d’inves- dans le lait, au Manège du Mont
d’Or. “L’exploitant
tissement en prenant
c’est le
était à la recherche
en compte que ces
alpage pour y insaides correspondent
Paradis. d’un
taller une poulinière.
à 50 % du montant
La commune va rénodes travaux. Elles
sont uniquement attribuées ver le logement du berger, les
aux alpages concernés par le étables, la citerne. Elle apporpastoralisme. Les restaurants, tera l’électricité. Le budget
les “résidences” en sont donc intègre du débroussaillage”,
exclues. En plus, ce dispositif explique Gérard Deque, le maifonctionnait jusqu’à présent re qui estime inutile de garuniquement pour des struc- der ce patrimoine s’il ne sert
tures collectives comme les syn- à rien. Les appels d’offres sont
dicats pastoraux. Elles devaient en cours. Les travaux débuen retour s’engager à mainte- teront l’an prochain.
nir une activité pastorale pen- Autre propriétaire d’alpages
dant au moins 10 ans”, sur le secteur, Les Longevillesexplique Jonathan Michaud, Mont-d’Or. Cette commune
n’en possède pas moins de
responsable de ce dossier.
Arrivé à terme en 2006, le pro- quatre, avec le Gros-Morond
E
loué au Club Alpin qui s’en
sert de refuge, l’auberge de la
Grangette, la Barthelette et
le Paradis. “La grande valeur
de ces fermes, c’est leur existence. Au vu des protections
actuelles, il serait impossible
de les construire aujourd’hui”,
observe Alfred Lanquetin, le
maire. Le C.A.F. assure luimême l’entretien du Gros
Morond. La commune va investir près de 100 000 euros sans
subvention à la Grangette. Au
programme, toiture, ravalement des façades, et remise à
neuf des ouvertures. Acquise
il y a une trentaine d’années,
la Barthelette est louée à un
exploitant suisse qui y monte des bêtes en été. Un couple
de bergers à demeure garde
le troupeau. “On a pu bénéficier des aides, ce qui a permis de changer la toiture en
2006” ajoute le maire.
La mouche dans le lait, c’est
le Paradis. La commune a
entrepris en 2005 des travaux
de réparation dans l’intention d’y installer un berger
en accord avec les agriculteurs. “On avait donc touché
des aides mais au moment de
la location, le syndicat pastoral s’est rétracté en refusant
d’exploiter le bâtiment. Du
coup, on a dû rembourser les
subventions et louer la ferme
à un particulier comme maison d’habitation”, poursuit
Propriété de la commune de Saint-Antoine, cette ferme a été plutôt bien restaurée.
Dommage que la commune soit injoignable pour en dire plus.
cet élu de caractère qui n’a
toujours pas avalé la couleuvre. Il n’hésite d’ailleurs
pas à dénoncer le laxisme des
six agriculteurs concernés qui
mettent peu d’entrain à entretenir les pâturages dont ils
ont la charge. “Au bilan global, ces quatre alpages, ça
nous coûte plus cher que cela
nous rapporte évidemment.
Le loyer des pâturages avoisine 80 litres/ha alors qu’en
bas, on est à 300, 400
litres/ha. La seule possibilité de valorisation est liée à
l’exploitation des bois. Ce volet
mériterait qu’on s’y intéresse
davantage.” I
Métabief va investir 150 000 euros dans la rénovation de
Bellevue. Elle sera louée l’an prochain au Manège du Mont d’Or
qui y exploitera une poulinière avec un “poulinier” à demeure.
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Les agriculteurs s’étant démis au dernier moment de leur engagement d’installer
un berger à la ferme du Paradis, la commune a dû rembourser les aides qu’elle avait
perçues. Aujourd’hui, un particulier profite de cette belle réhabilitation.
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Mouthe - région des lacs
VOILE
E NVIRONNEMENT
Trois régates à Malbuisson
endant l’été, le Cercle de Voile de Malbuisson organise
trois régates. La première a
lieu le dimanche 22 juillet. C’est un
affrontement en match-racing sur
catamaran. Le premier est qualifié pour le tour suivant, le deuxième est éliminé ainsi de suite jusqu’à la finale. “À cette occasion,
le club prête les bateaux pour que
P
R ESTAURATION
tous les concurrents puissent s’affronter à armes égales” précise
Jean-Baptiste Normand, responsable du club.
La seconde régate se déroule le
dimanche 29 juillet et se court sur
tous types d’embarcations, de la
planche à voile à l’habitable.
La troisième, la plus importante,
se déroule le 15 août. Pour la “Tran-
lac”, les concurrents sont invités
à faire le tour du lac sur l’embarcation de leur choix, de la plus classique à la plus inhabituelle.
L’école de voile de Malbuisson est
ouverte tout l’été. Les moniteurs
enseignent les rudiments de l’optimist pour les plus petits, de la
planche à voile et du catamaran
pour les plus grands sur la plage
qui jouxte la piscine. G
Rens. 06 87 05 97 73
Le restaurant meuthiard vient de changer de propriétaire.
Frédéric Decamp et Philippe Blery, tous les deux originaires
de l’Oise, donnent de nouvelles couleurs à la table.
e 1er juillet, le restaurant L’Œil- de cette enseigne tout en lui apporde-bœuf à Mouthe a changé de tant leur touche personnelle. Tous les
propriétaire. Michel Rième et deux sont originaires de l’Oise le pays
de la crème Chantilly et des
Solange Aubertin vienrouges du Noyonnais. Le
nent de rendre leur tablier tout
“Nous fruits
premier est arrivé dans le Hautjuste 25 ans après avoir fondé
l’établissement. Au fil du temps, proposons Doubs, il y a une dizaine d’années. “J’ai travaillé à l’hôtell’adresse a acquis une certaine notoriété auprès des gour- plusieurs restaurant “Les deux lacs” à
Labergement-Sainte-Marie à
mets qui apprécient l’accueil
convivial et la cuisine tradi- formules.” partir de 1999 en tant que serveur” raconte Frédéric Decamp.
tionnelle. Frédéric Decamp et
Philippe Blery, les deux repreneurs Son beau-frère, Philippe Blery, qui
qui officient désormais en cuisine et avait un restaurant en Picardie, est
en salle veulent préserver l’identité venu le rejoindre, séduit par le Haut-
Lac de Saint-Point
Eaux dégradées mais
baignade autorisée
La qualité des eaux du lac de SaintPoint se dégrade comme le confirment
les dernières analyses de la D.D.A.S.S.
omme chaque
année à l’été, la
direction départementale des affaires
sanitaires et sociales
(D.D.A.S.S.) rend ses
conclusions sur la qualité des eaux de baignade en milieu naturel. Parmi les plans
d’eau passés à la loupe, il y a les lacs de
Saint-Point et de Remoray. Avec Osselle, ils
font partie des sites les
plus fréquentés du
Doubs pendant la belle saison.
Si jusqu’à présent l’organisme d’État n’avait
pas relevé d’anomalies
particulières, classant
ces eaux de baignade
dans la catégorie des
eaux de bonne qualité
(A) ou de qualité
moyenne (B), la dernière campagne d’analyse est moins réjouis-
C
Changement de propriétaire
L’Œil-de-bœuf a du goût
L
19
Doubs. Ils ont cherché ensemble à
reprendre une affaire. Quand l’opportunité de L’Œil-de-bœuf s’est présentée, ils n’ont pas hésité.
Si le cadre de l’établissement est
inchangé, les nouveaux tenanciers ont
apporté en revanche quelques touches
personnelles à la carte où se mêlent
les saveurs régionales. On trouve par
exemple le filet de truites à la liqueur
de sapin, le croustillant glacé au pain
d’épices de Mouthe, la soupe de fraise au Crémant du Jura ou le nougat
glacé au miel des deux lacs. “Nous proposons plusieurs formules : un menu
rapide à 12 euros, des menus à 17 euros,
24 euros et 40 euros, et la carte” poursuit Frédéric Décamp. Pendant l’été,
le restaurant d’une capacité de 77 couverts dont 10 en terrasse est ouvert
tous les jours de la semaine le midi et
le soir. Il propose également une activité traiteur. I
Les eaux de baignade à Saint-Point
ont perdu en qualité.
sante. Le drapeau vert
flotte sur les plages
d’Oye-et-Pallet et la
plage de Remoray à
Labergement-SainteMarie puisqu’elles
décrochent un A. Les
Grangettes, SaintPoint-Lac et la petite
plage du lac de Remoray obtiennent un
B. Montperreux et Malbuisson écopent en
revanche d’un C, ce qui
signifie que les eaux
peuvent être momentanément polluées.
Les fortes pluies et la
saturation du collecteur des eaux usées qui
ceinture le lac de SaintPoint est un des éléments de réponse fourni par les services de
la D.D.A.S.S. pour
expliquer cette situation. Les analyses
confirment cette tendance maintes fois
dénoncée par les défenseurs du lac de SaintPoint qui ne peuvent
que déplorer une dégradation de la qualité de
ses eaux depuis 30
ans. I
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Frasne - Levier
20
VILLERS-SOUS-C HALAMONT
Une première en France
Et maintenant on épand les boues en forêt !
Villers-sous-Chalamont est engagée dans
une expérimentation visant à étudier la faisabilité d’épandage des boues résiduelles
en forêt. C’est une alternative au recyclage
en milieu agricole.
ccusés à tort ou à raison de polluer les
rivières ou les nappes
phréatiques, les agriculteurs, on l’oublie un peu
vite, participent aussi au recyclage des boues des stations
d’épuration. Et par conséquent
à l’élimination d’une partie des
déchets produits par l’ensemble
de la population. En exigeant
d’eux qu’ils réduisent leurs pratiques de fertilisation, peut-on
A
inversement continuer à leur
demander d’épandre les mêmes
volumes de boues qu’auparavant ?
Cette question se pose avec
d’autant plus d’acuité en zone
A.O.C. comté soumise à un
cahier des charges visant à fortement réduire - pour ne pas
dire déconseiller - les épandages de boues. “En FrancheComté, la filière de recyclage
des boues des stations d’épu-
Le premier test a été effectué en avril dernier en forêt
communale de Villers-sous-Chalamont.
ration en agriculture tend à se mise en œuvre de l’opération
fragiliser aussi bien en plaine nécessitait de modifier le cadre
qu’en montagne”, explique Clau- réglementaire car l’épandage
de Courvoisier le maire de Vil- en forêt est formellement interlers-sous-Chalamont en s’ap- dit. “Un arrêté préfectoral a été
puyant sur les résultats d’une défini dans ce sens le 1er août
étude menée à l’échelle régio- 2006. Le comité a ensuite déternale.
miné les conditions d’épandaUn comité technique s’est ge. Elles reprennent les mêmes
constitué en 2005. Il réunit les contraintes qu’en agriculture.
Missions de Valorisation Agri- Cela signifie que si les condicoles des Déchets (M.V.A.D.) tions ne sont pas réunies pour
des différentes chambres d’agri- épandre les boues sur prés, pas
cultures de Franche-Comté, question d’aller le faire en forêt.”
des
communes
Forestier de profession,
concernées par cet- “Il ne s’agit le maire de Villers estite fragilisation et un
me que la forêt doit auscollège d’experts surtout pas si avoir un rôle social
régionaux sur le plan
pouvant contribuer au
de se
forestier, agronobien-être des habitants.
mique et pédolo“Ce milieu occupe sougique. Objectif : étu- débarrasser vent les zones les plus
dier la faisabilité
exploitables
des boues.” difficilement
d’épandage
des
par l’homme. Plus de
boues résiduelles en milieu 80 % des surfaces boisées ne
forestier dans une démarche sont pas éligibles aux critères
visant à cadrer la fertilisation d’épandage et le reste le sera
d’espèces boisées. “Cette notion de façon alternative.” Aux oppoest essentielle car il ne s’agit sants qui avancent l’argument
surtout pas de se débarrasser que la forêt reste le seul milieu
des boues en les mettant n’im- encore préservé, l’élu répond.
porte où”, insiste Claude Cour- “En fait, c’est totalement faux.
voisier.
On pratiquait dans les années
Cette solution alternative ne soixante-dix des traitements
pourra être mise en place sanitaires qui ravageaient tout
qu’après une phase expéri- avec un désherbant surpuismentale. Trois communes du sant, le D6. Ce mode de gestion
Doubs sont impliquées : Arc- forestière était préconisé même
et-Senans, Mercey-le-Grand et dans le Haut-Doubs. On utiliVillers-sous-Chalamont. La sait également des engrais pour
“L’épandage en forêt reste une alternative. Il n’a d’intérêt que s’il contribue à l’amendement des jeunes peuplements”, précise Claude Courvoisier.
accélérer la croissance des
semis.”
Le premier épandage expérimental a été réalisé en avril
dernier dans la forêt communale de Villers sur une parcelle
témoin de 70 ares située aux
Perrières. Un épandage-test
de 3 m3 de boues sur semis et
plantations. “Le but est d’apporter un amendement aux
jeunes peuplements. Ça ne servirait strictement à rien de
mettre des boues sous des gros
bois.”
Tout un protocole scientifique
accompagne l’opération avec
des analyses de sols et des pré-
lèvements qui seront effectués
régulièrement à l’intérieur et
à l’extérieur des parcelles épandues. Ce travail va durer trois
ans avec comme finalité l’élaboration d’un guide d’épandage en forêt à l’attention des
communes susceptibles d’être
un jour concernées par cette
alternative.
À l’échelle départementale, le
coût de cette expérimentation
en zone boisée s’élève à
102 000 euros financés par les
collectivités territoriales et
locales, l’Agence de l’eau,
l’A.D.E.M.E. et la Chambre
régionale d’agriculture. F.C.
Frasne - Levier
BULLE
21
Club d’aéromodélisme
Ça plane pour eux !
Ils sont une dizaine, tous amateur, d’aéromodélisme, à s’être regroupés au sein d’un club fraichement
créé : l’Air Bulle Modèle Club.
aéromodélisme est donc à Bulle que ces amateurs
d’abord une affaire de maquettes ont élu domicide passionnés. Ils le. Un agriculteur de la comsont une dizaine dans mune leur met à disposition un
ce cas à s’être regrou- terrain engazonné de 100 m de
pés à Bulle au sein de l’Air Bul- long par 30 m de large. Cette
le Modèle Club, une associa- bande de terre, éloignée du viltion née au printemps. Le plaisir lage, en rase campagne, sert
de ces amoureux du miniatu- de piste aux pilotes.
C’est là qu’on peut les
re : faire voler des
regarder faire évoluer
hélicoptères, des
avions, ou des pla- “On peut tout dans le ciel du HautDoubs, leur machine
neurs radiocommandés. “À l’origine, faire voler de quelques centaines
de grammes et 50 cm
nous sommes tous
issus du club de Pon- depuis ici.” d’envergure mais qui
atteignent parfois justarlier qui s’entraîne
à côté de l’aérodrome, un lieu qu’à une douzaine de kilos et
proche de la zone commerciale 2,6 m d’envergure. “On peut
et des habitations. Comme nous tout faire voler depuis ici sauf
utilisions des avions de plus en des avions équipés de petits
plus importants, nous nous réacteurs.”
sommes mis en quête d’un ter- Le club accueille tous ceux qui
rain plus sécurisé” indique le s’interressent à ce genre de disprésident Éric Lanquetin. C’est cipline. Les novices pourront
L’
AMANCEY
s’appuyer sur la compétence
des plus expérimentés. “Nous
avons tous commencé comme
ça ajoute Éric Lanquetin. En
modélisme, c’est assez difficile
de commencer seul.”
Les spécialistes proposent aux
nouveaux venus de se familiariser avec le pilotage, grâce à
un système de double commande. La méthode d’avionécole permet de prendre petit
à petit de l’assurance sans
craindre de crasher la maquette au premier vol. “À la suite
de cette période d’apprentissage, les gens achètent en général
leur propre avion” poursuit le
président.
Le principe du club est de voler
juste pour le plaisir. En général, ces aficionados de l’aéromodélisme se donnent rendezvous le samedi après-midi sur
leur terrain à Bulle. Avions, hélicoptères,
planeurs, les amateurs
d’aéromodélisme sont
les bienvenus.
Renseignements :
03 81 69 34 76
03 81 89 82 28
Un territoire pilote
Une démarche innovante
autour du bois-énergie
Depuis le 12 juillet, le Pays Loue-Lison s’est engagé dans la mise en place
d’un Plan d’Approvisionnement Territorial (P.A.T.). Une opération pilote.
e bois-énergie a le vent
en poupe. Les projets et
réalisations de chaufferies se multiplient et c’est
tant mieux. Les particuliers
s’y mettent aussi. On sait que
la Franche-Comté dispose d’une
importante réserve forestière
insuffisamment exploitée. On
sait que la valorisation éner-
L
gétique de ces bois peut générer des emplois en milieu rural.
Tous les facteurs sont favorables au développement d’une
filière. Force est aussi de constater qu’elle se met en place de
façon plus ou moins empirique
sans qu’apparaisse une réelle
volonté de coordination entre
tous les opérateurs.
C’est pourquoi le Pays LoueLison s’est porté volontaire pour
entrer dans la phase expérimentale du programme national “1 000 chaufferies bois pour
le milieu rural”. Cette opération initiée par la Fédération
Nationale des Communes forestières s’appuie sur un Plan d’Approvisionnement Territorial.
La signature officielle a eu lieu le 12 juillet.
Il s’agit d’un outil d’aide à la
décision évaluant les investissements nécessaires en
amont pour une mobilisation
accrue des bois et une logistique optimisée. À partir d’un
inventaire des installations
existantes ou à venir, le P.A.T.
permettra de déterminer les
quantités de bois susceptibles
d’être mises en marché, leur
localisation et les coûts de mobilisation associés. Il servira à
définir les équipements communs : plates-formes, hangars,
qu’il sera nécessaire de mettre
en place pour
assurer la sécuUn outil rité de l’approet
d’aide visionnement
la mutualisation des difféà la
rentes sources
décision. à l’échelle du
territoire impliqué dans la démarche.
Le 12 juillet dernier à la mairie d’Amancey, Jean Mareuge,
le président du Pays LoueLison, Géry Tronçon, le président l’Union régionale des associations
de
communes
forestières et Jean-Claude
Monin, président délégué à la
Fédération nationale des communes forestières ont signé la
convention de partenariat officialisant la réalisation du
P.A.T. DOMPIERRE-LES-TILLEULS 10 100 euros
Un centre d’animation
de la vapeur en forme
de pavillon Baltard
L’ancienne halle du marché couvert de
Besançon a été rachetée par Claude Mainy en vue d’y installer sa collection de
machines à vapeur.
a nouvelle direction du riens et universitaires des
musée des maisons com- archives, revues et plans acquis
toises ayant décliné l’offre depuis une trentaine d’années”,
d’installer cette structure à justifie Claude Mainy.
Nancray où elle est toujours Son dossier est soutenu par
stockée, la Ville de Besançon Jean-Pierre Gurtner, le
a procédé en mars dernier à conseiller général, et Jean
un appel d’offres. “On avait Patoz, le maire de la commudéjà été sollicité par plusieurs ne qui souhaite “que la renferrailleurs. Mais on a préféré contre de la construction métalretenir le principe de la vente lique et de la machine à vapeur
soumise à une condition de devienne alors un vecteur touremontage. Il nous semblait ristique original pour le terriplus pertinent d’encourager une toire de la communauté de comvalorisation plutôt qu’une démo- munes du plateau de Frasne
lition définitive”, rappelle Chris- et du Val du Drugeon.”
Dans ces circonstophe Lime, adjoint
bisontin chargé du Quatre ans tances, les élus bisontins n’ont émis aucupatrimoine.
Pour mémoire, la hal- pour mener à ne objection à valider
proposition en
le en acier du marbien cette cette
acceptant également
ché couvert de Besançon, communément réhabilitation. l’offre de rachat de
Claude Mainy qui
appelée Pavillon Baltard, avait été démontée dans s’élève à 10 100 euros T.T.C.
le cadre du projet d’aménage- L’acquéreur s’engage à resment Marché-Beaux-Arts. À pecter un échéancier prévil’issue de la consultation, une sionnel de réalisation qui lui
seule offre a été réceptionnée, laisse environ 4 ans pour
celle de Claude Mainy. Son mener à bien cette réhabiliobjectif : remonter l’ensemble tation. De même, il a signé
de cette structure en métal sur une convention stipulant
un terrain de la commune de notamment l’interdiction d’une
Dompierre-les-Tilleuls pour y revente des éléments à des
créer “un centre d’animation fins commerciales. “Le prix
de la vapeur et des énergies nous semble raisonnable. On
l’aurait sûrement vendu plus
renouvelables”.
Ce passionné restaure depuis cher à la ferraille”, estime l’ad1970 une collection de machines joint bisontin. En évitant cetà vapeur industrielles et te solution radicale, un nouagraires. “Une fois rénové et vel avenir plus glorieux se
remonté, le bâtiment retrouve- dessine pour cette construcra tout son prestige. Il servira tion représentative de l’ard’écrin à la présentation de la chitecture en métal du XIXème
collection sans oublier la mise siècle. à disposition pour les histoF.C.
L
La page de l’artisan
22
C HAFFOIS
Atelier de création
Audrey Aumaitre dans la peau de la mariée
À 24 ans, après avoir suivi des études à Lyon et travaillé aux côtés de
Max Chaoul, Audrey Aumaitre a monté sa propre entreprise où elle crée
des robes de mariées personnalisées à la demande de sa clientèle.
e point de départ est la ge a des couleurs, s’il y a un thèrencontre. C’est essen- me choisi”, autant d’éléments
tiel. Une discussion pen- qui peuvent entrer en ligne de
dant laquelle Audrey compte dans la réalisation de
Aumaitre cerne les goûts et le la robe. “Ensuite, je dessine un
style de sa cliente avant de se croquis que je soumets à la clienmettre au travail dans son ate- te. Puis je confectionne une toilier de couture. À 24 ans, la jeu- le d’essayage dans du coton brut
ne femme crée des robes de avant de réaliser la robe définitive”
explique
mariées. La pièce est
Audrey Aumaitre. La
unique, conçue pour
“Ma
finalité de la démarche
une personne dont elle
affirme la silhouette et passion est est toujours la même :
une robe de mariée
la personnalité à une
devenue “jolie et raffinée mais
occasion remarquable.
pas chargée.”
La modéliste s’est insmon
Entre ses mains,
tallée à Chaffois, où elle
toutes les idées peua fondé sa propre entremétier.”
vent prendre forme.
prise,
“Créations
La personnalisation
Audrey”, il y a un an.
C’est là qu’elle accueille la futu- est poussée jusque dans le choix
re mariée. “On prend le temps des matières et des couleurs.
de discuter. Je lui demande “J’utilise beaucoup de soie sauquels sont ses goûts, si le maria- vage. Je remarque qu’aujour-
L
d’hui les femmes sollicitent beaucoup plus les couleurs dans leur
robe de mariée. On sort du classique bordeaux et ivoire.” Pour
que la mariée surprenne son
entourage, Audrey Aumaitre
propose des robes “deux en un.”
L’ensemble est composé de plusieurs pièces dissociables. Il
suffit de se dévêtir de l’une
d’elles pour laisser apparaître
un autre vêtement.
L’ensemble du processus de
création dure deux à trois mois
en fonction de la commande.
Une période durant laquelle la
modéliste affine le projet avec
rigueur. Ce travail la fascine.
“Pour moi, c’est un rêve de petite fille qui se réalise. Ma passion est devenue mon métier”
dit-elle. Après une formation à
Lyon, elle a collaboré avec Max
Chaoul, créateur reconnu de
CONTACT
21 rue de la Préfecture BESANCON
Tél : 03 81 21 35 35
Audrey Aumaitre crée la robe de mariée sur laquelle elle brode parfois des perles,
des paillettes ou des plumes d’autruche.
robes de mariée. C’est dans ses
ateliers qu’elle a peaufiné son
savoir-faire qu’elle propose
aujourd’hui à Chaffois, le village d’adoption de cette fille
originaire de Valence.
Il sera possible de rencontrer
Audrey Aumaitre du 12 au
15 août dans le cadre de l’animation “Artisans au Grand
Cours” à Pontarlier où elle présentera certaines de ses créations. T.C.
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VALDAHON
Passonfontaine - Le 19 août
23
Bienvenue au marché aux puces !
Ouverture le 3 septembre
Le périscolaire ouvre à la rentrée
Un nouveau service de restauration et
d’animation périscolaires sera opérationnel
dès septembre. Dans un premier temps,
il devrait accueillir au moins 70 écoliers
de la commune. C’est une alternative nouvelle pour la garde d’enfants.
ous les ans à Valdahon, environ 80 bébés
voient le jour. La commune, qui a dépassé
le seuil des 5 000 habitants,
T
n’en finit pas de se développer.
Si bien que chaque année un
nouveau lotissement voit le
jour. Et la liste d’attente pour
avoir un nouveau logement ou
un terrain est de 70 dossiers la commune de Valdahon qui
environ. Cet afflux de nou- vient d’investir 1,9 million d’euros dans la construcveaux habitants n’est
de ce nouveau
pas sans conséSelon la tion
pôle périscolaire qui
quences car les
un accueil
familles, où la pluformule proposera
en dehors des heures
part du temps les
deux parents trachoisie, d’école ainsi qu’un service de restauration
vaillent, sont demandeuses de services. entre 1,80 et le midi, pour les
enfants âgés de 3 à 11
Aujourd’hui, les deux
centres scolaires de 17,60 euros ans.
service sera disla commune totalipar jour. Ce
ponible tous les jours,
sent un effectif de 600
même le mercredi et
élèves, de la materles jours fériés (il ne sera fernelle à la primaire.
D’où ce projet mené à bien par mé qu’un mois en août et entre
Noël et Nouvel An). “L’idée est
d’offrir une solution à ceux qui
n’ont pas la possibilité de garder ou de faire garder leur
enfant. Le système est très
souple, à la carte. Le pôle ouvrira dès 7 heures le matin”
indique Marie-Jacques Chalumeau, adjointe valdahonnaise aux affaires sociales.
Pour les parents qui souhaitent utiliser ce nouveau service, il en coûtera, selon la formule choisie, entre 1,80 et
17,60 euros par jour. La gestion du service périscolaire a
été confiée à l’association
Familles Rurales. J.-F.H.
Les travaux doivent être
terminés d’ici la fin août.
Dimanche 19 août, l’association “l’Écho de Barchet” organise le
18ème marché aux puces de Passonfontaine. Le temps d’une journée, dès 6 heures du matin, les marchands déroulent leurs étals
au centre du village et les chineurs déambulent dans les rues à
la recherche de l’objet rare. Au total, la commune accueille lors
de cette manifestation conviviale une soixantaine d’exposants
et près de 3 000 visiteurs. Il sera possible de se restaurer sur place. Des animations sont prévues pour les enfants comme des
ateliers maquillage et des balades en calèche. Rens. : 03 81 43 10 85 - 03 81 43 10 28
Ornans fait de l’ombre à Valdahon
En construisant un centre ludique aquatique, Ornans
veut accueillir tous les scolaires de la vallée de la Loue
qui jusque-là allaient se baigner à Valdahon.
vec l’ouverture des piscines
des Fins et de Maîche, le
A
bassin de Valdahon a déjà perdu 25 % de sa clientèle scolaire. Le centre ludique aquatique
qui est en cours de construction
à Ornans va encore réduire la
voilure de cet équipement qui
fait l’objet d’un programme de
rénovation. Actuellement, les
enfants scolarisés dans la vallée de la Loue représentent l’équivalent d’un peu plus de 1 000
entrées à la piscine de Valdahon chaque année. Or, JeanFrançois Longeot, le maire d’Ornans, a indiqué qu’une des
finalités du futur complexe est
d’accueillir ces scolaires. “Ils
pourront apprendre à nager ici,
car pour l’instant, nous les emmenons en bus à Valdahon” dit-il.
On imagine donc que la municipalité de Valdahon soit
contrainte de faire face à un
nouveau manque à gagner. Mais
Léon Bessot, le maire de la ville, se veut rassurant. D’abord
la décision de son homologue
ne remet pas en cause le projet
de valorisation de la piscine de
Valdahon qui vise à séduire le
grand public. “Nous voulons la
rendre plus attractive” dit-il.
Ensuite, cette commune qui fut
pionnière dans le Haut-Doubs
en aménageant un bassin estime avoir compensé la perte partielle de scolaires. “Les enfants
représentent 29 000 entrées sur
70 000 au total. Ils viennent de
64 écoles” ajoute Léon Bessot.
Selon lui, le départ des élèves
de la Vallée de la Loue à la
rentrée 2008 n’aura pas d’effet majeur sur le fonctionnement de cette piscine. Pour
l’élu, le défi à relever est une
fois encore de rendre cet espace suffisamment ludique pour
attirer le grand public de tout
le plateau. DISCO
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La page du frontalier
24
E MPLOI
Plus de 11 000 dans le canton de Neuchâtel
ÉCONOMIE
Regroupement de deux entreprises
44 444 emplois dans La Vallée de Joux
l’horlogerie suisse crée un pôle médical
Plus de 2 700 salariés ont été embauchés dans l’horlogerie
de l’autre côté de la frontière l’an dernier. On atteint les
niveaux du début des années quatre-vingt.
Référence internationale de l’horlogerie, la Vallée de Joux pourrait
aussi devenir un pôle d’excellence dans le domaine de l’industrie biomédicale. Avec en tête de pont, l’entreprise Valtronic Technologies.
a Watch Valley pourrait
aussi devenir la Medical
Valley. La fusion récente des sociétés Valtronic et
AP Technologies permet de
constituer un groupe riche de
200 salariés installés aux
Charbonnières et au Brassus, qui pèse aujourd’hui
70 millions de francs suisses.
Et ce n’est pas fini. Car Valtronic Technologies - le nom
de la nouvelle entité - prévoit
de réaliser un chiffre de plus
de 100 millions de francs
suisses d’ici trois. La société
prévoit notamment d’investir dans un bâtiment flambant neuf pour rapatrier l’intégralité de sa production sur
le site des Charbonnières.
Valtronic avait été créée en
1982 dans la Vallée de Joux
par Georges Rochat. AP Technologies était une filiale de
l’entreprise horlogère Aude-
L
L’Arc jurassien à lui seul abrite 93 % des maisons horlogères suisses.
a convention patronale de l’horlogerie se 25 ans. “On n’avait plus vu ces chiffres depuis
frotte les mains. Dans un communiqué 1981. Mais il faut noter qu’à l’époque, ces chiffres
récent, elle annonce que “les effectifs de ne réjouissaient pas autant qu’aujourd’hui
la branche ont atteint 44 444 travailleurs en puisque la courbe des effectifs ne cessait de des2006, ce qui signifie que plus de 2 700 per- cendre” rappelle la convention. On était alors
sonnes (+ 6,5 % par rapport à 2005) ont rejoint au milieu de la mutation industrielle qui a fait
passer la branche horlogère de 90 000 employés
ses rangs en une année.”
en 1970 à moins de 30 000 en 1987.
Selon la convention, cette augmenL’horlogerie suisse connaît parallètation doit être attribuée au perL’élévation lement un autre phénomène : l’élésonnel de production qui a vu pasrégulière du niveau de forser ses effectifs passer de 31 000 à
régulière du vation
mation de ses salariés. “Ce phénomène
33 161 personnes. Dans le même
temps, le personnel de direction
niveau de s’explique par le fait que l’horlogerie
suisse axe ses produits de plus en plus
(+ 11,2 %) et administratif (+ 5,2 %)
affichent un fort accroissement. Seul
formation. vers le haut de gamme et les destine
au marché du luxe” poursuit le synle personnel à domicile enregistre
dicat patronal.
une baisse, de 14 %. Mais cette dernière activité reste très marginale, elle ne Par ailleurs, l’industrie horlogère concentre
représente plus que 417 personnes, soit moins la majeure partie de ses effectifs, soit 92 %,
d’1 % des effectifs de l’industrie horlogère. Le dans l’Arc jurassien, avec plus de 93 % des
nombre d’entreprises recensées quant à lui est maisons horlogères présentes dans cette région.
quasiment stable. Il augmente de deux uni- Le canton de Neuchâtel demeure le canton
horloger par excellence avec 11 926 travailleurs
tés, passant de 593 à 595 maisons.
Cette forte augmentation des effectifs horlo- et 184 entreprises. I
gers permet de retrouver les chiffres d’il y a
L
ment. “On ne sait pas encore
mars-Piguet.
“La synergie des compétences suffisamment que dans la valofferte par cette fusion donne lée de Joux, on fabrique des
de nouvelles opportunités à produits qui vont restaurer
la société qui comporte désor- l’intégrité de l’homme. Récemmais trois secteurs d’activi- ment, un jeune de 27 ans qui
était complètement
tés : les systèmes
sourd est venu témoiminiaturisés, les
systèmes complexes La nouvelle gner suite à l’implantation d’une promédicaux et les
entité
thèse auditive qui lui
implants orthopéa rendu la capacité
diques. Si le secemploie
d’entendre. Toutes
teur médical représente 70 % de son près de 600 ces avancées font
plaisir” se félicite
chiffre d’affaires,
salariés.
Nathalie Poirrier,
Valtronic Technocadre de l’entreprilogies opère également sur d’autres marchés, se helvétique qui exporte ses
dès lors que les systèmes sont produits dans le monde entier,
complexes et nécessitent une jusqu’en Californie ou en Aushaute fiabilité” explique la tralie.
La nouvelle entité emploie au
direction de l’entreprise.
Valtronic Technologies est total près de 600 salariés, en
spécialisé dans la fabrication Suisse, mais aussi aux Étatsde prothèses visuelles et d’im- Unis, en Roumanie et au
plants musculaires notam- Maroc. I
Les salles blanches de Valtronic Technologies, totalement aseptisées
(photo Valtronic Technologies).
Économie - commerce
POLITIQUE TOURISTIQUE
25
COMMERCE
Un centre ludique aquatique
Commission du 4 juillet
Ornans frappe fort
Encore des nouvelles
enseignes en zone
La cité de Courbet sera bientôt dotée d’un centre
ludique et touristique avec deux piscines, un
camping et un amphithéâtre de verdure.
De nouvelles autorisations sont tombées début
juillet pour l’implantation de commerces supplémentaires sur les communes de Doubs et
d’Houtaud. Près de 2 000 m2 en plus.
a vallée de la Loue est en train de
faire un pas en avant en matière de
développement touristique. La communauté de communes du pays d’Ornans
a engagé la construction d’un centre ludique
et touristique dans la cité de Courbet, sur
la rive gauche de la rivière, face à la base
de loisir Syratu. L’ouverture du complexe
est prévue pour l’été 2008.
Le projet comprend la création de deux
L
piscines (une est couverte et l’autre est
découverte), d’un espace détente avec
entre autres le jacuzzi, d’un amphithéâtre
à ciel ouvert d’une capacité de 500 personnes et d’un camping 3 étoiles de 150
places dont la gestion sera confiée à un
privé dans le cadre d’une délégation de
service public. Rien que ça !
L’objectif de la collectivité est triple. “Nous
voulons permettre à nos enfants d’avoir
Vue générale de la piscine.
sur place un outil où ils pourront apprendre
à nager car pour l’instant, nous les emmenons en bus à Valdahon” explique JeanFrançois Longeot, maire d’Ornans (voir
article page 23). Il ajoute : “L’aménagement s’adresse ensuite aux habitants du
canton et du Grand Besançon qui pourront venir nager régulièrement. Ce produit vise enfin les touristes.” L’offre est
complète.
Le coût de l’opération est de 10,5 millions
d’euros subventionnés à 42 %. “En montant ce dossier sous la forme d’un projet
touristique de moyenne montagne, nous
avons pu obtenir un certain nombre d’aides
de l’État.” La Région et le Conseil général ont également apporté leur contribution financière à l’opération. Résultat, ce
projet ne devrait pas avoir d’effet sur la
fiscalité de ce bourg.
Cet équipement s’ajoute aux animations
permanentes déjà existantes à Ornans.
Entre le musée Courbet et les activités
de plein air proposées par Syratu (parcours acrobatique, via ferrata, canoë…),
la vallée de Loue a des arguments pour
retenir les visiteurs sur place. “On s’aperçoit que le tourisme est aussi une économie qui ne remplace pas l’activité industrielle, mais qui mérite d’en tenir compte.
Il fallait faire ce projet” admet Jean-François Longeot. Enclavée, la région d’Ornans veut tirer son épingle du jeu en mettant en place des structures qui attirent
les visiteurs. Il restera à mesurer la pertinence de cette politique dans la durée. I
T.C.
a commission départe- Paillard et Christophe
mentale d’équipement Saillard.
commercial (C.D.E.C.) La deuxième enseigne qui a
s’est réunie mercredi 4 juillet obtenu l’autorisation de s’imdernier à la préfecture du planter dans les zones comDoubs à Besançon. Au menu merciales de la périphérie ponde cette réunion, quatre dos- tissalienne est “Création
siers commerciaux pontissa- cheminées” qui s’installera,
liens étaient posés sur la table sur une surface de 580 m2, sur
des discussions. Et
le parking d’Hyper
tous les quatre ont
U à Doubs. TroiTous les
obtenu le feu vert
sième dossier valide ladite commisquatre ont dé par la commission
composée
sion : la création
d’élus et de repré- obtenu le feu d’un magasin spésentants du comen produits
vert de la cialisé
merce et de l’artid’hygiène-beauté et
sanat.
soins du corps.
commission. de
Le premier dossier
400 m2 dédiés à la
à avoir eu l’aval de
beauté, également
la C.D.E.C. est l’enseigne Com- parking d’Hyper U à Doubs.
prex. Ce magasin spécialisé Dernier dossier : un magasin
dans la vente et l’installation spécialisé dans la vente de
de cuisines (plutôt orientées meubles, luminaires, bibelots
haut de gamme) s’installera et accessoires de décoration
dans des locaux de 270 m2, à l’enseigne “Captain Oliver”.
route de l’aérodrome à Hou- Le magasin de 527 m2 s’instaud. Les exploitants de ce tallera au lieu-dit “Entre les
commerce seront Bertrand deux chemins” à Doubs. I
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Reportage
26
SUISSE VOISINE
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LE VAL DE TRAVERS
AU RYTHME DE
L’ÉTINCELANTE,
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Invitation au
voyage pour
découvrir le
Val de Travers
ou Pays des
fées sous
un angle
inhabituel.
Une excursion
où l’on flirte
avec les
méandres de
l’Areuse.
Rafraîchissant
et romanesque.
Dans l’Étincelante, on n’est jamais à l’abri de croiser une bande de joyeux lurons.
L’association R.V.T. historique transporte ainsi à la demande des groupes sur des
trajets entre Les Verrières et Neuchâtel. Voire plus loin si besoin.
Toujours les mêmes joyeux lurons en train de déguster une bleue au bar à absinthe
aménagé dans l’ancien local à bagages de l’Étincelante. Chef de gare à Travers,
président de l’association R.V.T., Jean-Paul Beuret assure également le service.
27
L’Étincelante :
pendant des
décennies, cette
automotrice a
circulé dans le Val
de Travers. Elle a
transporté des
générations
d’écoliers,
d’étudiants voire
de travailleurs. Elle
revit aujourd’hui
grâce à la passion
des membres de
l’association
“Régional du Val de
Travers Historique”.
Julien, aux
commandes de
l’automotrice.
“Ça nous
change de
l’électronique”,
apprécie cet
instructeur qui
forme des
conducteurs de
train.
Avant de rejoindre le
terminus de Saint-Sulpice, une manœuvre
s’impose car la ligne
n’est plus électrifiée.
Il faut alors relier
l’Étincelante à un
autre tracteur diesel.
R.V.T. historique
s’arrête à tous les
centres
d’intérêts
touristiques du
Val de Travers
comme ici à
l’entrée des
Mines d’asphalte.
L’Étincelante, c’est
l’occasion de vivre
le train à un tout
autre rythme. De
quoi combler les
enfants et leurs
parents.
D
eux associations de cheminots et amateurs de
train proposent des
excursions touristiques
aux pays des Fées et ailleurs.
La plus ancienne : Vapeur Val
de Travers fonctionne comme
on pouvait le supposer, à la
vapeur. La plus récente : Régional du Val de Travers historique existe depuis 18 mois.
Elle a retapé une ancienne automotrice, l’Étincelante, exploitée par une compagnie privée
après la Seconde guerre mondiale. “Elle partait de Travers
pour irriguer toute la région
jusqu’à Buttes”, explique JeanPaul Beuret, le président de
R.V.T. Aujourd’hui, lui et une
poignée de “Zorros” transportent des groupes sur demande. L’automotrice de 60 places
circule également deux fois par
mois en période touristique soit
en direction des Verrières soit
de Neuchâtel. Équipée notamment d’un bar à absinthe, l’Étincelante s’arrête à chaque
site à vocation touristique du
Val de Travers : Mines d’asphalte, Mousseux Moller, Luges
d’été de la Robella, dépôt du
musée des trains vapeur à
Saint-Sulpice et, bien entendu, les trois absintheries de
Couvet, Fleurier et Môtiers.
En voiture… I
Arrivée imminente en gare de
Travers. Tout le
monde descend.
ASSOCIATION RÉGIONAL VAL DE TRAVERS HISTORIQUE
Prochaines excursions :
11 août à destination des Verrières
avec de superbes paysages panoramiques
sur le Val de Travers
25 août : Un aller-retour Fleurier-Neuchâtel
avec arrêt dans toutes les gares
Renseignements : Tél. : 00 41 32 863 24 07
Halte au dépôt
du musée des
trains vapeurs,
propriété de
l’association
Vapeur Val de
Travers. “On
travaille en
bonne entente”,
confie Jean-Paul
Beuret.
Économie
28
DOUBS
+30 % de chiffre d’affaires en prévision
Marceau prend de la hauteur
Spécialisée dans la manutention de charges palettisées, cette société installée à Doubs
étoffe sa gamme en fabriquant des élévateurs de palettes. Les locaux s’agrandissent,
l’équipe se renforce et la croissance est au rendez-vous.
D
François et Jean-Pierre Marceau dirigent aujourd’hui
une société de 35 salariés.
ans le Haut-Doubs, les
entreprises indépendantes qui réussissent
en dehors de la micromécanique font figure d’exception. “On subit peut-être un
peu moins la fuite de maind’œuvre vers la Suisse. Inversement, c’est assez difficile de
trouver localement du personnel qualifié en grosse mécanique ou en mécano-soudure.
On est souvent contraint de
compléter les formations en
interne”, explique François
Marceau qui dirige la société
avec son frère Jean-Pierre.
Depuis cet automne, les deux
dirigeants ont engagé un plan
de recrutement en vue de porter l’effectif à une quarantaine de salariés. Des embauches
nécessaires pour augmenter
la capacité de production.
En se lançant depuis quelques fabriqué par la manufacture
années dans la fabrication d’élé- Garnier à Morteau a la partivateurs de palettes, aujour- cularité de pivoter sur lui-même
d’hui les produits leaders de en fonction du style de musique.
la société, Marceau s’est ouvert “Cette période nous a permis
d’éprouver
les
de nouvelles persbureaux d’étude
pectives de croissan“Il fallait mécanique et autoce. En 2004, elle promis en placédait
à
une
passer à la matisme
ce vers 1980. Le choix
extension du bâtid’arrêter la machine
ment de production
vitesse
spéciale procède
passant de 2 350 m2
à 3 000 m 2. Elle supérieure.” d’une volonté de développer nos propres
investissait également dans une perceuse à com- machines. On avait alors le
mande numérique et dans un choix de se spécialiser dans de
nouvel atelier de peinture aux multiples domaines.” Un choix
dimensions des élévateurs avec plutôt perspicace car sous son
une cabine de lavage zéro aspect standardisé au possible,
déchet. Des efforts prolongés la palette existe en fait sous
en 2006 par l’agrandissement d’innombrables formats. Ce
des locaux abritant les services qui sous-entend à chaque fois
administratifs et commerciaux un système de manutention
et les bureaux d’étude méca- spécifique.
nique et automatisme. “Il fal- Bingo. Les frères Marceau dévelait passer à la vitesse supé- loppent toute une gamme de
rieure dans tous les secteurs. systèmes de manutention de
On s’attend cette année à une charges palettisées : convoyeurs
croissance de 30 % du chiffre à rouleaux, à chaînes, dépid’affaires” qui devrait dépas- leurs, empileurs ainsi que les
ser les 4 millions d’euros avec élévateurs. La société interun carnet de commandes déjà vient dans le secteur agroaliassuré jusqu’au premier mentaire, la grande distribusemestre 2008. “Du jamais vu”, tion, la chimie et l’automobile.
confie François Marceau en Elle fournit des ensembles
complets dans le monde entier.
souriant.
Et dire qu’ils ont hésité à L’export représente 40 % du
s’orienter vers les systèmes de chiffre d’affaires. “On se posimanutention continue pour tionne dans le haut de gamcharges palettisées au début me sur des machines gros
des années quatre-vingt-dix. volumes capables de fonc“Pendant 10 ans, on a conçu tionner en 3 x 8. C’est intéet fabriqué beaucoup de ressant d’être référencé dans
machines spéciales de manu- des grands groupes. Inversetention.” Il s’agissait parfois ment, en garantissant une fiade véritables défis technolo- bilité à toute épreuve, on est
giques à l’image des tables tour- condamné à se renouveler sans
nantes supportant un orgue cesse dans nos produits commonumental installé à l’opé- me dans notre clientèle.” ra de Tokyo. Cet instrument
F.C.
L’élévateur de
palette est
devenu le produit leader de
la société.
60 ans de progression
1946 : Roger Marceau s’ins- Arrivée de la troisième génératalle à Doubs comme artisan en tion. Création d’un bureau d’étude mécanique et d’un départemécanique générale
ment automatisme. Orientation
1965-1978 : création de la dans les machines spéciales.
S.A.R.L. Atelier mécanique Mar- L’effectif passe de 9 à 18 salaceau père et fils par son fils riés
Claude Marceau. L’effectif pas 1990-2007 : Spécialisation
se de 1 à 9 salariés
en manutention continue de
1978-1990 : Déménagement charges palettisées
à la zone artisanale de Doubs.
Les commerçants de la carte Altitude communiquent…
Au Bon Échanson
Ambiance et Styles
Ouvert du mardi au
samedi : 9 heures12 heures, 14 heures19 heures
hilippe Chapon a repris en
1989 ce magasin spécialisé
dans les vins et alcools de
qualité et qui intègre près
de 1 000 références. Ici, toutes les
régions sont représentées avec
quelques faveurs bordelaises et
bourguignonnes. Également à l’honneur : l’absinthe. Depuis la réhabilitation de cet apéritif mythique,
Philippe Chapon propose une large gamme de spiritueux à base
d’absinthe. De Pontarlier, bien sûr
mais aussi de Fougerolles, de Saumur, du Sud de la France et du
Val de Travers en Suisse. Une offre
exhaustive agrémentée de répliques
de verres, cuillères et fontaines à
absinthe.
Vous trouverez Au Bon Échanson,
du champagne, des cognacs, des
liqueurs ainsi qu’une centaine de
whiskies différents. N’hésitez pas
à venir, Philippe Chapon saura
vous conseiller selon vos goûts et
votre budget même modeste. La
première bouteille coûte seulement 2,95 euros. P
Au Bon Échanson
66, rue de la République
Tél. : 03 81 46 52 93
D
ans ce commerce installé au 89, rue de la
République, Aude et
Christophe BoillodCerneux perpétuent une
entreprise familiale créée en
1978. Ambiance et Styles reste l’un des derniers spécialistes de la région en art de
la table et culinaire. C’est
également la première
enseigne nationale à proposer des listes de mariage sur
internet : www.ambianceetstyles.com. Boutique Guy
Degrenne en art de la table,
Ambiances et Styles est dépositaire des plus grandes
marques de Limoges. Au chapitre culinaire, ce magasin
distribue Cristel, Magimix,
Peugeot, Nespresso et Pylône pour les articles plus tendance et décoration. Ouvert du mardi au
samedi : 9 heures12 heures, 14 heures19 heures
Ambiance et Styles - 89, rue de la République
Tél. : 03 81 39 38 40 - [email protected]
La Boutique Fleurie Fémina
S
A
La Boutique Fleurie
5, rue Vannolles
Tél. : 03 81 39 02 94
ubtiles odeurs et foisonnement de
couleurs accueillent le client en pénétrant dans cette boutique située au
5, rue Vannolles. Un commerce tenu
depuis 1987 par Marie-Hélène Duarte.
La Boutique Fleurie, c’est un assortiment complet de fleurs en provenance
du Midi, gage de qualité indéniable. On
y trouve notamment un grand choix d’orchidées aussi belles qu’envoûtantes.
Marie-Hélène réalise à la demande toutes
sortes de compositions florales ou tergal, décorations personnalisées à offrir
pour les mariages, baptêmes, anniversaires et autres bonheurs de l’existence. La Boutique Fleurie propose également des articles funéraires, des fleurs
qui accompagnent les obsèques, les cérémonies de toutes natures. Livraisons à
domicile 7 jours/7, adhésion au service
“transmission florale” complètent l’éventail des prestations. Horaires : lundi au samedi :
9 heures-12 heures, 14 heures19 heures. Dimanche : 9 h 30-12 h 15
mbiance feutrée, discrétion et élégance
caractérisent cette
boutique de lingerie située
au 72, rue de la République.
“Nous proposons un grand
choix de marques pour tous
les goûts, tous les budgets”,
explique Catherine Bühler
qui a repris l’enseigne en
1991 et y travaille avec une
vendeuse, Colette.
Fémina, c’est une gamme
complète de dessous féminins avec les marques Chantelle, Prima Donna, Marie
Jo, Lou, Lejaby, Empreinte, Sloggi… Une diversité
qui se décline toujours au
féminin dans les articles de
lingerie de nuit et de détente. “Les retouches nécessaires
sont effectuées au magasin.
En réponse aux attentes de
la clientèle, on développe
depuis quelques années un
Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude
A Fleur de Peau
79 Rue de la République
A l’Arrière des taxis
70 Rue de la République
Ambiance et Styles
89 Rue de la République
Au Bon Echanson
66 Rue de la République
Au Marché Aux Fleurs
68 Rue de la République
Aux Petits Gourmands
8 Rue de la Gare
Au Pot Cassé
2 Rue Vannolles
Authentic Boarder
11 Rue Sainte Anne
Bébé Cash / New Baby
45 Rue Fbg Saint Etienne
Bijouterie Bolle Reddat
63 Rue de la République
Bijouterie Vuillemin
34 Rue de la République
Boucherie Bonnet
85 Rue de la République
Boulangerie Pfaadt
23-25 Pl. Saint Pierre
Chabloz Fleurs
29 Rue de la République
Chewingum
3, Place Ste Benigne
Clin d’Oeil
54 Rue de la République
Coiffure Martine
12 Rue Du Docteur Grenier
Comté Marcel Petite
7 Rue Ste Anne
Confiserie Petite
95 Rue de la République
Cycles Pernet
23 Rue de la République
Dany Boutique
15 Place Saint Pierre
De Neuville
83 Rue de la République
Détournements majeurs
Droguerie Laborier
Envie de Séduire
Espace Beauté Alizée
Fantasia
Fémina
Floralies
Franca Boutique
Fox’Trott
Hôtel de Morteau
Impulsion
Institut Caline
Jean Balthazar
Joueclub
Jules et Julie
Ki-Lin Spa
L’Atelier du cheveu
La Boutique Fleurie
La Coifferie
Le Travail en Couleur
Librairie l’Intranquille
Librairie Rousseau
13
87
6
72
12
72
9
42
64
26
7
9
4
81
51
38
6
5
12
7
10
20
Place St Pierre
Rue de la République
Rue du Dr Grenier
Rue de la République
Rue Du Docteur Grenier
Rue de la République
Place St Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue Jeanne D'Arc
Rue Vannolles
Rue du Bastion
Rue de la Gare
Rue de la République
Rue de la République
Rue de Besançon (carré St Pierre)
Rue de Salins
Rue Vannolles
Rue de Salins
Rue de la Gare
Rue Tissot
Rue de La République
rayon homme. Il comprend
des pyjamas, des peignoirs
Ouvert
et une ligne de sous-vêtedu mardi au samedi :
9 heures - 12 heures et
ments Sloggi for men.”
14 heures - 19 heures
Fémina intègre également
un rayon orthopédie agréé
avec des bas de contention,
des prothèses de sein et des
Fémina
ceintures médicales sur
mesures. Les collections 72, rue de la République
d’automne arrivent tout en
Tél. : 03 81 39 14 25
couleurs et en confort ! Maroquinerie Colin
Maroquinerie Le lézard
Milk
Mixteen
Nouvelle Vague
Optique Gresset
Parfumerie Anne Charlotte
Pensée de Violette
Photos Gulot Camara
Pierre Paul Jacques
Pizzeria La Belle Napoli
Playtime
Prêt à Porter Huguenin
Rêve Bleu
Salon Mod Styl
Salon Why Not
Simplement Chocolat
So-Da
Sport 2000
Stocks Americains
Sport Aventures
Torréfaction Querry
Un Monde à Part
Valériane
Virgo Music
21
68
4
7
22
16
45
8
67
1
35
8
13
8
14
14
79
8
13
66
13
6
7
12
38
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la gare
Place St Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue Tissot
Rue de la république
Place Saint Pierre
Rue Montrieux
Rue Vannolles
Rue de la Gare
Rue de la Halle
Rue Tissot
Rue Sainte Anne
Rue de la République
Rue Vannolles
Rue Sainte Anne
Rue de la République
Rue de la République
Rue Sainte Anne
Rue du Bastion
Rue du Vieux Château
Rue de la République
Agenda - Spécial vacances
30
PONTARLIER
BOUVERANS
Du 11 au 15 août
Brise artisanale au Grand Cours
Les Artisans au Grand Cours
Du samedi 11 au mercredi 15 août
Rens. Ville de Pontarlier :
03 81 38 81 38
Produits du terroir, savoir-faire artisanaux, le tout exposé
dans le cadre agréable du Grand Cours, expliquent le succès
populaire de l’événement.
a météo locale est coutumière
du fait. À l’occasion des Artisans au Grand Cours, elle prévoit tous les ans à la même époque,
au même endroit, un concentré de
savoir-faire tous plus subtils les uns
que les autres. Le phénomène rassemble près de 70 exposants venus
de toute la France, exerçant dans
les domaines les plus variés : métiers
L
de bouche, bijoux, travail du bois,
du cuir, du métal, de la pierre, de la
terre, des étoffes, du verre et des
végétaux.
Le taux de renouvellement des candidats varie entre 30 et 40 % d’une
année sur l’autre, chacun devant faire au moins une pause de deux ans
après trois participations consécutives. Cette règle imposée par les
organisateurs, à savoir la Ville de
Pontarlier et la Chambre de métiers
et de l’artisanat du Doubs, assure le
succès d’une manifestation qui attire des milliers de visiteurs.
Le cadre verdoyant du jardin public
s’accorde également très bien à l’ambiance artisanale qui règne en ces
lieux. Clowns,
Près de 70
mime, groupes
folkloriques de
exposants
France
et
d’ailleurs, accorvenus de
déoniste assurent le spectacle
toute
chaque jour de
la France.
10 heures à
19
heures.
Quand les grands déambulent de
stand en stand, les petits ont quant
à eux le privilège de participer aux
“artisans en herbe”. Des animateurs
sont à leur disposition sur différents
ateliers ludiques et de travaux
manuels. Domino, dame, échecs,
petits chevaux côtoient des activités maquillage, gravures et tampons,
de marionnettes… À noter également une exposition permanente
présentée par les Compagnons du
devoir autour du bois. Entrée 10 euros sur place
Le rock dans toutes ses variations
Le festival Frog’n’rock poursuit son petit bonhomme
de chemin. Vendredi 17 août, à partir de 20 h 30, quatre
groupes assurent une soirée plus rock que jamais.
es années passent à Bouverans
sans altérer le dynamisme et la
qualité de ce festival modeste
dans son envergure mais diablement
attractif dans sa programmation. Ici,
on revisite l’univers rock dans toutes
ses variations, du funk au métal en
passant par le festif ou le rock électro.
Ça démarre avec les Groovy Baby Funky Boost où neuf lascars s’emploient
à mélanger le rythme funky à l’énergie rock. Tout de noirs vêtus et lunettes
fumées sur le nez, ces lointains cousins funky des blues brothers en remettent une sous-couche violente. Des
cuivres bien lustrés, une guitare discrète mais efficace donnent le tempo
d’une leçon bien apprise et récitée sur
une rythmique impeccable.
Poursuite des réjouissances en chansons avec l’entrée en lice de Jean-Marc
Miro. Celui qui se définit lui-même
comme un artiste de “sang mêlé et de
cultures emmêlées” a grandi entre l’Italie, l’Allemagne, la France et la Tunisie. Au contact de toutes ses cultures,
il finit par trouver refuge dans un
monde imaginaire à l’ambiance musicale très seventies. Après des années
un peu galères, il sort en 2001 son
premier album - “La Voix du Vaurien”
- puis enchaîne sur une tournée française. Suivront en 2003 “En plein vol”
et, depuis février dernier, “Le vainqueur jaloux” préparé avec le groupe
L
East Rodeo et ses amis Charlélie Couture et Manu Eveno.
À 23 h 30, séance fusion métal orchestrée par My Pollux. Venus de Belgique,
les quatre compères de cette formation tournent depuis 2002. Ils font
incontestablement partie de ces groupes
qui ont fait évoluer le néo-métal francophone. Leur originalité réside dans
la mise en avant d’une voix féminine,
celle de la fameuse Lussi. En 2004,
ils auto-produisent leur premier album
- “Trouble Amarante” - avec lequel ils
remportent le concours “Jeunes talents”
du magazine Rock Sound.
Le cru Frog’n’rock 2007 s’achèvera à
partir d’1 heure du matin avec, dans
le registre électro dub rock, le trio Hell
Niño. Soucieux d’échapper aux clivages, ces trois musiciens nantais ont
choisi de partager une expérience
musicale différente. Sans se poser en
donneur de leçon, Hell Niño invite
l’auditeur à une réflexion personnelle en le berçant de son climat
sonore atypique. Vu l’heure tardive
du dernier concert, les organisateurs
mettent à disposition du public un
camping gratuit. Frog’n rock festival
Le 17 août à Bouverans
Renseignements :
http://www.frognrockfestival.com
Agenda - Spécial vacances
C HAPELLE-DES-BOIS
MOUTHE
6ème édition
Journées Bio et Environnement
Le bio, ce n’est pas seulement
un sigle. Pour s’en convaincre,
rendez-vous les 11 et 12 août
pour découvrir les réalités d’un
terroir nourri au bio depuis 1976.
omme l’an dernier, la 6ème édition du marché bio se déroule dans le cadre magnifique et pittoresque de la ferme d’alpage du “Gros Nondance” à 2 km du centre du
village. Un marché de produits biologiques qui
réunit plus d’une cinquantaine d’exposants
venus de toute la France présenter leurs produits.
Au rayon saveurs, une offre éclectique comprenant produits laitiers, pain, vin, miel, confitures, fruits, légumes, huiles, farines… De
l’alimentaire aux savoir-faire artisanaux, il
n’y a qu’un stand à franchir au Gros Nondance.
L’opportunité de découvrir l’art de la poterie,
de l’herboristerie, de la confection vestimentaire, sans oublier les meubles et les matériaux de construction écologique. “Le but de
ces journées est de promouvoir les activités bio
de toutes natures et de faire connaître ce qui
concerne l’environnement”, confie Guy Pagnier,
le secrétaire de l’association Tourisme Vert et
Blanc qui organise cette fête du bio avec la
C
SAINT-POINT-LAC
commune de Chapelle-des-Bois.
Ici, parler bio n’est pas un vain mot. Les agriculteurs locaux se plient aux exigences de
l’agriculture bio depuis 1976. Le lait produit
dans ces conditions est ensuite transformé en
comté et morbier bio à la société de fromagerie du village. Belle illustration de cette
démarche, la ferme d’alpage se prête idéalement à l’accueil de cette fête bio qui débute à
partir du samedi 14 heures pour s’achever le
dimanche soir. Facile d’accès, le site présente
l’avantage d’être un peu à l’écart de la route.
Ce qui évite tout problème de sécurité. Touristes et locaux français ou suisses sont naturellement les bienvenus. Chaque année, ils
sont plusieurs milliers à se rendre sur place.
Diverses animations sont mises en place autour
du marché bio : démonstration de vannerie,
travail à la forge, conteurs, musiciens, atelier
pour enfants. On achète, on se détend et on
s’alimente aussi au Gros Nondance avec deux
repas bio évidemment, servis le samedi soir
et le dimanche midi. Pour les couche-tard du
samedi, pas de souci. Ils auront tout loisir de
se divertir au son d’un bal folk organisé sur
place. Entrée et accès gratuits. 31
Comme à la télé
Tous en piste à Intervilles
Le temps des vacances rime avec détente et humour. Alors, pourquoi pas pratiquer ça collégialement en participant à cette manifestation organisée le 18 août à la salle des fêtes de Mouthe.
ègle du jeu : constituer douzaine d’adhérents s’imune équipe de cinq per- plique activement dans la vie
sonnes comprenant au festive meuthiarde. À son actif
minimum deux filles. Pour le déjà, le lancement du marché
de Noël, une fondue
reste, tout est peren avril, l’ormis. Cri de rallieCet Inter- géante
ganisation à Mouthe
ment, mascotte,
tenue, chaque forvilles est de la fête de la
musique.
mation opère comme bon lui souhai- ouvert à tous. Après Intervilles, le
programme se pourte. “Cet Intervilles
est ouvert à tous. Il s’agit pour suit avec la préparation du
l’essentiel d’épreuves d’adres- Téléthon et du prochain Nouse, d’équilibre disputées autour vel An. Comme quoi, l’animaou dans une piscine, c’est selon”, tion coule de source dans ce
indique Martine Létoublon, bourg où le Doubs prend jusprésidente du comité des fêtes tement sa source.
Cet Intervilles aoûtien se décliMouthe’Anim.
Créée en octobre dernier, cet- ne sur un ton convivial et très
te association qui regroupe une abordable. Le coût d’engage-
R
ment d’une équipe s’élève à
10 euros. Le public et les participants se retrouvent dans
la joie et la bonne humeur
autour d’un barbecue champêtre, espérons-le pas trop pluvieux. Les réjouissances continuent avec le couscous servi à
la salle des fêtes lors d’un souper dansant animé par l’orchestre Tequila. D’ici là, bon
entraînement et surtout sans
se prendre au sérieux. Intervilles
18 août - Salle des fêtes
Mouthe
Tél. : 03 81 69 24 81
Journées Bio et Environnement
Les 11 et 12 août
Chapelle-des-Bois
Des vélos nautiques
Le pédalo s’offre un coup de jeune
De nouveaux modèles de pédalos naviguent
dans les eaux de Saint-Point. Ils sont loués par
la société “Les Mélodies du lac”. Ces embarcations ont tout pour plaire.
n version famille nombreuse, voici l’aquabug
6 places. Cette automobile aquatique très fleur
des champs ne passe pas
inaperçue. Tout aussi attrayant,
le pédalo équipé d’un petit
toboggan. Dans les nouveautés, on trouve également le
balado-relax. Profilé comme
un petit hors-bord de luxe, il
dispose à l’avant d’une plateforme où trois personnes peuvent prendre des bains de soleil.
“J’ai découvert ce modèle au
cours d’un séjour à Alicante”,
explique David Jeannerod qui
E
a repris la gestion des Mélodies du lac après y avoir travaillé plusieurs saisons en tant
que saisonnier. Une société
créée par Gabriel Robbe, le
marchand de vin de SaintPoint.
Il avait alors profité de la fermeture d’une location de pédalos à Malbuisson pour transférer l’activité sur l’autre rive.
Une façon de rééquilibrer en
quelque sorte l’offre autour du
lac sachant qu’il y a encore une
location à Malbuisson. “Je m’efforce de travailler en bonne
entente avec l’autre prestatai-
Les Mélodies du lac
Ouvert tous les jours de
l’été de 10 heures
à 21 heures
re qui est d’ailleurs plus un ami
qu’un concurrent. On a tout
intérêt à fonctionner en complémentarité”, estime David.
Son parc comprend une bonne trentaine d’embarcations.
Il est composé majoritairement
de pédalos classiques mais
offrant une petite touche de
confort supplémentaire avec
des sièges en toile. “On a commencé à coller aux nouvelles
pratiques à partir de 2003 en
investissant dans plusieurs
vélos nautiques.”
La conception de ces engins
combine le principe d’un vélo
LES FOURGS
Les nouveaux engins flottants naviguent sur le lac tout l’été à Saint-Point-Lac.
d’appartement monté sur une
planche à voile avec des flotteurs de chaque côté qui confortent la flottabilité du tout. En
pédalant, l’utilisateur met en
mouvement le système de propulsion installé sous la planche.
“Comme c’est plus physique à
déplacer qu’un pédalo, ces vélos
nautiques s’adressent plutôt à
des sportifs. Ils plaisent beaucoup aux jeunes. On peut facilement les coupler au besoin.”
L’aquabug, le balado-relax ou
le pédalo toboggan correspondent bien à l’évolution des
attentes de la clientèle. Ils
diversifient l’intérêt du pédalo traditionnel un rien figé dans
sa configuration deux places
assises. Pédaler oui, mais si
en plus on peut jouer et se bronzer en famille ou en groupe,
c’est encore mieux. Du 24 au 26 août
Le chocolat s’invite à la Grand’Borne
Une touche de gourmandise chocolatée sur fond culturel valaisan compose le menu de la 7ème édition du festival des terroirs
sans frontière organisé à la Grand’Borne du 24 au 26 août.
alé ou fruité, avec ou sans trou ?
Quel sera l’aspect et le goût du prochain “Contrebandier” ? Ce fromage est unique en son genre. Il est
fabriqué au cours du festival avec du lait
des Fourgs et de Sainte-Croix, les deux
communes organisatrices. Le public savourera cette année le goût du Contrebandier
2006. Ce produit symbolise s’il en est, le
concept de cette manifestation fondée sur
la valorisation des richesses du terroir de
l’arc jurassien.
En préambule, les commerçants et artisans des Fourgs se mobilisent vendredi
soir dans l’organisation du 3ème festival Rock
S
Depuis 7 ans à la Grand’Borne, on célèbre les richesses
gustatives et culturelles de l’Arc jurassien.
des Bornes. Une mise en bouche dynamique avant de savourer le thème d’honneur de l’édition 2007 : le chocolat. Michel
Rapp de Nyon et Jacques Scheuber de
Doubs, tous les deux chocolatiers, se feront
un plaisir de vous faire déguster leurs spécialités. Historique, atelier maquillage,
présentation scénique, le chocolat est une
source d’animation franco-suisse prolifique
à la Grand’Borne. La célèbre station valaisanne de Verbier-Val de Bagne sera l’hôte
d’honneur de ces journées transfrontalières. C’est toute une région qui se déplace avec sa culture, ses produits, son artisanat. Au programme : sculpture sur bois,
Guggenmusik, fabrication du fromage de
bagnes, combat de reines avec quatre représentantes de la race d’Hérens…
La soirée du samedi sera d’ailleurs toute
valaisanne à base de raclette animée par
la société folklorique de Bagnes. Le festival des terroirs sans frontière, c’est encore et toujours un grand marché réunissant
une soixantaine d’exposants franco-suisses
installés sous deux chapiteaux de 150 et
1 000 m2. Une façon d’apprécier de visu les
trésors gustatifs et les multiples savoirfaire de l’arc jurassien franco-suisse. Signe
de cette belle collaboration, l’euro comme
le franc suisse seront acceptés à tous les
stands. Bon festival. Du 24 au 26 août
La Grand’Borne - Les Fourgs
Agenda - Spécial vacances
32
PONTARLIER
HAUTERIVE-LA-FRESSE
Deux concerts exceptionnels
Les pieds sur terre, la tête
dans les étoiles filantes
Musiques au chœur
Entre le gospel et les voix cosaques, joli programme
vocal proposé les 9 et 23 août par les Amis de l’orgue
de l’église Saint-Bénigne. À écouter tout simplement.
ntrée en matière pleine d’entrain avec l’ensemble “The
Magic Gospel Pearls” qui se produira le 9 août à 20 h 30. Cet
ensemble interprète avec ferveur le
gospel traditionnel. Des chants inspirés des esclaves noirs américains
dont les rêves de liberté et de tolérance serviront de base au répertoire liturgique de l’Église afro-américaine. Les “Magic Gospel Pearls”
E
proposent un style bien particulier,
explosif et tempéré, mélancolique et
rayonnant, loin du “mainstream”
qu’on rencontre couramment. Tous
les chanteurs du groupe prennent
L’ambiance entraînante
un soin particulier à maintenir le
spectacle au plus haut niveau musidu gospel.
cal. La ferveur du groupe dispense
une énergie contagieuse et trans- la fin du spectacle.
forme le spectateur en acteur lui- Autre concert, autre invitation musimême, tenu en haleine du début à cale, le jeudi 23 août toujours à
20 h 30 avec le chœur des cosaques
du Don et de la mer Noire. Ces huit
chanteurs professionnels d’origine
russe vont faire vibrer de leur puissance et profondeur les murs de l’église Saint-Bénigne. Cet ensemble dirigé par Vassil Kantchev interprète
en première partie des œuvres liturgiques de l’Église orthodoxe de l’Ancienne Russie. Place ensuite aux airs
traditionnels du répertoire russe. Et
quel plaisir d’entendre ces voix slaves,
chaudes et profondes promptes à
enthousiasmer leur auditoire.
Ou les voix envoûtantes des Cosaques.
PONTARLIER
Animation gratuite
Jeudi 9 août à 20 h 30
The Magic Gospel Pearls
Jeudi 23 août à 20 h 30
Chœur des Cosaques du
Don et de la Mer Noire
Rens. : 03 81 89 52 47
Samedi 11 août, grande soirée sous la voûte céleste à l’observatoire de la Perdrix à l’occasion de la
traditionnelle Nuit des Étoiles. À voir et à manger.
our la seconde année consécutive, le club astro de la M.J.C.
des Capucins et l’association La
Festive s’associent dans l’organisation
de cette fête. Mais à propos, c’est quoi
au juste une étoile filante ? Et pourquoi les observe-t-on de préférence en
cette période de l’année ? “C’est un
grain d’étoile issu d’une ancienne trajectoire de comète qui rentre dans l’atmosphère et se consume. Ce phénomène se produit plusieurs fois par an
quand la Terre traverse les zones où la
comète concernée a laissé ces débris. À
la période dite des Perséides, soit autour
du 10 ou 11 août, on observe l’une des
plus importantes pluies d’étoiles filantes
de l’année. D’où le choix de la date de
l’événement”, précise Claude Dumont,
le président du Club astro.
La soirée du 11 août débute à partir
de 19 h 30. En attendant que la nuit
tombe, le public se restaure autour
d’un buffet préparé par les membres
de la Festive. Pendant ce temps, les
P
enfants ont droit à un petit film sur
l’histoire d’un astéroïde. À 21 h 30,
lancement d’une vidéo projection sur
les couleurs du ciel et les phénomènes
lumineux. Un étonnant voyage dans
les secrets des arcs-en-ciel, aurores
boréales et autres couchers de soleil.
“On propose également une visite guidée des différentes constellations en
partant de la Grande Ourse. On peut
compléter cette balade céleste en observant ensuite le ciel au télescope. Quand
la météo est défavorable, on projette
sur écran l’image prise par la caméra
fixée au grand télescope de l’observatoire.”
La soirée s’achève toujours sur une
note lumineuse par un mini feu d’artifice. En dehors des repas et autres
consommations, la Nuit des Étoiles
reste une animation gratuite. Pour
ceux qui ne sont pas disponibles le
11 août, l’observatoire est ouvert tous
les mercredis soirs à partir de 21 h 30
en juillet-août (3 euros). 10ème édition
Une ville livrée aux artistes
Depuis 10 ans à la mi-août, une ribambelle de peintres et sculpteurs et autres
plasticiens croquent sur le vif le cœur
de la cité pontissalienne. Édition 2007,
les 16 et 17 août.
a capitale du Haut- terminées que personne ne
Doubs ne se distingue nous explique. Parler avec
pas vraiment par son son auteur en train de créer,
cachet architectural. Et c’est mieux comprendre son
pourtant, ils sont toujours message, mieux connaître
de plus en plus nombreux, son travail.”
ces artistes de tous poils, à Le succès de la Ville aux
participer à cette manifes- Artistes réside davantage
tation conviviale. Si la por- dans ces échanges spontate Saint-Pierre a toujours nés qui s’établissent entre
ces aficionados, certains se ces visiteurs et artistes de
contentent d’un porche ou passage dont les destins se
d’une place aux perspec- croisent sans vraiment le
tives qu’ils jugent à même vouloir, par le simple jeu
d’éveiller leur sensibilité, de la proximité. Ces contacts
privilégiés nourd’autres à l’hude belles
meur vagabonLe thème est rissent
fidélités.
de s’installent
au petit bon- libre, l’adhé- Quelques
artistes présents
heur la chance
et laissent leur sion gratuite. depuis la première édition se
imagination
réinscrivent d’une année
faire le reste.
Plus que le support ou le sur l’autre avec le même
contenu, chacun d’eux enthousiasme. Satisfaits
apprécie avant tout dans de l’accueil qui leur est
l’exercice l’idée de s’expri- réservé, ils incitent d’autres
mer en direct sous les talents artistiques à tenter
regards d’un public pas for- l’aventure, assurant ainsi
cément féru d’expositions. la promotion de l’événeComme le confie un tou- ment.
riste mosellan, “pas besoin Le thème est libre, l’adhéde s’enfermer dans une sal- sion gratuite. Les particile froide avec des œuvres pants ont pour seule obli-
Une occasion de se familiariser Nuits des étoiles filantes - 11 août
Observatoire de la Perdrix
avec les beautés
Tél. : 03 81 39 02 09
de la voûte céleste.
PONTARLIER
80 plats et assiettes
Le vaisselier des sœurs
L
côté de sa collection de pots de traditions d’échanges et de voyages de
pharmacie, l’hôpital de Pon- cette corporation. Ces pièces sont austarlier possède un autre si une sorte de trace des origines de
ensemble de faïences d’environ 80 plats religieuses de la communauté : chaet assiettes également protégés par cune amenant des pièces de services
un classement aux monuments histo- familiaux. La majeure partie étant
riques. Ces pièces proviennent de faïen- d’origine comtoise, on peut imaginer
que les religieuses et la
ceries comtoises et, pour
hospitalièla plupart, ont été fabriUne marque communauté
re de Pontarlier étaient
quées aux XVIIIème et XIXème
très souvent issues de
siècles. Mais si toutes
de société,
familles comtoises, sans
sont identifiées aujourd’hui
doute relativement aisées,
comme faisant partie de la
une trace
comme l’indique le simple
collection des faïences de
familiale…
fait de pouvoir posséder
l’hôpital, elles ne proviende telles pièces.
nent sans doute pas vraiment des fonds anciens de l’hôpital et Une assiette peut donc devenir bien
elles n’ont jamais été utilisées par le autre chose qu’une simple assiette :
service des malades qui devaient, à une pièce de collection, un objet rare
l’époque, se contenter de services plus et précieux, une œuvre d’art, un témoignage artisanal, une marque de sociécommuns.
Ce sont les religieuses qui ont amené té, une trace familiale… L’objet, a
ces pièces à l’hôpital de Pontarlier lors priori muet, peut se révéler finalede leur entrée dans la communauté ment très bavard et riche en inforqui y assurait le service. Mais si toutes mations. ces pièces n’ont pas traversé les siècles
sans quelques accrocs, toutes sont de
Le vaisselier des sœurs
belle qualité et intéressantes à pluJusqu’au 9 septembre
sieurs titres. Elles sont d’abord tout à
Musée municipal
fait représentatives de la production
des faïenceries comtoises et du savoirTél. : 03 81 38 82 14
faire de leurs ouvriers ainsi que des
À
Au-delà de l’œuvre proprement dite, les artistes
semblent apparemment ravis de l’accueil
qui leur est réservé.
gation de s’inscrire dans
l’une des quatre catégories
différenciant les modes d’expression artistique adoptés. Une segmentation qui
sert de base à un concours
doté de nombreux prix. Le
jury attribue également des
prix spéciaux. Les œuvres
sont ensuite exposées salle Toussaint Louverture du
19 au 26 août. Toutes sont
à vendre par un système
d’offres d’achat au bénéfi-
ce de l’antenne local des
Restos du Cœur. Comme
quoi on peut aussi faire
œuvre de solidarité en croquant librement le cœur de
la ville. Bon appétit. La Ville aux Artistes
16 et 17 août
Renseignements :
03 81 38 81 27
Agenda - Spécial vacances
HOUTAUD
33
Courses de chars romains
Au grand galop à Festi’Cheval
Ce grand rendez-vous se déroule les 11 et 12 août sur l’hippodrome du Haut-Doubs à Houtaud. Une belle invitation à découvrir toutes les facettes de l’univers équestre.
a grande famille du cheval a trouvé semblet-il sabot à son pied lors de ce week-end
festif qui concilie avec bonheur les vertus sportives et artistiques des activités
équestres. En 18 ans d’existence, Festi’Cheval
progresse d’un trot régulier dans le peloton des
manifestations phares du calendrier aoûtien.
Puisque la formule fonctionne bien, pourquoi
en changer. Le secret de la réussite réside dans
le renouvellement des têtes d’affiche et la poursuite des animations les plus probantes en terme d’attractivité.
Tout commence samedi soir à partir de 20 h 30
autour du grand cabaret équestre. Au total,
2 h 30 de spectacle à couper le souffle. Artistes
locaux et professionnels se succèdent dans une
belle harmonie de gestes et de figures en rivalisant d’imagination et de passion. Cette année,
en invité vedette, la troupe de Jean-François
Jacquelin avec son numéro “Les voltigeurs de
L
PONTARLIER
l’extrême”.
Le programme se poursuit sur le même ton
avec la troupe de la Fantasia qui interprète
“Les Fils du vent”. Aux côtés de ces têtes d’affiche, Anthore, Jéhol, les Tornados, les Comtois en folie, Vivot Western Horse, Peggy Monnot et JB Écuries Comtoises assurent également
le spectacle.
Dimanche matin à partir de 10 heures sur l’hippodrome, début des épreuves du Concours de
Saut d’obstacles et du concours officiel d’attelage de chevaux comtois 5ème catégorie. À 10 h 30,
rendez-vous au centre-ville de Pontarlier pour
assister au départ du grand défilé qui rejoint
le site des festivités à 12 heures. Après le ver-
Festi’Cheval
Houtaud les 11 et 12 août
Tél. : 03 81 46 76 79 ou 06 76 83 03 25
Humour
“De vous à moi”, une autre façon
d’échanger autour du quotidien
Détente en perspective avec ce spectacle
humoristique présenté par Florent Brischoux le 3 août à 21 heures à la M.P.T.
des Longs Traits. Entrée gratuite.
près de longues années
d’observation et d’analyse du monde qui l’entoure, Florent Brischoux s’est décidé à écrire, à retranscrire sa
façon de voir les choses. Pendant plus d’une heure, vous
apprendrez à lire ce spectacle
comme si vous regardiez un
miroir. À travers le récit de sa
vie, vous ne pourrez vous empêcher de reconnaître vos attitudes, vos expressions. Car ce
spectacle a été conçu de vous à
lui.
Florent vous transportera du
A
salon de coiffure au supermarché sans oublier bien entendu
de vous arrêter entre autres
aux toilettes. Mais ne vous
inquiétez pas, ce voyage se fait
dans la bonne humeur et personne ne sera oublié.
Pontarlier n’est pas une destination inconnue pour ce jeune
acteur qui a passé une partie
de son enfance dans la capitale du Haut-Doubs. Technicien
re de l’amitié, repas et Bodega sous chapiteau.
En début d’après-midi, lancement du parcours
du randonneur et vers 15 heures, poursuite des
épreuves équestres avec notamment la très
attendue course de chars romains. De belles
émotions en perspectives. Mais Festi'Cheval
ne s’arrête pas là. À 20 h 30, on prend les mêmes
et on renouvelle le grand cabaret en présence
de tous les artistes de la veille. Et pour clore
ce Festi’Cheval 2007 sur une note musicale,
rien de mieux qu’un grand bal gratuit. LES HÔPITAUX-N EUFS
Dimanche matin à 10 h 30, départ du grand
défilé qui traverse Pontarlier avant de
rejoindre l’hippodrome d’Houtaud.
Le grand défilé
Descente d’alpage aux Hôpitaux
En quartier d’été depuis le 15 mai au Balzon, les montbéliardes
de Florent Paquette retrouvent le chemin de l’étable le 9 septembre. Une journée sous le signe du folklore.
e début d’été pluvieux à souhait n’arrange guère les affaires des agriculteurs du
Haut-Doubs. Récoltés trop tardivement,
les foins auront certainement un goût de paille
amère. Dans ces conditions, Florent Paquette tient à rester le plus longtemps possible à
l’alpage du Balzon entre Les Hôpitaux et Les
Fourgs.
Comme l’an dernier, les 45 laitières du troupeau jouent ainsi les prolongations estivales.
Conséquences, la traditionnelle descente des
vaches organisée par l’association des Montagnards se trouve reportée d’une bonne quin-
L
lumière de profession, il a décidé de se lancer dans l’aventure théâtrale en 2006 en créant
son propre spectacle. Après un
an d’écriture et de répétitions,
il part ainsi à la rencontre du
public afin de partager ces
moments cueillis dans notre
quotidien.
Cette soirée théâtre du 3 août
s’inscrit dans la programmation des scènes d’été mises en
place depuis une dizaine d’années à la M.P.T. des Longs Traits.
“Ce spectacle aura lieu quoiqu’il
arrive car on a toujours une possibilité de repli dans la salle
d’animation”, juge utile de préciser Éric Louvrier, l’un des animateurs de la structure. “De vous à moi” - Vendredi 3 août à 21 heures
M.P.T. des Longs Traits
PONTARLIER
zaine de jours. Un décalage sans grosse incidence sur le plan de la fréquentation. Pour
peu que le soleil soit là, le public répond toujours présent au rendez-vous. En témoigne
l’affluence constatée en 2006.
Groupes folkloriques, sonneurs de cloches des
Armaillis du Haut-Doubs, cors des Alpes avec
des Suisses de Sainte-Croix assurent à tour
de rôle le spectacle sur le podium installé près
de l’exploitation de Florent Paquette. Plusieurs
stands artisanaux complètent le dispositif
d’animation. Midi et soir, les convives sont
invités à déguster des repas servis dans l’espace restauration situé à l’intérieur de l’étable.
Après ces saveurs toutes montagnardes, la
foule des grands jours se rassemble dans les
rues du village. Moment très attendu en ce
début d’après-midi avec le célèbre défilé. Vaches
ornées de leurs plus beaux atours, bergers costumés à l’ancienne, le cortège s’ébranle accompagné de plusieurs attelages tirés par des chevaux comtois. Regards admiratifs des enfants,
curieux des parents ou un rien nostalgique
des anciens, chacun y trouve son compte. De
quoi faire le plein de souvenirs impérissables.
Si l’envie vous prend de savourer davantage
l’événement, les organisateurs ont tout prévu
en proposant un bal gratuit animé par la
Mujouette, une formation suisse. Une coopération coutumière sur les montagnes jurassiennes où les troupeaux se côtoient sans devoir
justifier de leur identité. Le folklore au service d’une tradition très
appréciée des touristes (photo archive L.P.P.).
Descente des vaches
9 septembre aux Hôpitaux-Neufs
Tél. : 03 81 49 05 76
Salon des Annonciades
Sur les traces picturales de Stéphane Salvador
Vitrine de l’art comtois contemporain, le salon des Annonciades offre chaque année l’opportunité de découvrir
de nouveaux talents. Portait.
ne vitrine mais aussi un tremplin
et plus encore pour cet artiste, Stéphane Salvador, l’occasion de rencontrer d’autres peintres ou sculpteurs
avec qui échanger et partager autour
d’une passion commune. “En général, on
se connaît plus par toiles interposées. C’est
toujours intéressant de mettre un visage
derrière une œuvre”, confie Stéphane Salvador.
Évidemment ravi de pouvoir exposer son
travail aux Annonciades, il y trouve également l’opportunité de se rapprocher de
la Suisse et pourquoi pas de nouer des
U
Les œuvres de Stéphane Salvador évoluent
vers une forme plus spirituelle.
contacts avec quelques galeristes helvétiques. Sur place, il s’est lié d’amitié avec
quelques collègues. Des relations fructueuses puisqu’il en ressort l’idée de former peut-être un petit collectif. De quoi
élargir l’horizon artistique cet autodidacte originaire de Metz.
Après une initiation à la matière “peinture” au musée des Beaux-arts de Belfort, ce dessinateur patenté a vagabondé plusieurs années à la recherche d’un
thème, d’une technique où il puisse s’épanouir et progresser. “Le virage s’est produit en 2000 quand je suis venu m’ins-
taller à Besançon. C’est là que j’ai canalisé mon énergie créatrice sur les traces
et dans un format précis de 90 cm x 90 cm”,
poursuit cet infographiste qui prépare
ses œuvres sur ordinateur avant de les
reproduire sur et dans le bois.
De traces en traces, son style évolue désormais vers une forme plus spirituelle. “Avec
le temps de la réflexion et de la recherche,
j’ai compris qu’on était finalement qu’une
petite trace de vie sur terre.” Après la phase statique, il tend maintenant à progresser vers une expression en mouvement inspiré de l’art cinétique. La trace
prend vie. 78ème Salon des Annonciades
Jusqu’au 26 août à Pontarlier
Entrée libre
Agenda - Spécial vacances
34
BANNANS
Spectacle itinérant
L’Eldorado de Bannans
Envie d’évasion et de mystère ? Rendez-vous
le 14 août à 21 heures au théâtre de plein air
à Bannans. Un voyage inattendu vous y attend.
e dépaysement ne rime
pas forcément avec
voyages lointains. Avec
beaucoup d’imagination, une
poignée de comédiens,
quelques accessoires, le théâtre
des Valises vous convie à le
suivre à la découverte d’un
nouveau monde. “Nous vous
proposons un voyage, un spec-
L
Un spectacle envoûtant…
FRASNE
tacle tout public sur notre
temps, une véritable comédie,
où la satire, le comique et la
poésie agissent comme des révélateurs de notre monde. L’intrigue est à chaque fois adaptée à l’histoire locale ou aux
particularités du lieu de la
représentation. En lien direct
avec la population dans son
PONTARLIER
Comté, morbiflette
Les journées récréatives de Cessay
D
epuis quelques étés,
les touristes et les
locaux ont pris l’habitude de se retrouver sur
ce cite dans le cadre des
mercredis d’accueil. Tranquille à souhait, remarquablement bien aménagé, l’espace Cessay est
particulièrement propice
à l’organisation de diverses
animations comme les loisirs créatifs peinture ou
macramé.
En soirée, des dégustations
de comté permettent de se
familiariser avec les
acteurs, les produits et l’organisation de cette filière
particulièrement dynamique. Une mise en bouche
qui se prolonge autour
d’une fondue, de rœstis ou
d’une morbiflette, autre
spécialité conviviale de la
table comtoise. I
environnement urbain et historique, Eldorado, fable mystérieuse, féerique et réactive,
suit notre désir de rencontre
avec un public, un territoire”,
explique Yves Courty, le président de cette compagnie salinoise.
Ce spectacle créé en 2004 par
le théâtre des Valises a d’abord
été joué en salle avant d’évoluer depuis cette année vers
une forme extérieure. Objet
d’une mise en scène collective, il est interprété par cinq
personnages affublés de
Les
animations
à Cessay
sont
particulièrement
conviviales.
MERCREDI 1ER AOÛT
20 h : Dégustation de comté animée par
des professionnels de la filière A.O.C.
21 h : Repas traditionnel morbiflette**
pation de 2 euros par personne
20 h : Dégustation de comté
21 h : Repas traditionnel fondue
au comté**
MERCREDI 8 AOÛT
9 heures - 16 heures
Animation loisirs créatifs “peinture”
Initiation et perfectionnement en pastel,
aquarelle et huile. 5 ateliers de 4 personnes. Ouvert à tous à partir de 12 ans.
Matériel fourni moyennant une partici-
MERCREDI 15 AOÛT
20 h : Dégustation de comté
21 h : Repas traditionnel morbiflette**
MERCREDI 22 AOÛT
10 heures - 17 heures : Animation loisirs créatifs “macramé”. Nombre limité
à 10 personnes. Inscriptions au Point Info.
Matériel fourni moyennant une participation de 2 euros par personne
20 heures : Dégustation de comté
21 heures : Repas traditionnel fondue
au comté**
MERCREDI 29 AOÛT
20 : Dégustation de comté
21 : Repas traditionnel rœstis**
** Inscriptions et renseignements
au Point I (03 81 89 82 18) avant le mardi soir
L’ELDORADO
Bannans. mardi 14 août
21 heures (report 16 août
en cas de pluie)
Rens. : 03 81 89 86 46
Jougne. lundi 21 août à
20 h 30 (report 22 août)
Rens. : 03 81 49 11 75
masques balinais. Accessoires
de circonstance qui participent à l’atmosphère envoûtante de la pièce où le public
devient partie intégrante de
l’histoire.
Eldorado s’inscrit dans le cadre
d’une tournée franc-comtoise
réalisée au cours de l’été. Après
Bannans, le théâtre des Valises
fera étape à Jougne, le 22 août,
pour une autre représentation jouée à 20 h 30. I
Des moutons bio
À la rencontre d’un
paysage et de son paysan
Un paysage entretenu par les moutons bio de Maurice et Annie Tissot. Ils vous accueillent le dimanche
5 août à la ferme de Simon Pion au Larmont.
ette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’opération “Un dimanche à
la ferme. Un dispositif chaperonné par la Chambre d’agriculture avec, en ce qui concerne Simon Pion, le soutien de
la Confédération Paysanne.
“C’est l’occasion de démontrer
qu’on peut encore vivre sur une
petite structure agricole hors
de la filière comté. Cette fête
va également nous permettre
de contribuer au fonctionnement du syndicat”, note Maurice Tissot qui se considère
plus comme un paysan qu’un
exploitant agricole. Nuance.
En 1991, il succède à son père
à la tête d’un élevage de moutons bio complété par une activité de vente directe à la ferme. “Au départ, on travaillait
sur deux sites, à La Cluse-etMijoux l’hiver et à la grange
de Simon Pion l’été. On s’est
installé définitivement chez
Simon Pion en 2001.” Ce transfert s’est traduit par la
construction d’un bâtiment
agricole et d’un atelier de
découpe et de vente. La grange a été peu à peu transformée en maison d’habitation.
Le moutonnier gère aujour-
C
d’hui un troupeau de 165 brebis, composé de différentes
races à viande : charolaise, Ile
de France… Les bêtes sont
tuées à l’abattoir de Pontarlier puis rapatriées à Simon
Pion où la viande est conditionnée en caissettes puis commercialisées sur place ou chez
des particuliers.
Au programme de la journée
du 5 août, des visites de l’élevage avec présentation des
bêtes, du matériel et des bâtiments. Des spécialistes de la
faune et de la flore encadreront des balades à la découverte des paysages. Les enfants
se verront proposer des ateliers associant la cueillette et
la transformation d’objets et
de plantes récupérés dans la
nature.
Vente de produits bio, poterie
artisanale, plantes médicinales
et petits fruits, peinture sur
boissellerie, exposition photographique, démonstration de
tonte de moutons figurent également au menu des animations. À midi, un repas bio. Au
goûter, gaufres, crêpes, tartines maison et le soir, une fondue géante au comté. I
Annie et Maurice Tissot vous attendent le 5 août
à la ferme de Simon Pion située sur les pentes
du Larmont, côté Cluse-et-Mijoux.
Le portrait
LES HÔPITAUX-N EUFS
35
Deux frères prêtres
Armand Schmitt : 60 ans de sacerdoce
À 89 ans, l’abbé Schmitt exerce toujours son office aux
Hôpitaux-Neufs et dans les communes environnantes.
Les temps évoluent. Mais la foi reste intacte chez ce curé
de campagne qui n’envisage pas encore de se retirer.
n principe, je devrais
être en retraite depuis
quelques années. Je préfère rester en activité
dans la mesure où je me sens suffisamment en forme pour ça.”
Conscient qu’il sera probablement
le dernier prêtre installé à demeure aux Hôpitaux-Neufs, Armand
Schmitt tient à officier le plus
longtemps possible au service de
ses ouailles.
Et dire qu’à son arrivée en 1966,
l’unité paroissiale comptait 16
curés. Ils ne sont plus qu’une poignée aujourd’hui. Dans le HautDoubs comme ailleurs, l’Église
catholique subit une crise de vocation religieuse. Elle voit également le nombre de ses fidèles
diminuer. L’âge aidant, l’abbé
Schmitt éprouve le besoin de se
ménager. Lui qui enchaînait autrefois jusqu’à trois messes dominicales sur trois paroisses différentes, a réduit peu à peu son
rythme de travail. Il s’efforce désormais de maintenir assez régulièrement des offices aux Hôpitaux et à Métabief notamment.
Originaire de la Meuse, ce fils de
cheminot a ressenti l’appel de
Dieu quand il était enfant. Au fil
des affectations de son père, la
famille Schmitt se retrouve en
Haute-Saône. “Je suis entré au
petit séminaire de Luxeuil à l’âge
de 11 ans.” Il poursuit son parcours clérical à Faverney puis au
grand séminaire à Besançon. La
mobilisation l’empêche d’achever
sa quatrième année d’étude théologique. Constitué prisonnier, il
travaille alors pendant cinq ans
dans les hauts-fourneaux de la
Ruhr. Une période de privation
“E
vécue dans la crainte de bom- indique-t-il avec une pointe de
bardements alliés dont l’objectif nostalgie dans la voix. À cette
vise à détruire l’arsenal indus- époque, il connaissait pratiquement tous les foyers des comtriel allemand.
Libéré en 1945, il termine ensui- munautés villageoises qu’il deste sa formation. Après son ordi- servait. Les églises du secteur
nation en 1947, il devient vicai- affichaient souvent complet avec
re à l’église de la Madeleine à l’arrivée des premiers adeptes
Besançon. Chez les Schmitt, la des sports d’hiver. Les moyens de
prêtrise constitue une vraie affai- déplacements n’étaient pas les
re de famille. Deux des trois frères mêmes. “J’ai circulé longtemps
d’Armand sont religieux. “Le pre- en moto. J’ai attendu 5 ans avant
mier était missionnaire chez les d’avoir ma première 2 C.V.” Dans
pères blancs. Le second a exercé ces circonstances, c’était parfois
en Franche-Comté. Il a été vicai- épique de sortir en plein hiver
rendre par exemple les derniers
re à Villers-le-Lac.”
De Besançon, l’abbé Schmitt part sacrements.
ensuite à Rigney puis dans Armand Schmitt se souvient d’excursions en compagnie du
d’autres paroisses
médecin du village qui
alentour. Il s’implique
également dans l’en- Plus proche s’achevaient au petit
matin. Les unités paroiscadrement de centre
de vacances. “Au début du monde siales n’étaient pas encore aussi structurées que
des années cinquante, on animait des colo- rural que maintenant. Le curé de
nies du côté du Pis- de la ville. la paroisse assurait un
peu toutes les missions
soux, dans une
qui incombaient à sa charpropriété du grand
séminaire. Peu de gens s’en sou- ge. Il mettait également ses comviennent mais on fonctionnait pétences au service de la popuencore avec des tickets de ration- lation. “Je me suis longtemps
nement.” Histoire d’améliorer l’or- occupé de la mutuelle agricole.
dinaire de ses pensionnaires, il Jusqu’à l’an dernier, je m’inveslui arrivait parfois de les accom- tissais dans les activités du skipagner faire quelques provisions club.” Il se contente maintenant
de nourriture en Suisse. Ses pre- de gérer la chorale.
miers séjours dans le Haut-Doubs Les rapports avec la population
ont bien changé avec l’essor du
remontent à cette époque.
Amateur de ski, plus proche du travail frontalier. Attirés par l’elmonde rural que de la ville, il dorado suisse, les nouveaux habiaccepte volontiers sa nomination tants ne cherchent pas vraiment
aux Hôpitaux-Neufs en 1966. “La à s’intégrer. “On les sent moins
station commençait tout juste à attachés au pays”, constate
se développer. Métabief comptait Armand qui entretient plus de
seulement 120 habitants. Les relations avec les familles autochchoses ont bien évolué depuis”, tones.
Après 60 ans au service de Dieu, l’abbé des Hôpitaux-Neufs
se sent encore suffisamment vaillant pour continuer.
En 40 ans, il a eu bien des occasions de les côtoyer entre les baptêmes, communions, mariages et
enterrements. Il n’oubliera pas
de sitôt ce dimanche 1er juillet
2007 quand les élus locaux et les
paroissiens se sont mobilisés à
l’occasion de son jubilaire. Un souvenir émouvant qui s’ajoute à la
cérémonie organisée le vendredi
précédent à Besançon en présence
de plusieurs évêques. La grande
famille catholique se réunit généralement à cette date qui correspond aux ordinations des nouveaux prêtres formés au grand
séminaire. De quoi réchauffer le
cœur de cet homme de foi qui fut
victime il y a quelque temps d’une
ignoble agression qui l’a profon-
dément marquée. Suite à cet événement, des systèmes de sécurité et de protection équipent portes
et fenêtres du presbytère. Comme quoi, la vie d’un curé de campagne aussi respectable soit-il
n’est pas aussi tranquille qu’il n’y
paraît. On peut s’acclimater à
beaucoup de choses mais rarement à la bêtise humaine. I F.C.