Dossier pédagogique - Liberté de mouvements - 54 Ko
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Dossier pédagogique - Liberté de mouvements - 54 Ko
Jan Bons Libertés de mouvements Document pédagogique de la Galerie Anatome réalisé par Jean-Marie Baldner en partenariat avec l’Upec Influences, compagnonages et amitiés Après la Seconde Guerre mondiale, sous l’influence, entre autres, de Paul Citroën et de Hajo Rose qui adaptent certains des principes du Bauhaus à De Nieuwe Kunstschool (que fréquente Jan Bons, après avoir suivi les cours de Paul Schuitema et Gerard Kiljan à l’Académie de La Haye), se développe aux Pays-Bas toute une recherche graphique autour de Wim Crouwel, Willem Sandberg, Otto Treumann, Dick Elffers, Jan van Keulen… Rechercher sur internet des reproductions de ces différents artistes et graphistes, que l’on a parfois regroupés et distingués sous les appellations d’une part de « rationalisme », influencé par le constructivisme, d’autre part d’« expressionnisme » non conformiste. Analyser les proximités et les différences. Comment se manifeste l’indépendance de Jan Bons par rapport à ces mouvements ? Jan Bons collabore à de nombreux projets avec Gerrit T. Rietveld (1888-1964) : Weerbare Democratie dans la Nieuwe Kerk d’Amsterdam en 1946 ; Holland Fair de Philadelphie en 1950 ; Asi es Holanda à Mexico en 1952, etc. En 1959, Willem Sandberg, directeur du Stedelijk Museum demande à Jan Bons, Wim Crouwel et Otto Treumann de réaliser l’affiche de l’exposition Rietveld. Rechercher sur le site du MoMA (http://www.moma.org/) la reproduction de la chaise Zig-Zag, inspirée des principes De Stijl (De Stijl : 1917-1931, Paris, Centre Pompidou, 2010), créée en 1934 par Gerrit Rietveld et aujourd’hui commercialisée. Comment Jan Bons réussit-il en quelques lignes tracées à la brosse à rendre l’équilibre de la chaise et du travail de design de Gerrit Rietveld ? Jan Bons collabore avec Willem Sandberg. Il reprend la technique de la découpe et de la déchirure du papier, sur lesquelles, quelques années plus tard, Willem Sandberg écrit (« Geillustreerde ledenlijst gvn, 1973, in Ad Petersen, Sandberg designer + director of the Stedelijk, Rotterdam, 010 Publishers, 2004, p. 44, l’ouvrage est disponible sur Internet dans sa version anglaise) : « pour me libérer du dessin classique j’ai commencé à déchirer le contour grossier me plaisait l’acte de déchirer a un point commun avec la sculpture le résultat est obtenu par retrait par opposition à l’ajout obtenu par le modelage et la peinture » Proposition d’atelier Avec des lettres tracées à la main ou peintes, ou en utilisant la technique du papier découpé ou du papier déchiré avec des feuilles de papier noir ou de couleur, ou des feuilles préalablement enduites d’une couche monochrome d’aquarelle, de gouache ou d’acrylique (en sus des affiches de Jan Bons, voir quelques exemples dans les chapitres « war and resistance 1940/45 – experimenta typografica » et « ’cheerful simplicity’ – typography for the Stedelijk » du livre d’Ad Petersen, Sandberg designer + director of the Stedelijk, Rotterdam, 010 Publishers, 2004, p. 41-80) créer un caractère typographique (minuscules et majuscules alphabétiques, caractères non alphabétiques). En utilisant le caractère créé, réaliser une affiche sur un événement ou la première de couverture d’un livre. Illustration Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les Pays-Bas occupés, Jan Bons, avec d’autres artistes résistants, comme Otto Treumann et Willem Sandberg, réalise sur les presses de l’imprimeur Frans Duwaer, de faux laissez-passer, ainsi que des éditions et des traductions clandestines de nouvelles de Franz Kafka illustrées de sept lithographies (Amsterdam, Duwaer, 1943, rééditions récentes en fac simile), d’Un médecin de campagne (Vijf Ponden Pers. Amsterdam, 1944, voir à ce sujet Jeroen Dewulf, Spirit of Resistance. Dutch Clandestine Literature during the Nazi Occupation, Rochester et Woodbridge, Camden House et Boydel & Brewer Limited, 2010, p. 85) et de 11 poèmes et 7 tableaux de Vassily Kandinsky (Amsterdam, Duwaer, 1945). Après la guerre, il réalise les bois gravés pour une édition de La vie de Lazarillo de Tormes (Utrecht, De Roos, 1953), des sérigraphies pour illustrer The Guls Hornbooke de Thomas Dekker (Utrecht, De Roos, 1960). Proposition d’atelier Après avoir observé les illustrations de Jan Bons pour les ouvrages présentés en vitrine et analysé leur correspondance avec le texte ainsi que les techniques utilisées, choisir quelques passages de La vie de Lazarillo de Tormes ou de The Guls Hornbooke (ces textes sont disponibles en format poche, les textes originaux et des traductions en français, totales ou partielles, sont disponibles sur Internet). Illustrer ces passages selon différentes techniques : gravure sur lino, plume rehaussée à l’aquarelle ou à l’acrylique. La liberté du geste et de l’œil Le travail de graphiste est un travail de commande. Il n’a pas la liberté de l’artiste qui choisit son sujet et la forme qu’il va lui donner. En ce sens, on peut considérer le graphiste comme celui qui donne forme à une commande, crée l’image adéquate d’un objet, d’une institution, d’un lieu, d’un événement susceptible de convaincre son commanditaire, propre à séduire le public, à le rendre actif, à le conduire à s’intéresser et à s’approprier le référent. Pour autant, en créant une forme attributive destinée à être reconnue, à être mémorisée, souvent sur un temps court, le graphiste, une fois assimilés les demandes et les besoins de son commanditaire, en accord avec celui-ci sur le message formel, est libre de sa mise en ordre. Il est libre d’appartenir à une école, de suivre une mode, une tendance, ou, comme Jan Bons, après avoir maîtrisé l’essentiel de la contemporanéité artistique, de se départir, des mouvements, des styles, des écoles, de bousculer les habitudes, les usages, les normes visuelles pour créer une image à la fois en perpétuel changement et immédiatement identifiable. Quelques affiches permettent une première entrée dans l’univers coloré de Jan Bons : — Job Zig-Zag, 1947 — « Visitez Bruxelles », 1958 — Rietveld, Stedelijk Museum, Amsterdam, 1959 — De nonnen, pour le Studio théâtre, 1969 — Liberté 5 mai, 1970 — L’histoire du soldat et Le rossignol d’Igor Stravinsky, théâtre De Appel, 1974 — Antigone de Sophocle, pour le théâtre De Appel, 1997 — Alfred, Alfred de Franco Donatoni pour le Nieuw Ensemble, 2000 — Affiches IDFA Au-delà des techniques, qu’est-ce qui, dans ces affiches, qui couvrent plus de cinquante ans de création de Jan Bons, ouvre sur une vision graphique ? Le choix des couleurs et des fonds ? L’agencement des formes et des couleurs ? La typographie ? Toutes ces affiches font preuve d’une très grande liberté graphique qui survole les modes et les recherches artistiques du XXe siècle, se joue d’elles et s’amuse avec elles par quelques citations en clin d’œil. Tout tient, tout est à sa place. Imaginer de décaler là un texte, d’ajouter ou de retrancher un mot, ici de déplacer un papier déchiré ou découpé, de les intervertir, ailleurs de changer une couleur, de permuter deux couleurs, de changer le fond, de modifier la typographie, d’utiliser un caractère spécifique…, l’équilibre et la tension qui faisaient sens s’écroulent. Proposition d’ateliers Deux ateliers, l’un pratique, l’autre visuel, permettent de mettre en évidence cette liberté contrainte qui donne son identité graphique à l’affiche. Atelier 1. Après avoir lu la pièce de Shakespeare, Macbeth, ou simplement précisé son intrigue et ses principaux personnages, concevoir une affiche avec simplement trois formes peintes à la gouache ou à l’acrylique et découpées ou déchirées, dont une pour le logo du théâtre, collées sur un fond clair, le titre de la pièce, l’adaptation, la mise en scène. Comparer avec l’affiche de Jan Bons Macbeth pour le théâtre De Appel, 1999. Puis analyser le commentaire que fait Erik Vos, directeur de la compagnie de théâtre de La Haye, d’une affiche pour Hamlet de Shakespeare réalisée pour De Appel en 1988 (l’affiche ne figure pas dans l’exposition, mais est visible sur le site du NAGO – Nederlands Archief Grafisch Ontwerpers : www.nago.nl/object.php?id=12313) dans un courrier adressé à Jan Bons en 1988 : « Je te donne tout à fait raison pour le Hamlet vertical. Je l’ai vu à de nombreux endroits et je reconnais sincèrement mes torts. [...] Je la trouve très forte, claire, à l’évidence de De Appel, dangereuse, inattendue et vivante. » Les adjectifs utilisés par Erik Vos pour qualifier l’affiche et son adéquation aux objectifs de la compagnie De Appel, s’appliquent-ils à l’affiche pour Macbeth? Pourquoi et comment ? Atelier 2. Observer les affiches déclinées en plusieurs versions dans l’exposition (voir aussi plus loin les propositions autour des affiches réalisées pour l’IDFA) : — Liberté 5 mai, 1970 — L’histoire du soldat et Le rossignol, théâtre De Appel, 1974 En quoi les différences entre les versions, qui, par ailleurs montrent la grande liberté du graphiste dans la déclinaison d’une commande, offrent-elles une même identité dans des différences sensibles ? L’atelier est aussi l’occasion de rechercher sur la toile des informations complémentaires sur le sujet des affiches : — Liberté 5 mai, 1970 : 25ème anniversaire de la Libération des Pays-Bas à la fin de la Seconde Guerre mondiale. — L’histoire du soldat, théâtre De Appel, 1974 : musique de scène d’Igor Stravinski sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz pour trois acteurs et sept instrumentistes, composée en 1917 et créée en 1918. — Le rossignol, théâtre De Appel, 1974 : opéra d’Igor Stravinski sur un livret de Stépane Mitousoff d’après le conte d’Hans-Christian Andersen Le Rossignol et l’Empereur de Chine. L’image d’une exposition et d’une ville Pour Expo’58, l’exposition universelle de 1958 à Bruxelles, Jan Bons dessine l’affiche « visitez Bruxelles » représentant l’Atomium construit à cette occasion par André Waterkeyn, André et Jean Polak. Comment Jan Bons rend-il compte d’un monument, devenu l’image d’une ville, dont la publication d’images est protégée par copyright (voir les débats à ce sujet sur Internet) ? Etudier le jeu de correspondance entre la typographie et l’image. Comparer avec d’autres images de l’Atomium, par exemple (toutes les reproductions sont disponibles sur Internet) : — Jean Graton, couverture du Journal de Tintin, « Demain, l’expo ! », No.16, 1958, Le Lombard ; — les timbre belges émis en 1958 ; — Baudouin De Ville, Atomium 58, L’inconnu de la Tamise, tome 3, Bedescope, 1986 ; — la pièce commémorative de 2 euros gravée par Luc Luycx (1958- ) en 2006 ; — le timbre français dessiné par Marc Taraskoff et mis en page par Valérie Besser, émis en 2007 ; — les sérigraphies de 14 auteurs de bande dessinée, Bruxelles, Champaka, 2008. Proposition d’atelier Réaliser une affiche comprenant une image soit d’un monument symbole de Paris ou de la ville habitée, soit d’un événement, par exemple une manifestation culturelle emblématique de la ville. En réaliser l’invitation typographique en correspondance avec l’image. Identités graphiques Jan Bons a créé l’identité graphique de plusieurs institutions, comme la compagnie De Appel, le Toneelgroep Studio, le Nieuw Ensemble, l’IDFA (International Documentary Filmfestival Amsterdam) et répondu à leurs commandes pendant de nombreuses années. De Appel Dans un courrier de 1978 à Erik Vos, directeur de la compagnie De Appel, lors d’une crise entre le graphiste et la compagnie qui souhaite alors faire appel à d’autres graphistes, Jan Bons écrit : « J’ai toujours pensé qu’une compagnie de théâtre devait être reconnaissable visuellement, sous une forme unique de publicité sur les affiches, les programmes ou les annonces. L’affiche doit donc refléter la continuité, dans l’esprit de la compagnie ». L’observation et l’analyse graphique de toutes les affiches créées pour la compagnie De Appel, présentes dans l’exposition depuis God op aarde d’Inez van Dullemen (1925- ) de 1972 jusqu’à Salomé d’Oscar Wilde (1854-1900) et De herinnering de Lodewijk de Boer (1937-2004) permettent de réfléchir à ce qui fait l’identité graphique de la compagnie De Appel. D’abord le logo. Analyser sa composition : la forme majoritaire dans laquelle il s’inscrit, la couleur la plus fréquente de cette forme ; la typographie, les lettres qui constituent le nom de la compagnie et leur agencement dans cette forme ; les techniques utilisées. Comparer ensuite les différentes déclinaisons : la forme où s’inscrivent les lettres et son absence ; l’agencement des lettres ; les déclinaisons colorées et formelles en fonction du fond ; la position et la forme du logo dans l’affiche, notamment par rapport aux autres informations textuelles (Voir par exemple les affiches pour Antigone de Sophocle, La nuit est mère du jour de Lars Norén, De profundis d’Oscar Wilde, L’histoire du soldat et Le rossignol d’Igor Stravinski, Le Faiseur de théâtre de Thomas Bernhardt). Si on fait maintenant abstraction du logo qui identifie immédiatement la compagnie De Appel, en quoi et comment Jan Bons exprime-t-il, dans les affiches, le visage de la compagnie De Appel selon les qualificatifs qu’Erik Vos le directeur lui attribue dans différents courriers : « […] des lettres solides, de l’insolence, un grand visuel très clair et en tout cas pas de minutie à la mode » ; « […] courageux, typiquement Appel » ; « Fais-en en tout cas quelque chose d’atroce, mais beau » ; « […] très forte, claire, à l’évidence de De Appel, dangereuse, inattendue et vivante ». Etablir une liste de quelques œuvres du répertoire de la compagnie De Appel (William Shakespeare, Carlo Goldoni, Frans Kafka, Max Frisch, Thomas Bernhard, Bernard-Marie Koltès…) dont les affiches invitent à venir voir la mise en scène. En rechercher et résumer l’argument et établir un portrait des principaux personnages. En s’appuyant sur la citation suivante de Jan Bons, « Je n’ai jamais assisté à une répétition de De Appel, mais cette série d’affiches tient toujours la route », montrer en quoi les affiches, composées essentiellement autour d’un jeu sur la typographie, reflètent l’identité visuelle de De Appel, mais aussi une certaine vision de l’œuvre. IDFA (International Documentary Filmfestival Amsterdam) Pour l’IDFA, Jan Bons crée, à la demande du réalisateur Jan Vrijman en 1990, l’affiche du festival international du film documentaire d’Amsterdam. Ce festival, dont la première édition a lieu en 1988, est destiné à promouvoir le film documentaire et à l’ouvrir à un large public. Le logo du festival, décliné ensuite chaque année, devient l’affiche : « Une caméra primitive avec ces deux grosses boîtes à film, un modèle où le caméraman tourne la manivelle. » (Jan Pieter Ekker, « Altijd in een goed humeur », de Volkskrant, 7 avril 2005). Répété d’année en année, le visuel du festival, réalisé avec du papier déchiré, n’est cependant jamais complètement identique. Suivre dans l’exposition, et éventuellement sur le site du Nago (http://www.nago.nl/dossier.php?id=21907) les déclinaisons de l’affiche de 1990, puis les affiches suivantes. Comment Jan Bons garde-t-il l’identité du festival, tout en renouvelant chaque année l’affiche ? Proposition d’atelier Imaginer une affiche pour un festival, en utilisant l’une des techniques employées par Jan Bons pour le design graphique. Nieuw Ensemble Créé en 1980 à Amsterdam, le Nieuw Ensemble « a une structure instrumentale unique, utilisant des instruments à cordes pincées comme la mandoline, la guitare et la harpe en association avec les vents, les corde et les percussion » (http://www.nieuw-ensemble.nl/). L’exposition comprend à la fois les affiches anniversaires pour les dix ans (1990) et les vingt ans (2001) du Nieuw Ensemble, l’affiche pour le cinquantième anniversaire d’Ed Spanjaard (1948- ), le chef d’orchestre du Nieuw Ensemble ainsi que l’affiche pour l’opéra comique (sept scènes et six intermèdes) Alfred, Alfred composé en 1995 par Franco Donatoni (1927-2000) sur des textes de l’auteur, chef d’orchestre Ed Spanjaard. Repérer sur l’affiche d’Alfred, Alfred le logo du Nieuw Ensemble. Comment est-il utilisé dans l’affiche du 20ème anniversaire ? Dans deux de ces affiches, Jan Bons utilise la figure humaine. Comment participe-t-elle à l’image ? Proposition d’atelier Réaliser, en utilisant une des techniques employées par Jan Bons, la jaquette d’un CD d’une œuvre musicale, d’une rétrospective d’un musicien, du répertoire d’un chef d’orchestre, d’un instrumentiste ou d’un chanteur. Studio En 1962, Kees van Iersel, directeur de la compagnie de théâtre Studio au De Brakke Grond d’Amsterdam, fait appel, sur la proposition de Willem Sandberg, à Jan Bons pour le design des affiches et des programmes de la compagnie. Analyser les caractéristiques des affiches (format, fond, images, rôle de la typographie…) : — Trois pièces en un acte, Erik Brent Besemer, de shaft et de zwanen, Henk Sparreboom, de stenen salomo, 1963-1964 ; — Tri-chloor, 1968 ; — Fernando Arrabal, Le Jardin des délices, 1969 ; — Fernando Arrabal, Et ils passèrent des menottes aux fleurs, 1970. Faire lire le texte de certaines de ces œuvres, notamment les œuvres d’Arrabal, ou proposer leur argument. En quoi, les affiches rendent-elles compte ou non du contenu de la pièce ? En quoi créent-elles une identité visuelle pour la compagnie ? Proposition d’atelier Après lecture d’une des œuvres, réaliser une affiche, sur fond sombre, combinant image et typographie colorées. Bibliographie sélective — Broos Kees, Hefting Paul, Dutch Graphic Design, Phaïdon, 1999. — Campo Christian, Laurenti Lucas, Graphisme en Hollande, design graphique hollandais, Atrium, 2009. — Citroen Roelof Paul, Bons Jan, Lob Kurt, Paul Citroen, (En Bauhaus Het), Bruna, 1974. — De Jong Cee, Purvis Alston W., Dutch graphic design, a century of innovation, Thames & Hudson, 2006. — Dutch Graphic Designers : Dick Bruna, Martin Majoor, Wim Crouwel, Paul Schuitema, Gerrit Noodzik, Joost Swarte, Bram de Does, Jerome Bech, Books LLC, 2010. — Jan Bons – ontwerpen in vrijheid, a designer’s freedom, A film by Lex Reitsma, a short biography by Paul Hefting, Editions De Buitenkant, 2008. — Petersen Ad, Sandberg, graphiste et directeur du Stedelijk Museum, traduction Daniel Cunin, Paris, Editions Xavier Barral, Institut Néerlandais, 2007. — Posters by Jan Bons for de Appel theatre company, Affichemuseum Hoorn, 2004. — Vanton Georges (dir.), De Stijl: Jacobus Johannes Pieter Oud, Piet Mondrian, Gerrit Rietveld, Theo Van Doesburg, Chaise Rouge Et Bleue, Livres groupe, Books LLC, 2010. Choix de sites internet 90 affiches of Jan Bons www.kunsthal.nl/en-22-385-90_affiches_of_Jan_Bons.html Nederlands Archief Grafisch Ontwerpers, Jan Bons www.nago.nl/index.php http://typerider.wordpress.com/tag/jan-bons/ http://www.design.nl/item/jan_bons