Les fleurs du désert – Azzard`Images

Les fleurs du désert – Azzard’Images 2014
http://vimeo.com/94145050
Réaliser un film de sensibilisation sur la gestion des déchets à Ouriz,
village marocain de la région de Sus Massa Draa
LE CONTEXTE
Ouriz, est un village du Maroc situé dans la Région de Sus Massa Draa, non loin de
la fameuse Ourzazate, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
100 km les sépare, déjà trop loin pour pouvoir bénéficier des dispositifs de gestion
des déchets mis en place à la ville.
Authentique et traditionnel ce petit village accueille chaque année des millions de
visiteurs qui de là voyagent vers le désert à la découverte des Touaregs, vers les
champs de production de safran, vers les coopératives de femmes qui œuvrent à la
production de céramique ou de tapis tissés à la main, tout en passant par la
verdoyante vallée du Draa, témoignage d’une époque à présent révolue où
différentes tribus berbères vivaient allègrement au milieu d’une palmeraie
généreusement alimentée par une des rivières des plus importantes du Maroc.
AZZARD’IMAGES 2 rue Rangueil 30000 Nîmes / www.azzardimages.wordpress.com / 06.77.54.34.00 / [email protected] p.1
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L’association Ouriz Lamdadha pour le développement :
http://www.djemme.com/docs/docs-ouriz/ouriz-prjIT.pdf
Aujourd’hui, c’est l’association Ouriz Lamdadha pour le développement qui
œuvre à elle seule à la protection environnementale en promouvant le développe-ment durable dans les environs les plus proches.
Des collectes de déchets par les habitants sont mis en place, des ateliers de recyclage
sont menés auprès des enfants, le professeur de l’école maternel est financé par de
bonnes âmes conscientes de l’importance d’une éducation, aussi dans les régions
rurales, régions reculées…de la ville.
Pourtant les déchets sont là. Le vent, grand acteur de ce mouvement contribue à
l’envolé et à la dispersion de ces poubelles, semant tout autour des graines qui ne
pousseront jamais.
Le risque sanitaire devient toujours plus important, les accidents de blessure se
multiplient alors pour y remédier, les habitants brulent leur déchets. Les déchets
disparaissent. La pollution invisible à l’œil nu, infiltre l’eau, qui pollue les cultures,
qui intoxique ceux qui la boivent, pénètrent l’atmosphère infligeant au reste de la
population un problème jusqu’alors ignoré.
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ALORS QUE FAIRE ?
COLLECTER LES DECHETS
Soutenue par l’association AVANCES, la classe de 1ère bac pro ARCU (accueil
relation client usager) du lycée Simone Weil à Dijon, se saisit de ce désastre pour
apprendre à ses élèves qu’à travers des actes de solidarité, c’est aussi de soi qu’on
prend soin. Aider l’autre, c’est s’aider soi-même.
Ces élèves âgés de 17 à 19 ans, se mobilisent. Ils sensibilisent d’abord leurs
camarades sur l’importance du tri sélectif, au lycée mais aussi à l’occasion de
manifestations où ils communiquent sur le sujet, en récupérant stylos et autres
matières recyclables, vendent des t-shirt et partent à la rencontre de chefs
d’entreprises pour les sensibiliser sur l’importance pour ce village de disposer de 3
contenaires en fer, qui rassembleraient les déchets de la population du village.
C’est en Mars 2015 qu’ils rencontreront d’autres jeunes, comme eux, provenant du
lycée d’Agdz, pour récolter tous les déchets aux alentours et les mettre
victorieusement dans une vraie poubelle. L’évènement ne passera pas inaperçu et
fera certainement parlé de lui, puisque ce seront près de 50 jeunes (marocains et
français) qui circuleront dans le village, aux yeux de tous pendant une semaine.
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TRANSPORTER LES DECHETS
L’association Ouriz Lamdadha pour le développement qui est à l’initiative de
cette action négocie avec les collectivités notamment en rappelant la province à ses
devoirs, à savoir celui de prendre en charge la gestion des déchets.
Aussi, il a été convenu d’un emplacement pour la création d’une décharge couverte
afin que le vent ne vienne pas s’en mêler, et qui reprendrait la répartition des
contenaires en 3 parties distinctes : une est attribuée aux objets dangereux mais qui
peuvent néanmoins se revendre à Ourzazate (plastique, ferraille et verre…), une
autre à ce qui peut être brulé, et la dernière aux déchets dont on ne peut rien en
faire. Un quatrième récipient servira d’incinérateur.
Enfin, l’attribution par la commune d’un camion poubelle devient la suite logique
d’une telle démarche, sans quoi les déchets stagneraient dans les contenaires placés
dans le village.
La création de 3 postes pour le fonctionnement de ce camion représente une
promesse de développement économique local qui encourage la province à répondre
de ses fonctions soutenue d’autant plus par la signature d’une nouvelle circulaire
sur l’environnement par le gouvernement marocain fin 2013, qui oblige les
municipalités à y faire face.
Film de présentation du projet par Abdallah El Kamili, chargé de projet de l’association
Ouriz Lamdadha pour le développement, réalisé par Azzard’Images
visible en cliquant sur le lien ci-dessous :
http://vimeo.com/94145050
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PERENNISER L’ACTION
Des actions de ce type ont le malheur bien souvent de n’exister dans un présent par
conséquent limité dans le temps.
L’association AZZARD’IMAGES veut pouvoir pérenniser cette belle action en la
gravant sur image.
Et pour encore plus de force, elle veut que des jeunes s’y investissent, ceux qui
resteront là-bas, ceux qui pourront dire « ce jour-là, j’y étais », ceux qui porteront
le film aux yeux de leurs parents, amis et professeurs.
Le film, réalisé sous forme d’atelier vidéo avec les jeunes, sera un outil de
sensibilisation pour les villages encore plus loin de la ville, un outil de partage
d’expérience accessible et transférable partout ailleurs. Il traitera d’informations
pratiques pour comprendre le tri sélectif et permettra d’en comprendre l’intérêt.
Les acteurs d’Azzard’Images valoriseront l’implication du public dans une réflexion
thématique par la mise en place d’un débat-discussion après chaque diffusion auprès
des populations.
Il sera le moyen de dire à ceux qui se sentent oubliés et perdus au bout du monde,
que chacun peut agir dans la gestion des déchets. Il sera l’expression d’une
solidarité portée par la jeunesse, d’une collaboration et donc d’un enrichissement
entre les idées des uns et les moyens des autres.
Il sera un outil d’éducation pour les plus jeunes dans les écoles, à ciel ouvert dans les
villages, et auprès de la province, il sera l’expression même d’une détermination
portée par les habitants de trouver le moyen d’éradiquer ces mauvaises herbes
nocives et dangereuses pour TOUS.
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