Les villes surfent sur la folie «Pokémon GO
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Les villes surfent sur la folie «Pokémon GO
19/8/2016 Le Figaro Premium Les villes surfent sur la folie «Pokémon GO» Les villes surfent sur la folie «Pokémon GO» Un chasseur de Pokémons, près de la tour Eiffel. Les petits personnages sont très présents près des monuments histo riques, musées, lieux d'art ou d'architecture, parcs, etc. Crédits photo : THOMAS SAMSON/AFP France (http://premium.lefigaro.fr/actualitefrance/) | Par Olivier Levrault (#figpauthor) Mis à jour le 17/08/2016 à 17h53 VIDÉO - Avec déjà plus de 6 millions de joueurs en France, le succès exceptionnel du jeu japonais éveille l'intérêt des communes, qui comptent bien récupérer le tube de l'été pour attirer les touristes. Interdit à l'ossuaire de Douaumont (http://www.lefigaro.fr/culture/2016/08/10/03004-20160810ARTFIG00124-lespokemons-indesirables-a-l-ossuaire-de-douaumont.php) (Meuse) pour le respect de ce monument mémoriel et dernièrement à Bressolles (Ain), village de 800 habitants (http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/08/14/3200120160814ARTFIG00084-le-petit-village-de-bressolles-interdit-lespokemon.php), pour des raisons moins évidentes, Pokémon GO est au contraire le bienvenu dans de nombreuses villes. Ce jeu de réalité augmentée utilise le monde réel comme décor et consiste à capturer, sur son smartphone et à l'aide de «pokeballs», les Pokémons, des petites créatures virtuelles, disséminés dans les villes et campagnes du monde entier. Or, ces personnages, inventés au Japon il y a 20 ans, sont particulièrement présents près des monuments historiques, musées, lieux d'art ou d'architecture, parcs, etc. Utilisés dans le jeu comme «pokestop» ou «arène», ces points d'intérêt réels sont des passages obligés pour les joueurs s'ils veulent monter en grade. http://premium.lefigaro.fr/actualitefrance/2016/08/17/0101620160817ARTFIG00209lesvillessurfentsurlafoliepokemongo.php 1/3 19/8/2016 Le Figaro Premium Les villes surfent sur la folie «Pokémon GO» Des chasses virtuelles en petit train Certains offices du tourisme (OT), eux-mêmes parfois pokestop ou arène, l'ont compris et organisent des activités récupérant la marque Pokémon GO. À Marignane (Bouches-du-Rhône), l'office du tourisme organise des chasses virtuelles à pied ou en petit train touristique avec, comme guide, un de ses habitants, premier Français à avoir attrapé les 150 Pokémons du jeu. À Caen (Calvados) (http://www.lefigaro.fr/culture/2016/08/16/0300420160816ARTFIG00124-les-musees-de-caen-se-servent-des-pokemons-pourattirer-les-jeunes.php), Alès (Gard) ou Châlons-en-Champagne (Marne) le petit train est également régulièrement transformé en «Poketrain». Nîmes (Gard) a planifié des tours de la ville en «Pokebus» et Lagny (Seine-et-Marne) organise aujourd'hui sa première croisière «Pokeboat» sur la Marne. «Les joueurs nous disent qu'ils ont découvert des choses sur la ville, alors que, pour beaucoup, ils y vivent» Olivier Courtade, de l'office du tourisme d'Alès «Le but de cette croisière-safari Pokémon est d'attirer une clientèle jeune, qui n'a pas l'habitude de venir sur nos croisières, habituellement fréquentées par des personnes âgées et des familles», explique Anne Godin, directrice de l'OT de Marne et Gondoire. Les professionnels du tourisme veulent le croire: les joueurs ne restent pas les yeux rivés continuellement sur leur smartphone. Ils découvrent également les alentours. À Alès, le «Poketrain» affichait encore complet mardi dernier. «Les joueurs nous disent qu'ils ont découvert des choses sur la ville, alors que, pour beaucoup, ils y vivent», affirme Olivier Courtade, de l'office du tourisme. http://premium.lefigaro.fr/actualitefrance/2016/08/17/0101620160817ARTFIG00209lesvillessurfentsurlafoliepokemongo.php 2/3 19/8/2016 Le Figaro Premium Les villes surfent sur la folie «Pokémon GO» Les offices du tourisme de Rouen, de Gap ou de Châteauroux répertorient sur une carte Web les créatures qui se baladent dans leurs rues. «Les jeunes de la ville poussent les portes de l'office, qui est un “pokestop”, informe Killian Penven, de l'OT de Rouen. Une fois à l'intérieur, ils nous demandent des infos sur les Pokémons mais aussi sur les lieux et monuments de la ville. Le jeu éveille leur curiosité patrimoniale et permet de visiter autrement la ville.» Toucher une cible jeune, récupérer le succès du moment pour faire de la pub à sa ville. À l'étranger aussi, les villes exploitent le filon. La ville de Bâle, en Suisse, a mis en ligne une vidéo humoristique où des hommes déguisés en Pikachu - le plus célèbre des petits monstres - balancent d'énormes pokeballs en mousse sur des adeptes du jeu. Drôle et efficace, la vidéo nous fait voyager dans la troisième ville helvétique. Une carte postale numérique vue plus de 90 millions de fois à travers le monde. Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 18/08/2016. Accédez à sa version PDF en cliquant ici (http://kiosque.lefigaro.fr/le-figaro/2016-08-18) (http://plus.lefigaro.fr/page/olivierlevrault0) Olivier Levrault (http://plus.lefigaro.fr/page/olivierlevrault0) Journaliste Suivre (http://plus.lefigaro.fr/fpservice/follow/membre/81325031242245596367369127435013/3048842) Journaliste http://premium.lefigaro.fr/actualitefrance/2016/08/17/0101620160817ARTFIG00209lesvillessurfentsurlafoliepokemongo.php 3/3