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N° 1
ARDENTES I ARTHON
CHÂTEAUROUX I COINGS
DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET
JEU-LES-BOIS I LUANT
MÂRON I MONTIERCHAUME
LE POINÇONNET I SAINT-MAUR
SASSIERGES-SAINT-GERMAIN
Février 2016
Magazine de la Ville
et de l’Agglomération
de Châteauroux
LES RÉHABILITATIONS
IMMOBILIÈRES
du territoire
GRANDS PROJETS
LES CABINETS PLANCHENT
SUR LE COMPLEXE
AQUATIQUE P. 15
DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE
SIMPLIFIEZ-VOUS LA VIE
AVEC LE PORTAIL FAMILLE
P. 19
SOCIÉTÉ
COMMUNE NOUVELLE :
QU’EST-CE QUE C’EST ?
P. 23
SOMMAIRE |
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
Huit bornes de recharge
pour véhicules bientôt
à Châteauroux
24
10
INITIATIVES LOCALES
DOSSIER
Les réhabilitations
immobilières
du territoire
4-5 C’EST PASSÉ
Retour sur les festivités de fin
d’année sur toute l’Agglomération
18-19 DÉVELOPPEMENT
SOLIDAIRE
6-9 L’accès à la propriété renforcé ;
portail famille : les services Petite
Enfance, Vie scolaire et Jeunesse
se dématérialisent
Un budget 2016 dédié aux
opérations d’envergure en faveur
de l’attractivité du territoire
20-21 C’EST À VENIR
14-15 GRANDS PROJETS
Conférence de presse du 30/03/15
16
4L Trophy
Maxime et Valentin ne veulent
pas être privés de désert
La Maison des seniors, le Centre
aquatique communautaire, les
travaux de la Vieille Ville et l’Office
de tourisme converti en EPIC
DÉVELOPPEMENT
ÉCONOMIQUE
Haeraux technologies s’agrandit
et recrute ; du pain frais à Ardentes
et Diors ; une taxe pour limiter
la prolifération des enseignes
publicitaires
22-23 SOCIÉTÉ
Téléchargez le questionnaire
du Contrat local de santé ;
Saint-Maur commune nouvelle
26-27 NOTRE HISTOIRE
Le musée des Trois Guerres
de Diors fait les beaux jours
de Verdun
Logo_non millésimé_cls.pdf
CHÂTEAUROUX
Métropole
2
Châteauroux Métropole
CHTX Métropole – Magazine de l’Agglomération Châteauroux Métropole – Siège social : hôtel de ville – CS 80509 – 36012 Châteauroux
Cedex – Téléphone : 02 54 08 34 56 – Directeur de publication : Gil Avérous – Codirecteur de publication : Michel Blondeau – Rédaction :
direction de la Communication Châteauroux Métropole – Crédits photo : Magazine [direction de la Communication (p. 1 à 28), Urbacity (p. 1,
10 et 12), Opac 36 (p. 11), Groupe Coutant Finance (projet Montaigne, p. 13), Les Boutiques de Châteauroux (p. 21), SISM (p. 22), Fondation
du patrimoine (p. 25), Jean-Luc Bertini © Flammarion (p. 29)] – Supplément [V. Joncheray / Les Bodin’s / Cheyenne Production (p. 1, 7 et
14), Jao (Phoscopages, p. 3), Richard Delottier / Société des écrivains (Assigné à l’impossible, p. 3), Maxime Thoreau (p. 4), Apollo-maison
de l’image (p. 5), Pierre Grosbois (Lecture autour de Valère Novarina, p. 6), Pascal Gely (1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes, p. 6), Tonnerre
Production (Bleu Cargo, p. 8 et 16), Fédération de la pêche de l’Indre / 444 communication (p. 9 et 13), Stéphane Delétang (p. 10), Juan
Carlos Escanez (p. 10), Alexandre Guillaneuf / Le Poinçonnet Basket (p. 11), Festipak (p.15)].
CHÂTEAUROUX
Réalisation :
– Impression : Imprimerie Vincent – Distribution : Groupe La Poste – ISSN en cours
Métropole
1
04/10/12
09:52
ÉDITO
PORTRAIT
Christine Angot
L’écrivaine se souvient
de Châteauroux
RETROUVEZ TOUTE
L’ACTUALITÉ SUR…
facebook/chateaurouxmetropole
@chateauroux36
Châteauroux Métropole
www.chateauroux-metropole.fr
Châteauroux Métropole
L
’année 2015 a été celle de
la naissance de Châteauroux Métropole, symbole de
la mutualisation des services entre la Communauté
d’agglomération castelroussine et
ses communes membres. Un site
Internet commun avait accompagné ce changement dès avril
dernier. Dans la même logique,
nous avons souhaité mutualiser
les deux magazines Châteauroux
pour tous et Le Journal de l’Agglo,
dont un certain nombre de sujets
se recoupaient.
Ce regroupement des deux supports d’informations de la collectivité se fait également par
mesure d’économies, puisque
l’heure est à l’optimisation de nos
moyens financiers. Pour autant,
vous pourrez constater au fil des
pages que le rendu est toujours
de qualité, tant du point de vue de
l’impression et de l’iconographie
que des sujets traités. Ce nouveau
magazine est la nouvelle image
de marque de notre territoire, qui
s’avance vers de nouveaux enjeux
comme l’internationalisation de
La Martinerie et d’EuroSity ou
Gil Avérous
Président de Châteauroux Métropole
Maire de Châteauroux
l’accomplissement des grands
projets comme la construction du
Centre aquatique à Balsan et le
devenir du pôle Gare.
CHTX Métropole se veut informatif
pour tous les habitants de l’Agglomération (et pas seulement les
Castelroussins). Séquencé par thématiques et doté d’un supplément
détachable Culture / Loisirs / Sport,
ce magazine a pour ambition de
dépasser les frontières de nos communes pour se faire la voix de notre
territoire sur les sujets transversaux.
Il ne viendra pas remplacer les
journaux et bulletins municipaux
encore existants à ce jour, chaque
commune conservant ses prérogatives et informations propres. Mais
il devrait permettre à chacun de ses
lecteurs de se sentir membre d’une
seule et même entité.
J’espère que le travail mené par
nos services, en lien avec les prestataires, saura recueillir vos suffrages.Au fil des prochains numéros,
diverses adaptations pourront se
faire jour, afin de répondre encore
plus finement à vos attentes.
Je vous en souhaite bonne lecture.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
28
Nouveaux enjeux,
NOUVELLE FORMULE
3
C’EST PASSÉ |
Brian Joubert,
vedette des fêtes
de fin d’année
27 NOVEMBRE 2015
LA PATINOIRE DE CHÂTEAUROUX ÉTRENNÉE
En plus de la prestation du célèbre
patineur français Brian Joubert, près
d’un millier de spectateurs ont pu admirer
les jeunes patineurs du club d’Issoudun,
les couples originaires du Bordelais et enfin
la démonstration de free-style en patins.
19 DÉCEMBRE 2015
CONCERT DE NOËL DE CHÂTEAUROUX
Les Castelroussins ont pu assister au
traditionnel concert de Noël en l’église SaintAndré, sous la direction d’Anne Jeanjacques.
Le chœur Garance, accompagné du pianiste
Adrien Petit-Locciola, a repris les célèbres
chants de Noël.
4
20 DÉCEMBRE 2015
PARADE DES CARNAVALEUX
La deuxième parade de Noël de Châteauroux
avait pour thème « Contes et légendes ».
Au menu, deux passages en centre-ville :
le premier dans l’après-midi, le second en
début de soirée, pour le bonheur des petits
et des plus grands !
12 DÉCEMBRE 2015
MARCHÉ DE NOËL DE SAINT-MAUR
Au programme : rencontre avec le Père Noël
et sa hotte pleine de bonbons, balades en
calèche, tours de manège, maquillage, feu
d’artifice et bien sûr de nombreux stands. 13 DÉCEMBRE 2015
MARCHÉ DE NOËL
DU POINÇONNET
13 DÉCEMBRE 2015
MARCHÉ DE NOËL DE SAINT-CHRISTOPHE
Organisé par le Comité des fêtes, le
marché de Noël a proposé de nombreuses
animations : photos souvenirs avec le
Père Noël pour les enfants, concert de
chants par la chorale du Poinçonnet, feu
d’artifice, mais aussi divers stands avec
notamment des peluches.
13 DÉCEMBRE 2015
MARCHÉ DE NOËL DE DÉOLS
13 DÉCEMBRE 2015
CONCERT DE NOËL EN L’ÉGLISE D’ÉTRECHET
Le concert de Noël, organisé par les Familles rurales, fut l’occasion
d’écouter flûte, violon, cornemuses, charango, vielles et accordéon
diatonique, joués par la Confrérie de Saint-Julien-des-Ménétriers.
En plus de la cinquantaine
d’exposants, le marché de Noël
de Déols proposait également
des balades à poney, un manège
gratuit, une tombola et la visite du
Père Noël ! Avec en plus la présence
d’un joueur d’orgue de Barbarie.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
Sur la nouvelle place Saint-Christophe où se trouvait
cette année un marché de Noël, tout était réuni pour
que les visiteurs passent un bon moment. Gil Avérous,
Maire de Châteauroux et Président de Châteauroux
Métropole, est venu saluer les exposants.
5
C’EST À VENIR |
CHÂTEAUROUX
LE MONDE DE LA DANSE
en deuil
Le 1er décembre dernier, une étoile s’est
éteinte. À 49 ans, la chorégraphe et
professeur de modern jazz Mylène Riou
est décédée des suites d’une longue
maladie. Initiée à la danse par sa mère,
elle-même professeur, la Castelroussine
a été formée à l’école Alvin Ailey de New
York et a dansé dans la compagnie Rick
Odums pendant trois ans. Une rencontre
restera déterminante dans sa vie, celle
avec le danseur et chorégraphe Redha
avec lequel elle se redécouvrira et
dansera pendant plusieurs années. De
retour à Châteauroux, Mylène Riou a
fondé sa propre école de danse et les
ateliers Arts et Danse. Très reconnue
dans le milieu et très appréciée des
nombreux élèves qu’elle a formés, elle
laisse derrière elle un stage de danse
qui a lieu chaque année, à Pâques, et
qui avait pris un véritable tournant en
2015 avec l’organisation de multiples
spectacles, Scène d’avril.
AGGLOMÉRATION
CHÂTEAUROUX
DES HORODATEURS
NOUVELLE GÉNÉRATION
En décembre dernier,
deux horodateurs
situés dans la rue
Jean-Jacques-Rousseau
à Châteauroux ont
été renouvelés. Les
automobilistes peuvent
désormais régler leur
ticket de stationnement
par carte bancaire,
avec la Super Carte,
en monnaie ou
cumuler ces trois
moyens de paiement.
Ces deux horodateurs
précèdent d’importantes
évolutions. En effet,
en 2016 et 2017,
une grande partie du
parc sera renouvelée
et modernisée. Ce renouvellement s’accompagnera d’une
modification des zones de stationnement.
LE CHIFFRE
74 493
Selon les dernières statistiques de l’Insee, la somme des
populations municipales des communes de l’Agglomération
Châteauroux Métropole a gagné 245 habitants.
L’intercommunalité passe ainsi de 74 493 à 74 738 habitants.
En comptabilisant les doubles comptes (c’est-à-dire les
personnes recensées sur son sol mais résidant également
ailleurs comme les étudiants ou les militaires), le chiffre de la
population s’élève à 77 752 habitants, contre 77 538 l’année
passée.
EN HAUSSE :
Ardentes (3 859, + 60), Arthon (1 220, + 11), Châteauroux
(45 209, + 249), Diors (763, + 58), Étrechet (922, + 17), Luant
(1 469, + 25), Mâron (766, + 11), Saint-Maur (3 112, + 7),
Sassierges-Saint-Germain (486, + 9), Villers-les-Ormes (419, + 5).
EN BAISSE :
Coings (807, – 6), Déols (7 889, – 173), Jeu-les-Bois (379, – 5),
Le Poinçonnet (5 808, – 6), Montierchaume (1 630, – 18).
La tendance à la baisse du nombre d’habitants relevée
ces trois dernières années s’est donc inversée, alors que le
Département dans sa globalité a perdu de la population cette
année encore (228 091, – 601).
* Il s’agit des populations recensées au 1er janvier 2013, dont les chiffres
sont entrés en vigueur au 1er janvier 2016.
6
CHÂTEAUROUX - MÂRON - LE POINÇONNET
Fibre optique :
LE DÉPLOIEMENT A DÉBUTÉ
La fibre optique s’invite enfin sur le territoire de Châteauroux Métropole. D’ici à fin 2020,
douze communes seront connectées au très haut débit (THD).
À
Châteauroux, de nouvelles armoires
de rue font leur apparition depuis
décembre dernier en vue du déploiement de la fibre optique. Tous
les foyers, les commerces et les entreprises y seront raccordés, ces armoires étant ellesmêmes raccordées au central optique d’Orange
situé à proximité du lycée Pierre-et-Marie-Curie.
Ainsi, à partir d’études géomarketing, l’opérateur
de réseau a validé avec les élus les premiers
quartiers concernés : Beaulieu, Saint-Christophe
et Saint-Denis. Ce sont les secteurs qui ont aujourd’hui le plus faible débit Internet.
Pour faciliter le raccordement au sein des
logements collectifs, Orange est en contact
avec l’ensemble des syndics et propriétaires
concernés. Des conventions sont en cours de
signature avec les bailleurs sociaux, autorisant
Orange à pénétrer au sein des bâtiments pour y
déployer la fibre optique via les colonnes montantes. Chaque palier bénéficiera ensuite d’un
boîtier de raccordement, charge aux habitants
de demander à leur opérateur préféré (Orange,
Free, Bouygues, SFR/Numericable…) la mise à
disposition de la fibre gratuitement à l’intérieur
du logement. Orange apposera une petite pancarte pour informer les habitants de la présence
de la fibre dans leur immeuble.
Afin d’éviter tout démarchage abusif, une personne mandatée par l’opérateur devra être en
mesure de présenter un badge officiel Orange.
Les autres communes de Châteauroux
Métropole ne sont pas oubliées et des réunions
publiques de présentation de ce déploiement
de fibre optique ont d’ores et déjà eu lieu au
Poinçonnet ou à Mâron. D’autres réunions d’information suivront.
UN DÉBIT ULTRA-RAPIDE
Les premiers raccordements, prévus à partir du
printemps 2016, vont autoriser un débit jusqu’à
30 fois supérieur à l’ADSL, et ce quelle que soit
la distance qui sépare l’habitation du central de
raccordement.
Il sera ensuite possible aux usagers de communiquer en visioconférence, jouer en réseau,
partager ses photos en ligne, regarder un match
en 3D, suivre deux programmes en qualité
HD+ sur deux téléviseurs différents…, le tout
s­ imultanément.
DOUZE COMMUNES CONCERNÉES
Ce déploiement de la fibre optique, réalisé en totalité sur les fonds propres d’Orange,
doit permettre en cinq ans de déployer la fibre optique sur douze des communes qui
composent l’Agglomération castelroussine. Pourquoi douze ? Parce que les opérateurs
devaient faire part de leurs projets 2015-2020 auprès de l’État, avant décembre 2012, date
à laquelle Luant, Coings et Villers-les-Ormes (qui ne sera toujours pas concernée malgré sa
fusion avec Saint-Maur) ne faisaient pas encore partie du territoire communautaire.
CHÂTEAUROUX
AU SKATEPARK, SÉCURITÉ RIME AVEC LIBERTÉ
Le skatepark se divise en deux parties clairement
distinctes : la zone « kids » d’un côté, l’espace pour
les confirmés – comportant le bowl, l’aire de street
et la plazza – de l’autre. La première est réservée
exclusivement aux grands débutants ou aux enfants
encore peu à l’aise sur deux, quatre ou huit roues,
tandis que la seconde l’est aux plus confirmés des
pratiquants. Leur point commun reste cependant
qu’il faut y évoluer avec le matériel adéquat* et les
équipements de sécurité individuels obligatoires
(casque, coudières, genouillères, protège-poignets).
Pour les plus jeunes (moins de 8 ans), la présence
des parents à proximité est impérative, quel que soit
leur niveau de pratique du skate, du roller ou de la
trottinette. En cas d’accident et de non-respect de ces
consignes, la responsabilité parentale entre en jeu.
L’association des Enfants du skate et du ride (ESR)
est présente très régulièrement sur le site. En cas
de doute sur le matériel ou les espaces d’évolution, n’hésitez pas à leur poser vos questions. Ses
membres sont là pour s’assurer que l’ensemble des
usagers puisse profiter de cet équipement de loisirs,
dans le respect d’autrui et en toute sécurité.
* Utiliser une trottinette de déplacement sur le skatepark peut
être dangereux. Seules les trottinettes pour free-style sont habilitées, pour raisons de sécurité. Il en va de même pour les
vélos de type Hello Kitty ou Dora, etc., qui ne répondent pas
aux critères de sécurité en vigueur.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
De l’aveu de tous, le skatepark est un bel équipement doublé d’un
formidable espace de liberté, ouvert à tous. Pour qu’il le reste, il existe
certaines règles de bienséance et de sécurité qu’il est bon de respecter.
7
AGGLOMÉRATION
2016, début des grands projets
Le premier exercice budgétaire post-mutualisation fait la part
belle au lancement des grandes opérations structurantes pour
le territoire communautaire.
U
n budget de rigueur, mais offensif » :
ainsi François Jolivet, Vice-président
de Châteauroux Métropole délégué
aux Finances, à l’Administration générale, à l’Évaluation des charges
et à l’Organisation des moyens, a-t-il défini le
budget 2016 lors de sa présentation au Conseil
communautaire de décembre dernier. Premier
exercice depuis la mutualisation des services
entre les villes de Châteauroux et de Saint-Maur
et l’Agglomération, les orientations sont claires.
Les grands projets seront menés sans prévision
«
d’augmentation des taux, tout en surveillant de
façon très attentive le coût des charges de personnel (21,1 M€) devenu le deuxième poste de
dépenses du budget communautaire.
Priorité est faite aux opérations d’envergure
comme le Centre aquatique intercommunal
(2,1 M€), l’établissement d’un fab lab dans
le bâtiment de l’Horloge à Balsan (200 k€), la
réhabilitation de la friche Mead pour l’installation d’un futur dépôt de bus et la réalisation
d’ateliers relais (250 k€), ainsi qu’aux premières
études sur le secteur gare et sa multimodalité
Budget primitif 2016
Budget primitif 2016
79 954 917 €
Répartition
Fonctionnement
Investissement
12 258 877 €
en 2015
66,98 M€
12,54 M€
55,15 M€
Répartition de la section
Investissement 2016
Grands projets
de dépenses
Voirie
d’équipement Habitat
Gestion
des déchets
Équipement
des services
Aménagement
et urbanisme
Mobilité
apport de la fiscalité locale
(contribution économique
territoriale, taxes d’habitation,
de foncier non bâti et taxe
additionnelle au foncier non bâti,
taxe d’enlèvement des ordures
ménagères) à la partie recettes du
budget communautaire.
55,44 en pourcentage : part
2,45 M€
de remboursement
du capital
de la dette
2,329 M€*
de dépenses
financières
*avances aux budgets
annexes et remboursements
liés au parking Colbert
8
allouée en 2016 à la réalisation
de nouvelles pistes cyclables
pour assurer la cohérence et la
continuité des itinéraires.
29,753 en millions d’euros :
2015
7,629 M€
QUELQUES
CHIFFRES
MARQUANTS
150 en milliers d’euros : somme
12,96 M€
2016
67 696 040 €
(100 k€). 250 k€ sont également inscrits pour
la réalisation d’un parking dédié au skatepark
de La Margotière.
Les autres grands investissements de l’année
2016 concernent les compétences Habitat
(100 k€ fléchés sur l’accompagnement du
Nouveau Programme de renouvellement urbain,
489 k€ sur le Programme local de l’habitat),
Ordures ménagères (646 k€ pour assurer
notamment le renouvellement du parc véhicules) et Voirie (1,4 M€ dont la première partie
de la réfection de l’avenue François-Mitterrand
et la création d’un rond-point au niveau de l’IUT,
à Châteauroux). Enfin, 193 000 € sont programmés pour soutenir les porteurs de projet, dans le
cadre de l’aide à l’immobilier d’entreprise.
du portage en fonds propres des
investissements (soit 6,866 M€).
Pour comparaison, le recours
prévisionnel à l’emprunt
représente 38,09 % (soit 4,93 M€).
12 258 877
euros :
augmentation du budget
principal, suite à la prise en compte
des effets de la mutualisation et
du changement de périmètre des
compétences communautaires.
L’INVITÉ
LA MARTINERIE :
1,494 M€, dont 650 k€
favoriseront la réalisation
d’une voirie derrière l’emprise
cédée à Elis Berry et la
viabilisation du bâtiment
du CIERC en vue de sa vente.
CŒUR D’AGGLO :
1,625 M€, dont 800 k€ sont
affectés aux travaux de voirie
de la rue de l’Écho (future
rue André-Lescaroux).
ZAC D’OZANS :
1,951 M€, dont 903 k€
seront investis pour achever
la viabilisation de la phase 1
de la zone.
EAU POTABLE :
4,334 M€ dont près d’1 M€
sont crédités pour des travaux
à Ardentes (rue Antoine-Fée),
Châteauroux (rues Dauphine,
Jean-Lauron, Descente-de-Ville,
de la Liberté, Croix-Perrine,
Perrières, Roland-Garros et
avenue François-Mitterrand),
Déols (rue du Montet),
Le Poinçonnet (allée des
Ormeaux) et sur la rocade en
accompagnement des travaux
de création d’un giratoire par le
Département, au croisement de
la rocade et de la route de Velles.
ASSAINISSEMENT :
8,771 M€, dont 2,129 M€
permettront d’opérer différents
types de travaux à Arthon
(La Cotinière), Châteauroux
(rues Croix-Perrine et Perrières),
Coings (Les Ombelles), Déols
(rue du Montet), Jeu-les-Bois,
Luant (secteur stade / gymnase)
et au Poinçonnet (allée des
Ormeaux).
TRANSPORTS :
6,983 M€ pour ce nouveau
budget annexe, qui couvre
la rémunération du délégataire
de service public et permettra
notamment l’acquisition –
pour 510 k€ – d’un nouveau bus
standard et de deux minibus
pour le transport des personnes
à mobilité réduite (TPMR).
Intronisé au début du mois de décembre, le nouveau commissaire
divisionnaire nous parle des motivations de son retour à
Châteauroux et de ses objectifs en matière de sécurité publique.
N
atif de Châteauroux,
Philippe Ratet retrouve
une terre quittée à la
fin des années 1970.
Alors que ses jeunes
années en Berry étaient bercées
par la présence des militaires
américains ou ses matchs de
foot sous le maillot de La Berri, le voici donc de retour pour
prendre en mains la sécurité
d’une ville « en plein rebond, où
les habitants ont l’air heureux de
vivre et où les différents services
de sécurité (polices nationale et
municipales, gendarmerie, pompiers, sécurité civile) font preuve
d’une grande cohésion ». Philippe Ratet souhaite également
que ses équipes soient encore
plus au contact de la population,
qui « ne doit pas hésiter à venir
les voir pour leur faire part de
leur satisfaction comme de leurs
insatisfactions ».
Amateur de marche, de football,
de brocantes et de biographies
d’hommes illustres (« pour
découvrir l’homme qui se cache
derrière la personnalité publique
et comprendre le pourquoi avec
leurs actes »), le fringant directeur a pour but de mettre son
expertise de police judiciaire au
service de la sécurité publique.
CONTRIBUER
AU BIEN-ÊTRE
DES CASTELROUSSINS
Selon lui, revenir à Châteauroux
était un choix à la fois personnel et professionnel. « Jusqu’ici,
dans mes précédentes affectations, j’ai été amené à travailler
sur la grande délinquance criminelle. En postulant sur ce poste
dans une ville moyenne, je voulais à la fois servir ma ville natale
et apporter ma contribution au
bien-être de ses habitants, tout
en abordant une autre facette du
métier sur la petite et moyenne
délinquance, celle qui perturbe
la population au quotidien bien
plus que les affaires de grand
banditisme ou les gros trafics
de stupéfiants ».
Philippe Ratet ne fait ainsi aucune
distinction entre les différentes
infractions à la loi. Pour lui,
« aucun manquement à la loi,
qu’il s’agisse de délits routiers,
de vols ou trafics en tous genres,
de cambriolages ou d’homicides,
ne doit rester impuni. » Les délinquants sont prévenus !
BIO EXPRESS
1959 : naissance à Châteauroux
1983 – 85 : e ntrée à l’École nationale supérieure de
la Police, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, puis
commissaire stagiaire à Marseille
1985 – 89 : chef du Groupe de Répression
du banditisme à Dijon
1989 – 94 : chef adjoint de la Brigade criminelle
à Marseille
1994 – 99 : d irecteur adjoint de la police judiciaire
à Limoges
1999 – 2004 : directeur adjoint de la police judiciaire
à Montpellier
2004 – 07 : chef de la division logistique et
opérationnelle de la police technique et
scientifique à Écully (agglomération de Lyon)
2007 – 11 : directeur du SRPJ de Clermont-Ferrand
2011 – 15 : sous-directeur adjoint chargé de la police
technique et scientifique à Écully –
Coordonnateur opérationnel
2015 – … : directeur départemental de la sécurité
publique à Châteauroux
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
LES PRINCIPAUX
BUDGETS
ANNEXES
PHILIPPE RATET, DIRECTEUR DÉPARTEMENTAL
DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE (DDSP)
9
FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN
DOSSIER | URBANISME
FRICHES INDUSTRIELLES
aujourd’hui, bijoux
d’urbanisme demain
En 2002, l’Agglomération
castelroussine entamait la
réhabilitation de l’ancienne
manufacture de tabacs,
reconvertie en centre
d’affaires. En 2010, ce fut
au tour des usines Balsan
de bénéficier d’un lifting, avec
une reconversion des ateliers
en école d’enseignement
supérieur. Aujourd’hui,
d’autres projets, privés cette
fois, voient le jour. C’est
le cas de l’ancien Comptoir
des pharmaciens, situé
rue de l’Indre, de l’usine
des Cent Mille Chemises,
située rue de Strasbourg,
ou de la clinique Montaigne
à Saint-Jean.
1
LE RENOUVEAU
DES CENT MILLE CHEMISES
Près de 13 000 m². Le chantier est titanesque. Dès 2017, l’Opac* de l’Indre
entreprendra la réhabilitation de l’usine des Cent Mille Chemises.
Maurice Schwob est un nom bien
connu à Châteauroux. Cet industriel
est le créateur de l’usine des Cent
Mille Chemises qui prospéra pendant
de nombreuses années à Châteauroux
avant de fermer ses portes définitivement en 2004. L’homme a innové dans
bien des domaines. Il permit notamment
de créer une société de secours mutuels
où les sociétaires bénéficiaient d’accès
aux soins médicaux. Il fit construire à
proximité de l’usine un ensemble d’habitations ouvrières comprenant une résidence d’une soixantaine de chambres
et une trentaine de maisons et des commerces. À l’époque, c’est un véritable
quartier qui se constitue. Mais depuis
sa fermeture, le site est à l’abandon. En
2011, un incendie a détruit toute une
partie du bâtiment principal donnant
sur la rue de Strasbourg. L’Opac 36, propriétaire des lieux depuis 1993, a depuis
plusieurs années la volonté de redonner
vie à ce site industriel historique de la
ville. « Plutôt que de reconstruire du neuf
à l’extérieur qui générerait des coûts
exorbitants en réseaux et en raccordements, il nous semblait intéressant
d’utiliser l’existant intra-muros et redynamiser le centre-ville en réhabilitant cette
friche industrielle », se rappelle Pascal
Longein, directeur de l’Opac. Mais le projet était toujours là. En 2015, le Conseil
d’administration réétudie le projet pour
Ce caractère architectural sera à conserver et
à valoriser en l’intégrant dans un projet de
qualité. » L’architecte qui sera en charge de
dessiner le projet pourrait être retenu dès
septembre 2016. « C’est un projet avec un
coût important – 8 à 9 millions d’euros – et
un chantier qui commencera en 2017 pour
une durée d’au moins 2 à 3 ans », souligne le
directeur de l’Opac 36.
LE DÉTAIL DU PROJET
* Office public de l’habitat, d’aménagement et de
construction.
La partie historique de l’usine, avec la façade
donnant sur la rue de Strasbourg, classée à
l’Inventaire supplémentaire des monuments
historiques (l’architecte de l’époque est Henry
Dauvergne), sera entièrement réhabilitée. Les
bâtiments ne présentant pas d’intérêt historique seront démolis et reconstruits. « Notre
objectif principal ? Que le site s’intègre parfaitement dans le paysage urbain. Nous souhaitons que d’ici un horizon de cinq ans, les gens
passent dans le quartier et ne se rappellent
plus qu’on y trouvait une telle friche », indiquent
Pascal Longein et Thierry Desfougères, responsable du service foncier. L’un des critères du
concours d’architecte sera donc le respect du
style architectural du quartier : des petites maisons berrichonnes. 30 % des surfaces seront
végétalisées. Majoritairement, on trouvera
donc de l’individuel et des petits collectifs. Le
projet initial prévoit 43 maisons de ville avec
garage, 12 appartements avec stationnement,
des parcelles de 120 à 220 m², des équipements (dont une maison pluridisciplinaire de
santé). « Ce sera la création d’un vrai quartier
avec une ou deux rues. Nous tenons tout particulièrement au côté historique de l’ensemble.
HISTORIQUE
1876 : création d’une chemiserie à Paris
où l’on étudie pour la 1re fois les proportions
pour faire des chemises sur mesure.
1891 : création de l’usine des Cent Mille Chemises
à Châteauroux sur un terrain de 5 000 m².
400 personnes y sont employées en 1900.
Elles seront 700 en 1914.
1910 : transformation de l’entreprise en société
anonyme.
1911 et 1926-1927 : a grandissements successifs.
1957 : la société sort du cadre familial.
2004 : fermeture définitive de la SARL
Compagnie Cent Mille.
2011 : projet de réhabilitation stoppé par un incendie.
2016 : lancement du concours d’architecte pour la
réhabilitation de l’usine des Cent Mille Chemises.
L’Opac 36
envisage
d’achever
ce chantier
en 2020.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
Les Cent Mille
Chemises et le
Comptoir des
pharmaciens, deux
sites emblématiques
bientôt réhabilités.
l’aménagement de ce site, en partenariat avec
les services de la Ville de Châteauroux et l’architecte des bâtiments de France. Le bailleur
social, qui rénove actuellement l’ancienne
gendarmerie Schwob située à 500 mètres de
là, devient finalement maître d’ouvrage de ce
vaste projet. D’ici à mars 2016, un concours
d’architecte sera lancé pour réhabiliter l’existant de l’usine des Cent Mille Chemises.
11
FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN
DOSSIER | URBANISME
2
AVIS DE NEUF POUR LE CPC,
RUE DE L’INDRE
Après de nombreuses années d’abandon, le Comptoir des pharmaciens fera
peau neuve dans le courant de l’année
2017. Les promoteurs de l’opération
ont bien voulu nous en dire plus.
Le site du Comptoir des pharmaciens
du Centre (CPC), rue de l’Indre, est
un de ces lieux emblématiques de
Châteauroux dont le rayonnement ne
se conjuguait malheureusement plus
qu’au passé. Depuis 1995 et le départ
des activités d’Erpi Santé (Européenne
de répartition pharmaceutique et d'investissement, devenue par la suite
Alliance Santé), les bâtiments étaient
en déshérence.
D’ici quelques dizaines de mois, sous
l’impulsion de la société Urbacity*, un
nouveau quartier écoresponsable se
dressera pour faire une jonction avec
le chemin de la Baignade. « Les permis
seront déposés avant l’été 2016, pour
des travaux que nous espérons mener
à compter de septembre 2017 pour une
livraison début 2019. » Sont envisagées
la réhabilitation des maisons de ville en
front de la rue de l’Indre, la restauration
et la modernisation du grand bâtiment
de 4 000 m² qui abritera une vingtaine
d’appartements du T2 au T5 (50 à
200 m²), la construction de maisons
neuves à haute performance énergétique (HPE) ainsi que de logements
étudiants. Le quartier sera surtout dédié
à des propriétaires ou à l’accession à la
propriété avec quelques locatifs. « Les
maisons de la rue de l’Indre sont dans
le périmètre de l’Avap (Aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine).
Elles seront donc remises en état selon
les préconisations de l’architecte des
bâtiments de France. Ensuite, plus on
entrera dans le quartier, plus on apportera de modernité aux habitations. Le
CPC lui-même sera traité dans un style
plus contemporain, avec l’incorporation
de grands pans vitrés et des terrasses
ouvertes. »
Le site, qui sera dénommé « Les
Lavandières », se veut résolument ouvert
sur la ville et l’Indre. « On garde le cheminement de Belle-Isle, pour préserver
la continuité de la vallée verte. Nous
apporterons un soin très particulier à la
réfection du pont et des espaces verts.
Cela apportera une véritable aération à
ce quartier fermé depuis trop longtemps.
Les flux piétonniers et routiers permettront de faciliter le passage entre l’Indre
et la ville », précisent les deux associés.
Un quartier ouvert et écoresponsable
viendra remplacer l’ancienne friche
industrielle.
* On doit notamment à ce promoteur le nouveau bâtiment de l’Urssaf et l’espace Pro Park
388 sur l’avenue de La Châtre, ainsi que la nouvelle concession Berry Camping Cars à Cap Sud.
Au total, l’opération de réhabilitation des 3 hectares du CPC, dénommée « Les Lavandières »,
nécessitera un investissement de 6,7 M€ HT.
TROIS QUESTIONS À
GIL AVÉROUS
Président de Châteauroux Métropole, Maire de Châteauroux
Ces opérations
privées
renforcent
l’action publique
en termes
d’attractivité
subventionne à hauteur de 94
k€. Cela ne peut que me réjouir
et conforter notre action menée
en parallèle à Balsan, avec l’installation prochaine du Complexe
aquatique communautaire, là
encore sur d’anciens bâtiments
que nous démolissons actuellement, et l’installation d’un fab lab
et d’un espace de coworking dans
l’ancien bâtiment de l’Horloge.
Des solutions restent encore
à trouver pour d’autres sites
emblématiques de Châteauroux,
comme Mead Emballages ou la
clinique Montaigne. Que pouvezvous nous en dire ?
En ce qui concerne Mead
Emballages, l’Agglomération
envisage de racheter le site
pour faciliter de futurs travaux de
réaménagement du carrefour à
feux en giratoire, mais aussi pour
y installer le dépôt de bus Horizon.
Quant à la clinique Montaigne, un
promoteur est en train de monter
un projet de réhabilitation pour en
faire un centre d’affaires, mais il
est un peu tôt pour en dire plus. Il
reste aussi d’autres grands bâtiments comme Berry Tuft dans la
zone du Forum du Poinçonnet ou
Spatz avenue de Blois, mais nous
ne pouvons rien faire dans ces
cas-là, ceux-ci appartenant à des
propriétaires privés pas forcément
vendeurs.
Dernière question : un projet de
résidence universitaire en lieu
et place de l’ancienne caserne
Bordesoule avait été évoqué.
Qu’en est-il ?
Effectivement, le Crous souhaitait
accompagner la création de l’Écocampus par le biais de la reconversion de l’ancienne caserne des
pompiers en résidence universitaire, un projet abandonné pour
raisons budgétaires. Par la suite,
le Groupe François 1er, spécialisé dans la rénovation de sites
prestigieux, nous a contactés et a
racheté les bâtiments pour y faire
plusieurs types de logements, tout
en respectant l’architecture du
site. On peut s’attendre, là encore,
à une opération immobilière de
qualité qui embellira notre ville.
CLINIQUE
MONTAIGNE :
DU NOUVEAU
EN VUE
L’ancienne clinique chère à Max Ploquin est un
ensemble immobilier dont la réhabilitation est un
atout majeur pour la dynamique d’emploi voulue
par l’Agglomération. Ce site emblématique, à l’entrée du quartier Saint-Jean, est en effet l’objet d’une
opération très avancée de reconversion en centre
d’affaires.
Nous vous livrons en primeur une vue d’architecte de
ce projet ambitieux et accompagné par Châteauroux
Métropole, dont l’aboutissement accompagnera de la
meilleure manière le Nouveau Programme de renouvellement urbain (NPRU) de Saint-Jean soutenu par
le ministère de la Ville. Nous vous en reparlerons
prochainement, lorsque le promoteur aura rassemblé
toutes les conditions préalables à une plus ample
communication.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
3
Les chantiers de grande
envergure, permettant
la réhabilitation d’anciennes friches industrielles, se multiplient
sur Châteauroux. Qu’en
pensez-vous ?
C’est clairement une bonne
nouvelle pour toute l’Agglomération. Grâce à ces chantiers menés
en partie par des promoteurs
privés, Châteauroux renforce son
attractivité avec une offre accrue
en nouveaux logements de
qualité, mais aussi en surfaces
commerciales comme dans le
Cœur d’Agglo. Les programmes
des Terrasses du Palais (en lieu
et place de la Vieille Prison),
de l’ex-CPC, de la résidence
Exelmans, des châteaux Balsan
ou bien encore des Cent Mille
Chemises redonnent vie à des
lieux abandonnés au fil du temps.
Je citerais aussi le chantier lancé
par l’Opac 36 d’une quarantaine
de logements sur l’ancien parking de KSB, entre le boulevard
de La Valla et l’allée de Sagan,
chantier que l’Agglomération
13
GRANDS PROJETS |
➊
MAISON DES SENIORS,
un lieu ressource pour nos aînés
L’ouverture de cette maison est prévue fin 2016, début 2017. Située cours
Saint-Luc, elle sera un lieu chaleureux de services et de convivialité
où les seniors pourront s’investir au quotidien.
Chant, Scrabble, gymnastique,
inscriptions ou demandes de
conseils… À certaines heures de
la journée, la rue Claude-Pinette
ressemble à une vraie ruche où
jeunes et moins jeunes retraités se
retrouvent. Demain, toutes ces activités seront regroupées au sein d’un
bâtiment, cours Saint-Luc. La future
Maison des seniors sera un véritable
lieu ressource où les personnes à la
retraite pourront être informées sur
les services, pratiquer des activités et
aussi s’engager dans la vie de la cité.
Cet espace regroupera les services
à la fois de l’OPR du CCAS – l’Office
des personnes à la retraite (repas à
domicile, téléassistance, instructions
des aides légales, lutte contre l’isolement des personnes âgées à domicile avec le soutien des réseaux de
bénévoles, fête des Retraités et colis
de Noël, service social de proximité
pour les usagers) –, de l’association
55 et plus, qui organise de très nombreuses animations, coordonne les
clubs des quartiers et mobilise un
large réseau de bénévoles retraités,
ainsi que du Centre du bénévolat.
UNE VRAIE
RECONNAISSANCE
En créant cette structure, les objectifs
sont multiples.Tout d’abord, offrir une
➌
CHÂTEAUROUX :
LES RUES DE LA VIEILLE VILLE RAJEUNISSENT
Les rues Dauphine, Jean-Lauron et
Descente-de-Ville ainsi qu’une partie
de la rue Grande sont l’objet en ce
début d’année d’un vaste chantier de
réfection de réseaux, de la chaussée et
des trottoirs. Ce chantier vise plusieurs
objectifs, améliorer la liaison entre la
ville haute et la ville basse, dégager
des cheminements piétonniers plus
agréables, sécuriser les carrefours
en surélevant la chaussée, ce qui
permettra de réduire la vitesse
des véhicules. Ce projet a pour but
également de valoriser le patrimoine
architectural par la pose de bordures
en pierre et de pavés en grès sur les
trottoirs. Ces matériaux déjà utilisés
sur les chantiers de la rue JeanJacques-Rousseau et de la rue Dorée
permettront d’assurer l’homogénéité
des traitements de surface sur
14
meilleure accessibilité. Le cours SaintLuc permettra en effet aux usagers de
se stationner facilement grâce aux
parkings proches, contrairement à la
rue Claude-Pinette, localisée dans
le centre historique. Cette maison
offrira également une meilleure
visibilité à la politique d’accompagnement et de soutien affirmée par
la Ville de Châteauroux en faveur du
3e et du 4e âge (les plus de 80 ans).
Autre enjeu, et non des moindres :
revitaliser le cours Saint-Luc. La
Maison des seniors s’installera ainsi
dans l’ancienne cafétéria (la collectivité l’a acquise auprès du groupe
Casino en novembre 2015) et occupera un ancien commerce mitoyen.
Elle disposera d’environ 800 m² de
plain-pied et se composera de
plusieurs salles dont
deux grandes pouvant
accueillir jusqu’à
100 personnes.
l’ensemble des rues rénovées.
Ces travaux interviennent après ceux
réalisés ces dernières années dans le
vieux Châteauroux, dans les rues des
Pavillons, Claude-Pinette et Dorée. Ils
sont complémentaires de la rénovation
et du changement de sens de la rue
Jean-Jacques-Rousseau l’an passé.
Les réseaux d’eau potable et de
gaz seront repris et modifiés rue
par rue. La construction des réseaux
d’eaux pluviales et d’éclairage public
accompagnera la réalisation des travaux
de voirie, à partir d’avril prochain.
Ce chantier d’envergure (coût
600 000 €) se déroulera en plusieurs
phases, nécessitant des déviations et
des changements de sens de circulation
dont certains deviendront permanents à
l’issue des travaux (pour les rues AmiralRibourt, Dauphine et Gabriel-Nigond).
TRAVAUX SUR LES RÉSEAUX
D’EAU POTABLE ET DE GAZ
Du 25/01 au 19/02 : rue Dauphine,
de la rue Amiral-Ribourt à la rue Grande.
Du 22/02 au 26/02 : rue Dauphine,
de la rue Grande à la rue du Père-Adam.
Du 29/02 au 4/03 : rue Jean-Lauron,
de la rue du Père-Adam à la rue des Notaires.
Du 7/03 au 2/04 : rue Descente-de-Ville,
de la rue des Notaires à la rue des Ponts.
Du 29 mars à la fin juillet, travaux sur les réseaux
eaux pluviales, réseaux secs et réfection complète
de la voirie suivant le même ordre que pour
les réseaux eau et gaz.
➋ L’OFFICE DE TOURISME DE CHÂTEAUROUX
CHANGE DE STATUT
Depuis le 1er janvier 2016, l’office de tourisme communautaire est devenu
un Établissement public à caractère industriel et commercial (Epic).
➌
➊
➋
DÉMÉNAGEMENT
ET RAPPROCHEMENT
« Nous avons la volonté de permettre
au personnel de l’office de tourisme
de travailler dans de meilleures
conditions. L’emplacement actuel n’est
pas stratégique. Il ne donne pas une
bonne image de notre territoire. Nous
recherchons un nouvel espace en
centre-ville, facilement identifiable. Le
déménagement se fera au plus tard en
2017. Par ailleurs, l’office de tourisme
n’est pas labellisé. Nous allons travailler
à cette labellisation, mais aussi à la
commercialisation de produits. Nous
avons également engagé un travail
sur la politique de marketing territorial.
Nous sommes à un tournant, nous
voulons aller de l’avant », rappelle l’élu.
Lors de ses vœux à la presse en janvier
dernier, le président de Châteauroux
Métropole a par ailleurs réaffirmé sa
volonté d’orienter le tourisme vers le
parc naturel de la Brenne et de jouer sur
la carte du romantisme. « Châteauroux
doit être la porte d’entrée du tourisme
dans l’Indre. Nous voulons encourager
la collaboration active avec l’Agence de
développement touristique de l’Indre
[NDLR : ADTI – Berry Province] », a-t-il
indiqué. La première mesure concrète
sera la création d’un poste à mi-temps
sur les deux structures dès le mois de
février.
➍ CENTRE AQUATIQUE : PLUS QUE TROIS CANDIDATS EN LICE
La réalisation du futur centre aquatique
intercommunal sur le site Balsan a suscité
quarante-sept candidatures, dont celles des
quinze plus grands cabinets d’architectes
spécialisés dans ce type d’infrastructure. Le
cabinet Mission H2O a analysé celles-ci avant
de soumettre ses conclusions aux services et
élus de Châteauroux Métropole.
Un premier vote du jury, composé notamment
d’élus, d’un représentant de la Fédération
française de natation (FFN), de quatre
architectes DPLG* et des services de
l’Agglomération, a tout d’abord désigné dix
demi-finalistes. Un second tour a permis de
restreindre à trois le nombre de candidats
officiellement autorisés à poursuivre leurs
investigations. Les trois postulants sont le
cabinet lyonnais Chabanne & Partenaires et
les agences parisiennes Coste architectures
et Mikou Studio. Chacun d’entre eux a pu faire
valoir une grande expertise et un nombre
important de références en la matière, avec
des réalisations équivalentes en budget prévu
par le Conseil communautaire.
Les candidats devront tenir obligatoirement
compte de certains prérequis comme les
dimensions du bassin intérieur (25 m), la
création d’un bassin extérieur, d’une plaine
aqualudique et d’un espace permettant
une offre balnéo-détente conséquente. Ils
devront remettre leurs propositions définitives
dans un peu plus d’un mois, le 7 mars. À
eux de peaufiner les différents aspects des
projets qu’ils soumettront au jury final du
concours qui se tiendra, pour sa part, le
8 avril prochain. Sera alors désigné le projet
retenu, dont la construction devra s’achever à
l’été 2019.
* DPLG : diplômé par le gouvernement.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
➍
L’office de tourisme, financé par
l’Agglomération castelroussine, vient de
passer du statut d’association loi 1901
à celui d’Epic. Dans les faits, qu’est-ce
que cela change ? « L’établissement est
toujours financé par l’Agglomération,
mais les élus reprennent la main. La
présidence est assurée par le président
de Châteauroux Métropole et deux
vice-présidents. Au sein du conseil
d’administration, siègent désormais
11 élus, 8 représentants de la profession
[NDLR : hôtellerie, restauration…] et
3 personnes qualifiées. Nous étions
arrivés au bout d’un cycle, nous affichons
désormais une nouvelle ambition. Ce
sont de nouvelles méthodes de travail,
une nouvelle gouvernance, sans remettre
en question la qualité du travail déjà
accompli », explique Jean-Yves Hugon,
vice-président délégué à l’Attractivité du
territoire, au Tourisme et aux Relations
internationales, également vice-président
de l’organisme. Les cinq agents
poursuivent ainsi leurs missions au sein
de l’Epic.
15
DÉVELOPPEMENT DURABLE |
LES BORNES
de recharge électrique
fleurissent
L
’Agglomération Châteauroux
Métropole et le Syndicat départemental d’énergies de l’Indre
(Sdei 36) se sont associés pour
développer un réseau de bornes
de recharge pour véhicules électriques
sur la commune de Châteauroux*. En
2016, six bornes de rechargement rapide alimentant chacune deux places
de stationnement spécialement dédiées
aux véhicules électriques et hybrides rechargeables** vont être installées.
La première, mise en place à la mi-­
janvier rue Jean-Jacques-Rousseau,
sera inaugurée le 5 février prochain
et entrera en service dans la foulée.
Les cinq autres emplacements ont été
choisis de façon à répondre le plus
précisément possible aux souhaits des
usagers de ces véhicules « propres ».
Une borne prendra place sur le parking
du Palais de justice à l’angle de la rue
Henri-­Devaux, une autre sur le parking
extérieur de l’hôpital rue Jules-­Chauvin
et une troisième sur la place Voltaire à
l’entrée de la rue Roger-­Cazala (côté
église Saint-André). La place SaintChristophe en sera dotée également,
comme cela avait été prévu lors de sa
rénovation.
La dernière, qui se situera à l’entrée de
l’allée Jean-Vaillé, viendra compléter
les aménagements envisagés dans le
cadre de la réhabilitation des anciennes
usines Balsan.
En 2017, deux autres bornes de
recharge s’ajouteront à ce premier
programme. L’une sera installée en
face du siège du Crédit agricole sur le
parking de Gaston-Petit, avenue Pierrede-­Coubertin. La seconde fera partie
du grand chantier de réaménagement
de la place Gambetta, dont les travaux
débuteront à l’automne 2016.
L’investissement pour chaque borne
représente un coût de 2 000 € pour la
collectivité, avec un coût de fonctionnement annuel de 200 €.
* Avec le cofinancement de l’Ademe et du programme Investissements d’avenir du Commissariat général à l’investissement (CGI).
** Voitures (équipées de prises T2 ou T3) mais
aussi vélos ou fauteuils PMR (prise EF).
16
Parlons
D’ENVIRONNEMENT
Courant février, Châteauroux Métropole éditera un guide des bonnes pratiques du jardinage,
ainsi qu’une plaquette sur l’hygiène publique. Deux documents en lien avec la préservation de
notre environnement.
Compiler toutes les bonnes pratiques
en matière de jardinage et encourager
les habitants à devenir de vrais écojardiniers : telle est l’idée du guide qui
sera édité par Châteauroux Métropole
dans le courant du mois de février. Au
fil des 28 pages, plusieurs thématiques
seront abordées : les économies d’eau,
la connaissance et la préparation des
sols, l’usage des produits phytosanitaires, les techniques écologiques de
désherbage, la réduction des déchets
verts, la préservation de la faune et de
la flore, la taille des plantes, ainsi que
de bonnes recettes pour protéger son
jardin et un calendrier du parfait écojardinier. Ce document s’adresse à tous
ceux qui ont la main verte, aux jardiniers
du dimanche comme aux jardiniers
confirmés. Il est par ailleurs dédié aux
personnes qui cultivent les jardins familiaux afin de les encourager à remplacer
l’usage des produits phytosanitaires
par des techniques plus vertueuses.
Le guide sera disponible à l’accueil de
l’hôtel de ville de Châteauroux. Il sera
également téléchargeable sur www.
chateauroux-metropole.fr.
l’hygiène publique. Quelles sont les missions de la Ville de Châteauroux dans ce
domaine ? Quels sont les pouvoirs du
Maire en matière d’hygiène publique ?
Avec ce document, vous saurez tout sur
les contrôles de salubrité de l’habitat,
de l’hygiène alimentaire dans les commerces de bouche destinés à la remise
directe aux consommateurs, la lutte
contre les nuisances sonores, contre
les friches, le brûlage et les dépôts
sauvages de déchets, le suivi de la qualité de l’eau, de l’air et de la pollution
atmosphérique, la maîtrise de la population animale en ville, l’enlèvement des
animaux blessés et des cadavres d’animaux sur la voie publique, la gestion
des crues… Cette plaquette sera elle
aussi à télécharger sur le site Internet
de Châteauroux Métropole.
CONTRÔLE, LUTTE ET SUIVI
Dans le même temps, Châteauroux
Métropole édite une plaquette sur
Encore trop de
vêtements, de
linges de maison
ou de chaussures
sont jetés, alors
qu’ils pourraient
être recyclés.
Le Sytom (Syndicat mixte de traitement des ordures ménagères) de la
région de Châteauroux en appelle à votre civisme. Dans le souci d’un tri
toujours plus efficace, prenez désormais soin de ne pas jeter vos textiles,
linges de maison, chaussures (TLC) usagés dans la poubelle.
Qu’ils soient usés, troués, démodés ou déchirés mais toujours secs et
propres, privilégiez l’option des points d’apport volontaire d’Agir (Vêtibox),
du Secours populaire, de la Croix-Rouge ou d’autres associations caritatives. Ils pourront ainsi être revendus ou recyclés, selon leur état.
Si, en revanche, ils sont souillés ou humides, vous ne devez pas les mettre
dans le bac bleu mais les déposer en déchetterie, afin qu’ils soient éliminés enfouis avec les autres déchets ultimes.
Pour plus d’informations
sur les points d’apport volontaire, vous pouvez
les géolocaliser sur www.lafibredutri.fr/carto.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
ÔTEZ LES TEXTILES DES POUBELLES
17
DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE |
ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ
DANS LE NEUF :
le coup de pouce de l’Agglo
Depuis le 1er janvier 2016, Châteauroux Métropole renouvelle et renforce
les aides financières accordées aux primo-accédants afin de les soutenir
dans l’achat de leur premier bien immobilier.
D
epuis le 1 er janvier 2015,
dans le cadre de son Programme local de l’habitat
(PLH), Châteauroux Métropole soutient financièrement les ménages qui se lancent pour
la première fois dans la construction
d’une maison sur l’agglomération. Les
critères pour bénéficier de cette aide :
acheter un terrain, faire construire
une résidence, faire de ce logement
sa résidence principale et l’occuper
au minimum pendant quatre ans. Le
financement est couvert pour 2/3 par
l’Agglomération et pour 1/3 par la
commune d’implantation. Le montant
des aides peut s’élever à 10 500 €
par projet pour Châteauroux (15 projets finançables par an), 4 500 € par
projet pour les pôles d’appui (cinq projets par an) et 3 000 € pour les communes r­ésidentielles (cinq projets par
an). Cette aide peut être cumulée avec
la TVA à 5,5 % et le prêt à taux zéro
(voir ci-dessous). En 2015, 13 projets
sur 25 demandes ont été aidés dont
six à Châteauroux, cinq sur les pôles
d’appui et deux dans des communes
résidentielles. Si vous faites construire,
n’hésitez plus !
LES AUTRES MESURES
PHARES
En 2016, d’autres mesures en faveur
du logement ont été renforcées. C’est
le cas du prêt à taux zéro (PTZ) dont
les conditions sont élargies. 40 %
de l’opération pourront désormais
être financés (au lieu des 18 à 21 %
auparavant), les plafonds de ressources sont majorés et les différés
d’amortissement vont à présent de
5 à 15 ans (contre 0 à 14 en 2015).
Il est également à noter que le PTZ
est élargi dans l’ancien avec travaux
(au moins 25 %) sur l’ensemble du
territoire national. Par ailleurs, depuis
la signature du Contrat de Ville en juin
2015, la TVA est ramenée à 5,5 % dans
certaines zones prioritaires (trois quartiers à Châteauroux : Beaulieu, SaintJean / Saint-Jacques et Vaugirard),
avec un périmètre élargi à 300 mètres
aux alentours. Cette baisse de la TVA
s’applique à la construction neuve et
demeure cumulable avec le PTZ.
AGGLO ET DÉPARTEMENT :
LA TENDANCE DE L’IMMOBILIER EN 2015
L’observatoire du parc locatif privé, tenu par
l’Adil 36, donne la tendance de l’immobilier
dans l’agglomération et dans l’Indre. Si
la vacance progresse sur le département,
elle connaît cependant un repli sur
l’agglomération (– 8 % entre 2014 et 2015).
Fin 2015, le département comptait 267 lots
vacants depuis plus de trois mois contre
262 en 2014 et 325 en 2013, dont 48,7 % (130)
sur Châteauroux Métropole. Les logements
18
du parc privé les plus touchés par la vacance
sont les T2 et T3. Sur l’agglomération, ils
représentent 59 % des logements vacants
(39 % en milieu rural). En 2015, la moyenne
des loyers pour l’agglomération se situe à
368 € pour un appartement (tendance à la
baisse depuis 2006) et 615 € pour une maison
(stable depuis 2006). Pour le département,
cette moyenne est de 363 € pour un
appartement et 552 € pour une maison.
En savoir plus
ADIL – www.adil.fr – 02 54 27 37 37 Centre Colbert – Bâtiment I
1 place Eugène-Rolland
36000 Châteauroux
Châteauroux Métropole
www.chateauroux-metropole.fr
Service Habitat
direction du Développement du territoire
au 02 36 90 51 54 ou [email protected].
Le portail famille
VOUS SIMPLIFIE LA VIE !
Pour faciliter les démarches des parents qui utilisent les services municipaux de la
Petite Enfance, de la Jeunesse et de l’Éducation pour leurs enfants, Châteauroux
Métropole a mis en place depuis le 1er janvier un portail famille.
SA FACTURE EN LIGNE
En effet, depuis le 1er janvier, les tickets de cantine
et de garderie sont supprimés. Les enfants scolarisés à l’école primaire se présentent directement
auprès de l’établissement où ils sont répertoriés.
En fonction de leur fréquentation mensuelle, une
facture est établie par les services municipaux.
Pour ceux qui le souhaitent, cette facture arrivera directement sur le portail (plus écologique
et plus économique !). Et pour ceux qui n’ont
pas Internet, il est toujours possible de recevoir
sa facture par courrier. Le paiement s’effectue à
l’hôtel de ville, à la mairie annexe Saint-Jean ou
sur le portail par paiement en ligne.
ACCOMPAGNER
CE NOUVEAU SERVICE
Pour les élus, la mise en place de ce portail est
une petite révolution. « L’idée est d’avoir une
vraie dématérialisation, explique Jean-Yves
Hugon, maire adjoint délégué à l’Éducation
et aux Affaires scolaires. Ce nouveau système
permettra aux parents qui le souhaitent de ne
plus se déplacer en mairie. C’est un changement
d’habitude. Il y aura forcément une période
d’adaptation. C’est un investissement important
pour les services municipaux et, à terme, un réel
gain de temps pour les familles. » Pour Chantal
Monjoint, maire adjointe déléguée à l’Économie
numérique, il s’agit également d’une véritable
avancée. « Ce nouveau fonctionnement simplifie
la vie des familles qui peuvent réserver quand
elles veulent les vacances pour leurs enfants.
Aujourd’hui, Internet est dans tous les foyers.
Ceux qui n’ont pas d’accès seront accompagnés.
Ce nouveau portail représente un investissement
du personnel très important, rappelle-t-elle. Il est
l’une des étapes d’un projet numérique plus global. C’est un service qui se veut pratique et rapide
pour les familles. »
Pour en savoir plus
Service Éducation et Jeunesse
au 02 54 08 35 29.
Service Petite Enfance
de la Ville de Châteauroux
au 02 54 08 34 15.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
A
ccessible depuis le site www.­
chateauroux-metropole.fr (page
d’accueil > Mes démarches), ce portail concerne divers services municipaux comme les crèches, l’accueil
périscolaire, les temps d’activités péri­scolaires
(TAP) et l’accueil de loisirs La Valla. Fin 2015,
près de 5 000 familles ont reçu un courrier
contenant un code confidentiel leur permettant
de se connecter au portail. Sur la plate-forme, il
est possible de consulter les différentes activités :
participation aux TAP, fréquentation de la cantine
et/ou de la garderie, inscription en crèche. Les
parents peuvent également réserver les mercredis après-midi, les vacances, les séjours pour
l’accueil de loisirs de La Valla. Les coordonnées
téléphoniques et courriels peuvent y être mises
à jour. Enfin, le portail permet de recevoir directement ses factures.
19
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE | COMMERCES
MONTIERCHAUME
HAERAUX TECHNOLOGIES
s’agrandit et embauche
Spécialisée dans les préparations mécaniques et de traitement de surfaces et peintures
pour les secteurs aéronautique, spatial et militaire, cette société basée à La Malterie
investit lourdement pour monter en puissance.
H
aeraux technologies fait partie
de ces sous-traitants sans qui
les grands groupes ne seraient
rien. Afin de répondre de façon
toujours plus qualitative à leurs
demandes, l’entreprise berrichonne est
en pleins travaux d’agrandissement
de ses locaux et souhaite recruter une
vingtaine de personnes d’ici trois ans*.
« L’aéronautique civile est en plein essor,
Airbus ayant par exemple un carnet de
commandes représentant dix années de
travail. C’est un développement important pour nous, qui sous-traitons pour
de grands donneurs d’ordre tels qu’Airbus ou Zodiac, Thalès, MBDA, Safran ou
la Snecma pour ne citer qu’eux », annonce son PDG Frédéric Bodin. Plus de
300 clients actifs font confiance à cette
société discrète mais efficace dans des
domaines de haute technologie. Pour
preuve, l’entreprise fait l’objet d’audits
MISE AUX NORMES
ET EXTENSION
Afin d’améliorer encore ses process,
Haeraux est donc en plein chantier. Une
extension de 1 500 m² de ses locaux
a été lancée, pour une inauguration
prévue en septembre. Elle accueillera
une nouvelle ligne de traitement sulfo-­
tartrique (pour pallier la disparition du
traitement au chrome VI en septembre
2017) et une ligne de peinture supplémentaire. Cet investissement d’un peu
plus de 2,5 M€ a nécessité une nouvelle
autorisation ICPE (Installation classée
pour l’environnement), pour laquelle
« l’intervention du préfet auprès de ses
services nous a permis, tout en respectant les règles en vigueur, de gagner un
peu de temps pour mener à bien notre
projet ».
Les dirigeants
d’Haeraux sont
prêts à faire face
à de nouveaux
défis.
* L’Agglomération Châteauroux Métropole apporte sa pierre à l’édifice en accordant une
subvention de 50 000 € au titre de l’aide à l’immobilier d’entreprises.
ARDENTES
DIORS
UN NOUVEAU FOURNIL
ROUTE DE CHÂTEAUROUX
DU PAIN FRAIS 24 H/24
En novembre dernier,
Philippe et Laurent
Lébraly, deux frères complémentaires dans leurs
fonctions (l’un est boulanger pâtissier, l’autre
comptable gestionnaire
de paie), se sont associés pour créer une
« vraie boulangerie où
l’on pétrit sur place, pas
un simple terminal de
cuisson ni une chaîne ».
La construction a nécessité neuf mois de travaux
et bénéficié d’un crédit à
taux 0 % de la part d’Initiative Indre. Leur activité,
le long d’un axe très passant (12 000 ­voitures/
20
réguliers pour obtenir de nouveaux
agréments de clients, ainsi que pour renouveler ses certifications aux normes
ISO 9001 et EN 9100.
jour), leur a permis
d’embaucher une vendeuse. Quelques ajustements restent encore
à faire pour rendre l’établissement plus visible,
lorsque l’on vient de
Châteauroux.
En savoir plus
Le Fournil ardentais
4 route de Châteauroux
02 54 22 24 56
Depuis le
13 janvier dernier,
une machine
Distribpain a fait
son apparition non
loin de la mairie
de Diors. On doit
cette installation
à Vincent Griet,
propriétaire de
la boulangerie de
l’Horloge à Déols.
« En visitant la région il y a deux ans, m’est venue l’idée
d’ouvrir des distributeurs de pains dans les communes
où le nombre d’habitants ne permet pas de maintenir
une boulangerie traditionnelle », explique-t-il.
Après l’accord du maire de Diors et de son conseil
municipal, le projet est donc devenu réalité. Ce
premier distributeur 24 h/24 de l’Indre abrite
80 baguettes et, grâce à Internet, prévient Vincent
Griet quand le réapprovisionnement devient
nécessaire. « On pourra ravitailler jusqu’à trois fois
par jour. Si cela marche bien, j’envisage de déployer le
concept sur d’autres communes du département. »
LES ENSEIGNES
publicitaires taxées
EN BREF
LE CENTRE-VILLE
S’UNIFIE
Avant le 1er mars 2016, les commerçants devront déclarer leurs
enseignes, préenseignes et dispositifs publicitaires afin de
s’acquitter de la taxe locale sur la publicité extérieure, la TLPE.
La loi de modernisation de l’économie (n° 2008-776 – 4 août
2008) a réformé le régime des
taxes locales sur la publicité.
Cette loi s’applique à tous les dispositifs publicitaires, enseignes
et préenseignes fixes (y compris
sur le domaine privé), visibles de
toutes voies ouvertes à la circulation publique. Elle vise à limiter
la prolifération des publicités, qui
entraîne une dégradation de l’environnement urbain. La commune
de Châteauroux a décidé d’appliquer cette taxe en 2016 pour
tous les supports d’affichage et
d’exonérer le cumul d’enseignes
inférieur ou égal à 12 m².
QUELS SUPPORTS
SONT CONCERNÉS ?
Les enseignes englobent toute
inscription, forme ou image
apposée sur un immeuble ou
scellée au sol destinée à informer le public sur l’activité qui
s’y exerce. Les préenseignes renvoient à toute inscription, forme
ou image indiquant la proximité
d’un immeuble (unité foncière)
où s’exerce une activité. Les dispositifs publicitaires touchent tout
support susceptible de recevoir
une publicité.
QUI EST REDEVABLE ?
Le propriétaire, ou celui dans
l’intérêt duquel l’enseigne ou la
publicité a été réalisée, soit le
commerçant.
QUELS SONT
LES TARIFS ?
Ils dépendent de la nature des
supports, de leur surface et du
nombre d’habitants de la commune. Si la loi fixe des tarifs de
référence, la collectivité peut les
majorer ou les minorer et prévoir
des exonérations ou des réductions. Pour Châteauroux, les tarifs
sont consultables sur le site www.
chateauroux-metropole.fr.
COMMENT DÉCLARER
LES SUPPORTS ?
La déclaration doit être effectuée tous les ans avant le
1er mars (pour tous les supports
existants au 1er janvier de l’année d’imposition), à l’aide du
formulaire téléchargeable sur
www.chateauroux-metropole.
fr (rubrique Les services >
Environnement, Hygiène).
Attention, la déclaration au titre
de la taxe ne vaut pas autorisation de poser ou modifier une
enseigne. Il vous appartient en
effet de demander une autorisation avant de procéder à la
pose ou à la modification d’une
enseigne.
Pour en savoir plus
Service
Développement
durable, Hygiène
et Prévention
de la Ville
de Châteauroux
au 02 54 08 33 13.
OUVERTURE
DES COMMERCES :
DOUZE DIMANCHES
AUTORISÉS EN 2016
Le 18 décembre dernier, le Conseil
communautaire a délibéré en faveur de
la possibilité de l’ouverture de douze
dimanches par an pour l’ensemble des
zones commerciales de son territoire. Cette
disposition de la loi Macron du 6 août
2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité
des chances économiques permet donc
Les associations de commerces
du centre de Châteauroux se sont
regroupées sous une nouvelle
bannière « Les boutiques de
Châteauroux » (logo ci-dessus).
Benjamin Losantos, manager
du commerce pour le compte
de la CCI et de Châteauroux
Métropole, sert de courroie de
transmission de cette nouvelle
structure destinée à favoriser
les opérations commerciales
groupées. Premier exemple,
le jeu-concours « la Vitrine de
Noël ». D’autres actions sont
d’ores et déjà programmées
comme le 13 février prochain avec
l’opération Saint-Valentin. De 10h
à 18h, square Saint-John-Perse à
Châteauroux, venez vous faire
prendre gratuitement en photo
en couple ou seul(e) pour offrir le
cliché à votre moitié.
ACCÉDEZ
À FRANCHISE EXPO
Porteurs de projet, commerçants,
vous avez un projet de création
ou de développement ?
Châteauroux Métropole et
la CCI Indre vous permettent
d’accéder gratuitement au salon
de la Franchise le lundi 21 mars
prochain à Paris – porte de
Versailles.
Cet événement, dénommé
« Franchise Expo Paris », est
la plate-forme de rencontres
privilégiées qui met en relation
créateurs d’entreprise et
commerçants, avec plus de
450 marques françaises et
internationales.
Renseignements : 02 54 53 52 70
l’extension de cinq à douze dérogations au
repos dominical des salariés, dérogations
accordées par le maire de la commune de
localisation du commerce demandeur.
Au-delà de 5 dimanches, la décision du
maire est prise après avis conforme du
conseil municipal et de l’agglomération dont
dépend la commune.
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
QU’EST-CE
QUE CETTE TAXE ?
21
SOCIÉTÉ |
Participez à l’enquête
SUR LA SANTÉ
PUBLIQUE
Jusqu’à présent, les actions de santé
listées dans le Contrat local de santé
couvraient uniquement Châteauroux.
Dorénavant, toute l’agglomération sera
concernée. Châteauroux Métropole
et ses partenaires lancent une grande
enquête auprès du public.
L
e Contrat local de santé (CLS)
est un outil qui permet de faire
le lien entre le projet de l’Agence
régionale de santé (ARS) et les
aspirations des collectivités territoriales en matière de santé publique.
Il donne suite à des actions, dédiées à
la population, portant sur la promotion
de la santé, la prévention, les politiques
de soins et l’accompagnement médicosocial. Le CLS prend également en
compte les autres facteurs qui ont une
incidence sur la santé et la vie des habitants tels que le logement, l’environnement, l’éducation, les relations sociales
ou le travail. Il vise à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé et à
mettre en œuvre des solutions pour une
offre de santé de proximité.
POURQUOI
UNE ENQUÊTE ?
À l’occasion du renouvellement du CLS,
Châteauroux Métropole et ses partenaires (l’Agence régionale de santé,
la préfecture de l’Indre, l’Éducation
nationale, le Conseil départemental,
22
le Centre hospitalier et la Caisse primaire d’assurance maladie) ont souhaité consulter la population via une
grande enquête. Celle-ci a pour objectif
d’établir un diagnostic permettant de
définir les thématiques et les actions
prioritaires qui seront déclinées dans
le CLS. Les résultats permettront aux
acteurs publics et privés de connaître
les attentes et les besoins des habitants
en matière de santé, afin de pouvoir y
répondre au mieux.
EN LIGNE
OU VERSION PAPIER
Cette enquête cible les habitants des
14 communes de l’Agglomération castelroussine.Tout un chacun peut y participer, soit en renseignant le questionnaire
disponible sur le site www.chateaurouxmetropole.fr, soit en remplissant la version papier disponible dans toutes les
mairies de l’Agglomération. En parallèle
de cette diffusion générale, les partenaires vont mener une campagne de
proximité pour favoriser la participation
des résidents qui ne répondraient pas
spontanément au questionnaire, afin de
n’exclure personne. Le questionnaire de
l’enquête est en ligne depuis le 1er janvier et peut d’ores et déjà être renseigné.
La clôture de l’enquête est quant à elle
fixée au 26 février 2016. Les questionnaires ensuite seront analysés par un
cabinet extérieur et seront communiqués fin mars.
À SUIVRE
EN MARS…
SEMAINE
D’INFORMATION
SUR LA SANTÉ
MENTALE
Du 14 au 27 mars, le collectif
« Semaine d’information sur
la santé mentale » piloté par
l’Atelier santé ville organise, à
Châteauroux et dans plusieurs
lieux du département, la 7e édition
locale de la Semaine d’information
sur la santé mentale (27e édition
nationale). Le thème retenu
cette année ? « Santé mentale
et santé physique, un lien vital ».
Au programme, des expositions,
des conférences, des ateliers,
des projections de films et bien
d’autres rencontres pour lutter
contre la stigmatisation des
personnes en souffrance.
Pour en savoir plus
rendez-vous début mars sur le site
www.chateauroux-metropole.fr.
ENVOLÉE
DES LIVRES,
10 ANS DÉJÀ !
Les 23 et 24 avril, la Ville de
Châteauroux fêtera les 10 ans
de son Salon du livre rebaptisé
« L’Envolée des livres ». Pour
cette date anniversaire, en plus
des rencontres avec les auteurs
et des séances de dédicaces, les
organisateurs ont concocté des
tables rondes sur le sport et sur la
bande dessinée, des ateliers sur le
papier ancien et l’écriture. Le nom
du parrain ou de la marraine vous
sera dévoilé dans
la prochaine
édition du
magazine CHTX
Métropole en
mars prochain.
Saint-Maur, commune nouvelle
AU SEIN DE L’AGGLOMÉRATION
Depuis le 1er janvier dernier, Saint-Maur et Villers-les-Ormes se sont associées
pour donner naissance à la commune nouvelle de Saint-Maur.
Une évolution rendue nécessaire, selon les édiles des deux collectivités,
par les baisses des dotations de l’État et des charges de plus en plus lourdes.
N
ée de la fusion entre
Villers-les-Ormes et
Saint-Maur, la commune nouvelle de
Saint-Maur va bénéficier pendant trois ans d’un maintien des dotations de l’État, là
où les autres collectivités vont
voir leurs ressources se tarir.
« De la même manière que
nous n’avons pas hésité
courant 2012 à changer d’intercommunalité pour intégrer Châteauroux Métropole, cela va aussi dans le
sens du temps de créer une commune
nouvelle. Nous avons été maîtres de ce
choix fait dans l’intérêt de nos administrés, alors que d’ici quelques mois,
voire quelques années, les regroupe-
ments de communes risquent
d’être imposés », explique
Éric Bergougnan, 1er édile de
Villers-les-Ormes. « L’objectif de
cette fusion, c’est de cesser de
subir l’histoire et ce temps qui
s’est accéléré.Villers-les-Ormes
et Saint-Maur ont toujours été
des communes amies, qui
ont partagé de manière historique l’ancien canton Châteauroux-Ouest et un patrimoine commun. La mairie annexe de Villers reste
ouverte pour l’ensemble de la commune
nouvelle, dont les habitants vont plus vite
que nous, certains Villaréens étant déjà
venus effectuer des démarches administratives à Saint-Maur », conclut François
Jolivet, son collègue saint-maurois.
PAROLE À…
FRANÇOIS JOLIVET,
maire de Saint-Maur
« Le destin qui nous lie était presque écrit, même si nous
sommes déjà tournés vers le futur. L’équation que l’on
demande aujourd’hui aux élus locaux devient extrêmement difficile à résoudre : pour faire face aux baisses de
dotations de l’État, soit on doit augmenter les impôts, soit
on doit supprimer des services aux habitants. Cela, nous
ne pouvions l’admettre, raison pour laquelle nous avons
envisagé cette solution qui sanctuarise pendant trois ans
ces recettes gouvernementales. Ce qui ne remet pas en
cause la recherche d’économies que nous devrons faire
pour continuer à investir et à moderniser notre ville. »
G
Issue de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités
territoriales, c’est une forme rénovée de regroupement de communes issu
d’une démarche volontaire. Au 14 janvier dernier, 308 communes nouvelles
ont été créées au niveau national, regroupant 1 019 communes devenues
des communes déléguées. Dans l’Indre, deux autres communes nouvelles
ont vu le jour : Levroux (Levroux + Saint-Martin de Lamps) et Val-Fouzon
(Varennes-sur-Fouzon + Parpeçay + Sainte-Cécile).
Le nom Saint-Maur a été choisi pour des questions pratiques : « Villers-lesOrmes nous a fait l’honneur d’accepter ce choix », précise François Jolivet.
Les deux conseils municipaux n’y font plus qu’un, tous les élus restant en
place jusqu’en 2020, date des prochaines élections municipales.
ÉRIC BERGOUGNAN,
maire de Villers-les-Ormes
« Ce regroupement n’est pas une absorption, je tiens à le
préciser.Avec la commune nouvelle, on entre dans une nouvelle dimension qui va nous permettre d’apprendre beaucoup et de peser plus dans l’Agglomération. De même, cela
va nous rendre prioritaires sur les dotations d’équipement
des territoires ruraux, tout en nous permettant de conserver
nos dotations de fonctionnement (soit 220 k€ par an). Une
chose est sûre : l’avenir est à ce genre de regroupement,
surtout entre les petites communes qui ne pourront bientôt
plus investir si elles restent seules, faute de moyens. »
DES BUS LOW COST POUR VOYAGER
Depuis la fin novembre 2015, il est désormais
possible de traverser la France pour quelques
euros seulement. Aux habituels moyens de locomotion comme le train ou le covoiturage, s’est
en effet ajouté le bus. Suite à l’adoption de la loi
dite « Macron », deux opérateurs privés, Flixbus
et Isilines, ont ainsi ajouté Châteauroux comme
point de passage sur le trajet reliant Paris à
Brive, Limoges ou Toulouse et inversement.
Il est possible de réserver ses billets sur les sites des
deux compagnies, ou bien auprès du chauffeur lors
de l’arrêt en gare routière de Châteauroux. Les tarifs
y sont très compétitifs (à partir de 1 € sur le Web et
jusqu’à 29 € en cas d’achat auprès du chauffeur),
pour peu que l’on ait juste envie de prendre le temps
d’arriver à destination.
Retrouvez les différentes offres sur
www.flixbus.fr (01 76 36 04 12,
trajet Paris-Brive)
et www.isilines.fr (0 892 89 12 00,
trajet Paris-Toulouse)
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
UNE COMMUNE NOUVELLE,
C’EST QUOI ?
23
INITIATIVES LOCALES |
4L TROPHY :
équipage 1165 au rapport !
Valentin Gaumet et Maxime Caillaud prendront, le 18 février prochain, le départ du plus grand
raid étudiant d’Europe qui les emmènera de Biarritz à Marrakech, en passant par l’Espagne.
I
ls sont âgés de 23 ans. Le premier est ardentais, le second jocolois.Tous deux se sont inscrits
au 4L Trophy, un raid composé
uniquement de 4L, comme son
nom l’indique, qui se réalise en partie dans le désert marocain. Cette
course est doublée d’un autre défi :
apporter du matériel et des dons
aux enfants marocains afin qu’ils
puissent être scolarisés. « Avec
Maxime, on se connaît depuis tout
petit. L’an dernier, un collègue a fait
la course. En revenant, il m’a dit :
“Toi qui es jeune, il faut que tu la
fasses !” », raconte Valentin, technicien chez Thoonsen.Tout est parti
de là. Les deux jeunes créent alors
leur association – Berry Events –
pour « être crédibles et transparents auprès des sponsors ». En
avril 2015, ils récupèrent la 4L du
collègue de Valentin. Et, depuis juillet, ils réparent l’engin et sillonnent
le département à la recherche
d’aides financières. En tout, ils
comptent un budget de 8 800 €
comprenant l’inscription, les frais
du véhicule, l’assurance, les frais
de transport (péage, essence, frais
de vie), la communication, le matériel scolaire et les frais divers. En
décembre dernier, ils avaient déjà
collecté près de 6 000 € grâce à
une trentaine de partenaires engagés, à leurs familles et leurs amis,
et aux actions réalisées (comme
la vente de bijoux artisanaux sur
les marchés). Il leur manque donc
quelque 2 000 € pour boucler
leur budget. Avis aux éventuels
­sponsors !
UNE 4L TOUT ÉQUIPÉE
À un mois de la course, les deux
aventuriers sont en pleine préparation. « Le moteur a été refait à neuf,
les suspensions et le train avant
aussi, la peinture a été reprise. Il
nous reste le freinage à vérifier
et l’aménagement de la voiture
pour vivre et dormir dedans »,
expliquent-ils. Car le piquant de
24
de cette épreuve, c’est que les
concurrents roulent et vivent dans
leur véhicule. Valentin et Maxime
prévoient malgré tout d’emporter
une tente et une douche solaire.
Même s’ils sont très motivés
et que le peu de confort qui les
attend ne les effraie pas, les deux
garçons avouent qu’ils apprécieront la nuit d’hôtel et la douche
offertes à l’arrivée à Marrakech !
LE DÉTAIL
DE LA COURSE
Les deux garçons découvriront
le jour du départ à Biarritz, le
18 février, le nombre de leurs
concurrents et les étapes. Tout
est gardé jusque-là très secret.
Mais ils savent déjà que la traversée de l’Espagne sera libre.
Les équipages prendront le ferry
à Algésiras le 21 février. Au Maroc,
pour la sécurité, les étapes seront
organisées avec un point de départ
et une arrivée au bivouac le soir.
L’arrivée est prévue le 27 février à
Marrakech avec une remise des
récompenses et une journée libre
le 28 février. Les équipages prendront ensuite le chemin du retour
par leurs propres moyens.
DE L’HUMANITAIRE,
DE LA SOLIDARITÉ
« 70 % de la course, c’est de
l’humanitaire », assure Maxime,
commercial de formation, en
recherche d’emploi. « Le fait de
participer à cette course et de
faire de l’humanitaire nous plaisait bien. Se dire que, grâce à
nous, des enfants pourront aller à
l’école pendant un an, ça nous fait
vraiment plaisir. Puis il y a aussi
l’entraide entre les participants »,
explique le jeune homme. Toutes
les fournitures apportées par les
équipages seront ainsi déposées
dans le stade de football d’une
ville marocaine. « On y va pour
nous faire plaisir, mais aussi pour
Maxime Caillaud (à gauche) et Valentin Caumet,
deux Indriens engagés dans l'aventure du 4L Trophy.
les enfants. C’est un projet qui
nous a appris plein de choses
depuis le début de l’aventure »,
précisent-ils.
UNE EXPÉRIENCE
DE VIE
« On a eu des échos. C’est une
course étudiante très encadrée, très
sécurisée. Mais il y aura aussi des
surprises », assure Valentin qui sera
le pilote. Pour Maxime, le copilote :
« à 30 jours du départ, ça commence à tourner dans la tête. C’est
sûr, il y a une part d’appréhension,
à savoir si nous irons au bout de
la course. Nous ne partons que dix
jours, mais nous serons loin de nos
proches, de notre Berry ! » Pourtant,
les deux Indriens espèrent bien
vivre des moments conviviaux, se
forger des souvenirs inoubliables
et créer des liens qui perdureront.
« Nous serons tous égaux, tous
dans la même galère ! », sourient-­
ils. Ils sont prêts à vivre une grande
aventure qui leur ouvrira les portes
d’une autre culture, avec un dépaysement complet. « C’est une expérience de vie qui va nous forger
une façon de penser différente »,
confient-ils. Retour prévu en terre
berrichonne le 2 mars.
G
LE RAID EN QUELQUES MOTS
Le 4L Trophy est organisé par l’association 4L Trophy Desert
Aventure (en partenariat avec Enfants du désert, 4L solidaire et
la Croix-Rouge française). En 2016, ce sera la 19e édition. Il s’agit
d’une aventure humaine, sportive et solidaire pour les jeunes
de 18 à 24 ans. Il n’est pas question de vitesse mais d’orientation
puisque le classement est établi en fonction du nombre de
kilomètres parcourus. Le défi reste avant tout de franchir la ligne
d’arrivée ! Pendant 10 jours, les équipages parcourront près
de 6 000 kilomètres avec pour seuls amis leur livre de bord
et leur boussole.
AGGLOMÉRATION
Des mécènes
POUR SAUVER LE PATRIMOINE
La richesse du patrimoine
indrien consiste bien
souvent en de petits
trésors cachés. Cela
dessert son entretien
ou sa restauration. Des
mécènes se mobilisent
pour le sauvegarder.
S
ous l’impulsion de la section Indre de la
Fondation du patrimoine, un Club des mécènes a vu le jour le 30 novembre dernier.
Il fait appel aux entreprises locales, de
toute taille et de tout corps d’activité, pour
lever des fonds destinés à restaurer du patrimoine
bâti (églises, chapelles, loges de vigne, etc.), naturel (étangs, etc.) ou mobilier (œuvres d’art, voitures
anciennes, etc.).
« Pour peu qu’un lieu, qu’un bâtiment, qu’un objet,
soit propriété d’une association ou d’une collectivité publique, nous pouvons intervenir dans le
cadre d’une souscription, développe Dominique
Claverie, chargé d’animation du club qui démarche
les grands groupes comme les artisans. Cette
synergie que nous voulons créer peut nous faire
entrer dans un cercle vertueux pour l’économie
et le tourisme dans l’Indre. Plus nous serons nombreux à favoriser la valorisation du patrimoine,
plus nous pourrons sauver de sites ou d’objets en
confiant leur restauration à des entreprises ou des
artisans locaux. »
La fierté que ces mécènes privés pourront tirer
de telles opérations se doublera d’une visibilité
importante via le site Internet de la Fondation du
patrimoine, mais également par l’apposition de
plaques commémoratives.
* Le Club des mécènes regroupe sept entreprises à ce jour :
Ets Marteau (Déols), Pâtisserie Kremer (Argenton-sur-Creuse),
Intermarché (Saint-Marcel), COGEP (Argenton-sur-Creuse),Villemont (Argy), Étude Fruchon et Christophe (Châteauroux), Sté
RLP (Brives). Il vise la vingtaine à terme. La cotisation n’est
que de 2 000 € à l’année, donnant droit à une défiscalisation
de 60 % (dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires HT).
Pour plus d’informations
Club des mécènes
06 30 12 96 99
[email protected]
CHÂTEAUROUX
QUATRE FEMMES et un coup fin
Nadine Pinoteau, Tiffany Delabre et Maureen
Brault étaient toutes trois employées chez
Adrexo, à Déols, avant qu’une restructuration
de l’entreprise et le départ de la plate-forme
de tri de la rue Louis-Armand vers Bourges
ne les poussent à changer leur fusil d’épaule.
Nadine et Tiffany ont monté un dossier de
reconversion professionnelle pour créer
ensemble une maison d’assistantes maternelles. « Nous avons voulu créer un accueil
qui réponde aux problématiques horaires
de nombreux parents », explique Nadine,
la fonceuse du groupe. Maureen, qui était
déjà détentrice du précieux agrément, les a
rejointes par la suite.
Magali Laurent, pour sa part, a rencontré
celles qui allaient devenir ses associées
lors de la formation d’assistante maternelle :
« J’ai toujours rêvé de le devenir, mais je ne
voulais pas me retrouver seule à la maison.
Rejoindre le projet de Nadine et Tiffany était
la bonne solution. » De là, l’aventure Les
Cro’Mignons est née, rapidement soutenue
par Brigitte Flament, l’élue de Châteauroux
déléguée à la Petite Enfance. « Elle nous
a proposé les locaux vacants des Petits
Poucets. C’est clairement le lieu idéal pour
notre activité* qui démarre le 1er février », se
réjouissent les quatre femmes. D’âges différents, Nadine,Tiffany, Maureen et Magali sont
toutes mères de trois enfants. Et surtout très
motivées à l’idée d’entamer une nouvelle
étape de leur vie professionnelle au sein
d’une belle aventure humaine.
* La maison d’assistantes maternelles, structure à mi-­
chemin entre une crèche et le domicile d’une assistante
maternelle, ne fait pas office de halte-garderie. Chacune
d’entre elles peut garder quatre enfants simultanément.
Pour plus d’informations
Les Cro’Mignons,
rue Joseph-Bellier à Châteauroux.
Ouvert tous les jours
du lundi au samedi de 7h30 à 20h
06 33 14 63 49
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
La nouvelle maison d’assistantes maternelles, Les
Cro’Mignons, est née de la reconversion professionnelle de
quatre femmes pleines d’envie et d’entrain. Nous les avons
rencontrées.
25
NOTRE HISTOIRE |
LE MUSÉE DES TROIS GUERRES,
mémoire toujours vivante
Le château de Diors a longtemps abrité une collection
inestimable sur les trois conflits de 1870, 1914-1918
et 1939-1945. Au tournant des années 1980-1990, ce
fonds patrimonial sans égal, patiemment constitué
par le comte Charles-Armand de Gontaut-Biron, a été
acquis par le Conseil départemental de la Meuse, qui
l’a restauré en grande partie.
L
orsque Astrid Gaignault vous ouvre
les portes du château de Diors,
vous entrez désormais dans une
maison d’habitation. Ne seraient-ce
les bornes aux inscriptions à demi
effacées par le temps et quelques repères visuels discrets, il serait bien difficile pour quiconque de savoir qu’il y a eu là une des plus
belles collections dédiées aux trois dernières
guerres s’étant déroulées sur le sol national.
UNE COLLECTION
DE 30 000 PIÈCES
+d’infos
Une partie de la collection
est désormais consultable
en ligne, notamment
les documents iconographiques
(700 gravures et estampes,
300 aquarelles et dessins,
400 affiches, 200 assiettes illustrées)
sur le site www.grandeguerremeuse.org.
26
Le grand-oncle de l’actuelle propriétaire, le
comte Charles-Armand de Gontaut-Biron,
l’avait assemblée au fil des ans à partir
de « quelques objets que sa propre mère
avait conservés de 1870 ». La constitution
d’un ensemble de plus de 30 000 pièces
constituant une époque (assiettes, drapeaux,
affiches, armes de toutes tailles, uniformes,
photographies, correspondances, journaux,
objets usuels des soldats, etc.), débutée à l’issue de la Première Guerre mondiale comme
un reliquaire de gloire à tous ceux qui ont vécu
la guerre et en mémoire des disparus, avait
échappé miraculeusement à la destruction en
G
EN DATES
1944 : le 17 août, bombardement
du château de Diors par les
forces armées américaines.
La collection en réchappe
miraculeusement.
1953 : réouverture du musée au
public.
1989 : le musée ferme ses portes,
la collection est vendue au
Conseil départemental de
la Meuse.
2015 : exposition « Que reste-t-il
1944. L’ancien château de Diors avait alors
été visé par les bombardements américains
du 17 août 1944, suite à une erreur de renseignements qui indiquait encore la présence
d’Allemands dans cette belle demeure.
Transmis en héritage à Robert et Bernadette
de La Rochefoucault (parents d’Astrid
Gaignault), transformé et agrandi, le musée
ouvre à nouveau ses portes en 1953. Les
nombreux visiteurs de la région parcouraient
alors trente-six salles réunissant une multitude d’objets et de documents généreusement offerts par les familles berrichonnes.
Enfant, Astrid y « courait de salle en salle »,
intriguée comme ses petits camarades par
« le tableau d’un monsieur qui nous visait
quel que soit l’endroit de la pièce où l’on se
trouvait ». En grandissant, elle allait prendre
un peu plus conscience de la valeur des
choses, impressionnée notamment par « la
grande affiche de la mobilisation de 1914 qui
trônait dans l’escalier ».
INCOMPRÉHENSIONS
ET DÉPART VERS LA MEUSE
Face aux difficultés d’entretien et de remises
aux normes nécessitant un investissement
considérable impossible à supporter pour des biplace de la guerre de 1914-1918).
particuliers, les époux de La Rochefoucault Conservée dans un bâtiment technique du
évoquent à la fin des années 1980 leur sou- département de la Meuse à Bar-le-Duc, la
hait de se séparer de ce riche patrimoine « collection Diors » n’est pas présentée dans
matériel. Au grand dam des donateurs, asso- un musée dédié, mais utilisée régulièrement
ciations et amicales d’anciens combattants, pour alimenter des expositions temporaires.
cette collection berrichonne migrera vers la Complétée depuis par des acquisitions du
Meuse, aucun accord n’ayant pu être trouvé Département de la Meuse, elle permet d’ilavec les collectivités locales. Dans la presse lustrer de nombreuses expositions du Centre
qui s’interrogeait alors, l’héritière du comte mondial de la paix, installé depuis 1994 dans
l’ancien palais épiscopal de Verdun. Dépôts
soulignait l’absence d’écoute du déparet prêts accordés à des institutions
tement : « Je n’ai pas rencontré la
prestigieuses telles que l’Historial
compréhension souhaitable au
de la Grande Guerre (Péronne),
niveau départemental ni au
le Mémorial, le musée de
niveau régional pour aider à
Meaux, le Centre Pompidourésoudre les problèmes qui se
posaient. Une formule aurait
Metz, lui permettent de rayonAstrid
pu sans aucun doute être trouner ailleurs qu’en Berry, où son
Gaignault
vée pour aller vers une solution
souvenir reste vivace malgré le
temps qui passe.
publique qui donne satisfaction à
toutes les parties en présence. » Ainsi,
dès avril 1989, deux conservateurs du musée
de Verdun commençaient à déménager les
30 000 objets, le contenu des 320 vitrines,
les mannequins et nombreux uniformes, ainsi En savoir+
que le matériel militaire exposé à l’extérieur http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/
(automitrailleuse américaine, moto chenillée 2014/01/11/la-grande-guerre-dans-retrouveallemande, canon de 75… et même un avion la-memoire-389965.html
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
L’impressionnante collection
se composait de plus de
30 000 pièces, des décorations
militaires aux automitrailleuses et
autres canons de 75.
de la Grande Guerre ? » au
Centre mondial de la paix à
Verdun. Sur plus de 600 m²
et 7 salles, sont présentés
de nombreux objets et
documents issus de la
« collection Diors ».
27
PORTRAIT |
CHRISTINE ANGOT,
retour aux origines
En décembre dernier, la romancière et dramaturge française,
Christine Angot, était l’invitée de la librairie Arcanes,
à Châteauroux. L’occasion d’une rencontre avec son public
et d’une lecture de son dernier roman, Un amour impossible.
A
ngot, on aime ou on n’aime pas.
Le style est direct, tranché, sans
fioritures. Les sujets de ses livres
renvoient à des thèmes qui ne
laissent jamais indifférents. Dans
son dernier roman, Un amour impossible, la
romancière a choisi de revenir longuement
sur la ville qui l’a vue grandir. Née en 1959 à
Châteauroux, elle a tout d’abord porté le nom
de « Schwartz », celui de sa mère. À 14 ans,
reconnue par son père, elle prend alors le patronyme qu’on lui connaît. Arrivée tardivement
dans l’écriture, à 23 ans, elle ne cesse depuis
de publier nombre d’œuvres. De Vu du ciel,
son premier roman, en passant par Léonore,
toujours (qui porte le prénom de sa fille), Pourquoi le Brésil ?, Les Désaxés ou Le Marché
des amants, ses livres font écho à sa vie. Son
dernier roman Un amour impossible retrace
ainsi l’histoire d’un couple « qui n’était pas fait
pour se rencontrer », un couple issu de classes
sociales différentes.
S’AFFRANCHIR DE
L’AUTOFICTION
« L’autofiction a à voir avec la question de
l’identité. Aujourd’hui, c’est une question
cruciale, mais ce n’est pas mon propos. Cette
question ne se pose pas, expliquait-elle le
2 décembre dernier à la librairie Arcanes
devant un public curieux de cette rencontre
avec l’enfant du pays. La littérature n’a rien à
voir avec l’identité. Bien sûr, j’utilise les choses
que je sais, dont je suis sûre. Les différences
entre les gens n’existent pas. Les sentiments
qu’ils éprouvent sont les mêmes. Il y a une
infinité de gens qui ressentent les choses de
la même façon. »
G
DANS LE SILLON DE DURAS
Un amour impossible,
Christine Angot, paru
aux éditions Flammarion
en août 2015, 18 €.
28
Cette rencontre à Châteauroux fut aussi
l’occasion de revenir sur ses souvenirs, les
lieux qui l’ont marquée comme le 36 rue de
l’Indre, où sa grand-mère tenait une blanchisserie. « J’aurais adoré être Juliette Drouet »,
confie-t-elle quand on lui parle des livres de
sa jeunesse. Elle qui empruntait les romans de
Victor Hugo à la bibliothèque. Dans son livre,
elle évoque aussi et surtout la normalité de la
vie et sa singularité. Le combat de celles qui
élèvent seules un enfant dans la société des
années 1960. « Il ne faut pas croire que la
question des femmes soit acquise. Les événements que nous vivons nous rappellent qu’une
certaine forme de guerre contre les femmes
est toujours d’actualité », dit-elle.Au-delà de la
femme, on retrouve dans son œuvre le thème
récurrent de la mère. « Parce qu’il n’y a qu’elle.
L’histoire de l’amour pour la mère, c’est l’histoire de ce voyage », nous rappelle-t-elle.
L’ÉCRITURE, ENTRE PLAISIR
ET SOUFFRANCE
L’écriture n’est pas une chose facile chez
Christine Angot qui avoue avoir produit 28 versions avant de trouver le ton juste pour Un
amour impossible. « Tant qu’il y a un doute, je
déchire », confiait-elle à la librairie Arcanes.
Son idée ? Faire de son histoire une histoire
universelle dans laquelle le lecteur se reconnaît, s’assume. C’est « le travail de fusion avec
le lecteur ». Les lectures publiques qu’elle a
données à la sortie de son dernier roman vont
dans ce sens. Elles permettent à son auditoire
de mieux la connaître, de prolonger ses récits
qui ont été par le passé si controversés. Un
amour impossible serait-il le roman de la
réconciliation ?
BIO EXPRESS
7 février 1959 : naissance à Châteauroux.
1990 : publie son premier livre,
Vu du ciel, chez Gallimard.
1999 : succès avec L’Inceste, vendu
à près de 50 000 exemplaires.
2005 : saluée par la critique et récompensée
par le prix Décembre pour son livre
Un amour impossible dont l’intrigue
se déroule à Châteauroux.
@chateauroux36
CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016
Photo Jean-Luc Bertigny © Flammarion
« La littérature n’a rien
à voir avec l’identité. »
29
INFOS PRATIQUES |
CONTACT DE VOS MAIRIES
CHÂTEAUROUX
MÉTROPOLE
Hôtel de ville de Châteauroux
Place de la République
CS 80509
36012 Châteauroux Cedex
02 54 08 33 00
Ouverture du lundi au vendredi,
de 9h à 17h
www.chateauroux-metropole.fr
Kiosque en ligne
Ardentes 02 54 36 21 33
Arthon 02 54 36 14 09
Châteauroux Hôtel de ville 02 54 08 33 00
Mairie annexe Saint-Jean 02 54 34 95 38
Coings 02 54 22 27 39
Déols 02 54 34 19 14
Diors 02 54 26 01 61
Étrechet 02 54 26 98 17
NUMÉROS UTILES
• Centre communal d’action sociale
(Châteauroux) : 02 54 08 51 00
• Office des personnes à la retraite :
02 54 34 42 84
TOURISME
Office de tourisme de Châteauroux
1 place de la Gare – 02 54 34 10 74
www.chateauroux-tourisme.com
Consultez en ligne toutes les éditions
de Châteauroux Métropole sur :
www.chateauroux-metropole.fr.
ENQUÊTES
INSEE
Jusqu’au 30 juin 2016 : enquête
statistique sur les conditions
de travail et le vécu du travail.
Celle-ci a pour objectif d’obtenir
une description concrète du travail,
de son organisation et de ses
conditions, selon divers angles :
les horaires de travail, les marges
de manœuvre, la coopération,
les rythmes de travail, les efforts
physiques ou les risques encourus.
Un enquêteur de l’Insee chargé de
collecter les informations prendra
contact avec certains foyers. Il sera
muni d’une carte l’accréditant.
Du 1er février au 19 avril : enquête
statistique sur l’emploi, le chômage
et l’inactivité. Celle-ci permet de
déterminer combien de personnes
ont un emploi, sont au chômage,
ne travaillent pas ou sont retraitées.
Elle apportera un certain nombre
d’informations sur l’état et l’évolution
du marché du travail et fournira des
données originales sur les professions,
l’activité des femmes ou des jeunes,
sur la durée de travail ou encore les
emplois précaires. Tous les trimestres,
50 000 logements sont ainsi enquêtés,
tirés au hasard sur l’ensemble du
territoire national. Les foyers retenus
seront prévenus individuellement
par courrier préalable et informés
du nom de l’enquêteur. Ce dernier,
muni d’une carte officielle,
interrogera par téléphone
ou par visite quelques foyers.
30
SANTÉ
Séances de vaccination gratuites les
mercredis 10 février, de 9h30 à 12h30 et de
13h30 à 16h30. Les mercredis 2 et 23 mars,
de 13h30 à 17h. Point Santé, 8 bis rue
Michelet à Châteauroux. Renseignements
auprès du service Santé publique
au 02 54 08 34 53.
Permanences des associations
du Point Santé :
• Association française pour les enfants
précoces : lundi 1er février,
de 14h30 à 16h30.
• Association Jusqu’à la mort
accompagner la vie (ALAVI,
accompagnement des malades en fin
de vie) : jeudi 10 mars, de 14h30 à 16h30. • Association Dys + Dys (trouble des
apprentissages) : jeudi 31 mars, de 14h à 16h.
• Association Vie libre (soutien face à
l’alcoolisme) : les vendredis 5 février
et 4 mars, de 17h à 18h.
Jeu-les-Bois 02 54 36 21 65
Le Poinçonnet 02 54 60 55 35
Luant 02 54 36 18 06
Mâron 02 54 26 01 06
Montierchaume 02 54 26 00 14
Saint-Maur 02 54 08 26 30
Sassierges-Saint-Germain 02 54 36 22 09
Villers-les-Ormes 02 54 36 68 08
PROCHAINS
CONSEILS
COMMUNAUTAIRES
Les vendredis 5 février
et 25 mars
Salle du conseil, 1er étage
de l’hôtel de ville
de Châteauroux (18h30)
Ouvert au public
NUMÉROS
D’URGENCE
• Pompiers : 18
• Police nationale : 17
• Police municipale : 06 64 36 36 36
• Samu : 15
• Centre hospitalier
de Châteauroux : 02 54 29 60 00
• Urgences médicales 36 :
02 54 34 34 34 (visites et consultations
sur rendez-vous uniquement
pour les patients de Châteauroux,
Coings, Déols, Le Poinçonnet,
Montierchaume et Saint-Maur)
• Centre antipoison : 02 41 48 21 21
• ErDF dépannage : 09 726 750 36
• Urgence sécurité gaz GrDF :
0 800 47 33 33
• Suez-Lyonnaise des eaux :
0 810 36 23 62
• SAUR : 02 54 34 23 89
ENVIRONNEMENT
• Collecte des déchets ménagers, déchets verts et encombrants : 0 800 02 54 17 (numéro vert, appel gratuit).
• Déchetterie d’Ardentes – lieu-dit « Les Alouettes » : 06 08 62 27 26
Ouverture : lundi 14h-18h ; mercredi 9h-12h ; vendredi 9h-12h et 14h-18h ; samedi 9h-12h.
• Déchetterie d’Arthon – déchetterie des Valets : 0 800 02 54 17
Ouverture : vendredi ou samedi 13h-17h (jusqu’au 31 mars) ;
mercredi 13h-17h et samedi 10h-17h (à partir du 1er avril).
• Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons : 02 54 27 91 22
Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h.
• Déchetterie de Déols – rue de Boislarge : 06 73 00 53 06
Ouverture : lundi, mardi, mercredi et samedi 9h-12h et 14h30-17h30 ;
jeudi et vendredi, 9h30-12h et 14h30-17h30.
• Déchetterie de Montierchaume – rue de la Gare : 06 08 62 27 26
Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-18h, mercredi 14h-18h et samedi 14h-18h.
Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés.
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second une troisième chambre. Cave
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LE MAG EN +
N° 1
Févr. 2016
Le supplément
Culture / Loisirs / Sport
LITTÉRATURE
LITTÉRATURE
EN QUÊTE D’INVESTIGATION
POÉTIQUE…
Après les animations organisées autour de l’Hiver nordique, la médiathèque Équinoxe
accueille un nouvel invité, le poète contemporain Frank Smith.
Né en 1968, Frank Smith vit entre
Los Angeles et Paris. Écrivain,
poète, vidéaste, il a écrit plus d’une
quinzaine d’ouvrages, réalisé des
films, coordonné en 2012 une
émission de radio sur France
Culture intitulée « La poésie n’est
pas une solution » et codirigé sur
cette même radio « L’Atelier de
création radiophonique » durant
dix ans. Les migrants, la violence
policière américaine, le printemps
arabe… se retrouvent en particulier
dans certaines de ses vidéos se
présentant comme des ciné-tracts
(mini-films réalisés en 1968 par
Godard, Marker ou Resnais qui
avaient pour but de « contesterproposer-choquer-informer-interrogeraffirmer-convaincre-penser-crierdénoncer-cultiver » afin de « susciter
la discussion et l’action »).
LA SOCIÉTÉ SUIVANT
LE FILTRE DE LA POÉSIE
« Faire réagir », tel sera le leitmotiv
des rencontres organisées début
2016 par la médiathèque et l’agence
régionale du Centre pour le livre,
l’image et la culture numérique
(Ciclic) entre le public et Frank Smith.
Après un passage par Châteauroux
le 27 novembre dernier, le poète
et vidéaste revient de janvier à
avril pour orchestrer quatre ateliers
d’investigation poétique. Le 26 février,
il invitera le public à se questionner
sur ce qu’est une image poétique à
partir de la projection de son dernier
film, Le Film des questions. En mars,
le 25, il reliera poésie et politique en
entrevoyant comment l’une permet
un recul critique sur l’autre. Pour
conclure ce cycle, le 29 avril, un
dernier atelier posera la question
suivante : comment concevoir la
société de manière à garantir une
« action sociale » efficace ?
D’INFOS
Ateliers gratuits, de 18h30 à 20h.
Pour y participer, inscrivez-vous
auprès de la médiathèque
ou venez librement.
UN PRIX PEUT EN CACHER
UN AUTRE
En avril, ce ne sera pas un mais deux prix qui seront remis par la Ville de Châteauroux
aux auteurs originaires du Berry ou écrivant sur le Berry.
Il y a vingt ans tout juste que le
prix de la Ville de Châteauroux
Guy-Vanhor a été institué afin de
promouvoir des œuvres vantant le
Berry ou écrites par des Berrichons.
Pour cette date anniversaire, la
collectivité a souhaité procéder à une
refonte complète. 1er changement :
en plus du prix Guy-Vanhor qui
récompense désormais une œuvre
de fiction, un 2e prix sera accordé
à un auteur méritant ayant réalisé
une œuvre documentaire. L’heureux
élu recevra le prix Eugène-Hubert,
du nom d’un archiviste et historien
spécialiste du Berry. « La création
du 2e prix et le renouvellement du
jury sont une volonté de lutter contre
l’essoufflement du prix », précisait
Jean-François Mémin, président de
la commission culture, en novembre
02 54 08 35 35
www.mediatheque.ville-chateauroux.fr
dernier. Autre changement : le
jury a été resserré. Il est passé
de 18 à neuf membres. Il compte
deux libraires, une professeure
documentaliste, une étudiante
en histoire contemporaine, une
responsable du club de lecture du
Réseau des bibliothèques, deux
lectrices, un élu et la conservatrice
des bibliothèques. « L’idée est avant
tout de se rapprocher des volontés de
Guy Vanhor qui avait créé ce prix en
souhaitant un jury de 10 membres
et dans un esprit neutre », précise
Carole Gasnier, conservatrice des
bibliothèques. Dans la catégorie
des documentaires, 15 premiers
ouvrages ont été sélectionnés. Idem
pour la liste des livres de fiction
qui reste très éclectique. Le jury se
réunira une dernière fois le 24 février
2
pour délibérer sur les cinq ouvrages
retenus le 16 janvier dernier. Rendezvous à la médiathèque le 2 avril pour
la remise des prix dotés de 750 €
chacun.
LA SORCELLERIE
EXISTE-T-ELLE ENCORE
DANS LE BERRY ?
À en croire Brigitte Lucas, il semblerait bien que oui.
Cette Castelroussine, qui travaille depuis de nombreuses
années sur les rites et traditions populaires, publie aux
éditions Ouest-France un nouvel ouvrage sur le sujet,
Mon Berry sorcier.
Harry Potter rôderait-il dans le
Berry ? Si le jeune sorcier de
Poudlard a suscité l’engouement
de toute une génération pour
les histoires de sorcellerie, la
littérature sur le sujet remonte à
des époques bien plus lointaines.
Du Moyen Âge où l’Inquisition
brûlait les sorcières sur des
bûchers aux livres de George
Sand qui s’intéressait aux
diableries en Berry avec La Petite
Fadette et La Mare au diable, la
sorcellerie a toujours créé une
vive curiosité. Et si la Bretagne
est bien servie en légendes avec
Brocéliande et le roi Arthur, le
Berry semble un terreau fertile aux
médecines dites « populaires ».
La Castelroussine Brigitte Lucas
a choisi de prolonger la réflexion
qu’elle mène depuis plusieurs
années en s’intéressant aux
pratiques dans le Cher et l’Indre.
Elle évoque au fil des pages des
questions de société liées à la
tradition, aux croyances, à la
transmission du « don ». Prières
de guérison transmises de
génération en génération, plantes
utilisées dans nos campagnes
comme le millepertuis, le plantain,
le lierre… : Mon Berry sorcier,
son livre, est un bon guide pour
mieux comprendre les références
faites aux guérisseurs, rebouteux,
magnétiseurs de nos contrées.
UNE PRATIQUE CACHÉE
(À gauche.) De son vrai nom André
Tissier, Guy Vanhor était un auteur,
journaliste et critique littéraire qui
a œuvré à la promotion de la vie
artistique et littéraire dans le Berry.
(À droite.) Eugène Hubert était un
archiviste et historien spécialiste
du Berry.
« Je suis issue d’une famille
urbaine et rurale. Mes grandsparents fréquentaient les
rebouteux. À la faculté, j’ai
réalisé une maîtrise sur les
rites et traditions populaires en
Berry préfacée par le sociologue
tourangeau Jean Duvignaud. Ma
thèse a également été consacrée
aux croyances dans le Berry. Dans
le cadre d’un DEA en ethnologie,
j’ai poursuivi le travail sur le sujet »,
explique-t-elle. Son parcours la
conduira finalement vers une tout
autre discipline, la sophrologie.
« Il y a vingt ans, j’ai suivi une
formation à la sophrologie. Le fait
d’avoir travaillé sur les croyances
et sur les profondeurs de l’être
humain m’a permis de m’intéresser
à cette technique assez proche du
yoga », confie-t-elle. Pour ce livre,
elle a mené une vraie enquête de
terrain nourrie de témoignages
de personnes atypiques. « Je
voulais montrer qu’il y a un lien
entre les paysages bocagers, le
milieu rural et la sorcellerie. Cette
dernière était autrefois utilisée
pour les animaux, mais aussi pour
empêcher la moisson, faire lever le
levain », rapporte l’auteur qui sera
présente à l’Envolée des livres de
Châteauroux les 23 et 24 avril et
au Salon du livre de Palluau-surIndre le 22 mai.
D’INFOS
Mon Berry sorcier, Brigitte Lucas,
Éditions Ouest-France, 14,50 €,
avril 2015.
3
LE COIN DES LECTEURS
CES IMAGES INCONGRUES
QUI PEUPLENT NOS VILLES
ET NOS VILLAGES
Après la sortie d’un premier tome
consacré aux images insolites qui
peuplent nos villes et villages,
le journaliste et photographe
« Jao » publie un deuxième opus.
Avec Photolescopages, 2e volet,
vous découvrirez au fil des 64 pages
des photos sans retouche
ni trucage, qui donnent le sourire :
une pharmacie route du Médoc,
une affiche « Des prix à tout casser »
sur une vitrine qui a effectivement
été brisée, une boulangerie rue du
Pétrin, une pizzéria rue du Four… :
la liste des incongruités n’est pas
prête de s’arrêter ! L’auteur, invité
au salon Plumes en Berry à
Saint-Maur le 22 novembre dernier,
concocte d’ailleurs un troisième
tome. Son ouvrage, sélectionné et
distribué dans l’Indre et dans le Cher
par La Bouinotte, est disponible
chez les libraires et les dépositaires
partenaires. Prix de vente : 15 €.
www.collages-et-photos.fr
POÈMES
DE L’IMPOSSIBLE
Ancien professeur au lycée Pierreet-Marie-Curie, Richard Delottier
navigue entre le Berry et la HauteSavoie. Il s’intéresse depuis une
dizaine d’années à la poésie. Il a
choisi de partager sa passion des
mots et offre à ses lecteurs un
très beau recueil publié à compte
d’auteur, Assigné à l’impossible.
Laissez-vous porter par ses courts
poèmes en prose au fil des trois
grands chapitres : « Adam floué »,
« Mithridatisé » et « Tourmenté ».
À commander sur le site Internet
de la Société des écrivains
www.societedesecrivains.com,
au prix de 10,95 €.
EXPOSITIONS
CINÉMA
MAXIME THOREAU,
DE L’ÉLÈVE À L’ARTISTE
LES HUIT
SALOPARDS
À 25 ans, frais émoulu de l’École nationale supérieure d’arts (Ensa) de Bourges, Maxime Thoreau
est un artiste plasticien à suivre de près. À peine revenu de l’île de Kyushu au Japon,
où il a été retenu pour une résidence d’artistes, il était, d’octobre à janvier, dans les murs
de son ancienne école castelroussine pour une exposition des plus futuristes.
Le nouveau film de Quentin Tarantino sera à l’affiche
de l’Apollo tout prochainement. Aux côtés de
Samuel L. Jackson, des acteurs non moins célèbres
se donnent la réplique parmi lesquels Kurt Russell,
Jennifer Jason Leigh et Tim Roth.
Orléanais d’origine, Maxime Thoreau
a suivi pendant un an la classe
préparatoire de l’École municipale
des beaux-arts de Châteauroux
(Embac) avant de décrocher son
passeport pour l’Ensa de Bourges.
En acceptant une résidence
d’artiste à l’Embac, il opérait donc,
en octobre dernier, un vrai retour
aux sources et offrait au public,
en point d’orgue, une exposition
intitulée « Shape, Shoop, Shapen ».
Une nouvelle façon de défier la
matière pour façonner des œuvres
aux contours géométriques, d’intérêt
purement fonctionnel. « Je travaille
à partir de reproductions d’objets
existants. J’en modifie la matière et
le positionnement dans l’espace. Ce
sont toujours des objets fonctionnels,
des machines ou des objets
techniques qui n’ont pas à voir avec
le design », détaille-t-il. Son œuvre
principale, faite de bois, travaillée
et retravaillée jusqu’à la perfection,
est une sculpture rappelant les
radars qui collectent les informations
envoyées par les satellites. Selon
lui, « le titre de l’exposition joue sur
la déclinaison des verbes irréguliers
anglais et fait référence au passé,
au présent et au futur ». L’œuvre
relève aussi du rapport de force
entre formes futuristes et techniques
traditionnelles. Déjà dans ses
précédentes expositions, Maxime
L’ARGENT DE POCHE,
LA PROGRAMMATION
JEUNE PUBLIC
Thoreau a exploré l’espace en
s’inspirant du monde scientifique,
balayant les champs de la sciencefiction et de l’histoire. Il en va ainsi
de son projet de fin d’études, À la
corde, une structure en contreplaqué
de coffrage rétractable pouvant
se moduler de neuf manières
différentes, qui lui a valu les
félicitations du jury de l’Ensa.
MERCREDI 10 FÉVRIER
À la corde.
d’autres. Des élèves de l’Embac et de
Bourges ont pu s’initier à la sculpture
en carton plume, une matière légère
et malléable, grâce à un workshop
qu’il a dirigé. L’artiste ne tardera
pas à reprendre le chemin des
expositions et de la création puisqu’il
est attendu à la Mostra de Mende
en mai dont le principe consiste à
revisiter artistiquement des vitrines de
commerces vacants.
D’INFOS
Exposition « Shape, Shoop,
Shapen » prolongée jusqu’au
13 février. Galerie Marcel-Duchamp,
10-12 place Sainte-Hélène
à Châteauroux.
Quelques années après
la guerre de Sécession, le
chasseur de primes John
Ruth, dit le Bourreau, fait
route vers Red Rock, où il
conduit sa prisonnière Daisy
Domergue se faire pendre.
Sur leur route, ils rencontrent
le major Marquis Warren,
un ancien soldat lui aussi
devenu chasseur de primes,
et Chris Mannix, le nouveau
shérif de Red Rock. Surpris
par le blizzard, ils trouvent
refuge dans une auberge au
milieu des montagnes, où
ils sont accueillis par quatre
personnages énigmatiques :
le confédéré, le Mexicain, le
cow-boy et le court-sur-pattes.
Alors que la tempête s’abat audessus du massif, l’auberge va
abriter une série de tromperies
et de trahisons. L’un de ces huit
salopards n’est pas celui qu’il
prétend être ; il y a fort à parier
que tout le monde ne sortira
pas vivant de l’auberge de
Minnie…
D’INFOS
Du 5 au 16 février.
DU CÔTÉ DE LA PROGRAMMATION
ADULTES
CAROL
De Todd Haynes avec Cate Blanchett, Rooney Mara
Dans le New York des années 1950, Therese, jeune employée d’un
grand magasin de Manhattan, fait la connaissance d’une cliente
distinguée, Carol, femme séduisante, prisonnière d’un mariage peu
heureux. À l’étincelle de la première rencontre succède rapidement
un sentiment plus profond.
Du 3 au 15 février.
LES PREMIERS, LES DERNIERS
De et avec Bouli Lanners et Albert Dupontel
Cochise et Gilou, deux inséparables chasseurs de primes, doivent
retrouver un téléphone au contenu sensible, égaré par son influent
propriétaire. Leur recherche va les conduire dans une petite ville
paumée, où ils vont croiser Esther et Willy, un jeune couple en marge
du monde, qui semblent fuir un grand danger…
Du 10 au 16 février.
Papa.
02 54 22 40 20
www.embac.fr
4
Les Espiègles
Ce programme de quatre courts métrages
d’animation est réalisé par le Studio AB
qui met en scène depuis cinquante ans des
humains et des animaux pour faire rire
son public. Mais au-delà de la magie, du
spectacle et des situations comiques, c’est
toute une poésie et un regard bienveillant
qui animent les marionnettes du studio. Au
programme : Au temps des moissons ; Les
Espiègles ; Le Garde forestier ; Les Hérissons
en ville.
Tarif unique : 3,20 €. À partir de 4 ans.
UNE ŒUVRE QUI
EN CACHE NEUF AUTRES
Présentée lors de l’exposition
« Formes emprei(u)ntées », À la
corde côtoie d’autres formes aux
bras articulés comme l’original Papa,
œuvre de béton et de bois peint.
Cette sculpture, qui fait écho à celle
de la plasticienne Louise Bourgeois
(intitulée Maman), a permis à
Maxime Thoreau d’être remarqué à
la Biennale de la jeune création de
la ville d’Houilles dont il fut lauréat
en 2014. Un an auparavant, en 2013,
au festival Diep, il se sert des flancs
de collines pour faire un écrin à une
nouvelle œuvre en bois et béton.
Château de sable entre en résonance
avec l’érosion des côtes du littoral,
rappelle les bunkers figés comme des
statues de plomb sur les plages du
Débarquement. En décembre dernier,
Maxime Thoreau a profité de sa venue
à Châteauroux pour transmettre
sa passion de l’art contemporain à
DU 9 AU 21 FÉVRIER,
EN SORTIE NATIONALE
5
Atelier : l’art de la marionnette
En compagnie de Johanna Segelle et Patrice
Chamblet de la Tribu à Collodi, découvrez
les différents types de marionnettes,
leur histoire, leur fabrication et leur
manipulation. Vous serez sensibilisé à la
mise en mouvement, au regard, au rythme,
au déplacement de ces acteurs que sont les
marionnettes.
Deux horaires au choix :
de 10h à 12h ou de 15h15 à 17h15.
Inscriptions : 02 54 60 99 97 ou [email protected].
Tarifs : L’atelier + le film : 5 €.
Le film : 3,20 €.
DU 10 AU 21 FÉVRIER
Tout en haut du monde
Dans ce programme d’animation de
Rémi Chayé, tout commence en 1882,
à Saint-Pétersbourg. Sacha, jeune fille
de l’aristocratie russe, a toujours été
fascinée par la vie d’aventure de son grandpère, Oloukine. Explorateur renommé,
concepteur d’un magnifique navire, le
Davaï, il n’est jamais revenu de sa dernière
expédition à la conquête du pôle Nord.
À partir de 7 ans.
DU 24 AU 28 FÉVRIER
Vice-Versa
Le succès de Pete Docter est à redécouvrir sur
les écrans de l’Apollo… Au Quartier général,
le centre de contrôle situé dans la tête de
la petite Riley, onze ans, cinq Émotions
sont au travail. À leur tête, Joie, débordante
d’optimisme et de bonne humeur, veille à
ce que Riley soit heureuse. Peur se charge
de la sécurité, Colère s’assure que la justice
règne et Dégoût empêche Riley de se faire
empoisonner la vie – au sens propre comme
au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas
très sûre de son rôle.
À partir de 6 ans.
02 54 60 18 75
http://cinemaapollo.com
SPECTACLES
LECTURE AUTOUR
DE VALÈRE NOVARINA
En prélude au spectacle Le Vivier des noms, deux des
comédiens, Agnès Sourdillon et Manuel Le Lièvre, livreront une
lecture amusée de textes de Valère Novarina.
Acteur, metteur en scène, auteur,
peintre, dessinateur, Valère Novarina
travaille le verbe et la matière en
« décompositeur ». Il est sans doute
l’un des plus grands écrivains
francophones actuels et met luimême en scène ses textes depuis
1986. La Scène nationale accueillera
prochainement son nouveau
spectacle Le Vivier des noms, créé
en juillet 2015 au Festival d’Avignon.
En février, il présentera également
son Discours aux animaux (Bouffes
du Nord – Paris durant une semaine),
puis reprendra la tournée du Vivier
des noms (Toulouse, Genève, Annecy,
Châteauroux). Pour en savoir plus sur
cet écrivain, vous pouvez consulter
le livre réalisé sous la direction de
Laure Née, intitulé tout simplement
Valère Novarina (Éditions Classiques
Garnier, collection « Écrivains
francophones d’aujourd’hui »,
Paris, 2015).
D’INFOS
Jeudi 25 février à 18h30
À l’auditorium de la médiathèque
Entrée libre sur réservation
au 02 54 08 34 34
« Pour ce spectacle, Novarina, poète
sonore du théâtre français, joue
comme à son habitude avec des
patronymes tronqués et distordus qui
parfois donnent vie à des personnages.
“L’historienne” (fabuleuse Claire
Sermonne) y orchestre une cérémonie
pour invoquer des hommes et des
femmes du passé comme de l’avenir.
“Entre, Adam !”, appelle-t-elle ainsi. Et
le premier acteur, nu et le sexe coiffé
d’une feuille d’érable, fait en avant trois
pas furtifs. Il inaugure un long défilé,
car pour l’auteur-metteur en scène02 54 08 34 34
www.equinoxe-lagrandescene.com
ET PROCHAINEMENT
À ÉQUINOXE…
THÉÂTRE
Mardi 23 février, à 20h30
Le bruit court que nous
ne sommes plus en direct
Par le collectif L’Avantage
du doute
Avec Simon Bakhouche,
Mélanie Bestel, Judith Davis,
Claire Dumas et Nadir Legrand.
Pour l’heure, c’est l’histoire
racontée par le cinéaste Sidney
Lumet dans Network, main basse
sur la télévision (1976) qui leur
offre un canevas d’écriture…
Imaginez : L’Avantage du
doute crée sa propre chaîne de
télévision (Éthique TV, tout un
programme !), les comédiens
deviennent journalistes, chaque
acteur-journaliste doit se battre
et convaincre pour que son
sujet soit traité à l’antenne… Le
spectacle interrogera l’histoire des
médias, la puissance des images
sur notre imaginaire, l’invention
des légendes urbaines, la fonction
du fait divers… Les comédiens de
L’Avantage du doute cultivent
l’ambiguïté entre personne et
personnage au cours de leurs
spectacles : entre deux scènes
de fiction pure, il leur arrive de
s’adresser très directement au
public. C’est ce « style » fait de
moments très personnels et
d’engagements singuliers inscrits
dans une dramaturgie, une
histoire…, qui fait l’originalité du
théâtre proposé par L’Avantage
du doute.
THÉÂTRE / DANSE
ILS L’ONT DIT
« Dans le cloître des Carmes, Valère
Novarina trifouillait ses marottes
verbales avec Le Vivier des noms.
Une expérience de haut vol, pleine
d’humour et de gravité défendue par
des acteurs au cordeau. »
Le Journal du dimanche
SPECTACLES
plasticien, le théâtre est un “stade” où
chaque comédien vient défendre les
mots dans l’espace. Sur le plateau,
il a dessiné cinquante-six panneaux
blancs rectangulaires représentant les
figures de son tarot personnel. Ce jeu
de hasard donne sans doute la clé de
ce Vivier, où les comédiens surgissent.
(…) Telle cette petite brune en sarouel
jaune (Valérie Vinci) qui veut vivre
une minute encore et déroule alors
la liste de ses tissus préférés. Une
image puissante comme en recèle ce
spectacle mi-revue (avec les chansons
et l’accordéon de Christian Paccoud),
mi-cirque (grâce à de splendides
acteurs tels Manuel Le Lièvre, Nicolas
Struve ou René Turquois). Et aussi
élégiaque… Car cet inventaire
généalogique, incantatoire, finit par
être métaphysique. »
Télérama
6
Lundi 29 février, à 20h30
1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes
Pièce avec Jacques Gamblin
et Bastien Lefèvre.
Le temps d’un spectacle, le plaisir
de se mesurer à soi-même ou avec
l’adversaire quitte l’espace des
vestiaires pour rejoindre celui
de la scène. Jacques Gamblin, le
coach, a les mots. Bastien Lefèvre,
l’athlète, a la danse. Ça crie, ça
crise, ça rigole, ça explose, ça
exulte, ça sue, ça pue, ça craque,
doute et rebondit. Comme à
l’entraînement.
LES BODIN’S, DE RETOUR
GRANDEUR NATURE AU MACH 36
En plein cœur de leur tournée triomphale, la troupe des Bodin’s vient installer sa ferme dans
le « zénith » communautaire. Un juste retour aux sources pour une scène qui a déjà abrité
toute la période de résidence de ce spectacle comique d’un nouveau genre et d’une envergure
inhabituelle.
Ils avaient déjà fait salle comble
plusieurs soirs de suite, lors de
leurs précédents passages avec
leurs autres spectacles Bienvenue
à la capitale et Retour au pays. Les
Bodin’s ont une relation vraiment
particulière avec le MACH 36, au
point de venir passer tout le mois de
septembre dernier pour y peaufiner
leur dernière folie : l’itinérance de
leur spectacle Grandeur nature,
habituellement joué en plein air
l’été du côté de Descartes (Indre-etLoire). « Nous avons passé un mois
à bosser jour et nuit pour réussir
cette adaptation plus compliquée
qu’il n’y paraît. Par exemple, dans
les salles où nous jouons, il est
interdit d’utiliser un engin à moteur
thermique. Or, nous avons des
mobylettes, un Solex, une voiture à
faire rouler. On a dû tout passer en
électrique et accorder les sons de
moteurs qui vont avec », explique
Jean-Christian Fraiscinet, alias
Christian « Kiki » Bodin, le fils de la
Maria (jouée par Vincent Dubois).
Les décors sont phénoménaux et
reproduisent fidèlement la ferme
descartoise d’origine. On retrouve
aussi des animaux vivants, un âne,
un cochon (« qui a dû prendre
150 kg pendant la tournée », rigole
Jean-Christian), un chien, des
lapins, des poules, un coq, des
chèvres répondant aux doux noms
de Ségolène, Carla et Bernadette.
La résidence au MACH 36 leur a
permis de s’habituer à un nouvel
environnement.
UNE VRAIE FERME,
AUX ODEURS PRÈS
Pour la première fois, les deux
compères ne sont pas seuls sur
scène. Six autres comédiens, dont
le Poinçonnois Vincent Fraiscinet
(qui joue le gendarme Bireau), les
accompagnent. Au total, entre les
décors, la technique et le reste, cela
représente dix semi-remorques qui
transitent d’un Zénith à un autre.
Une quinzaine de techniciens et
une trentaine de roadies s’affairent
ainsi à chaque déménagement à
reconstituer l’ambiance du site.
7
« Cela nous permet de plonger les
gens dans un univers, celui de Maria
et Christian, à quelques jours du
mariage de ce dernier. Une vraie
immersion même, puisque l’on
utilise des diffuseurs d’odeurs de
la ferme. Les premiers rangs sont
même très proches de nous. »
Le succès est tel qu’aux 75 dates
prévues à l’origine de la tournée
une cinquantaine de représentations
supplémentaires s’est déjà greffée
jusqu’à la fin 2016. Les quatre
soirées des Bodin’s au MACH 36 sont
déjà complètes, comme dans de
nombreux autres zéniths. Mais il
se murmure déjà que l’histoire
entre la salle communautaire et les
humoristes pourrait déboucher sur
un nouvel épisode… À suivre !
OÙ ET QUAND ?
Les Bodin’s grandeur nature
Les jeudi 4, vendredi 5 et samedi
6 février, à 20h, et dimanche
7 février, à 15h.
Entrée : 30 € à 43 €.
MACH 36, Déols
0 890 710 115 (0,15 € par minute)
www.mach36.fr
SPECTACLES
LOISIRS
EMBARQUEMENT IMMÉDIAT
À BORD DU BLEU CARGO
Pour sa prochaine coproduction, le MACH 36 convolera en justes noces avec Tonnerre
productions. La soirée du samedi 5 mars sera consacrée à un tour des plus belles musiques du
monde avec la présence sur scène du groupe américain Earth Wind & Fire, du Grupo Compay
Segundo et du duo Malia/Manoukian.
« Après le trial, nous voulions
renouveler la programmation et
proposer un plateau avec des
artistes aux horizons musicaux
vraiment différents », soulignait
Michel Georjon, vice-président
délégué aux projets structurants
et au MACH 36. Les motos et les
VTT laisseront donc place à une
sélection d’artistes internationaux
choisis autour du thème du voyage.
Passage obligatoire par les ÉtatsUnis, Cuba et l’Afrique. « C’est un
projet d’envergure pour lequel nous
avons prévu une scénographie
spécifique. L’entrée du MACH 36 sera
transformée en hall d’aéroport et un
effort particulier sera apporté à la
mise en scène afin d’immerger le
public dans l’univers du voyage »,
rappelle Joffrey Deriaud, qui dirige la
maison de productions issoldunoise
à laquelle s’est associé le MACH
36 pour cette nouvelle aventure.
Le bleu pour le ciel donc, le cargo
comme l’avion qui prend le large
pour d’autres rivages.
DU FUNK, UNE VOIX
VENUE DU MALAWI
ET LA CHALEUR CUBAINE
Le premier groupe attendu est une
légende américaine du funk. Si vous
avez dansé dans les années 1970 et
1980 sur Let’s Groove, September
ou Boogie Wonderland, vous ne
serez pas étonné de redécouvrir le
guitariste de Earth Wind & Fire,
Al McKay, entouré de ses musiciens.
Place ensuite au Grupo Compay
Segundo et à ses airs cubains
d’armonico. Si le fondateur du
groupe, Compay Segundo, a disparu
en 2003, plusieurs des membres,
ayant des liens avec le fameux
Buena Vista Social Club, continuent
de faire vivre cette musique des
plus chaleureuses. Le troisième
groupe attendu sur scène est un
duo emmené par le pianiste André
Manoukian, autrement connu pour
sa présence comme juré dans « La
Nouvelle Star ». Il s’est acoquiné
avec l’artiste, originaire du Malawi,
Malia, dont la voix puissante fait
chavirer les cœurs. Elle reprendra
des standards de la chanson, de
Nina Simone à Etta James, en
passant par la grande Billie Holiday.
Et pour assurer les changements
de plateau, Tonnerre productions a
fait appel au DJ Charles Cabasse,
adepte de la house music. Ne tardez
pas à réserver vos billets d’entrée.
Une seule date est fixée pour ce
spectacle. Celle du MACH 36.
OÙ ET QUAND ?
Samedi 5 mars 2016,
au MACH 36, à 20h.
Ouverture des portes à 19h.
Placement libre assis et debout.
Prévente : 39 €.
Vente le jour du concert : 45 €.
Billetterie à l’office de tourisme
de Châteauroux.
L’INFO EN PLUS
Deux bonnes nouvelles : le
vainqueur de la saison 3 de « The
Voice », Kendji Girac, sera sur la scène
du MACH 36, vendredi 27 novembre
2016, à l’occasion de sa tournée
« Ensemble ». Quelques mois avant, la
scène accueillera un artiste tout aussi
séduisant et en pleine ascension.
Keen’V sera à l’affiche le 28 avril.
SALON DE LA PÊCHE :
VINGT ANS QUE LE PUBLIC MORD
À L’HAMEÇON
Du premier mini-salon de la pêche imaginé avec une étudiante dans le cadre d’un projet
de BTS à l’actuel événement qui attire plus de 15 000 visiteurs par an, il s’en est passé
des choses en vingt ans…
L’idée de créer un Salon de la
pêche à Châteauroux remonte à
1996. Une étudiante en BTS action
co au lycée Blaise-Pascal, fille de
pêcheur, pose les bases de ce qui
va devenir, au fil des ans, l’un des
4es plus grands salons de la pêche
en France, avec Clermont-Ferrand,
Nantes et Montluçon. À l’époque,
c’est un mini-événement tourné vers
l’activité halieutique. Il se tient à la
salle Barbillat-Touraine. « À partir
de la 3e édition, nous nous sommes
installés dans le hall des expositions.
Nous avons atteint 10 000 entrées !
Depuis quatre ans, nous avons franchi
un palier avec 15 000 visiteurs
et une reconnaissance nationale.
Aujourd’hui, nous avons des
exposants qui viennent de toute
la France, et même de Belgique,
d’Angleterre, d’Écosse, d’Irlande »,
évoque Bruno Barbey, le directeur
de la Fédération de pêche de l’Indre.
À l’approche de l’événement, la
Fédération de pêche prévoit déjà
une multitude d’animations. « Pour
chaque stand, les exposants devront
créer leur propre animation avec
des lots à gagner. Pour ce spécial
anniversaire, nous reviendrons
également sur tout ce qui a bien
marché ces vingt dernières années. »
DÉFILÉ DE MATÉRIEL
ET DE MODE
Le « pôle collection » devrait
donc vous permettre de retrouver
divers objets anciens vus sur les
précédents salons comme les
premiers moulinets de l’histoire,
des cannes en bambou et d’autres
curiosités du siècle dernier. Ce 20e
Salon remettra également au goût
du jour le défilé de mode qui a eu
lieu pendant plusieurs années. Pour
mieux faire connaître les activités
de la Fédération, une exposition
retracera ce qui s’est fait auprès
des 50 associations de pêche de
l’Indre. Alors que l’ouverture de la
pêche à la truite aura lieu le 12 mars,
80 exposants viendront présenter les
0 890 710 115 (0,15 € par minute)
www.mach36.fr
8
dernières nouveautés en matière de
pêche : cannes, hameçons, leurres,
vêtements de pêche, mais aussi
jumelles et lunettes polarisantes…
Les amateurs de carpes, de truites et
autres poissons d’eau douce pourront
également personnaliser leur canne
sur le stand d’un exposant spécialisé
dans ce domaine. À noter également
la présence de pisciculteurs de
Brenne – qui organiseront un marché
aux poissons samedi 6 février – et de
syndicats de rivière (Nahon, Claise,
Anglin, Indre Aval et Creuse) qui
viendront présenter leurs actions.
« Notre objectif n’est pas forcément
de faire venir le pêcheur, mais
9
de toucher tous les publics. Nous
voulons faire découvrir tout ce qui se
fait autour de l’eau et de la gestion
des milieux aquatiques », conclut
Bruno Barbey. Quoi qu’en dise
l’horoscope, début février sera bel et
bien placé sous le signe du poisson !
D’INFOS
20e Salon de la pêche
Les 5, 6 et 7 février 2016
Gymnase et hall des expositions
de Belle-Isle, avenue Daniel-Bernardet
Vendredi, de 14h à 19h.
Samedi et dimanche, de 9h à 19h.
Entrée gratuite.
SPORT
SPORT
LÙNA, LA BELLE POUSSE
DU KARATÉ INDRIEN
Première lauréate des 36 d’or jeunes en 2015, la
karatéka ardentaise Lùna Escanez est promise à un
bel avenir dans sa discipline. Plus jeune détentrice
du 1er dan à 14 ans et 5 jours (on ne peut pas passer
ce grade avant d’avoir 14 ans), première double
championne de France de la discipline du département,
la discrète adolescente a de grands rêves et une grosse
faim de victoires. À 15 ans à peine (elle les a eus le
19 janvier), Lùna fait preuve d’une détermination à toute
épreuve. « Si je veux arriver à atteindre mes objectifs
sportifs, il faut savoir sacrifier certaines choses comme
des sorties shopping avec les copines. On n’a jamais
rien sans rien. Au final, il y aura forcément un résultat »,
explique-t-elle avec assurance.
Après des débuts au Karaté club de Déols (à l’âge de
4 ans !), elle a suivi son entraîneur Aurélien Paudat
lorsque celui-ci a créé le Shoryû 36 à Ardentes en 2013.
Sous les conseils de son mentor et les yeux de son père
Juan Carlos, la combattante a grandi en remportant bon
nombre de compétitions en région, au niveau national
et même international. La frêle et timide demoiselle
se transforme à l’approche des tournois, au point de
devenir « une lionne agressive » sur le tatami.
La jeune fille regarde avec gourmandise l’arrivée de sa
discipline en démonstration aux Jeux olympiques de
Rio en 2016. Ce pourrait être le prélude à l’introduction
officielle du karaté parmi les sports olympiques en
2020 à Tokyo ou en 2024 à Paris. Lùna sera alors en
âge de postuler à une place en équipe de France, ce
qu’elle ambitionne déjà. Mais d’ici là, celle qui est « une
très bonne élève » selon son papa, va d’abord préparer
son brevet, avant d’envisager des études aussi brillantes
que sa carrière sportive naissante pourrait l’être.
CHÂTEAUROUX
MÉTROPOLE,
PARTENAIRE
DE LA BERRI BASKET
La venue à Valère-Fourneau de
Limoges Saint-Antoine, le 13 février
prochain, aura des airs de fête. En
effet, il s’agira du match partenaire
de l’Agglomération Châteauroux
Métropole. Diverses animations
et surprises sont prévues pour
les spectateurs d’un match qui
s’annonce ardu pour les garçons
de La Berrichonne Basket Club
(nationale 3 masculine).
La Berrichonne Basket / Limoges
Saint-Antoine
Samedi 13 février – 20h30
Salle Valère-Fourneau, rue de la
Vallée-aux-Prêtres à Châteauroux
Renseignements : 02 54 08 45 62
Dorin, vont ainsi défendre les
couleurs du tout nouveau club, dans
un championnat régional renaissant
lui aussi, qui rassemble quatre
équipes.
Premiers adversaires, les Monarchs
de Dreux fouleront la pelouse du
stade de Beaulieu mi-mars, pour ce
qui s’annonce déjà comme un show.
Les Rouge et Jaune les attendent de
pied ferme et sont prêts à envoyer
du lourd, bien dans la tradition
des anciens Sabres de la base
américaine.
Leur objectif est de monter
rapidement en 3e division (l’étage
au-dessus du championnat régional),
ce que l’effectif bien fourni et
certainement renforcé par quelques
connaissances de gros niveau
devrait permettre. Les Castelroussins
seront de plus très motivés pour
jouer les premiers rôles, la finale du
championnat 2015-2016 ayant lieu
le 29 mai prochain… à Beaulieu !
D’INFOS
Le club s’entraîne chaque lundi
et chaque jeudi de 20h30 à 22h30.
L’âge minimum pour prendre une
licence est de 21 ans. Premier match
le 28/02 contre les Dogs de Montargis,
à Montargis, suivi de la réception
le 13 mars des Monarchs de Dreux,
stade de Beaulieu.
Contact :
[email protected]
LE POINÇONNET BASKET ENTRE
AMBITIONS ET PRUDENCE
Le Poinçonnet Basket vise la montée en nationale 1 féminine. Même si la saison régulière
semble bien amorcée, les play-off restent encore une étape ardue à franchir.
LA BERRI FOOT
EN RECONQUÊTE
Après avoir rendu visite au RC
Pays de Meaux le 21, le RAC
Castelroussin accueillera le ROC
Houilles Carrières-sur-Seine le
28 février au stade des Chevaliers.
L’occasion pour les équipiers
de Papashvili d’écarter un
concurrent potentiel aux play-off
de fédérale 3, avant de défier
l’US Joué le 20 mars toujours aux
Chevaliers dans un derby régional
décisif pour la suite de la saison.
Boulogne-Amiens-Luçon : tel est le
programme à domicile pour les hommes
du président Schoen en ces mois de
février et mars. Les matchs aller contre
les deux premiers adversaires sont
de bons souvenirs (victoire 3-1 à La
Libération et à La Licorne) qu’il faudra
confirmer à Gaston-Petit. En revanche,
la partie en terre vendéenne reste une
déconvenue (défaite 3-2 après avoir
mené 2-0) qu’il convient d’effacer sur
le synthétique du stade municipal.
Victoires impératives pour remonter
au classement de nationale.
10
Cinq ans après la disparition des Orcs, le football américain retrouve les terrains castelroussins
avec la renaissance des Sabres.
« Il y a un esprit américain, un esprit
football américain qui perdure dans
cette ville. Nous, ce que l’on souhaite,
c’est créer un club stable, où les
joueurs se font plaisir et donnent
du plaisir aux spectateurs, tout en
évoluant dans un championnat de
bon niveau. À terme, on ajoutera tous
les ingrédients qui font de ce sport
un spectacle : DJ, pom-pom girls… »,
développe Floyd Segura, président du
nouveau club castelroussin.
L’engouement est réel, comme le
prouve l’afflux de nombreux anciens
des Orcs, mais aussi de toutes
nouvelles têtes, suite à l’annonce
début septembre dernier sur les
réseaux sociaux du retour du foot US
en Berry. Trente-sept joueurs seniors,
menés par le head coach Floyd
Segura et le quarterback Sébastien
LE RACC SUR LA
ROUTE DES PLAY-OFF
RAC Châteauroux / ROC Houilles
Carrières-sur-Seine
Dimanche 28 février – 15h
RAC Châteauroux / US Joué
Dimanche 20 mars – 15h
Stade des Chevaliers, avenue
de Verdun, à Châteauroux
Renseignements : 02 54 27 93 33
LE RETOUR DU FOOT US
La Berri / US Boulogne Côte d’Opale
Vendredi 12 février – 20h
La Berri / Amiens SC
Vendredi 19 février – 20h
La Berri / Vendée Luçon Football
Vendredi 11 mars – 20h
Stade Gaston-Petit, avenue
de La Châtre, à Châteauroux
Renseignements : 02 54 34 13 23
Pour jouer les play-off et rêver plus
fort à la montée en N1F, les Rouge
et Blanc doivent terminer parmi les
deux premières de leur poule. Mais
pour le président Pierre Bousquié, la
prudence reste de mise. L’expérience
de la saison passée a laissé un
arrière-goût d’inachevé. Le Poinçonnet
Basket, après avoir suscité beaucoup
d’espoirs, a dû se résoudre à
reprendre le collier pour une 6e année
en nationale 2. Mais, à toute chose
malheur a été bon, selon le dirigeant :
« Ce délai supplémentaire nous a
permis de construire encore un peu
plus l’équipe et de continuer à nous
professionnaliser à tous les niveaux
du club. Le staff s’est étoffé avec un
3e intervenant brevet d’État sur les
quatre du club. Nous avons gagné en
maturité et restructuré ce qui devait
l’être ».
Les joueuses locales se sont
approprié l’objectif de montée du
club, au point d’aller au-delà de la
douleur lorsque l’effectif est soumis
aux absences pour blessures. Le
match contre Chalosse en décembre,
gagné avec les tripes et trois filles
amoindries, en est le parfait exemple.
« Sur le parquet, les filles doivent se
faire plaisir et donner du plaisir à
ceux qui les encouragent », reprend le
président. Le public du gymnase de la
Forêt, toujours plus nombreux, le sait
et s’apprête déjà à le porter vers de
plus hautes sphères.
D’INFOS
Le Poinçonnet Basket /
AS Saint-Delphin
Samedi 6 février – 20h
Le Poinçonnet Basket /
AS Tournefeuille
Samedi 27 février – 18h
Le Poinçonnet Basket / CJM Bourges 2
Samedi 5 mars – 20h
Le Poinçonnet Basket / BC Solérien
Samedi 19 mars – 20h
Gymnase de la Forêt, au Poinçonnet
Renseignements : 02 54 07 31 91
UN CLUB FAMILIAL ET STRUCTURÉ
Le club poinçonnois ne se résume pas à la seule équipe de N2. « Nous avons
200 licenciés et 14 équipes, en plus des mini-babys. Nous sommes un club
formateur, qui peut compter sur une trentaine de fidèles bénévoles, les soirs de
matchs ou d’événements club, annonce fièrement Pierre Bousquié. Un club, c’est
avant tout ces hommes et ces femmes de l’ombre qui le font vivre au quotidien. »
11
CALENDRIER
FÉVRIER-MARS 2016
EXPOSITIONS
En mars…
En février…
Peintures
Du 1 au 24 février
Par H. Rousselot, artiste peintre.
02 54 47 26 56
Médiathèque
Ardentes
er
Peinture acrylique
Par A.-M. Boutillon-Tillit.
02 54 07 58 87
Salle d’exposition, site de l’abbaye
Déols
Du 2 au 26 février 2016
Artisart
Les artistes locaux exposent
sur le thème : « Musique ».
Du lundi au vendredi, de 9h à 17h
Hôtel de ville (rez-de-chaussée)
Châteauroux
Du 4 février au 16 mars
Color Yin de Chine
Par Bleuthé, photographe de
l’association France-Chine.
Du lundi au vendredi, de 9h à 17h
Hôtel de ville (1er étage)
Châteauroux
Jusqu’au 5 février
Samedi 13 février
Jusqu’au 26 mars
Du 2 au 30 mars
« Les 5 sens »
02 54 08 61 38
Médiathèque Alfred-de-Musset
Mâron
Du 27 février au 9 mars
Duchamp’ 16
Exposition des élèves de la classe
préparatoire de l’École municipale
des Beaux-Arts de Châteauroux.
02 54 22 40 20
Galerie Marcel-Duchamp
10-12 place Sainte-Hélène
Châteauroux
Du 22 février au 11 mars
Photos de jazz
Par A. Descars.
02 54 22 14 28
Espace Arts et Culture
Déols
Du 27 février au 31 mars
Les talents de Saint-Maur
02 54 08 26 39
Médiathèque Raymonde-Vincent
Saint-Maur
Du 27 février au 5 juin
« Dialogue entre la ligne
droite et la ligne courbe ».
02 54 61 12 30
Musée-hôtel Bertrand
Châteauroux
Match partenaire
de la Ville de Châteauroux.
02 54 08 45 62
Gymnase Valère-Fourneau, 20h
Châteauroux
Vendredi 19 février
Football (Nat.) :
La Berrichonne / Amiens SC
« De l’objet à l’image »
02 54 34 13 23
Stade Gaston-Petit, 20h
Châteauroux
Par Georges Lemoine,
auteur-illustrateur.
Médiathèque Équinoxe, Châteauroux
02 54 08 35 35
Cyclisme : 9e Cyclo-Cross
de Belle-Isle
Du 5 mars au 30 avril
Du 7 mars au 1er avril
« Regards croisés sur Paris »
Photos des élèves en audiovisuel
au lycée P.-et-M.-Curie.
02 54 34 18 14
MLC Belle-Isle
Châteauroux
Dimanche 21 février
Organisé par Indre vélo passion.
06 80 41 43 67
Parc Daniel-Bernardet
Châteauroux
Samedi 27 février
Basket (N2F) : Le Poinçonnet
Basket / AS Tournefeuille
02 54 07 31 91
Gymnase de la Forêt, 20h
Le Poinçonnet
Photos et peintures
Par A. Leroy.
02 54 22 14 28
Espace Arts et Culture
Déols
Basket (N3M) :
La Berrichonne /
Limoges Saint-Antoine
SPORT
En février…
Samedi 6 février
Basket (N2F) : Le Poinçonnet
Basket / AS Saint-Delphin
02 54 07 31 91
Gymnase de la Forêt
Le Poinçonnet (20h)
Vendredi 12 février
Football (Nat.) :
La Berrichonne /
Boulogne USBCO
02 54 34 13 23
Stade Gaston-Petit, 20h
Châteauroux
Gala de boxe
Organisé par le Boxing Club
Labo Fenioux.
06 60 47 58 92
Gymnase Pierre-Jablonsky, 20h30
Châteauroux
Les 13 et 14 février
Championnat de ligue
individuel en salle
Organisé par la 1re Compagnie
de tir à l’arc.
02 54 34 12 90
Gymnase de Belle-Isle
Châteauroux
12
Football (DH) : Déols FC /
SMOC Saint-Jean-de-Braye
02 54 27 48 77
Stade Jean-Bizet, 19h
Déols
Tennis de table (N3) : CTT
Déols / Antony Sport TT
02 54 60 13 28 Complexe sportif Marcel-Lemoine
Déols
Volley-ball (prénat.) : USL
Saint-Christophe / EC Orléans
02 54 27 90 29
Gymnase Jean-Bouin, 20h30
Châteauroux
Dimanche 28 février
Rugby (F3) : RACC / ROC
Houilles Carrières-sur-Seine
02 54 27 93 33
Stade des Chevaliers, 15h
Châteauroux
En mars…
Samedi 5 mars
Basket : Le Poinçonnet Basket /
CJM Bourges 2
02 54 07 31 91
Gymnase de la Forêt, 20h
Le Poinçonnet
Boxe : Gala
de l’US Saint-Maur Boxe
06 61 54 81 07
Gymnase des Planches
Saint-Maur
Football (CFA 2) :
La Berrichonne / Tours FC 2
02 54 34 13 23
Stade Gaston-Petit, 18h
Châteauroux
Dimanche 6 mars
Athlétisme :
9es Foulées de Châteauroux
Organisées par le Club de marche
du Fontchoir Saint-Denis.
02 54 27 56 65 ou 02 54 34 58 95
Quartier Saint-Denis /
Le Fontchoir / Le Rôtissant
Châteauroux
SALONS
20e Salon de la pêche
Brocante, marché aux poissons,
expositions, animations et nombreux
lots à gagner.
Vendredi, de 14h à 19h.
Samedi et dimanche, de 9h à 19h.
Entrée gratuite
02 54 34 59 69
Hall des expositions,
av. Daniel-Bernardet
Châteauroux
02 54 27 90 29
Gymnase Jean-Bouin, 20h30
Châteauroux
Les 12 et 13 mars
Gymnastique : compétition
régionale niveau 7
Organisée par l’ASPTT Gymnastique
sportive.
02 54 60 34 60
Complexe sportif Saint-Denis
Châteauroux
Dimanche 13 mars
Cyclisme :
Randonnée cyclotouriste
Organisée par la Belle Étoile
Sports et Loisirs.
02 54 22 52 69
Châteauroux
Athlétisme : Semi-marathon
de La Berri Athlétic Club
Course classante et qualificative
pour les championnats de France.
06 87 60 29 62
Stade de La Margotière et alentours
Châteauroux
Spectacle-concert d’Alexis HK.
Chanson française.
02 54 08 34 34
Salle Gaston-Couté, 20h30
Châteauroux
Samedi 5 mars
Bleu Cargo
Du funk avec Earth Wind & Fire,
des airs de musique cubaine avec
le Grupo Compay Segundo et le duo
composé de l’artiste André Manoukian
et de la chanteuse, Malia.
39 € prévente ;
45 € le jour du spectacle
0 890 710 115 (0,15 € la minute)
MACH 36, 20h
Déols
Dimanche 6 mars
Concert de fin
de stage de gospel
Cyclisme :
Course Élite nationale
Le Poinçonnet-Limoges
Volley-ball (Pré-Nat.) :
USL Saint-Christophe /
USM Saint-Denis-en-Val
Vendredi 4 mars
« Georges et moi »
Du 5 au 7 février
Samedi 12 mars
Organisée par Tour du Limousin
Organisation.
Présentation des équipes
et départs fictif et réel.
05 87 21 31 41 Le Poinçonnet
En mars…
Organisé par Enjoy gospel !
06 84 47 55 49
Église Saint-André, 17h
Châteauroux
Lundi 7 mars
CONCERTS
En février…
Lundi 1er février
Concert d’Émilie Hédou
Jazz club du Berry.
02 54 34 89 64
Restaurant L’Escale, 20h30
Déols
Vendredi 26 février
Cyril Mokaiesh
et Giovanni Mirabassi
Chanson française.
Tarif plein : 15 € ; réduit : 12 €
02 54 60 55 35 L'Asphodèle, 20h30 Le Poinçonnet
Samedi 27 février
Mes idoles
Un tourbillon de légendes avec Dave,
Nicoletta, Claude Barzotti, Michèle
Torr, Jeane Manson, Herbert Léonard,
Danyel Gérard, Jean-Jacques Lafon,
Corinne Hermès, Patrick Juvet.
Participation de Laurent Kérusoré
de l’émission Plus belle la vie.
Places de 36 à 57 €
0 890 710 115 (0,15 € la minute)
MACH 36, 20h
Déols
13
The Maze Jazz Quintet
Jazz club du Berry.
02 54 34 89 64 Restaurant L’Escale, 20h30
Déols
Vendredi 11 mars
Fête de la Saint-Patrick
et de la Bretagne
Avec Celtic Dances, le bagad
de Lann-Bihoué et le Cercle du Croisty.
0 890 710 115 (0,15 € la minute)
MACH 36, 20h30
Déols
Martine Boeringer
chante Boris Vian
Martine Boeringer interprète son
répertoire, accompagnée du pianiste
Frédéric Thibault et du bassiste
Frédéric Bonneau.
Entrée : 12 € ; 20h
Réservations : 06 08 57 43 13
Espace des Halles, place Monestier,
Châteauroux
Samedi 12 mars
Concert de gospel
Organisé par l’association LARM 36.
Avec le groupe Castel Gospel.
Concert caritatif.
Entrée gratuite, dons libres.
06 41 85 94 59
Église Notre-Dame, 20h30
Châteauroux
23e Festival choral de Déols
Avec les chœurs La Voie mélodieuse,
Cantabile et le Chœur de chanvre.
02 54 07 58 87
Église Saint-Étienne, 20h30
Déols
Dimanche 13 mars
« Stadium Tours »
Concert des Wackids, spectacle jeune
public.
Tarif unique : 9 €
(gratuit pour les moins de 4 ans)
02 54 60 55 35
L’Asphodèle, 16h
Le Poinçonnet
SPECTACLES
En février…
Jeudi 4 février
« Swift ! »
Spectacle de la compagnie Skappa et
associés, librement inspiré des Voyages
de Gulliver de Jonathan Swift.
02 54 08 34 34 Salle Gaston-Couté,
av. D.-Bernardet, 19h
Châteauroux
Dimanche 21 février
Après-midi théâtre
Organisé par le Comité des fêtes.
02 54 07 31 44
Château des Planches
Saint-Maur
Vendredi 26 février
et Ludovic Rabier. Suivi d’une pièce
de théâtre de Léandre Boizeau :
« Le Musée des ronchons ». Au final,
remise des Villemont d’or, les oscars
de La Bouinotte. Puis casse-croûte
autour des rédacteurs et des écrivains
de La Bouinotte.
Renseignements et réservations :
02 54 60 06 08 / 02 54 07 63 92
Tarif : 8 €
L’Asphodèle, 20h30
Le Poinçonnet
« Mais qu’est-ce
qu’on va en faire ? »
Pièce de théâtre jouée
par la compagnie les Drôles
de Jouhet et organisée par Familles
rurales d’Étrechet.
02 54 26 96 11
Salle des fêtes, 14h30
Étrechet
Lundi 7 mars
Don Quichotte
ou le Vertige de Sancho
Pièce de théâtre de la compagnie
Public chéri.
02 54 34 18 14
Salle Gaston-Couté,
av. D.-Bernardet, 20h
Châteauroux
AUTRES
MANIFESTATIONS
En février…
Spectacle d’humour.
02 54 34 18 14
MLC Belle-Isle, av. D.-Bernardet
Châteauroux
Soirée salsa
« La Perruche et le Poulet »
Pièce de théâtre par la compagnie
le Masque de Sganarelle.
Cabaret Le Skabaret
06 66 35 55 17
Allée des Sablons, 20h30
Le Poinçonnet
« Je veux voir Mioussov »
Pièce de théâtre par les Troubadours
de Chavin.
06 08 57 43 13
L’Espace des Halles
Place Monestier, 20h
Châteauroux
En mars…
Samedi 5 mars
Soirée spectacle
de La Bouinotte
Avec « La chanson là !… », spectacle
de reprises de Brel, Brassens, Barbara,
par Éric Laurent, avec Denis Reignoux
Organisée par le Comité des fêtes.
06 07 34 75 49
Salle des fêtes
Diors
Loto
Organisé par le Comité des fêtes.
06 08 70 79 34
L’Asphodèle, 20h
Le Poinçonnet
Dimanche 7 février
Loto
Dimanche 6 mars
« Max et Mumu »
Soirée au profit du Téléthon
Au profit du stage Handi’Arts.
02 54 34 18 14
MLC Belle-Isle
Châteauroux
Fête de la Saint-Blaise
Repas et bal organisés par l’Association
Saint-Blaise.
02 54 36 76 02
Salle multi-activités
Arthon
Loto
Organisé par l’association Familles
rurales d’Étrechet.
02 54 26 96 11
Salle des fêtes, 13h30
Étrechet
39e randonnée pédestre
Organisée par l’USM Marche.
02 54 26 01 51
Départ du Foyer rural
Montierchaume
Vendredi 12 février
Loto
Vendredi 5 février
Organisée par l’association Berry Lait.
02 54 24 49 24
Le 9 Cube, 20h30
Châteauroux
Loto
Organisé par l’US Saint-Maur Basket.
06 09 33 40 64
Château des Planches
Saint-Maur
Connaissance du monde
Sur le thème : « Compostelle,
le voyage intérieur ». Avec repas
atypique. En présence du réalisateur Éric
Fontaneilles.
Séances à 15h et à 21h
Réservations : 02 54 34 18 14
MLC Belle-Isle, salle Gaston-Couté
Châteauroux
Samedi 6 février
Stage et soirée salsa
02 54 34 18 14
Café Le Quai
MLC Belle-Isle, av. D.-Bernardet
Châteauroux
14
Organisé par l’Amicale
des donneurs de sang.
02 54 22 48 39
Château des Planches
Saint-Maur
Samedi 13 février
Thé dansant des AFN
02 54 26 97 67
Salle des fêtes
Étrechet
Dimanche 21 février
Bourse d’échange
d’aéromodélisme
Cette bourse réunit les aéromodélistes
qui souhaitent se séparer de matériels
d’occasion en les vendant ou
en les échangeant.
De 10h à 18h
Salle Barbillat-Touraine,
av. Daniel-Bernardet
Châteauroux
Thé dansant
Organisé par le Comité d’animation
du Val d’Ardentes (Cava).
02 54 36 24 16
Agora
Ardentes
Brocante « Les Puces
de la couturière »
Organisée par l’association Kipatch.
Salle des fêtes, Coings
02 54 35 06 70 ou 02 54 27 34 19
Concours de belote
Organisé par les Gais Pinsonnets.
02 54 34 02 23
L’Asphodèle, 14h
Le Poinçonnet
Vendredi 26 février
Loto
Organisé par l’ES Étrechet Basket.
06 74 50 20 82
Salle des fêtes
Étrechet
Samedi 27 février
Soirée dansante
Organisée par l’AS Ardentes Football.
06 85 38 99 55
Agora
Ardentes
Bal
Organisé par l’US Le Poinçonnet Basket.
02 54 07 31 91
L’Asphodèle, 21h
Le Poinçonnet
32e soirée cabaret
Organisée par le Comité
des fêtes de Luant.
06 40 53 66 34
Salle des fêtes
Luant
Dimanche 28 février
Bal country et line dance
Organisé par Étrech’ Country Band.
Proposé par l’association Familles
rurales d’Étrechet.
Entrée : 4 €
02 54 26 96 11
Salle des fêtes, 14h-18h30
Étrechet
Thé dansant
Organisé par l’Amicale Saint-Vincent
Saint-Christophe. Avec Quentin Laroche
et son orchestre.
Entrée : 10 €
02 54 34 93 58
Salle Barbillat-Touraine,
av. D.-Bernardet
Châteauroux
En mars…
Vendredi 4 mars
Soirée tarot
Organisée par le Comité
des fêtes de Mâron.
02 54 08 61 38
Salle polyvalente, 20h30
Mâron
Samedi 5 mars
Soirée disco
Carnaval des enfants
Organisée par l’association
des Bambins de Coings.
02 54 07 18 06
Salle des fêtes
Coings
Organisé par l’Association des parents
d’élèves (APPE).
06 08 51 30 09
RDV à l’école Rabelais, 10h
Le Poinçonnet
Les 5 et 6 mars
Stage de gospel
Organisé par Enjoy gospel ! Avec Gospel
teaching production (Paris), représenté
par Greg Tiburce et ses chanteurs.
06 84 47 55 49 Chapelle des Rédemptoristes
Châteauroux
Dimanche 6 mars
Thé dansant
Organisé par le Comité de Saint-Leu.
02 54 36 24 16
Agora
Ardentes
Marche
Organisée par l’Appel.
02 54 27 27 17
Départ de l’aéroport
Coings
Concours de belote
Organisé par l’UNC-AFN.
06 07 01 33 64
L’Asphodèle, 14h
Le Poinçonnet
Découverte de la danse africaine
Organisée par l’association
Éducation physique et gymnastique
volontaire (EPGV).
En partenariat avec
l’association Toukooleurs.
02 54 36 29 55
Gymnase des Grands-Buissons
Ardentes
Mercredi 9 mars
Portes ouvertes à l’Embac
La classe préparatoire de l’École
municipale des Beaux-Arts de
Châteauroux vous ouvre ses portes.
02 54 22 40 20
10-12 place Sainte-Hélène,
de 10h à 19h
Châteauroux
Samedi 12 mars
Portes ouvertes
des CFA de l’Indre
Les centres de formation des apprentis
agricole, des métiers, BTP et Campus
Centre - CCI Indre vous ouvrent
leurs portes.
02 54 53 52 17
Châteauroux, de 9h à 17h
15
Loto
Organisé par le FC Diors.
02 18 04 22 96
Salle des fêtes
Diors
Bal folk
Organisé par l’Atelier de danses
traditionnelles de Saint-Maur.
Animation par les groupes berrichons
Décibal et La Brande.
06 20 27 19 58
Château des Planches, 21h
Saint-Maur
Dimanche 13 mars
Rassemblement de voitures
anciennes
Organisé par Rétro Méca Centre.
06 31 78 30 37
Centre-bourg
Ardentes
Carnaval
Organisé par l’association Familles
rurales de Saint-Maur.
02 54 22 18 30
Centre-ville
Saint-Maur
Les 19 et 20 mars
Un don, une affiche
À l’occasion du Printemps
du cinéma, les Restos du cœur
se proposent de vous procurer
des affiches de cinéma en échange
d’un don. Samedi 19 mars,
de 13h30 à minuit.
Dimanche 20 mars, de 10h30 à 14h.
Cinémovida
Châteauroux
Les 28 et 29 mars
Festi’pak
Stage de guitare organisé par
Woodstock Association. Cours
de 14h30 à 18h. Soirées Bœuf.
Prix du stage : 75 € + 15 € (inscription
à l'association).
07 80 09 17 31
[email protected]
Châteauroux