LES VENDANGES, ON N`Y COUPE PAS CLIC CLAC, LE PETIT
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14 WEEK-END VENDREDI 24 SEPTEMBRE 2010 En partenariat avec le Guide du Routard CHAMPAGNE BONNES AD RESSES Hôtel Les Ber place de la Ré ceaux Près de la hôtel mêlant mpublique. Un vénérable à partir de 1889oderne et ancien, édifié des anciens m sur l’emplacement parts. Chambres confortables re et bi de style différen en équipées, toutes t. Doubles 95 Wi-fi. 13, rue de s Berceaux. Te-1l 30 €. 55-28-84. : 03-26- LES VENDANGES, ON N’Y COUPE PAS CÉDRIC COUVEZ Bistrot Le aleureux cadre contemporain7, Ch environnement éclairage tamisé et champagne ». Cusympa de « placards à des métissage isine innovante avec Service efficaces gastronomiques. détendue. Tlj m et atmosphère Résa conseillé idi et soir jusqu’à 22h. carte 35-40 €. e. Menus 17,50-24 € ; verre 4 €. 13, ruBon choix de vins au Tel : 03-26-55-2e des Berceaux. 8-84. La Cave à Cham pagne Au cent entre la gare et re, République. Toutla place de la façon bistrot e petite salle voûtée de terroir et dechic pour de bons plats et mer. Résa co tradition. Tlj sf mar soir 17-33 €. 6, ru nseillée le W-E. Menus Tel : 03-26-55e-5Gambetta. 0-70. RACHID BELLAK Epernay, ce n’est pas que l’agence du Pôle emploi collée à la gare. C’est surtout la source du vin pétillant le plus célèbre au monde. Alors que les feuilles commencent à roussir, les vignes ploient sous le raisin et les vendangeurs sortent leurs sécateurs : « C’est la meilleure période pour visiter notre belle région ! », lâche René Prévot, patriarche d’une petite exploitation qui perpétue la tradition depuis quatre générations. Avant de vous perdre dans les pampres, remontez la fameuse avenue de Champagne. Ces Champs-Elysées locaux sont bordés d’hôtels particuliers du XIXe siècle de style Renaissance abritant les principaux sièges sociaux des grandes maisons de champagne. On retrouve les mythiques Moët & Chandon, Mercier ou encore Perrier-Jouët. Notez que le site est en lice pour la candidature des paysages de Champagne au Patrimoine mondial de l’Unesco. Pour épancher votre soif de savoir, filez au Mesnil-surOger pour visiter le musée de la Vigne et du Vin. Depuis plus d’un quart de Le comédien Stéphane Freiss a participé aux vendanges de Nicolas Feuillatte. siècle, ce musée rassemble près de 5 000 pièces liées au travail de la vigne. On y trouve un ancien pressoir de 16 tonnes datant de 1630 et 400 ceps de vigne sculptés par Marc Fetizon. Pour enfoncer le clou et vous rafraîchir le gosier, explorez les caves de Nicolas Feuillatte à Chouilly. Le troisième producteur mondial offre un parcours hallucinant dans son antre souterrain où sont stockées plus de 90 millions de bouteilles. Au cours de la visite, on y apprend le processus complet de fabrication du précieux nectar. Digne d’un décor de science-fiction avec ses cuves hautes de plus de quinze mètres et ses machines infernales, ce parcours ne vous laissera pas sur votre faim mais vous donnera certainement soif. W A lire : guid « Champagnee-du Routard Ardenne 2010 ». CUISINE FESTIVAL DE PHOTO CULINAIRE L’image doit être belle, mais surtout appétissante ! Avec l’essor des blogs de cuisine et les progrès du numérique, l suffit d’un peu de talent et d’imagination pour briller en photo culinaire. Et ils en avaient à revendre, les dix-sept tandems cuisinier-photographe invités à concourir ce lundi au festival international d’Oloron Sainte Marie (64). Premier prix au chef Sylvain Sendra, du restaurant Itinéraires à Paris, et à sa photographe américaine Carrie Solomon. « Quand le loup n’y est pas » Leur Salade d’huîtres, choux-fleurs et œuf de caille est un plat « d’une pureté totale et la photo est remarquable », affirme le (Master) chef et président du jury Frédéric Anton. Certains avaient misé sur l’audace, comme le photographe Sébastien Hervé et son empilement de plaques transparentes éclairées par en dessous. « Je ne connaissais pas cette technique, raconte son partenaire, le chef Jean- Marie Baudic, du Youpala, à Saint-Brieuc (22) en commentant la photo de son Encornet à croquer. « Moi, j’aime quand l’image raconte une histoire », explique Eric Guérin, chef de la Mare aux Oiseaux, à Saint-Joachim (44). Son plat, un Mac Cèpe sous-titré Quand le loup n’y est pas inviterait presque à une promenade en forêt avec l’Alice de Tim Burton. L’idée : « Faire entrer la nature dans la cuisine et raconter une histoire, mi-féerique, mi-hallucinogène. » Ce qui n’a pas convaincu un jury qui attendait « plus de simplicité et de spontanéité », comme nous l’a confié Frédéric Anton. W C.SOLOMON STÉPHANE LEBLANC L.FERRIÈRE CLIC-CLAC, LE PETIT OISEAU VA SORTIR PICORER La salade d’huîtres de Sylvain Sendra vue du dessus par la photographe Carrie « C’EST DUR DE RENDRE JOLI CE QUI NE L’EST PAS » Tous les plats ne sont pas égaux devant un objectif photo. Ainsi, le burger est bien plus photogénique que le kebab. Pour quelles raisons, à votre avis ? G Frédéric Anton (cuisinier) : « Même des épluchures peuvent être photogéniques. Si le kebab ne donne rien, c’est juste que ça n’a pas été réfléchi. » G Sophie Brissaud (styliste) : « Le burger a du volume, des contrastes. Mais le kebab, ça n’a pas de forme. C’est dur de rendre joli ce qui ne l’est pas. » G Jean-Christophe Leroux (photographe) : « Le kebab, c’est un peu trop ton sur ton. Il faudrait lui donner de la matière, oser le détournement. » G Sébastien Hervé (photographe) : « Les images de burgers sont retouchés à un point, c’est du délire ! Au contraire des kebabs qui n’ont pas une armée de stylistes derrière eux. » W RECUEILLI PAR S.L.