PA_17 - Fédération de Maine-et-Loire pour la Pêche et la Protection
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PA_17 - Fédération de Maine-et-Loire pour la Pêche et la Protection
mars 2004 N° 17 PÊCHEUR ’ Anjo Anjouu d l’actualité de la pêche et des milieux aquatique aquatiquess ÉD I T O Priorité aux travaux de restauration et aux aménagements Le nouveau Conseil d'administration fédéral, élu en mars 2003, s'est engagé à intensifier les échanges avec les Associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA). Pour ce faire, le département a été découpé en 3 secteurs géographiques (chacun sous la responsabilité d'un viceprésident) et chaque secteur a été luimême découpé en bassins (chacun sous la responsabilité d'un administrateur référent) correspondant aux bassins versants de nos cours d'eau. Au cours des 6 derniers mois, une dizaine de réunions par bassin ont eu lieu, permettant des échanges entre les administrateurs fédéraux et les responsables d'AAPPMA. Lors de ces rencontres, l'accent a été mis sur la nécessité d'accélérer le rythme des actions, notamment celles concernant les travaux de restauration et d'entretien du milieu aquatique ainsi que les aménagements de coins de pêche. C'est aux AAPPMA que revient l'initiative de lancer ces différents travaux et aménagements, sachant que la Fédération est présente pour apporter son soutien technique, administratif et financier. Quel peut être votre rôle, en tant que pêcheur, dans cette démarche ? Par votre connaissance du terrain, vous pouvez contribuer au lancement de nouveaux projets en signalant aux responsables d'AAPPMA dont vous êtes membre les endroits qui méritent d'être mis en valeur sur le plan piscicole et halieutique. FÉDÉRATION DE MAINE ET LOIRE POUR LA « L’Américaine » acclimatée A u fil du temps, de nombreux évènements ont modifié les populations d'écrevisses. Aujourd'hui, nos espèces autochtones ont quasiment disparu. Les souches restantes sont protégées et font l'objet d'un programme de restauration. En Maine et Loire, hormis dans le nord-est du département où quelques "pattes blanches" subsistent, on ne trouve plus que de "l'américaine". Les différentes espèces d'écrevisses présentes dans nos cours d'eau sont donc des espèces introduites. Mais quelles sont-elles ? A u cours des trois prochains numéros du Pêcheur d'Anjou, les trois principales espèces introduites vous seront présentées. Voici la plus connue : l'écrevisse Américaine (Orconestes Limosus). I ntroduite en France vers 1910, l'écrevisse américaine semble être à l'origine du déclin des espèces françaises. Originaire du Nord de l'Amérique, elle est très prolifique et s'accommode d'une qualité d'eau médiocre. La modernisation de l'agriculture et le recalibrage des cours d'eau n'ont fait qu'accentuer le déclin des écrevisses françaises, laissant la place à cette américaine. A l'aise PÊCHE ET LA PROTECTION DU partout, ce crustacé d'eau douce affectionne les eaux calmes aux fonds vaseux. A ctive durant la journée, l'écrevisse américaine mesure en moyenne 8 centimètres, dépassant exceptionnellement les 15 centimètres dans l'Est de la France. Ce crustacé décapode (qui possède 10 pattes articulées) est facilement reconnaissable par ses ornementations brunâtres à orangées, sur la face dorsale de l'abdomen. L'écrevisse américaine possède une tête avec 2 paires d'antennes destinées au toucher, à l'odorat et au goût. La bouche est entourée d'appendices servant de pinces et de fourchettes. Les yeux à facettes sont relativement petits. Le thorax, recouvert d'une carapace, accueille 5 paires de pinces dont la première, appelée pattes ravisseuses, est plus importante. MILIEU AQUATIQUE « L’Américaine » acclimatée (suite) L es organes respiratoires, constitués de branchies plumeuses, se situent sous cette carapace. En stockant une petite quantité d'eau entre ces deux parties l’écrevisse peut vivre quelque temps hors de l'eau. Enfin, l'abdomen formé de muscles puissants, dissimulent les pattes nageuses. C'est d'ailleurs grâce à celles-ci que l'on peut déterminer le sexe d'un individu. Chez le mâle, les premières pattes nageuses sont remplacées par une paire de stylets ouverts (petites gouttières) servant à la reproduction, mais ils ne sont visibles qu'en période de reproduction. En effet chez le mâle de l'écrevisse américaine, les stylets régressent après l'accouplement et réapparaissent par la suite. durant quelques semaines. La vie embryonnaire chez l'Américaine dure environ 3 semaines contre 6 mois pour les espèces autochtones, comme l'écrevisse à pattes rouges. La prolifération est donc plus rapide, les écrevisses américaines prennent souvent l'avantage sur les S L a période de reproduction de l'écrevisse américaine se déroule en automne et en hiver, lorsque l'eau oscille entre 6 et 10 °C. Le mâle se poste généralement sur la femelle en lui maintenant fortement les pinces avec les siennes. L'accouplement est d'ailleurs assez violent. A l'aide de ses stylets, le mâle dépose sa semence devant les orifices génitaux de la femelle. La fécondation n'est pas immédiate, la femelle stocke les spermatophores durant quelques jours voire une semaine. L'étape de fécondation franchie, les œufs sont accrochés sous l'abdomen de la femelle. Ils sont ainsi protégés des prédateurs et oxygénés par un mouvement ondulatoire des pattes nageuses. Lors de l'éclosion, les petites écrevisses sont déjà formées et restent encore fixées à l'abdomen maternel moment délicat et risqué, car la nouvelle carapace est molle. Les prédateurs en profitent et les congénères également. Omnivore, elle se nourrit de larves d'insectes et de batraciens, de vers, de mollusques, de petits poissons, mais aussi de débris végétaux. Parfois détritivores, elle se nourrit de proies mortes. Animal discret, souvent caché sous les cailloux ou dans les branches, ce crustacé d'eau douce fait le régal des poissons, en particulier des sandres, black-bass et silures. écrevisses autochtones. Cette concurrence est l'un des critères qui a déterminé le classement de cette espèce comme indésirable. Orconestes Limosus L a croissance des écrevisses américaines est rapide. Cependant, comme pour les autres espèces, leur carapace rigide les oblige à muer. C'est un La frayère à brochets de Charcé Saint Ellier elon la réglementation, l'écrevisse américaine est : "susceptible de créer un déséquilibre biologique". Son transport et sa détention vivante sont interdits, ainsi que sa réintroduction dans un autre milieu. Elle ne bénéficie d'aucune taille légale de capture, ni de date d'ouverture et peut être pêchée à l'aide de balances (maximum 6 avec la carte de pêche complète). Une balance peut être ronde ou carrée, le diamètre ou la diagonale ne doit pas excéder 30 centimètres. La taille des mailles dépend de l'espèce recherchée. Pour les espèces autochtones (écrevisses à pattes rouges, à pattes grêles, à pattes blanches et des torrents) une maille doit mesurer au minimum 27 millimètres. Pour les autres espèces, dont l'Américaine, une maille doit mesurer au minimum 10 millimètres. Posé sur le fond, il suffit d'attacher un appât (viande de mouton, abats de volailles,…) au centre de la balance et de la relever de temps en temps. Pour tuer une écrevisse, il faut la châtrer et pour cela il suffit de retirer l'élément central du telson. Le telson est constitué de cinq éléments et correspond à la queue de l'animal. Ce geste permet de Une frayère à truites aménagée sur la Nymphe Plan de gestion, où-en-est-on? L e 16 février 2001, le bureau de la Fédération validait les orientations du Plan Départemental de Protection des milieux aquatiques et de Gestion des ressources piscicoles (PDPG). En août de la même année, le document final présentant le volet technique du PDPG paraissait après validation par la Direction Générale du Conseil Supérieur de la Pêche (CSP) et lançait officiellement le PDPG. C e document de 130 pages dresse un bilan de l'état des cours d'eau du département et de leur peuplement piscicole puis synthétise les actions de restauration à mettre en place au niveau des contextes de gestion (cf. P.A. n°5 et n°8). L'objectif minimal du PDPG est d 'améliorer efficacement le fonctionnement des milieux aquatiques et par voie de conséquence les peuplements piscicoles. Il peut même proposer de renaturer les cours d'eau afin de leur redonner un fonctionnement quasi naturel. En aucun cas, il ne propose d'action concernant l'activité pêche, la gestion halieutique faisant partie du Plan de Développement du Loisir Pêche (PDPL). Néanmoins, des opérations à vocation halieutique peuvent être proposées en tant que mesures d'accompagnement d 'actions de restauration, surtout si elles permettent de mettre en place un programme d'actions du PDPG. A vant d'entrer dans les détails sur l'état d'avancement du PDPG, 2 ans ½ après son lancement, on rappellera que le réseau hydrographique du département a été subdivisé en 40 contextes différents. La première particularité du Maine et Loire est qu'aucun contexte salmonicole, au sens strict, n'a été défini. Une majorité de contextes, 22 sur 40, est cyprinicole et le brochet y est l'espèce repère. Les 18 autres sont intermédiaires. La truite fario a été choisie comme espèce repère dans 15 des contextes intermédiaires. Les cyprinidés rhéophiles (vivant dans les Type de contexte conforme Etat fonctionnel perturbé dégradé Cyprinicole 0 12 10 22 Intermédiaire 1 4 13 18 Salmonicole - - - - Total 1 16 23 40 torrents) représentent "l'espèce repère" dans 2 autres. Enfin, dans le dernier contexte intermédiaire "la Nymphe", où il n'y avait pas de truite, une gestion orientée vers cette espèce a été mise en place et des alevins y ont été relâchés avec succès. L e second fait marquant est le mauvais état général des cours d'eau de Maine et Loire (cf. tableau) qui subissent des perturbations tant au niveau de la qualité d'eau que de l'habitat. On remarquera que les facteurs limitants qui touchent les contextes de Maine et Loire sont très majoritairement des perturbations d'origine anthropique, c'est à dire directement liées aux activités humaines. Les facteurs limitants qui pourraient être qualifiés de "naturels" ne représentent que 18,6% des facteurs limitants observés dans le département. Ils sont soit directement liés aux caractéristiques du m i l i e u ( r é gi m e h y d r o l o g i q u e , composition chimique de l'eau, manque d'abris, etc…), soit dus à une évolution du milieu naturelle mais défavorable par manque d'entretien (dépôts sédimentaires entraînant la déconnexion d'annexes latérales, étouffement de la rivière sous la végétation riveraine). L es perturbations anthropiques sont le plus souvent d'origine agricole (recalibrage des cours d'eau, tronçonnage par des barrages, drainage des champs, pompages excessifs ou illicites, cultures et élevages intensifs entraînant une pollution diffuse, etc…), parfois urbaine (rejets de stations d'épuration, portion de cours d'eau canalisée) mais rarement industrielle (effluents localisés, ancienne extraction de granulats) (cf. graphique). Proportion de chaque perturbation anthropique observée en 2001 8,1% 14,4% 56,8% Agriculture Collectivités Industrie 3,8% Navigation 4,2% Ouvrages 12,7% Plans d'eau Total On notera le peu de perturbation engendrée par la navigation (batillage, chenalisation) qui ne touche que les grands cours d'eau du département. Enfin, le tronçonnage des cours d'eau par de nombreux ouvrages et la présence de plans d'eau, soit en direct soit en dérivation mais continuellement connectés au réseau hydrographique, représentent les deux derniers types de perturbation. Leur importance est loin d'être négligeable mais ce poids pourrait également être réparti entre les 4 grands types de perturbations vus précédemment en prenant en compte l'usage de chaque ouvrage et de chaque plan d'eau au cas par cas (barrages et plans d'eau agricoles, plans d'eau de loisir, barrages avec écluses pour la navigation, etc…). qu'il en soit, les trois Q uoi composantes qui décrivent le milieu de vie des poissons, c'est à dire la qualité et la quantité d'eau ainsi que l'habitat, sont le plus souvent fortement altérées, voire dégradées. Il en résulte que 23 contextes se révèlent dégradés, 16 sont perturbés et un seul, "le Jeu", était jugé conforme en 2001. Il ne l'est plus actuellement après avoir subi une série de pollutions qui ont entraîné d'importantes mortalités piscicoles et une détérioration notable de sa qualité d'eau. P armi les 40 contextes, 14 ont été désignés comme "prioritaires" et devraient voir la mise en place d'un programme de restauration à grande échelle sur 5 ans. Des travaux sont réellement entrepris sur 3 d'entre eux (cf. photos cicontre) : - la Loire, dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature, - l'Aubance où, après le site expérimental de Charcé Saint Ellier qui vous a déjà été présenté (cf. P.A. n° 9 et 13), des travaux de restauration des habitats sont en cours sur la partie amont principalement, - la Nymphe où une première phase de travaux vient de s'achever. P our beaucoup d'autres contextes, des travaux devraient débuter car des études sont en cours ou terminées. Ainsi, au niveau du contexte "Mayenne", un Plan de gestion, où-en-est-on? (suite) important programme de restauration d'annexes latérales et de frayères à brochet est prévu depuis fin 99 mais tarde à se mettre en place. De même, l'aménagement de l'Ile Saint Aubin "contexte Maine" traîne en longueur. n ce qui concerne le contexte "Hyrôme aval", après les travaux expérimentaux sur le ruisseau des Blottières (cf. P.A. n° 12), une étude plus importante menée par la Fédération et le Syndicat Mixte des Mauges est en cours et devrait déboucher sur la restauration de plusieurs cours d'eau du bassin versant favorables à la reproduction de la truite. Au niveau du contexte "Ribou-Verdon", des actions devraient être entreprises, dans le cadre du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) et du Contrat de Restauration et d'Entretien (CRE) de la Sèvre Nantaise et de ses affluents. Sur la Divatte, après une pré-étude réalisée en partie par la Fédération, un CRE va être signé entre E l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et le Syndicat et des travaux devraient débuter sous peu. Enfin, cet été, un étudiant devrait faire l'inventaire de toutes les annexes fluviales du Loir puis faire des propositions de gestion. Pour le Layon un ambitieux programme de restauration de la partie amont a avorté du fait d'une poignée de riverains et de pêcheurs (!!!) et d'un manque de volonté politique. Pour les 5 derniers contextes prioritaires, rien de concret n'est actuellement prévu. S ix a utres c onte xtes étaient considérés comme "envisageables", c'est à dire potentiellement intégrables à la première liste en fonction des opportunités. A l'heure actuelle, seule la "Sarthe" a connu quelques actions isolées mais le contexte "Couasnon", et dans une moindre mesure "le ruisseau des Loges", pourraient faire l'objet d'un programme de restauration à moyen terme. L es 20 derniers contextes sont déclarés "non prioritaires". Des frayères à brochet ont tout de même été aménagées sur "la Moine" à la Séguinière et sur le Lathan (contexte "Authion)" à Longué car des opportunités se présentaient. Le Couasnon, toujours dans le contexte "Authion", le Thouet, la Moine et son affluent la Sanguèze devraient connaître sous peu des mesures de restauration dans le cadre de CRE. Enfin, un projet de restauration des habitats de certains tronçons de la Riverolle pourrait être rapidement monté, à la demande de l'association de Vernantes, et une préétude pour un CRE de l'Evre est envisagée sérieusement. Pour tous les autres contextes, rien n'est prévu pour les 2 ou 3 prochaines années. conclusion, à mi-parcours, seuls 6 E ncontextes ont vu se mettre en place des actions préconisées par le PDPG. Toutefois, des programmes de Trophées Halieutica : l’A.A.P.P.M.A. de la séguinière récompensée pour son travail 2003, l'Association Agréée pour la E nPêche et la Protection du Milieu Aquatique, "la Sauvegarde de la Moine", a participé aux Trophées Halieutica dans la catégorie "Honneurs". Ce concours, organisé par la Lyonnaise des Eaux, l'Union Nationale pour la Pêche en France et le Conseil Supérieur de la Pêche, récompense les actions conduites en faveur du milieu aquatique. Leur dossier présentait le chantier de nettoyage du ruisseau de la Copechanière et leur a valu la neuvième place au niveau national. On ne peut que féliciter cette initiative, qui montre bien l'engagement des bénévoles associatifs en faveur des pêcheurs. Cette véritable action, nous est racontée par le secrétaire de l'A.A.P.P.M.A.. "Le ruisseau" Nous y allions à pied, en traversant les fermes de chez "Braud" (la Chataigneraie) ou de chez "Barré"(la Roussière). Pendant les vacances d'été, du côté du Pont Larousse, nous vidions des trous, pour récupérer les anguilles. C'était pendant la guerre, ou juste avant, pas celle d'Algérie, celle d'avant, il y a … 60 ans. Le ruisseau de la Copechanière se jette dans la Moine avant le Moulinard, je le savais à cette époque, mais j'ignorais qu'il avait une longueur de 9 kilomètres, une pente de 0,6 % et que son bassin versant représentait une surface de 3,5 hectares. La société de la Sauvegarde a un droit de pêche qui va au-delà de la Galiolère, mais on n'y pêche plus. La végétation, depuis longtemps, a envahi son cours et ses rives. Dans les années 90, c'est l'époque des pollutions à répétition de la Moine, des tonnes de poissons crevés, des pêcheurs qui cessent de prendre leur carte… C'est en 1996, que Yves Feufeu, notre Président , arrive ; "il ne faut pas baisser les bras, les gars, il nous reste "une bonne eau", on va pêcher dans le ruisseau, et on y mettra des truites, il faut s'y mettre de suite." C'est ainsi que c'est parti. Pendant 8 ans, nous nous sommes retrouvés, chaque samedi de février, pour défricher et nettoyer les rives encombrées du ruisseau. Chacun y apporte son matériel : une tronçonneuse, une scie, une serpe, une faucille, une fourche ou un croissant. Les riverains sont là aussi, avec leurs tracteurs, aide matérielle ô combien appréciable! Quelquefois dans le froid, mais toujours dans la bonne humeur, on débroussaille, on coupe les ronces et les épineux, on les brûle, on abat les arbres, on scie gaiement les troncs et les branches, on arrache les souches et les racines, on patauge aussi… Puis après l'effort, le casse-croûte vient en réconfort. Voilà huit années de suite, que l'opération se renouvelle et se poursuit. Cela représente 2500 heures de travail, autant sans doute d'heures d'amitié. Je pense à la fable … "d'argent point de caché" pourrait regretter notre trésorier, mais "le travail est un trésor" aurait dit La Fontaine. Chacun a pu retrouver le plaisir de pêcher. Le nombre d'adhérents a bien progressé. De 30 à 300, c'est quand même beau ! Je suis sûr que c'est grâce au ruisseau. Le secrétaire de la PÊCHEUR d’ Anjo Anjouu 14, allée du Haras – 49100 Angers – Tél. : 02 41 87 57 09 Éditeur : Fédération de Maine et Loire pour la pêche et la protection du milieu aquatique Photographes : Fédération de pêche C.S.P. Directeur de la publication et de la rédaction : Hubert Tuffreau PAO : SARL HEXA REPRO 4, rue des Basses Fouassières 49000 ANGERS Rédacteurs : Hubert Tuffreau Jacques Blondet François-Xavier Ripoche Yann Nicolas Mise en page : Nicolas Chatard Reproduction interdite