Dossier complet Squash UEL TRANSVERSALE
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Dossier complet Squash UEL TRANSVERSALE
SQUASH 1_ HISTORIQUE Origine et évolution du squash Tout comme le tennis, le badminton et la pelote basque, le squash serait l’un des descendants du célèbre jeu de paume. Au début du XIX siècle, l’aristocratie anglaise pratiquait le jeu de « rackets », un dérivé du jeu de paume. Deux élèves de « Harrow School », qui attendaient leur tour pour jouer aux « rackets », s’amusèrent à frapper une balle crevée contre les murs. Ils venaient sans le savoir d’inventer les prémices du squash. Il faudra cependant attendre la création d’une balle creuse et molle en caoutchouc pour basculer du «rackets » au squash. Le nom du squash est alors donné en référence au bruit de la balle qui s’écrase contre le mur (squashy : moelleux, doux). En 1883, grâce à la création du premier court en Angleterre, le squash est reconnu comme un sport à part entière et indépendant. En 1911, la codification des règles du jeu et des normes du court permettent d’uniformiser les différentes formes de pratique existantes. En 1967, le squash prend une ampleur mondiale avec la création de l’International Squash Racket Fédération (ISRF) qui deviendra en 1992, la World Squash Fédération, réunissant 127 pays et plus de 18 millions de pratiquants. En 1973, c’est au tour de « l’European Squash Rackets Fédération » de voir le jour. Le squash s’est imposé dans le monde comme un sport majeur. Seule une présence aux Jeux Olympiques n’est pas encore entérinée. On estime à plus de 250 000 le nombre de pratiquants en France. 2_ REGLES DU JEU Le court : Longueur : 9,75 mètres Largeur : 6,40 mètres Hauteur : 5, 64 mètres La raquette : Le poids idéal : entre 110 et 210g. Les raquettes métalliques étant les plus lourdes et les raquettes en graphite plus légères et plus chères. Il existe différents types de cordages (boyau et synthétique), de jauges (épaisseur des cordes) et de tensions (entre 8 et 13 kg). Ces paramètres jouent beaucoup dans les sensations et le contrôle de balles. 1 Les balles : En fonction du niveau de pratique, un choix de balle est proposé. La balle de squash est en caoutchouc noir (parfois blanc pour les courts vitrés). Elle fait entre 39,5 et 40,5 mm de diamètre et pèse entre 23 et 25g. Elle est marquée d’un ou plusieurs points de couleur, dénotant son dynamisme : - 2 points jaunes : « professionnelle », super lente (rebond très bas) 1 point jaune : « de compétition », très lente (rebond bas) 1 point blanc ou vert : « niveau confirmé », lente (rebond moyen) 1 point rouge : « niveau moyen », rapide (rebond haut) 1 point bleu ou balle bleu : « débutants », plus grosse, très rapide (rebond très haut) Balle « mini-squash », en mousse pleine de 10 cm de diamètre 4 murs : mur frontal (F), mur arrière (A), mur gauche (G), mur droit (D) Les joueurs frappent à tour de rôle la balle La balle doit atteindre le mur frontal soit directement soit indirectement Un rebond maximum au sol avant la frappe On peut jouer à la volée 5V) Les limites permanentes de jeu sont : la ligne supérieure (S), la ligne au-dessus du TIN En dehors de ces lignes, la balle est faute Une balle qui touche la ligne est faute Entre chaque frappe les joueurs essayent de se replacer sur le T (ils essayent de jouer les balles de la moitié gauche avec les épaules face à gauche (R), les balles de la moitié droite avec les épaules face à droite (V) ON NE JOUE PAS LORSQUE L’ON RISQUE DE TOUCHER L’ADVERSAIRE AVEC LA RAQUETTE OU LA BALLE LE COMPTAGE DES POINTS Le premier serveur est désigné par tirage au sort (rotation de la raquette). Hommes et femmes Un match se joue en 3 jeux gagnants Un jeu se joue en 11 points directs (tous les points comptent) En cas de 10 égalités il faut 2 points d’écart pour gagner 2 le jeu. LE SERVICE Il n’y a qu’un seul service Les lignes non permanentes : la ligne médiane du frontal ; les lignes au sol ne serviront que lors du service A chaque premier service, le serveur choisit son carré de service (1) Il doit envoyer la balle dans le rectangle opposé (3) après que sa balle ait rebondie entre la ligne médiane et la ligne supérieure (2) La balle doit rebondir d’abord sur le mur frontal puis éventuellement sur le mur latéral. Si l’on gagne l’échange, le service suivant est effectué dans le carré opposé Lorsque le receveur devient serveur, il choisit son carré Le ou les appuis doivent être entièrement à l’intérieur du carré LE LET – LA GENE Après avoir frappé la balle le joueur doit : essayer de se déplacer au T laisser à l’adversaire un accès direct vers la balle Le joueur stoppera son geste dans deux cas : lorsque l’adversaire trop près de lui, l’empêche de jouer la balle normalement (coup de raquette) lorsque l’adversaire se trouve entre la balle et le mur frontal (1) TRIANGLE INTERDIT EN ORANGE L’échange sera remis (LET) dans le cas d’une gêne involontaire et ayant empêché une frappe non déterminante pour le gain de l’échange. L’échange sera gagné dans le cas d’une gêne délibérée et/ou ayant empêché une frappe déterminée par le gain de l’échange. 3 LES PRINCIPES FONDAMENTAUX Le squash est d’une approche très ludique. Ne vous méprenez pas, c’est un sport très technique. Si vous désirez progresser rapidement et prendre ainsi plus de plaisir à le pratiquer, prenez quelques leçons avec l’un des 160 éducateurs brevetés d’Etat de squash …vous ne le regretterez pas ! Les principes de base : se replacer au T envoyer la balle le plus loin possible du T : les deux coins avants, les deux coins arrières. Les trajectoires les plus efficaces sont celles collées aux murs latéraux appelées parallèles Jouer les balles ayant rebondi dans la moitié gauche avec les épaules face au mur gauche et vice versa S’arrête pour frapper la balle Eviter de placer ses appuis dans la zone grisée (B) 3_ FONDAMENTAUX TECHNIQUES ET TACTIQUES DEFINITION DU SQUASH C’est un sport de raquette qui se joue en duel, sur un terrain de jeu entièrement entouré de murs et éventuellement de parois de verre pour permettre la présence de spectateurs. Une des difficultés du squash est que contrairement aux autres sports de raquette, la balle vient souvent de derrière et que les joueurs occupent le même terrain. Ainsi, le principe central est d’éloigner le plus possible l’adversaire du « T ». C’est un sport d’analyse, physique et ludique. En d’autres termes, c’est une activité de traitement de l’information, développant les ressources informationnelles, énergétiques, motrices et mentales des pratiquants. 4 TECHNIQUE C’est l’analyse du geste de frappe permettant de contrôler les trajectoires de balles directes et indirectes, courtes et longues, hautes et basses, lentes et rapides. C’est aussi l’analyse des mouvements des joueurs sur le court afin de se déplacer, se placer et se replacer de manière efficace au sein de l’espace de jeu pour effectuer un geste de frappe optimal. a/ Prise de raquette Prise « marteau » (12H), permet de réaliser un grand nombre de frappes : service, coup droit, revers, volées. Le pouce et l’index de la main forment un V. La paume de la main est répartie entièrement sur le grip de la raquette. Le tamis est perpendiculaire au sol voir légèrement ouvert vers le ciel. b/ Position d’attention Avant de se déplacer et de frapper, le joueur adopte une position d’attention à proximité du centre du terrain (le T). Il est face au mur frontal, sur la plante des pieds, jambes semi-fléchies, buste droit, raquette devant lui, au niveau de la taille. Il effectue un sursaut de démarrage (allègement), juste avant la frappe de l’adversaire, afin de réaliser rapidement et efficacement son déplacement. L’attitude d’attention est donc une mise en tension musculaire permettant de se rendre disponible ; elle intervient au début du cycle de jeu de jambes. c/ Jeu de jambes : du T au T Déplacements : en pas chassés, courus ou croisés ; vers l’avant, le côté ou l’arrière du court. Il y a une variation de rythme : accélération en début de déplacement et décélération progressive. Les distances inter appuis doivent être de même dimension. Le centre de gravité doit subir le moins de variation de hauteur. L’objectif est de finir sur un placement équilibré pour la frappe. Vers l’avant : le premier appui donne la direction, on effectue la préparation de la raquette. Le deuxième appui permet d’orienter le buste face au mur latéral. Le troisième appui, plus lent, permet de se stabiliser pour frapper. Donc au niveau des pas en coup droit : gauche-droitegauche. Latéral : premier temps : envoie de la jambe droite en même temps que la préparation de la raquette et de l’orientation du buste. Deuxième temps : pose de l’appui gauche. A plus haut niveau, le pas chassé est utilisé pour aller plus vite et finir sur un dernier appui droit. Vers l’arrière, balle prise avant la vitre, en revers : gauche-droite-gauche. Et si frappe après la vitre : dernier appui pied droit. Placement : fléchi, en équilibre, de profil. Le centre de gravité placé entre les appuis à environ une largeur à une largeur et demie d’épaules. La flexion dépend de la hauteur de la balle ; elle doit être suffisante pour ne pas avoir à pencher le buste ni à casser le poignet vers le bas. Pour jouer les balles basses, le genou de la jambe arrière doit se mettre à la même hauteur que la balle au point d’impact. 5 On préconise en coup droit, un placement avec le pied gauche comme dernier appui et en revers le pied droit, car cela aide le débutant à orienter son buste face au mur latéral et à limiter les rotations du buste pendant la frappe. - Mise à distance/ à la balle équivalente à une raquette - Espacement des appuis de la largeur des épaules - Jambes fléchies - Buste droit - Menton droit - Espace de la fente entre les appuis=une raquette. - Replacement : en pas chassés, courus, croisés (vers le T, avant que l’adversaire ne déclenche sa frappe). Seul un replacement efficace garantit la bonne qualité du déplacement et du coup suivant. Il doit être le plus rapide et choisir le chemin le plus court tout en laissant la trajectoire la plus directe à l’adversaire pour jouer. Le nombre de pas est en général comme le déplacement. Le replacement se fait en ligne directe vers le T sauf s’il gêne le déplacement de l’adversaire; décrire alors un léger arc de cercle. Le regard est toujours fixé sur la balle. d/ Le service et retour de service Le service est un coup très important ; le seul que le joueur ait le temps de préparer. A la différence du tennis, il y a peu de services gagnants au squash et un seul essaie ; il faut donc prendre son temps pour ne pas faire de fautes. Servir de manière à éloigner l’adversaire du T et l’obliger à faire un retour défensif. Il existe le service plat et le service lobé. Aussitôt le service effectué, se replacer au T avant la frappe de l’adversaire. - Service frappé : en coup droit ou en revers. La technique est celle de la volée ; la balle doit être frappée environ à un mètre au-dessus de la ligne de service et toucher le mur latéral au niveau de l’arrière du carré de service. La balle doit être frappée avec une force suffisante pour que la balle touche le sol près du mur de fond mais sans trop de force pour éviter un rebond trop haut sur le mur du fond qui faciliterait le retour de l’adversaire. - Service lobé : la balle est frappée mollement, à hauteur de hanche, devant soi, le tamis très ouvert, de manière à ce que la balle touche le mur frontal suffisamment haut pour qu’elle retombe le plus verticalement possible dans le coin arrière du receveur. Le retour doit être réalisé à la volée et en parallèle dès que c’est possible, pour mettre le serveur sous pression et placer la balle le plus loin possible de lui. En retour de service, le joueur se place au niveau de l’angle du carré de service, prêt à réagir, face au mur latéral et raquette déjà préparée. e/ La volée - Coup indispensable au squash qui permet de contrôler le centre du court et de varier le rythme du jeu. Le fait de couper les trajectoires réduit vos temps et distances de déplacements et accélère donc le jeu. 6 - Que ce soit en coup droit ou en revers, la technique de volée est pratiquement la même que celle des coups de base. Il faut de bons appuis au sol, pas de rotation des épaules et un point d’impact de la balle au niveau de la jambe d’appui. - La différence vient du fait que la balle est frappée plus haut et avant le rebond au sol et que le joueur dispose de moins de temps pour la préparation de son geste. - La préparation doit être plus courte, le bras devant être ramené mois loin en arrière que dans le coup de base. La finition doit être, là aussi moins ample que dans le geste de base. Le bras s’arrête dans la direction que l’on veut donner à la balle et ne remonte pas, comme dans le coup de base, vers l’oreille opposée. Les différentes trajectoires à la volée : - Volée parallèle ou croisée longue - Volée parallèle ou croisée courte frappée - Volée parallèle ou croisée amortie - Volée parallèle ou croisée lobée - Volée double mur d’attaque La volée est le premier coup d’attaque du receveur. f/ Le coup droit - - - La préparation s’effectue l’axe des épaules parallèle au mur latéral droit, jambes fléchies, poids du corps équilibré sur les deux jambes. La préparation du geste se fait avec montée du bras en abduction à 90° et coude fléchi à 90°. L’exécution se fait par une descente du bras par le coude avec allongement progressif de celui-ci. La frappe de balle se fait bras allongé au niveau de la jambe gauche, le poids du corps étant transféré sur cette jambe ; les épaules étant toujours parallèles au mur latéral droit. Pour la finition du coup droit, le bras part le plus loin possible vers l’avant, puis remonte pour terminer le geste coude fléchi, main droite au niveau de l’oreille gauche. Cette fin de geste du coup droit correspond à la préparation du revers. La parallèle : c’est le coup le plus utilisé au squash ; l’objectif étant de coller le plus possible la balle au mur latéral afin de mettre son adversaire en difficulté technique vers le fond ou l’avant du court. Le croisé : pour déplacer son adversaire latéralement. Coup efficace s’il n’est pas interceptable par l’adversaire. Comme pour la parallèle, il existe le croisé rentrant ou sortant (plus intéressant car il éloigne plus l’adversaire du T. Le geste de frappe est identique à la parallèle ; le plan de frappe étant un peu plus en avant du pied avant. Le double mur : on tape dans le mur latéral avant le mur frontal. C’est un coup d’attaque ou de défense, avec aussi une trajectoire rentrante ou sortante. - Le point d’impact s’effectue en arrière du dernier appui - Le guidage s’effectue sur le mur latéral en direction d’une diagonale d’un carré - Le double mur nécessite de s’orienter face à un angle arrière - Le geste de frappe est le même que les autres coups 7 - Le regard reste figé sur le point d’impact pour ne pas induire une rotation du buste pendant le geste de frappe. g/ Le revers La préparation, l’exécution et la finition du revers mettent en jeu les mêmes principes que le coup droit. En revers comme en coup droit on peut jouer sur les différents paramètres des trajectoires : parallèle, croisé, double mur : variés en hauteur, longueur, direction et vitesse. h/ L’amorti Trajectoire courte et basse (proche du tin sur le mur frontal) qui permet d’amener l’adversaire vers l’avant du terrain dans un temps court. Il peut être parallèle ou croisé ; réalisé avant ou après le rebond et du fond, du mi court ou de l’avant. Il existe aussi le contre-amorti en réponse à un amorti. Critères de réalisation de l’amorti parallèle : - Réduction de l’amplitude de préparation et de fin du geste (plus ou moins grande suivant la zone du terrain dans laquelle on se trouve) - L’avant-bras est légèrement ouvert (supination) en coup droit, et en fermeture (pronation) en revers. L’articulation du poignet est fixée (alignement avant-bras/poignet) - Le point d’impact est en face de l’appui avant. Critères de réalisation de l’amorti croisé : - Le point d’impact se fait en avant du pied avant - Le poignet est fixe lors du point d’impact - Le geste de bras est lent - L’angle est plus ouvert qu’au croisé normal. i/ Le lob C’est un coup d’attaque ou de défense le plus souvent effectué de l’avant du court. Il est réalisé dans la partie haute du mur frontal contrairement à l’amorti. Le lob croisé est plus utilisé que le lob parallèle (plus de risques de sortir la balle) car de l’avant du court, le placement du buste face au frontal facilite la trajectoire croisée. Critères de réalisation du lob croisé : - Il faut passer sous la balle - Il faut envoyer la balle en zone 3 sur le frontal - L’ouverture du tamis et de l’avant-bras est importante - Buste face au mur frontal - Le point d’impact est très en avant du pied avant - Une flexion extrême de la jambe arrière est nécessaire - Stabilité à la frappe - Vitesse du bras lente Pour le lob parallèle, ce sont les mêmes critères. Mais le buste est face au mur latéral et le point d’impact se fait en face du pied avant. 8 TACTIQUE a/ Définition Nous définissons la tactique comme un choix de solutions planifiées et exécutées lors de situations de jeu en match. Il est nécessaire pour cela de maîtriser la technique des coups et du jeu de jambes du T au T (position d’attention, déplacement, placement, replacement). b/ Bases tactiques générales - Se déplacer rapidement vers la balle afin de s’offrir un maximum d’alternatives de frappe et priver l’adversaire de temps. Exploiter la longueur, la largeur et la hauteur du court, afin de faire parcourir à l’adversaire un maximum de distance. Varier donc les directions et vitesses des coups. Prendre en compte ses propres points forts et faibles, ainsi que ceux de l’adversaire. Jouer simple (selon ses moyens du jour) et juste (faire les bons choix). faire un rapide diagnostic des adversaires si on ne les connait pas afin d’élaborer une stratégie et utiliser des schémas tactiques efficaces il ne faut pas obligatoirement jouer comme « un dieu »pour l’emporter ; il faut savoir gagner en jouant mal et relativiser. En résumé, il existe trois manières de marquer le point : - Mettre l’adversaire hors de portée de la balle (par la vitesse, le placement…) - Provoquer la faute de l’adversaire (varier les trajectoires en hauteur, longueur, largeur, vitesse, effets) - Ne pas faire la faute (remettre une fois de plus que son adversaire la balle dans le terrain). 9 UNIVERSITE NICE SOPHIA ANTIPOLIS Année Universitaire 2015/2016 Programme L1, L2, L3, MASTER SQUASH Responsable du cours : Laurence Andréoletti, professeur d’EPS 10 PLAN DE COURS 1. Objectifs du cours 1.1. Objectif général : Le sport s’intègre dans la formation LMD comme un élément de santé, de sécurité, de solidarité et comme un facteur de promotion de l’Université Nice Sophia Antipolis, par la participation aux compétitions de la FFSU. Nous construirons des groupes de travail et des équipes, dans une activité individuelle. 1.2. Objectifs spécifiques : La pratique du squash va être envisagée essentiellement comme une activité de traitement de l’information, avec le développement de ressources informationnelles mais aussi affectives, énergétiques et bien sûr motrices. Il s’agira de découvrir l’activité selon le règlement (parfois simplifié) de la fédération française de squash. Nous viserons l’acquisition de connaissances et compétences spécifiques à l’activité (techniques), ainsi que le développement d’habiletés motrices transférables aux autres sports de raquettes. 2. Planification des séances 20 heures de pratique par semestre réparties en 10 séances de 2 heures obligatoires pour valider l’UE. Chaque séance aborde un thème de travail avec une approche théorique. Elle comprend un échauffement, des exercices, des situations de matches et tournois, et des moments d’observation. Séance N°1 : évaluation diagnostique : former des groupes de niveau. Prises de raquette, frappes en coup droit et en revers, règles du jeu, jeu de jambes (position d’attention, déplacement, placement, replacement) du T au T. Séance N°2 : le jeu long: frappes parallèles et croisées de coup droit et de revers. Différentes hauteurs sur le mur central, longueurs au sol et vitesses. Séance N°3 : le jeu court : amorti, contre amorti et lob droits et croisés, en coup droit et en revers. Séance N°4 : le jeu à mi court: la volée de coup droit et de revers, parallèle et croisée, haute et basse, à différentes vitesses. Séance N°5 : le service et le retour de service parallèle et croisé, court et long, rapide et plus lent (balle éloignée du T). Séance N°6 : contrôle continu : matches par poules de niveaux (cf: fiches). Séance N°7, 8 : reprise des thèmes des 5 premières séances. Séance N°9, 10 : contrôle terminal : matches par poules de niveau (cf: fiches) et contrôle écrit. 11 3. Evaluation Note pratique sur 70 points = /20 coefficient 3,5 (15 points de maîtrise d’exécution et 5 points de performance) - Contrôle continu sur 40 points dont : 20 points de maîtrise d’exécution, 10 points de performance et 10 points d’assiduité. - Contrôle terminal sur 30 points dont : 20 points de maîtrise d’exécution et 10 points de performance. Note théorique sur 30 points = /20 coefficient 1,5 - Epreuve écrite sur les connaissances abordées en cours. Deux à quatre questions. 4. Lectures - Pratique du squash,K.Haymann, U.Meseck, Ed Vigot, 1991 Les fondamentaux du squash, de l’initiation à la performance, F.F.squash, Ed amphora, 2011 Squash, tome 1 les apports théoriques, tome 2 les apports concrets, P.Sciberras, 2014 Sites internet : - www.ffsquash Documents en ligne : - Historique du squash - Règles du jeu - Fondamentaux techniques et tactiques 5. Effectif 16 étudiants maximum par groupe Club de Vauban Conditions d’ouverture : 10 inscrits minimum Possibilité de jouer en libre au club de squash de Saint Augustin (0492294656) les vendredis entre 14h et 16h. Pour cela, être inscrit au SUAPS, récupérer un ticket au bureau des sports de Valrose. Amener son matériel ou bien le louer au club. Possibilité de jouer au club de Vauban (0493260978) tous les jeudis entre 14h et 16h en achetant le « pass squash » à 17 euros/an. Cela vous permet aussi de jouer en semaine avec un tarif étudiant à 6 euros au lieu de 9 euros/h. Réservation directement au club Vauban. 12