Télécharger ( 4.3Mo)
Transcription
Télécharger ( 4.3Mo)
N° 1 ARDENTES I ARTHON CHÂTEAUROUX I COINGS DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET JEU-LES-BOIS I LUANT MÂRON I MONTIERCHAUME LE POINÇONNET I SAINT-MAUR SASSIERGES-SAINT-GERMAIN Février 2016 Magazine de la Ville et de l’Agglomération de Châteauroux LES RÉHABILITATIONS IMMOBILIÈRES du territoire GRANDS PROJETS LES CABINETS PLANCHENT SUR LE COMPLEXE AQUATIQUE P. 15 DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE SIMPLIFIEZ-VOUS LA VIE AVEC LE PORTAIL FAMILLE P. 19 SOCIÉTÉ COMMUNE NOUVELLE : QU’EST-CE QUE C’EST ? P. 23 SOMMAIRE | DÉVELOPPEMENT DURABLE Huit bornes de recharge pour véhicules bientôt à Châteauroux 24 10 INITIATIVES LOCALES DOSSIER Les réhabilitations immobilières du territoire 4-5 C’EST PASSÉ Retour sur les festivités de fin d’année sur toute l’Agglomération 18-19 DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE 6-9 L’accès à la propriété renforcé ; portail famille : les services Petite Enfance, Vie scolaire et Jeunesse se dématérialisent Un budget 2016 dédié aux opérations d’envergure en faveur de l’attractivité du territoire 20-21 C’EST À VENIR 14-15 GRANDS PROJETS Conférence de presse du 30/03/15 16 4L Trophy Maxime et Valentin ne veulent pas être privés de désert La Maison des seniors, le Centre aquatique communautaire, les travaux de la Vieille Ville et l’Office de tourisme converti en EPIC DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Haeraux technologies s’agrandit et recrute ; du pain frais à Ardentes et Diors ; une taxe pour limiter la prolifération des enseignes publicitaires 22-23 SOCIÉTÉ Téléchargez le questionnaire du Contrat local de santé ; Saint-Maur commune nouvelle 26-27 NOTRE HISTOIRE Le musée des Trois Guerres de Diors fait les beaux jours de Verdun Logo_non millésimé_cls.pdf CHÂTEAUROUX Métropole 2 Châteauroux Métropole CHTX Métropole – Magazine de l’Agglomération Châteauroux Métropole – Siège social : hôtel de ville – CS 80509 – 36012 Châteauroux Cedex – Téléphone : 02 54 08 34 56 – Directeur de publication : Gil Avérous – Codirecteur de publication : Michel Blondeau – Rédaction : direction de la Communication Châteauroux Métropole – Crédits photo : Magazine [direction de la Communication (p. 1 à 28), Urbacity (p. 1, 10 et 12), Opac 36 (p. 11), Groupe Coutant Finance (projet Montaigne, p. 13), Les Boutiques de Châteauroux (p. 21), SISM (p. 22), Fondation du patrimoine (p. 25), Jean-Luc Bertini © Flammarion (p. 29)] – Supplément [V. Joncheray / Les Bodin’s / Cheyenne Production (p. 1, 7 et 14), Jao (Phoscopages, p. 3), Richard Delottier / Société des écrivains (Assigné à l’impossible, p. 3), Maxime Thoreau (p. 4), Apollo-maison de l’image (p. 5), Pierre Grosbois (Lecture autour de Valère Novarina, p. 6), Pascal Gely (1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes, p. 6), Tonnerre Production (Bleu Cargo, p. 8 et 16), Fédération de la pêche de l’Indre / 444 communication (p. 9 et 13), Stéphane Delétang (p. 10), Juan Carlos Escanez (p. 10), Alexandre Guillaneuf / Le Poinçonnet Basket (p. 11), Festipak (p.15)]. CHÂTEAUROUX Réalisation : – Impression : Imprimerie Vincent – Distribution : Groupe La Poste – ISSN en cours Métropole 1 04/10/12 09:52 ÉDITO PORTRAIT Christine Angot L’écrivaine se souvient de Châteauroux RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ SUR… facebook/chateaurouxmetropole @chateauroux36 Châteauroux Métropole www.chateauroux-metropole.fr Châteauroux Métropole L ’année 2015 a été celle de la naissance de Châteauroux Métropole, symbole de la mutualisation des services entre la Communauté d’agglomération castelroussine et ses communes membres. Un site Internet commun avait accompagné ce changement dès avril dernier. Dans la même logique, nous avons souhaité mutualiser les deux magazines Châteauroux pour tous et Le Journal de l’Agglo, dont un certain nombre de sujets se recoupaient. Ce regroupement des deux supports d’informations de la collectivité se fait également par mesure d’économies, puisque l’heure est à l’optimisation de nos moyens financiers. Pour autant, vous pourrez constater au fil des pages que le rendu est toujours de qualité, tant du point de vue de l’impression et de l’iconographie que des sujets traités. Ce nouveau magazine est la nouvelle image de marque de notre territoire, qui s’avance vers de nouveaux enjeux comme l’internationalisation de La Martinerie et d’EuroSity ou Gil Avérous Président de Châteauroux Métropole Maire de Châteauroux l’accomplissement des grands projets comme la construction du Centre aquatique à Balsan et le devenir du pôle Gare. CHTX Métropole se veut informatif pour tous les habitants de l’Agglomération (et pas seulement les Castelroussins). Séquencé par thématiques et doté d’un supplément détachable Culture / Loisirs / Sport, ce magazine a pour ambition de dépasser les frontières de nos communes pour se faire la voix de notre territoire sur les sujets transversaux. Il ne viendra pas remplacer les journaux et bulletins municipaux encore existants à ce jour, chaque commune conservant ses prérogatives et informations propres. Mais il devrait permettre à chacun de ses lecteurs de se sentir membre d’une seule et même entité. J’espère que le travail mené par nos services, en lien avec les prestataires, saura recueillir vos suffrages.Au fil des prochains numéros, diverses adaptations pourront se faire jour, afin de répondre encore plus finement à vos attentes. Je vous en souhaite bonne lecture. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 28 Nouveaux enjeux, NOUVELLE FORMULE 3 C’EST PASSÉ | Brian Joubert, vedette des fêtes de fin d’année 27 NOVEMBRE 2015 LA PATINOIRE DE CHÂTEAUROUX ÉTRENNÉE En plus de la prestation du célèbre patineur français Brian Joubert, près d’un millier de spectateurs ont pu admirer les jeunes patineurs du club d’Issoudun, les couples originaires du Bordelais et enfin la démonstration de free-style en patins. 19 DÉCEMBRE 2015 CONCERT DE NOËL DE CHÂTEAUROUX Les Castelroussins ont pu assister au traditionnel concert de Noël en l’église SaintAndré, sous la direction d’Anne Jeanjacques. Le chœur Garance, accompagné du pianiste Adrien Petit-Locciola, a repris les célèbres chants de Noël. 4 20 DÉCEMBRE 2015 PARADE DES CARNAVALEUX La deuxième parade de Noël de Châteauroux avait pour thème « Contes et légendes ». Au menu, deux passages en centre-ville : le premier dans l’après-midi, le second en début de soirée, pour le bonheur des petits et des plus grands ! 12 DÉCEMBRE 2015 MARCHÉ DE NOËL DE SAINT-MAUR Au programme : rencontre avec le Père Noël et sa hotte pleine de bonbons, balades en calèche, tours de manège, maquillage, feu d’artifice et bien sûr de nombreux stands. 13 DÉCEMBRE 2015 MARCHÉ DE NOËL DU POINÇONNET 13 DÉCEMBRE 2015 MARCHÉ DE NOËL DE SAINT-CHRISTOPHE Organisé par le Comité des fêtes, le marché de Noël a proposé de nombreuses animations : photos souvenirs avec le Père Noël pour les enfants, concert de chants par la chorale du Poinçonnet, feu d’artifice, mais aussi divers stands avec notamment des peluches. 13 DÉCEMBRE 2015 MARCHÉ DE NOËL DE DÉOLS 13 DÉCEMBRE 2015 CONCERT DE NOËL EN L’ÉGLISE D’ÉTRECHET Le concert de Noël, organisé par les Familles rurales, fut l’occasion d’écouter flûte, violon, cornemuses, charango, vielles et accordéon diatonique, joués par la Confrérie de Saint-Julien-des-Ménétriers. En plus de la cinquantaine d’exposants, le marché de Noël de Déols proposait également des balades à poney, un manège gratuit, une tombola et la visite du Père Noël ! Avec en plus la présence d’un joueur d’orgue de Barbarie. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 Sur la nouvelle place Saint-Christophe où se trouvait cette année un marché de Noël, tout était réuni pour que les visiteurs passent un bon moment. Gil Avérous, Maire de Châteauroux et Président de Châteauroux Métropole, est venu saluer les exposants. 5 C’EST À VENIR | CHÂTEAUROUX LE MONDE DE LA DANSE en deuil Le 1er décembre dernier, une étoile s’est éteinte. À 49 ans, la chorégraphe et professeur de modern jazz Mylène Riou est décédée des suites d’une longue maladie. Initiée à la danse par sa mère, elle-même professeur, la Castelroussine a été formée à l’école Alvin Ailey de New York et a dansé dans la compagnie Rick Odums pendant trois ans. Une rencontre restera déterminante dans sa vie, celle avec le danseur et chorégraphe Redha avec lequel elle se redécouvrira et dansera pendant plusieurs années. De retour à Châteauroux, Mylène Riou a fondé sa propre école de danse et les ateliers Arts et Danse. Très reconnue dans le milieu et très appréciée des nombreux élèves qu’elle a formés, elle laisse derrière elle un stage de danse qui a lieu chaque année, à Pâques, et qui avait pris un véritable tournant en 2015 avec l’organisation de multiples spectacles, Scène d’avril. AGGLOMÉRATION CHÂTEAUROUX DES HORODATEURS NOUVELLE GÉNÉRATION En décembre dernier, deux horodateurs situés dans la rue Jean-Jacques-Rousseau à Châteauroux ont été renouvelés. Les automobilistes peuvent désormais régler leur ticket de stationnement par carte bancaire, avec la Super Carte, en monnaie ou cumuler ces trois moyens de paiement. Ces deux horodateurs précèdent d’importantes évolutions. En effet, en 2016 et 2017, une grande partie du parc sera renouvelée et modernisée. Ce renouvellement s’accompagnera d’une modification des zones de stationnement. LE CHIFFRE 74 493 Selon les dernières statistiques de l’Insee, la somme des populations municipales des communes de l’Agglomération Châteauroux Métropole a gagné 245 habitants. L’intercommunalité passe ainsi de 74 493 à 74 738 habitants. En comptabilisant les doubles comptes (c’est-à-dire les personnes recensées sur son sol mais résidant également ailleurs comme les étudiants ou les militaires), le chiffre de la population s’élève à 77 752 habitants, contre 77 538 l’année passée. EN HAUSSE : Ardentes (3 859, + 60), Arthon (1 220, + 11), Châteauroux (45 209, + 249), Diors (763, + 58), Étrechet (922, + 17), Luant (1 469, + 25), Mâron (766, + 11), Saint-Maur (3 112, + 7), Sassierges-Saint-Germain (486, + 9), Villers-les-Ormes (419, + 5). EN BAISSE : Coings (807, – 6), Déols (7 889, – 173), Jeu-les-Bois (379, – 5), Le Poinçonnet (5 808, – 6), Montierchaume (1 630, – 18). La tendance à la baisse du nombre d’habitants relevée ces trois dernières années s’est donc inversée, alors que le Département dans sa globalité a perdu de la population cette année encore (228 091, – 601). * Il s’agit des populations recensées au 1er janvier 2013, dont les chiffres sont entrés en vigueur au 1er janvier 2016. 6 CHÂTEAUROUX - MÂRON - LE POINÇONNET Fibre optique : LE DÉPLOIEMENT A DÉBUTÉ La fibre optique s’invite enfin sur le territoire de Châteauroux Métropole. D’ici à fin 2020, douze communes seront connectées au très haut débit (THD). À Châteauroux, de nouvelles armoires de rue font leur apparition depuis décembre dernier en vue du déploiement de la fibre optique. Tous les foyers, les commerces et les entreprises y seront raccordés, ces armoires étant ellesmêmes raccordées au central optique d’Orange situé à proximité du lycée Pierre-et-Marie-Curie. Ainsi, à partir d’études géomarketing, l’opérateur de réseau a validé avec les élus les premiers quartiers concernés : Beaulieu, Saint-Christophe et Saint-Denis. Ce sont les secteurs qui ont aujourd’hui le plus faible débit Internet. Pour faciliter le raccordement au sein des logements collectifs, Orange est en contact avec l’ensemble des syndics et propriétaires concernés. Des conventions sont en cours de signature avec les bailleurs sociaux, autorisant Orange à pénétrer au sein des bâtiments pour y déployer la fibre optique via les colonnes montantes. Chaque palier bénéficiera ensuite d’un boîtier de raccordement, charge aux habitants de demander à leur opérateur préféré (Orange, Free, Bouygues, SFR/Numericable…) la mise à disposition de la fibre gratuitement à l’intérieur du logement. Orange apposera une petite pancarte pour informer les habitants de la présence de la fibre dans leur immeuble. Afin d’éviter tout démarchage abusif, une personne mandatée par l’opérateur devra être en mesure de présenter un badge officiel Orange. Les autres communes de Châteauroux Métropole ne sont pas oubliées et des réunions publiques de présentation de ce déploiement de fibre optique ont d’ores et déjà eu lieu au Poinçonnet ou à Mâron. D’autres réunions d’information suivront. UN DÉBIT ULTRA-RAPIDE Les premiers raccordements, prévus à partir du printemps 2016, vont autoriser un débit jusqu’à 30 fois supérieur à l’ADSL, et ce quelle que soit la distance qui sépare l’habitation du central de raccordement. Il sera ensuite possible aux usagers de communiquer en visioconférence, jouer en réseau, partager ses photos en ligne, regarder un match en 3D, suivre deux programmes en qualité HD+ sur deux téléviseurs différents…, le tout s imultanément. DOUZE COMMUNES CONCERNÉES Ce déploiement de la fibre optique, réalisé en totalité sur les fonds propres d’Orange, doit permettre en cinq ans de déployer la fibre optique sur douze des communes qui composent l’Agglomération castelroussine. Pourquoi douze ? Parce que les opérateurs devaient faire part de leurs projets 2015-2020 auprès de l’État, avant décembre 2012, date à laquelle Luant, Coings et Villers-les-Ormes (qui ne sera toujours pas concernée malgré sa fusion avec Saint-Maur) ne faisaient pas encore partie du territoire communautaire. CHÂTEAUROUX AU SKATEPARK, SÉCURITÉ RIME AVEC LIBERTÉ Le skatepark se divise en deux parties clairement distinctes : la zone « kids » d’un côté, l’espace pour les confirmés – comportant le bowl, l’aire de street et la plazza – de l’autre. La première est réservée exclusivement aux grands débutants ou aux enfants encore peu à l’aise sur deux, quatre ou huit roues, tandis que la seconde l’est aux plus confirmés des pratiquants. Leur point commun reste cependant qu’il faut y évoluer avec le matériel adéquat* et les équipements de sécurité individuels obligatoires (casque, coudières, genouillères, protège-poignets). Pour les plus jeunes (moins de 8 ans), la présence des parents à proximité est impérative, quel que soit leur niveau de pratique du skate, du roller ou de la trottinette. En cas d’accident et de non-respect de ces consignes, la responsabilité parentale entre en jeu. L’association des Enfants du skate et du ride (ESR) est présente très régulièrement sur le site. En cas de doute sur le matériel ou les espaces d’évolution, n’hésitez pas à leur poser vos questions. Ses membres sont là pour s’assurer que l’ensemble des usagers puisse profiter de cet équipement de loisirs, dans le respect d’autrui et en toute sécurité. * Utiliser une trottinette de déplacement sur le skatepark peut être dangereux. Seules les trottinettes pour free-style sont habilitées, pour raisons de sécurité. Il en va de même pour les vélos de type Hello Kitty ou Dora, etc., qui ne répondent pas aux critères de sécurité en vigueur. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 De l’aveu de tous, le skatepark est un bel équipement doublé d’un formidable espace de liberté, ouvert à tous. Pour qu’il le reste, il existe certaines règles de bienséance et de sécurité qu’il est bon de respecter. 7 AGGLOMÉRATION 2016, début des grands projets Le premier exercice budgétaire post-mutualisation fait la part belle au lancement des grandes opérations structurantes pour le territoire communautaire. U n budget de rigueur, mais offensif » : ainsi François Jolivet, Vice-président de Châteauroux Métropole délégué aux Finances, à l’Administration générale, à l’Évaluation des charges et à l’Organisation des moyens, a-t-il défini le budget 2016 lors de sa présentation au Conseil communautaire de décembre dernier. Premier exercice depuis la mutualisation des services entre les villes de Châteauroux et de Saint-Maur et l’Agglomération, les orientations sont claires. Les grands projets seront menés sans prévision « d’augmentation des taux, tout en surveillant de façon très attentive le coût des charges de personnel (21,1 M€) devenu le deuxième poste de dépenses du budget communautaire. Priorité est faite aux opérations d’envergure comme le Centre aquatique intercommunal (2,1 M€), l’établissement d’un fab lab dans le bâtiment de l’Horloge à Balsan (200 k€), la réhabilitation de la friche Mead pour l’installation d’un futur dépôt de bus et la réalisation d’ateliers relais (250 k€), ainsi qu’aux premières études sur le secteur gare et sa multimodalité Budget primitif 2016 Budget primitif 2016 79 954 917 € Répartition Fonctionnement Investissement 12 258 877 € en 2015 66,98 M€ 12,54 M€ 55,15 M€ Répartition de la section Investissement 2016 Grands projets de dépenses Voirie d’équipement Habitat Gestion des déchets Équipement des services Aménagement et urbanisme Mobilité apport de la fiscalité locale (contribution économique territoriale, taxes d’habitation, de foncier non bâti et taxe additionnelle au foncier non bâti, taxe d’enlèvement des ordures ménagères) à la partie recettes du budget communautaire. 55,44 en pourcentage : part 2,45 M€ de remboursement du capital de la dette 2,329 M€* de dépenses financières *avances aux budgets annexes et remboursements liés au parking Colbert 8 allouée en 2016 à la réalisation de nouvelles pistes cyclables pour assurer la cohérence et la continuité des itinéraires. 29,753 en millions d’euros : 2015 7,629 M€ QUELQUES CHIFFRES MARQUANTS 150 en milliers d’euros : somme 12,96 M€ 2016 67 696 040 € (100 k€). 250 k€ sont également inscrits pour la réalisation d’un parking dédié au skatepark de La Margotière. Les autres grands investissements de l’année 2016 concernent les compétences Habitat (100 k€ fléchés sur l’accompagnement du Nouveau Programme de renouvellement urbain, 489 k€ sur le Programme local de l’habitat), Ordures ménagères (646 k€ pour assurer notamment le renouvellement du parc véhicules) et Voirie (1,4 M€ dont la première partie de la réfection de l’avenue François-Mitterrand et la création d’un rond-point au niveau de l’IUT, à Châteauroux). Enfin, 193 000 € sont programmés pour soutenir les porteurs de projet, dans le cadre de l’aide à l’immobilier d’entreprise. du portage en fonds propres des investissements (soit 6,866 M€). Pour comparaison, le recours prévisionnel à l’emprunt représente 38,09 % (soit 4,93 M€). 12 258 877 euros : augmentation du budget principal, suite à la prise en compte des effets de la mutualisation et du changement de périmètre des compétences communautaires. L’INVITÉ LA MARTINERIE : 1,494 M€, dont 650 k€ favoriseront la réalisation d’une voirie derrière l’emprise cédée à Elis Berry et la viabilisation du bâtiment du CIERC en vue de sa vente. CŒUR D’AGGLO : 1,625 M€, dont 800 k€ sont affectés aux travaux de voirie de la rue de l’Écho (future rue André-Lescaroux). ZAC D’OZANS : 1,951 M€, dont 903 k€ seront investis pour achever la viabilisation de la phase 1 de la zone. EAU POTABLE : 4,334 M€ dont près d’1 M€ sont crédités pour des travaux à Ardentes (rue Antoine-Fée), Châteauroux (rues Dauphine, Jean-Lauron, Descente-de-Ville, de la Liberté, Croix-Perrine, Perrières, Roland-Garros et avenue François-Mitterrand), Déols (rue du Montet), Le Poinçonnet (allée des Ormeaux) et sur la rocade en accompagnement des travaux de création d’un giratoire par le Département, au croisement de la rocade et de la route de Velles. ASSAINISSEMENT : 8,771 M€, dont 2,129 M€ permettront d’opérer différents types de travaux à Arthon (La Cotinière), Châteauroux (rues Croix-Perrine et Perrières), Coings (Les Ombelles), Déols (rue du Montet), Jeu-les-Bois, Luant (secteur stade / gymnase) et au Poinçonnet (allée des Ormeaux). TRANSPORTS : 6,983 M€ pour ce nouveau budget annexe, qui couvre la rémunération du délégataire de service public et permettra notamment l’acquisition – pour 510 k€ – d’un nouveau bus standard et de deux minibus pour le transport des personnes à mobilité réduite (TPMR). Intronisé au début du mois de décembre, le nouveau commissaire divisionnaire nous parle des motivations de son retour à Châteauroux et de ses objectifs en matière de sécurité publique. N atif de Châteauroux, Philippe Ratet retrouve une terre quittée à la fin des années 1970. Alors que ses jeunes années en Berry étaient bercées par la présence des militaires américains ou ses matchs de foot sous le maillot de La Berri, le voici donc de retour pour prendre en mains la sécurité d’une ville « en plein rebond, où les habitants ont l’air heureux de vivre et où les différents services de sécurité (polices nationale et municipales, gendarmerie, pompiers, sécurité civile) font preuve d’une grande cohésion ». Philippe Ratet souhaite également que ses équipes soient encore plus au contact de la population, qui « ne doit pas hésiter à venir les voir pour leur faire part de leur satisfaction comme de leurs insatisfactions ». Amateur de marche, de football, de brocantes et de biographies d’hommes illustres (« pour découvrir l’homme qui se cache derrière la personnalité publique et comprendre le pourquoi avec leurs actes »), le fringant directeur a pour but de mettre son expertise de police judiciaire au service de la sécurité publique. CONTRIBUER AU BIEN-ÊTRE DES CASTELROUSSINS Selon lui, revenir à Châteauroux était un choix à la fois personnel et professionnel. « Jusqu’ici, dans mes précédentes affectations, j’ai été amené à travailler sur la grande délinquance criminelle. En postulant sur ce poste dans une ville moyenne, je voulais à la fois servir ma ville natale et apporter ma contribution au bien-être de ses habitants, tout en abordant une autre facette du métier sur la petite et moyenne délinquance, celle qui perturbe la population au quotidien bien plus que les affaires de grand banditisme ou les gros trafics de stupéfiants ». Philippe Ratet ne fait ainsi aucune distinction entre les différentes infractions à la loi. Pour lui, « aucun manquement à la loi, qu’il s’agisse de délits routiers, de vols ou trafics en tous genres, de cambriolages ou d’homicides, ne doit rester impuni. » Les délinquants sont prévenus ! BIO EXPRESS 1959 : naissance à Châteauroux 1983 – 85 : e ntrée à l’École nationale supérieure de la Police, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, puis commissaire stagiaire à Marseille 1985 – 89 : chef du Groupe de Répression du banditisme à Dijon 1989 – 94 : chef adjoint de la Brigade criminelle à Marseille 1994 – 99 : d irecteur adjoint de la police judiciaire à Limoges 1999 – 2004 : directeur adjoint de la police judiciaire à Montpellier 2004 – 07 : chef de la division logistique et opérationnelle de la police technique et scientifique à Écully (agglomération de Lyon) 2007 – 11 : directeur du SRPJ de Clermont-Ferrand 2011 – 15 : sous-directeur adjoint chargé de la police technique et scientifique à Écully – Coordonnateur opérationnel 2015 – … : directeur départemental de la sécurité publique à Châteauroux CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 LES PRINCIPAUX BUDGETS ANNEXES PHILIPPE RATET, DIRECTEUR DÉPARTEMENTAL DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE (DDSP) 9 FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN DOSSIER | URBANISME FRICHES INDUSTRIELLES aujourd’hui, bijoux d’urbanisme demain En 2002, l’Agglomération castelroussine entamait la réhabilitation de l’ancienne manufacture de tabacs, reconvertie en centre d’affaires. En 2010, ce fut au tour des usines Balsan de bénéficier d’un lifting, avec une reconversion des ateliers en école d’enseignement supérieur. Aujourd’hui, d’autres projets, privés cette fois, voient le jour. C’est le cas de l’ancien Comptoir des pharmaciens, situé rue de l’Indre, de l’usine des Cent Mille Chemises, située rue de Strasbourg, ou de la clinique Montaigne à Saint-Jean. 1 LE RENOUVEAU DES CENT MILLE CHEMISES Près de 13 000 m². Le chantier est titanesque. Dès 2017, l’Opac* de l’Indre entreprendra la réhabilitation de l’usine des Cent Mille Chemises. Maurice Schwob est un nom bien connu à Châteauroux. Cet industriel est le créateur de l’usine des Cent Mille Chemises qui prospéra pendant de nombreuses années à Châteauroux avant de fermer ses portes définitivement en 2004. L’homme a innové dans bien des domaines. Il permit notamment de créer une société de secours mutuels où les sociétaires bénéficiaient d’accès aux soins médicaux. Il fit construire à proximité de l’usine un ensemble d’habitations ouvrières comprenant une résidence d’une soixantaine de chambres et une trentaine de maisons et des commerces. À l’époque, c’est un véritable quartier qui se constitue. Mais depuis sa fermeture, le site est à l’abandon. En 2011, un incendie a détruit toute une partie du bâtiment principal donnant sur la rue de Strasbourg. L’Opac 36, propriétaire des lieux depuis 1993, a depuis plusieurs années la volonté de redonner vie à ce site industriel historique de la ville. « Plutôt que de reconstruire du neuf à l’extérieur qui générerait des coûts exorbitants en réseaux et en raccordements, il nous semblait intéressant d’utiliser l’existant intra-muros et redynamiser le centre-ville en réhabilitant cette friche industrielle », se rappelle Pascal Longein, directeur de l’Opac. Mais le projet était toujours là. En 2015, le Conseil d’administration réétudie le projet pour Ce caractère architectural sera à conserver et à valoriser en l’intégrant dans un projet de qualité. » L’architecte qui sera en charge de dessiner le projet pourrait être retenu dès septembre 2016. « C’est un projet avec un coût important – 8 à 9 millions d’euros – et un chantier qui commencera en 2017 pour une durée d’au moins 2 à 3 ans », souligne le directeur de l’Opac 36. LE DÉTAIL DU PROJET * Office public de l’habitat, d’aménagement et de construction. La partie historique de l’usine, avec la façade donnant sur la rue de Strasbourg, classée à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques (l’architecte de l’époque est Henry Dauvergne), sera entièrement réhabilitée. Les bâtiments ne présentant pas d’intérêt historique seront démolis et reconstruits. « Notre objectif principal ? Que le site s’intègre parfaitement dans le paysage urbain. Nous souhaitons que d’ici un horizon de cinq ans, les gens passent dans le quartier et ne se rappellent plus qu’on y trouvait une telle friche », indiquent Pascal Longein et Thierry Desfougères, responsable du service foncier. L’un des critères du concours d’architecte sera donc le respect du style architectural du quartier : des petites maisons berrichonnes. 30 % des surfaces seront végétalisées. Majoritairement, on trouvera donc de l’individuel et des petits collectifs. Le projet initial prévoit 43 maisons de ville avec garage, 12 appartements avec stationnement, des parcelles de 120 à 220 m², des équipements (dont une maison pluridisciplinaire de santé). « Ce sera la création d’un vrai quartier avec une ou deux rues. Nous tenons tout particulièrement au côté historique de l’ensemble. HISTORIQUE 1876 : création d’une chemiserie à Paris où l’on étudie pour la 1re fois les proportions pour faire des chemises sur mesure. 1891 : création de l’usine des Cent Mille Chemises à Châteauroux sur un terrain de 5 000 m². 400 personnes y sont employées en 1900. Elles seront 700 en 1914. 1910 : transformation de l’entreprise en société anonyme. 1911 et 1926-1927 : a grandissements successifs. 1957 : la société sort du cadre familial. 2004 : fermeture définitive de la SARL Compagnie Cent Mille. 2011 : projet de réhabilitation stoppé par un incendie. 2016 : lancement du concours d’architecte pour la réhabilitation de l’usine des Cent Mille Chemises. L’Opac 36 envisage d’achever ce chantier en 2020. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 Les Cent Mille Chemises et le Comptoir des pharmaciens, deux sites emblématiques bientôt réhabilités. l’aménagement de ce site, en partenariat avec les services de la Ville de Châteauroux et l’architecte des bâtiments de France. Le bailleur social, qui rénove actuellement l’ancienne gendarmerie Schwob située à 500 mètres de là, devient finalement maître d’ouvrage de ce vaste projet. D’ici à mars 2016, un concours d’architecte sera lancé pour réhabiliter l’existant de l’usine des Cent Mille Chemises. 11 FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN • FRICHES INDUSTRIELLES AUJOURD’HUI, BIJOUX D’URBANISME DEMAIN DOSSIER | URBANISME 2 AVIS DE NEUF POUR LE CPC, RUE DE L’INDRE Après de nombreuses années d’abandon, le Comptoir des pharmaciens fera peau neuve dans le courant de l’année 2017. Les promoteurs de l’opération ont bien voulu nous en dire plus. Le site du Comptoir des pharmaciens du Centre (CPC), rue de l’Indre, est un de ces lieux emblématiques de Châteauroux dont le rayonnement ne se conjuguait malheureusement plus qu’au passé. Depuis 1995 et le départ des activités d’Erpi Santé (Européenne de répartition pharmaceutique et d'investissement, devenue par la suite Alliance Santé), les bâtiments étaient en déshérence. D’ici quelques dizaines de mois, sous l’impulsion de la société Urbacity*, un nouveau quartier écoresponsable se dressera pour faire une jonction avec le chemin de la Baignade. « Les permis seront déposés avant l’été 2016, pour des travaux que nous espérons mener à compter de septembre 2017 pour une livraison début 2019. » Sont envisagées la réhabilitation des maisons de ville en front de la rue de l’Indre, la restauration et la modernisation du grand bâtiment de 4 000 m² qui abritera une vingtaine d’appartements du T2 au T5 (50 à 200 m²), la construction de maisons neuves à haute performance énergétique (HPE) ainsi que de logements étudiants. Le quartier sera surtout dédié à des propriétaires ou à l’accession à la propriété avec quelques locatifs. « Les maisons de la rue de l’Indre sont dans le périmètre de l’Avap (Aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine). Elles seront donc remises en état selon les préconisations de l’architecte des bâtiments de France. Ensuite, plus on entrera dans le quartier, plus on apportera de modernité aux habitations. Le CPC lui-même sera traité dans un style plus contemporain, avec l’incorporation de grands pans vitrés et des terrasses ouvertes. » Le site, qui sera dénommé « Les Lavandières », se veut résolument ouvert sur la ville et l’Indre. « On garde le cheminement de Belle-Isle, pour préserver la continuité de la vallée verte. Nous apporterons un soin très particulier à la réfection du pont et des espaces verts. Cela apportera une véritable aération à ce quartier fermé depuis trop longtemps. Les flux piétonniers et routiers permettront de faciliter le passage entre l’Indre et la ville », précisent les deux associés. Un quartier ouvert et écoresponsable viendra remplacer l’ancienne friche industrielle. * On doit notamment à ce promoteur le nouveau bâtiment de l’Urssaf et l’espace Pro Park 388 sur l’avenue de La Châtre, ainsi que la nouvelle concession Berry Camping Cars à Cap Sud. Au total, l’opération de réhabilitation des 3 hectares du CPC, dénommée « Les Lavandières », nécessitera un investissement de 6,7 M€ HT. TROIS QUESTIONS À GIL AVÉROUS Président de Châteauroux Métropole, Maire de Châteauroux Ces opérations privées renforcent l’action publique en termes d’attractivité subventionne à hauteur de 94 k€. Cela ne peut que me réjouir et conforter notre action menée en parallèle à Balsan, avec l’installation prochaine du Complexe aquatique communautaire, là encore sur d’anciens bâtiments que nous démolissons actuellement, et l’installation d’un fab lab et d’un espace de coworking dans l’ancien bâtiment de l’Horloge. Des solutions restent encore à trouver pour d’autres sites emblématiques de Châteauroux, comme Mead Emballages ou la clinique Montaigne. Que pouvezvous nous en dire ? En ce qui concerne Mead Emballages, l’Agglomération envisage de racheter le site pour faciliter de futurs travaux de réaménagement du carrefour à feux en giratoire, mais aussi pour y installer le dépôt de bus Horizon. Quant à la clinique Montaigne, un promoteur est en train de monter un projet de réhabilitation pour en faire un centre d’affaires, mais il est un peu tôt pour en dire plus. Il reste aussi d’autres grands bâtiments comme Berry Tuft dans la zone du Forum du Poinçonnet ou Spatz avenue de Blois, mais nous ne pouvons rien faire dans ces cas-là, ceux-ci appartenant à des propriétaires privés pas forcément vendeurs. Dernière question : un projet de résidence universitaire en lieu et place de l’ancienne caserne Bordesoule avait été évoqué. Qu’en est-il ? Effectivement, le Crous souhaitait accompagner la création de l’Écocampus par le biais de la reconversion de l’ancienne caserne des pompiers en résidence universitaire, un projet abandonné pour raisons budgétaires. Par la suite, le Groupe François 1er, spécialisé dans la rénovation de sites prestigieux, nous a contactés et a racheté les bâtiments pour y faire plusieurs types de logements, tout en respectant l’architecture du site. On peut s’attendre, là encore, à une opération immobilière de qualité qui embellira notre ville. CLINIQUE MONTAIGNE : DU NOUVEAU EN VUE L’ancienne clinique chère à Max Ploquin est un ensemble immobilier dont la réhabilitation est un atout majeur pour la dynamique d’emploi voulue par l’Agglomération. Ce site emblématique, à l’entrée du quartier Saint-Jean, est en effet l’objet d’une opération très avancée de reconversion en centre d’affaires. Nous vous livrons en primeur une vue d’architecte de ce projet ambitieux et accompagné par Châteauroux Métropole, dont l’aboutissement accompagnera de la meilleure manière le Nouveau Programme de renouvellement urbain (NPRU) de Saint-Jean soutenu par le ministère de la Ville. Nous vous en reparlerons prochainement, lorsque le promoteur aura rassemblé toutes les conditions préalables à une plus ample communication. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 3 Les chantiers de grande envergure, permettant la réhabilitation d’anciennes friches industrielles, se multiplient sur Châteauroux. Qu’en pensez-vous ? C’est clairement une bonne nouvelle pour toute l’Agglomération. Grâce à ces chantiers menés en partie par des promoteurs privés, Châteauroux renforce son attractivité avec une offre accrue en nouveaux logements de qualité, mais aussi en surfaces commerciales comme dans le Cœur d’Agglo. Les programmes des Terrasses du Palais (en lieu et place de la Vieille Prison), de l’ex-CPC, de la résidence Exelmans, des châteaux Balsan ou bien encore des Cent Mille Chemises redonnent vie à des lieux abandonnés au fil du temps. Je citerais aussi le chantier lancé par l’Opac 36 d’une quarantaine de logements sur l’ancien parking de KSB, entre le boulevard de La Valla et l’allée de Sagan, chantier que l’Agglomération 13 GRANDS PROJETS | ➊ MAISON DES SENIORS, un lieu ressource pour nos aînés L’ouverture de cette maison est prévue fin 2016, début 2017. Située cours Saint-Luc, elle sera un lieu chaleureux de services et de convivialité où les seniors pourront s’investir au quotidien. Chant, Scrabble, gymnastique, inscriptions ou demandes de conseils… À certaines heures de la journée, la rue Claude-Pinette ressemble à une vraie ruche où jeunes et moins jeunes retraités se retrouvent. Demain, toutes ces activités seront regroupées au sein d’un bâtiment, cours Saint-Luc. La future Maison des seniors sera un véritable lieu ressource où les personnes à la retraite pourront être informées sur les services, pratiquer des activités et aussi s’engager dans la vie de la cité. Cet espace regroupera les services à la fois de l’OPR du CCAS – l’Office des personnes à la retraite (repas à domicile, téléassistance, instructions des aides légales, lutte contre l’isolement des personnes âgées à domicile avec le soutien des réseaux de bénévoles, fête des Retraités et colis de Noël, service social de proximité pour les usagers) –, de l’association 55 et plus, qui organise de très nombreuses animations, coordonne les clubs des quartiers et mobilise un large réseau de bénévoles retraités, ainsi que du Centre du bénévolat. UNE VRAIE RECONNAISSANCE En créant cette structure, les objectifs sont multiples.Tout d’abord, offrir une ➌ CHÂTEAUROUX : LES RUES DE LA VIEILLE VILLE RAJEUNISSENT Les rues Dauphine, Jean-Lauron et Descente-de-Ville ainsi qu’une partie de la rue Grande sont l’objet en ce début d’année d’un vaste chantier de réfection de réseaux, de la chaussée et des trottoirs. Ce chantier vise plusieurs objectifs, améliorer la liaison entre la ville haute et la ville basse, dégager des cheminements piétonniers plus agréables, sécuriser les carrefours en surélevant la chaussée, ce qui permettra de réduire la vitesse des véhicules. Ce projet a pour but également de valoriser le patrimoine architectural par la pose de bordures en pierre et de pavés en grès sur les trottoirs. Ces matériaux déjà utilisés sur les chantiers de la rue JeanJacques-Rousseau et de la rue Dorée permettront d’assurer l’homogénéité des traitements de surface sur 14 meilleure accessibilité. Le cours SaintLuc permettra en effet aux usagers de se stationner facilement grâce aux parkings proches, contrairement à la rue Claude-Pinette, localisée dans le centre historique. Cette maison offrira également une meilleure visibilité à la politique d’accompagnement et de soutien affirmée par la Ville de Châteauroux en faveur du 3e et du 4e âge (les plus de 80 ans). Autre enjeu, et non des moindres : revitaliser le cours Saint-Luc. La Maison des seniors s’installera ainsi dans l’ancienne cafétéria (la collectivité l’a acquise auprès du groupe Casino en novembre 2015) et occupera un ancien commerce mitoyen. Elle disposera d’environ 800 m² de plain-pied et se composera de plusieurs salles dont deux grandes pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes. l’ensemble des rues rénovées. Ces travaux interviennent après ceux réalisés ces dernières années dans le vieux Châteauroux, dans les rues des Pavillons, Claude-Pinette et Dorée. Ils sont complémentaires de la rénovation et du changement de sens de la rue Jean-Jacques-Rousseau l’an passé. Les réseaux d’eau potable et de gaz seront repris et modifiés rue par rue. La construction des réseaux d’eaux pluviales et d’éclairage public accompagnera la réalisation des travaux de voirie, à partir d’avril prochain. Ce chantier d’envergure (coût 600 000 €) se déroulera en plusieurs phases, nécessitant des déviations et des changements de sens de circulation dont certains deviendront permanents à l’issue des travaux (pour les rues AmiralRibourt, Dauphine et Gabriel-Nigond). TRAVAUX SUR LES RÉSEAUX D’EAU POTABLE ET DE GAZ Du 25/01 au 19/02 : rue Dauphine, de la rue Amiral-Ribourt à la rue Grande. Du 22/02 au 26/02 : rue Dauphine, de la rue Grande à la rue du Père-Adam. Du 29/02 au 4/03 : rue Jean-Lauron, de la rue du Père-Adam à la rue des Notaires. Du 7/03 au 2/04 : rue Descente-de-Ville, de la rue des Notaires à la rue des Ponts. Du 29 mars à la fin juillet, travaux sur les réseaux eaux pluviales, réseaux secs et réfection complète de la voirie suivant le même ordre que pour les réseaux eau et gaz. ➋ L’OFFICE DE TOURISME DE CHÂTEAUROUX CHANGE DE STATUT Depuis le 1er janvier 2016, l’office de tourisme communautaire est devenu un Établissement public à caractère industriel et commercial (Epic). ➌ ➊ ➋ DÉMÉNAGEMENT ET RAPPROCHEMENT « Nous avons la volonté de permettre au personnel de l’office de tourisme de travailler dans de meilleures conditions. L’emplacement actuel n’est pas stratégique. Il ne donne pas une bonne image de notre territoire. Nous recherchons un nouvel espace en centre-ville, facilement identifiable. Le déménagement se fera au plus tard en 2017. Par ailleurs, l’office de tourisme n’est pas labellisé. Nous allons travailler à cette labellisation, mais aussi à la commercialisation de produits. Nous avons également engagé un travail sur la politique de marketing territorial. Nous sommes à un tournant, nous voulons aller de l’avant », rappelle l’élu. Lors de ses vœux à la presse en janvier dernier, le président de Châteauroux Métropole a par ailleurs réaffirmé sa volonté d’orienter le tourisme vers le parc naturel de la Brenne et de jouer sur la carte du romantisme. « Châteauroux doit être la porte d’entrée du tourisme dans l’Indre. Nous voulons encourager la collaboration active avec l’Agence de développement touristique de l’Indre [NDLR : ADTI – Berry Province] », a-t-il indiqué. La première mesure concrète sera la création d’un poste à mi-temps sur les deux structures dès le mois de février. ➍ CENTRE AQUATIQUE : PLUS QUE TROIS CANDIDATS EN LICE La réalisation du futur centre aquatique intercommunal sur le site Balsan a suscité quarante-sept candidatures, dont celles des quinze plus grands cabinets d’architectes spécialisés dans ce type d’infrastructure. Le cabinet Mission H2O a analysé celles-ci avant de soumettre ses conclusions aux services et élus de Châteauroux Métropole. Un premier vote du jury, composé notamment d’élus, d’un représentant de la Fédération française de natation (FFN), de quatre architectes DPLG* et des services de l’Agglomération, a tout d’abord désigné dix demi-finalistes. Un second tour a permis de restreindre à trois le nombre de candidats officiellement autorisés à poursuivre leurs investigations. Les trois postulants sont le cabinet lyonnais Chabanne & Partenaires et les agences parisiennes Coste architectures et Mikou Studio. Chacun d’entre eux a pu faire valoir une grande expertise et un nombre important de références en la matière, avec des réalisations équivalentes en budget prévu par le Conseil communautaire. Les candidats devront tenir obligatoirement compte de certains prérequis comme les dimensions du bassin intérieur (25 m), la création d’un bassin extérieur, d’une plaine aqualudique et d’un espace permettant une offre balnéo-détente conséquente. Ils devront remettre leurs propositions définitives dans un peu plus d’un mois, le 7 mars. À eux de peaufiner les différents aspects des projets qu’ils soumettront au jury final du concours qui se tiendra, pour sa part, le 8 avril prochain. Sera alors désigné le projet retenu, dont la construction devra s’achever à l’été 2019. * DPLG : diplômé par le gouvernement. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 ➍ L’office de tourisme, financé par l’Agglomération castelroussine, vient de passer du statut d’association loi 1901 à celui d’Epic. Dans les faits, qu’est-ce que cela change ? « L’établissement est toujours financé par l’Agglomération, mais les élus reprennent la main. La présidence est assurée par le président de Châteauroux Métropole et deux vice-présidents. Au sein du conseil d’administration, siègent désormais 11 élus, 8 représentants de la profession [NDLR : hôtellerie, restauration…] et 3 personnes qualifiées. Nous étions arrivés au bout d’un cycle, nous affichons désormais une nouvelle ambition. Ce sont de nouvelles méthodes de travail, une nouvelle gouvernance, sans remettre en question la qualité du travail déjà accompli », explique Jean-Yves Hugon, vice-président délégué à l’Attractivité du territoire, au Tourisme et aux Relations internationales, également vice-président de l’organisme. Les cinq agents poursuivent ainsi leurs missions au sein de l’Epic. 15 DÉVELOPPEMENT DURABLE | LES BORNES de recharge électrique fleurissent L ’Agglomération Châteauroux Métropole et le Syndicat départemental d’énergies de l’Indre (Sdei 36) se sont associés pour développer un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques sur la commune de Châteauroux*. En 2016, six bornes de rechargement rapide alimentant chacune deux places de stationnement spécialement dédiées aux véhicules électriques et hybrides rechargeables** vont être installées. La première, mise en place à la mi- janvier rue Jean-Jacques-Rousseau, sera inaugurée le 5 février prochain et entrera en service dans la foulée. Les cinq autres emplacements ont été choisis de façon à répondre le plus précisément possible aux souhaits des usagers de ces véhicules « propres ». Une borne prendra place sur le parking du Palais de justice à l’angle de la rue Henri-Devaux, une autre sur le parking extérieur de l’hôpital rue Jules-Chauvin et une troisième sur la place Voltaire à l’entrée de la rue Roger-Cazala (côté église Saint-André). La place SaintChristophe en sera dotée également, comme cela avait été prévu lors de sa rénovation. La dernière, qui se situera à l’entrée de l’allée Jean-Vaillé, viendra compléter les aménagements envisagés dans le cadre de la réhabilitation des anciennes usines Balsan. En 2017, deux autres bornes de recharge s’ajouteront à ce premier programme. L’une sera installée en face du siège du Crédit agricole sur le parking de Gaston-Petit, avenue Pierrede-Coubertin. La seconde fera partie du grand chantier de réaménagement de la place Gambetta, dont les travaux débuteront à l’automne 2016. L’investissement pour chaque borne représente un coût de 2 000 € pour la collectivité, avec un coût de fonctionnement annuel de 200 €. * Avec le cofinancement de l’Ademe et du programme Investissements d’avenir du Commissariat général à l’investissement (CGI). ** Voitures (équipées de prises T2 ou T3) mais aussi vélos ou fauteuils PMR (prise EF). 16 Parlons D’ENVIRONNEMENT Courant février, Châteauroux Métropole éditera un guide des bonnes pratiques du jardinage, ainsi qu’une plaquette sur l’hygiène publique. Deux documents en lien avec la préservation de notre environnement. Compiler toutes les bonnes pratiques en matière de jardinage et encourager les habitants à devenir de vrais écojardiniers : telle est l’idée du guide qui sera édité par Châteauroux Métropole dans le courant du mois de février. Au fil des 28 pages, plusieurs thématiques seront abordées : les économies d’eau, la connaissance et la préparation des sols, l’usage des produits phytosanitaires, les techniques écologiques de désherbage, la réduction des déchets verts, la préservation de la faune et de la flore, la taille des plantes, ainsi que de bonnes recettes pour protéger son jardin et un calendrier du parfait écojardinier. Ce document s’adresse à tous ceux qui ont la main verte, aux jardiniers du dimanche comme aux jardiniers confirmés. Il est par ailleurs dédié aux personnes qui cultivent les jardins familiaux afin de les encourager à remplacer l’usage des produits phytosanitaires par des techniques plus vertueuses. Le guide sera disponible à l’accueil de l’hôtel de ville de Châteauroux. Il sera également téléchargeable sur www. chateauroux-metropole.fr. l’hygiène publique. Quelles sont les missions de la Ville de Châteauroux dans ce domaine ? Quels sont les pouvoirs du Maire en matière d’hygiène publique ? Avec ce document, vous saurez tout sur les contrôles de salubrité de l’habitat, de l’hygiène alimentaire dans les commerces de bouche destinés à la remise directe aux consommateurs, la lutte contre les nuisances sonores, contre les friches, le brûlage et les dépôts sauvages de déchets, le suivi de la qualité de l’eau, de l’air et de la pollution atmosphérique, la maîtrise de la population animale en ville, l’enlèvement des animaux blessés et des cadavres d’animaux sur la voie publique, la gestion des crues… Cette plaquette sera elle aussi à télécharger sur le site Internet de Châteauroux Métropole. CONTRÔLE, LUTTE ET SUIVI Dans le même temps, Châteauroux Métropole édite une plaquette sur Encore trop de vêtements, de linges de maison ou de chaussures sont jetés, alors qu’ils pourraient être recyclés. Le Sytom (Syndicat mixte de traitement des ordures ménagères) de la région de Châteauroux en appelle à votre civisme. Dans le souci d’un tri toujours plus efficace, prenez désormais soin de ne pas jeter vos textiles, linges de maison, chaussures (TLC) usagés dans la poubelle. Qu’ils soient usés, troués, démodés ou déchirés mais toujours secs et propres, privilégiez l’option des points d’apport volontaire d’Agir (Vêtibox), du Secours populaire, de la Croix-Rouge ou d’autres associations caritatives. Ils pourront ainsi être revendus ou recyclés, selon leur état. Si, en revanche, ils sont souillés ou humides, vous ne devez pas les mettre dans le bac bleu mais les déposer en déchetterie, afin qu’ils soient éliminés enfouis avec les autres déchets ultimes. Pour plus d’informations sur les points d’apport volontaire, vous pouvez les géolocaliser sur www.lafibredutri.fr/carto. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 ÔTEZ LES TEXTILES DES POUBELLES 17 DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE | ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ DANS LE NEUF : le coup de pouce de l’Agglo Depuis le 1er janvier 2016, Châteauroux Métropole renouvelle et renforce les aides financières accordées aux primo-accédants afin de les soutenir dans l’achat de leur premier bien immobilier. D epuis le 1 er janvier 2015, dans le cadre de son Programme local de l’habitat (PLH), Châteauroux Métropole soutient financièrement les ménages qui se lancent pour la première fois dans la construction d’une maison sur l’agglomération. Les critères pour bénéficier de cette aide : acheter un terrain, faire construire une résidence, faire de ce logement sa résidence principale et l’occuper au minimum pendant quatre ans. Le financement est couvert pour 2/3 par l’Agglomération et pour 1/3 par la commune d’implantation. Le montant des aides peut s’élever à 10 500 € par projet pour Châteauroux (15 projets finançables par an), 4 500 € par projet pour les pôles d’appui (cinq projets par an) et 3 000 € pour les communes résidentielles (cinq projets par an). Cette aide peut être cumulée avec la TVA à 5,5 % et le prêt à taux zéro (voir ci-dessous). En 2015, 13 projets sur 25 demandes ont été aidés dont six à Châteauroux, cinq sur les pôles d’appui et deux dans des communes résidentielles. Si vous faites construire, n’hésitez plus ! LES AUTRES MESURES PHARES En 2016, d’autres mesures en faveur du logement ont été renforcées. C’est le cas du prêt à taux zéro (PTZ) dont les conditions sont élargies. 40 % de l’opération pourront désormais être financés (au lieu des 18 à 21 % auparavant), les plafonds de ressources sont majorés et les différés d’amortissement vont à présent de 5 à 15 ans (contre 0 à 14 en 2015). Il est également à noter que le PTZ est élargi dans l’ancien avec travaux (au moins 25 %) sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, depuis la signature du Contrat de Ville en juin 2015, la TVA est ramenée à 5,5 % dans certaines zones prioritaires (trois quartiers à Châteauroux : Beaulieu, SaintJean / Saint-Jacques et Vaugirard), avec un périmètre élargi à 300 mètres aux alentours. Cette baisse de la TVA s’applique à la construction neuve et demeure cumulable avec le PTZ. AGGLO ET DÉPARTEMENT : LA TENDANCE DE L’IMMOBILIER EN 2015 L’observatoire du parc locatif privé, tenu par l’Adil 36, donne la tendance de l’immobilier dans l’agglomération et dans l’Indre. Si la vacance progresse sur le département, elle connaît cependant un repli sur l’agglomération (– 8 % entre 2014 et 2015). Fin 2015, le département comptait 267 lots vacants depuis plus de trois mois contre 262 en 2014 et 325 en 2013, dont 48,7 % (130) sur Châteauroux Métropole. Les logements 18 du parc privé les plus touchés par la vacance sont les T2 et T3. Sur l’agglomération, ils représentent 59 % des logements vacants (39 % en milieu rural). En 2015, la moyenne des loyers pour l’agglomération se situe à 368 € pour un appartement (tendance à la baisse depuis 2006) et 615 € pour une maison (stable depuis 2006). Pour le département, cette moyenne est de 363 € pour un appartement et 552 € pour une maison. En savoir plus ADIL – www.adil.fr – 02 54 27 37 37 Centre Colbert – Bâtiment I 1 place Eugène-Rolland 36000 Châteauroux Châteauroux Métropole www.chateauroux-metropole.fr Service Habitat direction du Développement du territoire au 02 36 90 51 54 ou [email protected]. Le portail famille VOUS SIMPLIFIE LA VIE ! Pour faciliter les démarches des parents qui utilisent les services municipaux de la Petite Enfance, de la Jeunesse et de l’Éducation pour leurs enfants, Châteauroux Métropole a mis en place depuis le 1er janvier un portail famille. SA FACTURE EN LIGNE En effet, depuis le 1er janvier, les tickets de cantine et de garderie sont supprimés. Les enfants scolarisés à l’école primaire se présentent directement auprès de l’établissement où ils sont répertoriés. En fonction de leur fréquentation mensuelle, une facture est établie par les services municipaux. Pour ceux qui le souhaitent, cette facture arrivera directement sur le portail (plus écologique et plus économique !). Et pour ceux qui n’ont pas Internet, il est toujours possible de recevoir sa facture par courrier. Le paiement s’effectue à l’hôtel de ville, à la mairie annexe Saint-Jean ou sur le portail par paiement en ligne. ACCOMPAGNER CE NOUVEAU SERVICE Pour les élus, la mise en place de ce portail est une petite révolution. « L’idée est d’avoir une vraie dématérialisation, explique Jean-Yves Hugon, maire adjoint délégué à l’Éducation et aux Affaires scolaires. Ce nouveau système permettra aux parents qui le souhaitent de ne plus se déplacer en mairie. C’est un changement d’habitude. Il y aura forcément une période d’adaptation. C’est un investissement important pour les services municipaux et, à terme, un réel gain de temps pour les familles. » Pour Chantal Monjoint, maire adjointe déléguée à l’Économie numérique, il s’agit également d’une véritable avancée. « Ce nouveau fonctionnement simplifie la vie des familles qui peuvent réserver quand elles veulent les vacances pour leurs enfants. Aujourd’hui, Internet est dans tous les foyers. Ceux qui n’ont pas d’accès seront accompagnés. Ce nouveau portail représente un investissement du personnel très important, rappelle-t-elle. Il est l’une des étapes d’un projet numérique plus global. C’est un service qui se veut pratique et rapide pour les familles. » Pour en savoir plus Service Éducation et Jeunesse au 02 54 08 35 29. Service Petite Enfance de la Ville de Châteauroux au 02 54 08 34 15. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 A ccessible depuis le site www. chateauroux-metropole.fr (page d’accueil > Mes démarches), ce portail concerne divers services municipaux comme les crèches, l’accueil périscolaire, les temps d’activités périscolaires (TAP) et l’accueil de loisirs La Valla. Fin 2015, près de 5 000 familles ont reçu un courrier contenant un code confidentiel leur permettant de se connecter au portail. Sur la plate-forme, il est possible de consulter les différentes activités : participation aux TAP, fréquentation de la cantine et/ou de la garderie, inscription en crèche. Les parents peuvent également réserver les mercredis après-midi, les vacances, les séjours pour l’accueil de loisirs de La Valla. Les coordonnées téléphoniques et courriels peuvent y être mises à jour. Enfin, le portail permet de recevoir directement ses factures. 19 DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE | COMMERCES MONTIERCHAUME HAERAUX TECHNOLOGIES s’agrandit et embauche Spécialisée dans les préparations mécaniques et de traitement de surfaces et peintures pour les secteurs aéronautique, spatial et militaire, cette société basée à La Malterie investit lourdement pour monter en puissance. H aeraux technologies fait partie de ces sous-traitants sans qui les grands groupes ne seraient rien. Afin de répondre de façon toujours plus qualitative à leurs demandes, l’entreprise berrichonne est en pleins travaux d’agrandissement de ses locaux et souhaite recruter une vingtaine de personnes d’ici trois ans*. « L’aéronautique civile est en plein essor, Airbus ayant par exemple un carnet de commandes représentant dix années de travail. C’est un développement important pour nous, qui sous-traitons pour de grands donneurs d’ordre tels qu’Airbus ou Zodiac, Thalès, MBDA, Safran ou la Snecma pour ne citer qu’eux », annonce son PDG Frédéric Bodin. Plus de 300 clients actifs font confiance à cette société discrète mais efficace dans des domaines de haute technologie. Pour preuve, l’entreprise fait l’objet d’audits MISE AUX NORMES ET EXTENSION Afin d’améliorer encore ses process, Haeraux est donc en plein chantier. Une extension de 1 500 m² de ses locaux a été lancée, pour une inauguration prévue en septembre. Elle accueillera une nouvelle ligne de traitement sulfo- tartrique (pour pallier la disparition du traitement au chrome VI en septembre 2017) et une ligne de peinture supplémentaire. Cet investissement d’un peu plus de 2,5 M€ a nécessité une nouvelle autorisation ICPE (Installation classée pour l’environnement), pour laquelle « l’intervention du préfet auprès de ses services nous a permis, tout en respectant les règles en vigueur, de gagner un peu de temps pour mener à bien notre projet ». Les dirigeants d’Haeraux sont prêts à faire face à de nouveaux défis. * L’Agglomération Châteauroux Métropole apporte sa pierre à l’édifice en accordant une subvention de 50 000 € au titre de l’aide à l’immobilier d’entreprises. ARDENTES DIORS UN NOUVEAU FOURNIL ROUTE DE CHÂTEAUROUX DU PAIN FRAIS 24 H/24 En novembre dernier, Philippe et Laurent Lébraly, deux frères complémentaires dans leurs fonctions (l’un est boulanger pâtissier, l’autre comptable gestionnaire de paie), se sont associés pour créer une « vraie boulangerie où l’on pétrit sur place, pas un simple terminal de cuisson ni une chaîne ». La construction a nécessité neuf mois de travaux et bénéficié d’un crédit à taux 0 % de la part d’Initiative Indre. Leur activité, le long d’un axe très passant (12 000 voitures/ 20 réguliers pour obtenir de nouveaux agréments de clients, ainsi que pour renouveler ses certifications aux normes ISO 9001 et EN 9100. jour), leur a permis d’embaucher une vendeuse. Quelques ajustements restent encore à faire pour rendre l’établissement plus visible, lorsque l’on vient de Châteauroux. En savoir plus Le Fournil ardentais 4 route de Châteauroux 02 54 22 24 56 Depuis le 13 janvier dernier, une machine Distribpain a fait son apparition non loin de la mairie de Diors. On doit cette installation à Vincent Griet, propriétaire de la boulangerie de l’Horloge à Déols. « En visitant la région il y a deux ans, m’est venue l’idée d’ouvrir des distributeurs de pains dans les communes où le nombre d’habitants ne permet pas de maintenir une boulangerie traditionnelle », explique-t-il. Après l’accord du maire de Diors et de son conseil municipal, le projet est donc devenu réalité. Ce premier distributeur 24 h/24 de l’Indre abrite 80 baguettes et, grâce à Internet, prévient Vincent Griet quand le réapprovisionnement devient nécessaire. « On pourra ravitailler jusqu’à trois fois par jour. Si cela marche bien, j’envisage de déployer le concept sur d’autres communes du département. » LES ENSEIGNES publicitaires taxées EN BREF LE CENTRE-VILLE S’UNIFIE Avant le 1er mars 2016, les commerçants devront déclarer leurs enseignes, préenseignes et dispositifs publicitaires afin de s’acquitter de la taxe locale sur la publicité extérieure, la TLPE. La loi de modernisation de l’économie (n° 2008-776 – 4 août 2008) a réformé le régime des taxes locales sur la publicité. Cette loi s’applique à tous les dispositifs publicitaires, enseignes et préenseignes fixes (y compris sur le domaine privé), visibles de toutes voies ouvertes à la circulation publique. Elle vise à limiter la prolifération des publicités, qui entraîne une dégradation de l’environnement urbain. La commune de Châteauroux a décidé d’appliquer cette taxe en 2016 pour tous les supports d’affichage et d’exonérer le cumul d’enseignes inférieur ou égal à 12 m². QUELS SUPPORTS SONT CONCERNÉS ? Les enseignes englobent toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble ou scellée au sol destinée à informer le public sur l’activité qui s’y exerce. Les préenseignes renvoient à toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble (unité foncière) où s’exerce une activité. Les dispositifs publicitaires touchent tout support susceptible de recevoir une publicité. QUI EST REDEVABLE ? Le propriétaire, ou celui dans l’intérêt duquel l’enseigne ou la publicité a été réalisée, soit le commerçant. QUELS SONT LES TARIFS ? Ils dépendent de la nature des supports, de leur surface et du nombre d’habitants de la commune. Si la loi fixe des tarifs de référence, la collectivité peut les majorer ou les minorer et prévoir des exonérations ou des réductions. Pour Châteauroux, les tarifs sont consultables sur le site www. chateauroux-metropole.fr. COMMENT DÉCLARER LES SUPPORTS ? La déclaration doit être effectuée tous les ans avant le 1er mars (pour tous les supports existants au 1er janvier de l’année d’imposition), à l’aide du formulaire téléchargeable sur www.chateauroux-metropole. fr (rubrique Les services > Environnement, Hygiène). Attention, la déclaration au titre de la taxe ne vaut pas autorisation de poser ou modifier une enseigne. Il vous appartient en effet de demander une autorisation avant de procéder à la pose ou à la modification d’une enseigne. Pour en savoir plus Service Développement durable, Hygiène et Prévention de la Ville de Châteauroux au 02 54 08 33 13. OUVERTURE DES COMMERCES : DOUZE DIMANCHES AUTORISÉS EN 2016 Le 18 décembre dernier, le Conseil communautaire a délibéré en faveur de la possibilité de l’ouverture de douze dimanches par an pour l’ensemble des zones commerciales de son territoire. Cette disposition de la loi Macron du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques permet donc Les associations de commerces du centre de Châteauroux se sont regroupées sous une nouvelle bannière « Les boutiques de Châteauroux » (logo ci-dessus). Benjamin Losantos, manager du commerce pour le compte de la CCI et de Châteauroux Métropole, sert de courroie de transmission de cette nouvelle structure destinée à favoriser les opérations commerciales groupées. Premier exemple, le jeu-concours « la Vitrine de Noël ». D’autres actions sont d’ores et déjà programmées comme le 13 février prochain avec l’opération Saint-Valentin. De 10h à 18h, square Saint-John-Perse à Châteauroux, venez vous faire prendre gratuitement en photo en couple ou seul(e) pour offrir le cliché à votre moitié. ACCÉDEZ À FRANCHISE EXPO Porteurs de projet, commerçants, vous avez un projet de création ou de développement ? Châteauroux Métropole et la CCI Indre vous permettent d’accéder gratuitement au salon de la Franchise le lundi 21 mars prochain à Paris – porte de Versailles. Cet événement, dénommé « Franchise Expo Paris », est la plate-forme de rencontres privilégiées qui met en relation créateurs d’entreprise et commerçants, avec plus de 450 marques françaises et internationales. Renseignements : 02 54 53 52 70 l’extension de cinq à douze dérogations au repos dominical des salariés, dérogations accordées par le maire de la commune de localisation du commerce demandeur. Au-delà de 5 dimanches, la décision du maire est prise après avis conforme du conseil municipal et de l’agglomération dont dépend la commune. CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 QU’EST-CE QUE CETTE TAXE ? 21 SOCIÉTÉ | Participez à l’enquête SUR LA SANTÉ PUBLIQUE Jusqu’à présent, les actions de santé listées dans le Contrat local de santé couvraient uniquement Châteauroux. Dorénavant, toute l’agglomération sera concernée. Châteauroux Métropole et ses partenaires lancent une grande enquête auprès du public. L e Contrat local de santé (CLS) est un outil qui permet de faire le lien entre le projet de l’Agence régionale de santé (ARS) et les aspirations des collectivités territoriales en matière de santé publique. Il donne suite à des actions, dédiées à la population, portant sur la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médicosocial. Le CLS prend également en compte les autres facteurs qui ont une incidence sur la santé et la vie des habitants tels que le logement, l’environnement, l’éducation, les relations sociales ou le travail. Il vise à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé et à mettre en œuvre des solutions pour une offre de santé de proximité. POURQUOI UNE ENQUÊTE ? À l’occasion du renouvellement du CLS, Châteauroux Métropole et ses partenaires (l’Agence régionale de santé, la préfecture de l’Indre, l’Éducation nationale, le Conseil départemental, 22 le Centre hospitalier et la Caisse primaire d’assurance maladie) ont souhaité consulter la population via une grande enquête. Celle-ci a pour objectif d’établir un diagnostic permettant de définir les thématiques et les actions prioritaires qui seront déclinées dans le CLS. Les résultats permettront aux acteurs publics et privés de connaître les attentes et les besoins des habitants en matière de santé, afin de pouvoir y répondre au mieux. EN LIGNE OU VERSION PAPIER Cette enquête cible les habitants des 14 communes de l’Agglomération castelroussine.Tout un chacun peut y participer, soit en renseignant le questionnaire disponible sur le site www.chateaurouxmetropole.fr, soit en remplissant la version papier disponible dans toutes les mairies de l’Agglomération. En parallèle de cette diffusion générale, les partenaires vont mener une campagne de proximité pour favoriser la participation des résidents qui ne répondraient pas spontanément au questionnaire, afin de n’exclure personne. Le questionnaire de l’enquête est en ligne depuis le 1er janvier et peut d’ores et déjà être renseigné. La clôture de l’enquête est quant à elle fixée au 26 février 2016. Les questionnaires ensuite seront analysés par un cabinet extérieur et seront communiqués fin mars. À SUIVRE EN MARS… SEMAINE D’INFORMATION SUR LA SANTÉ MENTALE Du 14 au 27 mars, le collectif « Semaine d’information sur la santé mentale » piloté par l’Atelier santé ville organise, à Châteauroux et dans plusieurs lieux du département, la 7e édition locale de la Semaine d’information sur la santé mentale (27e édition nationale). Le thème retenu cette année ? « Santé mentale et santé physique, un lien vital ». Au programme, des expositions, des conférences, des ateliers, des projections de films et bien d’autres rencontres pour lutter contre la stigmatisation des personnes en souffrance. Pour en savoir plus rendez-vous début mars sur le site www.chateauroux-metropole.fr. ENVOLÉE DES LIVRES, 10 ANS DÉJÀ ! Les 23 et 24 avril, la Ville de Châteauroux fêtera les 10 ans de son Salon du livre rebaptisé « L’Envolée des livres ». Pour cette date anniversaire, en plus des rencontres avec les auteurs et des séances de dédicaces, les organisateurs ont concocté des tables rondes sur le sport et sur la bande dessinée, des ateliers sur le papier ancien et l’écriture. Le nom du parrain ou de la marraine vous sera dévoilé dans la prochaine édition du magazine CHTX Métropole en mars prochain. Saint-Maur, commune nouvelle AU SEIN DE L’AGGLOMÉRATION Depuis le 1er janvier dernier, Saint-Maur et Villers-les-Ormes se sont associées pour donner naissance à la commune nouvelle de Saint-Maur. Une évolution rendue nécessaire, selon les édiles des deux collectivités, par les baisses des dotations de l’État et des charges de plus en plus lourdes. N ée de la fusion entre Villers-les-Ormes et Saint-Maur, la commune nouvelle de Saint-Maur va bénéficier pendant trois ans d’un maintien des dotations de l’État, là où les autres collectivités vont voir leurs ressources se tarir. « De la même manière que nous n’avons pas hésité courant 2012 à changer d’intercommunalité pour intégrer Châteauroux Métropole, cela va aussi dans le sens du temps de créer une commune nouvelle. Nous avons été maîtres de ce choix fait dans l’intérêt de nos administrés, alors que d’ici quelques mois, voire quelques années, les regroupe- ments de communes risquent d’être imposés », explique Éric Bergougnan, 1er édile de Villers-les-Ormes. « L’objectif de cette fusion, c’est de cesser de subir l’histoire et ce temps qui s’est accéléré.Villers-les-Ormes et Saint-Maur ont toujours été des communes amies, qui ont partagé de manière historique l’ancien canton Châteauroux-Ouest et un patrimoine commun. La mairie annexe de Villers reste ouverte pour l’ensemble de la commune nouvelle, dont les habitants vont plus vite que nous, certains Villaréens étant déjà venus effectuer des démarches administratives à Saint-Maur », conclut François Jolivet, son collègue saint-maurois. PAROLE À… FRANÇOIS JOLIVET, maire de Saint-Maur « Le destin qui nous lie était presque écrit, même si nous sommes déjà tournés vers le futur. L’équation que l’on demande aujourd’hui aux élus locaux devient extrêmement difficile à résoudre : pour faire face aux baisses de dotations de l’État, soit on doit augmenter les impôts, soit on doit supprimer des services aux habitants. Cela, nous ne pouvions l’admettre, raison pour laquelle nous avons envisagé cette solution qui sanctuarise pendant trois ans ces recettes gouvernementales. Ce qui ne remet pas en cause la recherche d’économies que nous devrons faire pour continuer à investir et à moderniser notre ville. » G Issue de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, c’est une forme rénovée de regroupement de communes issu d’une démarche volontaire. Au 14 janvier dernier, 308 communes nouvelles ont été créées au niveau national, regroupant 1 019 communes devenues des communes déléguées. Dans l’Indre, deux autres communes nouvelles ont vu le jour : Levroux (Levroux + Saint-Martin de Lamps) et Val-Fouzon (Varennes-sur-Fouzon + Parpeçay + Sainte-Cécile). Le nom Saint-Maur a été choisi pour des questions pratiques : « Villers-lesOrmes nous a fait l’honneur d’accepter ce choix », précise François Jolivet. Les deux conseils municipaux n’y font plus qu’un, tous les élus restant en place jusqu’en 2020, date des prochaines élections municipales. ÉRIC BERGOUGNAN, maire de Villers-les-Ormes « Ce regroupement n’est pas une absorption, je tiens à le préciser.Avec la commune nouvelle, on entre dans une nouvelle dimension qui va nous permettre d’apprendre beaucoup et de peser plus dans l’Agglomération. De même, cela va nous rendre prioritaires sur les dotations d’équipement des territoires ruraux, tout en nous permettant de conserver nos dotations de fonctionnement (soit 220 k€ par an). Une chose est sûre : l’avenir est à ce genre de regroupement, surtout entre les petites communes qui ne pourront bientôt plus investir si elles restent seules, faute de moyens. » DES BUS LOW COST POUR VOYAGER Depuis la fin novembre 2015, il est désormais possible de traverser la France pour quelques euros seulement. Aux habituels moyens de locomotion comme le train ou le covoiturage, s’est en effet ajouté le bus. Suite à l’adoption de la loi dite « Macron », deux opérateurs privés, Flixbus et Isilines, ont ainsi ajouté Châteauroux comme point de passage sur le trajet reliant Paris à Brive, Limoges ou Toulouse et inversement. Il est possible de réserver ses billets sur les sites des deux compagnies, ou bien auprès du chauffeur lors de l’arrêt en gare routière de Châteauroux. Les tarifs y sont très compétitifs (à partir de 1 € sur le Web et jusqu’à 29 € en cas d’achat auprès du chauffeur), pour peu que l’on ait juste envie de prendre le temps d’arriver à destination. Retrouvez les différentes offres sur www.flixbus.fr (01 76 36 04 12, trajet Paris-Brive) et www.isilines.fr (0 892 89 12 00, trajet Paris-Toulouse) CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 UNE COMMUNE NOUVELLE, C’EST QUOI ? 23 INITIATIVES LOCALES | 4L TROPHY : équipage 1165 au rapport ! Valentin Gaumet et Maxime Caillaud prendront, le 18 février prochain, le départ du plus grand raid étudiant d’Europe qui les emmènera de Biarritz à Marrakech, en passant par l’Espagne. I ls sont âgés de 23 ans. Le premier est ardentais, le second jocolois.Tous deux se sont inscrits au 4L Trophy, un raid composé uniquement de 4L, comme son nom l’indique, qui se réalise en partie dans le désert marocain. Cette course est doublée d’un autre défi : apporter du matériel et des dons aux enfants marocains afin qu’ils puissent être scolarisés. « Avec Maxime, on se connaît depuis tout petit. L’an dernier, un collègue a fait la course. En revenant, il m’a dit : “Toi qui es jeune, il faut que tu la fasses !” », raconte Valentin, technicien chez Thoonsen.Tout est parti de là. Les deux jeunes créent alors leur association – Berry Events – pour « être crédibles et transparents auprès des sponsors ». En avril 2015, ils récupèrent la 4L du collègue de Valentin. Et, depuis juillet, ils réparent l’engin et sillonnent le département à la recherche d’aides financières. En tout, ils comptent un budget de 8 800 € comprenant l’inscription, les frais du véhicule, l’assurance, les frais de transport (péage, essence, frais de vie), la communication, le matériel scolaire et les frais divers. En décembre dernier, ils avaient déjà collecté près de 6 000 € grâce à une trentaine de partenaires engagés, à leurs familles et leurs amis, et aux actions réalisées (comme la vente de bijoux artisanaux sur les marchés). Il leur manque donc quelque 2 000 € pour boucler leur budget. Avis aux éventuels sponsors ! UNE 4L TOUT ÉQUIPÉE À un mois de la course, les deux aventuriers sont en pleine préparation. « Le moteur a été refait à neuf, les suspensions et le train avant aussi, la peinture a été reprise. Il nous reste le freinage à vérifier et l’aménagement de la voiture pour vivre et dormir dedans », expliquent-ils. Car le piquant de 24 de cette épreuve, c’est que les concurrents roulent et vivent dans leur véhicule. Valentin et Maxime prévoient malgré tout d’emporter une tente et une douche solaire. Même s’ils sont très motivés et que le peu de confort qui les attend ne les effraie pas, les deux garçons avouent qu’ils apprécieront la nuit d’hôtel et la douche offertes à l’arrivée à Marrakech ! LE DÉTAIL DE LA COURSE Les deux garçons découvriront le jour du départ à Biarritz, le 18 février, le nombre de leurs concurrents et les étapes. Tout est gardé jusque-là très secret. Mais ils savent déjà que la traversée de l’Espagne sera libre. Les équipages prendront le ferry à Algésiras le 21 février. Au Maroc, pour la sécurité, les étapes seront organisées avec un point de départ et une arrivée au bivouac le soir. L’arrivée est prévue le 27 février à Marrakech avec une remise des récompenses et une journée libre le 28 février. Les équipages prendront ensuite le chemin du retour par leurs propres moyens. DE L’HUMANITAIRE, DE LA SOLIDARITÉ « 70 % de la course, c’est de l’humanitaire », assure Maxime, commercial de formation, en recherche d’emploi. « Le fait de participer à cette course et de faire de l’humanitaire nous plaisait bien. Se dire que, grâce à nous, des enfants pourront aller à l’école pendant un an, ça nous fait vraiment plaisir. Puis il y a aussi l’entraide entre les participants », explique le jeune homme. Toutes les fournitures apportées par les équipages seront ainsi déposées dans le stade de football d’une ville marocaine. « On y va pour nous faire plaisir, mais aussi pour Maxime Caillaud (à gauche) et Valentin Caumet, deux Indriens engagés dans l'aventure du 4L Trophy. les enfants. C’est un projet qui nous a appris plein de choses depuis le début de l’aventure », précisent-ils. UNE EXPÉRIENCE DE VIE « On a eu des échos. C’est une course étudiante très encadrée, très sécurisée. Mais il y aura aussi des surprises », assure Valentin qui sera le pilote. Pour Maxime, le copilote : « à 30 jours du départ, ça commence à tourner dans la tête. C’est sûr, il y a une part d’appréhension, à savoir si nous irons au bout de la course. Nous ne partons que dix jours, mais nous serons loin de nos proches, de notre Berry ! » Pourtant, les deux Indriens espèrent bien vivre des moments conviviaux, se forger des souvenirs inoubliables et créer des liens qui perdureront. « Nous serons tous égaux, tous dans la même galère ! », sourient- ils. Ils sont prêts à vivre une grande aventure qui leur ouvrira les portes d’une autre culture, avec un dépaysement complet. « C’est une expérience de vie qui va nous forger une façon de penser différente », confient-ils. Retour prévu en terre berrichonne le 2 mars. G LE RAID EN QUELQUES MOTS Le 4L Trophy est organisé par l’association 4L Trophy Desert Aventure (en partenariat avec Enfants du désert, 4L solidaire et la Croix-Rouge française). En 2016, ce sera la 19e édition. Il s’agit d’une aventure humaine, sportive et solidaire pour les jeunes de 18 à 24 ans. Il n’est pas question de vitesse mais d’orientation puisque le classement est établi en fonction du nombre de kilomètres parcourus. Le défi reste avant tout de franchir la ligne d’arrivée ! Pendant 10 jours, les équipages parcourront près de 6 000 kilomètres avec pour seuls amis leur livre de bord et leur boussole. AGGLOMÉRATION Des mécènes POUR SAUVER LE PATRIMOINE La richesse du patrimoine indrien consiste bien souvent en de petits trésors cachés. Cela dessert son entretien ou sa restauration. Des mécènes se mobilisent pour le sauvegarder. S ous l’impulsion de la section Indre de la Fondation du patrimoine, un Club des mécènes a vu le jour le 30 novembre dernier. Il fait appel aux entreprises locales, de toute taille et de tout corps d’activité, pour lever des fonds destinés à restaurer du patrimoine bâti (églises, chapelles, loges de vigne, etc.), naturel (étangs, etc.) ou mobilier (œuvres d’art, voitures anciennes, etc.). « Pour peu qu’un lieu, qu’un bâtiment, qu’un objet, soit propriété d’une association ou d’une collectivité publique, nous pouvons intervenir dans le cadre d’une souscription, développe Dominique Claverie, chargé d’animation du club qui démarche les grands groupes comme les artisans. Cette synergie que nous voulons créer peut nous faire entrer dans un cercle vertueux pour l’économie et le tourisme dans l’Indre. Plus nous serons nombreux à favoriser la valorisation du patrimoine, plus nous pourrons sauver de sites ou d’objets en confiant leur restauration à des entreprises ou des artisans locaux. » La fierté que ces mécènes privés pourront tirer de telles opérations se doublera d’une visibilité importante via le site Internet de la Fondation du patrimoine, mais également par l’apposition de plaques commémoratives. * Le Club des mécènes regroupe sept entreprises à ce jour : Ets Marteau (Déols), Pâtisserie Kremer (Argenton-sur-Creuse), Intermarché (Saint-Marcel), COGEP (Argenton-sur-Creuse),Villemont (Argy), Étude Fruchon et Christophe (Châteauroux), Sté RLP (Brives). Il vise la vingtaine à terme. La cotisation n’est que de 2 000 € à l’année, donnant droit à une défiscalisation de 60 % (dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires HT). Pour plus d’informations Club des mécènes 06 30 12 96 99 [email protected] CHÂTEAUROUX QUATRE FEMMES et un coup fin Nadine Pinoteau, Tiffany Delabre et Maureen Brault étaient toutes trois employées chez Adrexo, à Déols, avant qu’une restructuration de l’entreprise et le départ de la plate-forme de tri de la rue Louis-Armand vers Bourges ne les poussent à changer leur fusil d’épaule. Nadine et Tiffany ont monté un dossier de reconversion professionnelle pour créer ensemble une maison d’assistantes maternelles. « Nous avons voulu créer un accueil qui réponde aux problématiques horaires de nombreux parents », explique Nadine, la fonceuse du groupe. Maureen, qui était déjà détentrice du précieux agrément, les a rejointes par la suite. Magali Laurent, pour sa part, a rencontré celles qui allaient devenir ses associées lors de la formation d’assistante maternelle : « J’ai toujours rêvé de le devenir, mais je ne voulais pas me retrouver seule à la maison. Rejoindre le projet de Nadine et Tiffany était la bonne solution. » De là, l’aventure Les Cro’Mignons est née, rapidement soutenue par Brigitte Flament, l’élue de Châteauroux déléguée à la Petite Enfance. « Elle nous a proposé les locaux vacants des Petits Poucets. C’est clairement le lieu idéal pour notre activité* qui démarre le 1er février », se réjouissent les quatre femmes. D’âges différents, Nadine,Tiffany, Maureen et Magali sont toutes mères de trois enfants. Et surtout très motivées à l’idée d’entamer une nouvelle étape de leur vie professionnelle au sein d’une belle aventure humaine. * La maison d’assistantes maternelles, structure à mi- chemin entre une crèche et le domicile d’une assistante maternelle, ne fait pas office de halte-garderie. Chacune d’entre elles peut garder quatre enfants simultanément. Pour plus d’informations Les Cro’Mignons, rue Joseph-Bellier à Châteauroux. Ouvert tous les jours du lundi au samedi de 7h30 à 20h 06 33 14 63 49 CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 La nouvelle maison d’assistantes maternelles, Les Cro’Mignons, est née de la reconversion professionnelle de quatre femmes pleines d’envie et d’entrain. Nous les avons rencontrées. 25 NOTRE HISTOIRE | LE MUSÉE DES TROIS GUERRES, mémoire toujours vivante Le château de Diors a longtemps abrité une collection inestimable sur les trois conflits de 1870, 1914-1918 et 1939-1945. Au tournant des années 1980-1990, ce fonds patrimonial sans égal, patiemment constitué par le comte Charles-Armand de Gontaut-Biron, a été acquis par le Conseil départemental de la Meuse, qui l’a restauré en grande partie. L orsque Astrid Gaignault vous ouvre les portes du château de Diors, vous entrez désormais dans une maison d’habitation. Ne seraient-ce les bornes aux inscriptions à demi effacées par le temps et quelques repères visuels discrets, il serait bien difficile pour quiconque de savoir qu’il y a eu là une des plus belles collections dédiées aux trois dernières guerres s’étant déroulées sur le sol national. UNE COLLECTION DE 30 000 PIÈCES +d’infos Une partie de la collection est désormais consultable en ligne, notamment les documents iconographiques (700 gravures et estampes, 300 aquarelles et dessins, 400 affiches, 200 assiettes illustrées) sur le site www.grandeguerremeuse.org. 26 Le grand-oncle de l’actuelle propriétaire, le comte Charles-Armand de Gontaut-Biron, l’avait assemblée au fil des ans à partir de « quelques objets que sa propre mère avait conservés de 1870 ». La constitution d’un ensemble de plus de 30 000 pièces constituant une époque (assiettes, drapeaux, affiches, armes de toutes tailles, uniformes, photographies, correspondances, journaux, objets usuels des soldats, etc.), débutée à l’issue de la Première Guerre mondiale comme un reliquaire de gloire à tous ceux qui ont vécu la guerre et en mémoire des disparus, avait échappé miraculeusement à la destruction en G EN DATES 1944 : le 17 août, bombardement du château de Diors par les forces armées américaines. La collection en réchappe miraculeusement. 1953 : réouverture du musée au public. 1989 : le musée ferme ses portes, la collection est vendue au Conseil départemental de la Meuse. 2015 : exposition « Que reste-t-il 1944. L’ancien château de Diors avait alors été visé par les bombardements américains du 17 août 1944, suite à une erreur de renseignements qui indiquait encore la présence d’Allemands dans cette belle demeure. Transmis en héritage à Robert et Bernadette de La Rochefoucault (parents d’Astrid Gaignault), transformé et agrandi, le musée ouvre à nouveau ses portes en 1953. Les nombreux visiteurs de la région parcouraient alors trente-six salles réunissant une multitude d’objets et de documents généreusement offerts par les familles berrichonnes. Enfant, Astrid y « courait de salle en salle », intriguée comme ses petits camarades par « le tableau d’un monsieur qui nous visait quel que soit l’endroit de la pièce où l’on se trouvait ». En grandissant, elle allait prendre un peu plus conscience de la valeur des choses, impressionnée notamment par « la grande affiche de la mobilisation de 1914 qui trônait dans l’escalier ». INCOMPRÉHENSIONS ET DÉPART VERS LA MEUSE Face aux difficultés d’entretien et de remises aux normes nécessitant un investissement considérable impossible à supporter pour des biplace de la guerre de 1914-1918). particuliers, les époux de La Rochefoucault Conservée dans un bâtiment technique du évoquent à la fin des années 1980 leur sou- département de la Meuse à Bar-le-Duc, la hait de se séparer de ce riche patrimoine « collection Diors » n’est pas présentée dans matériel. Au grand dam des donateurs, asso- un musée dédié, mais utilisée régulièrement ciations et amicales d’anciens combattants, pour alimenter des expositions temporaires. cette collection berrichonne migrera vers la Complétée depuis par des acquisitions du Meuse, aucun accord n’ayant pu être trouvé Département de la Meuse, elle permet d’ilavec les collectivités locales. Dans la presse lustrer de nombreuses expositions du Centre qui s’interrogeait alors, l’héritière du comte mondial de la paix, installé depuis 1994 dans l’ancien palais épiscopal de Verdun. Dépôts soulignait l’absence d’écoute du déparet prêts accordés à des institutions tement : « Je n’ai pas rencontré la prestigieuses telles que l’Historial compréhension souhaitable au de la Grande Guerre (Péronne), niveau départemental ni au le Mémorial, le musée de niveau régional pour aider à Meaux, le Centre Pompidourésoudre les problèmes qui se posaient. Une formule aurait Metz, lui permettent de rayonAstrid pu sans aucun doute être trouner ailleurs qu’en Berry, où son Gaignault vée pour aller vers une solution souvenir reste vivace malgré le temps qui passe. publique qui donne satisfaction à toutes les parties en présence. » Ainsi, dès avril 1989, deux conservateurs du musée de Verdun commençaient à déménager les 30 000 objets, le contenu des 320 vitrines, les mannequins et nombreux uniformes, ainsi En savoir+ que le matériel militaire exposé à l’extérieur http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/ (automitrailleuse américaine, moto chenillée 2014/01/11/la-grande-guerre-dans-retrouveallemande, canon de 75… et même un avion la-memoire-389965.html CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 L’impressionnante collection se composait de plus de 30 000 pièces, des décorations militaires aux automitrailleuses et autres canons de 75. de la Grande Guerre ? » au Centre mondial de la paix à Verdun. Sur plus de 600 m² et 7 salles, sont présentés de nombreux objets et documents issus de la « collection Diors ». 27 PORTRAIT | CHRISTINE ANGOT, retour aux origines En décembre dernier, la romancière et dramaturge française, Christine Angot, était l’invitée de la librairie Arcanes, à Châteauroux. L’occasion d’une rencontre avec son public et d’une lecture de son dernier roman, Un amour impossible. A ngot, on aime ou on n’aime pas. Le style est direct, tranché, sans fioritures. Les sujets de ses livres renvoient à des thèmes qui ne laissent jamais indifférents. Dans son dernier roman, Un amour impossible, la romancière a choisi de revenir longuement sur la ville qui l’a vue grandir. Née en 1959 à Châteauroux, elle a tout d’abord porté le nom de « Schwartz », celui de sa mère. À 14 ans, reconnue par son père, elle prend alors le patronyme qu’on lui connaît. Arrivée tardivement dans l’écriture, à 23 ans, elle ne cesse depuis de publier nombre d’œuvres. De Vu du ciel, son premier roman, en passant par Léonore, toujours (qui porte le prénom de sa fille), Pourquoi le Brésil ?, Les Désaxés ou Le Marché des amants, ses livres font écho à sa vie. Son dernier roman Un amour impossible retrace ainsi l’histoire d’un couple « qui n’était pas fait pour se rencontrer », un couple issu de classes sociales différentes. S’AFFRANCHIR DE L’AUTOFICTION « L’autofiction a à voir avec la question de l’identité. Aujourd’hui, c’est une question cruciale, mais ce n’est pas mon propos. Cette question ne se pose pas, expliquait-elle le 2 décembre dernier à la librairie Arcanes devant un public curieux de cette rencontre avec l’enfant du pays. La littérature n’a rien à voir avec l’identité. Bien sûr, j’utilise les choses que je sais, dont je suis sûre. Les différences entre les gens n’existent pas. Les sentiments qu’ils éprouvent sont les mêmes. Il y a une infinité de gens qui ressentent les choses de la même façon. » G DANS LE SILLON DE DURAS Un amour impossible, Christine Angot, paru aux éditions Flammarion en août 2015, 18 €. 28 Cette rencontre à Châteauroux fut aussi l’occasion de revenir sur ses souvenirs, les lieux qui l’ont marquée comme le 36 rue de l’Indre, où sa grand-mère tenait une blanchisserie. « J’aurais adoré être Juliette Drouet », confie-t-elle quand on lui parle des livres de sa jeunesse. Elle qui empruntait les romans de Victor Hugo à la bibliothèque. Dans son livre, elle évoque aussi et surtout la normalité de la vie et sa singularité. Le combat de celles qui élèvent seules un enfant dans la société des années 1960. « Il ne faut pas croire que la question des femmes soit acquise. Les événements que nous vivons nous rappellent qu’une certaine forme de guerre contre les femmes est toujours d’actualité », dit-elle.Au-delà de la femme, on retrouve dans son œuvre le thème récurrent de la mère. « Parce qu’il n’y a qu’elle. L’histoire de l’amour pour la mère, c’est l’histoire de ce voyage », nous rappelle-t-elle. L’ÉCRITURE, ENTRE PLAISIR ET SOUFFRANCE L’écriture n’est pas une chose facile chez Christine Angot qui avoue avoir produit 28 versions avant de trouver le ton juste pour Un amour impossible. « Tant qu’il y a un doute, je déchire », confiait-elle à la librairie Arcanes. Son idée ? Faire de son histoire une histoire universelle dans laquelle le lecteur se reconnaît, s’assume. C’est « le travail de fusion avec le lecteur ». Les lectures publiques qu’elle a données à la sortie de son dernier roman vont dans ce sens. Elles permettent à son auditoire de mieux la connaître, de prolonger ses récits qui ont été par le passé si controversés. Un amour impossible serait-il le roman de la réconciliation ? BIO EXPRESS 7 février 1959 : naissance à Châteauroux. 1990 : publie son premier livre, Vu du ciel, chez Gallimard. 1999 : succès avec L’Inceste, vendu à près de 50 000 exemplaires. 2005 : saluée par la critique et récompensée par le prix Décembre pour son livre Un amour impossible dont l’intrigue se déroule à Châteauroux. @chateauroux36 CHTX Métropole N°1 | FÉVRIER 2016 Photo Jean-Luc Bertigny © Flammarion « La littérature n’a rien à voir avec l’identité. » 29 INFOS PRATIQUES | CONTACT DE VOS MAIRIES CHÂTEAUROUX MÉTROPOLE Hôtel de ville de Châteauroux Place de la République CS 80509 36012 Châteauroux Cedex 02 54 08 33 00 Ouverture du lundi au vendredi, de 9h à 17h www.chateauroux-metropole.fr Kiosque en ligne Ardentes 02 54 36 21 33 Arthon 02 54 36 14 09 Châteauroux Hôtel de ville 02 54 08 33 00 Mairie annexe Saint-Jean 02 54 34 95 38 Coings 02 54 22 27 39 Déols 02 54 34 19 14 Diors 02 54 26 01 61 Étrechet 02 54 26 98 17 NUMÉROS UTILES • Centre communal d’action sociale (Châteauroux) : 02 54 08 51 00 • Office des personnes à la retraite : 02 54 34 42 84 TOURISME Office de tourisme de Châteauroux 1 place de la Gare – 02 54 34 10 74 www.chateauroux-tourisme.com Consultez en ligne toutes les éditions de Châteauroux Métropole sur : www.chateauroux-metropole.fr. ENQUÊTES INSEE Jusqu’au 30 juin 2016 : enquête statistique sur les conditions de travail et le vécu du travail. Celle-ci a pour objectif d’obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions, selon divers angles : les horaires de travail, les marges de manœuvre, la coopération, les rythmes de travail, les efforts physiques ou les risques encourus. Un enquêteur de l’Insee chargé de collecter les informations prendra contact avec certains foyers. Il sera muni d’une carte l’accréditant. Du 1er février au 19 avril : enquête statistique sur l’emploi, le chômage et l’inactivité. Celle-ci permet de déterminer combien de personnes ont un emploi, sont au chômage, ne travaillent pas ou sont retraitées. Elle apportera un certain nombre d’informations sur l’état et l’évolution du marché du travail et fournira des données originales sur les professions, l’activité des femmes ou des jeunes, sur la durée de travail ou encore les emplois précaires. Tous les trimestres, 50 000 logements sont ainsi enquêtés, tirés au hasard sur l’ensemble du territoire national. Les foyers retenus seront prévenus individuellement par courrier préalable et informés du nom de l’enquêteur. Ce dernier, muni d’une carte officielle, interrogera par téléphone ou par visite quelques foyers. 30 SANTÉ Séances de vaccination gratuites les mercredis 10 février, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30. Les mercredis 2 et 23 mars, de 13h30 à 17h. Point Santé, 8 bis rue Michelet à Châteauroux. Renseignements auprès du service Santé publique au 02 54 08 34 53. Permanences des associations du Point Santé : • Association française pour les enfants précoces : lundi 1er février, de 14h30 à 16h30. • Association Jusqu’à la mort accompagner la vie (ALAVI, accompagnement des malades en fin de vie) : jeudi 10 mars, de 14h30 à 16h30. • Association Dys + Dys (trouble des apprentissages) : jeudi 31 mars, de 14h à 16h. • Association Vie libre (soutien face à l’alcoolisme) : les vendredis 5 février et 4 mars, de 17h à 18h. Jeu-les-Bois 02 54 36 21 65 Le Poinçonnet 02 54 60 55 35 Luant 02 54 36 18 06 Mâron 02 54 26 01 06 Montierchaume 02 54 26 00 14 Saint-Maur 02 54 08 26 30 Sassierges-Saint-Germain 02 54 36 22 09 Villers-les-Ormes 02 54 36 68 08 PROCHAINS CONSEILS COMMUNAUTAIRES Les vendredis 5 février et 25 mars Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30) Ouvert au public NUMÉROS D’URGENCE • Pompiers : 18 • Police nationale : 17 • Police municipale : 06 64 36 36 36 • Samu : 15 • Centre hospitalier de Châteauroux : 02 54 29 60 00 • Urgences médicales 36 : 02 54 34 34 34 (visites et consultations sur rendez-vous uniquement pour les patients de Châteauroux, Coings, Déols, Le Poinçonnet, Montierchaume et Saint-Maur) • Centre antipoison : 02 41 48 21 21 • ErDF dépannage : 09 726 750 36 • Urgence sécurité gaz GrDF : 0 800 47 33 33 • Suez-Lyonnaise des eaux : 0 810 36 23 62 • SAUR : 02 54 34 23 89 ENVIRONNEMENT • Collecte des déchets ménagers, déchets verts et encombrants : 0 800 02 54 17 (numéro vert, appel gratuit). • Déchetterie d’Ardentes – lieu-dit « Les Alouettes » : 06 08 62 27 26 Ouverture : lundi 14h-18h ; mercredi 9h-12h ; vendredi 9h-12h et 14h-18h ; samedi 9h-12h. • Déchetterie d’Arthon – déchetterie des Valets : 0 800 02 54 17 Ouverture : vendredi ou samedi 13h-17h (jusqu’au 31 mars) ; mercredi 13h-17h et samedi 10h-17h (à partir du 1er avril). • Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons : 02 54 27 91 22 Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h. • Déchetterie de Déols – rue de Boislarge : 06 73 00 53 06 Ouverture : lundi, mardi, mercredi et samedi 9h-12h et 14h30-17h30 ; jeudi et vendredi, 9h30-12h et 14h30-17h30. • Déchetterie de Montierchaume – rue de la Gare : 06 08 62 27 26 Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-18h, mercredi 14h-18h et samedi 14h-18h. Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés. C’est la St Valentin ! Mais pourquoi attendre certaines dates pour faire plaisir ? Les opportunités et le bonheur c’est toute l’année grâce à votre conseiller ADRESSIMMO. C’est aussi le moment de profiter des taux d’intérêt particulièrement bas. NIVEAU DE SATISFACTION Notre sélection à Châteauroux et ses environs Châteauroux, quartier Pierre et Marie Curie, maison d’environ 106 m² habitables avec cuisine aménagée, salle à manger, séjour, wc et cellier. À l’étage : 2 chambres, 2 bureaux, 1 salle de bains avec wc. Agréable jardin sur l’arrière avec une dépendance. Cave. IVITÉ EXCLUS Réf. : 8147 130 400 € ITÉ 89 800 € ITÉ XCLUSIV E CLASSE ÉNERGIE C Déols, maison de ville disposant d’un agréable salon avec cheminée donnant sur une grande cuisine aménagée, wc. Le 1er étage offre deux chambres dont une avec dressing, wc ainsi qu’une salle de bains et au second une troisième chambre. Cave sous l’ensemble, jardin à l’arrière avec possibilité de stationner 2 véhicules. IV EXCLUS Châteauroux, quartier des grandschamps, maison T4 comprenant, un salon ouvert sur une cuisine, wc, cellier et lingerie, à l’étage trois chambres, une salle d’eau. Agréable cour sur l’arrière avec dépendance. Réf. : 7792 Réf. : 8114 139 900 € CLASSE ÉNERGIE C CLASSE ÉNERGIE E Châteauroux, pavillon d’environ 120 m² habitables comprenant une entrée desservant le salon-séjour d’environ 35 m², la cuisine avec espace repas d’environ 21 m², wc et salle d’eau. L’étage dispose d’une salle de bains, wc, trois chambres et un bureau. Agréable jardin clos et arboré avec terrasse et garage attenant à la maison.. IVITÉ EXCLUS Réf. : 8162 188 700 € CLASSE ÉNERGIE D ©photo KB3 / Rido - Fotolia attribué par 48 clients à la date du 22/12/2015 LE MAG EN + N° 1 Févr. 2016 Le supplément Culture / Loisirs / Sport LITTÉRATURE LITTÉRATURE EN QUÊTE D’INVESTIGATION POÉTIQUE… Après les animations organisées autour de l’Hiver nordique, la médiathèque Équinoxe accueille un nouvel invité, le poète contemporain Frank Smith. Né en 1968, Frank Smith vit entre Los Angeles et Paris. Écrivain, poète, vidéaste, il a écrit plus d’une quinzaine d’ouvrages, réalisé des films, coordonné en 2012 une émission de radio sur France Culture intitulée « La poésie n’est pas une solution » et codirigé sur cette même radio « L’Atelier de création radiophonique » durant dix ans. Les migrants, la violence policière américaine, le printemps arabe… se retrouvent en particulier dans certaines de ses vidéos se présentant comme des ciné-tracts (mini-films réalisés en 1968 par Godard, Marker ou Resnais qui avaient pour but de « contesterproposer-choquer-informer-interrogeraffirmer-convaincre-penser-crierdénoncer-cultiver » afin de « susciter la discussion et l’action »). LA SOCIÉTÉ SUIVANT LE FILTRE DE LA POÉSIE « Faire réagir », tel sera le leitmotiv des rencontres organisées début 2016 par la médiathèque et l’agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique (Ciclic) entre le public et Frank Smith. Après un passage par Châteauroux le 27 novembre dernier, le poète et vidéaste revient de janvier à avril pour orchestrer quatre ateliers d’investigation poétique. Le 26 février, il invitera le public à se questionner sur ce qu’est une image poétique à partir de la projection de son dernier film, Le Film des questions. En mars, le 25, il reliera poésie et politique en entrevoyant comment l’une permet un recul critique sur l’autre. Pour conclure ce cycle, le 29 avril, un dernier atelier posera la question suivante : comment concevoir la société de manière à garantir une « action sociale » efficace ? D’INFOS Ateliers gratuits, de 18h30 à 20h. Pour y participer, inscrivez-vous auprès de la médiathèque ou venez librement. UN PRIX PEUT EN CACHER UN AUTRE En avril, ce ne sera pas un mais deux prix qui seront remis par la Ville de Châteauroux aux auteurs originaires du Berry ou écrivant sur le Berry. Il y a vingt ans tout juste que le prix de la Ville de Châteauroux Guy-Vanhor a été institué afin de promouvoir des œuvres vantant le Berry ou écrites par des Berrichons. Pour cette date anniversaire, la collectivité a souhaité procéder à une refonte complète. 1er changement : en plus du prix Guy-Vanhor qui récompense désormais une œuvre de fiction, un 2e prix sera accordé à un auteur méritant ayant réalisé une œuvre documentaire. L’heureux élu recevra le prix Eugène-Hubert, du nom d’un archiviste et historien spécialiste du Berry. « La création du 2e prix et le renouvellement du jury sont une volonté de lutter contre l’essoufflement du prix », précisait Jean-François Mémin, président de la commission culture, en novembre 02 54 08 35 35 www.mediatheque.ville-chateauroux.fr dernier. Autre changement : le jury a été resserré. Il est passé de 18 à neuf membres. Il compte deux libraires, une professeure documentaliste, une étudiante en histoire contemporaine, une responsable du club de lecture du Réseau des bibliothèques, deux lectrices, un élu et la conservatrice des bibliothèques. « L’idée est avant tout de se rapprocher des volontés de Guy Vanhor qui avait créé ce prix en souhaitant un jury de 10 membres et dans un esprit neutre », précise Carole Gasnier, conservatrice des bibliothèques. Dans la catégorie des documentaires, 15 premiers ouvrages ont été sélectionnés. Idem pour la liste des livres de fiction qui reste très éclectique. Le jury se réunira une dernière fois le 24 février 2 pour délibérer sur les cinq ouvrages retenus le 16 janvier dernier. Rendezvous à la médiathèque le 2 avril pour la remise des prix dotés de 750 € chacun. LA SORCELLERIE EXISTE-T-ELLE ENCORE DANS LE BERRY ? À en croire Brigitte Lucas, il semblerait bien que oui. Cette Castelroussine, qui travaille depuis de nombreuses années sur les rites et traditions populaires, publie aux éditions Ouest-France un nouvel ouvrage sur le sujet, Mon Berry sorcier. Harry Potter rôderait-il dans le Berry ? Si le jeune sorcier de Poudlard a suscité l’engouement de toute une génération pour les histoires de sorcellerie, la littérature sur le sujet remonte à des époques bien plus lointaines. Du Moyen Âge où l’Inquisition brûlait les sorcières sur des bûchers aux livres de George Sand qui s’intéressait aux diableries en Berry avec La Petite Fadette et La Mare au diable, la sorcellerie a toujours créé une vive curiosité. Et si la Bretagne est bien servie en légendes avec Brocéliande et le roi Arthur, le Berry semble un terreau fertile aux médecines dites « populaires ». La Castelroussine Brigitte Lucas a choisi de prolonger la réflexion qu’elle mène depuis plusieurs années en s’intéressant aux pratiques dans le Cher et l’Indre. Elle évoque au fil des pages des questions de société liées à la tradition, aux croyances, à la transmission du « don ». Prières de guérison transmises de génération en génération, plantes utilisées dans nos campagnes comme le millepertuis, le plantain, le lierre… : Mon Berry sorcier, son livre, est un bon guide pour mieux comprendre les références faites aux guérisseurs, rebouteux, magnétiseurs de nos contrées. UNE PRATIQUE CACHÉE (À gauche.) De son vrai nom André Tissier, Guy Vanhor était un auteur, journaliste et critique littéraire qui a œuvré à la promotion de la vie artistique et littéraire dans le Berry. (À droite.) Eugène Hubert était un archiviste et historien spécialiste du Berry. « Je suis issue d’une famille urbaine et rurale. Mes grandsparents fréquentaient les rebouteux. À la faculté, j’ai réalisé une maîtrise sur les rites et traditions populaires en Berry préfacée par le sociologue tourangeau Jean Duvignaud. Ma thèse a également été consacrée aux croyances dans le Berry. Dans le cadre d’un DEA en ethnologie, j’ai poursuivi le travail sur le sujet », explique-t-elle. Son parcours la conduira finalement vers une tout autre discipline, la sophrologie. « Il y a vingt ans, j’ai suivi une formation à la sophrologie. Le fait d’avoir travaillé sur les croyances et sur les profondeurs de l’être humain m’a permis de m’intéresser à cette technique assez proche du yoga », confie-t-elle. Pour ce livre, elle a mené une vraie enquête de terrain nourrie de témoignages de personnes atypiques. « Je voulais montrer qu’il y a un lien entre les paysages bocagers, le milieu rural et la sorcellerie. Cette dernière était autrefois utilisée pour les animaux, mais aussi pour empêcher la moisson, faire lever le levain », rapporte l’auteur qui sera présente à l’Envolée des livres de Châteauroux les 23 et 24 avril et au Salon du livre de Palluau-surIndre le 22 mai. D’INFOS Mon Berry sorcier, Brigitte Lucas, Éditions Ouest-France, 14,50 €, avril 2015. 3 LE COIN DES LECTEURS CES IMAGES INCONGRUES QUI PEUPLENT NOS VILLES ET NOS VILLAGES Après la sortie d’un premier tome consacré aux images insolites qui peuplent nos villes et villages, le journaliste et photographe « Jao » publie un deuxième opus. Avec Photolescopages, 2e volet, vous découvrirez au fil des 64 pages des photos sans retouche ni trucage, qui donnent le sourire : une pharmacie route du Médoc, une affiche « Des prix à tout casser » sur une vitrine qui a effectivement été brisée, une boulangerie rue du Pétrin, une pizzéria rue du Four… : la liste des incongruités n’est pas prête de s’arrêter ! L’auteur, invité au salon Plumes en Berry à Saint-Maur le 22 novembre dernier, concocte d’ailleurs un troisième tome. Son ouvrage, sélectionné et distribué dans l’Indre et dans le Cher par La Bouinotte, est disponible chez les libraires et les dépositaires partenaires. Prix de vente : 15 €. www.collages-et-photos.fr POÈMES DE L’IMPOSSIBLE Ancien professeur au lycée Pierreet-Marie-Curie, Richard Delottier navigue entre le Berry et la HauteSavoie. Il s’intéresse depuis une dizaine d’années à la poésie. Il a choisi de partager sa passion des mots et offre à ses lecteurs un très beau recueil publié à compte d’auteur, Assigné à l’impossible. Laissez-vous porter par ses courts poèmes en prose au fil des trois grands chapitres : « Adam floué », « Mithridatisé » et « Tourmenté ». À commander sur le site Internet de la Société des écrivains www.societedesecrivains.com, au prix de 10,95 €. EXPOSITIONS CINÉMA MAXIME THOREAU, DE L’ÉLÈVE À L’ARTISTE LES HUIT SALOPARDS À 25 ans, frais émoulu de l’École nationale supérieure d’arts (Ensa) de Bourges, Maxime Thoreau est un artiste plasticien à suivre de près. À peine revenu de l’île de Kyushu au Japon, où il a été retenu pour une résidence d’artistes, il était, d’octobre à janvier, dans les murs de son ancienne école castelroussine pour une exposition des plus futuristes. Le nouveau film de Quentin Tarantino sera à l’affiche de l’Apollo tout prochainement. Aux côtés de Samuel L. Jackson, des acteurs non moins célèbres se donnent la réplique parmi lesquels Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh et Tim Roth. Orléanais d’origine, Maxime Thoreau a suivi pendant un an la classe préparatoire de l’École municipale des beaux-arts de Châteauroux (Embac) avant de décrocher son passeport pour l’Ensa de Bourges. En acceptant une résidence d’artiste à l’Embac, il opérait donc, en octobre dernier, un vrai retour aux sources et offrait au public, en point d’orgue, une exposition intitulée « Shape, Shoop, Shapen ». Une nouvelle façon de défier la matière pour façonner des œuvres aux contours géométriques, d’intérêt purement fonctionnel. « Je travaille à partir de reproductions d’objets existants. J’en modifie la matière et le positionnement dans l’espace. Ce sont toujours des objets fonctionnels, des machines ou des objets techniques qui n’ont pas à voir avec le design », détaille-t-il. Son œuvre principale, faite de bois, travaillée et retravaillée jusqu’à la perfection, est une sculpture rappelant les radars qui collectent les informations envoyées par les satellites. Selon lui, « le titre de l’exposition joue sur la déclinaison des verbes irréguliers anglais et fait référence au passé, au présent et au futur ». L’œuvre relève aussi du rapport de force entre formes futuristes et techniques traditionnelles. Déjà dans ses précédentes expositions, Maxime L’ARGENT DE POCHE, LA PROGRAMMATION JEUNE PUBLIC Thoreau a exploré l’espace en s’inspirant du monde scientifique, balayant les champs de la sciencefiction et de l’histoire. Il en va ainsi de son projet de fin d’études, À la corde, une structure en contreplaqué de coffrage rétractable pouvant se moduler de neuf manières différentes, qui lui a valu les félicitations du jury de l’Ensa. MERCREDI 10 FÉVRIER À la corde. d’autres. Des élèves de l’Embac et de Bourges ont pu s’initier à la sculpture en carton plume, une matière légère et malléable, grâce à un workshop qu’il a dirigé. L’artiste ne tardera pas à reprendre le chemin des expositions et de la création puisqu’il est attendu à la Mostra de Mende en mai dont le principe consiste à revisiter artistiquement des vitrines de commerces vacants. D’INFOS Exposition « Shape, Shoop, Shapen » prolongée jusqu’au 13 février. Galerie Marcel-Duchamp, 10-12 place Sainte-Hélène à Châteauroux. Quelques années après la guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le Mexicain, le cow-boy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat audessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie… D’INFOS Du 5 au 16 février. DU CÔTÉ DE LA PROGRAMMATION ADULTES CAROL De Todd Haynes avec Cate Blanchett, Rooney Mara Dans le New York des années 1950, Therese, jeune employée d’un grand magasin de Manhattan, fait la connaissance d’une cliente distinguée, Carol, femme séduisante, prisonnière d’un mariage peu heureux. À l’étincelle de la première rencontre succède rapidement un sentiment plus profond. Du 3 au 15 février. LES PREMIERS, LES DERNIERS De et avec Bouli Lanners et Albert Dupontel Cochise et Gilou, deux inséparables chasseurs de primes, doivent retrouver un téléphone au contenu sensible, égaré par son influent propriétaire. Leur recherche va les conduire dans une petite ville paumée, où ils vont croiser Esther et Willy, un jeune couple en marge du monde, qui semblent fuir un grand danger… Du 10 au 16 février. Papa. 02 54 22 40 20 www.embac.fr 4 Les Espiègles Ce programme de quatre courts métrages d’animation est réalisé par le Studio AB qui met en scène depuis cinquante ans des humains et des animaux pour faire rire son public. Mais au-delà de la magie, du spectacle et des situations comiques, c’est toute une poésie et un regard bienveillant qui animent les marionnettes du studio. Au programme : Au temps des moissons ; Les Espiègles ; Le Garde forestier ; Les Hérissons en ville. Tarif unique : 3,20 €. À partir de 4 ans. UNE ŒUVRE QUI EN CACHE NEUF AUTRES Présentée lors de l’exposition « Formes emprei(u)ntées », À la corde côtoie d’autres formes aux bras articulés comme l’original Papa, œuvre de béton et de bois peint. Cette sculpture, qui fait écho à celle de la plasticienne Louise Bourgeois (intitulée Maman), a permis à Maxime Thoreau d’être remarqué à la Biennale de la jeune création de la ville d’Houilles dont il fut lauréat en 2014. Un an auparavant, en 2013, au festival Diep, il se sert des flancs de collines pour faire un écrin à une nouvelle œuvre en bois et béton. Château de sable entre en résonance avec l’érosion des côtes du littoral, rappelle les bunkers figés comme des statues de plomb sur les plages du Débarquement. En décembre dernier, Maxime Thoreau a profité de sa venue à Châteauroux pour transmettre sa passion de l’art contemporain à DU 9 AU 21 FÉVRIER, EN SORTIE NATIONALE 5 Atelier : l’art de la marionnette En compagnie de Johanna Segelle et Patrice Chamblet de la Tribu à Collodi, découvrez les différents types de marionnettes, leur histoire, leur fabrication et leur manipulation. Vous serez sensibilisé à la mise en mouvement, au regard, au rythme, au déplacement de ces acteurs que sont les marionnettes. Deux horaires au choix : de 10h à 12h ou de 15h15 à 17h15. Inscriptions : 02 54 60 99 97 ou [email protected]. Tarifs : L’atelier + le film : 5 €. Le film : 3,20 €. DU 10 AU 21 FÉVRIER Tout en haut du monde Dans ce programme d’animation de Rémi Chayé, tout commence en 1882, à Saint-Pétersbourg. Sacha, jeune fille de l’aristocratie russe, a toujours été fascinée par la vie d’aventure de son grandpère, Oloukine. Explorateur renommé, concepteur d’un magnifique navire, le Davaï, il n’est jamais revenu de sa dernière expédition à la conquête du pôle Nord. À partir de 7 ans. DU 24 AU 28 FÉVRIER Vice-Versa Le succès de Pete Docter est à redécouvrir sur les écrans de l’Apollo… Au Quartier général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, onze ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. À partir de 6 ans. 02 54 60 18 75 http://cinemaapollo.com SPECTACLES LECTURE AUTOUR DE VALÈRE NOVARINA En prélude au spectacle Le Vivier des noms, deux des comédiens, Agnès Sourdillon et Manuel Le Lièvre, livreront une lecture amusée de textes de Valère Novarina. Acteur, metteur en scène, auteur, peintre, dessinateur, Valère Novarina travaille le verbe et la matière en « décompositeur ». Il est sans doute l’un des plus grands écrivains francophones actuels et met luimême en scène ses textes depuis 1986. La Scène nationale accueillera prochainement son nouveau spectacle Le Vivier des noms, créé en juillet 2015 au Festival d’Avignon. En février, il présentera également son Discours aux animaux (Bouffes du Nord – Paris durant une semaine), puis reprendra la tournée du Vivier des noms (Toulouse, Genève, Annecy, Châteauroux). Pour en savoir plus sur cet écrivain, vous pouvez consulter le livre réalisé sous la direction de Laure Née, intitulé tout simplement Valère Novarina (Éditions Classiques Garnier, collection « Écrivains francophones d’aujourd’hui », Paris, 2015). D’INFOS Jeudi 25 février à 18h30 À l’auditorium de la médiathèque Entrée libre sur réservation au 02 54 08 34 34 « Pour ce spectacle, Novarina, poète sonore du théâtre français, joue comme à son habitude avec des patronymes tronqués et distordus qui parfois donnent vie à des personnages. “L’historienne” (fabuleuse Claire Sermonne) y orchestre une cérémonie pour invoquer des hommes et des femmes du passé comme de l’avenir. “Entre, Adam !”, appelle-t-elle ainsi. Et le premier acteur, nu et le sexe coiffé d’une feuille d’érable, fait en avant trois pas furtifs. Il inaugure un long défilé, car pour l’auteur-metteur en scène02 54 08 34 34 www.equinoxe-lagrandescene.com ET PROCHAINEMENT À ÉQUINOXE… THÉÂTRE Mardi 23 février, à 20h30 Le bruit court que nous ne sommes plus en direct Par le collectif L’Avantage du doute Avec Simon Bakhouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas et Nadir Legrand. Pour l’heure, c’est l’histoire racontée par le cinéaste Sidney Lumet dans Network, main basse sur la télévision (1976) qui leur offre un canevas d’écriture… Imaginez : L’Avantage du doute crée sa propre chaîne de télévision (Éthique TV, tout un programme !), les comédiens deviennent journalistes, chaque acteur-journaliste doit se battre et convaincre pour que son sujet soit traité à l’antenne… Le spectacle interrogera l’histoire des médias, la puissance des images sur notre imaginaire, l’invention des légendes urbaines, la fonction du fait divers… Les comédiens de L’Avantage du doute cultivent l’ambiguïté entre personne et personnage au cours de leurs spectacles : entre deux scènes de fiction pure, il leur arrive de s’adresser très directement au public. C’est ce « style » fait de moments très personnels et d’engagements singuliers inscrits dans une dramaturgie, une histoire…, qui fait l’originalité du théâtre proposé par L’Avantage du doute. THÉÂTRE / DANSE ILS L’ONT DIT « Dans le cloître des Carmes, Valère Novarina trifouillait ses marottes verbales avec Le Vivier des noms. Une expérience de haut vol, pleine d’humour et de gravité défendue par des acteurs au cordeau. » Le Journal du dimanche SPECTACLES plasticien, le théâtre est un “stade” où chaque comédien vient défendre les mots dans l’espace. Sur le plateau, il a dessiné cinquante-six panneaux blancs rectangulaires représentant les figures de son tarot personnel. Ce jeu de hasard donne sans doute la clé de ce Vivier, où les comédiens surgissent. (…) Telle cette petite brune en sarouel jaune (Valérie Vinci) qui veut vivre une minute encore et déroule alors la liste de ses tissus préférés. Une image puissante comme en recèle ce spectacle mi-revue (avec les chansons et l’accordéon de Christian Paccoud), mi-cirque (grâce à de splendides acteurs tels Manuel Le Lièvre, Nicolas Struve ou René Turquois). Et aussi élégiaque… Car cet inventaire généalogique, incantatoire, finit par être métaphysique. » Télérama 6 Lundi 29 février, à 20h30 1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes Pièce avec Jacques Gamblin et Bastien Lefèvre. Le temps d’un spectacle, le plaisir de se mesurer à soi-même ou avec l’adversaire quitte l’espace des vestiaires pour rejoindre celui de la scène. Jacques Gamblin, le coach, a les mots. Bastien Lefèvre, l’athlète, a la danse. Ça crie, ça crise, ça rigole, ça explose, ça exulte, ça sue, ça pue, ça craque, doute et rebondit. Comme à l’entraînement. LES BODIN’S, DE RETOUR GRANDEUR NATURE AU MACH 36 En plein cœur de leur tournée triomphale, la troupe des Bodin’s vient installer sa ferme dans le « zénith » communautaire. Un juste retour aux sources pour une scène qui a déjà abrité toute la période de résidence de ce spectacle comique d’un nouveau genre et d’une envergure inhabituelle. Ils avaient déjà fait salle comble plusieurs soirs de suite, lors de leurs précédents passages avec leurs autres spectacles Bienvenue à la capitale et Retour au pays. Les Bodin’s ont une relation vraiment particulière avec le MACH 36, au point de venir passer tout le mois de septembre dernier pour y peaufiner leur dernière folie : l’itinérance de leur spectacle Grandeur nature, habituellement joué en plein air l’été du côté de Descartes (Indre-etLoire). « Nous avons passé un mois à bosser jour et nuit pour réussir cette adaptation plus compliquée qu’il n’y paraît. Par exemple, dans les salles où nous jouons, il est interdit d’utiliser un engin à moteur thermique. Or, nous avons des mobylettes, un Solex, une voiture à faire rouler. On a dû tout passer en électrique et accorder les sons de moteurs qui vont avec », explique Jean-Christian Fraiscinet, alias Christian « Kiki » Bodin, le fils de la Maria (jouée par Vincent Dubois). Les décors sont phénoménaux et reproduisent fidèlement la ferme descartoise d’origine. On retrouve aussi des animaux vivants, un âne, un cochon (« qui a dû prendre 150 kg pendant la tournée », rigole Jean-Christian), un chien, des lapins, des poules, un coq, des chèvres répondant aux doux noms de Ségolène, Carla et Bernadette. La résidence au MACH 36 leur a permis de s’habituer à un nouvel environnement. UNE VRAIE FERME, AUX ODEURS PRÈS Pour la première fois, les deux compères ne sont pas seuls sur scène. Six autres comédiens, dont le Poinçonnois Vincent Fraiscinet (qui joue le gendarme Bireau), les accompagnent. Au total, entre les décors, la technique et le reste, cela représente dix semi-remorques qui transitent d’un Zénith à un autre. Une quinzaine de techniciens et une trentaine de roadies s’affairent ainsi à chaque déménagement à reconstituer l’ambiance du site. 7 « Cela nous permet de plonger les gens dans un univers, celui de Maria et Christian, à quelques jours du mariage de ce dernier. Une vraie immersion même, puisque l’on utilise des diffuseurs d’odeurs de la ferme. Les premiers rangs sont même très proches de nous. » Le succès est tel qu’aux 75 dates prévues à l’origine de la tournée une cinquantaine de représentations supplémentaires s’est déjà greffée jusqu’à la fin 2016. Les quatre soirées des Bodin’s au MACH 36 sont déjà complètes, comme dans de nombreux autres zéniths. Mais il se murmure déjà que l’histoire entre la salle communautaire et les humoristes pourrait déboucher sur un nouvel épisode… À suivre ! OÙ ET QUAND ? Les Bodin’s grandeur nature Les jeudi 4, vendredi 5 et samedi 6 février, à 20h, et dimanche 7 février, à 15h. Entrée : 30 € à 43 €. MACH 36, Déols 0 890 710 115 (0,15 € par minute) www.mach36.fr SPECTACLES LOISIRS EMBARQUEMENT IMMÉDIAT À BORD DU BLEU CARGO Pour sa prochaine coproduction, le MACH 36 convolera en justes noces avec Tonnerre productions. La soirée du samedi 5 mars sera consacrée à un tour des plus belles musiques du monde avec la présence sur scène du groupe américain Earth Wind & Fire, du Grupo Compay Segundo et du duo Malia/Manoukian. « Après le trial, nous voulions renouveler la programmation et proposer un plateau avec des artistes aux horizons musicaux vraiment différents », soulignait Michel Georjon, vice-président délégué aux projets structurants et au MACH 36. Les motos et les VTT laisseront donc place à une sélection d’artistes internationaux choisis autour du thème du voyage. Passage obligatoire par les ÉtatsUnis, Cuba et l’Afrique. « C’est un projet d’envergure pour lequel nous avons prévu une scénographie spécifique. L’entrée du MACH 36 sera transformée en hall d’aéroport et un effort particulier sera apporté à la mise en scène afin d’immerger le public dans l’univers du voyage », rappelle Joffrey Deriaud, qui dirige la maison de productions issoldunoise à laquelle s’est associé le MACH 36 pour cette nouvelle aventure. Le bleu pour le ciel donc, le cargo comme l’avion qui prend le large pour d’autres rivages. DU FUNK, UNE VOIX VENUE DU MALAWI ET LA CHALEUR CUBAINE Le premier groupe attendu est une légende américaine du funk. Si vous avez dansé dans les années 1970 et 1980 sur Let’s Groove, September ou Boogie Wonderland, vous ne serez pas étonné de redécouvrir le guitariste de Earth Wind & Fire, Al McKay, entouré de ses musiciens. Place ensuite au Grupo Compay Segundo et à ses airs cubains d’armonico. Si le fondateur du groupe, Compay Segundo, a disparu en 2003, plusieurs des membres, ayant des liens avec le fameux Buena Vista Social Club, continuent de faire vivre cette musique des plus chaleureuses. Le troisième groupe attendu sur scène est un duo emmené par le pianiste André Manoukian, autrement connu pour sa présence comme juré dans « La Nouvelle Star ». Il s’est acoquiné avec l’artiste, originaire du Malawi, Malia, dont la voix puissante fait chavirer les cœurs. Elle reprendra des standards de la chanson, de Nina Simone à Etta James, en passant par la grande Billie Holiday. Et pour assurer les changements de plateau, Tonnerre productions a fait appel au DJ Charles Cabasse, adepte de la house music. Ne tardez pas à réserver vos billets d’entrée. Une seule date est fixée pour ce spectacle. Celle du MACH 36. OÙ ET QUAND ? Samedi 5 mars 2016, au MACH 36, à 20h. Ouverture des portes à 19h. Placement libre assis et debout. Prévente : 39 €. Vente le jour du concert : 45 €. Billetterie à l’office de tourisme de Châteauroux. L’INFO EN PLUS Deux bonnes nouvelles : le vainqueur de la saison 3 de « The Voice », Kendji Girac, sera sur la scène du MACH 36, vendredi 27 novembre 2016, à l’occasion de sa tournée « Ensemble ». Quelques mois avant, la scène accueillera un artiste tout aussi séduisant et en pleine ascension. Keen’V sera à l’affiche le 28 avril. SALON DE LA PÊCHE : VINGT ANS QUE LE PUBLIC MORD À L’HAMEÇON Du premier mini-salon de la pêche imaginé avec une étudiante dans le cadre d’un projet de BTS à l’actuel événement qui attire plus de 15 000 visiteurs par an, il s’en est passé des choses en vingt ans… L’idée de créer un Salon de la pêche à Châteauroux remonte à 1996. Une étudiante en BTS action co au lycée Blaise-Pascal, fille de pêcheur, pose les bases de ce qui va devenir, au fil des ans, l’un des 4es plus grands salons de la pêche en France, avec Clermont-Ferrand, Nantes et Montluçon. À l’époque, c’est un mini-événement tourné vers l’activité halieutique. Il se tient à la salle Barbillat-Touraine. « À partir de la 3e édition, nous nous sommes installés dans le hall des expositions. Nous avons atteint 10 000 entrées ! Depuis quatre ans, nous avons franchi un palier avec 15 000 visiteurs et une reconnaissance nationale. Aujourd’hui, nous avons des exposants qui viennent de toute la France, et même de Belgique, d’Angleterre, d’Écosse, d’Irlande », évoque Bruno Barbey, le directeur de la Fédération de pêche de l’Indre. À l’approche de l’événement, la Fédération de pêche prévoit déjà une multitude d’animations. « Pour chaque stand, les exposants devront créer leur propre animation avec des lots à gagner. Pour ce spécial anniversaire, nous reviendrons également sur tout ce qui a bien marché ces vingt dernières années. » DÉFILÉ DE MATÉRIEL ET DE MODE Le « pôle collection » devrait donc vous permettre de retrouver divers objets anciens vus sur les précédents salons comme les premiers moulinets de l’histoire, des cannes en bambou et d’autres curiosités du siècle dernier. Ce 20e Salon remettra également au goût du jour le défilé de mode qui a eu lieu pendant plusieurs années. Pour mieux faire connaître les activités de la Fédération, une exposition retracera ce qui s’est fait auprès des 50 associations de pêche de l’Indre. Alors que l’ouverture de la pêche à la truite aura lieu le 12 mars, 80 exposants viendront présenter les 0 890 710 115 (0,15 € par minute) www.mach36.fr 8 dernières nouveautés en matière de pêche : cannes, hameçons, leurres, vêtements de pêche, mais aussi jumelles et lunettes polarisantes… Les amateurs de carpes, de truites et autres poissons d’eau douce pourront également personnaliser leur canne sur le stand d’un exposant spécialisé dans ce domaine. À noter également la présence de pisciculteurs de Brenne – qui organiseront un marché aux poissons samedi 6 février – et de syndicats de rivière (Nahon, Claise, Anglin, Indre Aval et Creuse) qui viendront présenter leurs actions. « Notre objectif n’est pas forcément de faire venir le pêcheur, mais 9 de toucher tous les publics. Nous voulons faire découvrir tout ce qui se fait autour de l’eau et de la gestion des milieux aquatiques », conclut Bruno Barbey. Quoi qu’en dise l’horoscope, début février sera bel et bien placé sous le signe du poisson ! D’INFOS 20e Salon de la pêche Les 5, 6 et 7 février 2016 Gymnase et hall des expositions de Belle-Isle, avenue Daniel-Bernardet Vendredi, de 14h à 19h. Samedi et dimanche, de 9h à 19h. Entrée gratuite. SPORT SPORT LÙNA, LA BELLE POUSSE DU KARATÉ INDRIEN Première lauréate des 36 d’or jeunes en 2015, la karatéka ardentaise Lùna Escanez est promise à un bel avenir dans sa discipline. Plus jeune détentrice du 1er dan à 14 ans et 5 jours (on ne peut pas passer ce grade avant d’avoir 14 ans), première double championne de France de la discipline du département, la discrète adolescente a de grands rêves et une grosse faim de victoires. À 15 ans à peine (elle les a eus le 19 janvier), Lùna fait preuve d’une détermination à toute épreuve. « Si je veux arriver à atteindre mes objectifs sportifs, il faut savoir sacrifier certaines choses comme des sorties shopping avec les copines. On n’a jamais rien sans rien. Au final, il y aura forcément un résultat », explique-t-elle avec assurance. Après des débuts au Karaté club de Déols (à l’âge de 4 ans !), elle a suivi son entraîneur Aurélien Paudat lorsque celui-ci a créé le Shoryû 36 à Ardentes en 2013. Sous les conseils de son mentor et les yeux de son père Juan Carlos, la combattante a grandi en remportant bon nombre de compétitions en région, au niveau national et même international. La frêle et timide demoiselle se transforme à l’approche des tournois, au point de devenir « une lionne agressive » sur le tatami. La jeune fille regarde avec gourmandise l’arrivée de sa discipline en démonstration aux Jeux olympiques de Rio en 2016. Ce pourrait être le prélude à l’introduction officielle du karaté parmi les sports olympiques en 2020 à Tokyo ou en 2024 à Paris. Lùna sera alors en âge de postuler à une place en équipe de France, ce qu’elle ambitionne déjà. Mais d’ici là, celle qui est « une très bonne élève » selon son papa, va d’abord préparer son brevet, avant d’envisager des études aussi brillantes que sa carrière sportive naissante pourrait l’être. CHÂTEAUROUX MÉTROPOLE, PARTENAIRE DE LA BERRI BASKET La venue à Valère-Fourneau de Limoges Saint-Antoine, le 13 février prochain, aura des airs de fête. En effet, il s’agira du match partenaire de l’Agglomération Châteauroux Métropole. Diverses animations et surprises sont prévues pour les spectateurs d’un match qui s’annonce ardu pour les garçons de La Berrichonne Basket Club (nationale 3 masculine). La Berrichonne Basket / Limoges Saint-Antoine Samedi 13 février – 20h30 Salle Valère-Fourneau, rue de la Vallée-aux-Prêtres à Châteauroux Renseignements : 02 54 08 45 62 Dorin, vont ainsi défendre les couleurs du tout nouveau club, dans un championnat régional renaissant lui aussi, qui rassemble quatre équipes. Premiers adversaires, les Monarchs de Dreux fouleront la pelouse du stade de Beaulieu mi-mars, pour ce qui s’annonce déjà comme un show. Les Rouge et Jaune les attendent de pied ferme et sont prêts à envoyer du lourd, bien dans la tradition des anciens Sabres de la base américaine. Leur objectif est de monter rapidement en 3e division (l’étage au-dessus du championnat régional), ce que l’effectif bien fourni et certainement renforcé par quelques connaissances de gros niveau devrait permettre. Les Castelroussins seront de plus très motivés pour jouer les premiers rôles, la finale du championnat 2015-2016 ayant lieu le 29 mai prochain… à Beaulieu ! D’INFOS Le club s’entraîne chaque lundi et chaque jeudi de 20h30 à 22h30. L’âge minimum pour prendre une licence est de 21 ans. Premier match le 28/02 contre les Dogs de Montargis, à Montargis, suivi de la réception le 13 mars des Monarchs de Dreux, stade de Beaulieu. Contact : [email protected] LE POINÇONNET BASKET ENTRE AMBITIONS ET PRUDENCE Le Poinçonnet Basket vise la montée en nationale 1 féminine. Même si la saison régulière semble bien amorcée, les play-off restent encore une étape ardue à franchir. LA BERRI FOOT EN RECONQUÊTE Après avoir rendu visite au RC Pays de Meaux le 21, le RAC Castelroussin accueillera le ROC Houilles Carrières-sur-Seine le 28 février au stade des Chevaliers. L’occasion pour les équipiers de Papashvili d’écarter un concurrent potentiel aux play-off de fédérale 3, avant de défier l’US Joué le 20 mars toujours aux Chevaliers dans un derby régional décisif pour la suite de la saison. Boulogne-Amiens-Luçon : tel est le programme à domicile pour les hommes du président Schoen en ces mois de février et mars. Les matchs aller contre les deux premiers adversaires sont de bons souvenirs (victoire 3-1 à La Libération et à La Licorne) qu’il faudra confirmer à Gaston-Petit. En revanche, la partie en terre vendéenne reste une déconvenue (défaite 3-2 après avoir mené 2-0) qu’il convient d’effacer sur le synthétique du stade municipal. Victoires impératives pour remonter au classement de nationale. 10 Cinq ans après la disparition des Orcs, le football américain retrouve les terrains castelroussins avec la renaissance des Sabres. « Il y a un esprit américain, un esprit football américain qui perdure dans cette ville. Nous, ce que l’on souhaite, c’est créer un club stable, où les joueurs se font plaisir et donnent du plaisir aux spectateurs, tout en évoluant dans un championnat de bon niveau. À terme, on ajoutera tous les ingrédients qui font de ce sport un spectacle : DJ, pom-pom girls… », développe Floyd Segura, président du nouveau club castelroussin. L’engouement est réel, comme le prouve l’afflux de nombreux anciens des Orcs, mais aussi de toutes nouvelles têtes, suite à l’annonce début septembre dernier sur les réseaux sociaux du retour du foot US en Berry. Trente-sept joueurs seniors, menés par le head coach Floyd Segura et le quarterback Sébastien LE RACC SUR LA ROUTE DES PLAY-OFF RAC Châteauroux / ROC Houilles Carrières-sur-Seine Dimanche 28 février – 15h RAC Châteauroux / US Joué Dimanche 20 mars – 15h Stade des Chevaliers, avenue de Verdun, à Châteauroux Renseignements : 02 54 27 93 33 LE RETOUR DU FOOT US La Berri / US Boulogne Côte d’Opale Vendredi 12 février – 20h La Berri / Amiens SC Vendredi 19 février – 20h La Berri / Vendée Luçon Football Vendredi 11 mars – 20h Stade Gaston-Petit, avenue de La Châtre, à Châteauroux Renseignements : 02 54 34 13 23 Pour jouer les play-off et rêver plus fort à la montée en N1F, les Rouge et Blanc doivent terminer parmi les deux premières de leur poule. Mais pour le président Pierre Bousquié, la prudence reste de mise. L’expérience de la saison passée a laissé un arrière-goût d’inachevé. Le Poinçonnet Basket, après avoir suscité beaucoup d’espoirs, a dû se résoudre à reprendre le collier pour une 6e année en nationale 2. Mais, à toute chose malheur a été bon, selon le dirigeant : « Ce délai supplémentaire nous a permis de construire encore un peu plus l’équipe et de continuer à nous professionnaliser à tous les niveaux du club. Le staff s’est étoffé avec un 3e intervenant brevet d’État sur les quatre du club. Nous avons gagné en maturité et restructuré ce qui devait l’être ». Les joueuses locales se sont approprié l’objectif de montée du club, au point d’aller au-delà de la douleur lorsque l’effectif est soumis aux absences pour blessures. Le match contre Chalosse en décembre, gagné avec les tripes et trois filles amoindries, en est le parfait exemple. « Sur le parquet, les filles doivent se faire plaisir et donner du plaisir à ceux qui les encouragent », reprend le président. Le public du gymnase de la Forêt, toujours plus nombreux, le sait et s’apprête déjà à le porter vers de plus hautes sphères. D’INFOS Le Poinçonnet Basket / AS Saint-Delphin Samedi 6 février – 20h Le Poinçonnet Basket / AS Tournefeuille Samedi 27 février – 18h Le Poinçonnet Basket / CJM Bourges 2 Samedi 5 mars – 20h Le Poinçonnet Basket / BC Solérien Samedi 19 mars – 20h Gymnase de la Forêt, au Poinçonnet Renseignements : 02 54 07 31 91 UN CLUB FAMILIAL ET STRUCTURÉ Le club poinçonnois ne se résume pas à la seule équipe de N2. « Nous avons 200 licenciés et 14 équipes, en plus des mini-babys. Nous sommes un club formateur, qui peut compter sur une trentaine de fidèles bénévoles, les soirs de matchs ou d’événements club, annonce fièrement Pierre Bousquié. Un club, c’est avant tout ces hommes et ces femmes de l’ombre qui le font vivre au quotidien. » 11 CALENDRIER FÉVRIER-MARS 2016 EXPOSITIONS En mars… En février… Peintures Du 1 au 24 février Par H. Rousselot, artiste peintre. 02 54 47 26 56 Médiathèque Ardentes er Peinture acrylique Par A.-M. Boutillon-Tillit. 02 54 07 58 87 Salle d’exposition, site de l’abbaye Déols Du 2 au 26 février 2016 Artisart Les artistes locaux exposent sur le thème : « Musique ». Du lundi au vendredi, de 9h à 17h Hôtel de ville (rez-de-chaussée) Châteauroux Du 4 février au 16 mars Color Yin de Chine Par Bleuthé, photographe de l’association France-Chine. Du lundi au vendredi, de 9h à 17h Hôtel de ville (1er étage) Châteauroux Jusqu’au 5 février Samedi 13 février Jusqu’au 26 mars Du 2 au 30 mars « Les 5 sens » 02 54 08 61 38 Médiathèque Alfred-de-Musset Mâron Du 27 février au 9 mars Duchamp’ 16 Exposition des élèves de la classe préparatoire de l’École municipale des Beaux-Arts de Châteauroux. 02 54 22 40 20 Galerie Marcel-Duchamp 10-12 place Sainte-Hélène Châteauroux Du 22 février au 11 mars Photos de jazz Par A. Descars. 02 54 22 14 28 Espace Arts et Culture Déols Du 27 février au 31 mars Les talents de Saint-Maur 02 54 08 26 39 Médiathèque Raymonde-Vincent Saint-Maur Du 27 février au 5 juin « Dialogue entre la ligne droite et la ligne courbe ». 02 54 61 12 30 Musée-hôtel Bertrand Châteauroux Match partenaire de la Ville de Châteauroux. 02 54 08 45 62 Gymnase Valère-Fourneau, 20h Châteauroux Vendredi 19 février Football (Nat.) : La Berrichonne / Amiens SC « De l’objet à l’image » 02 54 34 13 23 Stade Gaston-Petit, 20h Châteauroux Par Georges Lemoine, auteur-illustrateur. Médiathèque Équinoxe, Châteauroux 02 54 08 35 35 Cyclisme : 9e Cyclo-Cross de Belle-Isle Du 5 mars au 30 avril Du 7 mars au 1er avril « Regards croisés sur Paris » Photos des élèves en audiovisuel au lycée P.-et-M.-Curie. 02 54 34 18 14 MLC Belle-Isle Châteauroux Dimanche 21 février Organisé par Indre vélo passion. 06 80 41 43 67 Parc Daniel-Bernardet Châteauroux Samedi 27 février Basket (N2F) : Le Poinçonnet Basket / AS Tournefeuille 02 54 07 31 91 Gymnase de la Forêt, 20h Le Poinçonnet Photos et peintures Par A. Leroy. 02 54 22 14 28 Espace Arts et Culture Déols Basket (N3M) : La Berrichonne / Limoges Saint-Antoine SPORT En février… Samedi 6 février Basket (N2F) : Le Poinçonnet Basket / AS Saint-Delphin 02 54 07 31 91 Gymnase de la Forêt Le Poinçonnet (20h) Vendredi 12 février Football (Nat.) : La Berrichonne / Boulogne USBCO 02 54 34 13 23 Stade Gaston-Petit, 20h Châteauroux Gala de boxe Organisé par le Boxing Club Labo Fenioux. 06 60 47 58 92 Gymnase Pierre-Jablonsky, 20h30 Châteauroux Les 13 et 14 février Championnat de ligue individuel en salle Organisé par la 1re Compagnie de tir à l’arc. 02 54 34 12 90 Gymnase de Belle-Isle Châteauroux 12 Football (DH) : Déols FC / SMOC Saint-Jean-de-Braye 02 54 27 48 77 Stade Jean-Bizet, 19h Déols Tennis de table (N3) : CTT Déols / Antony Sport TT 02 54 60 13 28 Complexe sportif Marcel-Lemoine Déols Volley-ball (prénat.) : USL Saint-Christophe / EC Orléans 02 54 27 90 29 Gymnase Jean-Bouin, 20h30 Châteauroux Dimanche 28 février Rugby (F3) : RACC / ROC Houilles Carrières-sur-Seine 02 54 27 93 33 Stade des Chevaliers, 15h Châteauroux En mars… Samedi 5 mars Basket : Le Poinçonnet Basket / CJM Bourges 2 02 54 07 31 91 Gymnase de la Forêt, 20h Le Poinçonnet Boxe : Gala de l’US Saint-Maur Boxe 06 61 54 81 07 Gymnase des Planches Saint-Maur Football (CFA 2) : La Berrichonne / Tours FC 2 02 54 34 13 23 Stade Gaston-Petit, 18h Châteauroux Dimanche 6 mars Athlétisme : 9es Foulées de Châteauroux Organisées par le Club de marche du Fontchoir Saint-Denis. 02 54 27 56 65 ou 02 54 34 58 95 Quartier Saint-Denis / Le Fontchoir / Le Rôtissant Châteauroux SALONS 20e Salon de la pêche Brocante, marché aux poissons, expositions, animations et nombreux lots à gagner. Vendredi, de 14h à 19h. Samedi et dimanche, de 9h à 19h. Entrée gratuite 02 54 34 59 69 Hall des expositions, av. Daniel-Bernardet Châteauroux 02 54 27 90 29 Gymnase Jean-Bouin, 20h30 Châteauroux Les 12 et 13 mars Gymnastique : compétition régionale niveau 7 Organisée par l’ASPTT Gymnastique sportive. 02 54 60 34 60 Complexe sportif Saint-Denis Châteauroux Dimanche 13 mars Cyclisme : Randonnée cyclotouriste Organisée par la Belle Étoile Sports et Loisirs. 02 54 22 52 69 Châteauroux Athlétisme : Semi-marathon de La Berri Athlétic Club Course classante et qualificative pour les championnats de France. 06 87 60 29 62 Stade de La Margotière et alentours Châteauroux Spectacle-concert d’Alexis HK. Chanson française. 02 54 08 34 34 Salle Gaston-Couté, 20h30 Châteauroux Samedi 5 mars Bleu Cargo Du funk avec Earth Wind & Fire, des airs de musique cubaine avec le Grupo Compay Segundo et le duo composé de l’artiste André Manoukian et de la chanteuse, Malia. 39 € prévente ; 45 € le jour du spectacle 0 890 710 115 (0,15 € la minute) MACH 36, 20h Déols Dimanche 6 mars Concert de fin de stage de gospel Cyclisme : Course Élite nationale Le Poinçonnet-Limoges Volley-ball (Pré-Nat.) : USL Saint-Christophe / USM Saint-Denis-en-Val Vendredi 4 mars « Georges et moi » Du 5 au 7 février Samedi 12 mars Organisée par Tour du Limousin Organisation. Présentation des équipes et départs fictif et réel. 05 87 21 31 41 Le Poinçonnet En mars… Organisé par Enjoy gospel ! 06 84 47 55 49 Église Saint-André, 17h Châteauroux Lundi 7 mars CONCERTS En février… Lundi 1er février Concert d’Émilie Hédou Jazz club du Berry. 02 54 34 89 64 Restaurant L’Escale, 20h30 Déols Vendredi 26 février Cyril Mokaiesh et Giovanni Mirabassi Chanson française. Tarif plein : 15 € ; réduit : 12 € 02 54 60 55 35 L'Asphodèle, 20h30 Le Poinçonnet Samedi 27 février Mes idoles Un tourbillon de légendes avec Dave, Nicoletta, Claude Barzotti, Michèle Torr, Jeane Manson, Herbert Léonard, Danyel Gérard, Jean-Jacques Lafon, Corinne Hermès, Patrick Juvet. Participation de Laurent Kérusoré de l’émission Plus belle la vie. Places de 36 à 57 € 0 890 710 115 (0,15 € la minute) MACH 36, 20h Déols 13 The Maze Jazz Quintet Jazz club du Berry. 02 54 34 89 64 Restaurant L’Escale, 20h30 Déols Vendredi 11 mars Fête de la Saint-Patrick et de la Bretagne Avec Celtic Dances, le bagad de Lann-Bihoué et le Cercle du Croisty. 0 890 710 115 (0,15 € la minute) MACH 36, 20h30 Déols Martine Boeringer chante Boris Vian Martine Boeringer interprète son répertoire, accompagnée du pianiste Frédéric Thibault et du bassiste Frédéric Bonneau. Entrée : 12 € ; 20h Réservations : 06 08 57 43 13 Espace des Halles, place Monestier, Châteauroux Samedi 12 mars Concert de gospel Organisé par l’association LARM 36. Avec le groupe Castel Gospel. Concert caritatif. Entrée gratuite, dons libres. 06 41 85 94 59 Église Notre-Dame, 20h30 Châteauroux 23e Festival choral de Déols Avec les chœurs La Voie mélodieuse, Cantabile et le Chœur de chanvre. 02 54 07 58 87 Église Saint-Étienne, 20h30 Déols Dimanche 13 mars « Stadium Tours » Concert des Wackids, spectacle jeune public. Tarif unique : 9 € (gratuit pour les moins de 4 ans) 02 54 60 55 35 L’Asphodèle, 16h Le Poinçonnet SPECTACLES En février… Jeudi 4 février « Swift ! » Spectacle de la compagnie Skappa et associés, librement inspiré des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. 02 54 08 34 34 Salle Gaston-Couté, av. D.-Bernardet, 19h Châteauroux Dimanche 21 février Après-midi théâtre Organisé par le Comité des fêtes. 02 54 07 31 44 Château des Planches Saint-Maur Vendredi 26 février et Ludovic Rabier. Suivi d’une pièce de théâtre de Léandre Boizeau : « Le Musée des ronchons ». Au final, remise des Villemont d’or, les oscars de La Bouinotte. Puis casse-croûte autour des rédacteurs et des écrivains de La Bouinotte. Renseignements et réservations : 02 54 60 06 08 / 02 54 07 63 92 Tarif : 8 € L’Asphodèle, 20h30 Le Poinçonnet « Mais qu’est-ce qu’on va en faire ? » Pièce de théâtre jouée par la compagnie les Drôles de Jouhet et organisée par Familles rurales d’Étrechet. 02 54 26 96 11 Salle des fêtes, 14h30 Étrechet Lundi 7 mars Don Quichotte ou le Vertige de Sancho Pièce de théâtre de la compagnie Public chéri. 02 54 34 18 14 Salle Gaston-Couté, av. D.-Bernardet, 20h Châteauroux AUTRES MANIFESTATIONS En février… Spectacle d’humour. 02 54 34 18 14 MLC Belle-Isle, av. D.-Bernardet Châteauroux Soirée salsa « La Perruche et le Poulet » Pièce de théâtre par la compagnie le Masque de Sganarelle. Cabaret Le Skabaret 06 66 35 55 17 Allée des Sablons, 20h30 Le Poinçonnet « Je veux voir Mioussov » Pièce de théâtre par les Troubadours de Chavin. 06 08 57 43 13 L’Espace des Halles Place Monestier, 20h Châteauroux En mars… Samedi 5 mars Soirée spectacle de La Bouinotte Avec « La chanson là !… », spectacle de reprises de Brel, Brassens, Barbara, par Éric Laurent, avec Denis Reignoux Organisée par le Comité des fêtes. 06 07 34 75 49 Salle des fêtes Diors Loto Organisé par le Comité des fêtes. 06 08 70 79 34 L’Asphodèle, 20h Le Poinçonnet Dimanche 7 février Loto Dimanche 6 mars « Max et Mumu » Soirée au profit du Téléthon Au profit du stage Handi’Arts. 02 54 34 18 14 MLC Belle-Isle Châteauroux Fête de la Saint-Blaise Repas et bal organisés par l’Association Saint-Blaise. 02 54 36 76 02 Salle multi-activités Arthon Loto Organisé par l’association Familles rurales d’Étrechet. 02 54 26 96 11 Salle des fêtes, 13h30 Étrechet 39e randonnée pédestre Organisée par l’USM Marche. 02 54 26 01 51 Départ du Foyer rural Montierchaume Vendredi 12 février Loto Vendredi 5 février Organisée par l’association Berry Lait. 02 54 24 49 24 Le 9 Cube, 20h30 Châteauroux Loto Organisé par l’US Saint-Maur Basket. 06 09 33 40 64 Château des Planches Saint-Maur Connaissance du monde Sur le thème : « Compostelle, le voyage intérieur ». Avec repas atypique. En présence du réalisateur Éric Fontaneilles. Séances à 15h et à 21h Réservations : 02 54 34 18 14 MLC Belle-Isle, salle Gaston-Couté Châteauroux Samedi 6 février Stage et soirée salsa 02 54 34 18 14 Café Le Quai MLC Belle-Isle, av. D.-Bernardet Châteauroux 14 Organisé par l’Amicale des donneurs de sang. 02 54 22 48 39 Château des Planches Saint-Maur Samedi 13 février Thé dansant des AFN 02 54 26 97 67 Salle des fêtes Étrechet Dimanche 21 février Bourse d’échange d’aéromodélisme Cette bourse réunit les aéromodélistes qui souhaitent se séparer de matériels d’occasion en les vendant ou en les échangeant. De 10h à 18h Salle Barbillat-Touraine, av. Daniel-Bernardet Châteauroux Thé dansant Organisé par le Comité d’animation du Val d’Ardentes (Cava). 02 54 36 24 16 Agora Ardentes Brocante « Les Puces de la couturière » Organisée par l’association Kipatch. Salle des fêtes, Coings 02 54 35 06 70 ou 02 54 27 34 19 Concours de belote Organisé par les Gais Pinsonnets. 02 54 34 02 23 L’Asphodèle, 14h Le Poinçonnet Vendredi 26 février Loto Organisé par l’ES Étrechet Basket. 06 74 50 20 82 Salle des fêtes Étrechet Samedi 27 février Soirée dansante Organisée par l’AS Ardentes Football. 06 85 38 99 55 Agora Ardentes Bal Organisé par l’US Le Poinçonnet Basket. 02 54 07 31 91 L’Asphodèle, 21h Le Poinçonnet 32e soirée cabaret Organisée par le Comité des fêtes de Luant. 06 40 53 66 34 Salle des fêtes Luant Dimanche 28 février Bal country et line dance Organisé par Étrech’ Country Band. Proposé par l’association Familles rurales d’Étrechet. Entrée : 4 € 02 54 26 96 11 Salle des fêtes, 14h-18h30 Étrechet Thé dansant Organisé par l’Amicale Saint-Vincent Saint-Christophe. Avec Quentin Laroche et son orchestre. Entrée : 10 € 02 54 34 93 58 Salle Barbillat-Touraine, av. D.-Bernardet Châteauroux En mars… Vendredi 4 mars Soirée tarot Organisée par le Comité des fêtes de Mâron. 02 54 08 61 38 Salle polyvalente, 20h30 Mâron Samedi 5 mars Soirée disco Carnaval des enfants Organisée par l’association des Bambins de Coings. 02 54 07 18 06 Salle des fêtes Coings Organisé par l’Association des parents d’élèves (APPE). 06 08 51 30 09 RDV à l’école Rabelais, 10h Le Poinçonnet Les 5 et 6 mars Stage de gospel Organisé par Enjoy gospel ! Avec Gospel teaching production (Paris), représenté par Greg Tiburce et ses chanteurs. 06 84 47 55 49 Chapelle des Rédemptoristes Châteauroux Dimanche 6 mars Thé dansant Organisé par le Comité de Saint-Leu. 02 54 36 24 16 Agora Ardentes Marche Organisée par l’Appel. 02 54 27 27 17 Départ de l’aéroport Coings Concours de belote Organisé par l’UNC-AFN. 06 07 01 33 64 L’Asphodèle, 14h Le Poinçonnet Découverte de la danse africaine Organisée par l’association Éducation physique et gymnastique volontaire (EPGV). En partenariat avec l’association Toukooleurs. 02 54 36 29 55 Gymnase des Grands-Buissons Ardentes Mercredi 9 mars Portes ouvertes à l’Embac La classe préparatoire de l’École municipale des Beaux-Arts de Châteauroux vous ouvre ses portes. 02 54 22 40 20 10-12 place Sainte-Hélène, de 10h à 19h Châteauroux Samedi 12 mars Portes ouvertes des CFA de l’Indre Les centres de formation des apprentis agricole, des métiers, BTP et Campus Centre - CCI Indre vous ouvrent leurs portes. 02 54 53 52 17 Châteauroux, de 9h à 17h 15 Loto Organisé par le FC Diors. 02 18 04 22 96 Salle des fêtes Diors Bal folk Organisé par l’Atelier de danses traditionnelles de Saint-Maur. Animation par les groupes berrichons Décibal et La Brande. 06 20 27 19 58 Château des Planches, 21h Saint-Maur Dimanche 13 mars Rassemblement de voitures anciennes Organisé par Rétro Méca Centre. 06 31 78 30 37 Centre-bourg Ardentes Carnaval Organisé par l’association Familles rurales de Saint-Maur. 02 54 22 18 30 Centre-ville Saint-Maur Les 19 et 20 mars Un don, une affiche À l’occasion du Printemps du cinéma, les Restos du cœur se proposent de vous procurer des affiches de cinéma en échange d’un don. Samedi 19 mars, de 13h30 à minuit. Dimanche 20 mars, de 10h30 à 14h. Cinémovida Châteauroux Les 28 et 29 mars Festi’pak Stage de guitare organisé par Woodstock Association. Cours de 14h30 à 18h. Soirées Bœuf. Prix du stage : 75 € + 15 € (inscription à l'association). 07 80 09 17 31 [email protected] Châteauroux