Il semble bien qu`il y ait une légère différence. Mais, d`une part, elle
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Il semble bien qu`il y ait une légère différence. Mais, d`une part, elle
ÉTUDE BIOLOGIQUE DE L' « HYPNUM TRIQUETRUM )) 143 Il semble bien qu'il y ait une légère différence. Mais, d'une part, elle est peu forte; d'autre part, il est difficile de définir à ce sujet un test objectif réduisant assez la part d'appréciation personnelle. Les résultats indiqueraient que ces mamilles sont d'autant plus nombreuses, pour une même surface foliaire, que la lumière est moins abondante (comparaison des formes type, n° 2 et n° 3). La sécheresse avec lumière moyenne (forme 4) produirait une diminution plus considérable encore de leur nombre. Il est difficile d'évaluer leurs dimensions. Elles semblent plus développées dans la forme 3 (ombre humide) que dans toutes les autres. Ces résultats s'accordent à peu près avec les renseignements fournis par M A H E U (J.) dans la Flore souterraine de France, où il signale que, « dans les échantillons des avens profonds, l'extrémité des cellules se relève, formant des papilles saillantes (Hylocomium triquetrum Br. eur.) ». Ainsi, si l'on veut rapprocher de ces renseignements morphologiques les résultats numériques précédemment obtenus à propos de l'eau retenue par les diverses formes de croissance des Mousses, on verra qu'il y a à peu près correspondance entre les deux séries. La forme 2, aux feuilles plus serrées, à la croissance plus compacte, retient une quantité d'eau un peu plus grande, bien que chaque feuille prise isolément soit un peu moins engainante. La forme 3, dont les feuilles sont un peu plus engainantes, mais beaucoup plus espacées, a un pouvoir de rétention moindre. La forme 4, dont les feuilles ne forment plus de gaines, donne des valeurs moindres encore, malgré l'extrême rapprochement des feuilles successives. Mais, si l'on envisage ces faits d'après le point de vue finaliste, ou simplement adaptatif, on voit que la forme de croissance correspondant àia vie dans une station donné e ne modifie pas toujours la forme et la structure de la plante, de manière à lui permettre de mieux parer aux dangers que constituent les conditions extérieures. Il serait utile, — s'il est permis de supposer ce qui serait utile, — à i a forme4qui croît dans des conditions de sécheresse assez prononcées, de pouvoir retenir