DÉCEMBRE 2006 • La journée profes- sionneLLe • un efreien venu

Transcription

DÉCEMBRE 2006 • La journée profes- sionneLLe • un efreien venu
#40
dÉcembre 2006
• La journée professionnelle • Un Efreien venu d’ailleurs ? •
Rudi Rockt ça rocks • Ryker’s medecine •
Jejune Bells • Souriez, vous êtes filmés • Oxmo Puccino • • •
NUMÉRO 40
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ÉDITO
Que demander de mieux que la sortie de son ReName à
quelques jours des fêtes. Au menu ce mois-ci, un nouveau
concours qui sera répété
jusqu’au numéro de mai
et qui récompensera les
participants de ton journal (plus d’infos page 9), et
« …un nouveau concours
qui récompensera les
participants de ton
journal … »
puis... des articles. Si si, des
articles ! Des vrais, intéressants à lire et qui font
par éric Calderini,
président de ReName.
tout le charme de ReName
chaque mois. D’ailleurs le
mois prochain promet d’être exceptionnel, à suivre donc...
Et pour finir cet édito par quelque chose d’original, je
n’ai qu’à vous dire « Joyeux noël à tous et à l’année prochaine ; profitez bien de vos vacances ! »
SOMMAIRE
décembre 2006
l‘efrei’ches
nouvelles
La journée professionnelle...........................4-5
Un Efreien venu d’ailleurs ?.........................6-7
vie des assos
Cap Efrei, IWeek, Efrei Microsoft.................8
ReName..................................................................9
vision du
monde
Rudi Rockt ça rocks.....................................10-11
Ryker’s medecine.......................................... 11-12
Jejune Bells........................................................... 13
loisirs
Souriez, vous êtes filmés............................14-15
L’ÉQUIPE
Bureau
Ricky — Président
alias é. Calderini
[calderin]
Lionel — Vice-Président
alias L. Bolnet
[bolnet]
Zabeille — Trésorière
alias I. Chevalier
[chevalii]
Navyel — Secrétaire
alias M. Thiers
Maquette
Charles
alias C. Baudelot
Boub’s
alias B. Diallo
avec l’aide de Ricky
[thiers]
[baudelot]
[diallo]
Etude & Développement
Jazeepha (Romain Garandel)
< RN
Ont participé à ce numéro
@m@zone (Charlène Taty
Menzene), Benjamin Chambon, Boub’s, Charles, Hip (Vincent François), Jimmy Keime,
Le Bucheron (Samy Lerari),
Pier (Pierre Desportes), Pierre
Bluteau, Ricky, Tition (Mathilde Soler), UN (Youenn
Couant)
Correction
Zabeille
Mascottes et publicités
Rémi Lanvin
Couverture
Nagu (Thomas Mannechez)
(Faire suivre le login entre crochets
de « @efrei.fr » pour nous contacter.)
sélection
musique
Oxmo Puccino & The Jazzbastards.......16-17
Musique de nuit . .........................................17-18
les pages
cinéma
Casino Royale.............................................. 20-21
Le Dalhia Noir, The Departed 2.................. 22
Clôture
Poème....................................................................23
Télex................................................................24-26
Sudoku..................................................................27
Dernière page.................................................... 28
NUMÉRO
40
L‘EFREI’CHES
NOUVELLES
RENAME
22/11
Conférence sur les métiers de l’informatique
et de la finance
Organisée par Piste et Efrei Finance
Ça s’est passé à L’EFREI
en novembre
23/11
Soirée à la Tour Montparnasse
Organisée par le BDE et SepEfrei
pour les 20 ans de SepEfrei
PHOTOS D’EPS
Toutes les photos, toutes les vidéos
sur http://assos.efrei.fr/eps/
30/11
Journée Professionnelle
Seuls les L3 ont le droit de ne pas s’en rappeler, je relève les noms des autres
RN > L‘EFREI’CHES
NOUVELLES
La Journée Professionnelle
Une Journée pour les étudiants et les entreprises !
Par boub’s
A
rrivée à Paris gare du Nord :
23h30 (et oui je suis rentré
plus tôt du stage de Londres
pour ne pas rater cette Journée, en
même temps ça aurait été dommage
de travailler plusieurs mois sans voir
le résultat final !). Nombres d’heures
de sommeil : 5. Et je ne regrette rien.
Pourquoi ?
Retour sur cette Journée
J’arrive à l’école à 8h, les autres
responsables pour cette Journée sont
déjà sur place. Rapidement je leur demande de me briefer sur les tâches à
effectuer en urgence. Le chef d’équipe
me répond alors qu’il faut accueillir
les entreprises, en leur indiquant leur
salle, l’espace petit déjeuner, puis les
aider à monter leur matériel. C’est
donc ce qu’on fait de 8h à 9h, en leur
distribuant de l’eau et une fiche avec
les contacts des organisateurs. On en
profite au passage pour leur demander
si tout se passe, si elles ne manquent
de rien, certaines répondent : « Merci,
c’est bien organisé et professionnel,
tandis que d’autres impatientes se demandent où sont les M2 », il me faut du
M2 (non là j’exagère un peu…). Puis en
fin de matinée, vient un des meilleurs
moments de la journée : il faut aller
manger à table ! Le buffet est prêt !
à droite
Les étudiants
qui parcourent
les stands à la
recherche de
stage.
< RN
Entretien avec les entreprises
Après un bon repas et une matinée
passée à s’occuper de l’organisation
de cette Journée, je me suis décidé à
voir ce que proposaient les entreprises, après tout je suis un efreien qui
fera son stage technique en M1 et de
fin d’étude en M2. Ce que j’ai retenu
c’est que les M2 « codeurs » devaient
être au paradis ! En effet beaucoup
de SSII et aussi de grands groupes offraient énormément de propositions
de stages souvent techniques liés à
Java ou à la plateforme .NET. Pourquoi
les entreprises veulent surtout des M2
en stage de pré embauche ? Car ils ne
veulent pas investir en temps (savoir)
et en argent (coût de la formation) sur
un stagiaire et le laisser partir 4 mois
après (stage technique de M1).
Mon bilan
• bonne ambiance générale,
• les élèves ont bien aimé l’atelier cv,
• plus de 54 entreprises,
• seul regret que les L3 de Londres ne
puissent venir.
Pour répondre au dernier point et
surtout au L3 qui étaient à Londres,
nous ne pouvions pas organiser la
Journée une semaine plus tard, car
certaines entreprises, se plaignaient
déjà de la tardivité de l’organisation de
l’évènement. Certaines auraient souhaitées qu’on l’organise en septembre
ou octobre notamment à cause des
offres de stages et des M2 fraîchement
diplômés. RN
Témoignages sur la Journée
Professionnelle
Lors de cet événement il y avait
95% de SSII qui recherchaient des développeurs. Les 5% qui reste étant des
grands comptes qui développent en
Made by and for students (bas de page spécial pour les ex-londoniens)
interne (donc recherche des codeurs
également) voire des SSII planquées
(genre la « section » de Thales qui était
présente). Quelques offres en réseau
mais orientés Télécom à fond (voir
Bouygues) mais pas grands choses
(voire rien) en administration système
par exemple. De plus, toutes les boites
ici étaient là pour embaucher du M2
et se foutaient ou mettaient en « liste
d’attentes » les M1 (genre, mince on a
pas trouvé de M2 on va se rabattre sur
les M1). Très peu de M2 sont venus et
ça devait être leur deuxième JP, il faudrait leur demander pourquoi ils ne
sont pas venus.
Au niveau des conférences, intéressantes quand les intervenants ne se
désistent pas (genre la conférence sur
la virtualisation) ou quand les titres
vagues font que la conférence ne correspondait aucunement à nos attentes.
Genre la sécurité des systèmes d’informations où ça se résumait à l’animateur et un intervenant ne parlant
que de la sécurité dans les logiciels en
se bordant à parler de JAS (le système
d’Authentification de Java) et du rôle
et de l’emplacement d’un « consultant
sécurité », dans le développement
d’un projet logiciel (bref, on était 10
dans la salle, tous intéressés par la sécurité de la SI (système et réseau) donc
la conférence n’a servi à rien. Enfin la
L‘EFREI’CHES
NOUVELLES
superposition des conférences (genre
la conférence 2 commence 20 minutes avant la fin de la conférence 1) a été
perçu par tout le monde comme une
vaste bêtise et personne n’a compris
l’intérêt.
Sinon, sur l’organisation, rien à
dire mais il était clair que seules les
SSII ont sauté sur l’occasion. Pour
quelqu’un qui fait dans le développement et qui se fout de jouer les mercenaires en début de carrière, c’est le
rêve, pour un barbu qui cherche une
expérience en administration système
à « long terme » (c’est à dire ne pas rester dans une boite juste pour déployer
une solution), la journée a été inutile.
Après avoir vu pourquoi les M2 ne
sont pas venus, et pour les futurs éditions, il serait intéressant de faire des
« statistiques » sur ce que recherche
les étudiants en se basant sur le projet
professionnel que les M1 ont préparé
et présenté en début d’année (ça rendra l’exercice plus utile).
Nicolas Haller – P2008 – M1
J’ai apprécié le stand CV, et
trouvé les remarques qu’on m’a
faites pertinentes et sincères .
Sinon je n’ai pas assisté aux amphis,
tout simplement car je suis arrivé vers
13h30 et je n’ai pas été particulièrement
attiré par les sujets traités. J’ai préféré
faire un petit tour dans les stands des
entreprises pour voir comment ça se
passe et profiter des expériences des
autres pour les années à venir (vu que
je suis qu’en L’3).
Boubker Lahlou - P2009 – L3
J’ai assisté à la conférence dans le
grand amphi c’était intéressant mais il
y avait pleins de termes techniques et
de sigles tordus que les intervenants
ne prenaient pas la peine d’expliquer.
Les représentants des entreprises
étaient assez chaleureux et prenaient
le temps de te répondre. Je leur ai demandé des conseils pour améliorer
mon CV et de me présenter leurs sociétés. J’ai vu Apside, Sogeti, Cap Gemini et d’autres que j’ai oubliées.
En fait, cette journée concernait
plus les M1 et M2 que nous car la plupart des SSII cherchaient des profils
pour stage ingénieur (mais en grat-
tant bien y en avait quand même 3 ou
4 intéressées par des stages commerciaux). Malgré ce qu’escomptait la direction de l’école qui voulait donner
une bonne image vis à vis des entreprises, les amphis n’ont pas été pleins
à craquer... non seulement y avait plusieurs trucs en même temps mais à ce
qu’on m’a dit des interventions dans
l’amphi bleu ont été annulées.
Daniel Debs - P2009– L3
Au final, je retiens : très bonne
journée et surtout une très bonne
organisation très professionnelle.
D’après les entreprises, les Efreiens
sont très pro eux aussi, et sympathiques. Ils savent parler, s’expliquer et
surtout très intéressants.
En ce qui concerne les entreprises,
dommage qu’elles ne furent pas très
intéressées par les 4ème années mais
plus par les 5ème années.
Mathilde Soler– P2010 – L2
Etudiant en L3, j’étais à Londres
lors de la journée professionnelle. J’ai
été vraiment déçu de ne pas pouvoir
y participer. J’aurais aimé assister aux
conférences, telles que : création d’entreprises, etc...
Jusqu’à l’année dernière, les L3
étaient à Londres les 4 premiers mois
de l’année, ils ne pouvaient donc assister à cette journée. Cependant,
cette année, nous rentrions seulement quelques jours après cette journée professionnelle. Sachant celà, je
trouve dommage le manque de communication à l’administration : une
simple concertation aurait peut-être
permis de décaler la rentrée des L3 d’une semaine ?
Après en avoir discuté avec certains organisateurs, il semble en effet
qu’il ne soit pas possible de retarder
davantage l’évènement, les entreprises étant déjà déçue de la date tardive... Loin de moi l’idée de critiquer
cette journée, organisée avec brio par
des étudiants!
Adrien Carbonne– P2009 – L3
La veste prête à enfiler, la cravate
bien nouée, je me sens d’aplomb pour
cette journée professionnelle. Le marathon pour trouver un stage de fin
d’études à la hauteur de mes espérences se tient à l’Efrei dans tout le
batiment E. Plus d’une cinquantaine
d’entreprises se sont reparties les salles qui accueillent à l’accoutumée des
TD ou autre cours de communication.
A peine arrivée à l’accueil, je saisis un
dossier sur la journée pro’ tel un relais.
Un tri rapide des boites que je veux
absolument rencontrer et à qui je
veux laisser mon CV. Beaucoup de SSII
sont présentes, mais mes critères sont
intransigeants : je cherche un groupe
assez grand, de préférence international et qui intègre le management de
manière importante. Un CV par ci, un
CV par là, mais toujours la même rengaine : « je suis étudiant en dernière
année option SI et management. Je
cherche un stage de fin d’études... ».
Parfois ca fonctionne, d’autres pas. Je
n’y reste qu’une demi-journée ; j’ai déposé ma candidature dans les lieux qui
m’intéressaient, je dois me faire une
raison et attendre de leurs nouvelles.
La vie reprend et les petits tracas de la
vie étudiante peuvent reprendre.
Youenn Couant - P2007 – I2
S’ils écarquillent les yeux, c’est à cause de la nuit blanche pendant laquelle
ils se sont défoncés à préparer 8700 petits fours... Vous y avez goûté ?
ci-contre
De gauche
à droite les
organisateurs :
Thibaut
Franchini
(SepEfrei),
Olivier Michaud
(Effor), Boubacar
Diallo (Effor),
Sylvain Collado
(BDE), Arnaud
Chollet (BDE) et
Vincent Truchot
(BDE, n’est pas
sur la photo).
RN > NUMÉRO 40
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un efreien venu d’ailleurs ?
Portrait de Mathieu Nebra
par Jimmy Keime
A
ussi appelé M@teo21 et vénéré par une communauté de
plus de 27000 membres qui
lui vouent un culte hors du commun,
il est le webmaster d’un site, lui aussi…
pas comme les autres.
Le début d’une aventure
Tout commence en quatrième.
J’étais alors sélectionné, moi et mon
acné d’adolescent, pour faire partie de
la section européenne espagnole de
mon collège. J’y ai rencontré Mathieu,
un autre adolescent, pas trop boutonneux, mais avec des belles lunettes
toutes rondes. A partir de ce moment,
s’en est suivie une amitié qui perdure
encore. Mathieu a alors tout de suite
manifesté un intérêt certain pour l’informatique. En véritable passionné, il
achetait des livres, les lisait, les comprenait et m’expliquait ensuite des langages comme le html et le Visual Basic
grâce à de longs mails et des petits
projets que nous essayions de développer. Bien qu’amusé par ces techniques
j’avais, à 14 ans, d’autres passions et
peu de patience pour décoder des livres nettement orientés vers un public
plus âgé et expérimenté.
Quant à Mathieu, il voyait son intérêt grandir pour la pédagogie : écrire
des cours lui permettait de mieux
comprendre ce qu’il lisait et mettait à
la portée d’un adolescent de 14 ans (ça
c’est moi !) des notions qui ne l’étaient
alors pas forcément, du moins pas
de la manière dont elles étaient enseignées jusqu’alors. Ayant appris le
html, il décide de créer un site web
pour se faire la main. Oui, mais sur
quel sujet ? Agacé de voir que même
les livres se voulant « pour débutants »
ne l’étaient en fin de compte absolument pas, il lui vint l’idée de faire un
site web qui explique comment faire
< RN
un site web. L’idée est de commencer
de zéro. Aucun pré requis n’est exigé.
Savoir surfer sur le site suffit ! Le nom
est alors tout trouvé : Le Site du Zér0,
on y apprend tout à partir de zéro. Un
pari fou ? Pas si sûr…
Les années passent, la passion se
renforce
Le site continue son petit bout de
chemin en même temps que nous. Mathieu et moi passons de classe en classe
(toujours dans la même !), je donne un
petit coup de main de temps en temps
mais prends soin de le laisser gérer son
bébé. Notre amitié se renforce encore,
nous découvrons le monde, travaillons
ensemble, le site du zéro passe de la
version 1 à la version 2, le nombre de
cours augmente et le nombre de visiteurs aussi. Arrive alors la terminale,
où il nous est demandé de décider de
ce qu’on veut faire de notre vie. Quelle
idée ! En section européenne, de la
quatrième à la terminale, notre scolarité a été rythmée par des immersions
en Espagne avec une bande de copains
qu’on a côtoyés pendant cinq ans. Dur
de penser que tout ça va disparaître.
Finalement, porté par mon intérêt
pour l’informatique, je décide de rentrer à l’Efrei. Mathieu, qui n’était pas
décidé à me laisser partir comme ça et
ayant le même intérêt, a choisi de me
suivre, à mon plus grand plaisir. Je me
souviendrai toujours de l’entretien en
compagnie de M. Wallet (ancienne “figure” de l’Efrei) :
« Bonjour M. Keime, votre acolyte,
M. Nebra est actuellement à côté, j’ai
lu vos lettres de motivation, vous les
avez écrites ensemble ?
— Non monsieur, seulement nous
avons le même parcours depuis la quatrième, il est normal qu’il y ait des ressemblances »
— Sinon j’ai vu vos dates de naissance et j’ai vu que vous étiez aussi nés
à un jour d’intervalle, je me suis alors
demandé si vous ne vous foutiez pas
de ma gueule par hasard ? »
Ceux qui ont connu M. Wallet ne
doivent pas êtres étonnés. Ce fut une
expérience non pas traumatisante,
mais quelque peu surprenante. Mathieu et moi sommes donc entrés à
l’Efrei et Le Site du Zéro a évolué dans
sa version 3. Le développement de
cette version a été un chantier de près
de deux ans, qui a fait aboutir un site
entièrement compatible XHTML 1.0 et
CSS 2.0, un forum maison, un système
de wysiwyg Ajax, lui aussi fait main.
Le tout a été rendu possible grâce à des
codeurs volontaires et à l’incroyable
talent de Mathieu dans la gestion de
ce projet.
L’apogée d’un travail acharné
Avec plus de six millions de pages vues par mois, des cours de C/C++,
XHTML, CSS, 27000 membres inscrits
sur le forum, Mathieu est considéré
comme un véritable dieu sur son site,
comme en témoignent les quelques
13000 messages du livre d’or :
Par loubourib, le 20/11/2006 à
16h44 :
« Merci M@teo21 pour votre didacticiel sur le XHTML et le CSS. C’est
un petit chef-d’œuvre de pédagogie,
sympathique à utiliser. On en redemande!
Vous êtes un Bienfaiteur de l’Humanité Cliquante. SI SI, j’insiste! »
NUMÉRO 40
RENAME
Par P-Y, le 29/03/2006 à 03h42
« Ce site m’a maintenant converti
au polythéisme. Je ne crois plus au
“Dieu”, mais bien à M@teo21, le dieu
des dieux et à son équipe. Le dieu du
codage, le dieu de la validation, et j’en
passe!
Sans blague, bravo, j’ai appris à
faire des choses que je n’aurais même
pas pensé pouvoir apprendre (…). Je
connais très bien le PHP, je maîtrise
plutôt bien le XHTML/CSS et je m’en
tire pas trop mal avec le début du tuto
de C/C++.
Félicitation! »
Une notoriété établie, des visiteurs
toujours plus nombreux, la version 3t
terminée, il fallait un nouveau challenge pour Mathieu. Ceux qui le connaissent le décrivent comme un passionné
insatiable : de la gestion du Site du Zéro
à la rédaction de nouveaux chapitres de
cours, il trouve aussi le temps de créer
le site de VRally 4L, de liveEfrei, y faire
de la musique, réussir brillamment
ses études, prendre du temps pour ses
amis. Mais comme il lui restait encore
quelques heures pour dormir, il a pré-
féré les mettre à profit d’un nouveau
projet : l’écriture d’un livre.
Le chaînon manquant
C’était en fait l’évolution logique.
Ayant la maturité suffisante de l’expérience dans l’art de la pédagogie et
une très bonne plume, il fallait passer
à l’action. Le sujet était tout trouvé :
Réussir son site web avec XHTML et
CSS. Neuf mois de nuits blanches plus
tard : le voilà enfin ! Les cours en ligne
restent consultables sur le site car son
organisation a été totalement revue et
les chapitres totalement réécrits. Le
livre, disponible aux Editions Eyrolles, était en rupture de stock au bout
de 48h sur Amazon.fr. Il a suffi pour
cela d’une simple actualité sur le Site
du Zér0.
jusqu’à présent.
Après ce rapide portrait biographique, on peut retenir de Mathieu
qu’il est un ami fidèle et sincère. Plein
d’ambitions, il aime entretenir le mystère sur ses activités et créer l’effet de
surprise. Pas toujours compris par
ceux qui le connaissent peu, il est de
ceux qui paraissent vivre sur une autre
planète mais on se rend compte, après
tous ces projets brillamment menés,
que M@teo21 a les pieds sur terre et
qu’il est bien à l’Efrei. RN
Plus qu’un événement, c’est un
véritable phénomène qui s’est déclenché sur le site autour de la parution
du livre. Il est une véritable réussite et
devrait rapidement devenir LA référence. Dans tous les cas, je lui prédis
un avenir au moins aussi glorieux que
tout ce que Mathieu a pu entreprendre
Les emplois du temps
Sur 3 semaines, et bientôt plus !
L’agenda associatif
Accessible en RSS et iCal
Toutes les archives
Accessible en RSS
assos.efrei.fr/rename/
Oui ! Toi aussi tu peux devenir codeur pour le site de ReName !
RN > LA VIE DES
NUMÉRO
40
CAP EFREI
Iweek, une expérience internationale
EFREI MICROSOFT
Le Trophée EFREI a besoin de toi !
IWEEK
RENAME
ASSOS
Le Trophée Efrei existe depuis vingt
ans et cette année, c’est Cap Efrei, l’association de voile de l’Efrei qui organise la
19ème édition. Le trophée Efrei est une
compétition de funboard et de kite surf
qui rassemble plus de 200 étudiants venus de toutes les écoles de France pour
participer à un évènement purement
efreien. Pendant un week-end de folie durant le mois de mai, le Trophée Efrei t’offre la possibilité de t’initier au kite surf, au
fun board et au speed sail, de participer
Ready for a New Day
Nous vous l’avions annoncé sur le site
de l’association, cette année se révèle très
fournie en actualités chez Microsoft qui
annonce le lancement de ses produits
phares et plusieurs évènements à venir tout prochainement. D’autre part, le
Concours Imagine Cup, parrainé par la
firme de Redmond, ne cesse de prendre
de l’importance et, cette année encore,
cette compétition internationale devrait
être couronnée d’un franc succès.
Souhaitant marquer le coup et vous
communiquer notre enthousiasme face
à toutes ces nouveautés, la journée du
Mercredi 20 Décembre 2006 leur sera
consacrée. « Mais dans quel but ? », nous
demanderez-vous. Et bien cette journée
sera entièrement dédiée à la présentation de Windows Vista et de toutes ses
nouveautés, des nouvelles fonctionna-
< RN
à des tournois de beach volley et beach
soccer sur le sable fin des plages de la côte
normande, sans oublier deux soirées de
ouf !!
Si le Trophée Efrei existe depuis aussi
longtemps, c’est grâce au travail des élèves de l’Efrei et cette année, nous avons
particulièrement besoin de renforts pour
l’organisation de la 19ème édition de cet
évènement sportif incontournable. C’est
pourquoi nous te proposons de rejoindre
Cap Efrei. Si tu souhaites participer à une
vraie aventure étudiante, nous aider à établir des contacts avec des entreprises de
secteurs variés, communiquer auprès des
autres écoles, nous t’accueillerons avec
plaisir. Pour avoir plus d’infos concernant
notre asso et notre projet, viens nous rencontrer lors de notre amphi de présentation le 12 décembre en amphi bleu ou
bien connecte-toi sur notre site : www.
capefrei.fr
l’équipe de Cap Efrei
D’après l’un de nos étudiants Erasmus, Adam, qui vient de Postdam (Allemagne pour ceux qui ne sauraient
pas), Iweek lui a donné une chance de
découvrir l’école ainsi que Paris avant sa
venue en tant qu’étudiant Erasmus. Pendant la semaine organisée par Iweek, il a
pu faire connaissance et lier des amitiés
avec des étudiants de différentes nationalités. L’atmosphère « internationale » de
la semaine lui a fait vivre une expérience
unique, aussi bien sur le plan relationnel
que sur le plan culturel. Car en l’espace
d’une semaine, les étudiants découvrent
en condensé la vie à la française et les monuments principaux de Paris.
Alors si toi aussi tu veux vivre une
expérience enrichissante en découvrant
d’autres cultures, inscris-toi pour devenir
hébergeur et vivre à l’heure internationale pendant une semaine !
Inscription sur http://assos.efrei.fr/
iweek ou en écrivant à [email protected]
lités d’Office 2007 et du très populaire
concours Imagine Cup !
18h - 19h
Séance de présentation avancée de
Vista et Office 2007 : vous pourrez assister
à des démonstrations vous démontrant la
puissance des nouvelles versions de Windows et d’Office. Spectacle Assuré !
Comme à notre habitude, les participants les plus assidus (ou les plus chanceux au tirage au sort...) se verront remettre quelques goodies !
Nous vous donnons donc rendez-vous
tout au long de la journée du 20 Décembre dans le hall Truong et dans les amphis
aux horaires précisés ci-dessus.
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à nous envoyer un email à [email protected].
Nous vous proposons de venir découvrir Vista, Office 2007 et l’Imagine
Cup tout au long de la journée sur deux
stands dédiés à ces activités. Des membres d’EFREI Microsoft seront bien entendu disponibles pour vous montrer les
possibilités des deux logiciels phares de
Microsoft et répondre à toutes vos questions.
Sur les sujets majeurs de la journée,
deux amphithéâtres vous seront proposés :
13h - 13h30
Présentation du Concours Imagine
Cup et du Projet Hoshimi ou comment
acquérir des connaissances en programmation de façon ludique.
Il paraîtrait même que les filles des Student Days ont promis de passer (rapidement) !
LA VIE DES
NUMÉRO
40
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ASSOS
Écrire dans ReName,
ça rapporte !
Et ça rapporte gros ! Imagine toi avec
la dernière Ferrari, le dernier Vaio ou une
maison avec piscine dans Villejuif, et tout
ça grâce à ReName ! Bon d’accord, notre
subvention ne nous permet pas de t’offrir
ça, mais le coeur y est ! On a quand même
prévu quelques présents pour toi, et ce
durant chaque mois jusqu’à mai !
Mais avant de parler de tout ceci, il
n’est pas mauvais d’éclaircir quelques
points sur ton mensuel préféré.
ReName c’est quoi ?
Ca, c’est pour savoir si tu suis toujours
! On dirait que oui, je continue donc (sans
rappeler que ReName c’est un mensuel,
des hors séries et un site Internet...)
Vous avez besoin de moi ?
Bien sur. L’avantage de ReName, c’est
que tout le monde peut écrire ce dont il a
envie et même si l’on ne fait pas partie de
l’association. Aucune obligation, aucune
responsabilité, tu restes libre !
Comme tu as du le remarquer, la liste
des personnes participant aux différents
numéros du journal reste à peu près la
même. Grâce à toi, ReName s’enrichira
et pourra proposer des sujets variés pour
tous les goûts.
J’ai bien une passion, mais...
Nous sommes 1200 élèves dans l’école. Si un sujet te plaît, il y aura forcément
d’autres élèves qui seront intéressés et qui
seront ravis de pouvoir lire ton article.
Je ne sais pas écrire...
Moi non plus, mais là il est 3h08 et
je dois boucler le journal ! Plus sérieusement, on ne demande pas une qualité
exceptionnelle d’écriture : on reste des
étudiants écrivant pour une cible étu-
diante. Ce qui compte, c’est de partager
des choses à travers un article.
Je ne veux pas être rédacteur !
Ca tombe bien, y’a plein d’autres choses à faire :)
• Reporter : interview d’assos, de
profs, ou pourquoi pas d’élèves selon tes
idées de thèmes. Après on s’occupe de
tout mettre en forme.
• Dessinateur de bédé, ou tout simplement publier un de tes dessins pour
les faire partager.
• Webmaster sur l’un des projets de
ReName (on en a en stock !)
• Trouver des idées pour des rubriques (la rubrique jeux par exemple...).
• Et en fait tout ce qui permet de refléter au mieux la vie Efreienne).
Euh, tu parlais de cadeaux non ?
J’allais justement y venir. Pour récompenser les participants du journal,
nous avons décider de créer des petits
concours mensuels thématiques. Les
thèmes seront choisis chaque mois et le
résultat du concours sera connu le mois
d’après. Et il y aura donc à la clef quelque
chose à gagner.
Et pour ce mois ci, ça marche comment ?
Pour le premier mois, nous ferons simple : un tirage au sort sera effectué entre
les rédacteurs du ReName 41 qui ne font
pas (encore) partie de l’association. L’heureux élu se verra alors offrir un livre ou
une BD d’une valeur inférieure ou égale à
20€. Comment ça c’est rien par rapport à
la piscine dont je parlais au début ?
Finalement c’est simple : on écrit un
article et on a une chance de gagner. Que
demander de plus ?
Bien sur et nous sommes d’accord,
l’article ne doit pas seulement faire
10 mots. On attend une taille raisonnable
(si tu veux savoir ce qu’est une taille raisonnable, tu peux t’amuser à regarder nos
archives sur le site Internet et de faire une
moyenne, enfin c’est vraiment si tu n’as
rien à faire).
Mais si ça se trouve, je vais avoir une
révélation et je vais commencer à participer tous les mois à ReName.
Ca tombe bien, c’est le but !
J’ai plus de question !
Oui mais moi j’ai encore du blanc à
combler, donc j’en profite pour te parler
du processus d’envoi d’articles ou dessins
ou autres : il suffit d’envoyer un mail à [email protected], avec ta pièce jointe (et un
petit texte dans le corps du mail quand
même, histoire que l’on sache que tu es
sympathique) et c’est fini. Oui c’est tout,
l’article ne sera pas refusé (au pire on proposera des modifications) et il sera même
corrigé (ça veut pas dire que ReName ne
comporte aucune faute, la preuve, celui là
doit en contenir quelques unes).
Joyeux noël, à l’année prochaine !
L’année prochaine ? A tout de
suite sur le site de ReName plutôt !
http://assos.efrei.fr/rename/
Si au moins tout ce que j’ai raconté ne
t’intéresse pas, pense à envoyer des télex
sur le site et à consulter l’agenda associatif
et les emplois du temps.
par l’équipe de ReName
Le concours et la distribution du lot seront gérés par
le bureau. L’association se réserve le droit de l’annuler si les conditions s’y prêtent. En gros, on a tous
les droits ha ha ha ! La participation au concours
ne vous oblige en rien (même pas d’intégrer l’assos,
mais c’est recommandé).
Bon attention, il faut quand même plus de 26 articles pour un crédit ECTS.
RN > VISION DU
MONDE
Rudi rockt ça roxe
Un super concept, une soirée inoubliable !
par nadou
J
e me dois de vous relater une des
soirées que j’ai passé ici, en Allemagne, à Aix la Chapelle (si si c’est
en Allemagne, ignards va !).
Le concept de Rudi rockt c’est
donc un « rallye dîner » même si je
trouve que le terme a quelquechose
d’un peu réducteur. Laissez moi vous
expliquer : j’ai commencé par m’inscrire sur un site et m’associer à une de
mes amies française après quoi le site
a terminé notre itinéraire de la soirée.
Nous avions donc rendez vous dans
deux endroits différents pour dîner.
Le site détermine aussi de quel plat
chaque groupe est responsable. Nous
avons donc du concocter un désert
(Nachspeise).
C’est donc que nous n’avions rien
déterminer si ce n’est le fait de faire ce
parcours ensemble.
18h : C’est parti !
Le début de soirée a commencé
pour nous aux alentours de 18h. J’avais
rendez vous avec ma partenaire pour
la préparation de notre dessert : des
crêpes. J’ai tout juste eu le temps de
préparer la pâte et de la mettre à reposer que nous avons commencé notre
périple. Nous nous sommes rendues
chez Elena, accompagné de Christina,
deux étudiantes en médecine puis
nous on rejoint Sebastian et Robert
deux étudiants en Mécanique (comme 90% des étudiants de la ville). Nos
deux hôtes nous ont reçu royalement,
nous avons eu droit, après avoir pris un
apéritif offert par les garçons, à comment décrire ? Une entrée à la manière
de tapas sans vraiment en être. Bref
sur la table se trouvaient, des tomates,
du maïs, du guacamole, de l’aïoli, de
la salade, des morceaux de poulet au
curry et j’en passe le tout accompagné
de bon pain chaud (ce qui n’est évident à trouver ici !). Nous nous som-
10 < RN
mes fait reprendre à l’ordre car nous
ne nous sommes pas suffisamment
servi. C’était délicieux. Seul problème,
après l’entrée je sentais déjà le poids
de mon estomac… L’accueil comme je
l’ai mentionné s’est très bien déroulé.
Les personnes se sont bien intéressées
à nous. En parlant de Paris, nous en
avons fait rêver certains qui parlaient
déjà de leur expérience de baquette
camembert et de petit basque. Enfin
lorsque j’ai découvert une affiche de
Paris grand format avec la Tour Eiffel,
j’ai pu comprendre l’engouement de
notre hôtesse au seul fait de prononcer le nom « Paris ». Nous avons été
complimenté sur notre maîtrise de
la langue, les Allemands sont si tolérants… Nous sommes reparties ravies
et joyeuses de cette endroit en prenant
les coordonnées des 4 personnes que
nous allons bientôt revoir.
20h30 : à table !
Il ne fallait pas non plus trop s’attarder car nous avions rendez vous à
20h30 à un autre endroit plus près du
centre ville cette fois, pour déguster le
plat principal. Nous sommes arrivées
avec un peu de retard mais qu’importe. Cette fois, le cadre était complément différent. Nous avons atterris
dans un immeuble type immeuble du
16eme. Chez deux garçons dont étonnamment je ne me souviens pas les
prénoms. Nous avions peine à croire
qu’il s’agissait d’un appart étudiant,
table en verre, nappe en soie blanche,
verres spéciaux de bourgogne, cuisine
bien équipe, énorme terrasse… La nous
avons fait la connaissance de deux jeunes filles (dont le nom ne m’est pas resté en tête également). Les garçons se
sont donnés du mal pour préparer ce
repas. Si bien que ns avons mangé avec
une heure de retard ce qui est quand
même problématique dans la mesure
Essayez de dire 10 fois le titre de suite pour voir !
où nous devions nous occuper du désert et cette fois chez « nous » donc ne
pas arriver en retard ! Au menu : une
belle assiette excellemment présentée,
du travail méticuleux : tagliatelles sauce « je sais pas laquelle, j’ai pas la sauce », petite salade accompagnatrice et
une autre sauce champignons, crème
(j’aime pas la crème) et viande.
Au secours les assiettes étaient pré
faire, la quantité était plus que suffisante. Mais voyant le mal que c’était
donné nos hôtes nous nous sommes
forcées ne voulant les offensés.
Les jeunes hommes un peu papi
gâteaux n’arrêtaient pas de prendre
des photos. Ils étaient assez playboy
dans leur genre et avaient un air si
peu naturel (invitez les gens chez vous,
qu’ils vous critiquent... TIQUE). Nous
n’avons pas parlé trop français car les
filles étaient étudiantes en langue et
l’une d’elle parlait français. Ce n’est
pas pour autant qu’un contact particulier s’est crée.
Nous avons eu le sentiment à cet
endroit de participer à un speed dating : chandelier sur la table, verre de
vin rempli a chaque fois avec soin (et
ce malgré le fait que je prenais la peine
de ne pas le finir pour éviter qu’on ne
me le remplisse…), on vous apporte
votre manteau et vous le mets… De
vrais gentlemen mais trop c’est trop
ce n’était pas l’ambiance que nous recherchions.
Nous avons eu dix minutes pour
manger et nous nous sommes sauvées
comme des voleuses sans avoir l’hypocrisie de prendre les coordonnées de
ces personnes qui nous on gentiment
accueillis et mises en retard par la
même occasion. Nous les avons laissé
terminer leur speed dating tranquillement avec les deux autres jeunes filles
laissant l’opportunité d’avoir donc
deux filles et deux garçons.
VISION DU
NUMÉRO
40
RENAME
MONDE
L’heure du dessert
Sur le chemin de chez ma partenaire
de cette soirée, un des groupes d’« invités » nous appelle : ils sont déjà devant la
porte… Ou plutôt elles sont déjà devant
la porte nous courrons les rejoindre.
Notre premier groupe d’invités et composés de deux allemandes (blondes)
ayant passés un an en France. Incroyable ! Nous les installons et je commence
à préparer le dessert. Nous avons offert
des crêpes à nos invités avec du salidou,
de la confiture, du miel, du sucre et du
nutella. Nous avons remporté un franc
succès. Nous avons porté un toast à
nos prochaines soirées ensemble avec
une bouteille ramenée par le deuxième
groupe d’invités, deux jeunes hommes
au parcours scolaire peu commun pour
des aixois, un étudiant en géographie
et l’autre… j’ai oublié ! Il se trouve que
notre géographe ne se débrouillait pas
mal non plus en français mais le pays
oblige et la conscience studieuse aussi
nous les avons sommés de ne pas trop
parler français.
Ici aussi l’ambiance était géniale.
Pour la fin de la soirée, tous les participants avaient rendez vous en boite !
Plus de 700 participants. C’est vraiment un concept à étudier à Paris. C’est
l’occasion rêvée de rencontrer pas mal
de gens et d’autres étudiants qui ne font
pas les mêmes études que nous. Tous
les participants se sont donnés du mal
pour concocter leur mets. L’événement
est aussi organisé à Cologne.
http://www.rudi-rockt.de/
Et tout ça grâce à un site fait par
des étudiants… RN
Ryker’s medecine
chapitre 2 • Eteindre un incendie...
Par le bucheron
Awakening
yle se réveilla brusquement,
mais sans sursaut, de son
étrange sommeil. Contrairement aux héros de thrillers dont il
était friand, son cœur ne battait pas à
toute vitesse et il ne transpirait pas. Au
contraire, il était calme et serin mais il
avait si froid. La première information
qu’il récolta à son réveil fut la température. Et les 20 degrés qu’affichait le
thermomètre ne pouvaient expliquer
les frissons dont il était victime, ni la
violence avec laquelle ses dents s’entrechoquaient. Il grelottait comme un
patient dans une salle d’opération réfrigérée. Il se souvenait de la moindre
seconde de son rêve. Habituellement,
on ne se rappelle jamais en détails
tout ce que peut produire le cerveau
durant le sommeil. On se voit de l’extérieur et non à travers ses propres
yeux. On n’a pas l’impression que ce
que l’on a vécu est un souvenir d’un
fait réel mais pourtant, il savait que
c’était le cas...
K
Son esprit scientifique revint à la
charge, reprenant ainsi la place qui
lui avait été, pour quelques minutes,
subtilisée. « Non. C’est juste un rêve
étrange que mon esprit tordu a pondu
en se servant des infos d’hier soir ».
Il s’étira de tout son long pour
sortir de son demi-sommeil et bascula son fauteuil de cuir en position
assise. Après un bâillement digne du
plus royal des félins, il consulta tous
les relevés d’instruments de son banc
de surveillance : toujours rien. « Evidemment ! A quoi t’attendais-tu ? Un
fax ? »
Quand il avait été accepté au Programme Européen de Surveillance
Spatiale, le PESS, en qualité d’ingénieur
du département surveillance, il avait
eu du mal à y croire. Les deux ans suivants lui avaient permis de progresser
rapidement pour devenir responsable
du département ; le plus important
de tout le programme. Encore jeune,
sortant à peine de son cursus universitaire, un diplôme en poche, ses cours
encore en tête et tout juste appliqués
à quelques années d’expériences professionnelles qu’il transportait dans sa
mallette, il débordait alors d’enthousiasme. Cet enthousiasme avait vite
mué en fierté déplacée qui avait commencé à virer à l’orgueil. Savoir qu’il
avait été choisi et préféré à d’autres
plus anciens et plus expérimentés lui
faisait tourner la tête. Mais tout ceci
était arrivé bien avant le délaissement
du projet. Et c’est seulement à présent
qu’il comprenait qu’on s’était joué de
lui et que, si on avait placé un « nouveau » trop orgueilleux sur le trône,
c’était parce que la salle était en déménagement et que le roi n’était que
trop naïf. Tout avait été retiré : il ne
restait plus que lui, seul, assis sur sa
gloire passée, à ruminer d’anciennes
pensées.
Contexte
Depuis qu’un satellite européen
RN > 11
VISION DU
MONDE
RYKER’S
MEDECINE
SUITE
avait capté un signal radio
extérieur au réseau terrestre, le monde bouillait
d’anxiété, de peur, de
passion et d’impatience.
La toute première potentielle preuve
d’une vie évoluée extraterrestre : du
moins assez technologiquement évoluée pour accéder aux ondes radios.
Immédiatement le monde entier avait
hurlé de surprise et son envie d’évasion. A commencer par les journaux
européens qui, exaltés par la chance
qu’ils avaient eue de capter le signal
avant leurs concurrents, firent s’effondrer la confiance mais aussi, et
surtout, les capitaux investis dans le
programme américain SETI.
Cette découverte avait bouleversé le monde plus que personne
ne l’aurait jamais cru possible bien
que certains spécialistes avaient prévus des événements similaires. Ils furent houspillés par la communauté et
perdirent toute crédibilité jusqu’à ce
que les résultats commencent à apparaître. Mais bien entendu, aucune excuse officielle ne leur fut faite, et ils ne
réapparurent jamais du gouffre sans
fond dans lequel on les avait jetés sans
parachute.
La Chine, déjà en bonnes négociations avec l’Europe dans de nombreux
secteurs industriels, mit en place sa
gigantesque, fantastique et effroyable
machine. Cette nation, désormais la
première mondiale, avait compris que
l’Union Européenne devenait petit à
petit la seconde puissance mondiale
au détriment de l’Amérique qui ne
faisait plus désormais que combler
les crevasses monumentales qui déchiraient son unité. La main d’œuvre
asiatique se mit en branle à tel point
qu’en quelques semaines, l’Union
Européenne devint la seconde puissance mondiale, vassale de la Chine.
Mus par cette nouvelle force, les
pays de l’Union Européenne, plus que
jamais convaincus de l’efficacité de
leur entente, créèrent en 2009 un état
fédéral qui supplanta le Parlement
Européen. Cette création ne représentait que le premier pas vers la forma-
12 < RN
tion d’une seule nation européenne,
de plus de 400 millions d’habitants,
dans laquelle les états nationaux ne seraient plus que des régions ; alors que
quelques années auparavant, les polices avaient du mal à contenir les manifestations de citoyens patriotiques
qui voulaient à tout prix conserver
leur identité nationale. Mais les nouvelles générations, nées dans l’Union
Européenne déjà construite et pleinement fonctionnelle, supplantèrent les
plus anciennes. Et alors que par référendum, une majorité d’Européens
avaient voté « oui » à l’état fédéral, les
derniers sondages annonçaient 98%
de « oui » à l’inévitable, bien qu’encore
très lointaine, question « désirez-vous
une nation européenne souveraine ? »
Folie
Mais cette découverte n’eut bien
sûr pas que des effets bénéfiques. Au
nom d’une unité internationale indispensable au cas où la terre ne serait
plus l’unique planète abritant une vie
intelligente, des conflits éclatèrent un
peu partout dans le monde, souvent
attisés par d’anciennes rancunes et
défaites historiques.
A l’annonce du signal, la Russie
déplaça ses armées et envahit sans
trop de difficultés toutes les minuscules nations qui avaient vu le jour lors
de l’éclosion de l’URSS et reforma ainsi
son gigantesque bloc communiste.
Elle fut cependant freinée en Ukraine
par une coalition germano-autrichienne, formée au nom de l’ancien
pangermanisme et qui craignait pour
ses propres frontières.
Cependant, la Russie ne fut pas la
seule à attaquer ses voisins. La Corée
du nord, profitant du fait que les EtatsUnis n’étaient plus en mesure d’aider
celle du sud, ni militairement ni économiquement, reprit l’autre moitié
dans d’effroyables affrontements qui
ne firent pas plus scandale qu’un enlèvement de touristes dans un pays
sous-développé. Les révolutionnaires
de toute l’Amérique du Sud sortirent
de leurs jungles. Les révolutions et
contre-révolutions furent si nombreuses qu’on voyait fleurir un nouveau
Ouf, réussi, pas une seule phrase qui manque !
drapeau toutes les semaines au même
rythme que la disparition des anciens.
L’ONU complètement dépassée, ne disposant que d’une force symbolique,
ne put que regarder, impuissante, tous
ces conflits se régler d’eux-mêmes rapidement.
Toutes ces guerres ne changèrent
rien, le nombre de nations crées égalait celui des nations qui disparaissaient. Chaque mort était compensée
par une nouvelle naissance, pour chaque drapeau brûlé un autre était levé
grâce aux lambeaux et les frontières
ne furent que peu déplacées sans perte globale de terrain.
Tout cela ne fit finalement pas
beaucoup de bruit mais beaucoup de
vent. Tout ce petit monde ne faisait
que brasser de l’air, un petit souffle
dans l’histoire du monde tout comme
la plupart des autres conflits. Chefs de
clan, seigneurs de guerre, rois, empereurs, dictateurs, papes, ministres,
présidents ; aucun, quelque soit son
charisme, quelque soit sa volonté de
domination ou de contrôle, ne put jamais arriver à ses fins et finit par s’effondrer.
D’une étrange manière, les conflits
« post-contact » comme on les appelait, s’étaient arrêtés aussi subitement
qu’ils avaient commencé : non pas
faute de combattants mais parce que
le cœur n’y était plus. Une violente, incontrôlée et inexplicable envie de vie
et de mort comme pour rattraper le
temps perdu, comme pour faire tout
ce que l’humanité avait envie d’accomplir avant de s’ouvrir à l’univers.
Tout s’était arrêté comme si le fleuve
des sentiments humains s’était tari,
asséché par du prozac en poudre.
Si bien que tout restait en fin de
compte à l’équilibre, sans bouger,
comme Kyle dans son fauteuil à siestes. A ce compte-là, n’aurait-il pas
mieux fallu que rien ne se déclenche?
A croire que toute l’humanité avait
été victime d’une crise furieuse et violente de folie passagère et qu’elle était
maintenant guérie…
VISION DU
NUMÉRO
40
RENAME
MONDE
Jejune bells
Do you still believe in santa clause?
Par UN
A
lors que les conflits, qui rythment notre quotidien tout au
long de l’année, s’accordent
un cessez-le-feu en décembre, Noël
semble être un moment de paix. Le
bonheur prend le dessus chez la plupart des gens, mais pour combien de
temps...
Merry Xmas to...
Xmas and New Year’s Eve are happening soon. As Santa and new resolutions take over our minds, a weird
air is enveloping us. An air composed
of joy and love. At this period, everyone gets this little happy shiny people
behavior. Every place you’re strolling
on, every location you’re going to, every mall you’re shopping in, all your
head can turn to is the Xmas spirit,
floating, next to the oxygen we breath,
like a virus gas.
Along the buying fever, it’s also
the opportunity for most people to
be nice. Is it because Jesus Christ was
born in the middle of this craziness
time centuries ago? Or do citizens
need occasions to release their openheartedness they so much restrain the
rest of the year?
It’s fun to see the beggars, in the
subway, considered back humans instead of being pushed away towards
the frontiers of dignity. It’s amazing
to feel all the attention we are paid
to on the sidewalk when we are collided usually. It’s unbelievable to experience the efforts administration
makes, while we’re barely taken into
account the few hours they agree to
work throughout the year.
my little shoe in the middle of the
huge multicolored boxes. I remember
this one particular Xmas gift-opening sessions. I had a Gameboy, this old
black and white video game from the
80’s. I still feel the tears of joy running
down my chicks. Nowadays, such a
game would be an insult (or vintage if
you’re an artist). But back then, coming from my not-so-rich sister, that
meant the world to my kid’s eyes.
And back circa now, as a grownup, the spirit is quietly vanishing over
the years. I guess this is pretty much
normal and it happens to all of us.
Though, is it normal because we all
stop believing in this whole Santa
Clause thing or because we shouldn’t
believe in magic passed a certain
age? Maybe that is why people look
so bored when going through their
daily routines. Maybe they just quit
believing to simply know. Has fatalism became our new ism? What is the
place for the unexpected and the unpredictable?
iCal: Help people
Those two are so six feet under that we ask for generosity to be
scheduled. Following the exemple of
the Mother’s Day or any other of the
Whatever’s Days, do solidarity and
altruism require a special reminder in
our busy agendas? Perhaps it’s cause I
don’t like to act like anybody else; but
I can’t be satisfied with being given
times to do my duty as a citizen. How
come that could be right? It’s as tricky
as Valentine’s Day. It’d mean that if
it didn’t exist, low-initiative people
couldn’t randomly pop up with love
gestures when they feel the time is
right?
Considering the lack of general
solidarity, I try to reflect. What if we
deleted traditional occasions? Would
people manage to open up by themselves? Would their open-heartedness
be spread out all year long? Or would
we dig even more in the individualism
ground? RN
As time goes by
Sometimes I look back on time.
When a child, I could get overexcited
just thinking about Xmas morning;
about the seconds I would discover
Un ReName se cache dans la photo
RN > 13
NUMÉRO 40
LOISIRS
RENAME
Souriez, vous êtes filmés !
comment participer aux plateaux télévisés ?
Par Tition
M
en haut à droite
L’affiche du
film traité dans
l’émission.
ercredi 6 Décembre restera un jour gravé dans ma
mémoire à jamais. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison
que mon cousin et moi-même avions
décidé de faire partie du public d’une
émission en direct. Pour ce faire, nous
avons choisi l’émission de Canal+ intitulée Le Grand Journal et qui passe
tous les jours du lundi au vendredi de
19h10 à 20h45. Nous n’avons pas choisi
n’importe quel jour. Les invités nous
ont motivés à choisir ce jour-là et pas
un autre pour les raisons qui suivent.
Mais commençons par le commencement. Mercredi 6 Décembre 2006, il
est 17h01…
… « Le cours est fini ! » Vite, vite,
vite, il ne me reste plus beaucoup de
temps pour retrouver mon cousin
avec qui je vais partager les plus beaux
moments de ma vie. Au métro Villejuif Louis Aragon, je dois patienter 3
minutes avant le départ du métro. Il
est 17h14. J’ai rendez-vous à 17h45 au
métro Javel- André Citroën. Autrement dit, un changement à Jussieu
pour ensuite prendre la ligne 10 et arriver 13 stations plus loin à bon port.
Autant dire que je ne serai pas à l’heure. Pas grave, de toute manière, mon
à droite
Le plateau durant
le tournage.
14 < RN
cousin non plus n’est jamais à l’heure.
Cela doit être une habitude française
car je remarque qu’en majorité, les
heures de rendez-vous ne sont jamais
respectées en France. Mais revenons à
nos moutons…
Durant le trajet, je n’ai pas de chance, pour la première fois de sa vie, mon
cousin m’apprend qu’il est à l’heure !
Sont-ce les 13 stations de la ligne 10
qui me portent malchance ?
Toujours est-il que j’arrive au bon
endroit, au bon moment. Il est 17h52
très exactement. Il nous reste 8 minutes pour arriver à l’entrée. L’entrée de
quoi ? De celle du bonheur.
Et on attend !
Devant la porte d’entrée, quelques
dizaines de personnes attendent sagement dans le froid en remplissant
et en signant un contrat dans lequel,
nous donnons le droit à la production
de télévision de nous montrer devant
toute la France. Après quelques minutes d’attente dans le froid, et une première porte passée, une femme nous
demande nos noms et coche la case
qui signifie que nous sommes bien
attendus dans le studio. En échange
d’un petit pass, nous leur donnons notre carte d’identité que nous pourrons
récupérer que si nous avons le pass.
Ici, le « leur » concerne la sécurité de la
télévision avec qui nous n’avons plutôt
pas intérêt à rigoler.
Deuxième étape : donner nos
manteaux, sacs, portables ainsi que
nos appareils photos. Et oui, pas de
chance : aucune photo souvenir pour
cette soirée ! Pas grave, nos yeux se
souviendront. Puis, encore une fois,
nous attendons. Mais au lieu d’être
dehors dans le froid et le vent, nous
sommes à l’intérieur avec plein de
personnes inconnues qui discutent.
Au bout d’une dizaine de minutes, la
sécurité nous laisse passer dans le petit couloir qui va nous conduire sur le
plateau.
Hein ? C’est ça un plateau ?
Lorsque vous regardez une émission en public, vous imaginez un plateau immense avec au moins, 150 personnes dans le public… Stop ! Il n’en
est rien. Un plateau digne d’un amphi rouge mais avec moins de places
autour pour le public (sur un plateau,
il y a environ 100 personnes dans le
public). Mais cela vaut quand même
le coup de le voir parce que c’est très
bien fait. Nous nous rendons compte
alors qu’il y a des techniciens très intelligents qui font croire ce qu’ils veulent aux téléspectateurs.
Ensuite, vient le plus beau travail
au monde, travail où il faut au moins
avoir un bac+5 tellement il est compliqué. Ce travail consiste à placer les
gens dans le public en fonction de la
couleur de leur haut ! Et oui, un public
tout en noir ou tout en blanc sur un
fond blanc, ce n’est pas génial. Il faut
tout faire pour garder le téléspectateur dans les mailles du filet.
LOISIRS
Apparemment, la dadame qui
exécute ce travail ne doit pas aimer
les couleurs de nos hauts (bleu clair et
beige) puisqu’elle nous place derrière
les invités au troisième rang. Mais à ce
propos, qui sont les invités ce soir ?
Heureusement, le chauffeur de
salle est là pour nous l’apprendre. Au
programme ce soir : Christine Clerc
pour son fabuleux roman sur les femmes des Présidents, Bharati, le fameux
spectacle de danse indienne qui revient faire son show durant un mois.
« Ils vont danser, vous allez les applaudir et vous allez vous amuser ! », nous
dit-il. Il me tarde déjà ! Mais ce n’est
pas fini. Ces invités-là seront dans
la première partie de l’émission. Il y
aura une seconde partie, elle-aussi en
direct, avec Michel Delpech pour son
fabuleux CD de duos en bac depuis le
4 Décembre 2006 et plus important,
Cameron Diaz et Kate Winslet pour
leur film The History, en salle le 27
Décembre 2006. Après le planning,
échauffement ! En effet, le chauffeur
de salle teste notre capacité à applaudir, huer, se lever, rigoler … en gros,
mettre l’ambiance ! Grande nouvelle :
il nous garde, nous applaudissons
comme il faut !
Hou mais il a fait l’école du rire
celui-là !
quilleurs, coiffeurs sont sur le plateau
pour les dernières retouches. Quand
vient le grand moment où une jeune
dame hors du plateau crie distinctement : « Antenne dans 5 secondes ! ».
Le décompte commence et nous voici,
mon cousin et moi-même à applaudir,
siffler, rigoler, danser et même chanter
durant 90 minutes de folie, les plus
belles 90 minutes de ma vie en compagnie notamment d’actrices américaines très ‘famous’ comme ils disent
dans le show-biz. Avec les interviews
des invités (que nous voyons de dos
ne l’oublions pas), les Guignols, le zapping, Omar et Fred et la boîte à questions, l’émission défile sous nos yeux
sans nous apercevoir que le temps lui
aussi défile. C’est un pur plaisir à vivre
et l’émission passe à une vitesse folle,
c’est pratiquement insensé.
Il est 20h48. Michel Denisot, le
dernier, quitte le plateau en nous remerciant et tour à tour le public le
suit sous les yeux attentifs de la sécurité. Nous récupérons nos manteaux,
sacs, portables ainsi que notre carte
d’identité. Puis nous nous dirigeons
vers la bouche de métro la plus proche
pour rentrer chez nous. Dans le métro, nous mettons les choses au clair :
« Alors, heureux ? ». « Ravi » me dit
mon cousin avec un sourire jusqu’aux
oreilles.
Et voilà comment une journée
qui ne devait pas être, à la base, une
journée fantastique se finit par une
note plus heureuse. Malheureusement, toute journée à une fin (ou
pas !). Il est 22h46. J’éteins la lumière.
J’ai vu Cameron Diaz et Kate Winslet
aujourd’hui. RN
CI-dessous
Le Grand journal
présenté par
Michel Denisot.
Pour participer à une émission en
public, inscription sur :
www.claponline.com
« Antenne dans 5 secondes ! »
Mais voilà, le temps passe, et
Michel Denisot, le présentateur de
l’émission se met en place ainsi que ses
chroniqueurs : Ariane Massenet, Laurent Weil et Tania Bruna Rosso ! Ma-
Il paraît que ReName offre un cadeau chaque mois en 2007 ?
Rendez-vous page 9.
On peut voir l’auteur de cet article dans la photo ci-dessus, juste derrière Michel Denisou
RN > 15
L‘EFREI’CHES
SÉLECTION
NOUVELLES
MUSIQUE
OXMO PUCCINO & THE JAZZBASTARDS
LE CONCERT à l’Elysée Montmartre
COMME SI VOUS Y ÉTIEZ !
par benjamin chambon
I
Il semblait probable que le projet commun d’une des meilleurs
plume française et des virtuoses
de Blue Note prenne tout son sens en
concert. Oxmo Puccino & the Jazzbastards à l’Elysées Montmartre : j’y
étais, et devant l’insistance de Nadou,
je vous le raconte.
Arrivée 18h40, il pleut mais c’est
pas grave.
Effectivement ça peut paraître
curieux un début de concert à cette
heure-ci. Je suis en retard, les gens ont
commencé à intégrer le lieu, l’atmosphère est touchante, le public hétéroclite, nous tentons de nous protéger de
la pluie à l’aide des dizaines de flyers
traditionnellement échappés par le
cortège publicitaire, habituel lui aussi.
Les gens se regardent, certains chantonnent, les yeux brillent.
Pour vous resituer l’affaire, Oxmo
Puccino est un cas particulier, un personnage très charismatique, tendre,
dont les albums ont bercé bon nombres d’années des gens présents ce soir.
On a tous ici, nous spectateurs, fait le
deuil de nos relations mortes sur ses
textes, on s’est tous couché un soir avec
« l’enfant seul » ou « j’ai mal au mic »,
le cœur gros mais la couette douillette,
encore plus parce qu’Oxmo a été pour
tous ce matelas de bienveillance dans
notre courte existence. Retrouver ce
compagnon de vie et ces virtuoses
dont les styles collent tellement, pour
un soir, je vous laisse imaginer le fond
de l’œil partagé parmi la foule.
19h45, aaaaaah !
Après cette petite heure d’attente
à voir la salle se remplir, l’impatience
monte lentement, quand un petit bonhomme arrive sur scène : Bouder, le
petit humoriste au visage si particu-
16 < RN
Presque aussi bons que Live !
lier nous fait son sketch, pas attendu,
ni désagréable. J’ai vu plus irrésistible
mais le personnage est attachant.
C’est ensuite le tour de K’naan de
faire monter la pression. L’artiste éthiopien a la lourde tâche de cette première
partie dont on ne veut que rarement.
La musique est bonne, 2 percussions,
une guitare et un choriste, l’hommeorchestre passe du chant traditionnel
au reggae, pour entamer deux strophes dignes de Common, fait participer le public avec succès… Efficace,
talentueux, un peu gourmand sur la
longueur : je pensais avoir eu affaire
à une excellente première partie – je
vais vite l’oublier. Le public ovationne
le personnage, il s’éclipse humblement.
20h30, et ils accordent les instruments !
20 minutes d’entracte pour voir
défiler les techniciens, les musiciens,
venant tour à tour accorder leurs instruments, régler les micros… On sent
la touche des mélomanes, ils prennent
leurs temps les bougres.
20h50, noir, puis les Jazzbastards
lancent Oxmo dans la lumière
Le concert se lance enfin, avec les
Jazzbastards (batteur-poulpe, guitare,
clavier & basse), accompagnés de 4
musiciens (percussions, cuivres divers et variés) qui lancent le bal. Ce ne
sont pas des manches, jouant tous les
7 avec une complémentarité évidente
– une panoplie d’instruments qui ne
rentrerait pas dans mon appart’ même
en poussant les murs. Le son est tonitruant mais le thème envahissant,
enivrant, chacun y va de sa touche
free qui trouve son écho. C’est grand.
Arrive Oxmo, sa silhouette s’affirmant
du fond de la scène, enrobée par la fumée et les spots de lumière, l’instant
est magique.
Le personnage est impressionnant,
de noir vêtu, très classe, le visage bonhomme et le ventre jovial. Le public ne
s’y trompe pas, alternant l’écoute respectueuse, l’ovation, les accompagnements sur les refrains et les tonnerres
d’applaudissements. « Lipopette bar »,
Oxmo sur du jazz, c’est évident. L’osmose est parfaite, chaque acteur tire
son épingle du jeu, l’ambiance lounge/
NUMÉRO 39
SÉLECTION
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MUSIQUE
bar-louche du conte est bien là, Puccino capitalise les derniers mois de tournées dans une
interprétation mature, sincère.
Emouvante est aussi l’humilité du personnage qui s’effondre de bonheur après « J’ai mal
au mic », les yeux humides de reconnaissance
après « l’enfant seul », expliquant à qui veut
l’entendre que tout ça n’est qu’un rêve, qu’il ne
veut pas se réveiller. C’est communicatif, bien
entendu, autant jusqu’au fond de nos entrailles
que dans la musique des Jazzmen l’entourant,
faisant parfaitement écho de son émotion, se
lâchant à l’occasion dans des parties techniques de haute volée.
23h, c’est déjà fini
Le concert prend une pause déguisée en
demande de rappel au bout de 40 minutes (!),
pour reprendre de façon encore plus furieuse.
On sort de la salle vers 23h, les oreilles qui
bourdonnent du son des JazzBastards, les
yeux pleins de ces images en noir et blanc. Le
concert n’a pas fait que balayer l’album « Lipopette Bar », il s’est enrichi des titres indispen-
sables du black-poète, habillé de ce son freejazz sophistiqué. Le final sur « Nirvana » est
hallucinant, une ballade furieuse, infernale,
les JazzBastards concluant ce grand concert
de la plus belle des manières, démontrant leur
grande intelligence musicale, leur talent, leur
envie.
2h, je ne dors pas
Vous l’aurez compris : arrivant pour voir
un très bon disque transcendé par de bons interprètes, je suis tombé sur un grand moment,
une ambiance particulière, une communion,
une oxmose auto-émulatrice entre un grand
bonhomme, son public et un groupe qui
n’avait rien a prouver, si ce n’était confirmer
la bonne idée d’avoir approché Oxmo Puccino. Lui, je le retrouverai sans fautes, quitte
à attendre dix ans, débourser 100€ ou faire
1000 bornes pour voir une de ses nouvelles
performances. rn
Crédit à Rod du site www.le-hiboo.com pour
ces très belles photos.
MUSIquE DE NUIT
MUSE(IK) only
avec Muse à Bercy
Par pier
C
inq heures, l’appréhension
monte d’un cran, le ptit café
qui fait plaisir et déjà le temps
de partir. Dans quelques heures,
l’aMusement sera total, le temps de
prendre le métro, ligne 14, Bercy, arrivée un peu en avance histoire d’être
tranquillou.
sées à une allure inimaginable et voilà
les gradins de Bercy, avec la Fosse, et
surtout la scène, le plus important, la
petite scène pas belle. C’est quoi ça, un
tissu tiré, trois mètres de scènes c’est
tout ? Soit, admettons, seul point positif, c’est un petit spectacle pour deux
mille personnes, on va s’amuser !
Un monde à part, la foule
Dix huit heures vingt devant Bercy, et là c’est le drame ! Les gens, beaucoup de gens. Un concert sans gens
c’est sur ce n’est pas très cool, mais là,
c’est chaud, les concerts ça va, les gens
moins, surtout quand ils sont deux
mille dans le froid à attendre comme
moi. Je n’aime pas la foule, et pourtant je reste (suis-je fou ?), deux mille
personnes ! Le temps passe vite, plus
vite que prévu et les grilles sont pas-
Trépignation Générale
Le temps passe et les gens viennent, Bercy se remplit de gens bien
différents, le temps passe et vingt
heures arrivent. Quelques sifflements
pour dire on veut M..., on veut M...,
mais là non première partie oblige, on
a le droit à un groupe sans plus (pour
moi en tout cas, et dans ce contexte
là), je n’en dirais pas plus, je risquerais
de ne pas être gentil. Bref, un chanteur
jeune, pubère devant dix mille person-
nes, ça passe mais limite, il n’est pas
sifflé, c’est déjà ça. Mais nous, ce que
l’on veut, c’est le petit truc qui vient
après, avec les trois bonshommes.
Vingt et une heure vingt, entracte,
ouf c’est fini. Je n’en peux plus, il n’a
même pas réussi à me faire sourire,
RN > 17
SÉLECTION
MUSIQUE
MUSIQUE
DE NUIT
SUITE
je ne suis pas venu pour
lui moi. Vingt minutes de
pause, je ne sais pas si ils
l’ont choisi, en tout cas
dans cette soirée, il y a eu
beaucoup de vingt. Des minutes longues, trop longues plutôt, et là après
plus une demi heure que vingt minutes (grr !), plus un bruit, les écrans
s’éteignent, les gens se taisent, le noir
absolu dans la salle, dix sept mille personnes muettes attendant, un bruit,
un son... une note...
Et là...
Un piano sort de nul part, éclairé
de bleu, une scène, grande, magnifique sortie de nulle part (en fait de derrière le tissu, mais il ne faut pas le dire,
chut) et là ça commence, la guitare,
la batterie, la basse. Tout commence,
tous les sons forts arrivent dans les
tympans de la foule, de la fosse, des
gradins. Les quelques accords qui
font du bien, les notes connues, marquées à jamais dans notre cerveau, ces
chansons quoi, mais là, non, ce n’est
pas pareil, c’est mieux, c’est plus Beau,
c’est MUSE... MUSE, trois personnes,
une scène, dix sept mille personnes,
c’est de la folie. Les notes s’enchaînent,
la foule se lève, c’est finie elle ne sera
jamais plus assise, le concert commence.
Enfin, un rêve réel
Ca y est MUSE en concert, depuis
le temps que j’attends ça, je rêve. Je suis
loin, mais en fait je n’ai jamais été aussi
près, je pourrais les toucher, si seulement... Les notes résonnent dans ma
tête, mes tympans crient. Le Bonheur
total, la MUSE ADDICT. Les chansons s’enchaînent, la folie nous prend
tous. Ces chansons, uniquement les
meilleures, toutes en version LIVE,
toutes uniques toutes parfaites.
Le concert de Rêve
Les gens bougent, sautent, la salle
vibre dès les premières notes, les premiers accords joués, jusqu’au moment
de la reconnaissance du titre, ce moment où tout explose, où l’extase accumulée avant est décuplée dans les cris,
le tout avec une mise en scène de fou,
des musiciens de je ne sais pas d’où ils
viennent, d’une soirée incroyable. Les
chansons donc, un petit ensemble du
meilleur des meilleures, Plug In Baby,
Feeling Good, New Born, Sunburn,
Take A Bow, Knights Of Cydonia,
Starlight, Supermassive Black Hole,
Map of The Problematique, Time Is
Running Out, Bliss..
Trop court
Excusez-moi si j’en oublie et si l’ordre dans lequel je les cite n’est pas le
bon. Je n’ai pas pris de notes ! J’ai seulement déconnecté mon esprit et mon
corps, pour profiter totalement de ce
moment, de ce concert unique, de
cette part de rêve qui m’était offerte !
La soirée, trop vite finie. Le « vrai »
concert commencé à vingt-et-une
heure vingt est malheureusement fini
vers vingt-trois heures, long, mais en
fait pas (jamais) assez.
Le concert : une chose inimaginable, des gens, la foule et de la musique,
que demander de plus, à part peut-être
encore plus long la prochaine fois... Je
rêve je sais, mais bon, on n’est jamais
content de ce que l’on a, en tout cas
moi je suis très content de ce concert,
la meilleure preuve, j’y retourne ! (je ne
sais pas quand c’est tout !). MUSE en
concert, c’est une chose indescriptible, une chose que j’ai à peine effleuré
dans ces quelques lignes. MUSE c’est
une part de rêve dans ce monde si.....
vrai. RN
18 < RN
Rock apocalyptique qui fait trembler les tripes !
LES PAGES
NUMÉRO
40
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CINEMA
DES FILMS POUR Décembre
Revue des films du mois
PAR @m@zone, HIP et BENjamin C.
Et pour passer un joyeux noel et
commencer une bonne année, voici
le moment tant attendu des critiques
ciné ! Ce mois ci malgré les fêtes, pas
de critiques de film de noël. Et non,
bizarrement il n’y a pas eu de sortie
spéciale pour les chtites nenfants. Enfin bon sinon y’a de tout comme film,
noir souvent, de l’espionnage aussi, et
beaucoup d’actions ! Et d’ailleurs ca
cartonne sec aussi dans les critiques !
N’oublie pas que toi aussi tu peux
devenir critique ciné. Un seul mail :
[email protected].
Film du mois ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Casino Royale ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Les Georges
Martin
Campbell
reprend le bébé James
Bond pour donner
un coup de polish à la
célèbre franchise, chose qu’il avait
déjà fait avec un certain brio sur
Goldeneye, mais qui n’a pas empêché
la série de s’empêtrer par la suite dans
d’improbables scénarios plus débiles
les uns que les autres, préférant la
surenchère et le tape-à-l’œil aux
atouts naturels de James : charme,
personnages haut en couleurs,
répliques qui claquent et ambiance
feutrée. Dommage pour Pierce, qui
ne méritait pas ça, arrive Craig qui
compte bien en profiter.
Curieux choix que cet acteur, il est
anglais, mais tient tout de même plus
d’un Schwarzenegger à la retraite que
d’un attendu britannico-séducteur. Le
film, lui, s’inspire du tout premier livre
de la série écrite par Ian Flemming.
Retour aux sources donc, avec un
James fraîchement double-zéro,
encore bien maladroit et naïf – en tout
cas au début du film. C’est une chose
étrange : l’univers continue d’évoluer
dans la même direction que sous l’ère
Brosnan, avec Judi Dench dans le rôle
de M, un background soigneusement
investi de l’humeur post-11 septembre,
un
environnement
résolument
moderne, et au milieu de tout ça un
Bond tout neuf qui débarque. C’est
assumé désormais, il ne faut pas
voir la saga Bond autrement qu’en la
découpant en périodes animées par
20 < RN
leurs interprètes : il n’y a pas un seul
James Bond, il y a ce concept qui vit et
qui évolue avec son temps.
Casino Royale est une initiation
qui prend forme dès la première
minute avec une introduction
magnifique qui n’a de flash-back que
la saveur – ne nous y trompons pas.
La première partie nous emmène
dans de furieuses séquences d’action
sans concessions, haletantes, en
forme de sevrage puisque le reste du
film sera plus sage. Le deuxième tiers
est magistral, cette partie de poker
entrecoupée d’évènements plus ou
moins fâcheux est géniale. Daniel
Craig sort son épingle du jeu, Eva
Oh le vilain regard, j’aimerai pas être en face.
Green aussi, première JB Girl crédible
depuis Goldeneye, terriblement
sensuelle, bien plus femme que la
panoplie de potiches ornant les
derniers épisodes du double-zéro
sept. Si les deux acteurs sont presque
irrésistibles à tour de rôle, leur couple
ne fonctionne pas complètement,
c’est étrange. Le dernier tiers est une
sorte de renaissance, pas tout à fait
réussie, très fouillis, il a le mérite de
sceller quasi-définitivement ce que
sera Daniel Craig dans les prochains
épisodes du meilleur agent du MI6 :
impitoyable, cynique, moins cérébral,
plus violent, plus athlétique. On est
bien dans la surenchère, mais elle n’est
heureusement pas visuelle.
NUMÉRO
40
LES
PAGES
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CINEMA
Je pense beaucoup de bien de
cet épisode, surtout grâce à deux
éléments forts : la capacité du film à
tourner autour des personnages, d’une
atmosphère, plutôt que d’empiler les
explosions ; et le travail de Martin
Campbell, qui confère à ses héros une
touche particulière et sait parfaitement
filmer les scènes d’action sans les
rendre épileptiques ou peu lisibles.
Casino Royale en tant que tel est un
excellent Bond, sans soucis, on notera
tout juste quelques éléments pas très
bien vus (la scène de torture assez
ridicule, le parachutage du Yamakazi
au début, la musique assez nulle,
l’absence d’un monsieur Gadget – R
ayant été débarqué par la production,
ouf), mais qui font face à de grandes
qualités (ambiance, rythme, scénario,
acteurs, esthétisme, répliques (Paul
Haggis, miam), et j’en oublie).
Je reste sourcilleux sur la capacité
qu’aura la série à se régénérer avec
cette équipe-là, ce background-là, ça
me semble faiblard. Craig est plutôt
crédible (Craig-ible), sans doute un
bon choix, avouons tout de même qu’il
a bien moins de coffre que n’importe
lequel de ses prédécesseurs. Les vieux
Bond concluaient tous par la phrase «
James Bond reviendra dans [nom du
prochain opus] », aujourd’hui on ne
sait rien du prochain film, ni son titre,
ni sa qualité. Espérons simplement
qu’il soit dans la même veine que
Casino Royale..
Benjamin C.
Un troisième avis
Un deuxième avis
Déjà réticente à
aller voir les exploits
du nouvel agent secret
britannique
le
plus
connu au monde, j’appréhendais
donc de voir le remplaçant de Pierce
Brosnan. Après 20 minutes de pub
(le temps de pub a augmenté pour
ceux qui ne le sauraient pas :( ), on
découvrait enfin celui qui a tant fait
couler d’encre de par son physique
à l’opposé de son prédécesseur. Je ne
fus pas agréablement surprise, loin de
là : certes de par son corps athlétique
(c’est le moins qu’on puisse dire, je
vous l’accorde), il en impose en tenue
d’Eve et est plus réaliste dans la peau
d’un agent secret ; mais côté comédie,
il est loin de s’en tirer. En effet, comme
je l’avais déjà remarqué sur les affiches,
il a du mal à être expressif avec son
visage même s’il feint bien la douleur
lorsqu’on lui « soigne » les bijoux
de famille… Bref, le film, en plus de
manquer d’action contrairement aux
précédents, traîne en longueur si bien
qu’on a hâte que ça se termine parce
qu’on a largement le temps de deviner
le dénouement… Ennuyeux donc... sauf
la James Bond Girl italienne qui en a
fait baver plus d’un… Incroyablement
lent pour un film d’action, cet épisode
ne fait pas honneur au premier roman
de Ian Flemming…
@m@zone
«The name is Bond...
James Bond» Enfin un
film pour relever un
peu le niveau.
Casino Royale (3e remake d’une
des nouvelles de Ian Flemming, le
créateur de 007) nous raconte les
débuts de James (ho James!) en tant
que 007 (rappel : 0 parce qu’il a le
permis de tuer, et l’autre 0 parce
qu’il l’a fait).
Pour sa première mission, le gars
va devoir affronter le Chiffre (in
french in ze texte) banquier pour
crapules et vilains de ce monde.
Le tout se passe au Casino Royale
au Montenegro (bon, en fait c’est
tourné en République Tchèque)
autour d’une table de poker (le Texas
Hold’Em a remplacé le classique
Baccarat, c’est plus facile à suivre
c’est sur).
Evidemment ça se frite, ça
défouraile, ça flingue à tout va, ça
tue, encore et encore. En plus le
monsieur, il retrouve des valeurs
sûrs, avec une jolie James Bond girl
(Eva Green...) et une jolie Aston
Martin DBS (ils en ont cassé 3 pour
le tournage, snif).
Daniel Craig interprète très
bien ce James un peu plus gonflé
et beaucoup moins gadget que
les autres. Le personnage tout
au long du film, pour arriver à ce
qu’on attendait vraiment de lui :
sentiments ? non, connait plus.
Résultat, les scènes d’action sont
plus longues et plus intenses, mais
toujours avec cette petite dose
d’humour et de flegme.
Bref à mon sens un très bon James
Bond qui renouvelle parfaitement le
genre (et la franchise) et qui vous en
met plein les mirettes.
Hip
Réalisé, écrit et joué par Martin Campbell,
avec Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen,...
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LES PAGES
NUMÉRO
40
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CINEMA
Le Dalhia Noir////////////////////////////////
The Departed 2 ////////////////////////////
Sorte de thriller
dramatique mettant en
scène deux flics dépassés
par les événements dans
les années 40, ce film aux noms
alléchants n’est pourtant pas une
super réussite.
Pendant
une
de
leurs
investigations, les deux policiers,
recrutés plus par leur force de
caractère et de leurs punchs que
par leur cervelle, se retrouve à
enquêter sur la mystérieuse affaire
du Dahlia Noir, surnom d’une
jeune femme massacrée, évissérée,
les joues coupées pour former un
sourire jusqu’aux oreilles (oui c’est
dégueulasse). L’affaire elle-même
est déjà franchement compliquée,
mais ca ne les empèche pas de
méler leur vie privée à tout cela, et
notamment une jolie blondasse qui
nous a habitué à de meilleurs rôles
(Scarlett Johansson). Nonobstant
le caractère thrillerique, inspiré
d’un fait réel (une jeune actrice est
vraiment morte de cette manière
dans les années 40) on obtient un
bouillon d’images sans queue ni
tête, avec un Josh Hartnett en voix
off qui n’ajoute rien dans le genre
film policier/cloppe au bec/voix off
sombre et blasée.
On aurait donc pu s’attendre
à bien mieux de la part de Brian
De Palma, mais là, pour moi, c’est
vraiment raté!
Le Scorsese moderne,
je dirais que c’est une
sorte d’animal de foire. Un
des techniciens les plus
talentueux encore en vie, un storyteller
extraordinaire. Pourtant, à regarder ses
tous derniers films, je parierais un paquet
que, dans son boulot, Scorsese s’emmerde.
Son métier l’ennuie, j’en suis sûr, agissant
pourtant comme sous l’emprise d’une
drogue, ou de sa propre routine. Il exécute
froidement film après film sans trop y
laisser de larmes ni de frissons. Gangs of
New-York n’avait pas emmerdé que lui,
c’était un film prétentieux, plat, servi par
des images et acteurs extraordinaires.
Aviator, lui, possédait un vrai fond avec
une histoire passionnante, qui lui conféra
ce statut de grand film important. Alors
quid de ces « Infiltrés », remake de ce
fameux film chinois dont j’ai dit tellement
de bien il y a quelques temps déjà dans ces
même pages ? Tient-il plus du remake, ou
du Scorsese ?
Le scénario est excellent, c’est, avec
les acteurs, le principal matériel du film.
L’ambiance et les ficelles se doivent de tenir
le socle du film pour que se développent
par la suite les émotions, les sous-intrigues,
le suspense. Le pitch est simple, un flic
est infiltré dans un gang alors qu’un
personnage issu de ce même gang l’est
dans le camp opposé. Tout repose sur
le fait que ces personnes sont hors de
tout soupçon et que les liens qui existent
avec leurs vies originales sont infimes,
inexistants. On s’y attend, les scénaristes
vont bien entendu dû tout mettre en place
pour couper ces liens, acharner chaque
infiltré contre son vis-à-vis, amener
chacun de ces acteurs bien au-delà de la
psychose et de la schizophrénie.
C’est là où « Les infiltrés » échoue
à grand fracas. Le film est brillant pour
ce qui relève de la base, du minimum
attendu. L’histoire est très bien racontée
au travers de scènes brillantes et d’acteurs
Réalisé par Brian De Palma Avec Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Hilary Swank,...
22 < RN
extraordinaires (j’y reviendrai). Pourtant,
c’est bien tout. Si l’on n’a pas vu le matériel
original, on peut s’estimer heureux, on a vu
un bon film d’action, pas trop compliqué
mais suffisamment pour y flatter son
intellect (peut-être pas quand même), de
trop bons acteurs, une belle image. Cool
le film. Mais « Infernal affairs », excusezmoi du peu, surpasse de très très loin ce
dernier film, avec des personnages bien
plus complexes, de l’émotion, et un vrai
climax.
Soyons très laids, mais très justes : on
ne retrouve ici pas l’empathie des deux
protagonistes, ni leur attachement naturel
à leur nouvel environnement (et de par les
monts l’hostilité subite de leur ancienne/
vrai vie), on ne retrouve pas non plus le
drame de la perte du mentor, celui qui les
rattachait à la vie. Cette perte est très vite
gommée ici par un pataquès d’artifices
pipo-virils qui est désastreux pour la fin
du film - fin qui, en restant courtois, est
assez nulle et n’a de suspenss que le bruit
de fond et l’odeur de souffre.
Restel’aspecttechnique,irréprochable,
soigné, léché, chaque plan apporte son
originalité, sa fraîcheur. Et restent les
acteurs, Nicholson impeccable, Martin
Sheen trop chouette, et, truc marrant,
Di Caprio plus virile que Matt Damon.
Casting de luxe, jeu d’acteur brillant. Le
film de base proposait déjà un bon casting
(avec notamment Andy Lau et Tony
Leung), mais là c’est quand-même encore
un cran au-dessus.
Pour résumé, si vous n’avez pas vu
« Infernal Affairs », vous pouvez vous
rabattre sur ces « Infiltrés » au cinéma
– version McDo, vous passerez un bon
gros moment de cinéma (c’est quandmême pas King Kong). Jetez-vous ensuite
sur l’original, bien plus subtil, puissant. Le
dernier Scorsese a quand-même tout d’un
film de commande froidement exécuté :
efficace, mais bigrement dépouillé.
De Martin Scorsese avec Leonardo di Caprio,
Jack Nicholson, Matt Damon,…
NUMÉRO 40
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Comme un rêve…
Les plus beaux poèmes sont dans rename !
Par TITION
Ha enfin il ose me le demander
C’est pas trop tôt, depuis le temps que j’attendais,
C’est vrai quoi, ça fait des mois,
Qu’il me disait vouloir être avec moi.
Et pourtant, jamais il n’a osé me le dire,
Ni même me l’écrire !
C’est vraiment le truc digne d’un mec,
Avec son beau sourire et ses beaux pecs.
Bon vous vous demandez sûrement,
Pourquoi je mets autant de temps,
A vous dire le contenu de la chose,
Mais c’est normal, ça concerne moi et ma Ville Rose.
Chez nous, c’est tout à fait normal,
Que tout ce que nous offrons soit banal.
En l’occurrence, le sien est hors de prix !
Non ! Pas une place pour le film qui est sorti,
Mais une dans le plus bel endroit au monde ;
Endroit où nous n’avons personne qui gronde,
Comprenez, un endroit où le seul présent est le bonheur.
Vous l’aurez compris, l’endroit en question n’est autre
[ que son cœur.
Malheureusement, le plus dur dans cette histoire,
C’est de ne surtout pas broyer du noir.
Surtout quand on sait que sa famille est juive,
Et que la mienne est de l’autre rive.
Aujourd’hui, jour de Noël, c’est maintenant ou jamais,
Dire aux familles, sur nous, la vérité.
Il me dit : « T’inquiète, ça va bien se passer ! »,
Il a raison ce salop, avec lui, je suis en sécurité.
Le grand moment est arrivé enfin,
Ho mon Dieu ! Je ne sens plus mes mains.
Mon pied passe le seuil de la … bip bip bip !
Hein ? Quoi ? Mais, qu’est-ce-que c’est que ce trip ?
Il est 7h36, je suis trop à la bourre,
Faut que je me dépêche, je dois être à 8h15 en cours !
CI-contre
Le Pont-neuf de
Toulouse
RN > 23
NUMÉRO 40
TÉLEX
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TÉLEX
télex depuis
s
o
v
z
e
y
o
v
n
E
r/rena me/
assos.efrei.f
001 L’EFREI va développer son propre système
d’exploitation.
002 les extra terrestres sont de retour a
l’efrei
003 Il paraîtrait qu’un M2 élec’ aurait le
corps dur comme de la pierre...
004 Il paraîtrait qu’une éfreienne serait en
manque (surprenant !) ...
005 Il paraît que les Faluchards rentreraient
des PODs en poubelle...
006 Il paraît qu’un membre de la SEP aurait
été pris en sandwich lors d’une soirée
privée...
007 Il paraît que le dernier rename est
paru !
008 Il parait que les TAI de maths a rendre
les lundi matins déclenchent un esprit
festif chez les L1 qui fait qu’ils
se retrouvent tous connectés sur MSN
le dimanche soir, avec des pseudos
aggressifs...
009 Si la mort avait un visage, ce serait
celui de l’élec !
010 Un prof de communication influant aurait
reconnu être «une caillera»
011 y parait y a des telex qu’on ne comprends
pas
012 Certaines assoc (qui commencent par EP
et finissent par S) en auraient marre des
spams inter-assocs
013 il parait que les documents sont
autorises au DE de codage : aucune
difference...
générateur de critiques ciné...
016 Ce télex est drôle
017 Selon AF, le chipset serait une petite
chips au féminin !
018 non, le CPU ne stock pas des MP3 (cf:
anglyche)
019 Il parait que tous les telex qui
commencent par «il parait» sont avérés
scientfiquement par les services secrets
ruskofs.
020 Il parait que le prez du BDE joue
tellement à la console qu’il s’endort
devant!
021 Il paraitrait qu’ un nouvel épisode de
OUI-OUI est sortit. L’acteur principal
n’est autre qu’ un L1, oui mais lequel?
022 Une efreienne chercherait des trous dans
un lit...
023 A ce qu’il parait un L2 aillant un peu
trop bu serait tomber en descendant les
escaliers menant au Dancefloor
024 il parait qu’un MO est grand , beau, et
intelligent
025 il parait que les nuits blanches
entravent le bon foncionnement de la
mémoire
026 Selon un certain L1, l’approche de
l’hiver devrait permettre d’appliquer la
nouvelle directive «FOUS TA CAGOULE!!!!»
027 La journée pro c’est le rassemblement de
jolies filles dans chaque salle de TD...
028 Devant le succès grandissant des Telex,
l’admin commence à en écrire pour lancer
des rumeurs!
029 D. a peut-être obtenu ses diplômes dans
un paquet de lessive, mais assure n’être
pas marabou ! dixit lui-même
030 Ce même Monsieur D. aurait réussi à
arriver à l’heure en cours. il y a deux
ans
031 Il parait qu’il faut utiliser les Télex
avec modération...
014 il paraitrait que le prez de rename
regarde sous les mini jupes anglaises...
032 fait chier .............y en a marre..........c
qd les grandes vacances ????
015 Il parait que ReName a créé un
033 Certains L1 vendraient leurs TP :o
24 < RN
Il paraît que des statistiques sont faites pour corréler le nom de l’auteur et l’apparition de «Il paraît» au début du télex.
NUMÉRO 40
TÉLEX
RENAME
034 il parait qu un L’3 ne regarde pas
autour de lui avant de dire des
saloperies sur les profs.....
035 il parait que les L3 sont de retour.
préprez vos couteaux, la guerre a
commencé
036 Un projet farfelu sur la mise en avant
de jeunes L’3 dénudés dans un calendrier
«Dieux de l’EFREI» serait en cours
d’elaboration ....
037 À ce qu’il paraît, il paraît des trucs
dans ReName ....
038 Il parait que j’étais à la soirée au 56
de la tour montparnasse, mais j’étais
trop démonté pour m’en rappelé...
039 j’ai perdu une liasse de gros billets
verts avec un 100 dessus, personne
l’aurait vu ??
040 Il parait que la pièce de théâtre va
déchirer cette année :)
041 un certain M1 aurais une fixation sur
les parties génitales masculines et le
crie haut et fort partout à l’école.
042 Si 2 et 2 font 6 ... alors je me pends
043 L’assurance tout risque serait de
retour ...
044 Dans le but de remplir les amphis, une
demande à été faite à M. Klein pour la
création d’une assos : EfreiMassage :
masseuses professionnelles pendant les
amphis ;)
045 Un certaine personne (célèbre pour la
fin d’année) aurait choisit de valider
son PIP tout en draguant avec les
Séniors.
046 Y parait que quelques L2 ne savent tjs
pas ce qu’est le C ... faut venir en
amphis !!!
047 Un «M1fou» serais gravement atteint par
un traumatisme dû a un manque de fille à
l’école ... Vive la parité.
048 On ne connait toujours pas, ni la date,
ni la salle du Gala de cette année. Pour
une fois le secret est bien gardé ;)
049 Des geeks barbus apparaissent de moins
en moins à l’EFREI ... management quand
tu nous tiens ...
050 il parait que ma note du DE de langage C
pointe vers 0.....
051 parait que des L’3 font le crabe dans
les couloirs
052 il parait que le De de Comm des L2 etait
pour des philosophes...
053 les telex c’est cool !!!
054 Cafééééééééééééééééééééééééééééééééééééé
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
055 il parait que quelqu’un squatt les
batiments de l’efrei la nuit :-)
056 il parait que ken a demandé en mariage
barbie sous le chapiteau à barbecue de
l’efrei. apparament, ca coince...
057 Des membres du sidaction sont allé boire
dans un bar de saint michel au lieu de
faire la quete !
058 Personne n’en parle, mais plus personne
n’a de lecteur de disquettes!
059 Les Tp d’elec c’est de la folie !
060 Il parait que les L1 sont débordés !
061 il parait que les claviers des bornes
efrei sont en papier mâché et les sticks
en papier crépon....
062 il parait qu’un prof de l’efrei était un
ancien boxeur...
063 Il parait que les futurs telex ne
commenceront plus par «il parait», mais
par ‘il s’avère que» ou «il paraitrait
que». Les efreins se culturent et
enrichissent leur vocabulaire. Ou pas...
064 il parait que les pods se terminent en
orgie
065 au vu des derniers pod, il serait
judicieux de distribuer un ou plusieurs
préservatifs aux filles de l’efrei aux
futurs pods...
066 il parait que les boissons du POD sont
de plus en plus diversifées et riche en
nutriments et protéines : alimentation
BIO assurée directeent du producteur au
consommateur (trice)
067 il paraitrait qu’une vidéo coquine de
l’efrei sur un POD serait disponible sur
internet....
Vous savez quoi ? Y’a plein de trucs trop intéréssants à lire sur les autres pages...
RN > 25
NUMÉRO 40
RENAME
068 Il parait que certains s’ennuient
tellement en amphi de Communications
Numériques qu’ils s’amusent à traduire
des chansons de Jacques Brel en
chinois...
069 Certains L’3 auraient proposé d’organiser
un concours de mangeurs de chantilly sur
seins nues...
070 Il paraîtrait que deux L1 émettraient
d’étrange «youpi!» «wiiii!» et autres
miaulements sonores tout en finissant
leur projet de C en salle D21 un
vendredi soir après les TPs d’Info Num
071 Il parait qu’il y a un remake du
cinquième élement et de braveheart chez
EFFOR!
072 Des traces de polonium 210 auraient été
décelé dans les champignons de Paris
utilisés dans certaines compositions dU
CROUS...
073 On serait pres de 5 octets par TD ...
074 il paraitrai que 2 paladin 1 barbar et
1 rodeur auraient fait un echec critique
au lancer de dé en d21 les admin ont
reussit leur jet opposé et aurait fait 4
kill
075 un amphi vide qui travail c’est mieu
qu’un cours TD plein qui fout le bordel
et ne boss pas: mauvaise idée
084 Bonne année 2007
085 Vous trouvez pas que le CROUS c’est
améliorer ?
086 Rename c’est vraiment de la bombe :D
087 Un L1 serrait tellement exténué suite
aux rendus de projets qu’il se serrait
endormit en jouant à Zelda à la Wii !!
088 Il paraitrait qu’EFFOR avait organisé un
Karaoky à la kafet.
089 il parait que lors de la photo de promo
de P2011 il y a eu des «touchettes» pas
régulières....
090 Mais qui est l’agent K?
091 Il paraitrait que le beurre serait facile
à trancher...
092 Pendant le sidaction, certains n’auraient
abordé que des (jolies) filles...
093 Une éleve a réussi à se faire virer d’un
cour par Mr Gualino.
094 Faut-il ou non mâcher un yaourt ?
095 «A Poil Bordel» serait sous copyright
de d’une autre école d’info dans les
alentours de l’EFREI
076 J’aime les frittes
096 Est-ce rester 3/4 d’heure avec sa copine
dans les toilettes lorsque l’on est
invité chez quelqu’un signifie qu’on
s’est bien amusé avec elle ?
077 Il parait que certains L’3 jouent à la
bataille navale à voix hautes pendant le
amphis de C++
097 Msn s’est fait relaiguer par Gmail et
YouTube depuis quelques mois ... mais
que fait la cyber-police ?
078 une guerre entre un bucheron et MacGyver
serait en preparation...
098 Un certain Thomas viendrait aux POD pour
boire du lait... On lui explique?
079 il paraitrait que gagnon compte revenir
en L’3
099 Un certain prof ne supporterait pas
d’entendre les mouches voler.
080 il semble impossible de manger chaud au
CROUS...
100 La grande blonde de YM? serait follement
amoureuse de la petite L1 !
081 Il paraitrait que les labos linux
seraient en faite la même chose que les
labos windows, la barbe et les lunettes
en moins.
101 les subventions des assos seront dans le
futur indexées aux sommes recoltés par
les assos lors de la journée humanitaire
082 une petite L1 aurais demandé à son
voisin pendant un cours d’architecture
ce qu’est un processeur.
083 Joyeux Nowwwwel à tous
26 < RN
Ça ragotte, ça ragotte...
102 ReName serait bouclé seulement quelques
heures avant sa parution. Heureusement
qu’on ne fait pas pareil pour les projets
103 Il paraît que vous devez savourer ce
journal.
NUMÉRO 40
RENAME
sudoku
PAR RICKY
Spécial geek – niveau facile///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
D F 0 B
4
C
3 6
1 D
F 9 5 7
5
B
D
1
F
7 3
C
A
7 0
8
2
7 8
E
9
C 2
3 6
B
7 F A B C
1
D 0 3
4
1 C
8
1
6
0
E
3
B
B F
7 0
9
5 2
9
1
D
3 7
0 8 B
B
2 4
6 C
0 8
E
9
5
3 9
F
A
2 0 1
1 4
4
B
C 2 0
D A
6 1
7
E
5
A
1 E
1
9 6
2
B
7
Règles
Une grille de Sudoku
spécial geek est un carré
composé de 16 lignes horizontales et 16 colonnes
verticales découpées en
16 cases. Ce même carré
est divisé en 16 carrés de
4x4. Le but est de remplir,
toutes les cases vides par
un nombre allant de 0
à F (en hexadécimal donc)
de sorte que chaque ligne,
chaque colonne et chaque
carré 4x4 ne comporte
qu’une fois et une seule le
même chiffre.
Propose toi aussi ton jeu pour ReName chaque mois.
Une seule adresse : [email protected]
En plus, à tous les coups tu gagnes la place de le publier.
RN > 27
NUMÉRO 40
RENAME
la
DERNIÈRE
PAGE
RETOUR:
Les L3 de retour de
london city
par Boub’s et Charles
28 < RN
Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

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