Lexique dossier enseignant - Réseau Oléron, Nature et Culture

Dossier pédagogique
Enseignants primaire
LEXIQUE
par thématiques
V
ie traditionnelle
Coiffes et costumes
Le ballet : grande coiffe rectangulaire de 40 à 60 cm de large et de 40 à 50 cm de haut faite de
plusieurs feuilles de carton minces et recouverte par un tissu de couleur maïs : le nankin. Elle était
généralement portée par les femmes âgées pour les protéger du soleil.
Le ballon : considéré comme l’une des plus jolies coiffes de France, le ballon est surtout très
imposant. Il peut mesurer jusqu’à 75 cm de large et 40 cm de haut. Cette coiffe était portée lors
des grands évènements comme les mariages. Elle se prêtait ou se louait puisque son prix était
particulièrement élevé.
Le bonnet : coiffe qui se moule sur l’arrière de la tête. Elle enferme toute la chevelure ou presque
et s’attache sous le menton.
Le bonnet ruché : cette coiffe ressemble beaucoup à la coiffette mais elle intègre mieux les cheveux
et est également plus rigide. Le ruché (multiples plis) qui caractérise cette coiffe témoigne d’un
savoir-faire hors pair.
La calotte : coiffe pour tous les jours en forme de trapèze, généralement matelassée, ouatée,
doublée et piquée.
Le casaquin : chemisier à manche longue et étroite serré à la taille se terminant souvent par un col
officier.
La coiffette : elle se portait pour aller au marché, à la messe ou au bal. Plus ouvragée que le bonnet,
la coiffette possède des attaches plus longues et plus larges qu’on laissait libres dans le dos.
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V
ie traditionnelle
Coiffes et costumes
La marotte : support en forme de tête servant à poser les coiffes pour qu’elles gardent leur forme.
Le fer à tuyauter : ressemble à une paire de ciseaux. On chauffait les branches métalliques pour
réaliser les tuyaux des coiffes, c’est-à-dire les petits plis.
Le quichenot : pouvant aussi être nommé le quich’not ou la quichenotte, c’est une coiffe que
l’on retrouve dans d’autres régions françaises à l’époque. Elle entoure la tête par un arc et descend
sur les épaules, forme idéale pour se protéger du vent et du soleil. La particularité du quichenot
oléronais est qu’au lieu d’avoir un seul carton pour former l’arc, il est constitué de douze petits
cartons, le rendant ainsi moins rigide et plus esthétique.
Le quichenot de deuil : cette coiffe est de même forme que le quichenot classique cependant elle
était de couleur noire et portée par des veuves.
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V
ie traditionnelle
L’habitat d’autrefois
Le bournal : axe en bois accompagné d’un cercle pour placer l’enfant qui pouvait ainsi marcher
autour de l’axe.
Le câlin : « fait-tout » dont le couvercle a parfois des bords légèrement relevés permettant de placer
de la braise ou de l’eau pour maintenir les aliments au chaud.
La canette : seau dans lequel on récoltait l’eau du puits, la canette est souvent accompagnée d’une
cassotte.
La cassotte : sorte de louche à eau permettant de puiser de l’eau dans la canette. C’était le meilleur
moyen pour économiser de l’eau.
Le charnier : récipient rempli de sel dans lequel on plongeait la viande afin de la conserver.
Le couève : marmite en fonte qui se mettait sur le feu.
Le courriou : ancêtre du youpala ou du trotteur, il servait aux jeunes enfants à apprendre à marcher.
La cruche : récipient, le plus souvent en terre cuite à une ou deux anses permettant le transport
de liquide.
Le diable : poterie en terre cuite qui se met sur les braises afin de cuire les pommes de terre.
Faïence : la faïence est une terre cuite à base d’argile. Celle exposée au musée provient de
Saint -Clément et est décorée de motifs végétaux.
La moque : gobelet en terre qui servait à boire de l’eau ou du vin.
La thieuzine : mot en patois oléronais pour désigner la pièce de vie.
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G
emmage
Barrasquit : outil utilisé pour enlever l’écorce et racler la résine solidifiée. Son manche est de
longueur différente en fonction des années de gemmage.
Colophane : poudre (ou fragments), jaune pâle à ambre, obtenue après distillation de la térébenthine
suite au gemmage.
Escouarte : seau en tôle dans lequel la résine est transvasée lors de la récolte.
Essence de térébenthine : huile essentielle incolore à odeur caractéristique de pin, l’essence de
térébenthine est un très bon solvant des graisses, des huiles et des cires. On l’utilise dans de nombreux
produits (peintures, vernis, cirage, insecticides et même parfums ou produit pharmaceutiques
comme les onguents topiques).
Gemmage : activité qui consiste à faire une entaille dans le tronc d’un pin afin de récolter la résine
qui va s’écouler de la plaie.
Hapchot : outil permettant de faire une entaille dans l’arbre.
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S
aliculture
L’aire saunante : dernier bassin d’un marais salant. C’est l’endroit où cristallise le sel et y est récolté.
Le chenal : passage resserré entre des terres servant de voie de transit pour l’eau et les sédiments.
La fleur de sel : mince couche de cristaux blancs qui se forme et affleure à la surface des marais
salants.
Le gros sel : récolté sur le fond de l’aire saunante, le gros sel constitue la majeure partie de la
production d’un marais salant. Le gros sel prend la forme de gros cristaux de sel d’une couleur grise
due aux particules argileuses qu’il contient.
Le leide : centre du premier bassin, comme le jas où l’eau se débarrasse de tous ses résidus.
Le mors (d’écours) : petit canal servant à évacuer le trop plein d’eau dans le marais salant.
Les nourrices : bassins de la même taille que les aires saunantes, placés juste devant elles et
permettant de les desservir.
Le mulon : tas de sel formé près des aires saunantes lors des récoltes.
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V
iticulture
Basse : récipient servant à l’acheminement du raisin jusqu’au chai.
Bêche : outil servant à retourner et ameublir la terre.
Cépage : type de plant de vigne ayant une particularité propre à chacun.
Charrue : instrument tracté destiné à labourer les sols.
Plantoir : petit objet avec deux pics à l’extrémité pour planter les jeunes vignes.
Pressoir : instrument servant à l’extraction du jus du raisin grâce au système de vis, tourné par
deux ou trois hommes d’un quart de tour à chaque fois.
Vendange : récolte du raisin.
Viticulture : activité agricole consistant à cultiver la vigne.
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T
ransport et
Tourisme
Aérium : établissement de repos au grand air à l’origine destiné à accueillir des enfants ou
des adolescents dans des conditions intermédiaires entre celles des colonies de vacances, des
préventoriums et des écoles de plein air.
Bacs : bateaux utilisés pour faire passer des personnes ou des véhicules d’une rive à l’autre, du
château d’Oléron au Chapus.
Préventorium : institution pour des patients infectés par la tuberculose mais qui n’avaient pas
encore la forme active de la maladie. Ils étaient nombreux au début du XXe siècle. Ils étaient conçus
pour isoler ces patients aussi bien des individus non-infectés que des patients présentant des
symptômes visibles. Situé à Saint-Trojan-les-bains pour l’île d’Oléron, il est aujourd’hui un foyer
départemental pour personnes adultes handicapées.
Sanatorium : établissement médical spécialisé dans le traitement des différentes formes de la
tuberculose. Situé à Saint-Trojan-les-bains, il porte aujourd’hui le nom de centre hélio-marin et
accueille des enfants en situation de handicap.
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B
eaux - arts
Aquarelle : technique picturale fondée sur l’utilisation de pigments finement broyés, agglutinés
avec de l’eau gommée.
Huile sur toile : la peinture à l’huile est une des techniques picturales, dans laquelle on utilise un
mélange de pigments et d’huile siccative (le liant ou véhicule), permettant d’obtenir une pâte plus
ou moins épaisse et grasse. Cette pâte s’applique à l’aide de brosses sur un support en toile apprêtée
montée sur un châssis, ou marouflée sur un panneau rigide.
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