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Siège
Tour Mirabeau
39-43, quai André-Citroën
75739 Paris Cedex 15 - France
Tél. : (33) 1 40 58 89 00
Fax : (33) 1 40 58 89 33
R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2 0 0 7
1/08/08
Centre scientifique
et technique
3, avenue Claude-Guillemin
BP 36009
45060 Orléans Cedex 2 - France
Tél. : (33) 2 38 64 34 34
Fax : (33) 2 38 64 35 18
Centre de consultation
Maison de la Géologie
77, rue Claude-Bernard
75005 Paris - France
Tél. : 0 820 90 27 46 (0,14 e/min)
Fax : (33) 1 43 36 76 55
www.brgm.fr
DIRECTION DE LA COMMUNICATION
ET DES ÉDITIONS DU BRGM
CONCEPTION & RÉALISATION GRAPHIQUE :
EFIL 02 47 47 03 20 / WWW.EFIL.FR
PHOTOS : BANQUE D’IMAGES BRGM-IM@GÉ
IMPRESSION : MAME, TOURS
ISBN 978-2-7159-2447-5
BRGM
EXE_COUV_FR_2007b
rapport d’activité
2007
1/08/08
11:36
Page 2
SOMMAIRE
EXE_COUV_FR_2007b
1
Profil
2
Message du Président
4
Gouvernance
6
Événements 2007
8
Éclairages
12
Comptes 2007
18
Présence régionale
20
Géologie
24
Ressources minérales
28
Géothermie
32
Stockage géologique du CO2
36
Eau
40
Après-mine
44
Risques naturels
48
Sites et sols pollués, gestion des déchets
52
Métrologie
56
Systèmes d’information
60
Vie de l’Établissement
64
Groupe BRGM
68
Publications scientifiques
72
Publications/Communication
Sédimentologue caractérisant des faciès
carbonatés (Bassin de Taoudeni - Mauritanie).
© BRGM im@gé - O. Serrano
Profil
Le BRGM est l’établissement public
de référence dans le domaine
des applications des sciences de la Terre
pour gérer les ressources et les risques
du sol et du sous-sol.
Deux objectifs
> comprendre les phénomènes géologiques, développer
des méthodologies et des techniques nouvelles,
produire et diffuser des données de qualité
> mettre à disposition les outils nécessaires à la gestion
du sol, du sous-sol et des ressources, à la prévention des
risques naturels et des pollutions, aux politiques
d’aménagement et de réponse au changement
climatique
Quatre missions
> Recherche scientifique
> Appui aux politiques publiques
> Coopération internationale et aide au développement
> Prévention et sécurité minière
1008
personnes
dont plus de
600 ingénieurs
et chercheurs
Dix domaines thématiques
> Géologie
> Ressources minérales
> Géothermie
> Stockage géologique du CO2
> Eau
> Après-mine
> Risques naturels
> Sites et sols pollués, gestion des déchets
> Métrologie
> Systèmes d’information
Statut
Etablissement public à caractère industriel
et commercial placé sous la double tutelle du ministère
de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et
du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Dévelopement
durable et de l’Aménagement du territoire.
+20 %
Croissance
de l’activité
en 2007
120
publications
scientifiques
internationales
de rang A
BRGM > RAPPORT D’ACTIVITÉ 2007 > PAGE 01
Message du président
RÉPONDRE AUX GRANDS DÉFIS
DU XXI ÈME SIÈCLE !
Les géosciences joueront un rôle de plus en plus décisif dans les
défis que l’humanité doit relever face aux changements climatiques,
à l’épuisement annoncé des sources d’énergie fossile et à la
raréfaction des ressources minérales. Dans ce contexte, le BRGM ne
peut que se réjouir de la richesse des échanges et des confrontations
qui ont marqué le déroulement du Grenelle de l’environnement.
Nos priorités thématiques se voient confortées, qu’il s’agisse de nos
contributions sur la sécurité du stockage géologique du CO2, sur le
développement de la géothermie, sur la surveillance des eaux
souterraines, sur les problèmes d’érosion du littoral… Mais au-delà,
les conclusions de cette concertation nationale nous incitent à
accélérer les changements et redéploiements dont certains sont
déjà largement amorcés.
Aujourd’hui, le BRGM se trouve au cœur du dispositif français de
recherche sur les géosciences, tandis qu’il poursuit sa politique de
partenariats avec les universités, avec les collectivités territoriales,
avec les agences… mais aussi dans le cadre de coopérations
européennes et internationales. Tel est par exemple le cas dans le
secteur des ressources minérales, sur lequel nous sommes résolus à
accentuer encore notre effort. L’Etablissement est d’ores et déjà
impliqué dans un grand nombre de programmes contractuels : avec
l’Union européenne, avec la Banque mondiale, mais aussi avec des
entreprises telles que Total, Mitsubishi, Areva, Eramet…
Nous participons également à la réflexion sur de nouveaux
mécanismes multilatéraux, notamment pour l’exploration minière en
Afrique, et nous serons particulièrement attentifs aux négociations
au plan international sur la mise en œuvre de nouvelles règles de
gouvernance qu’appelle la hausse durable des cours et la
concentration des entreprises.
1
2
3
En matière de systèmes d’information, notamment
d’interopérabilité des données, nous avons anticipé la demande
sociale qui s’est clairement exprimée lors du Grenelle. L’un de nos
objectifs est de garantir à chacun (décideurs au plan national et
territorial, industriels, grand public) un accès transparent à
l’ensemble de l’information référencée disponible, qu’elle soit
produite par le BRGM ou par d’autres organismes. Nous menons ce
travail avec beaucoup de partenaires, scientifiques ou institutionnels
(INRIA, DGME, IGN, IFEN, ADEME…). Au plan français, le BRGM est
d’ailleurs l’une des chevilles ouvrières de la transposition de la
Directive européenne INSPIRE.
Dans les thématiques liées à l’eau souterraine, nous sommes
désormais un organisme de référence. Dans le cadre de la mise en
œuvre de la Directive-cadre européenne sur l’eau, nous assurons
la mise en place du réseau piézométrique sur le territoire français,
à la demande de la Direction de l’Eau du Ministère de l’Ecologie, de
l’ONEMA et des agences de l’eau. Parallèlement, nous étudions les
impacts des changements climatiques sur la qualité des eaux
souterraines, sur la recharge des nappes. A l’étranger, le BRGM vient
d’achever un contrat de trois ans pour l’Arabie Saoudite, dont
l’objectif était d’évaluer les ressources et la qualité des aquifères
profonds de ce pays.
L’année 2007 a en outre été marquée par la mise en place
progressive de la mission sur l’après-mine, à la demande de l’Etat
et en prévision de la dissolution de Charbonnages de France au
1er janvier 2008. Le Département Prévention et Sécurité Minière
(DPSM) que nous avons créé à cet effet a connu une véritable montée
en puissance : une centaine de personnes sont désormais intégrées
à l’Etablissement pour cette nouvelle mission, notamment au sein
4
5
6
7
“
Le Grenelle
de l’environnement
est venu conforter
nos grandes priorités
thématiques.
”
Philippe Vesseron
Président-Directeur général
de quatre Unités territoriales après-mine (UTAM). Cette évolution
structurelle explique pour un quart la croissance exceptionnelle de
l’activité du BRGM en 2007 (+ 20,8 %), qui est pour l’essentiel liée à
l’importance de la demande dans pratiquement tous nos domaines
de compétence, en France ou à l’étranger. Les ressources
contractuelles en matière de recherche ont progressé de 31,6 %.
Quant aux activités de service public et aux travaux à l’international,
leur progression a atteint respectivement 25,1 % et 51,6 %.
Directions
1_Ch. Fouillac
Directeur de la Recherche
2_L. Beroud
Directeur du Service Public
3_J.-C. Guillaneau
Directeur International
Cette évolution s’est accompagnée du renouvellement, pour une
période de trois ans, de la Certification ISO 9001 du BRGM, pour
toutes ses activités et implantations. A l’avenir, nous allons continuer
à simplifier nos mécanismes et nous orienter progressivement vers
la norme ISO 14001.
4_M. Bouilleau
Directeur des Ressources humaines
5_R. Guérillon
Secrétaire général
6_P.-L. Kircher
Pour mener à bien toutes ces tâches, nous portons une grande
attention au renouvellement des compétences : l’Etablissement a
recruté à nouveau un nombre important de jeunes en 2007. A cet
égard, nous sommes confrontés à la même difficulté que tous les
autres acteurs des géosciences, en France et dans le monde face aux
besoins dans nos métiers. Le développement des formations initiales
et permanentes est essentiel pour réussir à relever les grands défis
de demain.
Directeur financier
7_G. Lehideux-Vernimmen
Directeur de la Communication
et des Éditions
8_F. Le Lann
Directeur de la Production, de l’Innovation
et de la Qualité
9_J. Varet
Directeur de la Prospective et de l’Évaluation
Philippe Vesseron
Président-Directeur général
10_J.-M. Verdier
Directeur de la Division comptable
François Démarcq >
Directeur général délégué
à partir du 8 octobre 2007
Didier Houssin
8
9
10
Directeur général délégué
jusqu’au 16 juillet 2007
Gouvernance
CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMITÉ INTERNATIONAL
au 31 décembre 2007
Président du Conseil d’administration
Philippe Vesseron
Commissaire du Gouvernement
Benoît Foret
EN QUALITÉ DE REPRÉSENTANTS DES MINISTRES CHARGÉS :
de la Recherche
Jean-Francois Stephan, Directeur du Département Sciences de la Terre
et de l’Univers, Géo-environnement, Aéronautique, Transports, Espace
(ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
des Affaires étrangères et européennes
Odile Roussel, Sous-Directrice de l’Environnement (ministère des
Affaires étrangères et européennes)
de la Coopération
Sandrine Boucher, Sous-Directrice des politiques sectorielles et des
objectifs du Millénaire pour le développement (ministère des Affaires
étrangères et européennes)
de l'Environnement
Laurent Michel, Directeur de la prévention des pollutions et des
risques, délégué aux risques majeurs (ministère de l’Ecologie, du
Développement et de l’Aménagement durables*)
de l'Économie
Yvon Ollivier, Inspecteur général des finances,
(ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi)
du Budget
Patrick Vincent, Direction du Budget - Bureau 3BEPII
(ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi)
de l’Industrie
Francois Raymond, Sous-Directeur des Mines et Matières premières –
DGEMP/DIREM (ministère de l’Ecologie, du Développement et de
l’Aménagement durables*)
* devenu en mars 2008 ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du
Développement durable et de l’Aménagement du territoire.
EN QUALITÉ DE PERSONNALITÉS CHOISIES
EN RAISON DE LEURS COMPÉTENCES :
Jean-Pierre Brun, Professeur à l’Université de Rennes
(Géosciences Rennes)
Robert Brunck, Président-directeur général de la Compagnie Générale
de Géophysique (CGG- VERITAS)
Pierre Jacquet, Directeur exécutif et économiste en chef à l’Agence
française de Développement
Jean Jouzel, Président de l’Institut Polaire Paul-Emile-Victor et
Directeur de l’Institut Pierre-Simon-Laplace
EN QUALITÉ DE REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL DU BRGM :
Robert Fabriol
Jocelyne Marpeaux
Michel Morio
Daniel Raucoules
Florence Jaudin
Alain Longet
MISSION DE CONTRÔLE
Jean-Pierre Morelle
Anne Cazala
Président
François Scheer
Ambassadeur de France
AREVA
Odile Roussel, Sous-Directrice de l’Environnement,
(ministère des Affaires étrangères et européennes, Direction
des affaires économiques et financières)
Nicolas Prego, MINEFI/DGPTE - Service des relations bilatérales
et du développement international des entreprises - Sous-Direction
Développement international des entreprises - Bureau Aide-projet
Alain Henry, Directeur du département Infrastructure et
Développement urbain - AFD
M. Paulo de SA, Mining Department
BIRD (International Bank For Reconstruction and Development)
Henri Martin, Expert, DG Développement, Commission Européenne
Mme Dominique Campana, Directrice de l'Action
Internationale - ADEME
Guy Fradin, Directeur général - Agence de l’eau Seine-Normandie
Bruno Weymuller, Directeur Stratégie et Evaluation
des Risques - TOTAL
COMITÉ NATIONAL D’ORIENTATION
DU SERVICE PUBLIC
Au titre du ministère de l'Economie, des Finances
et de l’Emploi
La Directrice de l’Action Régionale, de la Qualité
et de la Sécurité Industrielle
Au titre du ministère de l'Enseignement Supérieur
et de la Recherche
Le Directeur général de la Recherche et de l'Innovation
Au titre du ministère de l'Écologie,
du Développement et de l’Aménagement durables
La Directrice des Ressources Energétiques et Minérales
Le Directeur de la Prévention des Pollutions et des Risques
Le Directeur de l’Eau
Le Directeur de la Nature et des Paysages
Le Directeur général des Routes
La Directrice de la Recherche et de l'animation
scientifique et technique
Le Directeur général de la mer et des transports
Au titre du ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer
et des Collectivités territoriales
Le Directeur de la Défense et de la Sécurité Civiles
Au titre du ministère de l’Agriculture et de la Pêche
Le Directeur général de la Forêt et des Affaires Rurales
Au titre du ministère, de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Le Directeur général de la Santé
Au titre du ministère de la Culture et de la Communication
Le Directeur de l'Architecture et du Patrimoine
Le Président du Comité scientifique du BRGM
Le Président du BRGM
SERVICES OPÉRATIONNELS
COMITÉ D’AUDIT
Président
Yvon Ollivier
Vice-Président
Jacques Bayle
GÉOLOGIE
C. Truffert
• Régolite et réservoirs
• Bassins sédimentaires
• Socles et orogènes
• Cartes et référentiels
RESSOURCES MINÉRALES
J. Testard
François Raymond, DGEMP
Sous-directeur des mines et matières premières à la DIREM
Nicolas Ragache, Ministère du Budget, des Comptes publics
et de la Fonction publique - Direction du Budget
Administrateurs représentants du personnel du BRGM
Robert Fabriol
Michel Morio
Commissaire du Gouvernement
Benoit Foret
Mission de contrôle Général Economique et Financier
Anne Cazala
• Métallogénie et synthèse
• Valorisation et traitements des données
• Economie, intelligence et développement durable
• Réglementation et sécurité post-extractive
AMÉNAGEMENT ET RISQUES NATURELS
H. Modaressi
• Risques sismiques
• Risques sous-sol et cavités
• Risques mouvements de terrain
• Risques côtiers
EAU
D. Pennequin
• Evaluation de la ressource et milieux discontinus
• Modélisation hydrogéologique et hydrogéochimique
• Gestion de la ressource et impacts environnementaux
• Application et développements méthodologiques
COMITÉ SCIENTIFIQUE
Président
Thierry Chambolle, Membre de l'Académie des Technologies (Paris)
Sierd Cloetingh, Scientific Director - Netherlands Research Centre
for Integrated Solid Earth Sciences (Amsterdam, Pays-Bas)
Bernard Coletta, Directeur de la Géologie-Géochimie
Institut Français du Pétrole (Rueil Malmaison)
Suzanne Corona, Flagstone Re (Martigny, Suisse)
Emile F.M. Elewaut, Manager Business Development
TNO Built Environment and Geosciences National Geological Survey
(Utrecht, Pays-Bas)
Saida Laârouchi Engström, Director, Environmental Impact
Assessment and Public Affairs - SKB (Stockholm, Suède)
Ezio Faccioli, Professeur - Dipartimento di Ingegneria Strutturale
Politecnico di Milano (Milan, Italie)
Damien Goetz, Directeur du Centre de Géosciences
Ecole des Mines de Paris (Fontainebleau)
Thierry Heulin, Directeur de Recherche CNRS - Directeur de l'UM 6191
CNRS-CEA-Université de la Méditerranée - Chef de l’institut Biologie
Environnementale et Biotechnologie (Cadarache)
Françoise Homand, Professeur à l’INPL-ENSG Laego-INPL (Institut
national polytechnique de Lorraine) (Vandoeuvre-lès-Nancy)
Sylvie Joussaume, Directeur de Recherche au CNRS
Directrice du GIS Climat Environnement Société (Gif-sur-Yvette)
Werner Kuhn, Institut für Geoinformatik
Münster Universität (Allemagne)
François Laurans, Direction Technique VEOLIA Eau (Nanterre)
Manoelle Lepoutre, TOTAL - Directeur Recherche
et Développement (Pau)
Anne Mangeney, Institut de Physique du Globe de Paris (Paris)
Claudine Schmidt-Lainé, Directeur scientifique Cemagref (Antony)
Christine Tahon, SOLVAY - Directeur de la SBU Soda Ash
Direction Secteur Chimique (Bruxelles, Belgique)
Philip Taylor, Head of the Isotope Measurement unit, European
Commission - Joint Research Centre (Geel, Belgique)
Jacqueline Vander Auwera, Chargé de cours - Université de Liège
(Sart Tilman, Belgique)
Harry L.V. Vereecken, Institut für Chemie und Dynamik
der Geosphäre (Jülich, Allemagne)
ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL
ET PROCÉDÉS INNOVANTS
D. Darmendrail jusqu’en octobre 2007
H. Gaboriau (p.i) à partir du 1er novembre 2007
• Gestion des déchets
• Sites et sols pollués
• Ecotechnologies
• Modélisation des impacts des stockages profonds
• Centre d’essais environnementaux
MÉTROLOGIE, MONITORING, ANALYSES
J.P. Girard en 2007
G. Hervouët à partir du 1er janvier 2008
• Chimie environnementale
• Caractérisation roches, sols et minéraux
• Traceurs isotopiques et datations
• Moyens de terrain et expérimentation
SYSTÈMES ET TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
J.M. Trouillard
• Architecture, sécurité et administration
• Analyse et développement
• Calcul, 3D et Réalité Virtuelle
• Exploitation et support
• Information et documentation
DÉPARTEMENT PRÉVENTION ET SÉCURITÉ MINIÈRE
J.L. Foucher
UTAM Nord / UTAM Sud / UTAM Centre-Ouest / UTAM Est
• Travaux de mise en sécurité
• Gestion des ouvrages et installations de sécurité
DÉPARTEMENT GÉOTHERMIE
F. Boissier
• Développement de la géothermie
• Systèmes géothermiques de nouvelle génération
ACTIONS RÉGIONALES
M. Beurrier
• Groupements géologiques régionaux :
Nord Est / Centre-Ouest / Sud-Ouest
Centre-Est / Méditerranée
• Services géologiques régionaux d'Outre-Mer :
Guadeloupe / Martinique / Guyane / Réunion
• Antennes : Polynésie / Nouvelle-Calédonie / Mayotte
Événements
© BRGM im@gé
© BRGM
2007
2
3
FÉVRIER
MARS
AV R I L
JUIN
> 8 février
Conférence sur les pompes à
chaleur géothermales (Orléans).
Colloque organisé dans le cadre
du projet européen GROUNDREACH. Il a pour but d’aider au
développement des pompes à
chaleur géothermales dans
toute l’Union européenne.
> 8 mars
Signature du Contrat de Projets
Etat-Région Centre (2007-2013)
par Jean-Michel Bérard, Préfet
de la Région Centre et Michel
Sapin, Président du conseil
Régional. Le BRGM pilote sa
contribution à trois grands
projets : création d’un pôle
européen de géothermie à
Orléans, préparation d’un pilote
de captage et de stockage de
CO2 à Artenay et mise en
réseau des moyens
d’observation et de recherche
dans le domaine des ressources
naturelles : eau, sol, forêt,
biodiversité sous-sol...
(projet RESONAT).
> 3 au 5 avril
Géo-évènement 2007 – Paris (3).
Présence sur le thème de
l’interopérabilité pour des
données sans frontières, sur les
systèmes d’information
géologique. Une des principales
missions du BRGM est de
mettre à disposition les
informations sur le sol et le
sous-sol. Infoterre, notre portail
géoscientifique, offre un accès
gratuit à ces données.
http://infoterre.brgm.fr
> 7 au 9 juin
3ème Salon européen de la
Recherche et de l’Innovation –
Paris (4). Participation avec un
stand dédié à la diffusion de la
connaissance scientifique grâce
à la revue Géosciences, mais
aussi sur l’espace « Institut
Carnot » pour valoriser la
recherche partenariale et sur
l’espace ARITT Centre pour la
géothermie et le stockage du
CO2.
> 16 février
Forum de présentation de
l’Année Internationale de la
Planète Terre en France à Paris (1).
En présence de Jean Dercourt,
secrétaire perpétuel de
l’Académie des sciences, de
Denis Vaslet, président du
comité français d’organisation
et de Philippe Vesseron,
président du BRGM,
présentation des actions
programmées par les différents
partenaires. Le BRGM prévoit
notamment deux grandes
expositions à la Cité des
sciences et au Muséum
d’Histoire Naturelle et la
parution d’ouvrages grand
public de même qu’un numéro
spécial de la revue Géosciences.
JUILLET
MAI
> 19 mai
Hidéo Aochi, ingénieur,
reçoit le Prix « Excellent young
seismologist 2007 ». C’est un
prix honorifique adressé aux
jeunes sismologues. La médaille
d’or a été décernée pour
l’ensemble de ses études
théoriques et numériques sur
« le mécanisme de séismes
dans un système complexe de
failles ».
> 2 mars
BRGM Éditions : parution de
« L’Après-mine en France » (2).
Un ouvrage coédité par le
BRGM, Charbonnages de France
et l’Ecole des Mines de Paris,
dans la collection « Les Enjeux
de Géosciences ».
AOÛT
> 15 août
Création de Geogreen, filiale
commune de l’IFP, de Géostock
et du BRGM. Son objectif est
de proposer des prestations
d’ingénierie aux entreprises
concernées par des projets de
captage et stockage géologique
du CO2.
© BRGM im@gé
© BRGM im@gé - P. Desbordes
1
> 2 juillet
Accords de partenariat
ANDRA-BRGM dans le domaine
de la recherche pour 2007-2010.
Objectif : à partir des
spécificités et des
complémentarités des deux
organismes, faire progresser les
connaissances sur les
formations géologiques
argileuses peu perméables.
4
© BRGM im@gé
© BRGM im@gé
7
> 8 et 9 octobre
Journées d’information sur la
salure de la nappe d’Alsace à
Mulhouse (6). Organisées par le
BRGM et les MDPA pour faire le
point du cadre hydrogéologique,
de l’historique des pollutions
salines, du déroulement des
travaux de dépollution et du
devenir des terrils et stations de
pompage.
SEPTEMBRE
Eau souterraine : 9 fois par an,
le BRGM fournit une synthèse
de l’état des nappes
accompagnée d’une carte de
situation. Cette synthèse est
accessible sur www.brgm.fr
(rubrique Actualités).
Gestion de l’aléa « mouvements
de terrain ». Réalisation d’une
carte au 1/100 000 des risques
liés aux mouvements de terrain
(chutes de blocs et
éboulements, glissements de
terrain, coulées de boue,
affaissements et effondrements)
pour la « Provence calcaire et
Rhodanienne ». En ChampagneArdenne, élaboration d’un Plan
de prévention des risques
concernant 71 communes de
la Montagne de Reims...
> 10, 11 et 12 octobre
Participation au Congrès de la
Société de l’Industrie Minérale
à Orléans (7). Les ressources
minérales sont l’objet d’un
investissement croissant
dans l’exploration et dans
l’innovation ; le BRGM se situe
au cœur des problématiques
soulevées par ces nouveaux
enjeux.
9
Nouveaux contrats en Afrique.
Signature de deux avenants
de 3 ME au total qui
augmentent le travail effectué
au Gabon (constitution d’une
base de données géologiques
et minières ; assistance à la
cartographie et édition de trois
cartes géologiques).
Au Congo, contrat de 4 ME
avec la compagnie australienne
Core Mining pour l'étude du
gisement de fer d'Avima.
DÉCEMBRE
> 28 novembre
Renouvellement pour une
période de trois ans de la
certification AFAQ ISO
9001:2000 pour l’ensemble
des activités du BRGM.
> 20 décembre
Projection pour les familles
du personnel, en avantpremière à Orléans, du film
« La 11ème heure, le dernier
virage » produit par Leonardo
DiCaprio, documentaire
sur le réchauffement de
la planète (10).
Contrat Inde (9) : signature
d’un contrat avec le Directorate
General of Hydrocarbons
(Ministry of Petroleum &
Natural Gas) sur l’évaluation des
réserves en schistes bitumineux
dans le Nord-est. Il s’agit pour
le BRGM du plus important
contrat (750 000 E en deux ans)
réalisé dans ce pays depuis
plusieurs années.
NOVEMBRE
OCTOBRE
> 9 novembre
L’Agence de l’Eau Rhône
Méditerranée & Corse et le
BRGM signent une convention
cadre lors du colloque de
l’Association internationale
des hydrogéologues dans le
contexte de la mise en œuvre
de la Directive cadre
européenne qui impose
d’atteindre le bon état des
eaux souterraines en 2015 (8).
> 8 octobre
François Démarcq est nommé
Directeur général délégué du
BRGM. Il succède à Didier
Houssin qui rejoint l’Agence
internationale de l’Energie.
8
10
5
> 4 et 5 octobre
2ème Colloque International
« Captage et stockage
géologique du CO2 »(5),
Coorganisé par le BRGM, l’IFP
et l’ADEME – Paris, France.
Pendant trois jours, environ
500 participants (chercheurs,
industriels, financiers et
décideurs des secteurs public
et privé), venus de quelque
25 pays, se sont réunis pour
faire le point sur les avancées
technologiques enregistrées
depuis deux ans, les recherches
en cours et les premiers retours
d’expérience à travers le monde.
© BRGM im@gé
© BRGM im@gé
6
Éclairages
INTERVIEW
GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT :
ET APRÈS ?
En septembre 2006, Thierry Chambolle était nommé président du Comité scientifique
du BRGM. Auparavant, il avait été directeur de l’Eau et de la Prévention des pollutions
et des Risques au ministère de l’Environnement, de 1978 à 1988, puis directeur des
développements technologiques du groupe Lyonnaise des eaux, avant de devenir le
délégué à l’innovation et à l’environnement du groupe Suez, tout en assurant la
présidence du Cemagref (1989-1999). Au cours des cinq dernières années, il a réalisé
plusieurs rapports à la demande du gouvernement*.
Compte tenu des multiples responsabilités que
vous avez exercées dans votre carrière, vous avez
bénéficié de postes d’observation privilégiés. Que
vous a inspiré le Grenelle de l’environnement ?
Thierry Chambolle : Je n’y ai pas participé personnellement. En revanche, j’ai suivi de près le
déroulement de cette initiative, notamment au
nom de l’Académie des technologies. Tous les
partenaires (écologistes, industriels, syndicalistes,
experts, fonctionnaires…) en sont sortis relativement satisfaits, ce qui était une gageure. Il faut
rendre hommage à Nathalie Kosciusko-Morizet
pour ce succès. Bien sûr, les lendemains sont plus
difficiles : par exemple, comment atteindre un
objectif de 20 % d’agriculture biologique sur le
territoire national ? La mise en œuvre n’est pas si
simple. Mon seul regret porte sur le volet économique. Les éco-entreprises, une fois de plus,
n’étaient pas représentées. Les débats n’ont donc
pas permis de dégager une vraie stratégie de
développement des éco-technologies et des écoentreprises en France.
Thierry Chambolle
Président du Comité scientifique
du BRGM, membre de l’Académie
des technologies
“
Si le BRGM n’existait pas,
il faudrait l’inventer !
”
Mine à ciel ouvert.
© BRGM im@gé
Comment voyez-vous l’impact des conclusions
du Grenelle de l’environnement sur la stratégie du
BRGM ?
Th. C. : J’ai accepté avec enthousiasme la proposition de Philippe Vesseron de présider le
Comité scientifique du BRGM. J’avais, par le passé,
participé pendant onze ans au Conseil d’administration, du temps où cet organisme était
davantage une holding minière. L’Etablissement
a su accomplir depuis une véritable révolution
pour s’adapter aux enjeux d’aujourd’hui. Mes
motivations tiennent notamment à son caractère
très original dans le paysage français puisqu’il
cumule des activités de recherche, des responsabilités de service public et un rôle important
dans la coopération internationale.
Le Grenelle de l’environnement a pris acte de
la fragilité de notre planète. Elle est unique et
supporte de plus en plus mal une humanité de
plus en plus nombreuse et de plus en plus développée. Le changement climatique en est
Le BRGM est trés impliqué
dans la problématique du
stockage géologique du CO2.
Il a été l'un des principaux
organisateurs du 2ème Colloque
international sur « Le captage
et le stockage du CO2 » à Paris
les 4 et 5 octobre 2007.
© BRGM im@gé - P.Desbordes
peut-être la manifestation la plus spectaculaire,
mais l’épuisement programmé des énergies fossiles et de certaines ressources minérales, les
risques de pénuries d’eau utilisable… questionnent aussi nos modes de croissance. Le Grenelle
s’est donc efforcé d’en tirer les conséquences et
de proposer des inflexions.
En tant que spécialiste des géosciences, le
BRGM, qui apparaît comme une sorte de connaisseur voire de soigneur de la planète Terre, est
évidemment particulièrement concerné. Qu’il
s’agisse des eaux souterraines, des ressources
minérales, de l’énergie, du stockage du CO2, des
risques naturels…, il est en première ligne. S’il
n’existait pas, il faudrait l’inventer !
D’où sa très grande responsabilité ?
Th. C. : En effet, il est sous les feux de l’actualité politique et scientifique sur des grands enjeux
de l’Europe : changement climatique, raréfaction
des ressources (minérales, énergétiques, en eau)
face à une demande croissante.
La raréfaction des ressources minérales doit
redevenir une préoccupation importante du
BRGM. Au cours des dernières années, cette thématique a vu ses moyens se réduire au bénéfice
d’autres priorités (eau, risques, géothermie…),
notamment en raison du faible potentiel de la
France en industries minières. Il me semble que
dans son prochain plan stratégique, le BRGM
doit redonner une place suffisante à ce sujet.
Corrélativement, le recyclage, qui fait partie des
compétences traditionnelles de l’Etablissement,
doit être développé.
Dans un tout autre domaine, la géothermie
profonde et superficielle, ses activités devront se
poursuivre. Le Grenelle de l’environnement a bien
montré que l’habitat est le principal levier sur
lequel on peut agir à court et à moyen terme pour
réduire les émissions de gaz à effet de serre. La
géothermie superficielle est probablement la
technologie la plus adaptée pour réduire fortement la consommation d’énergie liée au
chauffage. Le BRGM peut servir d’appui technique
aux entreprises qui développent les pompes à
chaleur. La géothermie profonde relève plus de la
recherche fondamentale.
Dans ce contexte, le caractère pluridisciplinaire
du BRGM constitue un sérieux atout…
Th. C. : Bien entendu. Je prendrai un seul exemple. Si les piles à combustible se généralisaient
dans l’automobile, il faudrait produire 300 fois
plus de platine qu’aujourd’hui. Inversement, d’autres technologies nouvelles permettent de
s’affranchir du risque de raréfaction de certaines
ressources minérales. Les réponses technologiques aux enjeux d’aujourd’hui et de demain, qui
requièrent souvent une approche très pluridisciplinaire, sont donc essentielles. Le BRGM est au
cœur de ces problématiques.
* Rapport sur les nouvelles technologies de l’énergie (2004), rapport sur les éco-entreprises (2006) et rapport sur la gouvernance de l’espace européen
de la recherche (2008).
Éclairages
INFORMATION
ENVIRONNEMENTALE :
UN ENJEU DE GOUVERNANCE
La politique volontariste
menée par le BRGM depuis
une dizaine d’années en
matière de diffusion gratuite
de l’information lui permet
de répondre aux besoins des
décideurs et aux exigences
du débat citoyen.
Loïc Beroud
Directeur du Service Public
“
Nous avons anticipé
les orientations actuelles
qui imposent le maximum
de transparence dans
la diffusion de
l’information..........
”
7,3
millions
de visites
en 2007, sur l’ensemble
de nos sites internet
de diffusion de données
par l’internet de rang
international.
« Etablir la production et la garantie d’accès à
l’information environnementale comme une politique publique en soi en appui à l’évaluation
environnementale » : cette recommandation
figure en bonne place dans les conclusions du
Grenelle de l’environnement. Le BRGM ne peut
que s’en féliciter. Depuis une dizaine d’années
déjà, la diffusion d’information géoscientifique et
environnementale est au cœur de ses activités de
service public.
« Notre mission en la matière regroupe l’ensemble des activités d’expertise que l’Etablissement réalise
au profit de tous les acteurs et notamment des décideurs publics (services de l’Etat et des collectivités,
agences), ainsi que les observatoires du sol et du
sous-sol dans toutes leurs composantes », explique
Loïc Beroud, directeur du Service public.
Au-delà de sa mission historique (cartographie
géologique,collecte de l’information sur les forages
réalisés en France, …), le BRGM a progressivement
mis en place de nombreux systèmes d’information
géolocalisée dans ses différents domaines de
compétences (ressources minérales, eaux souterraines, risques naturels, sites et sols pollués,
énergie géothermique…), tant à l’échelle nationale
que régionale.
Des consultations
en croissance exponentielle
Cet effort se traduit aujourd’hui par l’existence
d’une trentaine de bases de données et de sites
internet associés proposant un accès gratuit à
l’information. La croissance exponentielle du
nombre de consultations de ces sites témoigne
de leur succès. « Ce nombre est passé de 300 000
en 2005 à 3,73 millions en 2007, sans compter le
géocatalogue », précise Loïc Beroud. Le géocatalogue (ouvert en 2006), constitue la partie du
géoportail français dont le BRGM assure la production ; il enregistre de son côté en 2007 presque
le même nombre de visiteurs.
Reste que face à la profusion de l’information,
il fallait notamment résoudre deux problèmes. Le
premier concerne l’accès à cette information, qui
doit être simple et pertinent : l’utilisateur doit
pouvoir obtenir l’information recherchée, et elle
seule, le plus rapidement possible. L’autre tient à
la multiplicité des sources : l’objectif est de faire
en sorte que, côté utilisateur, l’accès à l’information soit « transparent », qu’elle soit produite
par le BRGM ou par un autre organisme, tout en
respectant les rôles et responsabilités de chacune
des sources d’information.
Géor@pports : un outil d’aide
à la décision
Là encore l’Etablissement s’est investi très tôt
dans les nouvelles technologies, en particulier
celles visant à assurer l’interopérabilité des données. Il a contribué à l’élaboration de la Directive
européenne INSPIRE et il est l’un des tout premiers organismes publics français à avoir rendu
opérationnel ce concept d’interopérabilité : au
cours des années 2006 et 2007, tous ses
systèmes d’informations géoréférencées ont été
rendus conformes aux nouvelles normes. C’est le
cas notamment d’Infoterre, la plate-forme cartographique d’accès aux données géoscientifiques
du BRGM (http://infoterre.brgm.fr).
A noter également l’expérimentation par le
BRGM du concept novateur de « Géor@pports »,
rapports de synthèse établis automatiquement
en ligne à partir de l’ensemble des informations
archivées dans les bases de données de
l’Etablissement. A tout moment, un utilisateur
peut demander un Géor@pport sur un problème
particulier (structure du sous-sol, risques, présence d’eau…) dans une zone donnée. « Ce concept
pourrait facilement être étendu à d’autres sources
de données publiques que celles du BRGM, c’est un
formidable outil d’aide à la décision », souligne
Loïc Beroud.
Au-delà de ses métiers traditionnels, le BRGM
a ainsi acquis une compétence originale en
matière de systèmes d’information. « Dix ans
après la première version d’Infoterre, nos priorités
entrent en parfaite résonance avec la volonté
politique de systématiser la mise en ligne de l’information publique environnementale », ajoute le
directeur du Service public.
LES MÉTIERS DES GÉOSCIENCES
Dans un contexte général marqué par un déficit des vocations
pour les filières de formations scientifiques, les géosciences ne
font pas exception. Le BRGM peut être une force de proposition.
La désaffection actuelle à l’égard des études
scientifiques dépasse largement le seul cadre
français. En fait, elle semble plutôt atténuée chez
nous par rapport à la situation observée dans
d’autres pays, comme les Etats-Unis, note Jacques
Varet, directeur de la Prospective. Mais il est
urgent d’alerter et de sensibiliser les jeunes, les
parents et le milieu enseignant et de promouvoir le
triangle « enseignement-recherche-partenariat
industriel ».
220
masters en France
Relancer l’attrait pour
les ressources minérales
Le BRGM a fondé son contrat avec l’Etat pour
la période 2005-2008 sur une activité soutenue,
une mobilisation de l’ensemble de ses effectifs et
un recours accru à la sous-traitance. « Force est de
constater, si l’on examine le bilan à mi-parcours,
que l’Etablissement bute sur un problème de
disponibilité de professionnels formés dans les
géosciences, tant pour sa propre politique de
ressources humaines que pour son appel aux
partenaires publics (notamment académiques) et
privés (bureaux d’études, étrangers…) », souligne
Jacques Varet. Les diplômés s’orientent plus
volontiers vers la banque ou les assurances que
vers des carrières scientifiques, dont l’attrait a
considérablement régressé.
Une analyse plus détaillée des métiers des
géosciences révèle une grande disparité selon les
domaines. C’est ainsi qu’au cours des dernières
années, les spécialités choisies par les diplômés
en géosciences concernaient majoritairement les
secteurs de l’environnement et de l’aménagement
(y compris les risques, les déchets, le littoral…).
« Les ressources minérales n’ont pratiquement pas
fait l’objet de recrutements en France, à l‘exception
du pétrole et plus récemment de l’uranium », précise Jacques Varet. Une situation critique
lorsqu’on sait qu’une grande partie des personnels
travaillant dans les secteurs des ressources
minérales et de l’énergie, recrutés dans les années
1970, vont bientôt partir à la retraite.
Mobiliser les services géologiques
européens
Cette évolution n’est pas seulement française.
On observe un peu partout un attrait croissant
pour les métiers de l’environnement et une
dégradation de l’image de l’industrie extractive.
De même que les capacités de formation font
Des débouchés importants existent
dans les métiers des géosciences.
© BRGM im@gé
cruellement défaut à l’heure d’une forte reprise
de cette industrie liée aux besoins croissants de
pays comme la Chine. Dans l’Hexagone, on note
en outre une grande dispersion des formations :
220 masters en France dont 37 seulement susceptibles d’intéresser l’industrie pétrolière. Les
moyens sont également trop dispersés.
Jacques Varet
« Il est important aujourd’hui de montrer que
Directeur de la Prospective
les ressources du sous-sol constituent une des composantes du
développement durable », affirme
Jacques Varet. Il faudrait aussi
Le BRGM est un employeur
rendre les carrières plus attractisignificatif dans le domaine des
ves, pour les Français comme
géosciences, à l’articulation entre
pour les étrangers, et faciliter
recherche scientifique publique,
l’accueil d’étudiants étrangers,
expertise pour la décision
ajoute-t-il. Le BRGM défend plupolitique et développement
sieurs propositions, notamment
des entreprises.
la création d’un pôle orléanais
universitaire reconnu au plan
international en géosciences. Il
est également prêt à motiver ses agents seniors ou
retraités pour qu’ils participent activement aux
programmes de formation universitaire ou en grandes écoles. Il suggère enfin de mobiliser les
services géologiques européens, tout particulièrement l’année de la Planète Terre.
“
”
Les comptes 2007
UNE CROISSANCE
EN FORTE PROGRESSION
Le total des produits d’exploitation de l’année 2007 s’élève à 116,33 M¤,
en croissance de 20,8 % sur 2006. Les charges d’exploitation croissent
quant à elles de 14,9 % pour atteindre 109,78 M¤.
Total des charges et produits
d’exploitation courante 2007
Après neutralisation des transferts de charges (0,34 M¤) et reprises
sur provisions, le total des produits d'exploitation courante de l’année
2007 s'élève - en montants hors taxes - à 112,6 M¤ en augmentation
de 18,88 M¤ sur 2006, soit + 20 %, tandis que les charges, à
106,05 M¤ en présentation comparable, n'auront été augmentées
que de + 13,06 M¤ par rapport à l'exercice précédent soit + 14 %.
Produits :
112,60 Me
Charges :
106,05 Me
évolution des produits totaux 2004-2007
(en M€)
121,70
120
5,37
3,4 0,46
105,30
99,65
100
évolution des charges totales 2004-2007
(en M€)
120
110,65
0,87
100
97,04
96,39
7,25
2,64
90,23
85,28
57,68
80
80
40,42
60
60
7,53
40
40
59,47
47,26
20
20
12,29
0
0
2004
2005
2006
2007
2004
2005
2006
Produits financiers et exceptionnels
Charges financières, exceptionnelles, IS
Reprises de provisions
Amortissements et provisions
Autres produits et transferts de charges
Autres charges et impôts
Chiffre d'affaires*
Autres achats et services extérieurs
Production stockée
Charges de Personnel
Subventions d'exploitation**
* ressources contractuelles y compris conventions après-mine
** dotation MIRES programmes 187 & 172
2007
> RÉPARTITION DE L’ACTIVITÉ PAR DOMAINE (en Me)
112,60 Me
18,07
Activité Totale 2007
15,77
15,56
14,69
11,23
8,85
8,30
7,58
4,44
4,39
+20 %
Croissance de l’activité
en 2007
s
ve
r
Di
m
fo
r
* y compris recherche
sur l’après-mine (cf. GISOS)
et expertise (GEODERIS)
Ap
rè
sm
in
e
in
d'
es
-D
PS
M
n
at
io
ie
og
ro
l
ét
M
èm
se
te
Cette croissance significative est non seulement imputable à la
nouvelle activité après-mine qui contribue pour 5,17 M¤ à la variation
totale des produits mais surtout aux autres produits qui sont en
augmentation de 13,71 M¤, soit + 15 %.
Les ressources contractuelles auront poursuivi leur progression
(+ 31,6 % en Recherche scientifique, 25,1 % en Service public et 51,6 %
pour les activités internationales).
L'excédent brut d'exploitation s'élève à 10,4 M¤ contre 4,7 M¤ en
2006. Ce bon niveau a permis la mise en œuvre de l'accord d'intéressement en vigueur conduisant à une prime totale de 1,02 M¤,
compte tenu des plafonnements. L'exercice 2007 se traduit par un
résultat d'exploitation atypique (+ 6,5 M¤ contre + 0,7 M¤ en 2006),
qui s’explique essentiellement par les accélérations enregistrées au
dernier trimestre.
Sy
st
sn
at
ur
t
el
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s
st s c
io on
n ta
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ts
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*
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Si
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s
m
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in
ér
al
Ea
u
ol
og
ie
3,72
Le résultat financier est positif de 3,1 M¤ contre 2,1 M¤ à l’exercice
précédent, essentiellement du fait de l’accroissement des intérêts
facturés aux filiales (+ 0,63 M¤) et de celui des produits des valeurs
mobilières de placement (+ 0,26 M¤).
Le résultat exceptionnel positif de 1,37 M¤, du fait d’annulations de
charges à payer prescrites, et l’impôt forfaitaire annuel, conduisent
à un résultat net comptable de 11 M¤.
Le bilan est marqué par un accroissement sensible de l’actif et du
passif circulant, lié d'une part à la croissance de l’activité et d’autre
part à un changement partiel de mode de présentation des travaux
en cours.
Au niveau des filiales, l'exercice 2007 a été marqué par l’application
chez Géothermie Bouillante d’un nouveau prix de vente de l’électricité suite à l’accord de la CRE, conduisant à un bénéfice
d’exploitation de 1,9 M¤ contre une perte de 0,7 M¤ en 2006 et un
résultat net comptable positif de 0,76 M¤ contre 0,02 M¤ en 2006.
Avec cinq autres établissements publics de recherche finalisée
(CEMAGREF, CIRAD, IFREMER, INRA et IRD) le BRGM relève pour
l’essentiel du programme 187 de la LOLF au sein de la Mission
Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur (MIRES).
Dans ce cadre, les dotations de l'Etat sont ventilées selon 8 actions :
les actions 1 à 3 sont regroupées ci-dessous en "dotations de
Recherche Scientifique" et les actions 6 et 7 en "dotations de Service
Public", l'action 8 couvrant les moyens généraux.
Les comptes 2007
> RÉPARTITION DE L’ACTIVITÉ PAR MISSION
(en Me) - Execution de L’EPRD 2007
Dotations
Contrats
29,84
12,29
237
partenaires
contractuels
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
42,13
CROISSANCE RÉGULIÈRE
DES RESSOURCES CONTRACTUELLES
Contrats
Dotations
22,75
17,42
SERVICE PUBLIC
40,17
Activité
de service
France
Activité
de service
International
6,71
16,01
ACTIVITÉ DE SERVICE
Sur la période 2004-2007, la croissance des ressources contractuelles
s'est poursuivie, tant pour la recherche scientifique (+ 5,24 millions
d'euros) que pour le service public (+ 8,04 millions d'euros) et
l’activité internationale (+ 6,61 millions d’euros),avec une accélération
sensible sur 2006-2007.
Parmi ces contrats, ceux qui, en raison de leur vocation économique,
sont reconnus éligibles au mécanisme Carnot (contrats avec des
entreprises, des collectivités, les agences de l’eau…, en France ou à
l’étranger) sont passés de 3,91 M¤ en 2006 à 7,81 M¤ en 2007,
générant un abondement versé par l’ANR en 2007 de 0,78 M¤, pour
l’essentiel affecté au ressourcement (thèses, …).
Pour la recherche scientifique, la forte croissance des ressources
contractuelles (+ 74,3 %) témoigne d’une bonne adéquation entre
les axes stratégiques de recherche du BRGM et les préoccupations
de développement durable, sources de financements nationaux et
internationaux. Par ailleurs, la mise en place de l’ANR, à partir de
2005, a produit des effets très significatifs en 2006 et 2007
(environ 2 M¤ hors abondement Carnot). Les montants d’aide
obtenus des Programmes Cadre de Recherche et Développement
(PCRD) de l’Union européenne ont atteint environ 3,6 M¤ en 2007.
Les collectivités territoriales, l’ANDRA, l’ADEME et les partenaires
industriels constituent les autres clients essentiels de ces actions
cofinancées.
22,72
APRÈS-MINE (DPSM)
7,58
La croissance est de + 54,6 % pour les ressources contractuelles de
l’activité de service public (observatoires, appuis méthodologiques,
formation, expertise). Ce niveau a été atteint du fait du développement important des partenariats avec les agences d’objectif
(agences de l’Eau, ADEME) et les collectivités territoriales, et d’un
accroissement important des demandes des services de l’Etat pour
des missions nouvelles financées par des conventions spécifiques
(observatoires et appui méthodologiques pour le compte du ministère chargé de l’environnement, expertise dans le domaine de
évolution des ressources contractuelles
(en M€ H.T.)
évolution des dotations de l'état
(en M€ H.T.)
7,58
50
50
2,41
16,01
40
40
30
30
10,56
8,82
9,40
47,26
20
44,72
47,26
22,75
45,41
20
18,19
15,84
14,71
10
10
12,29
7,05
7,94
9,34
7,05
2004
2005
2006
0
0
2004
2005
2006
2007
Programme 174
International
Programmes 187 et 172 de la MIRES
Service public
2007
Recherche scientifique
l’après-mine pour le compte du MEDAD…). Si l’année 2007 a été marquée par un léger fléchissement des signatures avec les conseils
régionaux du fait de la mise en place progressive de la nouvelle
génération de contrats de projet (2007-2013), en revanche les partenariats avec les départements et les collectivités de communes
et agglomérations ont compensé cette diminution conjoncturelle.
En 2007, cette croissance a notamment concerné l’accès à la
connaissance géologique (et plus particulièrement au sein de ce
domaine les systèmes d’information), les sites et sols pollués et les
déchets, la géothermie et, dans une moindre mesure, le littoral, les
eaux souterraines et l’après-mine. Ainsi, pour la troisième année
consécutive, les financements contractuels du programme ont
excédé le montant de la dotation.
120
publications
scientifiques
internationales de rang A
Pour l’activité internationale, l’accroissement sur la période
(+ 70,3 %) a été particulièrement sensible en 2007. Cette forte
augmentation et la nature de certaines des prestations réalisées ont
conduit à un très fort appel à la sous-traitance.
En 2007, les industriels (sociétés minières et pétrolières) ont représenté 50 % de l’activité. Les bailleurs de fonds multilatéraux
demeurent importants avec 42 %. Les financements européens de
type FED/SYSMIN ont représenté plus du tiers de l’activité avec environ 6 M¤ ; ils vont culminer en 2008 avec environ 9 M¤ pour
fortement diminuer par la suite (3 M¤ en 2009 et 0,6 M¤ en 2010),
les derniers appels d’offres ayant été lancés en 2007.
La répartition géographique de l’activité confirme l’importance
croissante de l’Afrique (88 %) qui ne représentait que 20 % de
l’activité en 2002 et 55 % en 2005, suivie par l’Asie, l’Europe, le
Maghreb et le Moyen-Orient.
L’année 2007 aura vu la fin de la réalisation technique de l’important
contrat pour le royaume d’Arabie Saoudite concernant la modélisation de l’aquifère du Saq, sur lequel vit un tiers de la population
du Royaume (la clôture du contrat étant attendue en 2008).
Un contrat en Slovénie de 2 M¤ concerne les études géologiques,
géotechniques et sismiques préalables à l’installation d’un nouveau
réacteur nucléaire. Animant un consortium associant notamment
l’IRSN et le service géologique slovène (GeoZS), le BRGM a remporté
cet appel d’offres face à des concurrents américains et japonais.
Les comptes 2007
Résultat d'exploitation
résultat d'exploitation
(en M€ H.T.)
ÉVOLUTION DU RÉSULTAT D’EXPLOITATION
Excédent Brut d'Exploitation
20
47,26
L'évolution du résultat d'exploitation sur les quatre dernières
années montre une amélioration régulière sur les trois premières
et un résultat atypique pour la quatrième.
Le résultat d'exploitation est ainsi passé de 0,32 M¤ en 2004 à
+ 0 ,73 M¤ en 2006 mais + 6,55 M¤ en 2007, tandis que l'excédent
brut d'exploitation s'est accru de + 0,47 M¤ entre 2004 et 2006
(passant de 4,19 M¤ à 4,66 M¤) puis a atteint 10,4 M¤ en 2007.
Dans un contexte de très forte augmentation (+ 51,6 %) de l’activité à l’étranger, l’amplitude exceptionnelle de ces variations résulte
notamment, pour 2 M¤, de l’achèvement d’un contrat en Guinée (y
compris l’impact d’une reprise de provision constituée à la clôture
des comptes 2006 à raison des troubles survenus début 2007 dans
ce pays). S’y ajoute un retard d’engagement de certaines charges
externes alors que l'accélération de l'activité en fin d'année était
particulièrement rapide.
Enfin, une forte priorité a été donnée en 2007 à la production,
notamment pour honorer les échéances de contrats et projets ; toutefois, il est vraisemblable que le rythme de production ne pourra
pas être maintenu en 2008 compte tenu d’un fort niveau de recrutement (les nouveaux embauchés n’étant pas tout de suite
totalement opérationnels), du besoin d’encadrement renforcé que
ces évolutions engendrent, d’une reprise de l’amélioration de notre
système de management de la qualité (progiciel de gestion intégré,
ISO 9001, demain 14001) ainsi que de la volonté de renforcer notre
participation aux travaux des commissions intéressant nos activités
aux niveaux européen, national et régional.
10,4
16
12
8
6,55
4,67
4,19
3,77
4
0,32
0,73
0,56
0
2004
2005
2006
2007
+ 51,6 %
Croissance
de l’activité
à l’international
> RÉPARTITION DE L’ACTIVITÉ INTERNATIONALE
> Albanie
> Belgique
> Estonie
> GrandeBretagne
> Hongrie
> Suisse
> Malte
> Turquie
> Pays-Bas
> Roumanie
> Slovénie
> Algérie
> Maroc
> Tunisie
> Arabie
> Iran
> Oman
> Brésil
> Pérou
> République
dominicaine
> Cambodge
> Chine
> Inde
> Tadjikistan
> Afrique du Sud
> Angola
> Bénin
> Burkina Faso
> Cameroun
> Congo
> Rép. Dém. Congo
> Côte d’Ivoire
> Ethiopie
> Gabon
> Ghana
> Guinée. Co.
> Madagascar
> Mali
> Mauritanie
> Niger
> Rép. Centrafricaine
> Sénégal
> Soudan
> Tanzanie
> Tchad
L'exposition "Aux sources de la Terre"
au Jardin des Plantes (Paris),
jusqu’au 30 novembre 2008.
© BRGM im@gé - J.F. Rousseau
Michel Beurrier
Chef du service
des actions régionales
Ph. Dutartre
Parc Technologique Europarc
24, avenue Léonard de Vinci
33600 Pessac
Tél. : 05 57 26 52 70
Fax : 05 57 26 52 71
[email protected]
3
CENTRE
CHAMPAGNE-ARDENNE
2
CORSE
Parc Club des Tanneries
15, rue du Tanin
Lingolsheim – B.P. 177
67834 Tanneries Cedex
Tél. : 03 88 77 48 90
Fax : 03 88 76 12 26
[email protected]
Ph. Rocher
4
Y. Siméon
Parc Technologique
27, rue Louis de Broglie
21000 Dijon
Tél. : 03 80 72 90 40
Fax : 03 80 78 01 34
[email protected]
Parc scientifique
et industriel
21 A, rue Alain Savary
25000 Besançon
Tél. : 03 80 72 90 40
Fax : 03 80 78 01 34
[email protected]
5
M. Leclercq
Rennes Atalante Beaulieu
2, rue de Jouanet
35700 Rennes
Tél. : 02 99 84 26 70
Fax : 02 99 84 26 79
[email protected]
ÎLE-DE-FRANCE
12, avenue des Landais
63170 Aubière
Tél. : 04 73 15 23 00
Fax : 04 73 15 23 10
[email protected]
LANGUEDOC-ROUSSILLON
AUVERGNE
1
Ph. Elsass
LIMOUSIN
160 agents (dont 110 ingénieurs et docteurs spécialistes des
sciences de la terre et 30 techniciens) portent l’expertise du
BRGM en région. Avec l’appui des spécialistes du centre
technique et scientifique d’Orléans,
ils réalisent chaque année près
de 650 projets régionaux de
service public et de recherche
pour répondre aux besoins
des collectivités territoriales,
des agences d’objectifs, des
entreprises, des services
déconcentrés de l’Etat, etc.
BOURGOGNE
Chaque structure régionale porte le savoir-faire de l’ensemble de
l’établissement public. Notre organisation en réseau permet de
détecter rapidement les besoins locaux, de fournir un appui de
proximité aux politiques publiques, de répondre aux appels
d’offres en conformité avec nos missions de service public et
dans nos compétences techniques, de faire remonter au niveau
national les besoins d’expertise ou de recherche qui le justifient.
Cette organisation nous permet aussi d’être actifs dans la
coopération interrégionale et transnationale de l’Union
Européenne.
FRANCHE-COMTÉ
Présent dans les 22 régions métropolitaines,
les 4 DROM et Mayotte, le BRGM est l’un des
organismes publics dont le réseau régional
est le mieux développé sur le territoire.
BRETAGNE
UN RÉSEAU
POUR LE
DÉVELOPPEMENT
DES RÉGIONS
AQUITAINE
ALSACE
Le BRGM en régions
6
J.-P. Leprêtre
B.P. 36009
45060 Orléans Cedex 2
Tél. : 02 38 64 31 92
Fax : 02 38 64 31 94
[email protected]
7
N. Zornette
Pôle technologique
Henri Farman
12, rue Clément Ader,
B.P. 137
51685 Reims Cedex 2
Tél. : 03 26 84 47 70
Fax : 03 26 84 47 79
[email protected]
8
E. Palvadeau
Immeuble Agostini,
ZI de Furiani
20600 Bastia
Tél. : 04 95 58 04 33
Fax : 04 95 30 62 10
[email protected]
9
M. Le Nir
7, rue du Théâtre
91884 Massy
Tél. : 01 69 75 10 25
Fax : 01 60 11 73 57
[email protected]
10
M. Audibert
1039, rue de Pinville
34000 Montpellier
Tél. : 04 67 15 79 80
Fax : 04 67 64 58 51
[email protected]
11
B. Mauroux
ESTER - TECHNOPOLE
B.P. 6932
87069 Limoges Cedex
Tél. : 05 55 35 27 86
Fax : 05 55 35 64 53
[email protected]
14
17
>
DOM
15
15
7
9
12
1
16
GUYANE
5
6
4
LORRAINE
4
12
18
M. Aguillaume
Ph. Weng
Domaine de Suzini
Route de Montabo,
B.P. 552
97333 Cayenne Cedex 2
Tél. : 05 94 30 06 24
Fax : 05 94 31 49 07
[email protected]
11
1, Avenue du Parc de Brabois
54500 Vandœuvre-lès-Nancy
Tél. : 03 83 44 81 49
Fax : 03 83 44 15 18
[email protected]
3
20
RÉUNION
2
13
19
13
Ph. Roubichou
Parc technologique du Canal
3, rue Marie Curie
Bât. Aruba - B.P. 49
31527 Ramonville-Saint-Agne
Tél. : 05 62 24 14 50
Fax : 05 62 24 14 69
[email protected]
Parc de la Vatine
10, rue Sakharov
76130 Mont-Saint-Aignan
Tél. : 02 35 60 12 00
Fax : 02 35 60 80 07
[email protected]
Polytech de Rivery
7, rue Anne Frank
80136 Rivery
Tél. : 03 22 91 42 47
Fax : 03 22 92 31 90
[email protected]
11, allée de la Providence
La Gibauderie
86000 Poitiers
Tél. : 05 49 38 15 38
Fax : 05 49 38 15 44
[email protected]
GUADELOUPE
MARTINIQUE
D. Dessandier
117, avenue de Luminy
B.P. 168
13276 Marseille Cedex 09
Tél. : 04 91 17 74 77
Fax : 04 91 17 20 40
[email protected]
18
F. Bichot
Villa Bel Azur,
4 Lot. Miramar
Route Pointe des Nègres
97200 Fort-de-France
Tél. : 05 96 71 17 70
Fax : 05 96 63 21 15
[email protected]
20
F. Deverly
151, Bd Stalingrad
69626 Villeurbanne Cedex
Tél. : 04 72 82 11 50
Fax : 04 72 82 11 51
[email protected]
Antenne POL
Hauts de Pamatai
B.P. 60066
98703 FAA’A
Polynésie Française
Tél. : 00 689 80 07 45
Fax : 00 689 80 07 49
[email protected]
P. Puvilland
Antenne de Mayotte
9, centre Amatoula
Z.I. de Kawéni
B.P. 1398
97600 Mamoudzou
Mayotte
Tél. : 02 69 61 28 13
Fax : 02 69 61 28 15
[email protected]
NOUVELLE-CALÉDONIE
C. Nail
19
POLYNÉSIE
17
J.-P. Comte
J.-M. Mompelat
SGR/GUA
Morne Houëlmont
Route de l’Observatoire
97113 Gourbeyre
Tél. : 05 90 41 35 48
Fax : 05 90 94 85 82
[email protected]
> COM
MAYOTTE
CITIS "Odyssée",
Bât. B, 1er étage
4, avenue de Cambridge,
14200 Hérouville Saint-Clair
Tél. : 02 31 06 66 40
Fax : 02 31 06 66 43
[email protected]
1, rue des Saumonières
B.P. 92342
44323 NANTES Cedex 3
Tél. : 02 51 86 01 51
Fax : 02 51 86 01 59
[email protected]
PROVENCE-ALPES-CÔTE-D'AZUR
15
J.-F. Pasquet
16
P. Conil
RHÔNE-ALPES
PICARDIE
Synergie Park
6 ter, rue P. et M. Curie
59260 Lezennes
Tél. : 03 20 19 15 40
Fax : 03 20 67 05 56
[email protected]
PAYS-DE-LA-LOIRE
14
J.-R. Mossmann
5, rue Sainte-Anne,
B.P. 906
97478 Saint-Denis Cedex
Tél. : 02 62 21 22 14
Fax : 02 62 21 86 96
[email protected]
8
POITOU-CHARENTES
HAUTE-NORMANDIE
BASSE-NORMANDIE
NORD-PAS-DE-CALAIS
MIDI-PYRÉNÉES
10
J.-L. Nédellec
P. Maurizot
Antenne CAL
Chargé de mission BRGM
Direction de l'Industrie,
des Mines et de l’Energie
de Nouvelle-Calédonie
1 ter, rue E . Unger,
Vallée du Tir - B.P. 465
98845 Nouméa Cedex
Tél. : 00 687 27 02 36
Fax : 00 687 27 23 45
[email protected]
L'Eléphant : Grès du Dévonien (Région du Hodh) Bassin de Taoudeni - Mauritanie.
DOMAINES DE COMPÉTENCE
> ACQUISITION DE CONNAISSANCES GÉOLOGIQUES ET GÉOPHYSIQUES
> CARTES GÉOLOGIQUES NUMÉRIQUES
> VALORISATION DES DONNÉES DU SOUS-SOL
> RÉFÉRENTIEL GÉOLOGIQUE DE LA FRANCE
> SYSTÈMES D’INFORMATION GÉOLOGIQUES
> MODÉLISATION 3D DU SOUS-SOL
> GÉOLOGIE APPLIQUÉE AU STOCKAGE DU CO2
> FONDS DOCUMENTAIRE CARTOGRAPHIQUE
Géologie
La géologie au
cœur des géosciences
Un développement harmonieux de la planète, qui n’hypothèque pas l’avenir des
générations futures, passe par la connaissance de notre environnement géologique.
De nombreux domaines sont en effet tributaires de la géologie : risques naturels,
géothermie, stockage en couches géologiques (gaz naturel, CO2, déchets). Fondée
sur une capitalisation du savoir actualisé en continu par la collecte d’observations
naturalistes et de mesures physiques, la connaissance géologique se nourrit aussi
de recherche scientifique fondamentale. Ces informations sont recueillies dans des
bases de données accessibles aux citoyens, aux pouvoirs publics et aux entreprises.
Nous nous organisons pour assurer leur parfaite compatibilité en appliquant
les règles d’intéropérabilité en cours de définition à l’échelon international.
Nous créons des cartes et des modèles géologiques tridimensionnels, qui sont des
représentations de notre environnement géologique. Le BRGM a ainsi poursuivi en
2007 le levé et l’harmonisation départementale de la carte géologique de la France
à 1/50 000. Au côté de nos partenaires (universités, instituts de recherche, PME…),
nous nous portons garants de la qualité de la connaissance géologique du territoire
national. Nous transmettons ce savoir-faire à l’étranger dans le cadre de nos projets
d’appui institutionnel aujourd’hui concentrés en Afrique. A l’avenir, ce ne sont plus
« des cartes géologiques » que nous produirons, mais des blocs d’informations
géologiques en 3D « à la découpe ». Un nouvel enjeu mobilisateur pour les
géologues du BRGM et de ses partenaires !
“
La géologie vise à comprendre
le passé de notre Terre et
à anticiper les phénomènes
du futur.
”
Catherine Truffert
Chef du service Géologie
1
2
3
1_Référentiel géologique de la France :
carte au 1/50 000 de Montaigu.
© BRGM
Épaisseur en m
2_Référentiel géologique de la France :
état d’avancement des cartes géologiques
départementales à 1/50 000.
© BRGM
3_Cartographie en Afrique :
carte géologique de Madagascar
présentant les 6 coupures à 1/100 000.
© BRGM
4_Étude du Régolite : carte de l'épaisseur
des altérites à silex sur le Crétacé du
Bassin de Paris.
© BRGM - F. Quesnel
4
GÉOLOGIE
Géologie
Faits marquants
2007
Le Référentiel géologique
de la France
Fin 2007, le nombre d’ouvrages archivés dans la
Banque de données du sous-sol (BSS) dépassait
650 000. Pour la seule année 2007 : 8 529
déclarations de travaux, des logs ré-étudiés
(mission de validation de la BSS), 8 cartes
géologiques départementales à 1/50 000 [1]
harmonisées (soit 60 départements
harmonisés à ce jour), 12 cartes géologiques
à 1/50 000 levées sur le territoire national. [2]
Cartographie en Afrique
Forte croissance de l’activité de cartographie
géologique à l’international (+ 46 % par rapport
à 2006). Pays concernés : Maroc, Mauritanie,
Mali, Gabon, Ghana, Angola et Madagascar.
… au Gabon
Objectif : 15 cartes géologiques à 1/200 000
dans le cadre de 2 projets financés
respectivement par le FED (SYSMIN) et par le
gouvernement gabonais. En partenariat avec
Sander Geophysics et Council For Geoscience :
21 460 km de magnétisme et radiométrie
spectrale enregistrés en hélicoptère et
283 643 km en avion, utiles pour dessiner les
cartes géologiques et définir des zones
stratégiques de prospection géochimiques.
Étude du Régolite
La connaissance géologique et physicochimique du régolite est nécessaire pour les
ressources en eau, la prévision des risques, les
matières premières minérales, l’aménagement,
la géothermie basse température…
Collaboration avec des universitaires et
établissements publics fédérant des disciplines
très variées (géologie, géophysique, géochimie,
géochronologie…) au sein d’un projet
structurant.
Année Internationale
de la Planète Terre
Participation à la préparation de l’Année
Internationale de la Planète Terre (lancement
officiel à l’UNESCO les 12 et 13 février 2008).
Âge de la Terre :
4,5
milliards
d’années
> Guyane
Projet Géoyapock
Ce projet de cartographie géologique en
collaboration avec le « BRGM » brésilien
(CPRM) a conduit à la production de la première
carte géologique transfrontalière avec notre
voisin (échelle au 1/250 000). Outre les
missions conjointes pour le relevé
d’échantillons de part et d’autre de la frontière,
tous les résultats ont été analysés et
interprétés en utilisant les compétences
scientifiques et techniques de chacun des
partenaires de ce projet.
+13 %
Évolution de l’activité
du service Géologie
entre 2006 et 2007
> Hérault
Interprétation géologique
d’itinéraires de randonnée
Le Conseil Général de l’Hérault a souhaité
mettre à la disposition des randonneurs des
documents accessibles à tous et permettant de
se familiariser avec les principaux éléments de
la géologie locale. Compte tenu de la grande
diversité des roches et des paysages rencontrée
le long des itinéraires du « réseau vert »
(réseau de randonnées aménagé par le Conseil
Général de l’Hérault), des plaquettes
d’interprétation du patrimoine géologique
ont été élaborées avec l’appui du BRGM.
15,56 M€
Activité du service
Géologie, soit 13,82 %
de l’activité du BRGM
en 2007
GÉOLOGIE
Projet phare 2007
“
Longtemps vécue comme un
privilège réservé au secteur
pétrolier, la sismique vient
désormais compléter la palette
d’outils du géologue.
”
Olivier Serrano
Sédimentologue
LA SISMIQUE : UN FABULEUX OUTIL
POUR LA CONNAISSANCE GÉOLOGIQUE
Le BRGM est engagé depuis une dizaine d’années dans un programme de validation des forages qui constituent la Banque de
données du sous-sol (BSS). L’objectif est de produire des cartes
d’isovaleurs (profondeurs) d’interfaces remarquables (limites d’étages, de formations…) dans les bassins sédimentaires. Mais les
données de la BSS ne concernent pour l’essentiel qu’une tranche relativement superficielle, entre 0 et 200 m en moyenne, alors que la
demande porte de plus en plus sur des profondeurs bien supérieures.
C’est dans ce contexte que le BRGM s’est tourné vers la sismique
réflexion, qui ouvre des perspectives inédites en matière de
connaissance géologique.
L’invention de la sismique réflexion ne date pas d’aujourd’hui :
les opérateurs pétroliers s’en sont tous servis pour prospecter dans
les bassins sédimentaires du territoire national. Depuis l’aprèsGuerre, 350 000 km environ de profils sismiques ont été enregistrés
par les entreprises engagées dans la prospection. Les données brutes
(enregistrements et documents de terrain) sont désormais accessibles.
Aux termes du Code minier, elles tombent dans le domaine public
au bout de 10 ans. Nous avons saisi cette opportunité pour valoriser
une partie d’entre elles et démontrer ce faisant le parti que l’on peut
en tirer pour améliorer notre connaissance des bassins.
2700 km de profils sismiques
C’est ainsi que nous avons retraité 1800 km de profils sismiques
dans le Bassin d’Aquitaine, avant de les assembler en 14 transects
régionaux. Ce travail a été réalisé en collaboration avec l’Institut français du pétrole (IFP). Les interprétations géologiques ont ensuite été
intégrées dans le modèle géométrique du Bassin. De même pour le
Bassin de Paris : 14 transects régionaux totalisant 2700 km de profils
sismiques ont été retraités et interprétés. Des études similaires sont
en cours sur le Bassin du Sud-Est, en Alsace et en Lorraine.
Le Bureau exploration-production des hydrocarbures (BEPH) de
la Direction générale de l'énergie et des matières premières souhaite
nous confier la gestion des données sismiques brutes du territoire
national, ainsi que leur mise à disposition. A ce jour, dans le cadre
d’une convention avec le BEPH, nous gérons d’ores et déjà 30 % de
ces données. La collecte et l’archivage des 70 % restants (détenus par
les opérateurs pétroliers) sont prévus, de manière progressive. Notre
objectif est triple : préserver les informations, les mettre à disposition
des utilisateurs potentiels, les valoriser (actualisation des modèles
géologiques 3D).
Des perspectives nouvelles
Nos travaux ont d’ores et déjà révélé le rôle de premier plan que
va jouer la sismique à l’avenir pour la connaissance géologique régionale des bassins (architecture, image de leur complexité
structurale…). Ils ouvrent des perspectives nouvelles dans tous les
domaines dépendant de la connaissance du sous-sol : stockage
souterrain (gaz, CO2), hydrogéologie et exploitation des aquifères,
géothermie, risques naturels… En outre, dans le contexte actuel de
crise énergétique, ils pourraient encourager une reprise de l’exploration pétrolière.
Représentation des profils sismiques enregistrés
dans une zone du bassin parisien. © BRGM
1
2
3
1_Modèle 3D dans le Bassin de Paris ;
secteur de Saint-Martin de Bossenay.
© BRGM
2_Tir sismique unitaire : la donnée de base
permettant la réalisation d'un profil sismique.
© BRGM
3_Plis dans les calcaires paléozoïques du Col
du Portalet (vallée d’Ossau) et Pic du Midi
d’Ossau. © BRGM im@gé
4_Le Bassin d'Aquitaine : valorisation des
données sismiques, cartographie structurale
et potentiel pétrolier. © BRGM
4
5_Exemple de profil sismique retraité et
interprété dans le Bassin d'Aquitaine. © BRGM
350 000 km
de profils sismiques enregistrés en France
depuis un demi-siècle
5
Mine d’exploitation du nickel
en Nouvelle Calédonie
(Massif du Kopéto).
© BRGM im@gé - A. Genna
> IDENTIFICATION DES RÉSERVES
> MAÎTRISE DE L’IMPACT DES EXPLOITATIONS
> EXPERTISE DES SITES DE DÉPRISE MINIÈRE
> CONNAISSANCE DES RESSOURCES ET DES MARCHÉS
> OUTILS D’EXPLORATION DES RESSOURCES MINÉRALES
> STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT
Des matériaux
rares et chers
La rareté des ressources minérales, conjuguée à une demande croissante au plan
mondial, conduit les Etats à placer la question de la sécurité d’approvisionnement
sur le devant de la scène. En Europe, le sujet relève de la responsabilité des Etats et
non de l'Union Européenne mais le besoin se fait désormais sentir d’adopter des
orientations réellement communes. La métallogénie, domaine sur lequel le BRGM
mène des recherches depuis de longues années, est concernée au premier chef.
Ainsi en 2007, nous avons enregistré une montée en puissance des demandes de
connaissances, de la part d’institutions et d’entreprises de France et de l’étranger
(notamment dans le cadre de coopérations Nord-Sud). Cette demande s’est
concrétisée par la signature d’un grand nombre de contrats, avec des
gouvernements (souvent sur financement international), des exploitants,
mais aussi avec des industriels de l’aval (secteurs automobile, aéronautique…).
Dans ce contexte, nous poursuivons nos actions dans notre « cœur de métier » :
métallogenèse des gisements (minéraux, granulats, métaux), localisation,
description… En parallèle, notre expertise en matière d’après-mine, désormais
intégrée dans les projets miniers, continue d’être sollicitée. Avec nos collègues des
autres services géologiques d’Europe et du reste du monde, c’est à une vision
globale des ressources minérales de la planète que nous voudrions maintenant
contribuer.
“
Certains industriels nous
demandent des études en vue de
sécuriser leur approvisionnement
en matières premières minérales à
l’horizon de 10 à 20 ans.
Jack Testard
Chef du service
Ressources Minérales
”
1
2
3
4
1_Géoressources en Afrique :
AEGOS - Système d'observation
Afrique-Europe des géoressources
Plaine de Songo, Mali.
© Fotolia - J.C. Braun
2_Granulats marins :
bateau dragueur.
© BRGM im@gé - F. Michel
3_Granulats marins :
site d’exploitation.
© BRGM im@gé - P. Lebret
4_Observatoire des matériaux :
carte des 8654 exploitations
saisies dans l’observatoire
au 31 décembre 2007.
© BRGM
Faits marquants
2007
Prévention des risques miniers
Contribution aux expertises pour les Plans de
prévention des risques miniers : évaluation des
aléas « instabilité des terrains » et
« pollutions » (mines métalliques, de sel, de
charbon, d’hydrocarbures liquides). Projet de
guide méthodologique pour identifier,
hiérarchiser et cartographier les aléas
« pollutions » des exploitations minières.
Observatoire des matériaux
Uranium
La saisie des données sur l'exploitation des
granulats est quasiment achevée, celle sur les
autres minéraux l’est à 50 %. En 2008 : fin de
la saisie, contrôle qualité des données, mise en
place d’un site web de consultation des
données.
Dans le cadre du projet « Plate-forme Afrique »
avec AREVA NC, élargissement de la
collaboration au Proche-Orient et à l'Amérique
du Sud ; adaptation des synthèses géologiques
et gîtologiques "SIG Europe" et "SIG Andes" à la
gîtologie prévisionnelle de l'uranium.
Géoressources en Afrique
> Lorraine
Lancement de AEGOS (African-European
Georesources Observation System), 7ème PCRD
européen : conception, impliquant plus d'une
vingtaine de partenaires africains et européens,
d’un système partagé et distribué de données
interopérables et de services et produits
géoscientifiques.
Bassin salifère de Dombasle
Pour évaluer les aléas d’instabilité des terrains :
modélisation géologique détaillée de ce bassin,
très urbanisé, et caractérisation géométrique
de la nappe salée du toit des formations
(méthodes géophysiques électriques).
Ressources
minérales
+32 %
Évolution annuelle
moyenne du prix du
cuivre (en dollars)
entre 2002 et 2007 ;
Nickel : +31 %
Évolution moyenne du
coût de production
du zinc : +30 % par an
> Côtes Manche et Atlantique
Granulats marins
Identification des exploitations et gisements
potentiels en granulats de roches meubles ou
concassées pour 11 départements côtiers.
Résultat : présence de volumes importants
mais d’usage limité par la difficulté d’accès.
+71 %
du service Ressources
minérales entre 2006
et 2007
Région Lorraine : modélisation de la coupe
géologique à partir de 700 sondages
encaissant la mine de Dombasle.
© BRGM
15,77 M€
Ressources minérales,
soit 14 % de l’activité
du BRGM en 2007
Projet phare 2007
“
Avec notre SIG métallogénique de
l’Europe, je suis convaincu que nous
allons favoriser la découverte de
nouveaux gisements.
SYNTHÈSE DES RESSOURCES
MINÉRALES EN EUROPE
L’initiative d’un Système d’information géologique (SIG) européen
regroupant toute l’information métallogénique disponible a été
prise par le BRGM en 2005. Fin 2007, ce SIG Europe renferme l’information sur 11 107 gisements et indices, l’ensemble ayant fait l’objet
d’un important travail d’homogénéisation.
Vers une sécurité d’approvisionnement
Dans le contexte mondial actuel, la gestion des ressources minérales européennes représente en effet un enjeu majeur, alors que la
forte demande asiatique va aller en s’intensifiant, en raison de la
croissance rapide de la consommation domestique chinoise, et que
la demande des autres pays du groupe BRIC (Brésil, Russie, Inde et
Chine) devrait également augmenter sensiblement. Garantir la
sécurité d'approvisionnement dans les pays européens, comme
dans les pays en voie de développement, constitue désormais une
priorité.
La durabilité recherchée nécessite de prendre en compte les impacts
socio-économiques et environnementaux. Où les ressources minérales européennes sont-elles localisées ? Quel lien avec les terrains
0
8 500
0
8 000
0
7 500
Cours de Al, Cu, Pb, Zn, de janvier 1999 à décembre 2007
en US$ par tonne
(lissé : moyenne mobile sur 15 jours)
0
7 000
0
6 500
0
6 000
0
5 500
0
5 000
0
4 500
0
4 000
0
3 500
0
3 000
0
2 500
2 000
0
Courbes des prix de certaines matières
premières qui montrent la forte hausse.
© BRGM
”
Daniel Cassard
Géologue structuraliste
encaissants (âge, nature, spécificité) ? Quelle(s) dépendance(s) pour
l'Europe maintenant et dans le futur ? Quelles conséquences environnementales en cas d’exploitation et quels seuils d’acceptabilité
dans des pays développés ? Autant de questions qui peuvent être
abordées à partir de ce SIG, réalisé à 1/1 500 000.
Le SIG des ressources minérales en Europe couvre environ
5,5 millions de km2 et concerne 44 pays (totalement ou partiellement), jusqu’à la Carélie russe et l'Anatolie occidentale. Les gisements
sont décrits dans une base de données, associée au SIG, par plus de
40 champs donnant à la fois des informations sur la localisation, la
typologie, la morphologie, la minéralogie, ou encore sur l'âge des
minéralisations, les altérations, la nature et l'âge des formations
encaissantes, la production, les réserves et les ressources par types
de minerais et substances, etc.
Le SIG Europe : une fusion de synthèses numériques
Le SIG Europe est né de la fusion de plusieurs synthèses numériques qui ont été réalisées au BRGM ces dernières années et ont
fourni la trame de départ : le SIG Europe centrale et du Sud-Est, à
vocation métallogénique et environnementale
(développé dans le cadre du Programme international Geodynamics and Ore Deposit Evolution, ou
GEODE), le SIG Mines France (ressources minéraCuivre
C
les métalliques françaises) et le SIG Karelia,
développé par le Laboratoire franco-russe de
métallogénie, dont l'objectif principal est de
mieux comprendre les contrôles magmatiques,
structuraux et géodynamiques des gisements dits
P
Plomb
géants, ainsi que leur distribution spatiale et temZ
Zinc
porelle. Le SIG Europe est maintenant un outil
A
Aluminium
accessible et prêt à être utilisé.
1
2
3
24
milliards
de tonnes
de matières premières minérales
utilisées par an en Europe
4
1_Nouvelle carte métallogénique de l'Europe, basée sur une synthèse
géologique originale au 1/1 500 000 et présentant les principaux
gisements européens. © BRGM
2_Extrait de la synthèse métallogénique de l'Europe, zoom sur le massif
Bohémien, le Trias germanique et la transition Alpes - Carpates
occidentales. © BRGM
3_Mine de Chromite à Kemi en Finlande. © BRGM im@gé
4_Quartz ultrapur dans la carrière de Boudeau (Dordogne, France).
© BRGM im@gé
Forage géothermique d’Orly pour la
réalisation d’un réseau de chaleur urbain
permettant de chauffer plusieurs
milliers de logements.
© ANTEA
> RÉSEAUX DE CHALEUR GÉOTHERMIQUES
> GÉOTHERMIE HAUTE TEMPÉRATURE
> SYSTÈMES GÉOTHERMIQUES DE NOUVELLE GÉNÉRATION
> POMPES À CHALEUR GÉOTHERMIQUES
> ANIMATION DES FILIÈRES PROFESSIONNELLES DE LA GÉOTHERMIE
> INFORMATION ET COMMUNICATION POUR LE DÉVELOPPEMENT
DE LA GÉOTHERMIE
Géothermie
La géothermie
décolle
L’heure est plus que jamais aux énergies renouvelables, et à la géothermie
en particulier. L’objectif affiché en France est une contribution de ces énergies
alternatives à plus de 20 % de la consommation totale d’énergie d’ici à 2020.
Premier secteur concerné : le bâtiment. Au sein de l’Hexagone, la géothermie
(superficielle et profonde) apporte des solutions pour le chauffage : elle pourrait
chauffer 4 % du parc immobilier à cette échéance. Dans les Départements
d’outre-mer (DOM), où la géothermie à haute température permet de produire
de l’électricité, l’objectif est encore plus ambitieux : couvrir plus de 25 % des
besoins à des coûts compétitifs. Le BRGM est présent sur tous les fronts. Nous
avons engagé une approche intégrée en géothermie superficielle, avec la mise en
place prévue en 2008 d’une plate-forme expérimentale pour les pompes à
chaleur géothermiques. En matière de géothermie profonde (1500 à 2000 m),
nous poursuivons nos études géoscientifiques tout en accompagnant les
nouvelles opérations de forage dans le Bassin parisien, afin d’installer d’autres
réseaux de chaleur. Dans les DOM, nos actions de développement sur le champ
de Bouillante (Guadeloupe) se poursuivent également. Enfin, le grand
investissement de recherche sur la géothermie à très haute température de
Soultz (Alsace) va produire en 2008 ses premiers kWh d’électricité.
Pour aider le développement de toutes les formes de la géothermie, qu’il s’agisse
de répondre aux enjeux du climat ou au renchérissement des ressources fossiles,
cette compétence, acquise depuis plus de 30 ans et aujourd’hui renouvelée,
est aussi mise à disposition des pays tiers dans le cadre de programmes
internationaux.
“
La géothermie va apporter
une contribution importante à
l’atteinte des objectifs du Grenelle
de l’environnement.
Fabrice Boissier
”
Directeur du département
Géothermie
1
3
4
1_Forage haute température : champ
géothermique de Krafla, au nord de
l’Islande (T = 300-340°C).
© BRGM im@gé - B. SanJuan
2_Centre technique sur la géothermie :
le derrick sur le forage d’Orly.
© ANTEA
3_Colloque pompes à chaleur :
Ground Reach à Orléans.
4_Alsace - Potentiel géothermique :
Potentiel géothermique exploitable du
Buntsandstein dans le Fossé rhénan.
© BRGM
Faits marquants
2007
Forages haute température
Démarrage de HiTI (6ème PCRD) visant à
développer des instruments de mesure pour
les forages de haute température. Mesures et
analyses chimiques et isotopiques par le BRGM
sur des puits islandais, pour mieux comprendre
le fonctionnement du géothermomètre
Sodium/Lithium.
Syndicat des énergies renouvelables
A l’initiative du BRGM, création au sein du
Syndicat des énergies renouvelables d’une
Commission géothermie associant des
représentants de l’ensemble de la filière.
Le syndicat regroupe plus de 300 entreprises
(éolien, solaire, biomasse essentiellement).
Colloque pompes à chaleur
Organisation d’un colloque (février 2007) dans
le cadre de Ground-Reach (6ème PCRD) visant à
favoriser la pénétration des pompes à chaleur
géothermiques sur le marché européen.
La géothermie sur le web
Plus de 900 visites par jour du site AdemeBRGM sur la géothermie (www.geothermieperspectives.fr). En 2007, création d’un espace
professionnel et d’espaces régionaux. Mise en
ligne de SIG des potentiels géothermiques des
nappes superficielles d’Ile-de-France, du Centre
et de Lorraine.
> Ile-de-France
Centre technique sur la géothermie
Mise en place d’un Centre technique sur la
géothermie pour apporter un appui
indépendant à la réalisation d’opérations
géothermiques (capitalisation des
connaissances, lancement des recherches
nécessaires au développement durable de la
géothermie0s…).
> Guadeloupe
Test de traçage à Bouillante
L’injection d’un traceur dans le puits BO2 et
l’étude de sa réapparition dans les autres puits
doit permettre de mieux comprendre le
réservoir exploité par la centrale électrique, en
vue de la réinjection des fluides de production.
> Alsace
Pilote expérimental de
Soultz-sous-Forêts : en vert,
la génératrice produisant le
courant ; en bleu, le réducteur
et enfin en gris, la turbine
de 1,5 MW.
© BRGM im@gé
Pilote expérimental
de Soultz-sous-Forêts
Géothermie
GÉOTHERMIE
50 %
de la consommation
française d’énergie est
utilisé sous forme de
chaleur
+62 %
du département
Géothermie
entre 2006 et 2007
Suivi des opérations de stimulation chimique
effectuées sur les puits GPK-3 et GPK-4 et de
mesure de leur impact sur l'injectivité et la
productivité de ces puits. Installation d’une
turbine de 1,5 MW.
> Alsace
Potentiel géothermique
Evaluation du potentiel géothermique : cartes
d’épaisseur et de température des réservoirs
clastiques du Trias, mise en évidence des zones
géothermiques favorables dans la partie nord
du fossé rhénan.
3,72 M€
Activité du département
Géothermie, soit 3,30 %
en 2007
GÉOTHERMIE
Projet phare 2007
“
La géothermie connaît une vraie
montée en puissance au BRGM :
doublement de l'activité en un an.
”
Hervé Lesueur
Ingénieur généraliste,
Docteur en énergétique
UNE PLATE-FORME EXPÉRIMENTALE
POUR LES POMPES À CHALEUR
La diffusion de plusieurs formes de géothermie est en partie freinée par les coûts. C’est le cas pour la géothermie superficielle, qui
s’appuie sur l’usage de pompes à chaleur (PAC). Comment à la fois
augmenter les performances des capteurs (échangeurs souterrains)
et en réduire le coût, y compris pour leur installation dans le sol ?
Telles sont quelques-unes des questions qui vont être étudiées sur
la plate-forme expérimentale d’Orléans, décidée en 2007. Sa mise en
place s’inscrit dans le cadre du pôle européen de géothermie, qui
associe le BRGM et la Région Centre au travers du Contrat de
projets Etat-Région (CPER) signé le 8 mars 2007 par le Président du
Conseil Régional et le préfet de Région.
Opérations de
reconnaissances.
© BRGM im@gé
Quels impacts à long terme ?
La plate-forme d’essais va permettre d’expérimenter, dans des
conditions réalistes, tous types d’échangeurs souterrains : ceux déjà
présents sur le marché, mais aussi des échangeurs innovants (au
regard de leur géométrie en particulier). Les dispositifs seront testés
sur des périodes de plusieurs mois et connectés sur des boucles
simulant l’appel énergétique d’un bâtiment. Les données recueillies
par les partenaires sur un réseau de sites instrumentés seront parallèlement centralisées et intégrées, puis exploitées dans des modèles
numériques.
Parmi les questions décisives : quels peuvent être les impacts de
ces capteurs sur le sous-sol ? Par exemple, si on prend de la chaleur
dans le sous-sol, on abaisse évidemment sa température :
- dans quelles conditions celui-ci se régénerera-t-il ? C’est la question du dimensionnement des installations, dont dépendent
directement les coûts. Nous devons donc mieux connaître la relation entre dimensionnement et impacts sur la température du sol
afin d’optimiser les coûts sans dégrader le sous-sol. En pré-dimensionnement, en période de chauffage, un capteur vertical capte
environ 50 watts par mètre.
- qu’en est-il de l’impact à long terme ? L’objectif est donc de l’évaluer sur une durée suffisamment longue (incluant périodes estivales
et hivernales).
Un centre de référence
En ce qui concerne les équilibres (géochimiques, hydrogéologiques,
biologiques…), dans quelle mesure sont-ils perturbés ? Qu’en est-il
de l’impact à long terme lorsque le sol se refroidit ou se réchauffe
selon les cycles d’exploitation ? La mécanique du sol peut se trouver
légèrement modifiée, avec un impact sur les performances. C’est la
raison pour laquelle, en parallèle de nos travaux de recherche, nous
menons un travail d’accompagnement de la filière au travers de
formations, de diffusion des bonnes pratiques… Nous contribuons
également à la mise en place d’un cadre réglementaire, avec les
ministères concernés.
Pour mener toutes ces actions, nous mettons en place divers
partenariats, en Région Centre dans un premier temps. La plate-forme
pourrait également devenir le centre de référence pour les échangeurs souterrains, dans le cadre du projet en cours d’élaboration
SIMBIO. Celui-ci, à l’initiative du CSTB, se propose en effet de mener
une réflexion globale sur l’énergie dans le bâtiment.
1
50 %
d’énergie renouvelable
dans les DOM d’ici à 2020
2
1_Perspective paysagère sur la plateforme.
© BRGM im@gé
2_Installations des capteurs de mesure
de température sous la plateforme
expérimentale.
© BRGM im@gé
3_Echangeurs géothermiques de référence.
© BRGM im@gé
4_Vues éclatées des différents ouvrages
expérimentaux de la plateforme.
© BRGM im@gé
3
4
Émission de gaz à effet de serre.
© fotolia
> STOCKAGE GÉOLOGIQUE
> STOCKAGE EN AQUIFÈRE
> CRITÈRES DE SÉCURITÉ
> RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ CARBONIQUE
> MODÉLISATIONS PRÉDICTIVES
> INTÉGRATION EUROPÉENNE DES RECHERCHES ET DES RÉGLEMENTATIONS
> COLLABORATIONS INTERNATIONALES
Stocker le gaz
carbonique en
toute sécurité
Les efforts de recherche relatifs au stockage géologique de CO2 ont connu une
forte croissance en 2007, une tendance qui va encore s’accentuer en 2008.
Le BRGM est par exemple partie prenante dans cinq nouveaux projets ANR,
dont il est coordonnateur pour deux d’entre eux, mais aussi dans de nombreux
partenariats européens. Nous continuons à privilégier les questions liées aux
critères de sécurité pour les stockages en aquifère profond. Au plan national,
nous contribuons également au projet de Total (Lacq), qui a démarré en 2007,
pour étudier le stockage en gisement épuisé de gaz naturel. Nous participons
en outre aux réflexions visant à favoriser l’émergence d’autres projets de
démonstrateurs. Parallèlement, dans le cadre du Contrat de Projets Etat-Région
Centre, le BRGM va coordonner l’étude préliminaire d’un stockage de CO2 en
aquifère profond à proximité d’Artenay (Loiret), en aval d’une future usine de
production de biocarburants de seconde génération. En matière d’ingénierie,
GEOSTOCK, l’IFP et le BRGM ont créé en 2007 une filiale commune Geogreen.
Toutes ces actions s’accompagnent de communication auprès du public,
afin de mieux faire connaître cette nouvelle technologie, pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre. Si elle permet une utilisation propre des
combustibles fossiles, elle est la seule technologie, lorsqu’elle s’adresse
à la biomasse, à permettre un bilan négatif en termes d’émissions,
autrement dit à nettoyer l’atmosphère.
“
Il y a urgence :
à l’horizon 2020, les sites
sélectionnés de stockage du CO2
devront être opérationnels.
Christian Fouillac
Directeur de la Recherche
”
1
2
1_Critères de sécurité : injection et
stockage de CO2, propositions de
scénarios de référence d’évolution
(normale et dégradée).
© BRGM
2_Echanges et colloques scientifiques :
colloque BRGM-IFP-ADEME sur le
captage et le stockage du CO2
les 4 et 5 octobre 2007.
3_Impacts physico-chimiques :
injection et stockage de CO2 dans un
gisement de gaz (K12B) en mer du
Nord. Représentation 3D d’un modèle
maillé.
© BRGM
4_Aquitaine - Pilote de démonstration
de Lacq : synthèse hydrogéologique
réalisée pour TOTAL pour le pilote
d'injection de CO2.
© BRGM
3
4
Faits marquants
2007
Critères de sécurité
Première liste de critères de sécurité pour un
stockage en aquifère profond (Bassin Parisien).
Modèles analytiques pour l'évaluation rapide
des risques de fuite et de leurs impacts. Appui
au MEDAD pour l’élaboration des propositions
françaises en vue de la Directive cadre
européenne sur le stockage.
Échanges et colloques scientifiques
Le BRGM est devenu manager du réseau
européen CO2GeoNet sur le stockage de CO2.
Il a organisé en 2007 à Paris deux
manifestations importantes : le 3 octobre un
atelier de ce réseau CO2GeoNet Training &
Dialogue Workshop on CO2 geological storage
(www.co2geonet.com/NewData.aspx?) et, les
4 et 5 octobre avec l'ADEME et l'IFP, un colloque
sur le captage et le stockage du CO2.
Impacts physico-chimiques
d’une injection
Voie nouvelle prenant en compte les
hétérogénéités du milieu naturel dans
l’évaluation des impacts physico-chimiques,
depuis l'échelle du pore jusqu'à celle du
réservoir. Collaboration établie avec le
EC-funded HPC-Europa Visitor Programme
pour les calculs, très volumineux, couplant
écoulement et interactions chimiques.
Russie et Chine
Démarrage d'un projet européen (INTAS) avec
la Russie : évaluation des capacités de stockage
en Sibérie occidentale. Chine : renforcement de
la collaboration pour évaluer les meilleures
opportunités de stockage dans le nord-est du
pays (Bassin de Bohai).
Stockage
géologique du CO2
STOCKAGE GÉOLOGIQUE DU CO2
> Aquitaine
Colloque ANR de Pau
(décembre 2007)
Communications : modélisation géologique de
réservoirs carbonatés complexes et conception
d'un work flow en vue de la caractérisation de
sites, description des perturbations chimiques
induites par l'injection autour du puits
(injectivité), modélisation du comportement
mécanique des couvertures et méthodes
statistiques pour évaluer les pressions limites
d'injection (intégrité), conception d'une
technique peu coûteuse de surveillance
géophysique (monitoring).
30 %
d’augmentation du budget
R&D consacré au stockage
de CO2 entre 2006 et 2007
+61 %
entre 2006 et 2007
> Aquitaine
Pilote de démonstration de Lacq
Coopération BRGM-Total sur le site de Rousse :
première caractérisation hydrogéologique du
site en vue de la réalisation d'un modèle
hydrogéologique du champ lointain.
Contribution du BRGM au dialogue engagé
avec les citoyens concernés.
4,44 M€
soit 3,94 % de l’activité
du BRGM en 2007
Projet phare 2007
“
La démonstration de la faisabilité
d’un stockage de CO2 en aquifère
nécessite une modélisation très fine
de tous les mécanismes physiques,
géochimiques, hydrologiques…
STOCKAGE DE CO2
EN AQUIFÈRE : MODÉLISATION
Cela fait une quinzaine d’années que le BRGM s’est engagé dans
la problématique des stockages souterrains de CO2, notamment en
aquifère profond. Les aquifères pressentis, qui contiennent de l’eau
saumâtre impropre à la consommation, se situent à une profondeur
comprise entre 800 m et 2500 m. Il s’agissait dans un premier temps
de tester la faisabilité de ce type de stockages, en se fondant à la fois
sur des modélisations et sur les données recueillies en des sites pilotes (comme celui de Sleipner, au large de la Norvège). L’objectif est
désormais d’accéder à une connaissance plus fine, indispensable
pour établir des critères de sécurité.
Quels critères de sécurité ?
L’une des questions concerne la première étape du stockage, l’injection. D’après nos travaux antérieurs, c’est lors de cette opération
que se produisent les réactions les plus fortes aux plans mécanique,
chimique, hydraulique, thermique… Un résultat important de 2007
est la mise en lumière de l’évolution en trois grandes phases de la
zone proche du puits d’injection. Première phase : l’aquifère est dans
son état initial et le milieu poreux est saturé en eau. Phase 2, celle
de l’injection dans la saumure : il y a mélange entre eau et CO2 et
acidification du milieu. La phase 3 est celle où le CO2 est suscepti-
”
Pascal Audigane
Hydromodélisateur
ble d’occuper l’intégralité des pores de la roche, si la durée et le débit
de CO2 sont suffisamment élevés (plusieurs dizaines d’années avec
un débit de plusieurs millions de tonnes par an). On parle alors
d’« assèchement ».
Des études spécifiques doivent être menées pour prédire les effets
chimiques de l’acidification et de cet assèchement (dissolution/précipitation de minéraux) et des effets mécaniques, facteurs
susceptibles d’influer sur les capacités d’injection et l’étanchéité du
stockage. Ces études sont menées sur la base d’un stockage éventuel dans le Bassin parisien, pour une injection réalisée à 1 Mt/an
pendant 20 ans.
Nous nous penchons également sur les problèmes liés à l’hétérogénéité du milieu dans lequel on injecte le CO2. Jusqu’à présent,
la plupart des modèles supposait le milieu homogène. Or il faut tenir
compte des hétérogénéités aux plans géologique et chimique, afin
d’être en mesure de comprendre et de simuler sa migration spatiale
et les interactions géochimiques.
Toutes ces actions devront se traduire en termes de critères de
sécurité. L’un des critères concerne la pression d’injection : une pression trop élevée risque de fracturer la roche. Un autre critère est lié
à la compréhension du devenir du CO2 dans l’aquifère. L’enjeu est de
prédire la répartition spatiale du CO2 dans l’aquifère à l’horizon de
10 ou 20 ans pour le court terme, puis jusqu’à 1000 ans. Un troisième
aspect tient aux risques de création ou de réactivation de fissures
dans la roche de couverture, qui conditionne l’étanchéité du
stockage.
Propositions pour la Directive cadre
Simulation numérique d’une
remontée de bulle de CO2 au
travers d’un réservoir argileux
inter-stratifié par des lentilles
d’argile. Les hétérogénéités
jouent un rôle primordial sur
la migration spatiale du CO2
lors d’un stockage.
© BRGM Im@gé
L’un de nos objectifs est d’apporter aux pouvoirs publics notre
expertise pour l’élaboration des propositions françaises en vue de la
Directive cadre sur le stockage. Nos compétences en la matière sont
en effet reconnues, tant au plan national qu’européen. Le BRGM est
par exemple devenu manager du réseau européen d’excellence
CO2Geo2Net qui couvre un grand nombre de thèmes,dont les impacts
géochimiques et géomécaniques du CO2 sur les roches et les ciments
des puits, avec expériences en laboratoire et modélisation.
2
1
3
4
1 000 ans
Echelle de temps sur laquelle
il faut garantir l'efficacité
des stockages
1_Représentation schématique
centrée autour du puits d’une
injection de CO2 dans un aquifère.
L’évolution de l’injection se traduit
en trois phases.
Phase 1 : l’état initial de l’aquifère
avant injection, phase 2 : zone
diphasique contenant un mélange de
CO2 poussant par effet « piston »
l’eau présente dans le milieu poreux,
phase 3 : un assèchement total du
milieu poreux par invasion de CO2
dans tous les pores. © BRGM
2_Modélisation de la migration du
CO2 dissous dans de la saumure dans
un aquifère, 4 ans, 100 ans et 2000 ans
après le début de l’injection. © BRGM
3_Dissolution progressive du CO2
dans l’eau salée du réservoir puis
minéralisation partielle sur le long
terme. © BRGM
4_Injection et stockage de CO2 dans
un gisement de gaz (K12B) en mer du
Nord. Le CO2 injecté migre par les
zones plus perméables du réservoir
afin de pousser le méthane vers les
deux puits producteurs. © Gaz de France
5_BRGM : manager du réseau
européen d’excellence CO2GeoNet.
5
6
6_Modélisation d’une fuite
éventuelle par un puits abandonné.
L’aquifère de stockage est connecté
à un aquifère supérieur par un puits
abandonné. Les simulations
permettent de fournir une
estimation du taux de fuite
potentielle selon la position
des forages. © BRGM
Source pétrifiante à Digne (Hautes-Alpes).
> FONCTIONNEMENT DES HYDROSYSTÈMES
> MODÈLES PRÉDICTIFS
> CARTOGRAPHIE 3D DES AQUIFÈRES
> CARTOGRAPHIE DU FOND GÉOCHIMIQUE NATIONAL
> CONNAISSANCE DES MÉCANISMES LIÉS AUX POLLUTIONS DIFFUSES
> OUTILS DE GESTION
> MISE EN BANQUE ET DIFFUSION DES DONNÉES
> OUTILS D’AIDE A LA DÉCISION
> GESTION DES RESSOURCES TRANSFRONTALIÈRES
Eau
Qualité de l’eau
et gestion durable
des ressources
L’adoption de la Directive cadre européenne sur l’eau, suivie de la Directive fille
sur les eaux souterraines, s'est accompagnée, dans un premier temps d’une phase
d’acquisition de données et, dans un second temps d’une organisation de la
surveillance des nappes (monitoring). Nous en sommes désormais à l’étape la plus
importante de la mise en œuvre des directives : l’élaboration de programmes de
mesures (bassin par bassin) et de plans d’actions (initiatives à prendre pour tendre
vers un bon état des ressources, pour les protéger…). Le BRGM est fortement
impliqué dans toute cette chaîne, en appui aux Agences de l’eau, aux
administrations… En parallèle, nous poursuivons nos recherches sur les pollutions
diffuses et leurs mécanismes, sur la caractérisation des polluants (d’origine
naturelle ou anthropique), ou encore sur les systèmes complexes (karstiques…),
mais aussi sur des aspects socio-économiques de la gestion de l’eau (coût-bénéfice
de telle ou telle politique). Outre nos contributions aux programmes européens,
nous travaillons avec les pays émergents (Chine, Inde, Brésil…) : recherche de
ressources alternatives, gestion durable des ressources (Arabie Saoudite)…
Avec le changement climatique, l’eau souterraine prendra à l’avenir une place
plus importante encore. Avec nos partenaires, nous nous y préparons.
“
En Europe, il s’agit d'abord de
restaurer la qualité de l’eau ;
dans les pays du Sud, il s’agit
surtout d’en préserver
la quantité dans un
contexte de lutte contre
les sécheresses.
”
Didier Pennequin
Chef du service Eau
1
2
1_Système d’information régionale
sur les eaux souterraines : carte de
synthèse des potentialités en eau
souterraine de la Martinique (extrait
du système d’information multicouche SIGRES)
2_Aquifères karstiques :
karst typique de la zone
d’alimentation à la zone noyée.
© BRGM - H. Fournié d’après Alain Mangin.
3_Gestion de ressources
transfrontalières : modèle régional
géologique et hydrogéologique
(Estonie et Russie) dédié à la
gestion des aquifères.
© BRGM / GDM - MARTHE
3
Faits marquants
2007
Réutilisation d’eaux usées
Participation à 2 projets européens
(RECLAIMWATER, SAFIR) : utilisation des
ressources non conventionnelles (recharge
artificielle des nappes avec des eaux usées).
Partenariat avec VEOLIA Environnement sur la
gestion active des ressources (réutilisation de
l’eau, recharge artificielle, prévention des
intrusions salines …).
Impact des changements climatiques
> Picardie
Démarrage du projet de recherche VULCAIN.
Objectif : étude de l’impact des changements
globaux sur la gestion de la ressource en
contexte méditerranéen (Languedoc-Roussillon).
Prévision des hautes eaux
Socio-économie
Développement d’une méthodologie d'analyse
coûts-bénéfices en partenariat avec l’agence de
l'eau Rhône-Méditerranée et Corse. Application
sur les volets : estimation des coûts des mesures
de protection des eaux (échelles du district ou
des SAGE), évaluation des bénéfices
environnementaux.
Aquifères karstiques
Dans le cadre de ses projets de recherche sur les
karsts, dont le projet européen MEDITATE (200407) qu’il a coordonné, le BRGM développe des
méthodes et outils pour l’exploitation des
aquifères karstiques, la quantification de leur
potentiel et leur gestion active.
Gestion de ressources
transfrontalières
Application de la Directive cadre sur l’eau pour
la gestion des eaux du Lac Peipsi, entre Estonie
et Russie : modèle intégré de gestion de la
ressource, système d’information, études
d’impact, outils d’aide à la gestion
transfrontalière …
Formation aux métiers de l’eau
Elaboration, en partenariat avec l’Office
international de l’eau, d’un grand projet de centre
de formation aux métiers de l’eau en Arabie
Saoudite (gestion, exploitation, distribution,
assainissement collectif, traitement des eaux).
Transferts réactifs
Avancées dans la maîtrise des phénomènes
d’échange de masse dans des environnements
hydrogéologiques non saturés, où coexistent
trois phases : gaz, eaux salées et matrice
rocheuse poreuse/fissurée. Application
envisagée à l’étude du transfert des
contaminants.
Dans le cadre d'un partenariat francobritannique (projet INTERREG III A FLOOD1) et
suite à la mise en place d'un site de mesures à
Warloy-Baillon (Somme), meilleure
compréhension qualitative des cycles
saturation/désaturation et des fluctuations de
la nappe en lien avec les variations climatiques.
> Rhône-Alpes
Remontées de nappe
Dans le cadre d'une Convention pluriannuelle de
recherche et développement entre le Grand Lyon
et le BRGM : modèle hydrodynamique 3D couplé
(cours du Rhône et de la Saône) pour évaluer,
dans l’agglomération lyonnaise, le risque de
remontées de nappe liées aux crues des deux
fleuves.
Eau
EAU
2/3
Proportion des eaux
d’usage domestique
(3,6 Mds de m3/an)
provenant des nappes.
Cette demande baisse de
1 % par an depuis 15 ans
dans les pays développés
> Aquitaine
Gestion des nappes de Gironde
Contribution à la gestion des eaux souterraines
de Gironde dans le cadre d’une collaboration avec
le Conseil Général qui a conduit à la mise en place
d’un réseau de suivi dont le cinquantenaire sera
fêté en 2008. En 2007, l’activité a porté sur 166
piézomètres (dont 56 "ouvrages DCE") et 49
qualitomètres (dont "36 ouvrages DCE"). Les
données acquises apportent des éléments de
connaissance nécessaires au SAGE « Nappes
Profondes de Gironde », à l’évaluation des
ressources potentielles, à la gestion des
prélèvements et au diagnostic de l’état des
nappes afin de répondre aux exigences de la DCE.
+5 %
du service Eau
entre 2006 et 2007
> Martinique
Système d’information régional
sur les eaux souterraines
Depuis 2005, partenariat avec la Région pour
l'évaluation des ressources potentielles en eau
souterraine. En 2007, présentation de la
première étape du Système d’Information
Régional sur les Eaux Souterraines (SIGRES) de
Martinique, relative aux aspects quantitatifs.
Il en ressort que cette ressource serait à même
de pallier le déficit prévisionnel d’AEP à l’horizon
2015. Les travaux se poursuivent en 2008 sur les
aspects de qualité des eaux et de vulnérabilité.
18,07 M€
Activité du service Eau,
du BRGM en 2007
EAU
Projet phare 2007
“
Nos projets s’inscrivent dans
les grandes initiatives politiques :
Grenelle de l’Environnement, Directives cadres
européennes, Politique agricole commune,
utilisation durable des pesticides…
POLLUTIONS DIFFUSES :
LE COMPTE À REBOURS
Directives cadres européennes obligent : à l’horizon 2015, les
Etats-membres devront faire la preuve qu’ils ont effectivement
restauré le bon état des masses d’eau qui font l’objet de leurs plans
d’action (officialisés fin 2009). Les pollutions diffuses, notamment
celles d’origine agricole (nitrates, pesticides…), sont au premier rang
des préoccupations. Il faut comprendre les mécanismes de transfert
des polluants dans les sols et sous-sols afin de pouvoir modéliser leur
comportement, de prévoir leur évolution et d’identifier les mesures
à prendre. Le BRGM, actif sur ces questions depuis une quinzaine
d’années, propose plusieurs pistes : méthodologies, techniques
d’analyse (notamment isotopiques)… tout en travaillant sur l’identification de nouvelles ressources en eau.
Les nitrates, un problème majeur
Parmi les actions d’envergure européenne, une description extensive des environnements agricoles soumis aux produits
phytosanitaires a été réalisée, avec évaluation du risque environnemental pour chacun des milieux. Ce travail est le fruit de l’association
Pesticides
”
Laurence Chéry
Hydrogéochimiste
de 15 partenaires répartis dans 9 pays au sein du projet européen
FOOTPRINT, dont le BRGM assure la coordination. Les résultats sont
désormais intégrés dans des logiciels simples à utiliser et permettant d’évaluer, en première approximation, les transferts de
pesticides vers les ressources en eau, à toutes les échelles (européenne, nationale, bassin versant, exploitation agricole). Ces outils
offrent le moyen aux décideurs de hiérarchiser les problèmes. Il faut
ensuite affiner les connaissances (temps et modes de transfert, risque de contamination des nappes…) : c’est l’objet du projet européen
AQUATERRA dans lequel nous intervenons également.
Au plan méthodologique, le BRGM met en œuvre de nouveaux
traceurs pour améliorer les mesures de vitesse de transfert souterrain
des polluants liés aux produits fertilisants et phytosanitaires. Des
composés halogénés (CFC-11, CFC-12, CFC-113) et des hexafluorures de
soufre (SF6) ont par exemple été utilisés en 2007 pour dater les eaux
souterraines dans différents contextes hydrogéologiques : systèmes
volcaniques (Martinique), aquifères fissurés de socle (Bretagne),
formations sédimentaires (Loire-Bretagne, Ile-de-France).
Parmi les problèmes majeurs : celui des nitrates. Nous portons
notamment nos efforts sur l’étude des processus de dénitrification
naturelle. Il s’agit de mieux évaluer l’évolution qualitative des eaux
souterraines et de surface dans les bassins versants, et de mieux
implanter les captages d’alimentation en eau potable en profitant
de la dénitrification naturelle. Une campagne de forages profonds
menée en 2007 a, par exemple, permis d’identifier des ressources en
eau naturellement dénitrifiée dans le sous-sol breton. Enfin, le développement de pilotes de dénitrification in situ des eaux souterraines
est envisagé.
Un sursis jusqu’en 2009
1
Transfert
des pesticides
2
Accumulation
dans la nappe
1
Le transfert des
pesticides dans
les eaux souterraines.
Sol
Zone non saturée
en eau
1
Niveau
piezométrique
© BRGM im@gé - M. Villey
Zone saturée en eau
“nappe”
2
En Bretagne, nous avons également mis au point une approche
rapide pour modéliser neuf bassins versants, à la demande du ministère de l'Ecologie. Nos travaux ont permis de montrer qu’une réduction
d’un tiers des intrants contenant de l’azote permettrait de respecter
la norme en vigueur (50 mg / l de nitrates) dans 7 bassins sur 9. Cette
étude avait pour but de répondre aux exigences européennes relatives au problème des nitrates dans la Région : elle a permis de mettre
en vigueur de nouvelles actions au niveau local et de convaincre la
Commission d’accorder à la France un nouveau sursis, jusqu'en 2009,
dans le contentieux en cours à ce sujet.
1_Forages profonds pour mieux
implanter les captages
d’alimentation en eau potable
en profitant de la dénitrification
naturelle. © BRGM im@gé
2_L’épandage de pesticides ou
de phytosanitaires est l’une des
sources de pollution des eaux
souterraines. © Fotolia
3_Principaux mécanismes
intervenant dans le transport
des produits phytosanitaires
depuis la surface des sols jusque
dans les nappes. © BRGM
1
4_Mesures in situ de paramètres
dans le cadre d'un projet de
transfert des produits
phytosanitaires dans la zone non
saturée et l'eau souterraine (nappe
alluviale de l'Ariège). © BRGM im@gé
-33 %
2
3
Réduction nécessaire
de l’apport en azote
pour respecter la norme
en nitrates
4
Puits avec son chevalement (Lewarde).
> GESTION OPÉRATIONNELLE D’INSTALLATIONS HYDRAULIQUES DE SÉCURITÉ
> EXPLOITATION/SURVEILLANCE DE DISPOSITIFS DE PRÉVENTION
> MAÎTRISE D’OUVRAGE DÉLÉGUÉE DE TRAVAUX DE MISE EN SÉCURITÉ
> GESTION ARCHIVES TECHNIQUES INTERMÉDIAIRES MINIÈRES
> GESTION/DIFFUSION DE L’INFORMATION MINIÈRE
Après-mine
Sécurité des sites
miniers et conservation
des savoirs
Créé en 2006 pour la gestion de l’après-mine, le Département Prévention et
Sécurité Minière (DPSM) a poursuivi sa montée en puissance en 2007. Son activité
s’est étendue à la quasi-totalité de l’hexagone, à l’exception provisoire de l’Alsace,
de la Lorraine et de la Franche-Comté. Ses interventions concernent l’ensemble des
anciens sites miniers revenus sous la responsabilité de l'Etat, toutes substances
confondues. Elles portent sur la sécurité des biens et des personnes, par une
gestion quantitative et qualitative des eaux, la surveillance de la stabilité des
terrains, le contrôle des émanations de gaz… En complément, le DPSM a conduit
des travaux de sécurisation par comblement de galeries ou de puits, notamment
dans d’anciennes mines de fer (Normandie), de soufre (Marseille)…
Afin de conserver les savoirs et favoriser des interventions rapides, le département
gère en outre les archives techniques "intermédiaires" des anciens exploitants,
notamment publics. Elles sont numérisées pour en faciliter l’accès. Sur tous ces
aspects, nous nous appuyons sur des compétences issues des anciens exploitants
publics dont essentiellement Charbonnages de France. L’année 2008 marquera
l'achèvement de notre déploiement sur le territoire métropolitain, avec
la création de la quatrième Unité Territoriale Après-Mine (UTAM) dans l’Est
à Freyming-Merlebach (57).
“
La gestion de l’après-mine, une
étape dans le développement et
l’aménagement durables des
anciens territoires miniers.
Jean-Luc Foucher
Directeur du département
Prévention et sécurité minière
”
1
2
3
4
1_Travaux d’entretien et d’optimisation du
contrôle des eaux du site de Salsigne.
© CHARBONNAGES DE FRANCE – ANMT
2, 3 et 6_Surveillance, foration puis consolidation
par remplissage de galeries peu profondes
(Calvados).
4_Remplissage pour consolidation d’une ancienne
dynamitière à Bouvigny-Boyeffle (Pas-de-Calais).
© BRGM im@gé
5_Archives des sites miniers des régions du Sud.
5
APRÈS-MINE
Après-mine
Faits marquants
2007
Transfert des compétences,
conservation des savoirs
Pour la bonne gestion des sites, le transfert à
l’Etat des installations et ouvrages de sécurité
par les exploitants s’est accompagné de la mise
à disposition de 22 agents de Charbonnages de
France (avant sa dissolution le 31-12-07).
Déploiement de la mission de
gestion de l’après-mine
Création de deux Unités territoriales après-mine
(UTAM) Centre Ouest et Sud situées
respectivement à Orléans (Loiret) et Gardanne
(Bouches-du-Rhône) : les trois quarts du
territoire national sont couverts.
> Languedoc-Roussillon
> Provence-Alpes-Côte d’Azur
Station de traitement des eaux
Prévention des risques miniers
Sur l’ancien site minier de Salsigne (Aude),
exploitation de la station de traitement des
eaux dans le cadre d’une gestion globale du site.
Travaux d’entretien et d’optimisation :
renforcement des systèmes de collecte
et de contrôle des eaux, terrassement et
engazonnement des secteurs ravinés
par les très fortes pluies.
Le site du BRGM à Gardanne (Bouches du
Rhône) a été aménagé pour recevoir les
archives des sites miniers des régions du Sud.
Il a déjà reçu celles de MOS (mine d’or de
Salsigne) et de Charbonnages de France, soit
16 m3 à trier, conditionner, indexer, répertorier
et enregistrer dans la base.
> Nord-Pas-de-Calais
Localisation et mise en sécurité
Détermination de la localisation en surface du
puits 1, à Annezin (concession de Vendin-lezBéthune, Pas-de-Calais), grâce au dépouillement
des archives départementales et des archives
techniques intermédiaires ; de Charbonnages de
France (gérées par le DTSM). Consolidation par
remplissage d’une ancienne dynamitière à
Bouvigny-Boyeffles (concession de Gouy-Servins,
Pas-de-Calais).
1,4
milliard
de tonnes
Charbon extrait en France
en 50 ans, au moyen de
1800 puits et 4000 galeries
+314 %
Évolution de l’activité du
département Prévention
et sécurité minière,
entre 2006 et 2007
> Normandie
Mise en sécurité
Consolidation par remplissage de galeries
situées à faible profondeur (sous une route
et des habitations), par exemple à SaintMartin-de-Fontenay (concession de
Saint-André-sur-Orne,
Calvados) et à May-sur-Orne
(concession de May-surOrne, Calvados).
6
7,58 M€
Activité du département
Prévention et sécurité
minière, soit 6,73 % de
l’activité du BRGM en 2007
APRÈS-MINE
Projet phare 2007
“
Le BRGM assure le suivi
des mesures compensatoires
de sécurité suite à la disparition
des exploitants.
SÉCURITÉ HYDRAULIQUE
DANS LE BASSIN HOUILLER
NORD-PAS-DE-CALAIS
L’exploitation du charbon, dans le Nord-Pas-de-Calais, s’est définitivement achevée fin 1990 : c’est de la mine d’Oignies, située entre
Lens et Lille, que les dernières gaillettes (morceaux de charbon) ont
été extraites. Des décennies d’activité houillère laissent toutefois des
traces sur le paysage. Il en est ainsi d’un grand nombre de cuvettes,
formées lors d’affaissements de terrain consécutifs à l’exploitation
qui ont pu empêcher l’écoulement naturel de certains cours d’eau. Les
exploitants successifs, puis Charbonnages de France, ont donc assuré
la continuité de cet écoulement en installant des stations de relevage des eaux. Nous sommes aujourd’hui chargés par l’Etat de
garantir le bon fonctionnement de ces dispositifs. C’est l’une des
missions de l’Unité territoriale Après-Mine du Nord (UTAM Nord),
située à Billy-Montigny (Pas-de-Calais).
”
Ces "installations hydrauliques de sécurité" sont indispensables
pour assurer la sécurité des personnes vivant dans le bassin houiller (et de leurs habitations) car elles permettent de prévenir contre
le risque d'inondation. Elles sont au nombre de 54. Deux ayant été
cédées à des collectivités locales en 2007, notre responsabilité porte
désormais sur les 52 autres. Le dimensionnement et le mode de fonctionnement des stations respectent des critères très précis. En
particulier, elles ne doivent pas rester hors service plus de huit heures
d’affilée.
Une surveillance 24h sur 24
Nous chargeons des entreprises spécialisées d’assurer cette maintenance technique, trois à ce jour, pour les grands secteurs du
bassin houiller : Valenciennes, Douai et Lens-Bruay. La surveillance
doit être assurée 24h sur 24, avec intervention en cas de panne :
arrêt d’une pompe, vandalisme, coupures d’électricité…
Typiquement, les stations les plus importantes sont équipées de
sept pompes, avec un débit nominal d’eau par station considérable :
jusqu’à 10 000 m3/h. Le volume total pompé en 2007 a atteint un
peu plus de 100 millions de m3, la variabilité annuelle de ce volume
étant bien entendu directement corrélée à la pluviométrie.
Quant à la sécurité, elle a parfaitement fonctionné puisque nous
n’avons enregistré aucune indisponibilité de durée supérieure à huit
heures.
L’Unité territoriale après-mine Nord
a pour mission de garantir le bon
fonctionnement du dispositif
hydraulique de sécurité, notamment
celui du relevage des eaux.
Jean Werstler
Coordinateur technique,
installation hydraulique de sécurité
1
3
4
2
1_Mine d’Oignies (62). La plus vieille mine de charbon
du Nord-Pas-de-Calais.
© CHARBONNAGES DE FRANCE – ANMT – 1990
2_Station de relevage des eaux de Petit diable à Onnaing (59).
3_La cuvette d’affaissement et la station Saint-Pierre-Bis
à Thivencelle (59).
4_Station à Waziers (59) : le débit d’exhaure atteint
10 000 m3/h.
2, 3, 4_54 Stations de relevage des eaux en exploitation
dans le Nord-Pas-de-Calais assurent l’écoulement
des eaux de surface là où les travaux miniers
ont généré par le passé des cuvettes d’affaissement.
100
millions
de m3
Eau pompée dans le bassin houiller
Nord-Pas-de-Calais en 2007
Séisme d’Al Hoceima,
24 février 2004 (Maroc).
© BRGM im@gé - H. Modaressi
> MÉCANISMES DES ALÉAS GÉOLOGIQUES
> CONCEPTION DE SYSTÈMES DE SURVEILLANCE ET DE MODÉLISATIONS PRÉDICTIVES
> CARTOGRAPHIE DES ALÉAS GÉOLOGIQUES ET DES RISQUES INDUITS
> AMÉNAGEMENTS DES ZONES URBAINES ET DU LITTORAL
> MISE À DISPOSITION DE BASES DE DONNÉES
> ÉVALUATION DE LA VULNÉRABILITÉ
> CHANGEMENT CLIMATIQUE
> ANALYSE DE SÉCURITÉ
Risques naturels
Aléas,
vulnérabilité, impacts
socio-économiques
Plus que jamais, les changements climatiques amorcés contribuent à placer
la sécurité et, naturellement, l’évaluation et la gestion des risques (naturels ou
anthropiques) au cœur des préoccupations. Les risques climatiques viennent
en effet s’ajouter aux risques telluriques ou en amplifier les effets.
Au plan stratégique, deux pistes doivent être menées de front : la réduction des
risques et l'adaptation. Au plan scientifique, cela implique à la fois de renforcer
les connaissances sur les aléas relatifs aux mouvements de terrain, à l’érosion
des côtes, aux séismes…, sur la sécurité de certains sites et sur la vulnérabilité,
au travers d’études pluridisciplinaires et multirisques.
Le BRGM ayant acquis sur tous ces aspects une compétence reconnue,
tant en France qu’à l’étranger, il assure aujourd’hui des responsabilités de
gestion et/ou de coordination d’un grand nombre de projets nationaux et
européens. Concrètement, nous mettons en œuvre des méthodes d’évaluation
innovantes afin d’intégrer progressivement dans nos modèles les paramètres
socio-économiques sensibles aux risques.
Compte tenu du caractère transfrontalier, voire mondial, de certains risques,
nous participons également à de nombreux projets internationaux,
notamment avec des pays du Sud.
“
Face à la conjonction des aléas
telluriques et climatiques,
les analyses multirisques sont
devenues indispensables.
Hormoz Modaressi
”
Chef du service Aménagement
et risques naturels
1
2
1_SIG au Sri Lanka : carte de
l'aléa tsunami (élevé > 3m,
moyen 1 à 3m, faible < 1m).
© BRGM im@gé
2_Risque sismique en Iran :
déformation cosismique
sur la ville de Bam (Iran)
par interférométrie radar.
© M. de Michelle
3_Houle cyclonique : surverse
à Capesterre (Guadeloupe) lors
du passage du cyclone Dean.
© BRGM im@gé
4_Houle cyclonique : hauteur
significative (H1/3) des vagues
pour une houle cyclonique SW
au large de 13m et une période
de 12 s (Mayotte).
© BRGM - R. Pedreros ou S. Lecacheux
3
4
Faits marquants
2007
Cinq nouveaux projets européens
Le BRGM coordonne 3 des 5 nouveaux projets
sur les risques du 7ème PCRD : MIA-VITA (risques
volcaniques), ENSURE (résilience face aux
risques), DIGISOIL (cartographie numérique des
sols), MOVE (vulnérabilité) et MICORE (risques
littoraux).
Trois projets ANR
EVSIM (vulnérabilité des bâtiments aux
séismes), MISEEVA (vulnérabilité socioéconomique et environnementale à l’aléa
submersion), Belle-Plaine (phénomène de
liquéfaction des sols).
Crise sismique
Participation à l’élaboration, à l’animation et au
retour d’expérience d’un exercice de crise
sismique avec l’Etat et les collectivités (Bouchesdu-Rhône). Animation et suivi ont été gérés à
l’aide d’un logiciel développé par le BRGM.
Risques
naturels
RISQUES NATURELS
Plan séisme
Création/gestion du site www.planseisme.fr
pour le MEDAD. Etudes préliminaires de l'aléa
tsunami (Antilles, Méditerranée française).
Microzonage sismique de Baie MahaultLamentin (Guadeloupe) et actualisation à Fort
de France, Schoelcher et Lamentin (Martinique).
Scénario départemental du risque sismique
(Bouches-du-Rhône).
Risque sismique en Iran
Mise en évidence par télédétection des
déformations cosismiques lors du séisme de
Bam (2003). En co-traitance avec DKP (bureau
d’études iranien) : microzonage de quatre
grandes villes.
> Mayotte, Guadeloupe, Martinique
Houle cyclonique
Modélisation des houles d'origine cyclonique
sur le récif et le lagon de Mayotte en vue d’une
estimation des submersions marines.
Caractérisation des impacts de la houle sur le
littoral de la Guadeloupe et de la Martinique au
passage du cyclone Dean.
> Antilles
Séisme
Examen des données du séisme de novembre
2007 aux Antilles et de ses conséquences :
mouvements de terrains induits, dégâts aux
constructions… (observations, interprétation
des mesures, simulations numériques).
150
millions
de personnes
Population des grandes
villes portuaires menacée
à l’horizon 2070 par des
marées de tempête ou
des vents forts
(source OCDE, 2008)
Aide à la décision
Pour le compte de la Délégation générale à
l'armement (DGA), faisabilité d'un système
intégré d'aide à la décision, pour évaluer la
traficabilité d'engins divers sur une zone
quelconque en exploitant les données diverses
(satellitaires, aéroportées, cartes...).
SIG au Sri Lanka
Réalisation d’un SIG multirisques côtiers
intégrant les effets dus au tsunami, à l’érosion
et à la submersion des côtes, à l’élévation du
niveau de la mer. Objectif : planification des
aménagements, réduction des risques.
Sismicité du site
d’une centrale nucléaire
Evaluation, en Slovénie, de l’aléa sismique sur
deux sites potentiels envisagés pour la
construction d'une nouvelle centrale nucléaire
à proximité des installations actuelles de Krsko.
> Centre
Le risque inondation par rupture
de digues sur la Loire
Dans le cadre d'une convention partagée avec
la DIREN Centre, début d'un « Programme de
détermination de la présence de karst sous les
levées domaniales du bassin de la Loire et de
réduction du risque d'effondrement de la digue
lié à la présence de ces conduits souterrains
naturels ». Ce programme s'étalera sur trois ans.
-9 %
service Risques naturels
entre 2006 et 2007
> La Réunion
Connaissance géologique
au droit du tracé du projet
ferroviaire Tram-Train
Le projet de liaison ferroviaire entre Saint-Paul
et Saint-Benoît doit traverser essentiellement
en tunnel le massif de la Montagne au NordOuest de l'île de la Réunion, sur un linéaire de
20 km environ. Le BRGM a été chargé de la
synthèse et de la modélisation 3D des données
géologiques acquises le long de diverses
variantes de tracé.
14,69 M€
Risques naturels,
du BRGM en 2007
RISQUES NATURELS
Projet phare 2007
“
Une politique de prévention contre
les risques passe nécessairement
par l’évaluation de la vulnérabilité.
ÉVALUER LA VULNÉRABILITÉ
POUR ANTICIPER LE RISQUE
La vulnérabilité est une composante déterminante du risque,
qu’il soit naturel ou d’origine anthropique. Quel sera le niveau d’endommagement d’une zone industrielle, d’une ville ou d’un village si
ces derniers sont exposés à un aléa (séisme, éruption volcanique…) ?
C’est à cette question que l’on s’efforce de répondre de manière à pouvoir anticiper et prévoir des aménagements (constructions, réseaux
routiers…) adéquats. L’analyse de la vulnérabilité permet en fait de
traduire un niveau d’aléa donné en niveau de risque estimé. A ce jour,
nous maîtrisons assez bien le concept de vulnérabilité physique dans
le cas d’un risque sismique. Nous mettons donc désormais l’accent
sur l’étude de la vulnérabilité associée à d’autres risques.
Il est d’usage d’aborder la notion de vulnérabilité sous quatre
angles. La vulnérabilité physique concerne les dommages structurels (bâtiments, infrastructures…) à l’échelle d’un territoire. La
vulnérabilité systémique (ou fonctionnelle) porte sur les liens entre
systèmes urbains ou régionaux et systèmes économiques et sociaux.
La vulnérabilité sociale englobe la vulnérabilité des populations, des
organisations et des institutions. Enfin, la vulnérabilité économique
évalue les dommages subis au niveau micro-économique (moyens
de productions locaux…) autant que macro-économiques (impacts
sur les marchés, …). A ce jour, le BRGM s’est pour une grande part
focalisé sur les vulnérabilités physique et systémique.
Simulation de l’altitude maximum du tsunami
au dessus du niveau de la mer.
© BRGM
”
Evelyne Foerster
Expert en modélisation
mécanique.
Des mouvements de terrain aux tsunamis
C’est le cas pour le risque « mouvements de terrain », que nous
avons étudié dans le cadre du projet européen LESSLOSS, achevé en
2007. Une localité italienne a servi de site pilote. A la fin des années
1990, la commune de Corniglio (Province de Parme) avait été durement touchée par un glissement de terrain. Un inventaire des
dommages a été réalisé, ainsi que l’évaluation de la vulnérabilité physique à des tassements différentiels du sol (tassements d’inégale
amplitude sur une zone donnée). Nous avons ainsi pu proposer des
courbes de fragilité, qui traduisent la probabilité d’endommagement
en fonction de l’intensité du phénomène. Ce type de courbes servira
à élaborer des scénarios pour d’autres régions à risque.
Autre risque naturel : celui lié à l’occurrence d’un tsunami. Dans
le cadre du projet Sri Lanka, l’idée est d'élaborer une méthodologie
d'évaluation de la vulnérabilité à cet aléa, sur la base des données
du tsunami de fin 2004 (Asie du Sud-Est). De nombreuses missions
d’observation ont eu lieu au sud-est du Sri Lanka à des fins d’inventaire des dommages et d’enquêtes auprès des populations.
L’ensemble des données a là aussi permis d’établir des courbes de
fragilité. Une démarche similaire est adoptée pour estimer la vulnérabilité des plages sableuses sous l’effet des changements
climatiques et des pressions anthropiques, un projet qui vient de
démarrer (VULSACO, ANR).
A noter enfin le développement de notre démarche d’analyse
multirisque. C’est ainsi que nous avons évalué la vulnérabilité d’Alger
à plusieurs aléas (séismes, mouvements de terrain, inondations…)
pour le compte de la Banque mondiale. Parallèlement, nous sommes
désormais engagés dans l’évaluation de la vulnérabilité socioéconomique. Exemple :le projet européen ENSURE que nous coordonnons. Quant au projet VULNERISK, lancé par le BRGM en 2006, ses
travaux portent notamment sur la modélisation des pertes, au regard
de l’intensité du phénomène étudié et de l’ampleur des dommages.
Notre ambition à terme est d’appréhender la vulnérabilité dans son
ensemble.
1
3
2
2ème rang
des dépenses françaises
d'indemnisation des catastrophes
naturelles (fonds CatNat) :
le retrait-gonflement des argiles
5
4
1_Propagation de la vague du tsunami à
-25, -110, -230 et -250 mn (Sri Lanka 2004).
© BRGM Im@gé
2_Grands déplacements latéraux induits
par la liquéfaction des sols (Mexico 1985).
© BRGM Im@gé
3_Dégâts occasionnés par le tsunami de
décembre 2004 sur les côtes du Sri Lanka.
© Photo GSMB
4_Modélisation numérique du glissement
de Corniglio (Italie) : comparaison des
déplacements calculés et observés
(période du 04/07/96 au 04/11/96).
© Source : BRGM et Studio Geotecnico Italiano, S.r.l.
5_Bâtiments inclinés du fait de la
liquéfaction des sols (Niigata, Japon 1964).
© Steinbrugge Collection, NISEE
Bassin de rétention d'eaux acides
dans une mine de soufre.
© BRGM im@gé - D. Cazaux
> IMPACT DES POLLUTIONS ET ÉVALUATION DES RISQUES
> GESTION GLOBALE DES DÉCHETS
> SYSTÈMES DE CONFINEMENT
> PROCÉDÉS DE RECYCLAGE / VALORISATION
> TECHNIQUES DE DÉPOLLUTION
> INVENTAIRES DES ANCIENS SITES INDUSTRIELS
> MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL DE SITES
> ASSISTANCE POUR L’ÉLABORATION DES RÉGLEMENTATIONS
> TIERCE EXPERTISE DE DOSSIERS D’ÉTUDES
Vers plus de respect
pour l’environnement
et la santé
En 2007, la création du ministère de l’Ecologie, du Développement et de
l’Aménagement durables (MEDAD)*, comme les recommandations issues du
Grenelle de l’environnement, ont contribué à renouveler le contexte général
dans lequel s’inscrivent nos actions. Les objectifs définis au plan national nous
confortent en effet dans les orientations que le BRGM privilégie depuis plusieurs
années en matière de prévention environnementale et sanitaire, que ce soit dans
ses axes de recherche, son appui aux politiques publiques ou ses coopérations
internationales. En ce qui concerne les déchets, nos projets visent à réduire
leurs impacts, par l’analyse et l’optimisation de leurs modes de gestion,
ou à les recycler pour limiter la consommation de matières premières minérales.
Autre exemple : nous assurons depuis 2006 un enregistrement du suivi de
la qualité des eaux souterraines au droit des « installations classées »
et des sites pollués. Nous avons également démarré en 2007 un programme
nouveau destiné à identifier les établissements sensibles (crèches,
établissements scolaires…) localisés sur d’anciens sites industriels.
*Devenu en mars 2008 ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable
et de l’Aménagement du Territoire (MEEDDAT).
“
Nous enregistrons
en 2007 une croissance
de notre activité de
service public.
Hervé Gaboriau
”
Chef du service
Environnement industriel
et procédés innovants
1
1
2
1_Photos de bactéries observées en microscopie
optique après marquage avec des sondes
fluorescentes. © BRGM im@gé
2_Réhabilitation de décharge : programme pour
la ville de Pune (Inde) sur une décharge
de 24 ha. © BRGM im@gé
3
3_Guyane, mercure : concentration en mercure
dans une rivière en aval d'un site orpaillé.
© BRGM im@gé - V. Laperche
4_La base de données thermodynamiques :
http://thermoddem.brgm.fr
5_Sondeuse sur barge pour la réalisation de
sondages carottés dans l’embouchure de la
rivière Margajita (lac Hatillo, République
Dominicaine - 2007). © BRGM im@gé
4
5
Faits marquants
Tierce expertise
2007
Dans tous les domaines de la gestion des sites
et sols pollués et des installations classées,
réalisation de tierces expertises des études de
dangers et études d’impact, à l’initiative des
entreprises ou des DRIRE.
Base de données thermodynamiques
Constitution, en partenariat, d’une base adaptée
aux calculs numériques des équilibres
chimiques lors de l'interaction eau/roche/gaz
dans les systèmes sédimentaires, sols pollués et
déchets minéraux (http://thermoddem.brgm.fr).
Gaz à effet de serre et décharges
Lancement, en partenariat, du projet
ISOBIOGAZ : méthodes isotopiques pour la
quantification globale des émissions de gaz
à effet de serre via les couvertures des centres
de stockage de déchets ménagers et assimilés.
Écologie moléculaire
Développement d’outils moléculaires (recherche
d’empreintes génétiques) pour comprendre
diversité, fonctionnalité et évolutions spatiale et
temporelle des écosystèmes bactériens.
Applications : géomicrobiologie, atténuation
naturelle, bioprocédés…
Environnement minier
En République dominicaine : compréhension du
fonctionnement de 2 bassins versants (rios
Margajita et Maguaca) et du lac d’Hatillo,
principal exutoire depuis une trentaine d’années
des rejets métalliques des mines de Pueblo Viejo
(or) et de Bonao (nickel). Etude d’évaluation des
risques environnementaux et sanitaires.
Réhabilitation de décharge
Programme pour la ville de Pune, en Inde (3,7 Ms
d’hab.), décharge de 24 ha contenant 2,5 Mt de
déchets : préconisations sur la réduction du
volume de déchets, la mise en place d’une
couverture, la collecte et la valorisation du
biogaz, la collecte des lixiviats, le réseau de
contrôle des eaux souterraines.
Installations classées
En application des Directives eau et eaux
souterraines, mise en banque (ADES :
http://www.ades.eaufrance.fr/) des données de
suivi de la qualité des eaux souterraines au droit
des installations classées et sites pollués,
développement d’outils informatiques
permettant téléchargement et valorisation des
données.
Gestion intégrée des risques
sur un territoire
Pour les acteurs du Syndicat d’agglomération
nouvelle Ouest Provence (Bouches-du-Rhône),
conception d’un outil d’aide à la décision
fondé sur une analyse multicritères afin
d’évaluer au cas par cas les risques de projets
d’aménagement / redéploiement industriels
et/ou urbanistique.
Sites et sols pollués,
gestion des déchets
SITES ET SOLS POLLUÉS, GESTION DES DÉCHETS
> Guyane
Mercure
Achèvement du projet Mercure Guyane dont le
but était d’établir, à l’échelle de la Guyane, un
inventaire des concentrations en mercure dans
les sédiments des cours d’eau ainsi que dans les
poissons carnivores (coopération avec le CNRS).
L'étude a permis de déterminer le fond
géochimique naturel en mercure dans les
sédiments de Guyane, à discriminer la part
imputable aux activités d’extraction aurifère et
d’évaluer le lien avec la présence de mercure
dans la chair des poissons carnassiers.
A l’initiative du préfet de la Guyane, ce projet
a débouché sur un plan d'actions destinées à
réduire l’imprégnation mercurielle des
populations exposées.
85 %
de nos projets de R&D
sont “contractualisés”.
+6 %
service Environnement
industriel et procédés
innovants entre 2006
et 2007
> Franche-Comté
Étude sur les teneurs en nickel
dans les sols
L’étude s’attache à caractériser et cartographier
les sols franc-comtois par rapport aux teneurs
en nickel d’origine naturelle. Une analyse semiquantitative du risque de dépassement du seuil
de 50 mg/kg pour le nickel dans les sols a été
réalisée à l’échelle de la région. La cartographie
renseigne sur les zones susceptibles de contenir
des teneurs naturelles élevées en nickel dans les
sols et permet de guider le choix des zones
d’épandage conformément à la réglementation
en vigueur.
11,23 M€
Environnement industriel
et procédés innovants,
du BRGM en 2007
SITES ET SOLS POLLUÉS, GESTION DES DÉCHETS
Projet phare 2007
“
Déjà expert dans le secteur des
ressources minérales primaires, le BRGM
s’intéresse désormais aux gisements
secondaires liés au recyclage.
”
Dominique Guyonnet
Hydrogéologue,
Responsable de l’unité
gestion des déchets
RECYCLER LES DÉCHETS
ET RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DE CO2
L’heure est à l’économie, dans tous les domaines. Il faut réduire
la consommation d’énergie fossile, compte tenu de la diminution des
réserves et de l'augmentation des prix mais surtout pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre. Il faut diminuer la consommation
de matières premières minérales, largement pour les mêmes raisons.
Il faut enfin réduire le volume des déchets pour prévenir leurs
impacts potentiels sur l'environnement. Sur tous ces aspects, le
BRGM est fortement impliqué au travers de programmes nationaux,
européens ou internationaux.
Trois enjeux pour le recyclage
Dans un contexte où l’Union européenne souhaite mettre en
place ce que la Commission nomme « une société du recyclage », le
BRGM propose différents outils, y compris d’aide à la décision. C’est
ainsi que nous coordonnons le projet FORWAST (6ème PCRD) qui vise
deux objectifs simultanés : l’un consiste à réaliser un inventaire des
stocks de matériaux accumulés dans les 27 pays de l’Union euro-
péenne et une prévision des quantités de déchets attendues, par
catégorie de ressource, au cours du prochain quart de siècle ; l’autre
porte sur l’évaluation des impacts environnementaux de différents
scénarios (prévention, recyclage et traitement des déchets).
D’une manière générale, les principaux enjeux du recyclage
peuvent être classés en trois grandes catégories. L’un concerne la
récupération de ressources secondaires, pour laquelle sont mises en
œuvre des techniques de tri. La caractérisation et l’évaluation
environnementale constituent le second enjeu. Troisième enjeu : la
réduction des émissions de CO2. Le BRGM est présent sur ces trois
fronts.
Par exemple, nous avons depuis longtemps développé un savoirfaire dans les techniques séparatives pour le traitement des minerais.
Celui-ci est désormais réinvesti pour séparer les composants de
différents déchets et pour produire des fractions épurées susceptibles de fournir une alternative aux ressources primaires ou pour
protéger l’environnement. Grâce aux moyens offerts par notre halle
d’essai dédiée (Orléans), nous étudions notamment le recyclage de
déchets d’équipements électriques et électroniques et le traitement
de sédiments ou de terres faiblement polluées.
Le projet LIMULE (ou Lixiviation Multi-Echelle), cofinancé par
l’ADEME, porte sur le comportement d’un résidu soumis à l’altération
des eaux météoriques, dans une perspective de maîtrise des impacts
environnementaux.
Développement et frugalité
Banc d’essais
pour l’étude de
la carbonatation
de déchets solides.
© BRGM Im@gé
Enfin, le BRGM s’intéresse de plus en plus à la synergie entre
recyclage des déchets et réduction des émissions de CO2. C’est ainsi
que nous coordonnons le projet DECALCO (ANR), qui vise à améliorer
les performances environnementales du procédé Solvay de production
de carbonate de soude : le CO2 émis sert à carbonater et à stabiliser
les saumures résiduelles hyperalcalines, les carbonates ainsi formés
pouvant être alors recyclés.
Le recyclage va ainsi devenir l’un des fondements d’une économie
qui devra concilier développement et "frugalité", une démarche à
laquelle le BRGM contribue donc déjà activement.
1
2
4
180
millions
de tonnes
Déchets de démolition
produits annuellement
dans l’Union européenne.
1_Les gisements de déchets sont très
hétérogènes.
© BRGM im@gé - D. Cazaux
3
2_Évolution du nombre de tonnes
d’ordures ménagères par mode de
gestion.
Source : ADEME (2006)
3_LIMULE : grande colonne de suivi de la
percolation d'eau à travers des cendres
d'incinération.
© BRGM im@gé
4_Analyse par microsonde et traitement
d’image afin d’identifier les phases
porteuses de polluants métalliques et/ou
comprendre les mécanismes de piégeage
du CO2.
© BRGM im@gé
5_Tri de déchets ménagers et assimilés.
© BRGM im@gé
6_ Traitement d'un sédiment par spirale.
© BRGM im@gé
5
6
Préparation automatique pour analyses isotopiques des
roches carbonatées ; permet la préparation de quantités
faibles (<100µg) de roches. © BRGM im@gé
> RÉSEAUX DE SURVEILLANCE
> TRAÇABILITÉ, FIABILITÉ DES MESURES
> MESURES SUR SITE ET MESURES EN CONTINU
> INDICATEURS GLOBAUX D’ALERTE
> LABORATOIRE DE RÉFÉRENCE
> RECONNAISSANCE INTERNATIONALE
Métrologie
Une thématique de
recherche à part entière
La qualité d’une mesure doit s’appuyer sur une réflexion rigoureuse : étude fine
de la nature et de la représentativité d’un échantillon, détermination de la matrice
dans laquelle se fera l’analyse, choix de la technique… Dans cette perspective, nos
priorités en matière de métrologie concernent l’identification et la quantification
des micropolluants minéraux et organiques présents dans les eaux souterraines et
les composants des sols et des sous-sols. Il s’agit d’abord de répondre aux besoins
internes du BRGM tant en matière de connaissance géologique, par exemple pour
la datation isotopique des formations géologiques, que de protection de
l'environnement. Il s’agit aussi d’apporter notre appui aux politiques publiques,
ce qui nécessite de disposer de connaissances et données fiables sur les
substances minérales et organiques potentiellement dangereuses, pour l’homme
ou l’environnement. Enfin, nos efforts de recherche et développement portent sur
la conception d’outils analytiques innovants visant à mieux comprendre les
phénomènes de transfert et tracer l’origine des polluants. Nous sommes
impliqués dans de nombreux projets nationaux et européens, mais aussi membre
actif d’AQUAREF. L’objectif de ce laboratoire « sans mur », créé mi-2007, est de
mutualiser les compétences analytiques de cinq établissements publics pour
soutenir la mise en œuvre de la Directive cadre sur l’eau. En même temps, il s’agit
d’innover pour se préparer à affronter les défis du futur : nouveaux polluants,
faibles doses…
“
Il faut “débanaliser” l’analyse :
la qualité de la donnée exige
méthodologie, expertise,
technicité...
”
Gilles Hervouët
Chef du service Métrologie,
Monitoring, Analyse
1
2
1_Migration d’un herbicide : percolation sur
colonne avec acquisition de mesures en ligne.
© BRGM im@gé
2_Infra-traces métalliques : ICPMS quadripolaire
avec cellule de collision-réaction.
© BRGM im@gé
3_Tahiti, potentiel géothermique de l’île :
sources ferrugineuses et carbogazeuses de la
vallée de la Leiefaatautau.
© BRGM im@gé
4_Mayotte, gestion des ressources en eau :
retenue collinaire (réservoir d’eau) de
Dzoumogné.
© BRGM im@gé
3
4
Faits marquants
2007
Datation des zircons
Succès de la méthode isotopique U-Pb sur
zircon pour dater la mise en place de volcanites
quaternaires (couplage laser-MC-ICPMS).
Validation par une technique de référence
(SHRIMP) et une méthode indépendante
(40Ar/39Ar sur roche totale).
Intégration du monitoring
isotopique
Démonstration de l’intérêt du monitoring
isotopique pour la gestion environnementale
des eaux : faisabilité de la caractérisation des
masses d’eau et analyse de l’impact des
sources de pollution en NO3 (projet européen
ISONITRATE) ; identification des sources de
pollution industrielle par la mesure d’isotopes
(Pb, Cd, Zn) dans les eaux de surface et
souterraines (projet européen AQUATERRA).
Migration d’un herbicide
L’étude d’un herbicide 2,4-D marqué 14C en
présence d’un traceur, le bromure, dans un sol
agricole stérilisé a abouti à des courbes de
restitution et au calcul de paramètres liés au
phénomène de sorption.
Nouvelle technique isotopique
Mise au point de la mesure des isotopes du Ca
en spectrométrie de masse à source solide
(TIMS). Application : l’étude des eaux
souterraines et des processus d'altération
des roches.
Composés pharmaceutiques
Poursuite du projet européen KNAPPE
(6ème PCRD) sur l’évaluation des
connaissances actuelles relatives aux
composés pharmaceutiques présents dans
l’environnement (identification, impact,
risques).
Infra-traces métalliques
Acquisition d’un appareil d’analyse de type
ICPMS quadripolaire de dernière génération
pour analyser les éléments traces et infratraces dans les matrices environnementales
(eaux, sols, boues, déchets, sédiments) et
géologiques (roches, minerais).
> Mayotte
Gestion durable
de la ressource en eau
Etat des lieux sur la structure et le
fonctionnement des communautés
planctoniques présentes dans les réservoirs
d’eau de Combani et de Dzoumogné,
en lien avec la description physico-chimique
de leur environnement.
> Tahiti
Potentiel géothermique de l’île
Pour le compte du gouvernement de la
Polynésie Française : observations géologiques
et mesures hydrogéochimiques de terrain ;
analyses chimiques et isotopiques d’eaux,
de gaz, de dépôts de sources et de roches ;
modélisation thermique.
Métrologie
MÉTROLOGIE
1200
substances et paramètres
physiochimiques
sont analysés dans
nos laboratoires
-5 %
du service Métrologie,
Monitoring, Analyse
entre 2006 et 2007
> Centre
Archéométrie
Origine des pigments noirs des fresques des
grottes de la Garenne (Saint-Marcel, Indre) :
une approche minéralogique multi-techniques
a exclu l’origine autochtone ou du Massif
Central.
4,39 M€
Métrologie, Monitoring,
Analyse, soit 3,90 %
en 2007
MÉTROLOGIE
Projet phare 2007
“
Les hydroxydes doubles lamellaires
pourraient apporter une solution nouvelle
pour l’élimination de l’arsenic ou
des nitrates, voire le captage du CO2.
DES NANOMATÉRIAUX
POUR DÉPOLLUER
Un groupe de matériaux, les Hydroxydes Doubles Lamellaires
(HDL), dont les premiers représentants ont été découverts au cours
du XIXème siècle, peut être utilisé pour piéger des substances aussi
diverses que les nitrates, l’arsenic, ou encore le CO2. Les HDL sont
parmi les rares échangeurs d’anions connus dans l’ensemble des
espèces minérales. Décomposés par traitement thermique en oxydes amorphes, ils présentent en outre la propriété de se reconstruire,
ce qui permet des utilisations répétées. Enfin, s’ils sont certes peu
abondants dans la nature,des techniques de « chimie douce » existent
désormais pour produire des HDL de synthèse.
Des dépolluants bon marché
Les compositions des HDL, dont la formule générique s’écrit
[M(II)1-xM(III)x(OH)2] [An-]x/n.mH2O, peuvent être très variées. Par exemple, M(II) est un cation divalent tel que Mg2+, Mn2+, Zn2+, Co2+, Cd2+, Cu2+,
Ni2+ … et M(III) un cation trivalent tel que Al3+, Fe3+, Cr3+, Ga3… Les anions
interfoliaires (An-) nécessaires à la stabilité des structures peuvent
”
Fabian Delorme
Physico-Chimiste des Matériaux
aussi bien être des anions chlorures Cl- que des fragments d’ADN.
Typiquement, comment piège-t-on les anions indésirables ? Soit par
reconstruction des oxydes mixtes, soit par substitution aux anions
interfoliaires (An-),beaucoup moins toxiques,lesquels sont alors libérés
dans la nature.
Une méthode de synthèse des HDLs à partir de minéraux industriels communs et/ou des déchets de certaines industries a été
développée en 2004 afin d’en produire de grandes quantités, à des
coûts nettement inférieurs à ceux des techniques auparavant utilisées (projet SYNTHDL). Ce procédé permet en outre l’obtention de
particules micro à nanométriques, de composition adaptée aux
applications recherchées.
L’une de ces applications porte sur la dépollution des eaux. Des
études réalisées en 2005 ont montré que les HDLs permettaient de
purifier totalement des eaux présentant des concentrations en
arsenic analogues à celles observées au Bangladesh (six fois supérieures au seuil maximum préconisé par l’OMS). Par ailleurs, un projet
financé par la Région Centre (TRAINIT), associant le BRGM et l’Institut
des sciences de la Terre de l’université d’Orléans (ISTO) démarre en
2008 afin d’étudier les potentialités de dépollution des HDLs vis-àvis des nitrates présents dans la nappe de Beauce.
De la faisabilité à l’optimisation
Autre application potentielle : la capture du CO2, ou plus précisément de sa forme anionique (carbonates CO32-). Le BRGM a
développé un procédé innovant, dans le cadre du projet CAPCO2
(ANR), en partenariat avec l’IFP, plusieurs laboratoires universitaires
et équipes du CNRS, ainsi que des entreprises comme Lafarge, Gaz
de France et Arcelor. Les premiers résultats montrent que les HDLs
présentent une capacité de capture de l’ordre de celle des amines,
mais sans présenter leur toxicité pour l’environnement.
Après avoir démontré la faisabilité technique du procédé, le
projet s’attache désormais à optimiser la régénération des HDLs au
plan énergétique, afin de s'assurer que le procédé peut être économiquement viable.
Microparticules de HDLs synthétisées
à partir de cendres volantes.
© BRGM
1
2
1 molécule
de CO2 piégée pour
une « molécule » de HDL
4
3
Couche octaédrique
1_Nanoparticules de HDLs synthétisées
à partir de magnésie.
© BRGM
2_Diagrammes de diffraction des rayons X montrant
l’influence du pH sur la cristallinité des HDLs.
3_Expérience de piégeage d’espèces minérales
sur des hydroxydes doubles lamellaires.
© BRGM im@gé - D. Chauveau
4_Représentation de la structure des HDLs
et mode de piègeage. © BRGM
Gérer et rendre interopérables
les données sur le sol et le sous-sol.
© BRGM
> DÉVELOPPEMENT ET ADMINISTRATION DES SYSTÈMES D'INFORMATION
> ARCHITECTURE, MAINTENANCE, EXPLOITATION ET SÉCURITÉ DE L’INFRASTRUCTURE INFORMATIQUE
> CALCUL, VISUALISATION 3D ET RÉALITÉ VIRTUELLE
> INTEROPÉRABILITÉ ET DIFFUSION INTERNET
Vers une recherche
« intelligente » sur
les bases de données
Nos activités s’inscrivent dans un contexte où les données géoréférencées sont
de plus en plus sollicitées, tant au plan européen et national que régional ou local.
C’est pourquoi nous avons adopté une stratégie active dans la transposition
de la Directive européenne INSPIRE (adoptée en avril 2007), pour en développer
les concepts en France et en expliquer les enjeux, principes et règles auprès des
collectivités. Cette directive vise à garantir l’interopérabilité des données
environnementales, d’où qu’elles viennent. Ce concept nous a guidés dans
l’élaboration d’une version renouvelée du portail InfoTerre, qui donne accès aux
informations géo-référencées produites par le BRGM ou par d’autres organismes,
ainsi qu’à toutes sortes de services en ligne. Les consultations de nos sites internet
ont continué à enregistrer une forte croissance en 2007, l’environnement et les
ressources naturelles constituant des préoccupations majeures.
Pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs, nous nous sommes aussi
engagés dans la mise en œuvre d’un moteur de recherche « intelligent » :
simplifier la fouille de nos données et améliorer l’accès, même par des non
spécialistes, à nos dizaines de bases publiques, sont aujourd'hui des enjeux
essentiels. Qu’il s’agisse de la dimension sémantique, de classification intelligente,
ou d’exploration croisée…, les actions seront poursuivies et amplifiées.
“
Plus que jamais, l’information
environnementale est au cœur
des décisions politiques.
”
Jean-Marc Trouillard
Chef du service
Systèmes et technologies
de l’information
1
2
1_Cartographie environnementale :
http://carmen.ecologie.gouv.fr/
2_Réalité augmentée : la réalité
augmentée permet de combiner la
vision du réel et des modèles virtuels.
3_Géocatalogue : une deuxième
version ouverte fin 2007 avec des
fonctionnalités de recherches
évoluées.
4_Le concept du "Sensor web" ou
système de capteurs intégrés.
Les capteurs communiquent leur
position, sont reliés à l'Internet,
ils ont des métadonnées enregistrées,
ils peuvent être lus à distance.
© 2006 Open Geospatial consortium, Inc.
Tous droits réservés.
3
4
Faits marquants
2007
Cartographie environnementale
Le BRGM a été chargé par le MEDAD d’héberger
et de diffuser sa plate-forme cartographique
sur Internet (Carmen). Cet outil permet de
produire et de diffuser des cartes sur les
thématiques environnementales via les sites
régionaux (http://carto.ecologie.gouv.fr).
Eaux souterraines : site ADES
Totale rénovation du site en 2007, afin d’offrir
un accès plus convivial et de nouvelles
fonctionnalités de téléchargement
(http://ades.eaufrance.fr). Interopérabilité pour
les informations cartographiques (OGC) et
l’accès aux données « qualité » par des services
web conformes au Système d’information sur
l’eau (SIE).
Numérisation des rapports publics
Numérisation en plein texte de rapports
publics produits par le BRGM et mise en ligne
sur le site web du BRGM. D’ores et déjà, 7883
rapports sont gratuitement téléchargeables.
Géocatalogue
La deuxième version du Géocatalogue
(catalogue et moteur de recherche du
Géoportail national), ouverte fin 2007, offre des
fonctionnalités de recherche évoluées, grâce
notamment à l'intégration du moteur de
recherche « intelligent » de la société Exalead.
Données de capteurs accessibles
sur le Web
Dans le cadre d'un projet de recherche sur les
nouvelles technologies de l’information,
expérimentation de l’utilisation de nouveaux
standards dans le domaine de l’interopérabilité
des données des capteurs et de leur mise à
disposition en ligne. A l’aide d’un prototype,
il est ainsi possible d’accéder aux niveaux d’eau
en temps réel de quelques capteurs
piézométriques.
Réalité augmentée
Projet ANR Raxenv (Réalité Augmentée en
extérieur au service des métiers de
l'Environnement) : démonstration de la
faisabilité d'un système de réalité augmentée
sur le terrain, permettant de combiner la vision
du réel et des modèles virtuels.
Systèmes
d’information
SYSTÈMES D’INFORMATION
+300 %
augmentation du
nombre de consultations
de nos sites internet
+38 %
du service Systèmes et
technologies de l’information
entre 2006 et 2007
Virtualisation des serveurs
Mise en place d’une architecture de
virtualisation des serveurs physiques pour
assurer la montée en charge de la fonction de
diffusion des sites web. Cette infrastructure
(neuf gros serveurs physiques) permet de faire
fonctionner près de 170 machines virtuelles.
8,85 M€
Activité du service Systèmes
et technologies de
l’information, soit 7,86 %
en 2007
SYSTÈMES D’INFORMATION
Projet phare 2007
“
Le portail InfoTerre offre
un accès gratuit à toute
l’information géoscientifique
produite par le BRGM.
INFOTERRE : L’INFORMATION
À PORTÉE DE MAIN
La première version du portail InfoTerre date de 1998. Notre objectif était de mettre l’information géoscientifique produite par le
BRGM à la disposition de tous les utilisateurs potentiels (décideurs,
géologues, bureaux d’études…), via l’Internet. L’idée de base :présenter
cette information sous forme cartographique, la cartographie numérique se substituant ainsi progressivement aux cartes papier
traditionnelles.
La version achevée fin 2007 accroît encore la dimension « portail »
d’InfoTerre (http://infoterre.brgm.fr), grâce notamment à la mise en
œuvre des normes d’interopérabilité. Elle n’utilise en outre que des
logiciels libres du monde Open Source.
Qu’y trouve-t-on ? Supposons qu’un décideur souhaite faire des
aménagements dans une localité donnée, située sur le territoire
métropolitain, dans les DOM ou dans les TOM. En se connectant sur
InfoTerre, il va avoir accès à toutes les informations géoscientifiques
dont il a besoin sur la zone concernée : ressources en eaux souter-
”
Pierre Lagarde
Ingénieur Systèmes
d’information
raines avec leur profondeur, structure géologique, emplacement des
forages existants et leurs caractéristiques… mais aussi risques naturels (mouvements de terrain, retrait-gonflement des argiles, risque
sismique…), sites et sols pollués…
Interopérabilité, ergonomie…
Sur la dernière version du portail, l’une des nouveautés tient à sa
refonte ergonomique (web 2.0), tout en s’appuyant exclusivement
sur les normes d’interopérabilité géospatiale de l’Open Geospatial
Consortium (OGC). L’objectif est d’être en mesure d’afficher en quelques clics des informations de provenances très diversifiées,
notamment en dehors du domaine d’action du BRGM. Un exemple
parmi d’autres : celles produites par le Cemagref sur les risques d’avalanche peuvent être visualisées sur InfoTerre et éventuellement
couplées avec nos propres données concernant les risques « mouvements de terrain »… L’intérêt est ainsi d’offrir l’accès aux
informations existant chez d’autres producteurs d’informations
géoscientifiques sans avoir besoin de les rapatrier sur le site du
BRGM. Nous nous sommes également attachés à respecter au plus
près les normes qui seront imposées par la Directive européenne
INSPIRE, entrée en vigueur en mai 2007.
…et efficacité
InfoTerre permet de consulter des
cartes géologiques numériques.
© BRGM
En parallèle, nous poursuivons nos efforts sur les aspects technologiques, afin d’améliorer l’efficacité de l’outil, sachant qu’il
manipule des applications et des interfaces très gourmandes en
puissance de calcul. En termes de contenu, il s’agit aussi de poursuivre
le travail de mise en ligne des informations produites par les différents
services du BRGM (y compris les rapports,notices,légendes…), après une
étape très exigeante de validation.
Enfin, l’ergonomie constitue un point clé : il faut pouvoir accéder
au plus vite à l’information recherchée. Nous travaillons donc sur
la mise au point de sémiologies harmonisées afin de servir au
mieux et de la manière la plus conviviale possible les besoins de
l’utilisateur.
1
Les outils pour faire sa carte
(composition, localisation, …).
2
2
1000
3
Nombre de visites quotidiennes
sur le site InfoTerre
1_L’interface Infoterre 2007.
2_Voir et comprendre la donnée.
La description (métadonnées) de la couche
de donnée et son mode de représentation.
3_Interroger et accéder aux données.
Ici, l’information associée au forage
sélectionné.
Vie de l’établissement
DES RECRUTEMENTS AJUSTÉS
AUX NOUVEAUX BESOINS
En 10 ans,
le pourcentage est passé,
dans les recrutements,
de 30 % à
40%
L’année 2007, à l’instar de la
précédente, a été marquée par
un haut niveau de recrutement
(environ 80 nouveaux salariés
recrutés dont 40 % de femmes
sur un objectif initial de
100 recrutements) malgré
un contexte général un peu
moins propice.
de femmes
On observe en effet une certaine tension sur le
marché de l’emploi, qui concerne l’ensemble de
la recherche, mais est particulièrement sensible
dans le domaine des géosciences.
Des profils adaptés aux besoins
Un autre élément caractérise le recrutement de
2007 : l’évolution des profils. En particulier, le
“
Le flux de nouveaux
recrutements au sein
du BRGM reste élevé
en 2007 (80).
Anita Slansky
Chargée de mission
recrutements,
mobilités, carrières
et formation.
”
Géologue opérant un lever de coupe
sédimentologique en Mauritanie.
nombre de diplômés des grandes écoles d'ingénieurs du groupe A est en nette augmentation,
bien que la majorité des personnels scientifiques
soit bien entendu recrutée au niveau doctorat
(principaux domaines concernés : la géologie, l’hydrogéologie et la géotechnique).
Ces recrutements nous permettent également
de réajuster la répartition du personnel entre les
différentes thématiques, par la définition de
profils adaptés aux nouveaux besoins de
l’Etablissement. Autre levier : la formation. Les
objectifs de notre plan de formation ont été
légèrement dépassés.
Vers une plus grande mobilité
Enfin, la mobilité interne vise également une
meilleure adaptation des compétences aux
enjeux actuels de nos activités et est désormais
très clairement encouragée. Elle s’est accentuée
en 2007 et ce mouvement devrait se poursuivre
en 2008. Une soixantaine de salariés en ont
ainsi bénéficié au cours de l’année, qu’ils soient
ingénieurs, techniciens ou administratifs.
Christelle Gandrille,
Comptable
> Répartition de l'effectif par métiers :
Personnel ANGDM
(après-mine)
Mine et procédés
99 personnes*
38 personnes
Informatique
78 personnes
Effectif au 01/01/2008 :
Hydrogéologie
1008 personnes**
Métiers de support
133 personnes
193 personnes
Métiers opérationnels
815 personnes
Géotechnique
Chimie
et géochimie
50 personnes
111 personnes
Géophysique
Documentation
et édition
39 personnes
39 personnes
Géologie
228 personnes
*Effectif mis à la disposition du BRGM par l'Agence nationale pour la garantie des droits des
mineurs pour l’activité après mine dont 76 personnes à compter du 1er janvier 2008.
** Dont 7 post-doctorants, 8 thésards, 8 VCAT et 11 contrats en alternance.
> Pyramide des âges
au 01/01/2008 :
356 ouvriers, employés,
techniciens et agents de maîtrise
652 ingénieurs et cadres
55
≥ 60
111
8
69
55-60
96
91
50-55
45-50
72
Âge moyen
70
51
40-45
66
44,5 ans
Âge moyen
47,1 ans
80
14
35-40
83
30-35
24
23
25-30
75
4
≤25
6
Vie de l’établissement
QUALITÉ
PLUS DE COHÉRENCE,
PLUS DE VISIBILITÉ
Le BRGM poursuit sa politique de renforcement
des compétences et d'ajustement aux enjeux actuels
des géosciences et de l’environnement.
Vers un décloisonnement
La fin de l’année 2007 a été marquée par le
renouvellement pour une période de trois ans, par
l’AFAQ-AFNOR Certification, de la Certification
ISO 9001:2000 du BRGM, pour toutes ses activités
et implantations. Elle nous avait été délivrée une
première fois en décembre 2004.
Par la mise en œuvre d’une politique orientée
clients, cette démarche a permis de définir des
objectifs concrets à tous les niveaux de
l’Etablissement, ce qui se traduit par une meilleure
réponse aux attentes et demandes, de l’intérieur
comme de l’extérieur du BRGM. Dans une période
d’activité en forte croissance, l’« approche processus » favorise en effet le décloisonnement : elle
permet à chacun d’adopter une vision globale et
concrète de ses activités. Il
en résulte une meilleure
satisfaction des clients et
des partenaires, au niveau
La dynamique
d’amélioration portée national (pouvoirs publics),
régional et local, pouvoirs
par notre démarche
publics, collectivités, entrequalité est couronnée prises et instituts de
de succès.
recherche, mais aussi à
l’échelle européenne et à
l’international (organismes de coopération et
d’aide au développement).
Le système de management ainsi mis en œuvre
a contribué à bien maîtriser les nouveaux mécanismes tels que les appels d’offres des
collectivités, des entreprises et des agences, ainsi
“
Florence Auclaire
Déléguée à la Qualité
que la réalisation des Contrats de Projets EtatRégions, de projets labellisés Carnot et de projets
internationaux.
Objectif ISO 14001
La voie de l’amélioration continue s’ouvre désormais vers d’autres objectifs encore plus ambitieux,
environnementaux par exemple, dans le sillage
du Grenelle de l’environnement. Nous nous
efforçons en effet d’anticiper en permanence les
besoins sociétaux. C’est ainsi que nous envisageons d’amorcer une démarche vers une
certification ISO 14001. La création en 2007, au
sein du Comité d'entreprise, d’une Commission
« Développement durable » affirme, par ailleurs,
la volonté du BRGM et de ses salariés de s’inscrire
de manière concrète dans la gestion raisonnée des
enjeux du XXIème siècle.
”
Les quatre phases de la démarche
qualité (planifier - faire - vérifier - agir)
à dérouler de façon continue et cyclique.
F O R M ATI O N
UNE OFFRE DANS TOUS LES
DE L’ÉTABLISSEMENT
Au-delà de ses activités de recherche, de service public
et de coopération internationale, le BRGM s’attache
à transmettre son savoir et ses savoir-faire.
40 % de stagiaires en plus en 2007.
© BRGM im@gé
L’année 2007 a été marquée par un accent particulier mis sur les formations relatives aux
milieux contaminés et aux déchets, d’une part,
et à la thématique de l’eau, d’autre part. Nous
avons par exemple organisé des sessions sur les
nouvelles réglementations et les évolutions
méthodologiques dans le domaine des sites et
sols pollués. Ces sessions sont le fruit d’une collaboration étroite avec le ministère de l'Écologie,
de l'Énergie, du Développement durable et de
l'Aménagement du Territoire. Le BRGM est en
quelque sorte devenu le référent pour la formation technique dans ces domaines.
L’offre de formation n’en concerne pas moins
l’ensemble de nos champs de compétence, mais
dans des proportions moindres. C’est le cas pour
les risques naturels, où les modules proposés
portent aussi bien sur le risque sismique que sur
les risques liés aux mouvements de terrain ou
au retrait-gonflement des argiles. C’est également le cas dans le secteur de la géothermie et
du stockage géologique, où le BRGM fait figure
de pionnier, ou encore dans celui des ressources
minérales. Notre formation s’adresse en outre à
des niveaux extrêmement variés : depuis la simple initiation jusqu’à des contenus techniques
spécialisés.
Un nombre de stagiaires en hausse
Le BRGM intervient pour l’essentiel dans le cadre
de la formation professionnelle continue et
s’adresse à un très large public : services de
l’Etat, établissements publics, collectivités territoriales, bureaux d’étude, industriels… Le nombre de clients différents a crû de 64 % en 2007
(de 98 il est passé à un peu plus de 160).
Quant au nombre de stagiaires, il a augmenté
de 40 %. Ces formations se déclinent selon trois
grandes catégories : des sessions inter-entrepri-
56
sessions
de formations en 2007
soit 14 % d’augmentation
ses, intra-entreprises (« à la carte » en fonction
de la demande) et mixtes (s’adressant à la fois à
des agents de l’Etablissement et à des clients
extérieurs).
Des formations en partenariat
Mais au-delà de la formation continue, le BRGM
est également présent dans la formation initiale, dans le cadre de partenariats avec des
structures académiques ou à l’initiative personnelle de ses agents, qui sont régulièrement sollicités par des universités ou des grandes écoles.
A noter enfin la mise en place de « co-production »
de formation : avec l’Ademe sur la question des
Laurent Albouy
Responsable BRGM Formation
pompes à chaleur géothermiques, avec l’Ineris et
l’Ecole des hautes études de
Le BRGM est devenu
santé publique (EHESP) de
une référence en matière de
Rennes, sur les risques saniformation technique relative
taires chroniques en relation avec les sites et sols
aux secteurs de l’eau et des
pollués, avec l’Agrocampus
milieux contaminés.
rennois, sur la pédologie
appliquée à l’assainissement non collectif…
Le BRGM considère que la formation est l’une de
ses missions, celle de transférer son savoir et son
savoir-faire à l’ensemble des acteurs impliqués
dans les géosciences et plus généralement dans
des problématiques de développement durable.
“
”
Groupe BRGM
FILIALES ET PARTICIPATIONS
Les filiales et participations du BRGM sont rassemblées sous trois holdings :
SAGEOS (ingénierie et géothermie), SERGAP (instrumentation)
et BRGM SA (actifs et passifs résiduels du BRGM dans le secteur minier).
Organigramme du Groupe BRGM
BRGM
(EPIC)
SAGEOS
SERGAP
100 %
100 %
BRGM SA
COFRAMINES
68,6 %
100 %
31,4 %
GÉOTHERMIE
BOUILLANTE
IRIS
GEOGREEN
60 %
51 %
20 %
CFG SERVICES
METSO
MINERALS CISA
100 %
49 %
ERAMET
1,4 %
CFG Services
> Président : Jean-Michel Prévosteau
> Chiffre d'affaires : 7,5 M¤
> Participation BRGM : 100 %
> Effectif : 38 salariés
Jean-Michel
Prévosteau
Président
La SAS CFG Services a réalisé en 2007 un chiffre
d'affaires de 7,5 M¤ et un résultat après impôt
de 0,12 M¤.
place cette année. Des études sur l'évolution
des installations ont débuté, elles portent en
priorité sur la réinjection des fluides.
La Production et Gestion de Chaleur, activité de
basse énergie réalisée essentiellement dans le
cadre de la maintenance d'installations géothermiques situées principalement en région parisienne, a vu son chiffre d'affaires 2007 progresser
de 20 % par rapport à 2006. Cette progression
est due à la réalisation d'études de faisabilité de
réhabilitation d'installations actuelles et d'initiation de nouveaux projets.
A l'international, CFG Services reste présente
avec des projets ciblés sur quelques pays : Chine,
Kazakhstan, Espagne, Açores.
Dans le domaine de l'exploration (haute énergie),
CFG Services poursuit la maîtrise d'œuvre d'un
programme de forages à la Réunion, prépare la
reconnaissance de la partie nord du réservoir de Bouillante par un nouveau programme de forages et continue l'instruction d'un projet sur la Dominique (l'objectif étant d'exporter l'énergie vers la
Guadeloupe et la Martinique après
avoir satisfait ses propres besoins). Un
nouveau contrat d'exploitation de
l'usine de production électrique de
Bouillante en Guadeloupe a été mis en
1
Enfin, cette année a vu l'achèvement des études
de la sonde de mesures in situ de la bio corrosion
de conduites en acier pour le transport des fluides,
la phase de commercialisation devant débuter
dans les mois à venir.
Géothermie Bouillante SA
La société Géothermie Bouillante a pour vocation
le développement et la production d'énergie
électrique par géothermie en Guadeloupe et
dans la région Caraïbe.
> Président : Didier Houssin
La centrale de Géothermie Bouillante, seul
producteur d'électricité sur la partie Basse Terre
de la Guadeloupe, a contribué pour près de 8 %
à la fourniture d'électricité dans l'île en 2007.
> Participation EDEV (Groupe EDF) : 40 %
Après une année 2006 durant laquelle le
fonctionnement de la centrale n'avait atteint
son régime de croisière qu’à l’été (mise en service
industriel de B2 en juillet), 2007 a été caractérisée
par l'entrée en vigueur au 1er janvier du contrat
« Opération et Maintenance » par lequel GB a
confié à CFG Services, pour une durée de 10 ans,
la conduite et l’entretien des installations, avec
obligation de résultats.
La production 2007 de B1 a été de 18,2 GWh et
celle de B2 de 76,8 GWh, soit des taux de disponibilité, exprimés en temps de fonctionnement,
de 84 % (30 % en 2006) et 91 % (86 % en 2006)
respectivement. Ces excellents taux permettent
d’affirmer que le fonctionnement de la centrale
est désormais largement stabilisé.
Après deux années d’exploitation simultanée
des deux tranches B1 et B2, la diminution (attendue) de la pression en tête de puits, a conduit à
limiter le débit de fluide géothermal soutiré et
justifié l'engagement en 2007 de deux études,
dont les conclusions sont attendues courant
2008, portant respectivement sur :
> Directeur Général : Francois Le Lann
> Participation SAGEOS (Groupe BRGM) : 60 %
> Effectif : l'exploitation est sous-traitée à CFG
Services, avec 11 salariés sur place et l’appui des
experts du siège orléanais
• la modélisation de l’exploitation du réservoir géologique et la faisabilité d’une réinjection
des fluides géothermaux aujourd’hui rejetés en
mer,
• la possibilité d'implantation d'une unité à
cycle binaire exploitant les fluides résiduels et
destinée à prendre le relais de B1 (cette dernière,
mise en service en 1985, arrive en fin de vie).
Un dossier a été soumis à la Commission de
régulation de l’énergie (CRE) pour porter le prix
de vente du kWh produit par l'unité B2 de
82 ¤/MWh à 100 ¤/MWh à compter du
1er novembre 2006. L'instruction du dossier s'est
conclue, après de nombreux échanges, par la
décision positive de la CRE, notifiée à EDF et au
BRGM le 28 janvier 2008. Le nouveau contrat est
actuellement en cours de signature.
La prise d'effet au 1er novembre 2006 étant
confirmée, l’exercice 2007 se traduit pour GB par
une recette globale de 10,4 M¤ environ (contre
6,2 M¤ en 2006) dégageant un résultat positif
de 0,765 M¤.
Didier Houssin
Président
2
1_L'instrumentation CFG MIC Sensor (la sonde de suivi
de la corrosion bactérienne), installée sur une conduite
d'une exploitation géothermale de la région parisienne.
2_Le mélangeur.
3_La turbine.
3
Groupe BRGM
IRIS Instruments
IRIS Instruments est une société spécialisée
dans l’instrumentation d’exploration et de surveillance du sous-sol appliquée à l’hydrogéologie,
la géotechnique, l’environnement et l’exploration
minière. L’effectif est de 20 employés.
> Président : Jean Bernard
> Participation OYO : 49 %
> Effectif : 20 salariés
Le chiffre d’affaires a augmenté de 21 % par
rapport à 2006, atteignant 6.05 M¤, pour un
résultat d’exploitation de 1.89 M¤. Le résultat
net après impôt s’établit à 1.29 M¤, soit plus de
20 % du chiffre d’affaires, et est en augmentation
de 29 % par rapport à l’exercice 2006. Un dividende sera versé aux actionnaires au titre de
l’exercice 2007, comme cela a été le cas au cours
des cinq exercices précédents.
Les marchés sur lesquels la société travaille ont
maintenu leur croissance. Les équipements de
prospection électrique pour l’environnement et
la géotechnique ont représenté plus de la moitié
du total des ventes de produits. La partie la plus
importante de cette gamme correspond aux
méthodes d’imagerie électrique pour lesquelles
l’équipement SYSCAL Pro Switch multi-électrodes
multi-voies de mesure est bien adapté par le
haut rendement des mesures qu’il autorise.
Les équipements de polarisation provoquée,
dédiés à l’exploration minière, ont représenté
environ un quart des ventes de produits. Cette
gamme est en croissance continue depuis sept
ans. Dans ce domaine, des ventes importantes
ont été réalisées en Chine et en Mongolie, à côté
du marché canadien traditionnel.
Quatre équipements de résonance magnétique
des protons (RMP) destinés à la recherche d’eau
souterraine ont été livrés en France, en Jordanie,
en Ouganda et au Rwanda.
Près de 85 % du chiffre d’affaires global a
été effectué à l’exportation : l’Europe et l’Asie /
Océanie ont été les continents les plus actifs ;
à noter que, pour la première fois, les ventes en
Afrique ont été plus importantes que celles
effectuées sur le continent américain. Les pays à
plus forte activité ont été la France, la Chine, la
Russie, le Canada, et les Etats Unis.
Dans le domaine de la Recherche et Développement, un prototype industriel de l’équipement
de profilage électromagnétique fréquentiel
PROMIS est maintenant disponible pour des
tests en grandeur réelle par des clients. Cet équipement trouvera des applications en environnement et en exploration minière pour rechercher
des variations latérales de faciès et pour détecter
des zones faillées. La promotion commerciale
commencera par le Canada, pays où cette
technique est la plus utilisée.
Par ailleurs, en résonance magnétique appliquée
à la recherche d’eau souterraine, un équipement à
plusieurs récepteurs a commencé à être développé à l’aide d’une technique de référence
lointaine, afin d’améliorer la qualité des mesures
dans un environnement bruité. Le nouvel équipement doit permettre d’augmenter le nombre de
clients potentiels pour ce type de produit.
Jean Bernard
Président
1
2
Metso Minerals Cisa
Metso Minerals Cisa est une filiale commune du
groupe BRGM et du groupe finlandais Metso,
premier équipementier mondial pour l'industrie
papetière et pour l'industrie du traitement des
minerais. En 2007, le chiffre d'affaires de Metso
Minerals Cisa a été de 3,21 M¤, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2006, avec un résultat
positif après participation et impôts de 0,22 M¤.
En plus du bureau principal situé sur le site
d'Orléans, Metso Minerals Cisa a, depuis plusieurs
années, des bureaux permanents aux Etats-Unis
et au Chili.
Depuis sa création en 1990, l'activité principale
de Metso Minerals Cisa est la conception et la
réalisation de systèmes de conduite automatique
avancée pour les usines de traitement des
minerais, reposant sur son logiciel OCS© (intelligence artificielle en ligne). Celui-ci pilote en
continu des usines de traitement des minerais
sur tous les continents et pour le compte des plus
grands groupes miniers dont Rio Tinto, Anglogold,
BHP Billiton, Newmont, Vale (anciennement
CVRD), etc.
Metso Minerals Cisa a développé un système
original de vision automatique, intégré avec le
logiciel OCS©, pour diverses applications :
VisioFroth™ pour les ateliers de flottation des
minerais – application très ciblée pour laquelle
Metso Minerals Cisa est leader mondial –,
VisioRock™ pour les installations de concassage et
de broyage, ainsi que VisioPellet™ et VisioTruck™
pour des applications très spécifiques.
> Directeur Général : Alain Broussaud
> Participation Metso : 51 %
> Effectif : 13 salariés en France et
3 salariés à l’étranger
La gamme de produits s’est enrichie en 2007 de
deux nouveaux logiciels :
• VisioRock-Studio©, destiné à l’analyse
granulométrique hors ligne, avec de nouvelles
applications dans les carrières de granulat,
• OCS-Navigator©, outil d’aide à la décision
en ligne, basé sur des plans de réponse.
L'activité 2007 a été principalement répartie
entre des contrats en Amérique du Nord (EtatsUnis et Canada) au Chili, au Brésil, en Australie, en
Afrique du Sud et en Zambie. L'activité a continué
à bénéficier de l'excellente situation économique
de l'industrie minière.
Alain Broussaud
Directeur Général
3
1_Mesure de résonnance magnétique
pour la recherche d’eau au Sri Lanka.
2_Démonstration d’un équipement
d’imagerie électrique en Russie.
3_Mesure de la granulométrie à la décharge
d'un dumper avec VisioRock-Studio©.
Sélection de publications scientifiques parues en 2007*
Connaissances géologiques / Ressources minérales et après-mine /
Géothermie / Stockage géologique du CO2 / Eau / Risques naturels /
Environnements pollués, déchets et procédés / Métrologie / Systèmes d'information.
CONNAISSANCES GÉOLOGIQUES
RESSOURCES MINÉRALES ET APRÈS-MINE
> Savanier.D., Maury.R.C., Guille.G., Legendre.C., ROSSI.P., Guillou.H., Blais.S., Deroussi.S.
> Ettler.V., JOHAN.Z., Mihaljevic.M., Sebek.O., Bezdicka.P., Klementova.M.
Carte géologique Polynésie Française (1/50.000), feuille Nuku Hiva (Îles Marquises). Orléans :
Editions BRGM, Feuille Nuku Hiva (Îles Marquises)
Mineralogy and alteration of fly ash from secondary Pb metallurgy. Geochimica et
cosmochimica acta, Vol. 71, issue 15, suppl.
> Maury.R.C., Guille.G., Legendre.C., Savanier.D., Guillou.H., ROSSI.P., Blais.S.
> MORIN.D.
Notice explicative de la Carte géologique Polynésie Française (1/50.000), feuille Nuku Hiva
(Îles Marquises), Orléans : Editions BRGM, Feuille Nuku Hiva (Îles Marquises)
Les biotechnologies appliquées à la métallurgie extractive. Géologues - Revue officielle de
l'union française des géologiques, n° 153, p. 53-57
> DE.MICHELE.M., Briole.P.
> LEROUGE.C., DESCHAMPS.Y., PIANTONE.P., GILLES.C., BRETON.J.
Deformation between 1989 and 1997 at Piton de la Fournaise volcano retrieved from
correlation of panchromatic airborne images. Geophysical journal international, Vol.169, N°1,
p. 357-364
Metal-carrier accessory minerals associated with W+/-Sn mineralization, La Châtaigneraie
tungsten ore district, Massif Central, France. Canadian Mineralogist, Vol. 45, part 4, p. 875-889
> Bellot.J.P., ROIG.J.Y.
Episodic exhumation of HP rocks inferred from structural data and P-T paths from the
southwestern Massif Central (Variscan belt, France). Journal of Structural Geology, Vol. 29,
issue 9, p. 1538-1557
> THEVENIAUT.H., QUESNEL.F., WYNS.R., Hugues G.
Paleomagnetic dating of the "Borne de fer" ferricrete (NE France) : Lower Cretaceous
continental weathering. Palaeogeography - Palaeoclimatology - Palaeoecology, N° 253,
p. 271-279
> CALCAGNO.P., Lazarre.J., COURRIOUX.G., LEDRU.P.
3D geometric modelling of an external orogenic domain: a case history from the western
Alps (massif de Morges, Pelvoux). Bulletin de la Société Géologique de France, Vol. 178, issue 4,
p. 263-274
> FERAUD.J., Maliqi.G., Meha.V.
Famous mineral localities : the Trepca mine, Stari Trg, Kosovo. Mineralogical Magazine,
Vol. 38, n° 4, p.267-298, 60 figs
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Marcoux.E.
Palaeozoic oolitic ironstone of the French Armorican Massif: a chemical and structural trap
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Mineralium Deposita, 42:399-422
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Le diamant dans la géopolitique africaine. Afrique contemporaine, Vol 221, 2007-1, pp. 173-204
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N-FindR method versus independent component analysis for lithological identification in
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Magmatic relationships and ages between adakites, magnesian andesites and Nb-enriched
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> CHAMARET.A., O'Connor.M., RECOCHE.G.
Structural, AMS and geochronological study of a laccolith emplaced during the Variscan late
orogenic extension: the Rocles pluton (SE French Massif Central). International Journal of
Earth Sciences, vol.96, n°2, pp;215-228, Plein.txt
Top-down/bottom-up approach for developing sustainable development indicators for
mining: application to the Arlit urganium mines (Niger). International Journal of Sustainable
Development, Vol. 10, n° 1/2, p. 161-174
> Gomez.C., Le.Borgne.H., Allemand.P., Delacourt.C., LEDRU.P.
> COCHERIE.A., LEGENDRE.O.
Potential minerals for determining U-Th-Pb chemical age using electron microprobe. Lithos,
Vol.93, n°3-4, pp. 288-309
> Cartannaz.C., Rolin.P., COCHERIE.A., Marquer.D., LEGENDRE.O., Fanning.C.M., ROSSI.P.
Characterization of wrench tectonics from dating of syn-to post-magmatism in the northwestern French Massif Central. International Journal of Earth Sciences, vol.96, n°2, pp.271-287
> Escuder.Viruete.J., Perez.Estaun.A., Contreras.F., JOUBERT.M., Weis.D., Ullrich.T., Spadea.P.
Plume mantle source heterogeneity through time: insights from the Duarte Complex,
Hispaniola, northeastern Caribbean. Journal of Geophysical Research-Solid Earth, vol. 112,
issue B4
> Burov.E.B., GUILLOU-FROTTIER.L., Cloetingh.S.
Plume head - lithosphere interactions near intracontinental plate boundaries. Geophysical
Research Abstracts, Vol 9, 05374
> Burov.E.B., GUILLOU.FROTTIER.L., D'Acremont.E., Le.Pourhiet.L., Cloetingh.S.
The plume head lithosphere interactions near intra-continental plate boundaries.
Tectonophysics, Vol. 434, n° 1, p. 15-38
> GUILLOU.FROTTIER.L., Burov.E.B., NEHLIG.P., WYNS.R.
Deciphering plume-lithosphere interactions beneath Europe from topographic signatures.
Global and Planetary Change, Vol. 58, n° 1-4, p. 119-140
> Harcouët.V., GUILLOU.FROTTIER.L., Bonneville.A., BOUCHOT.V., MILESI.J.P.
Geological and thermal conditions before the Paleoproterozoic gold-rich event at Ashanti,
Ghana, as inferred from improved thermal modelling. Precambrian Research, Vol. 154, n° 1,
p. 71-87
> GENNA.A., CAPDEVILLE.J.P.
Réorganisation Hydrographiques du Minervois, exemples de la Cesse et du Ruisseau du
Saint-Michel (Hérault, France) au Quaternaire, conséquences géologiques. Quaternaire, n° 18,
p. 271-282
> Longuevergne.L., Florsch.N., ELSASS.P.
Extracting coherent regional information from local measurements with Karhunen-Loeve
transform: Case study of an alluvial aquifer (Rhine valley, France and Germany). Water
Resources Research, Vol.43, n°4, W04430 avril/2007
> BELLOT.J.P.
Pre-to syn-extension melt-assisted nucleation and grouwth of extensional gneiss domes:
The western French Massif Central (Variscan belt). Journal of Structural Geology, Vol. 29,
issue 5, p. 863-880
* Les noms des auteurs BRGM sont indiqués en majuscules.
GÉOTHERMIE
> Guisseau.D., Mas.P.P., Beaufort.D., GIRARD.J.P., Inoue.A., SANJUAN.B., Petit.S.,
Lens.A., GENTER.A.
Significance of the depth-related transition montmorillonite-beidellite in the Bouillante
geothermal field (Guadeloupe, Lesser Antilles). American Mineralogist, Vol. 92, issues 11-12,
p. 1800-1813
> Joly.A., Chen.Y., Faure.M., MARTELET.G.
A multidisciplinary study of a syntectonic pluton close to a major lithospheric-scale fault.
Relationships between the Montmarault granitic massif and the Sillon Houiller Fault
in the can French massif Central. Journal of Geophysical Research - Solid Earth, Vol. 112, issue
B10
> Manzella.A., FABRIOL.H.
Geophysical methods for EGS investigation: an overview of actual and future perspectives.
Actes/Proceedings of the Engine Mid-Term Conference - Potsdam - Germany - 09-12/01/2007
> LE.BEL.L., Kaltschmitt.M.
Electricity generation from Enhanced Geothermal System. Actes/Proceedings of the Engine
Mid-Term Conference - Potsdam - Germany - 09-12/01/2007
> LEDRU.P.
R&D and industrial perspectives for the development and enhancement of geothermal
systems in Europe. Energy - Challenges of European Research Collaboration - Prague République Tchèque - 05/12/2007
> FOUILLAC.C.
Reinforcing the role of EGS in the future energy mix. Actes/Proceedings of the Engine
Mid-Term Conference - Potsdam - Germany - 09-12/01/2007
> LEDRU.P., GENTER.A.
ENhanced Geothermal Innovative Network for Europe. EGC 2007 - European Geothermal
Congress - 30/05-01/06/2007 - Unterhaching - Germany
> LEDRU.P., Bruhn.D., CALCAGNO.P., GENTER.A., Huenges.E., Kaltschmitt.M., Kohl.T.,
LE.BEL.L., Manzella.A., Thorhallsson.S.
ENhanced Geothermal Innovative Network for Europe: the state of the art.
Actes/Proceedings of the Engine Mid-Term Conference 09-12 January 2007 - Potsdam - Germany
> AZAROUAL.M., Pruess.K., FOUILLAC.C.
Feasibility of using supercritical CO2 as heat transmission fluid in the EGS integrating the
carbon storage constraints
Actes Proceedings of the Engine Workshop 2 Exploring high temperature reservoirs: new challenges for geothermal energy 1-4 April 2007 - Volterra - Italy
> Sausse.J., DEZAYES.C., GENTER.A.
> CZERNICHOWSKI.LAURIOL.I.
From geological interpretation and 3D modelling to the characterisation of the deep seated
BGS reservoir of Soultz (France). EGC 2007 - European Geothermal Congress - 30/0501/06/2007 - Unterhaching - Germany
European efforts towards CCS and confidence building. WORKSHOP ON CONFIDENCE
BUILDING IN THE LONG-TERM EFFECRTIVENESS OF CCS - 24-25/01/2007 - Tokyo - Japon
> Lombard.J.M., LIONS.J.
> CALCAGNO.P.
The ENGINE information system birthday. Actes/Proceedings of the Engine Mid-Term
Conference 09-12 January 2007 - Potsdam - Germany
Interactions roche/fluide : percolations réactives de CO2 dans une roche réservoir du Bassin
Parisien. Congrès ANR 2007 - Captage et stockage du CO2 - 11-13/12/2007 - Pau - France
> SBAI.A., BOURGINE.B., Tarsi.A.
> DEZAYES.C., THINON.I., GENTER.A., COURRIOUX.G.
Clastic réservoirs in the Rhine graben: geothermal potential of the Triassic sandstones based
on seismic profiles and deep boreholes. EGC 2007 - European Geothermal Congress - 30/0501/06/2007 - Unterhaching - Germany
Calcul à haute performances du stockage du CO2 à long terme dans les aquifères salins
profonds. Approches et défis futurs. Congrès ANR 2007 - Capture et stockage du CO2 - 1113/12/2007 - Pau - France
> SBAI.A., BOURGINE.B., Mouche.E., Mügler.C., Vu Hoang.D., Trenty.L., Bernard.D.
> GENTER.A., Patrier.Mas.P., Beaufort.D., DEZAYES.C., Guisseau.D., Ledesert.B.,
Mas.A., Traineau.H.
Clay mineral occurences in volcanic and granitic geothermal contexts: signatures of high
temperature fluid circulations in natural permeable fractures. Actes Proceedings of the
Engine Workshop 2 Exploring high temperature reservoirs: new challenges for geothermal
energy 1-4 April 2007 - Volterra - Italy
Présentation du Projet Hétérogénéités-CO2 : Etat d'avancement et objectifs futurs. Congrès
ANR 2007 - Capture et stockage du CO2 - 11-13/12/2007 - Pau - France
> Bildstein.O., Credoz.A., Pironon.J., Hubert.G., Kohler.E., Parra.T., Vidal.O., LIONS.J.,
> GENTER.A., Cuenot.N., DEZAYES.C., Sausse.J., Valley.B., Baumgartner.J., Fritsch.D.
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Effect of temperature, gas phase composition, pH and microbial activity on As, Zn, Pb and Cd
mobility in selected soils in the Ebro and Meuse Basins in the context of global change.
Environmental Pollution, Vol. 148, n° 3, p.749-758
Direct measurement of lead isotope ratios in low concentration environmental samples by
MC-ICP-MS and multi-ion counting. Chemical Geology, vol. 243, issue 1-2, p.90-104
> CABALLERO.Y., Chevallier.P, Boone.A., Noilhan.J., Habets.F.
Calibration of the interaction soil biosphere atmosphere land-surface scheme on a small
tropical high-mountain basin (Coraillera Real Bolivia). Water Resources Research, vol. 43, issue 7
SYSTÈMES D'INFORMATION
> BAGHDADI.N., OLIVEROS.C.
Potential of Asar/Envisat data for mudbank monitoring in French Guiana in comparison to
Aster imagery. Journal of Coastal Research, Vol. 23, n° 6, p. 1509-1517
> GAILHANOU.H., Van.Miltenburg.J.C., Rogez.J., Olives.J., Amouric.M., GAUCHER.E., BLANC.P.
Thermodynamic properties of anhydrous smectite MX-80, illite IMt-2 and mixed-layer illitesmectite ISCz-1 as determined by calorimetric methods. Part I. Heat capacities, heat contents
and entropies. Geochimica et cosmochimica acta, Vol. 71, issue 22, 5463-5473
> RAUCOULES.D., Colesanti.C., CARNEC.C.
> BATTAGLIA.BRUNET.F., MICHEL.C., JOULIAN.C., Ollivier.B., IGNATIADIS.I.
> CABALLERO.Y., Voirin.Morel.S., Habets.F., Noilhan.J., Lemoigne.P., Lehenaff.A., Boone.A.
Relationship between sulphate starvation and chromate reduction in a H2-fed fixed-film
bioreactor. Water Air & Soil Pollution, Vol. 183, p. 341-353
Hydrological impact of climate change in the Adour-Garonne river basin. Water Resources
Research, Vol. 43, W07448, doi:10.1029/2005WR004192
Use of SAR interferometry for detecting and assessing ground subsidence. Comptes rendus
Geoscience, Vol. 339, n° 5, p. 289-302
> BURNOL.A., GARRIDO.F., Baranger.P., JOULIAN.C., DICTOR.M.C., BODENAN.F.,
Morin.G., Charlet.L.
Decoupling of arsenic and iron release from ferrihydrite suspension under reducing
conditions: a biogeochemical model. Geochemical Transactions, Volume 8, article 12
Publications / Communication
2007-2008,
ANNÉE INTERNATIONALE
DE LA PLANÈTE TERRE
Dans le prolongement de ses missions de recherche et d'expertise,
le BRGM contribue à la diffusion des connaissances scientifiques et techniques
en direction de la communauté scientifique, des professionnels, des gestionnaires
du territoire et du grand public.
L'exposition "Aux sources de la Terre" au Jardin des Plantes (Paris) jusqu’au 30 novembre 2008 permet
à chacun de partir à la découverte de la géologie de la France. La carte géologique est un outil essentiel
pour connaître, aménager et préserver notre territoire. © BRGM im@gé - J.C. Rousseau
www.brgm.fr
> Le portail des sciences de la terre
Notre site vous informe sur tout l’Etablissement :
ses missions, ses activités en France
et dans le monde…
Il vous propose des produits en vente :
géor@pports, données numériques,
livres, photos, …et un certain nombre
de documents directement téléchargeables
comme le rapport d’activité, les journaux,
la revue Géosciences…
LES ÉDITIONS BRGM
Le site internet BRGM Éditions présente l’ensemble des ouvrages, cédéroms et cartes
disponibles (plus de 2 000 titres) avec sélections géographiques, bon de commande
et paiement sécurisé en ligne.
http://www.brgm.fr/livre.jsp
Les Éditions BRGM proposent un choix unique en France
de cartes géologiques, de cédéroms et de livres traitant
des sciences de la Terre.
> NOUVEAUTÉS 2007-2008
LA GÉOLOGIE DE LA FRANCE
À LA PORTÉE DE TOUS
> Le Tour de France d'un géologue de F. Michel
Un ouvrage illustré de plus de 1000 documents,
photographies, cartes et schémas pour partir à la
découverte des paysages de la France et de leur histoire.
> La Terre, au cœur de la science
Un ouvrage coédité par six organismes scientifiques
(BRGM, CEMAGREF, IFREMER, INRA, IRD, MNHN) et le
Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement
durable et de l'Aménagement du Territoire. Il est
composé des plus belles photos issues de leurs banques
d'images et illustrent leurs recherches pour la
préservation de la planète.
Publications / Communication
LES CARTES GÉOLOGIQUES DE LA FRANCE
Plus de 1000 cartes géologiques de la métropole
et des DOM-COM à différentes échelles (1/50 000, 1/250 000,
1/1 000 000) couvrent tout le territoire.
>
>
Meymac
Carte lithologique simplifiée de la France (échelle 1/2 000 000).
Les cartes géologiques de la France sont des documents d’information indispensables pour le professionnel,
l’enseignant, l’étudiant ou l’amateur.
Pour les enseignants, le BRGM propose une sélection de cartes à
valeur pédagogique. 192 cartes à 1/50 000 et 14 cartes à 1/250 000
choisies sur trois critères : représentation d’un ou plusieurs objets
géologiques des programmes d’enseignement ; variétés des formations géologiques représentées ; coupes géologiques sur la carte ou
dans la notice.
Principal support de diffusion de l’information géologique, elles
représentent la synthèse des connaissances et localisent un nombre
considérable de données sur le sous-sol.Elles sont indispensables pour
l’aide à la décision en aménagement du territoire, prospection des
ressources minérales,exploration et protection des eaux souterraines,
lutte contre les pollutions, prévention des risques naturels et caractérisation des terroirs.
Confié au BRGM depuis 1968, ce programme est piloté par un
comité scientifique externe qui garantit la qualité des informations
cartographiées.
http://www.brgm.fr/carte50pedago/
GÉOSCIENCES
LES OUTILS DE
COMMUNICATION
> Une revue accessible à tous
> Fiches de synthèse scientifique
Elles font le point
sur un sujet précis.
>
n’est pas une revue
scientifique supplémentaire ; elle
veut être au carrefour de différentes réflexions, de problématiques
diverses, de recherches multiples,
d’enjeux primordiaux mais parfois
contradictoires. Rédigée par des
spécialistes reconnus dans leur
domaine, Géosciences touche un
public bien plus vaste que celui des
seuls scientifiques, pour intéresser
le monde économique, associatif,
les acteurs sociaux et tous ceux qui
se mobilisent autour des enjeux du
développement durable.
Numéro 6 : Les systèmes
d’information géoscientifiques.
Numéro spécial 7-8 : Le patrimoine
géologique de la France.
Les principales bases de données et sites internet
sur le sol et le sous-sol
Le BRGM a pour vocation de découvrir, protéger et valoriser les ressources de la
Terre. Ses activités de recherche et d'appui aux politiques publiques et de services,
aussi bien sur le territoire français qu'à l'étranger, se concrétisent par la création et
la mise à disposition de bases de données et sites internet sur le sol et le sous-sol.
Notre sélection.
INFOTERRE
quatre partenaires associés (BRGM, DIREM,
FEDEM, SIM), a pour vocation d’offrir une
information sur les matières premières
minérales, tournée vers le grand public mais
aussi vers les professionnels (publication de
la revue ECOMINE, actualités, statistiques,
adresses…).
http://www.mineralinfo.org/
> Le portail de diffusion des données
BASIAS
géologiques
InfoTerre, portail d’accès aux informations du
sous-sol, permet par exemple, sur une même
commune, de visualiser et de combiner les
données géologiques, hydrologiques,
inventaires de sites industriels, cavités
souterraines, sismicité historique…
destination des Administrations de l'Etat,
des Collectivités Territoriales, des
Etablissements Publics, des Instances de
Recherche Scientifique et Technique et des
Bureaux d'Etudes.
Cette base est centrée sur les connaissances
en matière de suivi de l'évolution du milieu
physique et de caractéristiques dynamiques
et sédimentaires du littoral.
http://www.bosco.tm.fr
BDCAVITÉ
http: //infoterre.brgm.fr
> Inventaire d’anciens sites industriels
ADES
> Accès aux données des eaux souterraines
ADES est la banque nationale d’accès sur les
eaux souterraines. Les données qualitatives et
quantitatives en font un outil privilégié pour
répondre aux enjeux locaux de la gestion des
eaux souterraines et à ceux de la Directive
cadre européenne sur l’eau : surveillance des
masses d’eau souterraines, mise en œuvre et
évaluation des politiques et plans de gestion.
http://ades.eaufrance.fr
et activités de service
La base de données nationale BASIAS donne
accès aux inventaires historiques régionaux
(IHR) des sites industriels et activités de
service, en activité ou non.
Les principaux objectifs de ces inventaires
sont :
• recenser, de façon large et systématique,
tous les sites industriels abandonnés ou
non, susceptibles d’engendrer une pollution
de l’environnement,
• conserver la mémoire de ces sites,
http://www.bdcavite.net
BDMVT
• fournir des informations utiles aux acteurs
de l’urbanisme, du foncier et de la
protection de l'environnement.
http://basias.brgm.fr
BOSCO
> Base de données nationale
sur les mouvements de terrain.
La base BDMvt répond notamment à la
politique de prévention des risques naturels
pour avoir une meilleure protection des
personnes et des biens.
MINERALINFO
> Site français sur l'industrie minérale
Le portail Mineralinfo, mis en œuvre par
> Base de données nationale sur les cavités
souterraines
La base BDCavité permet le recueil, l'analyse
et la restitution des informations de base
nécessaires à la connaissance et à l'étude
préalable des phénomènes liés à la présence
de cavités.
> Base nationale d’observation
pour le suivi des côtes
BOSCO est une base nationale
d'informations sur l'évolution du trait de
côte et la lutte contre l'érosion littorale, à
Elle mémorise l'ensemble des informations
disponibles en France métropolitaine et
dans les DOM, sur des situations récentes et
sur des événements passés, et permet la
diffusion de ces phénomènes.
http://www.bdmvt.net
Les principales bases de données et sites internet
sur le sol et le sous-sol
GÉOTHERMIE PERSPECTIVES
REMONTÉES DE NAPPES
diffusion de l’information en Sciences de la
Terre du continent africain et destinées, entre
autres, à la promotion de l'ensemble des
ressources minérales, hydrogéologiques et au
renforcement des compétences des services
géologiques nationaux.
http://www.sigafrique.net/
Géothermie perspectives a pour objectif de
faire connaître les atouts de la géothermie,
énergie renouvelable écologique et
économique, pour répondre aux
préoccupations de publics très variés
(particuliers, enseignants, étudiants,
industriels, organismes, producteurs d’énergie,
collectivités locales…).
http://www.geothermie-perspectives.fr
> Crues, inondations, ruissellements,
débordements, remontées de nappes…
Sur ce site, toutes les informations générales
sur les phénomènes d’inondations, de crues, de
remontées de nappes, de débordements, de
ruissellements. Le site remontées de nappes
présente aux professionnels et au grand public
des cartes départementales de sensibilité au
phénomène de remontées de nappes.
http://www.inondationsnappes.fr/
WEBMINERAL
ALÉA RETRAIT-GONFLEMENT
DES SOLS ARGILEUX
> Atlas minéralogique de 495 minéraux
et variétés
Atlas minéralogique réalisé par le BRGM avec
l'aide du ministère de l'Education Nationale,
de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche et le concours du Muséum
National d'Histoire Naturelle de Paris.
http://webmineral.brgm.fr:8003
SISFRANCE
> Aléa Retrait-Gonflement des argiles
Quand l’argile se rétracte et fissure le bâti !
Ce site a pour objectif d’informer sur le
phénomène retrait-gonflement des argiles et
de présenter les cartes d’aléa.
Le BRGM, à la demande du ministère de
l’Écologie et du Développement Durable
(MEDD) dresse pour une quarantaine de
départements les plus touchés par le
phénomène, des cartes d’aléa défini de
manière qualitative.
LE PLAN SÉISME
> Programme national de prévention
du risque sismique
Le programme national de prévention du
risque sismique s’attache à responsabiliser les
acteurs locaux afin de préserver les vies
humaines. En réduisant la vulnérabilité des
personnes et des biens, il valorise aussi le
patrimoine national et améliore la qualité de
la construction. Il a pour principaux objectifs :
• approfondir la connaissance scientifique de
l’aléa, du risque et mieux informer sur celui-ci,
• améliorer la prise en compte du risque
sismique dans la construction,
• concerter, coopérer et communiquer entre
tous les acteurs du risque,
• contribuer à la prévention du risque de
tsunami.
http://www.planseisme.fr/
GÉOPORTAIL
http://www.argiles.fr
SIG AFRIQUE
> Base de données nationale des séismes
en France métropolitaine
Avec plus de 6000 séismes répertoriés,
SisFrance se présente comme un outil
indispensable d’évaluation des aléas et des
risques sismiques. On peut le consulter à
l’échelle de la France, de chaque département
ou de zones plus réduites.
http://www.sisfrance.net
> Réseau africain d’information géologique
pour le développement durable
Le réseau SIGAfrique a pour objectif de
contribuer à l'effort de réduction de la pauvreté
en développant des politiques régionales
africaines basées sur une valorisation et une
> Le portail des territoires et des citoyens...
Destiné aux citoyens comme aux services
de l'État, aux collectivités publiques et aux
entreprises, le Géoportail est un site de
service public, un outil de référence pour
l'accès aux données géographiques
publiques. Il permet aujourd'hui de naviguer
en 2D (2 dimensions) sur photos aériennes,
cartes et données géographiques IGN du
lieu de son choix, sur tout le territoire
national (France, DOM/TOM et collectivités
territoriales).
http://www.geoportail.fr/
1/08/08
11:36
Page 2
SOMMAIRE
EXE_COUV_FR_2007b
1
Profil
2
Message du Président
4
Gouvernance
6
Événements 2007
8
Éclairages
12
Comptes 2007
18
Présence régionale
20
Géologie
24
28
Géothermie
32
36
Eau
40
Après-mine
44
Risques naturels
48
52
Métrologie
56
60
Vie de l’Établissement
64
Groupe BRGM
68
72
Publications/Communication
Sédimentologue caractérisant des faciès
carbonatés (Bassin de Taoudeni - Mauritanie).
11:36
Page 1
Siège
Tour Mirabeau
39-43, quai André-Citroën
75739 Paris Cedex 15 - France
Tél. : (33) 1 40 58 89 00
Fax : (33) 1 40 58 89 33
R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2 0 0 7
1/08/08
Centre scientifique
et technique
3, avenue Claude-Guillemin
BP 36009
45060 Orléans Cedex 2 - France
Tél. : (33) 2 38 64 34 34
Fax : (33) 2 38 64 35 18
Centre de consultation
Maison de la Géologie
77, rue Claude-Bernard
75005 Paris - France
Tél. : 0 820 90 27 46 (0,14 e/min)
Fax : (33) 1 43 36 76 55
www.brgm.fr
DIRECTION DE LA COMMUNICATION
ET DES ÉDITIONS DU BRGM
CONCEPTION & RÉALISATION GRAPHIQUE :
EFIL 02 47 47 03 20 / WWW.EFIL.FR
PHOTOS : BANQUE D’IMAGES BRGM-IM@GÉ
IMPRESSION : MAME, TOURS
ISBN 978-2-7159-2447-5
BRGM
EXE_COUV_FR_2007b
rapport d’activité
2007

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