FESTIVAL INTERNATIONAL DE FILMS DE FEMMES DE CRETEIL

Transcription

FESTIVAL INTERNATIONAL DE FILMS DE FEMMES DE CRETEIL
FESTIVAL
INTERNATIONAL
DE
FILMS
DE
FEMMES
DE
CRETEIL
14‐23
mars
2014
Vietnam
:
le
cinéma
se
décline
au
féminin
Cette
section
trace
une
ligne
imaginaire
et
intergénérationnelle
entre
des
cinéastes
dont
les
témoignages
rendent
compte
d’une
société
riche
de
traditions,
tout
en
se
positionnant
à
l’avant‐
garde
de
nombreux
courants.
Un
programme
riche
et
intense
qui
réunit
à
la
fois
des
films
anciens
et
contemporains
et
relie
l’histoire
à
l’évolution
récente
du
Vietnam.
Maison
des
Arts
Place
Salvador
Allende
94000
Créteil
Cinéma
La
Lucarne
100
rue
Juliette
Savar
94000
Créteil
Contacts
:
Delphine
Collet
/ [email protected]
Marina
Mazzotti
/
[email protected]
Mado
Spyropoulou
/
[email protected]
+33
(0)1
49
80
38
98
Bien
qu’il
soit
possible
de
faire
remonter
les
débuts
du
cinéma
vietnamien
aux
années
1920‐30
de
la
colonisation
française,
il
faut
attendre
les
années
1970‐80
de
la
fin
de
la
guerre
américaine
pour
que
s’affirme
la
première
génération
de
cinéastes
femmes.
Formée
principalement
à
l’école
du
cinéma
soviétique,
elle
a
comme
figures
marquantes
:
Bach
Diêp,
Duc
Hoan,
Nhuê
Giang
et
Viet
Linh
qui
représente
cette
génération
pionnière
au
focus
du
présent
festival.
La
génération
des
réalisatrices
pionnières
est
historiquement
liée
aux
studios
d’Etat
dans
le
contexte
d’un
cinéma
entièrement
étatisé
en
place
jusqu’au
début
des
années
2000.
L’ouverture
du
secteur
du
cinéma
au
privé
en
2003
a
changé
la
donne
avec
la
constitution
de
groupes
capitalistes
dominant
le
cinéma
commercial,
et
aussi
l’apparition
de
structures
indépendantes
permettant
l’émergence
de
films
d’art
et
d’essai.
À
ce
jour,
ce
n’est
pas
par
le
cinéma
commercial,
mais
par
des
films
d’art
et
d’essai
que
s’affirme
au
Vietnam
une
nouvelle
génération
de
réalisatrices,
formée
au
contact
des
cinématographies
américaine
et
européenne,
et
dont
les
figures
reconnues
sont
Nguyen
Trinh
Thi,
Siu
Pham,
Nguyen
Hoang
Diep
et
Tran
Phuong
Thao.
Tran
Hai
Hac
Animateur
de
YDA,
ciné‐club
dédié
au
cinéma
vietnamien
Présentation extraite du texte publié sur le site internet du festival Réalisatrices
invitées
:
Viet
Linh,
Siu
Pham,
Nguyen
Hoang
Diep,
Trang
Phuong
Thao,
Truong
Que
Chi,
Xuân‐Lan
Guyot
PROGRAMMATION
LONGS
METRAGES
VIET
LINH
Née
en
1952
à
Saigon,
Viet
Linh
s'intéresse
dès
sa
jeunesse
à
la
littérature
et
au
théâtre.
Elle
gagne
en
1968
le
maquis
du
Front
National
de
libération
du
Sud
Vietnam
et
s’engage
dans
la
résistance
jusqu’à
1978.
Elle
s'inscrit
ensuite
à
la
VGIK
de
Moscou
où
elle
est
la
seule
femme
vietnamienne.
Elle
réalise
plusieurs
longs‐métrages
de
fiction
au
Studio
Giai
Phong
de
Ho
Chi
Minh
Ville
dont
Là où règne la paix,
les oiseaux chantent
(1986),
Cirque ambulant
(1988,
montré
à
Créteil
en
1991),
La Marque du Démon (1992),
Mê Thao
(2003),
L’immeuble
(1999,
montré
à
Créteil
en
2006).
L’Immeuble
(1999,
1h30)
Vietnam,
fiction
|
Mardi
18
mars|
18h30
|
Cinéma
La
Lucarne
Séance
suivie
d’une
rencontre
avec
la
réalisatrice
Le
vieux
Tham
est
le
gardien
d'un
ancien
hôtel
réquisitionné
pour
servir
de
logement
collectif
à
des
cadres
de
la
révolution.
Ancien
domestique
promu
gardien
de
l'immeuble,
Tham
est
devenu
l'égal
de
tous
et
exprime
sa
reconnaissance
à
l'égard
de
la
révolution
par
la
conscience
professionnelle
avec
laquelle
il
assure
le
gardiennage
du
bâtiment
et
la
sympathie
qu'il
porte
à
tous
ses
habitants.
Mais
bientôt,
Tham
découvre
avec
amertume
que
personne
n'est
véritablement
attaché
à
l'immeuble.
Jusqu'au
jour
où
se
présentent
des
visiteurs
occidentaux…
2
Mê
Thao,
il
fut
un
temps
(2002,
1h48)
Vietnam,
fiction
|
Mardi
18
mars
|
21h
|
Grande
salle,
Maison
des
Arts,
en
présence
de
la
réalisatrice
Au
début
du
20ème
siècle,
Nguyen,
riche
seigneur
du
Vietnam
du
Nord,
règne
sur
Mê
Thao,
vaste
domaine
réputé
pour
sa
culture
du
vers
à
soie.
Il
héberge
Tam,
aristocrate
amateur
de
musique
traditionnelle,
recherché
par
la
police
pour
un
meurtre
involontaire.
Nguyen,
follement
épris
d’une
jeune
fille
de
Hanoi,
l’invite
à
Mê
Thao.
Il
lui
offre
une
automobile.
C’est
l’accident.
Jamais
elle
n’arrivera
au
domaine.
Inconsolable,
Nguyen
devient
fou.
Il
ne
va
plus
vivre
que
dans
le
passé,
par
le
culte
de
celle
qui
a
disparu
et
l’illusion
de
sa
résurrection.
SIU
PHAM
Née
à
Hanoi,
Siu
Pham
a
d’abord
obtenu
un
Master
en
Philosophie
à
l’Université
de
Saigon
et
travaillé
dans
la
production
audiovisuelle.
Elle
a
par
la
suite
vécu
en
Suisse,
où
elle
a
étudié
l’Histoire
de
l’Art
tout
en
suivant
des
cours
d’analyse
filmique
à
l’Université
de
Genève,
d’écriture
de
scénario
à
la
Fémis
et
à
l’Insas.
Intéressée
par
la
performance,
elle
devient
danseuse
de
butoh
et
actrice
après
3
ans
passés
au
Conservatoire
de
Genève,
où
elle
réalise
plusieurs
créations.
Elle
a
travaillé
avec
Jean‐Luc
Mello
sur
de
nombreux
projets,
tels
que
les
trois
documentaires
Saigon's Blues
(2003,
Vietnam),
Un scénario d'Udaïpur
(India,
2004),
Swallowing an Angel
(2006,
Suisse).
En
2011
elle
tourne
Ici… ou là‐bas,
en
2012
elle
termine
Homostratus.
Ici…
Ou
là‐bas
?
(2011,
1h31)
Suisse/
Vietnam,
fiction
|
Samedi
15
mars
|
14h30
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts,
en
présence
de
la
réalisatrice
Un
européen
se
perd
en
Asie
au
côté
de
sa
femme,
vietnamienne
mais
devenue,
par
son
exil,
étrangère
dans
son
propre
pays.
En
attendant
sa
femme
pour
prendre
le
petit
déjeuner,
il
s’invente
un
monde
dont
il
ne
connaît
pas
la
langue.
Il
s’imagine
aller
en
pleine
mer,
se
noyer,
revenir
auprès
de
sa
femme,
réanimant
les
ancêtres
de
celle‐ci,
l’observant
dans
la
crainte
de
sa
disparition.
Il
recherche
un
corps
parfait
pour
remplacer
celui
de
sa
femme,
mais
pas
sa
tête…
L’homme
se
fait
du
cinéma
jusqu’à
ce
que
sa
femme
le
rejoigne
et
le
remette
dans
la
banalité
quotidienne.
Homostratus
(2013,
1h28)
Suisse/
Vietnam,
fiction
|
Dimanche
16
mars
|
15h
|
Grande
salle
/
Mardi
18
|
19h
|
Grande
salle,
Maison
des
Arts,
en
présence
de
la
réalisatrice
(Film
en
Compétition
Internationale)
Une
histoire
qui
pourrait
être
celle
de
tout
le
monde
:
une
grand‐mère
est
en
train
de
mourir,
une
femme
divorcée
n’accepte
pas
de
s’occuper
de
son
fils
adolescent,
un
père
anxieux
apprend
à
son
fils
comment
gagner
sa
vie.
Des
groupes
humains
sont
occupés
par
l’art
difficile
de
vivre
dans
un
milieu
urbain.
Une
observation
de
l’évolution
extrêmement
rapide
d’une
grande
ville
en
Asie
menée
d’un
point
de
vue
inhabituel.
NGUYEN
TRINH
THI
Cinéaste
indépendante
basée
à
Hanoi,
Nguyen
Trinh
Thi
a
fait
des
études
de
journalisme,
photographie
et
cinéma
ethnographique
aux
Etats‐Unis.
Elle
a
fondé
en
2009
Hanoi
Doclab,
un
3
centre
pour
le
cinéma
documentaire
et
l’art
vidéo,
dont
elle
continue
de
diriger
les
activités.
Ses
films
et
installations
ont
été
montrés
au
Vietnam,
en
Thaïlande,
en
Allemagne,
au
Danemark,
au
Royaume‐
Uni,
en
France.
Focus
sur
l’oeuvre
de
Nguyen
Trinh
Thi
|
Mardi
18
mars
|
19h
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts
Séance
présentée
par
Truong
Que
Chi,
réalisatrice
du
court‐métrage
Soleil Noir,
également
au
programme,
et
spécialiste
du
cinéma
de
Nguyen
Trinh
Thi
Love
Man,
Love
Woman
(2007,
52mn)
Vietnam,
documentaire
A
travers
le
portrait
du
Maître
Luu
Ngoc
Duc
–
un
des
médiums
les
plus
connus
de
Hanoi
–
le
film
révèle
comment
les
homosexuels,
face
aux
préjugés
de
la
société
vietnamienne
traditionnelle,
ont
trouvé
un
refuge
et
une
expression
dans
le
culte
de
la
Déesse
Mère
(Dao
Mau).
Une
communauté,
une
culture
alternative
avec
ses
codes
et
ses
coutumes
prend
sa
source
dans
une
tradition
ancestrale.
La
modernité
se
retrouve
mêlée
aux
traditions,
les
téléphones
portables,
utilisés
constamment,
sonnent
devant
les
autels
encensés
du
temple.
Landscape
Series
#1
(2013,
5mn)
expérimental
Un
voyage
commence;
qui
saurait
où
errer
dans
ces
lieux
pourtant
bien
indiqués?
Des
images
de
plus
en
plus
précises
nous
conduisent
à
une
blessure
métaphorique.
Springs
Comes
Winter
After
(2008,
4mn)
expérimental
En
utilisant
les
images
de
l’enterrement
du
poète
Le
Dat,
sanctionné
par
les
autorités
communistes
dans
le
procès
des
Cents
Fleurs
(Nhan
Van
–
Giai
Pham)
et
interdit
de
publication
pendant
30
ans,
le
film
interroge
un
problème
politico‐
culturel
de
l’histoire
du
Vietnam
contemporain,
considéré
encore
aujourd’hui
comme
tabou.
Jo
Ha
Kyu
(2012,
11mn)
Vietnam,
expérimental
Jo Ha Kyu
est
le
concept
essentiel
de
la
structure
narrative
dans
les
arts
traditionnels
temporels
du
Japon.
Le
film
est
une
interprétation
très
libre
de
cette
structure.
Il
représente
une
expérience
personnelle
de
la
cinéaste
à
Tokyo
peu
après
le
tremblement
de
terre
de
2011.
Un
poème
sur
le
conflit
et
la
coexistence
des
mondes
concret
et
abstrait,
de
l’observation
objective
et
de
l’expérience
subjective,
du
documentaire
et
de
la
fiction.
TRAN
PHUONG
THAO
Née
au
Vietnam
en
1977,
Tran
Phuong
Thao
a
étudié
à
Hanoi
avant
de
se
déplacer
en
France,
où
en
2004
elle
a
obtenu
son
Master
en
réalisation
de
documentaires
à
l’Université
de
Poitiers.
Rêves d’ouvrières
a
reçu
le
Prix
Yolande
et
Pierre
Perrault
au
festival
Cinéma
du
Réel
en
2007,
alors
que
Avec ou sans moi (co‐réalisé
avec
Swann
Dubus)
a
obtenu
le
Prix
Planète
Rouge
au
FID
Marseille
en
2011.
4
Avec
ou
sans
moi
(2011,
1h20)
Vietnam,
documentaire
|
Mardi
18
mars
|
14h30
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts,
en
présence
de
la
réalisatrice
Au
milieu
des
années
90,
la
prohibition
de
l’opium
au
Vietnam
a
engendré
le
développement
de
l’héroïne
pour
pallier
à
la
demande
des
consommateurs.
Trung
et
Thi
vivent
dans
une
province
montagneuse
du
Vietnam,
à
la
frontière
laotienne.
Ils
sont
héroïnomanes
et
séropositifs.
Thi
s’accroche
à
la
vie
et
à
son
couple,
il
est
déterminé
à
se
désintoxiquer.
Pour
sa
femme,
cette
désintoxication
constitue
le
dernier
recours
avant
une
séparation
inéluctable.
Trung
a
choisi
la
mort
:
il
refuse
les
traitements
médicaux
et
il
se
prépare
à
quitter
la
vie...
Pendant
six
mois,
les
réalisateurs
ont
accompagné
ces
deux
trajectoires
en
mettant
au
centre
de
leur
travail
l’amour
familial
et
conjugal
usés
par
l’héroïne
et
par
la
maladie.
Rêves
d’ouvrières
(2006,
58mn)
Vietnam/
France,
documentaire
|
Mercredi
19
mars|
21h
|
Cinéma
La
Lucarne
Séance
suivie
par
une
rencontre
avec
la
réalisatrice
Hanoï,
la
zone
industrielle
japonaise.
Les
jeunes
femmes
qui
ont
quitté
leur
village
luttent
pour
échapper
à
l'intérim
et
aux
contrats
précaires.
Devenir
une
«
vraie
»
ouvrière
est
un
rêve,
ce
devrait
être
une
fierté
et
une
garantie
de
dignité.
Toan
et
Ngan
montent
des
dossiers
d’embauches,
passent
des
entretiens,
essuient
des
refus.
Dinh
nous
parle
de
la
condition
ouvrière
dans
ces
sociétés
internationales
qui
sont
venues
s’installer
au
Vietnam
et
elle
exprime
ses
revendications.
Pendant
des
longues
journées
d’attente
elles
s’encouragent
et
se
soutiennent,
racontent
leurs
espoirs
et
désillusions.
MASAKO
SAKATA
Née
à
Nagano
en
1948,
Masako
Sakata
s'est
spécialisée
en
sociologie.
De
1976
à
2008,
elle
a
travaillé
et
géré
un
service
de
photo.
A
la
mort
de
son
mari,
le
journaliste
Greg
Davis,
elle
décide
de
faire
un
film
documentaire
sur
l'Agent
Orange.
Le
film
a
remporté
de
nombreux
prix.
Masako
Sakata
a
produit
une
suite,
diffusée
pour
la
première
fois
en
2011,
intitulé
Journey to a Father’s Battlefield,
Vietnam.
Agent
Orange
–
A
Personal
Requiem
(2007,
1h11)
Japon,
documentaire
|
Samedi
22
mars
|
14h30
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts
Greg
Davis,
qui
était
marié
à
la
réalisatrice
Masako
Sakata
depuis
33
ans,
est
décédé
à
l’âge
de
54
ans.
Afin
de
découvrir
la
cause
de
sa
mort,
elle
se
rend
au
Vietnam
où
l’Agent
Orange
a
été
vaporisé
il
y
a
environ
quarante
ans.
Partout,
elle
y
rencontre
des
victimes.
Des
enfants
qui
n’étaient
même
pas
encore
nés
à
cette
époque
souffrent
de
multiples
malformations
et
maladies.
Le
documentaire
dévoile
des
faits
historiques
qui
ont
conduit
à
une
catastrophe
écologique
sans
précédent.
XUÂN‐LAN
GUYOT
Après
des
études
universitaires
de
cinéma
et
d’Italien
à
l’Université
Paris
III,
Xuân‐Lan
Guyot
réalise,
en
2002,
son
premier
film
Paris‐Saõ Vicente, 0 Km.
Monteuse
et
productrice,
elle
tourne
en
2005
Niente di particolare,
suivi
de
Elisa.
Son
film
La
vie sombre trois fois, se relève
sept et neuf fois flotte à la dérive
a
reçu
le
Prix
du
Jury
jeunes
à
Corsica
Doc
2010.
5
La
vie
sombre
trois
fois,
se
relève
sept
et
neuf
fois
flotte
à
la
dérive
(2009,
48mn)
France,
documentaire
|
Mercredi
19
mars
|
19h
|
Cinéma
La
Lucarne
Séance
suivie
par
une
rencontre
avec
la
réalisatrice
«
Il
s’agit
d’un
portrait
post
mortem,
celui
d’une
femme
au
destin
brisé.
Une
vieille
dame
née
en
1917
que
j’ai
rencontrée
quand
je
suis
allée
au
Vietnam
pour
la
première
fois
en
1998.
Elle
avait
fait
un
beau
mariage,
puis
fut
répudiée
par
son
mari
;
son
enfant
lui
fut
arrachée.
Elle
resta
seule
le
reste
de
sa
vie.
Prise
dans
la
tourmente
de
l’Histoire
du
Vietnam.
Elle,
c’était
ma
grand‐mère.
»
Xuân‐
Lan
est
retournée
en
2000
au
Vietnam
filmer
cette
aïeule,
afin
de
garder
une
trace
mais
aussi
de
faire
traduire
à
sa
mère
ce
qu’elle
ne
comprenait
pas.
La
grand‐mère
est
morte
il
y
a
trois
ans.
Comme
le
veut
la
tradition,
plutôt
que
de
laisser
son
corps
dans
un
environnement
souillé,
on
a
déterré
ses
os
pour
les
nettoyer
et
les
emmener
dans
son
village.
Xuân‐Lan
a
filmé
ce
dernier
voyage.
PROGRAMMATION
COURTS
METRAGES
Lundi,
Mercredi,
Vendredi
de
Nguyen
Hoang
Diep
(2012,
17mn)
Vietnam,
fiction
|
Samedi
22
mars
|
14h30
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts
Lundi,
mercredi,
vendredi
:
trois
jours
d’été
brûlants
à
Hanoi
dessinent
l’histoire
d’une
épouse,
de
son
amant,
de
son
mari.
Un
interrogatoire
de
Nghiem
Quynh
Trang
(2011,
16mn)
Republique
Tchèque
/
France/
Vietnam,
fiction
|
Samedi
15
mars
|
14h30
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts
Minh,
qui
est
vietnamienne,
vient
de
se
marier
avec
Alex,
un
français.
Pour
obtenir
un
permis
de
séjour
en
France,
elle
doit
passer
un
interrogatoire
de
police.
Fleuve
rouge,
Sông
Hông
de
Stéphanie
Lansaque,
François
Leroy
(2012,
14mn)
France,
animation
|
Mardi
18
mars
|
21h00
|
Grande
salle,
Maison
des
Arts
Vietnam.
Les
premières
heures
à
Hanoï
de
trois
jeunes
frères
fraîchement
débarqués
de
leur
village
natal.
Soleil
noir
de
Truong
Que
Chi
(2012,
13mn)
Vietnam,
fiction
|Mardi
18
mars|
19h
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts,
en
présence
de
la
réalisatrice
“Soleil
Noir”
est
le
nom
d’une
chanson
de
rock
qui
exprime
le
pessimisme
de
la
jeunesse
de
la
République
du
Sud‐Vietnam,
avant
l’unification
du
pays
en
1975.
En
2012,
des
jeunes
fredonnent
encore
cette
chanson.
Soleil Noir
montre
un
couple
de
jeunes
à
la
dérive
dans
la
jungle
urbaine
de
la
plus
grande
ville
du
Vietnam.
6
Hadès,
la
mécanique
orange
de
Caroline
Delerue,
Maël
Lê‐Hurand
(2012,
26mn)
France/
Vietnam,
documentaire
|
Mardi
18
mars|
14h30
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts
Opération
«
Hadès
»
entre
1961
et
1971.
L’armée
américaine
déverse
un
défoliant
sur
le
Vietnam,
«
l’agent
orange
».
Plus
de
quarantaine
après,
les
populations
et
les
terres
en
payent
toujours
les
conséquences.
La
Ruelle
Nguyen
Viet
Anh
Thu
(2005,
26mn)
Vietnam,
documentaire
|
Mardi
18
mars
|
16h30
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts
Quand
je
me
suis
installée
dans
cette
ruelle,
avec
mes
amis,
des
étudiants
qui
vivent
loin
de
chez
eux,
je
me
suis
demandée
pourquoi
ils
n’avaient
jamais
eu
de
contacts
avec
les
voisins.
Jusqu’au
jour
où
je
me
suis
décidée
à
sortir.
La
Natte
de
Mme
Bua
Duong
Mong
Thu
(2011,
35mn)
Vietnam,
documentaire
|
Mardi
18
mars
|
16h30
|
Petite
salle,
Maison
des
Arts
Depuis
qu’elle
a
été
torturée
pendant
la
guerre,
Madame
Bua
souffre
d’épilepsie.
Quand
elle
sent
venir
une
crise,
elle
étend
sa
natte
devant
sa
maison
et
se
couche.
C’est
un
signe
pour
ses
voisins,
qui
prennent
alors
soin
d’elle.
Rencontre
avec
Marceline
Loridan,
vendredi
21
mars
Marceline
Loridan
Née
en
1928,
de
parents
juifs
polonais,
Marceline
Loridan
sera
déportée
dans
les
camps
de
concentration,
notamment
celui
d’Auschwitz‐Birkenau.
Sa
rencontre
avec
le
réalisateur
Joris
Ivens
l’amènera
à
coréaliser
certains
de
ses
films,
par
exemple
Le 17ème parallèle
en
1968.
Le
17ème
Parallèle
Joris
Ivens,
Marceline
Loridan‐Ivens
(1968,
1h59)
documentaire
Vendredi
21
mars,
14h30,
Petite
salle,
Maison
des
Arts
en
présence
de
la
réalisatrice
Le
film
retrace
la
lutte
quotidienne
des
habitants
du
village
de
Vinh
Linh
de
la
province
Quang
Tri,
situé
entre
le
Nord
et
le
Sud
du
Vietnam.
Joris
Ivens
et
Marceline
Loridan,
sa
femme,
ont
vécu
pendant
deux
mois
la
vie
de
ces
paysans
réfugiés
dans
les
caves,
cherchant
à
maintenir
les
gestes
d'une
vie
normale.
Master
Class
par
Marceline
Loridan
Vendredi
21
mars,
16h30,
Petite
salle,
Maison
des
Arts
Projection
d’extraits
de
Le 17ème parallèle
et
de
Chronique d’un été
de
Jean
Rouch
et
Edgar
Morin
7
EVENEMENTS
Journée
spéciale
«
réalisatrices
vietnamiennes
»,
mardi
18
mars
LE
CINÉMA
VIETNAMIEN
ET
LA
PLACE
DES
FEMMES Mardi
18
mars
/
Petite
Salle,
Maison
des
Arts,
entrée
libre
à
16h30
:
Ateliers
Varan
Les
Ateliers
Varan,
créés
sous
l’impulsion
de
Jean
Rouch,
pratiquent
depuis
30
ans
une
pédagogie
active
d’initiation
à
la
réalisation
documentaire
basée
sur
le
travail
pratique
et
l’échange
collectif
entre
élèves.
Depuis
2004,
les
Ateliers
Varan
ont
organisé
des
formations
à
la
réalisation
et
au
montage
de
documentaires
au
Vietnam
(Hanoï,
Ho
Chi
Minh
Ville
et
Danang).
Intervenante
:
Sylvie
Gadmer
(réalisatrice
et
monteuse,
initiatrice
des
Ateliers
Varan
au
Vietnam)
La
Ruelle Nguyen
Viet
Anh
Thu
2005
/
26mn
doc
La
Natte
de
Mme
Bua Duong
Mong
Thu
2011
/
35mn
doc
à
17h30
:
Table
ronde
Avec
les
réalisatrices
Viet
Linh,
Siu
Pham,
Nguyen
Hoang
Diep,
Tran
Phuong
Thao,
Truong
Que
Chi
et
avec
Tran
Hai
Hac
(cinéclub
YDA),
Patrice
Jorland
(président
de
l’Association
d’Amitié
Franco‐
Vietnamienne)
et
Sylvie
Gadmer
(Ateliers
Varan).
SOIRÉE
DE
GALA
RÉALISATRICES
VIETNAMIENNES
à
19h30
:
chorégraphie
de
lanternes
sur
le
lac
de
Créteil
à
20h15
:
introduction
musicale
(Hall
niveau
–
2,
Maison
des
Arts)
en
collaboration
avec
l’Union
Générale
des
Vietnamiens
de
France
à
21h00
:
Grande
salle,
Maison
des
Arts
En
présence
de
la
réalisatrice
Viet
Linh
et
des
invités
Mê
Thao,
il
fut
un
temps 2002
/
1h48
fiction
Dans
le
Vietnam
colonial
début
de
siècle,
deux
histoires
d’amour
s’accomplissent
au
sein
d’un
domaine
où
la
modernité
est
bannie
par
un
maître
rendu
inconsolable
par
la
perte
de
sa
fiancée.
8