La presse nautique a les voiles gonflées

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La presse nautique a les voiles gonflées
Le Temps- Dossier spécial
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19 sept 2005
DOSSIER SPECIAL
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Editorial
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International
Suisse
Régions
Le Temps I Dossier spécial I Affichage de l'article
La presse nautique a les voiles
gonflées
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David Haeberli
Mercredi 1 juin 2005
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«L'effet Alinghi» a joué à fond pour nous. Entre fin 2003 et
début 2004, le niveau de nos invendus a fondu. La montée
de l'intérêt des Suisses pour la voile s'est clairement
répercutée sur notre magazine. En six mois, la notoriété de
Skippers a beaucoup augmenté.» Dans son spacieux bureau
du quai Gustave-Ador, pile en face du Jet d'eau, Brice
Lechevalier savoure. Lancé à la fin de l'année 2001, au
moment où la presse généraliste s'apprêtait à entrer dans
une crise publicitaire dont elle n'est pas réellement sortie,
Skippers, trimestriel exclusivement consacré à la voile, est
aujourd'hui un titre de référence dans la presse nautique
francophone. Sa pagination est passée de 100 à 130 pages
en quatre ans, histoire d'accueillir les annonceurs qui
tiennent à associer leur image à l'élégance du sport nautique
que la mise en page de Skippers respecte bien. Le magazine
tire à 25 000 exemplaires.
A
Skippers est la pierre angulaire de ce qui commence à
ressembler à un groupe de presse nautique. Samedi dernier
est paru le premier de trois numéros du Guide Alinghi,
coédité par la société qui gère les intérêts du bateau
détenteur de la Coupe de l'America et Brice Lechevalier. On
passe ici à l'échelle supérieure: 105 000 exemplaires en cinq
langues (français, italien, anglais, espagnol et allemand). Le
contenu se veut très didactique: une visite guidée de Valence
(20 pages), les règles de la Coupe expliquées dans le détail
(30 pages) et 40 pages sur les coulisses de l'équipage
financé en partie par Ernesto Bertarelli. S'il est inutile d'y
chercher les détails juridiques de l'accord entre le
millionnaire suisse et Russell Coutts, brouillés puis
rabibochés, le guide devrait être le meilleur moyen de tout
connaître sur la prochaine Coupe de l'America et les épreuves
qui la précéderont. Une livraison est prévue en 2006 et une
autre en 2007.
Les pages de publicité sont réservées aux partenaires
d'Alinghi. Mais elles restent payantes. «Nous avons conçu ce
guide comme une prestation supplémentaire, explique Brice
Lechevalier. Certains de ces partenaires publiaient euxmêmes des supports de communication. Nous leur avons
proposé un produit fait par des professionnels de la presse.»
La distribution sera assurée conjointement par les
annonceurs (8000 exemplaires pour Audemars Piguet) et
Naville.
L'effet «Alinghi»
Plus modeste, le magazine du Challenge Ferrier-Lullin est
une autre nouveauté de CB communication, le groupe de
Brice Lechevalier et Christian Bugnon, son associé. Gratuit
tiré à 10 000 exemplaires, il suit les étapes de cette
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19.09.2005
Le Temps- Dossier spécial
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compétition à laquelle la banque a donné son nom et qui
couvre toute la saison vélique sur le Léman.
Si Skippers a bénéficié d'un «effet Alinghi», cette publication
sur papier glacé a eu, elle, une influence sur les autres titres
du marché suisse. Lorsque Brice Lechevalier exhibe les
couvertures de Nautisme romand et Swiss Boat Racing avant
et après le succès de sa création, la démonstration est
convaincante. Skippers a tiré le reste de la presse nautique
vers le beau.
Nautisme romand relooké
La nouvelle formule de Nautisme romand suivra-t-elle la
même voie? Il faudra attendre l'automne pour le savoir. Mais
avant cette maquette remaniée, cette institution de la presse
suisse, née il y a 29 ans, subira d'autres changements liés au
rachat du titre par l'éditeur Roland Ray au groupe Hersant,
qui en avait hérité à l'époque de la reprise du groupe
Filanosa.
Son nom tout d'abord: après deux ans comme Nautisme tout
court, il reprend son adjectif romand. David Carlier, 34 ans,
cocréateur avec Laurence Clerc de l'agence Comme l'eau
Communication, conseiller de la rédaction, explique ce retour
au parfum nostalgique: «Comme pour beaucoup, Nautisme
romand a fait partie de mon enfance. Mon père y était
abonné et les couvertures du magazine rythmaient mes étés.
Pourquoi se priver d'une telle notoriété?» L'adjectif est là
pour recentrer le magazine sur l'actualité des lacs de Suisse
romande.
La rédaction est désormais dirigée par Marianne Chevassus,
collaboratrice de Nautisme romand entre 1999 et 2003 puis
au Musée du Léman. Avec elle, le contenu du bimestriel va
s'élargir. Outre l'actualité des compétitions véliques, on
annonce des articles consacrés à la vie sociale autour des
lacs romands: répertoire des meilleures guinguettes à
Neuchâtel, guide pour une randonnée en kayak sur le lac de
Joux, balades sur les rives du Léman.
Ces articles risquent de recouper ceux d'une autre
publication passée de Hersant à Roland Ray: le Guide du
Léman, consacré au patrimoine transfrontalier du grand lac
qui n'a connu qu'une seule parution mais dont Marianne
Chevassus annonce la renaissance.
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