Ésotérisme - Activité

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Ésotérisme - Activité
Ésotérisme
Ésotérisme
L'ésotérisme désigne un ensemble de mouvements et de doctrines relevant d'un enseignement élitiste caché, souvent
accessible par l'intermédiaire d'une « initiation ».
Généralités
Le mot « ésotérisme » est d'origine grecque et, dans l'Antiquité, désignait habituellement des enseignements réservés
à un petit nombre d'initiés, notamment au sein des Mystères, par exemple les Mystères d'Éleusis.
Ce mot a aussi été utilisé, en Occident, pour désigner des enseignements ainsi que des courants, qui, au sein du
christianisme, appartenaient à des milieux fermés qualifiés, pour la même raison, d'ésotériques et regroupés sous la
dénomination générale d' ésotérisme chrétien auquel appartient en particulier l'hermétisme chrétien. On utilise aussi
cette dénomination, dans ce contexte, à propos des écrits de Jacob Boehme, de Jean de Ruisbroek, auxquels on
donne également le nom d'écrits théosophiques. Ce dernier terme doit être distingué de la Société Théosophique,
mouvement moderne créé par Madame Blavatsky. et dont le caractère ésotérique est contesté par certains auteurs,
parmi lesquels René Guénon[1].
Le mot « ésotérisme » est aussi utilisé à propos de l'islam pour désigner le soufisme, ensemble de doctrines de nature
cachée et initiatique au sein de cette religion. Dans l'islam, l'ésotérisme, au sens général, porte le nom plus général de
tasawuf : le soufisme apparaît ainsi comme la formulation islamique du tasawuf.
Dans le judaïsme, les enseignements de nature ésotérique sont regroupés sous le nom de Kabbale.
Le taoïsme, par exemple dans son aspect relatif à la quête d'immortalité, est également considéré comme étant de
nature ésotérique.
Le bouddhisme comporte certaines branches ésotériques (Vajrayâna tibétain, Shingon japonais) préconisant des
initiations pour parvenir au Nirvâna. Le Bardo Thödol des Tibétains est un livre ésotérique qui puise ses racines dans
la philosophie indienne du Samkhya.
Aujourd'hui, et en Occident, le mot ésotérisme a été étendu à un nombre considérable de courants, dont, entre autres,
la magie, mais l'application de ce terme à ces domaines a été contesté par des auteurs, notamment René Guénon.
Par ailleurs, certains mouvements sectaires s’appuient sur des textes à teneur ésotérique.
Approches
La complexité du sujet ainsi que la diversité de ses manifestations conduisent à l'étudier selon plusieurs voies d'accès
: étymologie, définitions, origines, images, modèles.
Étymologie
L’étymologie fait de l’ésotérisme la doctrine des choses « intérieures ».
L’adjectif grec « ésotérique », έσωτερικóς / ésôteriκós, vient du grec ancien ἐσώτερoς / esôteros, qui signifie «
intérieur » (dérivé de l'adverbe ἔσω, « en dedans »)[2]. D'autre part, le sens est lié aux écoles philosophiques
grecques, surtout au pythagorisme qui distinguait entre disciples initiés (les ésotériques) et non initiés, lesquels sont
soit de futurs initiés, des novices (les exotériques), soit des gens ordinaires (les profanes). On repère le mot «
ésotérique », pour la première fois, chez un auteur comique, Lucien de Samosate[3] : il veut faire un pendant
terminologique à « exotérique », ἐξωτερικός, mot déjà répandu depuis Aristote[4]. Vers 310, le philosophe
néoplatonicien Jamblique donne le nom d'« ésotériques », έσωτερικοί aux disciples les plus savants de Pythagore
appelés μαθηματικοί / mathématikoï[5]. Le nom ἐσωτερισμός / esôterismόs appartient au grec moderne.
L'adjectif « ésotérique » émerge, en français, en 1752, dans le Supplément du Dictionnaire de Trévoux : «
Ézotérique, adj. Ce qui est obscur, caché, et peu commun. Les ouvrages ézotériques des Anciens ne pouvaient
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Ésotérisme
s'entendre, s'ils n'en donnoient eux-mêmes l'explication[6]. » Le nom « ésotérisme », en français, date de 1828 : il
apparaît chez l’historien Jacques Matter, dans un livre qui parle d’ésotérisme chrétien[7]. En anglais, « esoteric »
apparaît en 1701, comme nom, dans l’History of Philosophy de Thomas Stanley, à propos des disciples de Pythagore
: « The Auditors of Pythagoras (...) were of two sorts : Exoterick and Esoterick ». Stanley a bien remarqué que les «
exotériques » ne sont pas des profanes mais des disciples du premier degré, débutants. Le mot anglais esotericism
(pour « ésotérisme ») naît en 1846.
Définitions
Les diverses définitions entourent l’idée d’ésotérisme de plusieurs notions. On peut privilégier le mystère, le côté
occulte du monde, et ce mystère persiste même chez les initiés, ou bien on peut privilégier le secret, le côté réservé
d'un enseignement spirituel ou d'une organisation initiatique, mais ce secret n'existe que pour les profanes.
Voici les définitions de deux ésotéristes, c’est-à-dire de gens adeptes de l’ésotérisme, René Guénon et Robert
Amadou.
René Guénon (1886-1951), considéré par beaucoup comme une autorité de l’ésotérisme[8],[9],[10], définit les points
de vues respectifs de l'ésotérisme et de l'exotérisme ; selon lui, l’ésotérisme est du domaine de l’intérieur pour un
public restreint, l’exotérisme est du domaine de l’extérieur pour un public ouvert, et il insiste sur la prédominance, à
l'origine, de l'enseignement oral dans l'ésotérisme : « Nous avons signalé la distinction (...) entre deux aspects d’une
même doctrine, l’un plus intérieur et l’autre plus extérieur (...). L’exotérisme, comprenant ce qui était élémentaire,
plus facilement compréhensible, et par conséquent susceptible d’être mis plus largement à la portée de tous,
s’exprime seul dans l’enseignement écrit ; l’ésotérisme, plus approfondi et d’un ordre plus élevé, et s’adressant
comme tel aux seuls disciples réguliers de l’école, préparés tout spécialement à le comprendre, n’était l’objet que d’un
enseignement purement oral[11]."
Robert Amadou (1924-2006) n'opère pas de distinction entre les mots « ésotérisme », « occultisme », « gnose », il
s’arrête à l’idée, à une doctrine, celle de l’unité universelle. Il définit l'occultisme de cette manière: « L’occultisme est
l’ensemble des théories et des pratiques fondées sur la théorie des correspondances selon laquelle tout objet
appartient à l’ensemble unique et possède avec tout autre élément de cet ensemble des rapports nécessaires,
intentionnels, non temporels et non spatiaux[12]. » Plus tard, Amadou déclare : « La gnose dont je parle et à laquelle
je me voue et à laquelle j’invite est une connaissance, nullement exclusive de l’amour, bien au contraire, qui possède
dans sa perfection – la gnose est une connaissance parfaite – quatre traits principaux pour la spécifier : elle est
religieuse, traditionnelle, initiatique et universelle[13]. »
Passons aux définitions de deux ésotérologues, c’est-à-dire de spécialistes de l’ésotérisme.
Antoine Faivre ancre l’étude de l’ésotérisme dans une recherche universitaire académique, internationale[14]. Il
propose ceci : « Le mot 'ésotérisme' revêt quatre significations différentes. (...) 1. Pour les libraires ou les éditeurs,
'ésotérisme' sert de mot générique pour tout type de littérature relevant du paranormal, des sciences occultes, de
diverses traditions de sagesse exotique, etc. 2. Le mot 'ésotérisme' évoque l’idée d’enseignements secrets (…). 3. Le
mot 'ésotérisme' renvoie aussi au 'centre' de l’Être, celui de l’Homme, de la Nature ou de Dieu ; par exemple le 'Dieu
ésotérique' de Franz von Baader est le Dieu caché (…). 4. Enfin, dans notre champ de recherches, le mot 'ésotérisme'
renvoie à un ensemble de courants spirituels [hermétisme, kabbale chrétienne...], qui ont un certain air de
famille[15]."
Pierre A. Riffard : « 1. L’ésotérisme d’un élément désigne le caractère ésotérique de cet élément. Mais à quelle
acception d’ésotérique renvoie-t-on ? interne ? réservé ? gnostique ? hermétique ? occulte ? restreint ? technique ?
abstrus ? Parlant de L’ésotérisme de Dante (1925), Guénon vise principalement les procédés hermétiques
d’occultation des initiés du Moyen Âge et de la Renaissance. On devrait parler d’ésotéricité. 2. Un ésotérisme est un
enseignement occulte, doctrine ou théorie, technique ou procédé, d’ordre méta-physique, d’intention initiatique. Le
druidisme, le Compagnonnage, l’alchimie sont des ésotérismes. 3. L’Ésotérisme constituerait la totalité des
connaissances et pratiques ésotériques regardées comme un ensemble un, comme une Tradition unique, universelle.
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4. Enfin, on entend par 'ésotérisme' [ou 'ésotéricisme'] la doctrine qui rejette la vulgarisation des enseignements
ésotériques, la théorie de la discipline de l’arcane, le principe d’après lequel il convient de ne pas communiquer à
n’importe qui et n’importe comment les mystères[16]. »
Origines occidentales
Les débuts de l’ésotérisme se perdent dans la nuit des temps et
dans l’obscurité des interprétations. L'utilisation d'hématite ou
d'ocre, attestée à partir de 100 000 ans, a peut-être une valeur
symbolique. Il semble que, dès le paléolithique, l’homme
s’intéresse à la vie après la mort (90 000 av. J.-C.)[17], aux
amulettes (35 000 av. J.-C.), peut-être au chamanisme (32 000-10
000 av. J.-C.)[18]. [19] Les premières grottes-sanctuaires (grottes
de Lascaux, de Niaux, des Trois-Frères, du Portel...) datent d'au
moins 16 000 av. J.-C. ; des esprits audacieux, dont Chantal
Jègues-Wolkiewiez, en ont relevé et révélé les orientations
solsticiales. [20]
Mais la notion d'ésotérisme ne prend corps qu'en Grèce, avec les orphiques à partir de 560 av. J.-C. [21] On attribue à
Orphée cette parole : "Je vais chanter pour les initiés. Mettez des portes devant vos oreilles, profanes[22]." Cette
exclusion des profanes s'accompagne d'une révélation pour les initiés, donnée sous forme de mythes : "Zeus fut le
premier à venir à l'être, Zeus à la foudre éclatante est le dernier, Zeus est la tête, Zeus est le milieu, Zeus est la
destinée puissante..." Et les orphiques se structurent en organisations initiatiques, qui pratiquent "le culte secret de
Dionysos[23]" et, au quotidien, adoptent un "mode de vie orphique", avec régime végétarien, vêtements blancs...
Peu après l'orphisme arrive le pythagorisme, vers 530 av. J.-C., qui lui aussi est un ésotérisme.
Images
Les métaphores, les comparaisons, comme les dessins, les peintures parlent de l'ésotérisme comme d'un œuf originel
et plein, d'un château, d'un labyrinthe, d'une perle...
Guénon a son image préférée : « L’écorce et le noyau (El-Qishr wa
el-Lobb). Ce titre, qui est celui d'un des nombreux traités de
Mohyiddîn Ibn 'Arabî, exprime sous une forme symbolique les
rapports de l'exotérisme et de l'ésotérisme, comparés
respectivement à l'enveloppe d'un fruit et à sa partie intérieure,
pulpe ou amande. L'enveloppe ou l'écorce (el-qishr) c'est la
sharî'a, c'est-à-dire la loi religieuse extérieure, qui s'adresse à tous
et qui est faite pour être suivie par tous. Le noyau (el-lobb), c'est la
haqîqa, c'est-à-dire la vérité ou la réalité essentielle. Dans un autre
symbolisme, sharî'a et haqîqa sont aussi désignées respectivement
comme le 'corps' (el jism) et la 'moelle' (el-mukh), dont les rapports
sont exactement les mêmes que ceux de l'écorce et du noyau ; et sans doute trouverait-on encore d'autres symboles
équivalents à ceux-là. Ce dont il s'agit, sous quelque désignation que ce soit, c'est toujours l' 'extérieur' (ez-zâhir) et l'
'intérieur' (el-bâtin), c'est-à-dire l'apparent et le caché[24]. »
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Modèles
Vu le foisonnement du monde ésotérique, tout le monde s'en tient à quelques figures, à un cas ou deux, à des types.
Qu'est-ce qui émerge le plus souvent ? Pêle-mêle, on pense à Nostradamus, à l'astrologie, à la Grande Pyramide, au
chamane toungouse, à la transmutation alchimique, à Stonehenge, au Da Vinci Code, au saint Suaire de Turin, au
nombre d'or, à Faust, au solstice d'été, au feng-shui, à la réincarnation, au yoga, à Gurdjieff... On n'a pas là un bric à
brac mais une collection. Chacune de ces choses ou de ces personnes, de ces évènements, de ces connaissances ou de
ces techniques ressemble un peu aux autres. En quoi ? Chacun échappe à une analyse scientifique, chacun fascine.
Qu'on prenne l'un d'entre eux comme modèle d'ésotérisme, exemple ou type, et l'on peut remonter aux principes de
l'ésotérisme : ils sont tous mystérieux et développent notre imagination ou notre esprit. Seulement si l'on veut
accéder de la simple fascination à une connaissance approfondie, il faut passer par une école, ou une doctrine qui
donnera des clefs : il faut passer par un ésotérisme pour comprendre les choses ésotériques. On tombe peut-être là
dans un cercle vicieux.
Ésotérisme et exotérisme, ésotérisme ou occultisme
À l'origine, l'ésotérisme désigne un enseignement professé soit à l'intérieur d'une organisation initiatique (comme les
Mystères d'Éleusis) soit auprès d'un maître spirituel (comme Pythagore).
Communément, le terme "ésotérisme", connaissance occulte réservée à des initiés, se comprend par rapport à son
contraire, l'"exotérisme". L'exotérisme correspond aux croyances, rites et enseignements véhiculés par les religions
et traditions qui s'adressent indifféremment à tous les membres d'une communauté, qu'il s'agisse des exotéristes
novices (pas encore prêts, mais favorables à l'ésotérisme) ou des exotéristes profanes (indifférents voire hostiles à
l'ésotérisme). Jamblique dit ceci des disciples ésotériques ou exotériques de Pythagore : "S'ils paraissaient dignes
d'avoir accès à ses enseignements, en en jugeant d'après leur mode de vie et l'ensemble de leur comportement, ils
devenaient, après avoir observé le silence de cinq ans, des ésotériques (έσωτερικοί), et ils écoutaient Pythagore du
côté intérieur du rideau, en étant admis à le voir en personne. (...) Il n'est pas permis de mettre à la disposition du
premier venu ce qui a été obtenu après tant de combats et d'efforts, pas plus qu'il n'est permis de divulguer aux
profanes les Mystères des deux déesses d'Éleusis [Déméter, Perséphone][25]." Les ésotériques (έσωτερικοί) sont des
initiés, en tant que "sachants" (μαθηματικοί) ; les exotériques (έξωτερικοί) sont des candidats à l'initiation, comme
"auditeurs" (άκουσματικοί) ; les profanes sont gens du dehors (οί έξω).
En résumé, tout enseignement ésotérique comporte une partie exotérique (pour le profane) et une partie ésotérique
(pour l'initié). En principe, la partie de l'enseignement « cachée » au profane ne contredit pas l'enseignement donné
au public. Il apporte en général un « deuxième sens » aux aspects de l'enseignement exotérique. Il l'ouvre sur des
états de conscience supérieurs, sur des perspectives métaphysiques.
L'ésotérisme ne se confond ni avec la parapsychologie ni avec l'occultisme, bien que l'usage commun rassemble
souvent ces divers domaines sous la seule dénomination d'ésotérisme, et du pantatisme.
Des auteurs des XIXe et XXe siècles tels Éliphas Lévi, Papus et, plus tard, des spécialistes comme le sociologue
Edward A. Tiryakan ou le philosophe Pierre A. Riffard[26] ont tenté de rationaliser la différence entre ésotérisme et
occultisme, étymologiquement si proches ("intérieur"/"caché"). Peut-on distinguer occultisme et ésotérisme ? Ce
n'est pas vraiment nécessaire. Il n'y a pas d'opposition, juste une différence de priorités, ou d'attitudes. Jean Pic de La
Mirandole est ésotériste, Papus occultiste, mais on hésite pour Paracelse, Crowley. Le Tarot est ésotériste aussi bien
qu'occultiste. L'occultisme est souvent ésotérique, réservé aux initiés, et l'ésotérisme est souvent occulte, centré sur
les forces secrètes. Éliphas Lévi écrit ceci, qui montre un lien entre les idées occultes de l'occultisme et le public
restreint de l'ésotérisme : "Les lois occultes sont souvent diamétralement opposées aux idées communes. Ainsi, le
vulgaire croit à la sympathie des semblables et à la guerre des contraires ; c'est la loi opposée qui est la vraie [les
contraires s'assemblent][27]." Cela dit, on peut essayer de distinguer ésotérisme et occultisme. 1) L'ésotérisme est
élitiste, sélectif, tandis que l'occultisme est plus populaire, moins savant, plus proche des superstitions, des traditions
folkloriques, de l'astrologie de masse, de la croyance aux "ondes", aux "fées". 2) L'ésotérisme a pour notion centrale
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Ésotérisme
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le soi, l'esprit, alors que l'occultisme a pour notion centrale les vertus occultes, les pouvoirs cachés.
sciences traditionnelles
occultisme
arts occultes, sciences occultes
ésotérisme
gnose, initiation, herméneutique, folklore …
pour les masses (des curieux ou des superstitieux) pour l'élite (savante ou populaire)
Traits de l'ésotérisme
L'enseignement ésotérique s'assied avant tout sur une cosmologie, une anthropologie ou une théosophie. Par «
cosmologie » on entend la connaissance des phénomènes et causes du Monde : principes, lois, Éléments, etc. Par «
anthropologie » on entend l'étude de l'Humain, de son origine, de son rôle et de sa destination dans le Monde. Par «
théosophie » on entend la perception de la sagesse et du plan - sans doute divin, sacré - qui est derrière tout cela, le
désir de participer à son achèvement. L'ésotérisme, surtout à la Renaissance, défend « l’idée d’un univers vivant, fait
de correspondances secrètes, de sympathies occultes, où partout souffle l’esprit, où s’entrecroisent de toutes parts des
signes ayant une signification cachée[28] ».
Dans le cadre occidental, Antoine Faivre, dès 1972, relève les "caractères" permettant d'identifier un ésotérisme. Au
final, il en retient six[29] :
1. les correspondances entre toutes les parties de l'univers
2. la Nature conçue comme un être vivant fait de réseaux de sympathies et d'antipathies
3. le rôle essentiel de l'imagination et des médiations (rituels, nombres, symboles, images, visions... ; anges, esprits,
Idées...)
4. l’expérience de la transmutation intérieure (illumination, sagesse...)
5. la pratique de la concordance (les diverses traditions s'accordent)
6. la transmission de connaissances de maître spirituel à disciple.
En d'autres termes, l'ésotérisme est "une forme de pensée" qui se développe en courants, sciences, notions :
• "courants ésotériques" : hermétisme alexandrin, kabbale juive, kabbale chrétienne (Jean Pic de la Mirandole,
Guillaume Postel), paracelsisme, illuminisme (Böhme), rose-croix, théosophie (Swedenborg...), franc-maçonnerie
des hauts grades ("Stricte Observance"...), martinisme, Société théosophique (Helena Blavatsky), anthroposophie
(Rudolf Steiner), pérennialisme (Guénon, Schuon)
• "sciences traditionnelles" : alchimie, astrologie, magie, mais aussi théosophie (doctrine allant de Dieu à la nature
concrète), pansophie (doctrine allant des choses vers Dieu)...
• "notions" : secret, Église intérieure, Sagesse divine, "esprits intermédiaires entre l'homme et Dieu (sephirot, Idées
platoniciennes, Élohim...)", androgynéité, "réintégration des êtres dans leur première propriété"...
Pour sa part, Pierre A. Riffard met en avant "neuf invariants qui recoupent souvent ceux de Faivre[30]" :
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la discipline de l'arcane (garder le secret)
l'impersonnalité de l'auteur (marquer l'aspect surhumain du message)
l'opposition entre l'ésotérique et l'exotérique (distinguer l'initié du non-initié, l'occulte du manifeste)
le subtil (admettre des plans de réalité invisibles, supérieurs : l'aura, le corps éthérique, les influences astrales...)
les analogies et correspondances (mettre en résonance toutes les parties de l'univers).
le nombre formel (choisir l'arithmétique symbolique comme clef par excellence)
les arts occultes (utiliser astrologie, magie, alchimie)
les sciences occultes (admettre l'interprétation spirituelle des textes, la symbologie, les cycles cosmiques, la vie
après la mort...)
9. et l'initiation (chercher le perfectionnement spirituel pour soi ou les autres).
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Ainsi, "un ésotérisme est un enseignement qui prend la forme d'une doctrine secrète ou d'une organisation initiatique,
d'une pratique spirituelle ou d'un art occulte[31]" :
• doctrines secrètes : doctrine des analogies et correspondances, anatomie et physiologie subtiles (aura, corps
subtils...), arithmologie, angélogie...
• organisations initiatiques : Mystères d'Éleusis, franc-maçonnerie, rose-croix, Golden Dawn...
• pratiques spirituelles : initiation, méditation, prière, ascèse...
• arts occultes : alchimie, astrologie, divination, magie, médecine occulte, talismanie.
Malgré ces convergences générales entre les ésotérismes d'époques, de lieux, de cultures, d'orientations différents, il
n'existe pas d'unanimité sur les contenus d'enseignement, les voies d'initiation, les rites, les exercices.
Tableau de correspondances selon Papus (ABC illustré d'occultisme, posthume, 1922,
Dangles, p. 247)
planètes Éléments
Signes
pierres
vertus
couleurs
Mars
Feu
Bélier
améthyste
hardi
rouge
Vénus
Terre
Taureau
hyacinthe
ingénieux
sombre
Gémeaux
chrysoprase ami des jeux
jaune
Mercure Air
Lune
Eau
Cancer
topaze
vagabond
noirâtre
Soleil
Feu
Lion
béryl
grande âme
doré
Vierge
chrysolithe
pieux
vert
Mercure Terre
Vénus
Air
Balance
sardoine
ami de la justice pourpre
Mars
Eau
Scorpion
sardonyx
tyran
noir
Jupiter
Feu
Sagittaire
émeraude
colère
flamme
Saturne Terre
Capricorne calcédoine
ambitieux
blanc
Saturne Air
Verseau
saphir
marchand
bleu
Jupiter
Poissons
jaspe
fécond
cendré
Eau
L'utilisation des symboles dans l'ésotérisme
L'ésotérisme fait usage de symboles. Ces derniers peuvent être empruntés à la culture aussi bien qu'à la nature. La
fonction du symbole dans l'ésotérisme est de signifier autre chose que le sens terre à terre, en montrant soit un sens
profond soit une représentation approximative d'une expérience spirituelle.
On peut citer, comme symboles fréquemment utilisés dans diverses traditions ésotériques : le pentagramme ou
l'hexagramme, empruntés à la géométrie, le nombre d'or aux vertus magiques et mystérieuses ou le nombre Pi,
emprunté aux mathématiques, mais aussi des animaux à forte charge symbolique, comme le serpent, la tortue, le
crapaud ou le bouc, des fleurs puissamment évocatrices, comme le lotus ou la rose.
Points de vue
Critiques de l'ésotérisme
Descartes est le plus célèbre des adversaires de l'ésotérisme. Son rationalisme résume les attaques antérieures (dont
celles de l'Église catholique) et les hostilités postérieures (dont celles du scientisme). "Le bon sens [la raison] est la
chose du monde la mieux partagée (...). Ne m'étant pas contenté des sciences qu'on nous enseignait, j'avais parcouru
tous les livres traitant de celles qu'on estime les plus curieuses et les plus rares [Raymond Lulle, Henri-Corneille
Ésotérisme
Agrippa de Nettesheim, Paracelse, Giambattista Della Porta, les rose-croix, Jacques Gaffarel] (...). Pour les
mauvaises doctrines, je pensais déjà connaître assez ce qu'elles valaient, pour n'être plus sujet à être trompé ni par les
promesses d'un alchimiste, ni par les prédictions d'un astrologue, ni par les impostures d'un magicien, ni par les
artifices ou la vanterie d'aucun de ceux qui font profession de savoir plus qu'ils ne savent[32]."
Jorge Luis Borges, dans sa nouvelle "La secte du Phénix" (incluse dans Fictions, 1956), entreprend une lecture
ironique et intellectuelle du secret ésotérique en mettant en scène une secte qui protège un secret comme un trésor.
Or ce secret est une trivialité bien connue de tous. Plus que de ridiculiser la mécanique des sociétés secrètes et de
leur soi-disant secrets, Borges nous convie à une histoire elle-même symbolique d'un autre message.
Dans Le Pendule de Foucault (1988), Umberto Eco, s'inspirant de Borges, présente et raille un modèle de
l'occultisme reposant sur la notion de secret. Le plus grand secret est celui qui ne cache que lui-même, un peu
comme un oignon qui, au fil des peaux qu'on lui ôte, ne révèle rien d'autre qu'un oignon ; cependant, plus on
l'épluche, plus cela fait pleurer les yeux.
Esotérisme et spiritualité
Les lectures ésotériques du monde ou des textes sacrés sont nées de la nécessité d'exprimer des sentiments d'ordre
spirituel avec des mots. Comme aucun mot du vocabulaire courant ne correspond à ce défi, la lecture ésotérique fait
appel à des paraboles, à des images ou à des symboles, plus qu'à la culture religieuse, cela par nécessité plus que par
volonté de cacher les choses. Il résulte de ce vocabulaire une impression de mystère chez les non-initiés, alors que
l'usage du symbolisme est inévitable, et consubstantiel avec l'expression parlée ou écrite de la spiritualité.
Ainsi, l'alchimie n'aurait pas pour but de changer le plomb en or mais d'afficher une recherche symbolique, indirecte,
de la richesse spirituelle, à travers les métaux[33]. Le plomb et l'or sont alors respectivement les symboles de
l'homme brut et de l'homme régénéré. Le fait que ces symboles soient liés à la sphère matérielle et bassement
pécuniaire du monde était un moyen pour les alchimistes de juger les personnes qui venaient les voir uniquement
pour faire de l'or, du profit. Une personne attirée par le seul appât du gain ne pouvait prétendre au savoir spirituel,
tandis qu'une autre, à qui l'image symbolique parlait, pouvait entrer dans l'enseignement du maître. La lecture, et le
niveau de compréhension des symboles détermine alors la maturité spirituelle d'une personne, et, par suite, sa
capacité à comprendre la tradition ésotérique dans laquelle elle s'inscrit.
Cependant une autre partie des alchimistes usait de cette même prétention pour s'attirer les bonnes grâces du Prince,
s'ouvrant ainsi leur cour. Au XVe siècle, la fortune de Gilles de Rais y passa.
L'ésotérisme, et ses influences politiques
Les groupes pratiquant l'ésotérisme ont souvent été accusés d'influencer la politique d'un pays ou d'une région du
monde. Ces accusations, volontiers renforcées par les multiples théories du complot, sont souvent émises par les
adversaires de l'ésotérisme.
Toutefois, de nombreux groupes ésotériques ont eu une influence politique dans l'histoire. Plus ou moins occultes
(mais pas forcément ésotériques), ils se constituaient pour exprimer des opinions politiques. Par ailleurs, certaines
organisations, comme la franc-maçonnerie, encouragent l'action publique de leurs membres, sans que le savoir
ésotérique ait, en lui-même, une influence politique.
Plusieurs ésotéristes soutiennent activement le tsar et son féodalisme ou sa théocratie : Madame de Krüdener
conseille Alexandre Ier en 1815, Papus rencontre Nicolas II en 1905. Des historiens ont montré des liens entre
nazisme et occultisme[34].Goebbels, dans son journal, à la date du 19 mai 1942, mentionne un plan : « Nous
pourrions utiliser les occultistes dans notre propagande... Une fois de plus, nous allons citer Nostradamus. »
Certains occultistes ont aussi développé des concepts de « politique ésotérique[35] ». Il existe un «
occulto-socialisme[36] », socialisme farouchement défendu par des occultistes, qui attendent l'Âge de l'Esprit, par
exemple Pierre Leroux[37], le jeune Éliphas Lévi, ou, aux U.S.A., Andrew Jackson Davis (The Principles of Nature,
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Ésotérisme
1847). Autre école politique : le synarchisme, défendu par Vivian du Mas (1895), Alexandre Saint-Yves d'Alveydre,
Rudolf Steiner et sa « tripartition de la question sociale » (1919)[38]. La synarchie serait un régime politique reposant
sur la tripartition des fonctions sociales (par exemple économie, justice, enseignement ; politique, économie,
spiritualité). Autre école de politique ésotérique : l'anarchisme mystique, défendu par Georges Tchulkov (1906),
Apollon Kareline et la jeune Alexandra David-Néel[39].
L'ésotérisme comme pratique et expérience
L'essentiel de l'ésotérisme réside certainement dans une expérience, de type mystique, très souvent cachée, secrète.
Ce vécu ésotérique, quand même exceptionnel, prend diverses formes : extase mystique, possession par les esprits,
remontée vers l'Un, vision, béatitude, illumination, conscience cosmique, sentiment océanique... Sans aller si loin,
l'ésotérisme peut se présenter comme mode de vie. Platon présentait l'orphisme comme un mode de vie ("la vie
orphique" όρφικός βίος), le pythagorisme comme un mode de vie ("la vie pythagorique"). Comme le souligne
Jean-Paul Corsetti, "il convient de distinguer radicalement l'expérience ésotérique de son étude érudite[40]."
Histoire de l'ésotérisme occidental
Cette histoire est immense[41]. Il faut se contenter, ici, de mentionner quelques courants, auteurs, disciplines,
organisations, dans l'ordre chronologique et en Occident.
• Protohistoire. Mégalithisme européen (dès 4800 av. J.-C.), confréries métallurgiques en Crète (2500 av. J.-C. ?).
• Antiquité grecque. Magie et divination grecques, Mystères grecs (dont ceux de Déméter à Éleusis, XIVe s. av.
J.-C.), dionysisme (XIIIe siècle av. J.-C.), Mystères gréco-orientaux (dès le XIe siècle av. J.-C., dont ceux de
Cybèle et d'Isis), oracles (dès le IXe siècle av. J.-C.), pythies (dès 650 av. J.-C.), chamanes apolliniens (dès
Aristée de Proconnèse, vers 600 av. J.-C.), orphisme (dès 560 av. J.-C.), pythagorisme (530 av. J.-C.), mages
hellénisés (dont Ostanès le Mage : 490 ou 270 av. J.-C. ?), hermétisme gréco-égyptien à Alexandrie (IIIe ou IIe s.
av. J.-C.), néopythagorisme grec (dès Eudore d'Alexandrie en 40 av. J.-C.), alchimie gréco-égyptienne (vers
250-300, avec les papyrus de Leyde et de Stockholm puis avec Zosime de Panopolis) [42].
• Antiquité romaine. Magie et divination romaines, sacerdoces (dès 715 av. J.-C., avec pontifes, vestales,
augures...), Etrusca disciplina, les cultes à Mystères orientaux à Rome (dont ceux de Cybèle en 205 av. J.-C. et
ceux de Mithra en 67), néo-pythagorisme romain (dès Nigidius Figulus en 60 av. J.-C.).
• Moyen Âge. Troubadours ésotérisants, alchimie médiévale (dès 1144), géomancie occidentale (1160), Graal,
kabbale juive de Provence (dès 1180 avec Isaac l'Aveugle), astrologie chrétienne, art notoire (XIIe s.).
• Renaissance. Hermétisme italien (dès Marsile Ficin, 1471), kabbale chrétienne (dès J. Pic de la Mirandole, 1486),
Paracelse, théosophie chrétienne (dès Valentin Weigel, 1570).
• Temps modernes. Illuminisme (dès Jacob Böhme, 1600), Rose-Croix (1614), néo-druidisme (1717),
franc-maçonnerie ésotérique (dès le chevalier Michel de Ramsay, 1736), martinisme (dès J. Martinès de
Pasqually, 1758), Tarot (dès Antoine Court de Gébelin, 1781), néo-occultisme (dont Éliphas Lévi et Papus),
Société théosophique (Helena Blavatsky, 1875), Golden Dawn (1888), Carl-Gustav Jung (dès 1902), Aleister
Crowley, anthroposophie (Rudolf Steiner, 1913), Gurdjieff (dès 1914), pérennialisme de René Guénon (dès
1921).
• Temps contemporains (après la seconde guerre mondiale). Médecines alternatives, École de Bulgarie (Deunov
en 1922 et Aïvanhov en 1947), néo-catharisme (1950), Wicca (1951), néo-chamanisme (1968), psychologie
transpersonnelle (1969 : A. Maslow, S. Grof), New Age (vers 1970).
8
Ésotérisme
Bibliographie (Occident)
Études en français
(par ordre alphabétique)
• ALEXANDRIAN Sarane, Histoire de la philosophie occulte (1982), Paris, Payot, 1994, 390 p.
• BENOIST Luc, L'ésotérisme, Paris, PUF, "Que sais-je ?", 1975 (épuisé).
• CORSETTI Jean-Paul, Histoire de l'ésotérisme et des sciences occultes (1992), Paris, Larousse, « Références »,
2003, 344 p.
• FAIVRE Antoine, Accès à l’ésotérisme occidental, Paris, Gallimard, "Bibliothèque des sciences humaines",
1986-1996, 2 t[43].
• FAIVRE Antoine, L'ésotérisme (1992), Paris, PUF, "Que sais-je ?", 2007, 127 p.
• FONT Jean-Marc, Les grands textes de l'ésotérisme depuis l'Antiquité, Paris, Trajectoire, 2007, 559 p.
• GRANJON Emilie, BALZANO Giuseppe, DECHARNEUX Baudouin, NOBILIO Fabien (éds), Esotérisme et
initiation. Études d'épistémologie et d'histoire des religions, Bruxelles-Fernelmont, E.M.E., "Divin & Sacré",
2010.
• LAGRANGE Pierre, VOISENAT Claudie, L'ésotérisme contemporain et ses lecteurs. Entre savoirs, croyances et
fictions, Paris, Bpi-Centre Pompidou, "Études et recherche", 2005, 411 p.
• LAURANT Jean-Pierre, L'Ésotérisme chrétien en France au XIXe siècle, Lausanne, L'Âge homme, "Politica
Hermetica", 1992, 244 p.
• MERCIER Alain, Les sources ésotériques et occultes de la poésie symboliste (1870-1914), t. 1 : Le symbolisme
français, t. 2 : Le symbolisme européen, Saint-Genouph, A.-G. Nizet, 1969-1974.
• Messadié Gérald, Quarante siècles d'ésotérisme, Paris, Presses du Châtelet, 2006.
• PUJOL Joan-Pere, Mémento des sciences traditionnelles, Mennecy, Édiru, 1992.
• RIFFARD Pierre A., L'ésotérisme. Qu'est-ce que l'ésotérisme ?, Paris, Robert Laffont, "Bouquins", 1990, 1016 p.
• RIFFARD Pierre A., Nouveau dictionnaire de l'ésotérisme, Paris, Payot, 2008, 331 p.
• SERVIER Jean (dir), Dictionnaire critique de l'ésotérisme, Paris, PUF, 1998, 1449 p.
• abbé STÉPHANE Henri, Introduction à l'ésotérisme chrétien (1979-1983), Paris, Dervy, 2006, 500 p.
• ROUSSE-LACORDAIRE Jérôme, Ésotérisme et Christianisme, Paris, Cerf, 2007, 366 p.
Revues :
• 3e Millénaire
• Politica hermetica, revue, Lausanne, L'Âge d'homme, depuis 1985.
Traités ésotériques
(par ordre chronologique)
• Pythagore (vers 530 av. J.-C.) : extraits des témoignages (Porphyre, Jamblique...) dans Pythagore. Un dieu parmi
les hommes, Paris, Les Belles Lettres, "Aux sources de la tradition", 2002, 220 p. Pour les Vers d'or de Pythagore
(IIe s. ? IVe s. ?), texte en ligne : [44]
• Hermès Trismégiste, Corpus Hermeticum (vers 100-300), trad. du grec et du latin André-Jean Festugière, Paris,
Les Belles Lettres, 1946-1954, rééd. 2002, 4 t. Extraits : Hermès Trismégiste, Les trois révélations, Paris, Les
Belles Lettres, "Aux sources de la tradition", 1998, 169 p. Textes en ligne dans la traduction de Louis Ménard
(1867) : [45][46] [47] [48]
• La Table d'émeraude (IVe s. en grec ?, texte canonique en latin vers 1140), trad., Paris, Les Belles Lettres, "Aux
sources de la tradition", 1994, p. 10-12 (version arabe et trad.), 22 (version latine), 43-44 (traduction française).
Versions en ligne : [49]
• Le Zohar (vers 1280, écrit par Moïse de León), trad. de l'araméen par Charles Mopsik, Paris, Verdier, 1990-1998,
6 t. Extraits par Gershom Scholem : Le Zohar. Le Livre de la Splendeur, Paris, Seuil, "Points Sagesses", 1980,
9
Ésotérisme
•
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10
113 p. Extraits en ligne : [50]
Premiers écrits rosicruciens (Fama Fraternitatis, 1614 ; Confessio Fraternitatis ; Noces chymiques, 1616), trad.
de l'all. : Bernard Gorceix, La Bible des rose-croix, Paris, PUF, "Quadrige", 1998, 192 p. Textes en ligne : [51]
[52] [53]
Helena Blavatsky, La Doctrine Secrète (2 vol. en 4 t. en 1888 + un 3° vol. en 2 t. de Miscellanées arrangées par
Annie Besant en 1897), trad. de l'an., Paris, Éditions Adyar, 1991-1996, 6 t. En ligne : [54] [55]
Édouard Schuré, Les Grands Initiés. Esquisse de l'histoire secrète des religions. Rama, Krishna, Hermès, Moïse,
Orphée, Pythagore, Platon, Jésus. (1889). [56]
Mircea Eliade, initiation, rites, sociétés secrètes (1959)
Rudolf Steiner, La science de l'occulte (1910), trad. de l'all., Paris, Triades, 1995, 495 p. Extraits en ligne de
Rudolf Steiner : [57]
René Guénon, Aperçus sur l'initiation (1946), Paris, Éditions traditionnelles, 2004, 303 p. Extraits en ligne de
René Guénon : [58]
P.D. Ouspensky, Fragments d'un enseignement inconnu (1949), trad. de l'an., Paris, Stock, 2003, 539 p. Sur
GURDJIEFF, extraits en ligne : [59]
Œuvres d'art ésotériques (Occident)
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Architectures ésotériques
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les mégalithes (4800 - 1500 av. J.-C.)
les labyrinthes
le cinquième temple de Delphes (533 av. J.-C.)
l’église San Francesco della Vigna, dessinée par le kabbaliste chrétien Francesco Zorzi (1534)
le château de Thoiry, construit dès 1559 pour Raoul Moreau (alchimiste)
le Goetheanum I (1914-1922) et II (1924-1928) de Rudolf Steiner
• Cordes-sur-Ciel (Tarn) et son zodiaque (voir géographie sacrée)
Films ésotériques
• "L'auberge ensorcelée", 1897, de Georges Méliès, France
• "La montagne sacrée", 1973, de Alexandro Jodorowski,
Mexique-États-Unis
• "Excalibur", 1981, de John Boorman, États-Unis
• "L'esprit de la forêt", 1996, de Aaron Norris, États-Unis
• "Au-delà de nos rêves", 1998, de Vincent Ward, États-Unis
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"Truman Show", 1998, de Peter Weir, États-Unis
"Matrix", 1999, de Larry et Andy Wachowski, États-Unis.
"Blueberry, l'expérience secrète" de Jan Kounen, France.
"Maléfique", 2003, de Eric Valette, France
"Da Vinci code " 2006 Ron Howard
"Anges et démons" 2009 Ron Howard
Le premier Goetheanum
Ésotérisme
Musiques ésotériques
• Hildegarde de Bingen, "Chants" (XIIe s.) : Canticles of Ecstasy, Deutsche Harmonia Mundi, 1994
• musiques des troubadours proches du catharisme (Peire Cardenal, etc.) : Anne Azéma, "Provence mystique.
Chants sacrés médiévaux", CD album
• Michael Maier, "Atala fugiens[60]", fugues (1618) : Caesar vive ! Prague 1609, Supraphon, 2007
• Mozart, "La flûte enchantée" (1791), opéra maçonnique
• Scriabine, "Poème de l'extase" (1907), Wagner Classics France, 2006
• Edmond Bailly, "Le chant des voyelles" (1912) : Le Chant des voyelles comme invocation aux dieux planétaires,
suivi d'une restitution vocale avec accompagnement, Nice, Boumendil, 2000. [61]
• Peter Deunov, "Chants mystiques" (1923-1924), Fréjus, Éditions Prosveta, 1988
• Ferrucio Busoni, "Faust" (1924, opéra achevé en 1925 par un disciple)
• Gurdjieff, "Œuvres pour piano" (1925-1927) : L'intégrale des œuvres pour piano, Wargo, 2006
• Edgar Varèse, "Arcana" (1926-1927), Scl, 1993
• le New Age (1970 ss.) : The Best New Age, Priority, 1996.
Quelques peintures ou illustrations ésotériques
• la scène du Puits dans la grotte de Lascaux, 17000 av. J.-C. ? [62]
• les fresques de la villa des Mystères à Pompéi, 140 av. J.-C. ? [63]
• les fresques du palais Schifanoia, par Pellegrino Prisciani, 1469-1518. Salone dei Mesi di Palazzo Schifanoia
(Ferrara) (it)
• "Le Jardin des délices", par Jérôme Bosch, 1510. [64]
• "Matin" (1808 et 1809), par Philipp Otto Runge, peintre romantique allemand (1777-1810) (influencé par Böhme,
Goethe)
• "Le phare des Casquets", par Victor Hugo, 1866
• "Le rêve", par Frantisek Kupka, 1906
• "Compositions", par Piet Mondrian (théosophiste dès 1909) [65]
• "Évolution", par Piet Mondrian
• "Le premier pas", par Frantisek Kupka, 1910-1913
• toiles de Augustin Lesage, peintre médium depuis 1911 [66]
• toiles de Nicolas Roerich, peintre, voyageur, et Prix Nobel de la paix 1929
• The Secret Teachings of All Ages, 54 planches en couleurs d'Augustus Knapp pour le livre de Manly P. Hall,
1928. [67]
• La Toilette de la mariée, par Max Ernst, 1939-1940 [68]
• "All Things are One Thing (Toutes les choses ne font qu'une)", par Isaac Abrams, 1967
• "Piss Christ (Immersions)", par Andres Serrano, 1987.
Une exposition au Centre Pompidou à Paris, du 7 mai au 11 août 2008, a regroupé sous le vocable "Traces du Sacré"
un ensemble de peintures, de sculptures, de vidéos, à vocation ésotérique et révélant l'influence de l'ésotérisme sur
bon nombre d'artistes.
11
Ésotérisme
Notes et références
[1] R. Guénon, Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion (1921), Éditions Traditionnelles.
[2] Pierre A. Riffard, L’Ésotérisme. Qu’est-ce que l’ésotérisme ?, Paris, Robert Laffont, Bouquins, 1990, ; Émile Boisacq, Dictionnaire
étymologique de la langue grecque, Klincksieck, 1970, t. 2, . Dictionary.com (http:/ / dictionary. reference. com/ browse/ esoteric).
[3] Lucien de Samosate, Sectes à l'encan, 26, trad. du grec, Les Belles Lettres, 1967, t. 1, . ; Sectes à l'encan (http:/ / remacle. org/ bloodwolf/
philosophes/ Lucien/ encan. htm#33a), traduit aussi Philosophes à vendre, vers 166.
[4] Aristote déclare être l'auteur de « discours exotériques » (έξωτερικοὶ λόγοι), des dialogues de jeunesse destinés à un large public. Discours
exotériques, Aristote, Politique, III, 6, 1278 b 31 ; VII, 1, 1323 a 22 ; Métaphysique, M, 1, 1076 a 26. H. Bonitz, Index Aristotelicus (t. V des
Aristotelis opera, 1870, de l'édition I. Bekker), 104 b 44-105 a 49 ; W. D. Ross, Aristotle's Metaphysics, Oxford, Clarendon Press, 1924, t. 2, .
[5] Jamblique, Vie de Pythagore, XXVII, § 72, trad. Luc Brisson et A. Ph. Segonds, Les Belles Lettres, 1996, .
[6] Supplément du Dictionnaire universel françois et latin, Trévoux, 1752, .
[7] Jean-Pierre Laurant, L’ésotérisme chrétien en France au , Lausanne, L’Âge d’homme, 1992, ; Histoire critique du gnosticisme, (http:/ / books.
google. fr/ books?hl=fr& id=2RNIAAAAMAAJ& dq=matter+ histoire+ du+ gnosticisme& printsec=frontcover& source=web&
ots=65BpHab59k& sig=is1n8fG_BWql1sxWUWHgEnwYsUg#PPA83,M1); L’Ésotérisme, Cerf, 1993, . « Ésotérisme (Histoire du mot) », in
Jean Servier (dir.), Dictionnaire critique de l’ésotérisme, Paris, PUF, 1998, .
[8] Marie-France James, Ésotérisme et christianisme. Autour de René Guénon (1981), Paris, Nouvelles Éditions Latines, 2008, 479 p.
[9] Jean-Pierre Laurant et Paul Barbanegra, René Guénon, Paris, Cahiers de l’Herne, 1985, 457 p.
[10] William W. Quinn, The Only Tradition, Albany, SUNY Press (State University of New York), 1997, 384 p.
[11] René Guénon, Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues (1921), Véga, p. 133.
[12] Robert Amadou, L’Occultisme : esquisse d’un monde vivant (1950), Chanteloup, 1987, pp.19.
[13] Robert Amadou http:/ / www. moncelon. fr/ amadou1. htm. Voir Robert Amadou, "Thèses pour la gnose", Bulletin martiniste, n° 5,
Cariscript, juil. 1984, p. 3.
[14] Antoine Faivre, "Une discipline nouvelle : l’ésotérisme", apud Jean-Baptiste Plantin (éd.), Le défi magique, t. 1 : Ésotérisme, Occultisme,
Spiritisme, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1994, p. 35-43 ; Accès de l’ésotérisme occidental, Paris, Gallimard, "Bibliothèque des
sciences humaines", 1996, t. 2, avant-propos : "L’ésotérisme et la recherche universitaire". en ligne (http:/ / signes-et-symboles. org/
dossiers-symbole/ index. php/ 2007/ 02/ 10/ 50-lesoterisme-et-luniversite-le-temoignage-dantoine-faivre).
[15] Antoine Faivre, "Questions of Terminology proper to the Study of Esoteric Currents in Modern and Contemporary Europe", apud Antoine
Faivre et Wouter J. Hanegraaff (dir.), Western Esotericism and the Science of Religion, Louvain, Peeters, « Gnostica », 1998, p. 1-10 ; Accès
de l’ésotérisme occidental (1986), Paris, Gallimard, "Bibliothèque des sciences humaines", 1996, t. 1 ; "Occident moderne", apud Jean Servier,
Dictionnaire critique de l'ésotérisme, PUF, p. 961.
[16] Pierre A. Riffard, Dictionnaire de l’ésotérisme, Paris, Payot, 1983, p. 125-126.
[17] Pascale Binant, La préhistoire de la mort, Errance, 1991, 168 p. Bruno Maureille, Les origines de la culture. Les premières sépultures, Paris,
Le pommier, 2004, 123 p.
[18] Yves Claustres et David Lewis-Williams, Les chamanes de la préhistoire (1996), Paris, Seuil, "Points", 2007, 236 p. Thèse controversée.
[19] http:/ / ma. prehistoire. free. fr/ chamanisme. htm
[20] http:/ / www. archeociel. com/ lascaux. htm
[21] Reynal Sorel, Orphée et l'orphisme, Paris, PUF, "Que sais-je ?", 1995, p. 9 : "Le poète Ibycos [deuxième moitié du VI s. av. J-C.] évoque un
'Orphée au nom fameux', tandis qu'une métope en tuf du monoptère de Sicyone à Delphes, sculptée aux environs de 560 [av. J.-C.], le
représente debout sur la nef Argô, en train de jouer de la lyre. André Bernand, "Orphisme. Grèce ancienne", apud Jean Servier (dir.),
Dictionnaire critique de l'ésotérisme, Paris, PUF, 1998, ."
[22] Papyrus de Derveni (fin du IV s. av. J.-c.), trad. in Orphée, Poèmes magiques et cosmologiques, Paris, Les Belles Lettres, "Aux sources de la
tradition", 1993, p. 57. Autre formulation : « J'adresserai mes paroles à ceux qui ont droit à cette révélation. Et vous, les non-initiés, fermez
vos oreilles et fuyez » (Eusèbe de Césarée, Préparation évangélique, XIII).
[23] William K. Guthrie, Orphée et la religion grecque (1952), trad., Payot, 1956, .
[24] René Guénon, Aperçus sur l’ésotérisme islamique et le taoïsme, chap. 2 : "L’écorce et le noyau (El-Qishr wa el-Lobb), Gallimard, 1973.
[25] Jamblique, Vie de Pythagore (vers 310), § 72 et 75, trad., Les Belles Lettres, 1996.
[26] Edward A. Tiryakan, "Toward the Sociology of Esoteric Culture", in On the Margin of the Visible. Sociology, the Esoteric and the Occult,
New York, Wiley Publishing, 1974, p. 265 : opposition ésotérisme = théorie, occultisme = pratique ; Pierre A. Riffard, Nouveau dictionnaire
de l'ésotérisme, Paris, Payot, 2008, p. 214 : opposition ésotérisme = métaphysique, occultisme = concret et superstition.
[27] Éliphas Lévi, Dogme et Rituel de la haute magie : Secrets de la magie, Paris, Robert Laffont, "Bouquins", 2000, p. 84.
[28] Eugenio Garin, Moyen Âge et Renaissance, trad., Gallimard, 1969, .
[29] Antoine Faivre, L'ésotérisme, Paris, PUF, "Que sais-je ?", 1992, . Voir le chapitre "Aspects de l'ésotérisme au ", apud Marie-Madeleine
Davy (éd.), Encyclopédie des mystiques, Paris, Seghers, 1972, t. 2, ; l'article "Théosophie" de l'Encyclopaedia Universalis, t. XV, 1973, ;
Accès de l'ésotérisme, l.c., t. 1, introduction : "Réflexions sur la notion d'ésotérisme".
[30] Pierre A. Riffard, L'ésotérisme. Qu'est-ce que l'ésotérisme ?, 1990, p. 245-371.
[31] Pierre A. Riffard, Nouveau dictionnaire de l'ésotérisme, Payot, 2008, .
[32] Descartes, Discours de la méthode (1637), I, in Œuvres et Lettres, Paris, Gallimard, "Pléiade", 1953, p. 126, 128, 131.
12
Ésotérisme
[33] Ethan Allen Hitchcock, Remarks upon Alchemy and the Alchemists (1855), New York, 1865. Hermann Silberer, Probleme der Mystik und
ihrer Symbolik, 1914. Carl-Gustav Jung, Psychologie et Alchimie (1944), trad., Buchet-Chastel, 2004, 706 p.
[34] Nicholas Goodrick-Clarke, Les racines occultes du nazisme (1985), trad., Puiseaux, Pardès, 1989.
[35] Jean-Pierre Laurant, "Politique", apud Dictionnaire critique de l'ésotérisme, PUF, 1998, p. 1060-1063 ; "Politics and Esotericism", apud
Dictionary of Gnosis and Western Esotericism, Brill, 2005, t. 2, .
[36] Philippe Muray, Le à travers les âges (1984), Gallimard, "Tel", 1999.
[37] Pierre Leroux, L'humanité, Perrotin, 1840, t. 2, p. 397 (mention du mot "ésotérisme").
[38] Rudolf Steiner, Le triple aspect de la question sociale (1919), trad., Fischbacher, 135 p.
[39] Alexandra David-Néel, Pour la vie et autres textes libertaires inédits. 1899-1907, Paris, Les Nuits rouges, 1998, 156 p.
[40] Jean-Pierre Corsetti, Histoire de l'ésotérisme et des sciences occultes, Paris, Larousse, "Références", p. 327.
[41] Sur l'histoire des courants ésotériques : Antoine Faivre, "L'ésotérisme chrétien du au siècle", apud Henri-Charles Puech (éd.), Histoire des
religions, Paris, Gallimard, "Pléiade", t. 2, 1972, p. 1304-1362 ; L'ésotérisme, PUF, p. 33-112. P. A. Riffard, L'ésotérisme (1990), p. 399-918.
Wouter J. Hanegraaff et Roelof van den Broek, Gnosis and Hermeticism from Antiquity to Modern Times, State University of New York
Press, Albany 1998. Wouter J. Hanegraaff (dir.), Dictionary of Gnosis and Western Esotericism, Leyde (Pays-Bas), Brill, 2005, 2 t., 1228 p.
Kocku von Stuckrad, Western Esotericism. A Brief History of Secret Knowledge, Londres, Equinox, 2005.
[42] http:/ / remacle. org/ bloodwolf/ alchimie/ table. htm
[43] FAIVRE Antoine, Accès à l’ésotérisme occidental : chacune des trois séries d'études aborde un aspect particulièrement représentatif du
domaine : histoire de la théosophie, les divers modes d'application de la notion d'imagination créatrice, la Tradition (Valentin Tomberg,
Abellio) dans l'ésotérisme occidental. Précédé d'une réflexion sur la recherche universitaire sur l'ésotérisme et suivi d'un guide bibliographique
avec références commentées.
[44] http:/ / pierre. coninx. free. fr/ lectures/ versdor. htm
[45] http:/ / remacle. org/ bloodwolf/ erudits/ hermestrismegiste/ livre1. htm
[46]
[47]
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[68]
http:/ / remacle. org/ bloodwolf/ erudits/ hermestrismegiste/ livre2. htm
http:/ / remacle. org/ bloodwolf/ erudits/ hermestrismegiste/ livre3. htm
http:/ / remacle. org/ bloodwolf/ erudits/ hermestrismegiste/ livre4. htm
http:/ / abrasax. alloforum. com/ table-emeraude-t2154-1. html
http:/ / www. chez. com/ jec2/ sitesweb. htm
http:/ / www. leotaxil. com/ Fama%20Fraternitatis. htm
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http:/ / www. lescheminsdhermes. org/ Livre-des-Noces-Chimiques-Premier. html
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Ésotérisme
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