15 mars 2010
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15 mars 2010
Tout savoir sur la SUPERCOUPE - n°1 - 15 mars 2010 La Supercoupe débute au Touquet Honneur aux dames et honneur aux anciens, puisque six des dix pilotes attendus au Touquet étaient déjà en Swift en 2009 (photos ci-contre). C’est normal, la décision d’organiser la Supercoupe ayant été prise tardivement, il était plus facile pour ceux qui possédaient déjà une voiture d’être prêts pour ce nouveau départ, d’autant que le début du Championnat a été avancé d’un mois par rapport aux saisons précédentes. De haut en bas : Charlotte Berton (Rodez 12) pilote Rallye Jeune 2005, José-Luis Bordonado (Lunel 30), Romain Fostier (Warcq 08)5ème de la Cup en 2009, Sébastien Guibert (Montlognon 60) pilote Rallye Jeune 2000, Jean-Paul Monnin (Montecheroux 25) et Marc Bosetti (La Claquette 67). Quant aux nouveaux (en photo dans le prochain numéro), ils seront majoritaires dès le Rallye des Vosges, deuxième épreuve de la saison : Laurent Clutier (Massane 30), qui a roulé aux Cévennes en 2009 (4ème) et remporté le volant Rougier Sport 2010, Antoine Massé (Lavaré 72), dont le papa a roulé en 2007 . Et Eric Fabre (St Ferreol 74), ancien Champion de France, qui vient tester sa nouvelle Swift avant de la confier à un élève de son Académie. Lancée pour trois ans en 2007 par Suzuki France, en partenariat avec la FFSA, la Suzuki Rallye Cup s’est terminée en novembre 2009 par la victoire d’un jeune pilote incontestablement doué, Jérémi Ancian. Après trois saisons, au cours desquelles 72 pilotes sont passés au moins une fois en Championnat de France des Rallyes au volant d’une Swift, la «Cup» est donc arrivée à son terme, provisoirement souhaitons-le, en attendant peut-être la naissance de la nouvelle Swift Sport en 2011. Une trentaine de voitures ayant été vendues, et la plupart de leurs pilotes étant prêts à continuer l’aventure, c’est donc la Supercoupe qui reprend le flambeau en 2010, grâce à la participation de IGOL, Yokohama, Takara et Ermis. D’autres partenaires pourront s’ajouter à ce club en cours de saison. Les principaux atouts de la SUPERCOUPE C’est une formule monotype, organisée dans le cadre de six épreuves du Championnat de France des Rallyes (goudron). Elle est réservée aux pilotes inscrits sur une Suzuki Swift Sport équipée du kit Coupe. Elle s’adresse aux pilotes amateurs souhaitant s’affronter à mécaniques égales. Son règlement interdit toute préparation mécanique en dehors du kit d’origine fourni par Suzuki Sport. Ainsi, les moteurs et les boîtes de vitesses sont plombés et la conformité des voitures est régulièrement contrôlée. La Swift Sport Cup est une vraie voiture de rallye, avec une boîte courte, un pont autobloquant, un échappement spécial et des suspensions réglables. Les pneumatiques obligatoires, de marque Yokohama, sont homologués pour la route. Ils sont numérotés car seulement six pneumatiques sont autorisés par rallye et par voiture, ce qui participe à la bonne maîtrise du budget des concurrents. Les primes d’arrivée sont importantes : 15.000 euros par rallye (pour 10 concurrents classés). La Supercoupe 2010 se disputera sur six épreuves : le Rallye du Touquet, le Rallye des Vosges, le Rallye du Limousin, le Rallye du Rouergue, le Rallye du MontBlanc et le Critérium des Cévennes. La voiture La Swift 1.6 Sport a naturellement été choisie pour ses qualités de base parfaitement adaptées aux rallyes : Côté châssis, ressorts et amortisseurs d’origine sont remplacés par des versions “goudron”, avec amortisseurs et hauteur de caisse réglables avant et arrière. Toutes les fonctions d’aide à la conduite sont désactivées (ABS, ESP, antipatinage). La Swift “Coupe” est chaussée de jantes légères (alliage d’aluminium) 6 x 15 avec enveloppes Yokohama 195/50 R15 à flancs renforcés et frappées d’un code à barres. Sur le plan mécanique, le filtre à air et la ligne d’échappement sont remplacés et la puissance passe de 125 à 130 chevaux environ. Dans la boîte de vitesses, le rapport de pont est raccourci et le pignon de première est remplacé par un rapport long. Le différentiel est autobloquant, l’embrayage renforcé est mis en place et la transmission est prête. La préparation mécanique est terminée après la pose d’un robuste protège-carter et de «scellés» plombés sur les moteurs et les boîtes de vitesses (photo cidessous). - un gabarit compact (376 mm), - un poids plume (1030 kg), - un châssis rigide avec quatre freins à disques, - un moteur en alliage léger moderne de 1600 cm3, puissant (125 ch) et léger, doté d’une distribution à deux arbres en tête et calage variable VVT. Forts de leur expérience en Super 1600 au niveau mondial, les ingénieurs de Suzuki Sport ont développé un kit pour adapter la Swift routière aux exigences d’une coupe de marque en rallye. Entièrement déshabillées en sortie de chaîne, les coques ont été renforcées et équipées d’un arceau de sécurité directement dérivé de celui de la Super 1600. L’habitacle est ensuite peint et recomposé avec les seuls éléments obligatoires (planche de bord, panneaux de portières avant, etc.). Sièges baquets, harnais de sécurité et extincteurs (manuel et automatique) sont posés à l’usine. Contrôles de conformité A chacune des 6 épreuves comptant pour la Supercoupe, un contrôleur de la FFSA se consacre exclusivement à la conformité des Swift. Après les vérifications techniques d’avant-course, il se rend à l’arrivée des ES ou dans les parcs de regroupement, manomètre et lecteur de code-à-barres à la main. En cours d’épreuves, il vérifie aléatoirement que les pneumatiques sont bien ceux qui ont été enregistrés, que les plombs sont bien en place, que les Swift sont bien au poids et que leur hauteur de caisse est conforme. Sur le terrain, il effectue aussi des prélèvements sur les boîtiers électroniques. Ces enregistrements sont ensuite vérifiés à l’atelier agréé. Principales caractéristiques techniques L /l / h / e 3 765 / 1 690 / 1 500 /2 380 mm Voies avant / arrière 1 460 / 1 470 mm Rayon de braquage 5,2 m Moteur M16A 4 cylindres en ligne transversal 1 586 cm3 (78,0 x 83) Rapport volumétrique 11,1 Puissance maximum 96 kW (130,5 ch CEE) à 6900 tr/mn Couple maximum 150 Nm à 4800 tr/mn Alimentation injection électronique multipoint Distribution 2 arbres à cames en tête 16 soupapes variateur de phase VVT Boîte manuelle à 5 rapports 1ère longue / pont court différentiel autobloquant Direction à crémaillère assistée Freins avant à disques ventilés Freins arrière à disques pleins Suspensions avant à jambes de force avec triangles inférieurs et barre antir. Suspensions arrière essieu de torsion à fonction antiroulis intégrée Ressorts hélicoïdaux avec corps fileté (hauteur réglable) Amortisseurs télescopiques réglables Pneumatiques 195/50R15 Poids avec équipement 1045 kg Capacité du réservoir 45 litres La SUPERCOUPE 2010 est une organisation de EPMS 7, bd Louis Blanc 83990 St Tropez siret 342 862 182 00033 Renseignements : www.supercoupe.fr SUPERCOUPE Programme 2010 Un règlement très stricte Les deux grandes options choisies sont : économie et équité. La Swift Sport étant performante et fiable, le règlement de la Supercoupe est simple puisque toutes les modifications techniques sont interdites. Même les tolérances autorisées dans le cadre du groupe N (exemple : la mise aux cotes “réparation”) ont été écartées. - Le Touquet : 19/21 mars 2010 - Vosges Epinal : 21/23 mai 2010 - Limousin : 11/13 juin 2010 - Rouergue : 9/11 juillet 2010 - Mont-Blanc : 3/5 septembre 2010 - Critérium des Cévennes : 15/17 octobre 2010 Il n’est pas obligatoire de faire tous les rallyes du programme pour figurer au classement de la SUPERCOUPE. Les pilotes qui auront participé aux 6 manches de la SUPERCOUPE 2010 seront invités au Rallye d’Automne (national) à la Rochelle en novembre (déplacement remboursé et engagement offert). Pour chaque épreuve, chaque concurrent doit faire enregistrer 6 pneumatiques, dont quatre neufs. Un commissaire technique est chargé de vérifier la conformité des voitures avant, pendant et après chaque course. Différents contrôles visuels sont effectués en cours d’épreuve et, après l’arrivée, il est procédé, sur les trois premières voitures classées, à des déposes aléatoires de moteurs, de boîtes ou d’éléments de suspensions, qui sont expédiés et contrôlés dans l’atelier agréé avant d’être rendus au concurrent pour la course suivante. Les moteurs et les boîtes de vitesses sont plombés avant la livraison des voitures et ne peuvent être “ouverts”, entretenus et réparés que dans l’atelier agréé en région parisienne. Pour pallier tout problème mécanique, notamment ceux qui pourraient être la conséquence d’une sortie de route, l’organisation de la Supercoupe déplace sur chaque épreuve un certain nombre de pièces de rechanges, y compris moteur, boîte et suspensions plombés. De cette façon, les organisateurs de la Supercoupe souhaitent rendre absolument inutile toute tentative de “préparation”, tout en assurant aux concurrents la meilleure équité possible. Attribution des points après chaque rallye au au au au au au au au au 1er 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 100 80 70 65 60 55 50 45 40 points points points points points points points points points au au au au au au 10ème 11ème 12ème 13ème 14ème 15ème 35 30 27 24 21 18 points points points points points points Pour le classement final de la Supercoupe, sont retenus les cinq meilleurs résultats. avec Igol Lubrifiants Multi-spécialistes et leader indépendant Français depuis plus de 60 ans sous la marque Igol, produit et distribue annuellement plus de 35 000 tonnes en France et à l’Etranger. Les lubrifiants Igol sont commercialisés uniquement auprès des professionnels avec qui la marque entretient une relation privilégiée basée sur la proximité commerciale, grâce à l’implantation d’un réseau de franchises et avec l’expertise technique d’Igol France . Partenaire des professionnels de l’Automobile, Igol progresse depuis toujours aux côtés de cette profession qui évolue dans un contexte où performance des motorisations et protection de l’environnement doivent cohabités. Igol, c’est aussi plus de 60 ans de compétition dans l’automobile et dans la moto, pour contribuer à l’amélioration des performances des organes mécaniques dans les conditions les plus extrêmes. Tout savoir sur les rallyes Un rallye est une compétition automobile qui se déroule, contre la montre, sur un parcours routier. Qu’est-ce qu’une ES ? Certaines parties du parcours (fermées à la circulation générale) sont chronométrées, avec départ arrêté ; les concurrents s’y élancent de minute en minute. On les appelle «épreuves spéciales» (ou ES). C’est là que se joue le classement. Leur nombre est variable selon les rallyes, entre 10 et 20 en général, pour un total de 250 kilomètres par rallye du Championnat de France. Pour aller d’une ES à l’autre, le rallye emprunte un «parcours de liaison», tracé sur routes ouvertes à la circulation. C’est la raison pour laquelle la moyenne imposée sur ces tronçons est faible (généralement inférieure à 50 kmh). Les concurrents doivent y respecter scrupuleusement le code de la route. Au début et à la fin de chaque parcours de liaison se trouve un «contrôle horaire» (CH). Un temps est imparti pour chaque tronçon reliant deux CH, temps qui correspond à la moyenne imposée. Tout concurrent qui pointe en avance ou en retard au CH d’arrivée est pénalisé. C’est pourquoi, avant de pointer, les équipages patientent quelques minutes à l’entrée de la zone de contrôle et ne se présentent au pointage qu’à l’heure exacte. Sur la carte ci-dessus, le tracé des ES est en rose, les drapeaux français matérialisent les départs et les drapeaux à damiers indiquent les arrivées des ES. Les premiers pilotes à prendre le départ de la première étape sont les pilotes inscrits en Championnat de France (c’est le cas des participants à la Supercoupe). Les rallyes sont divisés en 2 ou 3 étapes. A l’issue de la première étape, l’ordre de départ de la deuxième étape est aligné sur le classement de la première. Quelles voitures ? Les rallyes sont ouverts aux berlines et GT (Grand Tourisme), c’est-à-dire aux voitures à carrosseries fermées. Ces voitures sont conçues ou modifiées pour supporter les gros efforts auxquels elles sont soumises, du fait de l’état des revêtements et des moyennes très élevées qui leur sont imposées. Il existe plusieurs catégories selon le degré de préparation/modifications et fonction des cylindrées. Les voitures dites «WRC» sont des berlines à moteurs turbo 2 litres et 4 roues motrices. Ce sont les voitures qui rou- lent en Championnat du Monde. Les Super 2000 sont les nouvelles voitures de rallye à moteur 2 litres atmosphérique et quatre roues motrices. Les Super 1600 sont des voitures à moteur 1600 atmosphérique et à transmission avant (2 roues motrices). La récente catégorie des R1, R2 et R3 vise à remplacer les Super 1600 aux moteurs très développés par des voitures plus proches de la série, avec des moteurs moins poussés (R1 pour les 1300, R2 pour les 1600 et R3 pour les 2000). Enfin, il y a le Groupe N pour les voitures les moins modifiées, plus proches des modèles de série. Le GrN est divisé en plusieurs classes de cylindrées et, par exemple, les Swift de la Supercoupe sont classées en N2 car leur moteur est de 1600 cm3. Les concurrents de la Supercoupe participent donc à 3 classements : - le classement du rallye : classement général (ou classement «scratch») toutes voitures confondues ; et le classement de la classe N2. - le classement réservé aux inscrits au Championnat de France (points au scratch et points à la classe) - le classement de la Supercoupe, réservé aux Swift N2 inscrites. C’est le mieux «primé» des trois classements !