Revue de presse - Tour de Chauffe

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Revue de presse - Tour de Chauffe
WES WALTZ
CHRONIQUES DE MORE IS MORE
Intégralement autoproduit (de l’enregistrement au design de la pochette) en juin 2010, il
contient nos 6 premiers titres, enregistrés 6 mois après les débuts du groupe sous sa
forme actuelle.
Ces six titres explorent funk, punk et rock & roll et curiosités. « More is More » défend
l’absence de limite au mélange des genres et revendique un style non épuré ne se
prenant pas au sérieux, baptisé funk hardcore. Une production estampillée Nique Ta
Mère Records, le label fictif de Wes Waltz qui, tant qu’il n’aura pas de label, niquera ta
mère.
Voici les critiques, réalisées par divers chroniqueurs du net de « More is More ».
Une pochette avec un
jaune
fluo
qui
annonce la couleur :
celle d'une musique
tendant vers des
rythmes délirants.
Ajoutez à celle-ci les quelques cercles hypnotiques également présents et vous
comprendrez par la même occasion l'effet que compte produire WES WALTZ.
Le groupe décide de commencer de manière musclée avec " No One But Me "
au son bien rock et aux riffs incisifs. De quoi capter l'attention avant de proposer
un son partant dans des contrées musicales bien plus lointaines en allant faire
un tour chez " Gran'Ma Woodpecker ". Un son funk psyché au possible, avec un
clin d'oeil qui ne sera pas sans vous rappeler quelques souvenirs hip-hop / funk.
L'univers de ce morceau est large mais arrive à ne pas se disperser et taille
aussi radicalement qu'un bec à la pointe infaillible.
Punk barré pour conclure en grandes pompes ce premier EP avec " Painted
Face ". Leur peinture ne sera certainement pas black mais plutôt yellow, alors
attendez vous à ressembler à Moe Szyslak suite à l'écoute de " More Is More ".
Entre punk un peu fou et funk aux teintes psychédéliques, WES WALTZ
nous sort là un pfunk (ce n'est pas une faute de frappe) qui devrait entrer
facilement dans vos corps pour ne pas en ressortir de sitôt.
(Chronique réalisée par Blytch)
Wes Waltz est
un groupe de
funk / hardcore
qui a vu le jour
en 2009, ils
sortent un EP six titres intitulé "More Is More". Leur style est très original, il est vrai
qu’associer le funk et le hardcore est peu commun. Avant d’écouter ce CD, il faut
avoir tout de même une grande ouverture d’esprit.
La galette commence avec "No One But Me", un titre rock aux accents funk, les
riffs de guitare sont présents pendant presque tout le morceau, et construisent une
rythmique bien solide. Le chant se démarque par son originalité, le tempo
s’accélère fortement vers la fin de la chanson, on voit l’influence hardcore du
groupe. On découvre aussi un côté un peu barré, cette facette humoristique et très
agréable. Après ce début très réussi, nous passons au second morceau. "Gran Ma
Woodpecker" commence comme l’autre titre, du rock avec énormément de funk, la
basse est évidement très présente, normal vu le style de musique proposé. Les
chœurs sont excellents, ils apportent de la profondeur au chant principal. Le côté
hardcore est moins présent sur cette chanson.
"Wes Waltz" arrive, cette chanson contient une intro à la basse digne d’un très bon
funk, puis vient très vite se mélanger le hardcore, qui monte rapidement en
puissance. Ce titre est très court, le moins long de l’EP, il est puissant, incisif et
funky. Puis vient le tour de "Robert Johnson’s Rock In Rio", un morceau
mélangeant toujours punk, hardcore, et funk, on ne s’ennuie pas, c’est pêchu donc
très efficace, au milieu de la chanson, on a droit à un excellent solo de basse. Sur
ce titre, la voix du chanteur fait penser un peu à celle de Jello Biaffra (ex-Dead
Kennedys).
Une chanson instrumentale (enfin presque) est présente sur la galette, on reprend
les même ingrédients présents dans les autres titres, en tout cas on est surpris par
l’originalité du style. La conclusion s’opère avec "Painted Face", un morceau rapide
avec une patate d’enfer, histoire de finir cet EP dans une ambiance de révolte. Le
style atypique de Wes Waltz montre plusieurs influences, comme Minor Threat,
Suicidal Tendencies, Wu-Tang Clan, et Fishbone. La qualité sonore sonne un peu
cheap, mais c’est un peu normal, le groupe n’en est qu’à son premier EP.
Pour conclure, Wes Waltz a réalisé un excellent EP, un très bon mélange de
punk, de hardcore et de funk. Leur style est très original, il permet d'amener
un vent de fraîcheur qu’on aimerait voir plus souvent. Les gens ouverts
d’esprit aimeront ce disque, mais les personnes assez fermées
n’accrocheront pas. Vivement que le groupe nous ponde un premier album,
car Wes Waltz a du talent à revendre.
Joe D Suffer
Septembre 2011
Wes Waltz joue une fusion
furieuse. Dans l'EP 6 titres,
on trouve un mélange très
groovy et pleins d'énergies
de funk, de punk, de gros
rock, ou de rap. Des gros riffs de guitare en veux-tu, en voilà. Une basse ronde et
sautillante qui ne lésine pas sur les slaps. La production est encore un peu amateur
et il y a parfois (rarement) quelques petits efforts à faire sur les voix. Mais dans
l'ensemble, c'ets assez bon et on se croirait presque revenu à la grande époque
(dans les années 90, un peu après le grunge mais avant le néo métal), où l'on
pouvait entendre et voir FFF, les Red Hot, Faith No More, Fishbone ou Urban
Dance Squad à la TV française...
Ils se connaissaient depuis le lycée quand ils ont
décidé de créer leur groupe et c’est en
se
faisant accompagner par un batteur nommé
Wesley que Yass El Tsine à la guitare et Supa
Breack Man à la basse ont commencé à évoluer
dans un registre où le funk, pris au sens le plus
large du terme, tirait déjà parfois jusqu’au punk !
Les relations conflictuelles avec le batteur originel
mais aussi avec ses divers successeurs finiront par donner un nom au groupe, Wes
Waltz, mais se calmeront naturellement lorsque le duo rencontrera Nico Biafra,
l’alter ego capable de se mettre derrière les fûts mais aussi de faire office de
troisième chanteur pour finir de parachever un style qui sera résolument funk /
hardcore, de quoi foutre directement la trouille quand on sait que les influences des
trois garçons vont de Rory Gallagher à Fishbone en passant par Robert Johnson,
Nass El Ghiwane ou encore Suicidal Tendencies !
Et pourtant, c’est en parvenant à assimiler le tout au plus précis que Wes Waltz a
fini par mettre en musique puis en boite une musique délirante à souhait dans
laquelle le funk piqué à la testostérone se marie au psychobilly ou encore au hip
hop, le tout sur fond de slaps de basse rageurs, et où technique et feeling se
rejoignent en une seule et même unité de volume qui pousse des morceaux comme
« No One But Me », « Robert Johnson’s Rock » ou « Painted Face » vers des
sommets d’ingéniosité qui les rapprochent de ceux de Zappa en terme
d’expérimentations folles et de ceux du modèle avoué Fishbone en terme
d’aboutissement. Sélectionné pour faire partie du dispositif Tour de Chauffe 2011,
Wes Waltz qui affiche aujourd’hui une vigueur et une détermination des plus
solides a toutes les cartes de son destin en main, d’autant plus que le groupe
a prévu de tourner copieusement hors des frontières de Nord / Pas de Calais
pour aller jusque dans le Sud et même en Allemagne et que le programme de
l’année inclut quelques jours de studio pour nous proposer bientôt un peu
plus de matière à se fourrer dans les oreilles … Un putain de bon groupe !
Fred Delforge
Contact: [email protected]
Tél: 06 83 63 87 22 (Yassine Boudlal)
Morceaux disponibles à l’écoute: www.soundcloud.com/weswaltz

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