Revue de Presse - Unité SGP Police FO

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Revue de Presse - Unité SGP Police FO
24 NOVEMBRE 2010
Sommaire
Un homme insulté devant un sauna gay par un policier ....................................................................... 2
Polémique: TF1 diffuse un sujet choc sur Ousse-des-Bois..................................................................... 3
Du sursis pour avoir foncé sur sept policiers ........................................................................................... 4
Les renforts de police face à la triste réalité de Marseille....................................................................... 5
Congrès national des policiers municipaux .......................................................................................................... 6
Pétition pour un commissariat à Seclin ................................................................................... 7
Pour un vrai commissariat de Police Nationale à Noisy-le-Sec ................................................................... 7
Pour les syndicalistes, « dans l'Aude, la police se clochardise » ............................................ 8
Une ancienne ADS de la PAF apprend à la télévision un avis de la Halde ........................................... 9
Les mineurs, acteurs majeurs de la violence quotidienne.................................................................. 10
Revue de presse du 24 novembre 2010 – également disponible sur http://rdp.unitesgppolice.fr
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Un homme insulte devant un sauna gay par un
policier
http://www.sudouest.fr/2010/11/24/un-homme-insulte-devant-un-sauna-gay-248101-2780.php
« Va te faire e… ». Thomas, postier bordelais de 26 ans, qui ne cache ni n'exhibe son
homosexualité n'en revient toujours pas. « C'est la première fois que je me fais insulter de la sorte.
Dans la rue.
Et par un policier ! »
Car c'est bien contre un fonctionnaire de police qu'il vient de porter plainte pour « insulte à
caractère homophobe ».
Vendredi dernier, vers 22 h 15, il se rend dans un sauna gay de l'avenue Thiers à Bordeaux. L'ami
qui est au volant se gare en double file pour le déposer avec deux camarades. Une patrouille de
police passe à ce moment-là. Et verbalise le conducteur pour ce « stationnement » gênant.
Une enquête est en cours
Thomas fait une remarque. Du genre « la journée ça ne vous dérange pas qu'il y ait du
stationnement en double file et là le soir quand il n'y a personne, ça vous dérange ».
Pas de réaction des policiers, « plus occupés à détailler, sourire en coin mais sans commentaire,
la façade de l'établissement gay ».
La patrouille s'en va.
Verbalisé, le conducteur ne s'empresse pas pour autant de dégager la chaussée. « Le véhicule de
police a alors fait demi-tour et est revenu à notre hauteur, mais de l'autre côté de la voie de tram.
» Le jeune homme assure que les policiers auraient mis en marche projecteur, sirène et
gyrophare pour faire comprendre à l'automobiliste qu'il était temps de partir.
« Je leur ai dit que ça ne servait à rien de mettre la sirène et de réveiller le voisinage. » Sans
penser que les policiers pouvaient se lasser de ses commentaires moralisateurs. Le policier au
volant aurait alors prononcé ces mots qui tombent sous le coup de la loi. « Vu les lieux, j'ai pris
cela pour une insulte homophobe. »
Choqué, énervé, Thomas a décidé de porter plainte. « Ce n'est pas anodin, ils représentent l'État.
Jamais je ne me permettrais de tenir ce genre de propos dans mon travail. » Le jeune homme a
même écrit au procureur de la République « au cas où ils se protègent entre eux ».
« Une enquête est en cours », confirme le contrôleur général Pierre-Marie Bourniquel, patron des
policiers girondins. « Si les faits sont avérés », explique-t-il posément, « je ne doute pas qu'il y
aura une réaction judiciaire et une réaction de la hiérarchie ».
Ce n'est évidemment pas l'attitude qu'il attend d'un fonctionnaire de police sur la voie publique.
« À la Poste, je pourrais perdre mon emploi pour une insulte comme cela », peste encore
Thomas, un brin vengeur. « On nous apprend à ne pas répondre, à garder notre sang-froid, à
rester aimable même quand on annonce quelque chose de désagréable. »
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Polemique: TF1 diffuse un sujet choc sur
Ousse-des-Bois
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/11/24/ousse-des-bois-sujet-choc-sur-tf1,167574.php
Le reportage diffusé lundi soir au 20h de TF1 a déclenché l'ire de la mairie, du préfet et de la
plupart des habitants d'Ousse-des-Bois.
«Direction Pau pour tenter de mieux comprendre les racines du mal ». Lundi soir, 20h15 sur TF1,
le présentateur du JT, Harry Roselmack, après les incidents du week-end à Marseille qui ont
conduit à la mort d'un jeune de 16 ans, lance une série de sujets sur le thème : « La sécurité au
quotidien ». Avant Lille, la Seine Saint-Denis et Lyon, le premier d'entre eux est consacré au
quartier d'Ousse-des-Bois.
Le lancement est spectaculaire avec un zoom façon film d'espionnage. Place ensuite aux images.
Celles d'une cité en proie aux flammes de plusieurs véhicules incendiés. Une incrustation apparaît
en haut à gauche de l'écran : les images datent de novembre 1994.
« Ousse-des-Bois, quartier tristement connu à Pau pour avoir été régulièrement le théâtre depuis
les années 1990 d'émeutes et de faits de délinquance plus ou moins violent, commence la
journaliste Marie-Laure Bonnemain. Depuis les promesses des politiques se sont multipliées pour
sécuriser et apaiser ce pâté de maison de moins de 3000 habitants. Aujourd'hui, le constat est
édifiant. Les patrouilles de police se font de plus en plus rares. La cité devient alors une zone de
non droit. »
Un policier témoigne
Suivent ensuite une séquence avec Joseph Cilluffo (Unité SGP Police FO) qui évoque la difficulté
de patrouiller, et une autre au centre social du Hameau où des jeunes insistent sur le problème du
chômage. La caméra se tourne ensuite vers les aînés qui déplorent notamment le fait que même
les taxis ne veulent plus «venir ici». Avant un dernier gros plan sur l'association « Projet pour un
quartier » qui a mis la clef sous la porte.
A la mairie, on trouve que le trait est un peu gros, voire grossier. Pour Jean-François Maison, élu
délégué au quartier du Hameau, le sujet de TF1 donne «une vision caricaturale de la situation ». Il
ne nie pas les difficultés : « formation, chômage, problématique de l'habitat ». Pour autant, il
estime qu'il est faux de dire que rien n'est fait. « On avait l'impression que Pau brûlait hier soir,
déplore-t-il. Or, entre le quartier d'il y a 10 ans et celui d'aujourd'hui les choses ont radicalement
changé ». Et de citer, les rénovations réalisées au niveau de l'habitat, le soutien au centre social «
malgré les difficultés », le pôle éducatif et culturel qui va voir le jour, le marché du Hameau qui
sera lancé dimanche ou la salle de boxe qui va être inaugurée samedi.
Martine Lignières-Cassou saisit le CSA
Du côté de la députée-maire Martine Lignières-Cassou, à Paris hier, même sentiment de colère.
Au point d'écrire un courrier à la direction de l'information de TF1 et de saisir le Conseil supérieur
de l'audiovisuel (CSA). À la préfecture, la pilule ne passe pas mieux. Le préfet « dément les
propos tenus par le syndicaliste policier ».
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Jointe au téléphone, la journaliste de TF1 assume ce reportage tourné fin septembre. « Nous
sommes partis du constat que les flics ne vont plus dans ce quartier. Ousse-des-Bois, j'y suis déjà
venue en 1994. (....) L'idée, c'était de recueillir le sentiment des gens qui vivent dans ce quartier et
pas d'aller voir les institutions. Quelle que soit leur couleur, et quel que soit leur âge, ils sont très
amers ». Amers, beaucoup le sont encore au quartier après la diffusion du reportage avec le
sentiment d'être encore montrés du doigt. « On aurait voulu remettre le feu, on n'aurait pas mieux
fait », se lamente un jeune sous couvert d'anonymat.
La préfecture des Pyrénées-Atlantiques : « Plusieurs véhicules de police, sérigraphiés et
banalisés assurent à la fois une surveillance de la voie publique et les interventions urgentes ou
non en lien avec les appels au 17. Aucun secteur de l'agglomération paloise ne souffre d'un défaut
de surveillance. (...) Au cours des 3 derniers mois, il n'y a eu qu'un seul jet de projectile en
direction d'un véhicule de police (le 27 août). (...) Le quartier sensible d'Ousse-des-Bois n'est
nullement une zone de non-droit. Il ne doit pas être stigmatisé.»
Même si le préfet a démenti les propos tenus par Joseph Cilluffo (Unité SGP Police FO, syndicat
majoritaire) devant la caméra de TF1, le policier, interrogé hier, ne renie rien. « C'est inadmissible
que l'on ne puisse pas patrouiller dans le quartier, assène-t-il.
En septembre 2009, 5 fonctionnaires ont été blessés. Une trentaine de véhicules a été caillassée.
Les pompiers et les médecins ne rentrent pas sans policier. Si ce n'est pas une cité de non droit,
je ne sais pas ce que c'est. » Il se rappelle la venue de Nicolas Sarkozy, alors ministre de
l'Intérieur, en octobre 2003 après l'incendie du commissariat Ronsard : « Il avait parlé de
laboratoire contre la violence urbaine. On nous avait promis des fonctionnaires... Et à part des
façades repeintes, on n'a rien eu de tout cela ».
Du sursis pour avoir fonce sur sept policiers
http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/23/953931-Du-sursis-pour-avoir-fonce-sur-sept-policiers.html
Le jeune chauffard qui a failli écraser un policier, dans la nuit de jeudi à vendredi, place Esquirol à
Toulouse, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel.
Vers 2 h 15 du matin, vendredi, John, 21 ans, conduit en état d'ébriété et a consommé du
cannabis. Il remonte en sens interdit la rue des Changes.
À l'angle de la place Esquirol, sept policiers lui demandent de s'arrêter. Il n'obtempère pas et
heurte un des agents, le blessant légèrement à la main.
Hier, il a été condamné à un an de prison avec sursis et à la suspension immédiate de son permis
de conduire. Il a également écopé de 500 € d'amende de dommages et intérêts pour chacun des
sept policiers sur qui il avait foncé.
Il panique et s'enfuit
Le jeune chauffard a assuré « ne pas les avoir vus » malgré le témoignage d'un de ses passagers
qui « l'avait prévenu ». S'ensuit une course-poursuite qui se termine place du Salin.
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John n'a rien d'un délinquant chevronné. Étudiant en BTS, il travaille en alternance dans un
supermarché. C'est son premier délit. Son avocat a évoqué « la spirale classique de la panique ».
Le jeune homme échappe de peu à la peine de prison ferme pourtant réclamée par le parquet.
John a écrit une lettre d'excuses aux policiers.
Les renforts de police face a la triste realite de
Marseille
http://www.laprovence.com/article/region/les-renforts-de-police-face-a-la-triste-realite-de-marseille
Dimanche, deux jours après le règlement de comptes de La Rose, le ministre de l'Intérieur, Brice
Hortefeux, a bousculé son emploi du temps pour venir à Marseille et annoncer des "mesures" et
"des renforts de police". S'il a répondu à l'urgence pour apaiser les esprits, sur le terrain, ces
mesures ont été accueillies avec scepticisme, même si dès hier soir une kalachnikov était
retrouvée dans un véhicule lors d'un contrôle (visionnez la vidéo ci-dessous)… et la presse,
prévenue en nombre par la préfecture de police. Décryptage d'une série d'annonces.
Renseignement opérationnel renforcé
Le ministre de l'Intérieur a décidé de renforcer les effectifs du service départemental d'information
générale (Sdig). Ce service créé en juillet 2008 lors de la restructuration de la sécurité publique
compte 4 fonctionnaires chargés de "faire du renseignement" dans divers domaines tels que le
hooliganisme, les manifestations, les phénomènes de bande ou encore l'économie souterraine.
Cinq policiers "expérimentés" devraient enrichir cet effectif un peu pauvre d'ici au 1er décembre. "
L'effectif est plus que doublé", se félicite Pascal Lalle, directeur départemental de la sécurité
publique. Sur le terrain, les policiers sont plus dubitatifs. "On a été étonné de cette information, le
Sdig n'a jamais travaillé sur les réseaux dans les cités, note un policier du nord de Marseille. C'est
avant tout dans les quartiers qu'il faut remettre des effectifs et reconquérir le terrain qui a été
laissé aux délinquants".
150 CRS en plus
"Ils seront affectés à la lutte contre les trafics", insistait bien Brice Hortefeux en annonçant la
prochaine venue et "pour un temps nécessaire", de deux compagnies de CRS. "Une sera mise en
place ce soir (Ndlr : hier), du côté de La Rose, souligne Pascal Lalle. L'autre sera déployée
demain (Ndlr : aujourd'hui) dans les quartiers Sud". Ces deux compagnies viennent en plus des
200 CRS annoncés par le préfet de police pour sécuriser les grandes surfaces à l'approche des
fêtes de fin d'année. "On est une force d'appoint. On nous envoie là où il y a des événements,
note Marc Rosso, délégué régional Unité SGP Police. Mais évidemment, on n'est pas l'arme
fatale. L'investigation aussi doit être menée et ce n'est pas notre travail". "Ils sont là pour répondre
à l'urgence mais à long terme ?", s'interroge un policier de la Bac. D'autant que le propre d'un
CRS est d'être mobile. On est loin de la "proximité" voulue par de nombreux policiers et élus.
Quant à leur durée dans le temps…... "On est au moins là jusqu'à la fin de l'année", assure-t-on.
Soit, un peu plus d'un mois !
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117 adjoints de sécurité
Ce qui a été annoncé comme un renfort de taille suite au drame de La Rose était en fait, pour
partie, dans "les cartons" depuis quelque temps puisqu'une bonne moitié devait arriver d'ici la midécembre une fois leur formation terminée. Marseille bénéficie cependant d'une "rallonge". "Un
ADS (adjoint de sécurité) n'est pas expérimenté surtout quand il sort de l'école", observe
néanmoins un policier.
Renfort à la PJ
Ce qui a été annoncé comme une nouveauté était en fait prévu… La DIPJ de Marseille doit
prochainement être dotée d'une antenne de l'Office central du trafic illicite de stupéfiants, qui doit
venir en appuie de la Brigade des stups de la PJ. "Mais ils travaillent surtout sur les trafics
interrégionaux ou internationaux. Pas vraiment sur les cités", note un policier de la Bac Nord.
Les oubliés
C'est la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale, ainsi que le nouveau groupe stups
de la Division Nord qui sont principalement chargés de lutter contre les trafics dans les cités. Soit
27 policiers seulement au total ! "C'est peut-être par là qu'il aurait fallu commencer", suggère,
amer, un fonctionnaire.
Autre point noir dans le secteur Nord, les patrouilles qui se réduisent comme peau de chagrin.
"Il y a trois ans, on était 80 et aujourd'hui, on est 64", déplore un policier de la Bac. Concrètement,
la nuit, de 21h à 6h du matin, 3 voitures "Bac" et 3 voitures "police secours", soit 15 fonctionnaires
"au maximum" surveillent six arrondissements (2e, 3e, 13e, 14e, 15e et 16e).
"Alors, je veux bien ces mesures…, on s'en félicite même !, note un policier de ce secteur difficile.
Mais Brice Hortefeux, ce n'est pas le Père Noël. L'information ne remonte plus. La police est
coupée du terrain.
On manque cruellement de fonctionnaires sur la voie publique et de façon pérenne. Il faut
impérativement remettre la police au coeur des quartiers sensibles et reconquérir un territoire qui
a été laissé aux délinquants."
Congres national des policiers municipaux
http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/Autre-contenu/Breves/Congres-national-des-policiers-municipaux
C'est aujourd'hui que le congrès national des policiers municipaux débute à Ecully.
Pendant trois jours, le SNPM (Syndicat National du Policier Municipal), syndicat affilié à la CFTC,
se retrouve afin d'évoquer la situation des policiers municipaux.
Ce congrès sera l'occasion notamment de parler des combats que porte le syndicat policier
notamment sur les revendications statutaires et sociales et sur les moyens de défense dévolus
aux agents territoriaux.
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Petition pour un commissariat a Seclin
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Seclin/actualite/Secteur_Seclin/2010/11/24/article_petition-pour-un-commissariat-a-seclin-u.shtml
Cheval de bataille de la municipalité depuis longtemps, le souhait de voir un commissariat de
police rouvrir un jour ses portes à Seclin figure toujours en bonne place dans les discours du
maire. Sauf que de la volonté à la concrétisation, il persiste un large fossé, entretenu par l'État,
que la municipalité a tenté de raccourcir en organisant la mobilisation autour d'une pétition
brandie, hier, au préfet. Qui brandit, de son côté, d'autres impératifs...
Le froid qui régnait hier dans Lille n'a pas glacé les ardeurs d'une délégation d'élus seclinois
conduite par le maire et reçue dès 8 h 45 par le préfet de région, accompagné du commissaire
principal de Lille et du directeur de cabinet du préfet chargé de la sécurité. Objet de cette visite
matinale organisée avec conviction (et quelques illusions ?), la remise au représentant de l'État
d'une pétition signée par 2 500 Seclinois qui réclament que leur ville de 13 000 habitants dispose,
de nouveau, d'un commissariat de police comme il en existait un... jusque dans les années 1980.
Un passé auquel se sont référé les élus seclinois pour présenter à Jean-Michel Bérard leurs
doléances, mettant en effet en avant un impératif de police de proximité dans une ville « qui n'est
pas Chicago » a imagé Bernard Debreu, mais où le nombre de cambriolages s'est, par exemple,
envolé de 61,5 %. « Ce qui manque à Seclin, c'est une vraie présence policière », martèle le
maire, qui a pointé du doigt deux problématiques, celle de l'ouverture d'un commissariat à Seclin,
celle, aussi, du manque d'effectifs au commissariat de Wattignies...
« On nous a rétorqué que deux policiers de plus étaient arrivés et que devaient venir des agents
de sécurité pour que ce commissariat retrouve un effectif équivalent à celui de 2006. D'après ce
que je sais, on sera encore loin du compte », doute B. Debreu, qui continue de soutenir la
mobilisation des maires du sud-métropole sur ce dossier tout en « maintenant la pression » pour
que Seclin ait son commissariat.
« Avec le préfet, nous ne sommes pas dans la même optique, c'est évident. Quand nous parlons
police de proximité, on nous parle concentration des effectifs dans un contexte à l'économie. Cela
n'empêche pas de rester mobilisé et de ne pas désespérer », conclut le maire de Seclin, prêt à
consentir un petit effort sur sa position anti vidéo-surveillance, « à condition qu'on nous donne des
moyens humains ».
Pour un vrai commissariat de Police Nationale
a Noisy-le-Sec
http://www.lepost.fr/article/2010/11/23/2314680_pour-un-vrai-commissariat-de-police-nationale-une-manifestation-est-organisee-a-noisyle-sec.html
Nos lecteurs savent que la thématique de la sécurité publique est un sujet oh combien important à
Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), sujet d'ailleurs régulièrement évoqué lors de cette campagne
électorale pour les municipales anticipées 2010.
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La liste " Rouge et Verte, la Gauche ensemble " menée par Gilles Garnier et Anne Déo organisent
un rassemblement devant notre commissariat " sub-divisionnaire" de Police Nationale demain
mercredi 24 novembre 2010 à 18 h 00, pour réclamer le retour à un commissariat de plein
exercice et des effectifs supplémentaires, rassemblement auquel ils invitent la population à les
rejoindre à cette occasion.
Pour les syndicalistes, « dans l'Aude, la
police se clochardise »
http://www.lindependant.com/articles/2010-11-24/pour-les-syndicalistes-dans-l-aude-la-police-se-clochardise-289002.php
En un mot : catastrophique. Lorsqu'il s'agit d'évoquer la situation de la sécurité publique dans
l'Aude, Unité SGP Police ne louvoie pas. Et le responsable du syndicat, Serge Lafitte ,
n'hésite pas une seconde.
Entre un manque croissant de moyens et la baisse constante des effectifs, lui et ses collègues se
disent « écœurés » : « C'est la Berezina. La police est en voie de clochardisation. Dans notre
département, que ce soit à Narbonne, Carcassonne ou Castelnaudary, comme dans la plupart
des autres régions en France ». L'homme reprend à son compte les propos tenus par François
Rebsamen, sénateur maire PS de Dijon, qui préside le forum de réflexion du Parti socialiste sur la
sécurité, dans le dernier numéro du Nouvel Observateur consacré à l'insécurité. « Comment
faire autrement ? C'est une réalité, la police est bien en voie de clochardisation. Si on était dans le
privé, on aurait déjà déposé le bilan ».
Même plus d'encre
Et Serge Lafitte d'énumérer les problèmes rencontrés par les fonctionnaires : « On n'a plus
d'encre pour les imprimantes. Dernièrement, on a dû attendre trois semaines pour que la
hiérarchie se décide à envoyer quelqu'un pour déboucher les toilettes à Narbonne. On travaille
dans des conditions d'hygiène déplorables. Nos locaux sont vétustes. Quelle image pour les
usagers ! Le réseau informatique tombe souvent en panne parce que les machines ne sont plus
adaptées. Résultat, il arrive que les fonctionnaires ne soient pas en mesure d'éditer une plainte. À
Castelnaudary, certains véhicules affichent 250 000 km au compteur. À Narbonne, encore, alors
que l'État a acheté les locaux de l'ancienne trésorerie il y a des mois, on ne les a pas encore
investis. Au commissariat, on se marche dessus ».
Alors que l'État se désengage, il continue de demander des résultats. Pis : il accentue la pression.
« On nous intime l'ordre de faire plus avec moins ». Dans les rangs, le moral est en berne. « Les
collègues sont usés, fatigués, désabusés, déprimés. Pourtant, force est de constater que du plus
bas au plus haut niveau de la pyramide, chacun fait le maximum avec les moyens dont il dispose.
Tous font preuve d'un grand professionnalisme ». Une certitude : certains policiers commencent à
perdre patience.
D'autres se sentent délaissés, oubliés. D'autant plus que les violences ou les outrages à agents
explosent littéralement. Ces dernières années, les suicides à France Télécom ont défrayé la
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chronique. Quelques-uns ont un peu vite perdu de vue que le taux de suicide est deux fois plus
important au sein de la police française.
Car on atteint 35 suicides pour 100 000 salariés parmi les forces de l'ordre, contre 16 pour 100
000 employés dans la téléphonie.
Une ancienne ADS de la PAF apprend a la
television un avis de la Halde
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/101123185824.kjr22jwu.htm
L'ex-adjointe de sécurité (ADS) Sihem Souid, auteur d'un livre
dénonçant l'"omerta" et les "discriminations" à la police aux
frontières (PAF), a déposé plainte contre X après avoir appris
par la télévision que la Halde avait "rejeté sa requête", ont
annoncé mardi ses avocates.
Mme Souid avait saisi la Haute autorité de lutte contre les
discriminations (Halde) des "discriminations" dont elle affirme,
dans son livre, avoir fait l'objet dans son ancien service.
Participant à l'émission de Franz-Olivier Giesbert, "Semaine critique", vendredi sur France 2, elle
a, selon ses avocates Mes Samia Maktouf et Béatrice Dubreuil, appris de la bouche de la
chroniqueuse Elisabeth Lévy que la Halde avait rejeté toute discrimination.
Une plainte a donc été déposée contre X mardi à Paris, selon les avocates de Mme Souid, pour
"violation du secret professionnel" et "recel".
La plainte met nommément en cause Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la
vie associative, en sa qualité de présidente de la Halde au moment des faits.
Mme Souid écrit dans sa plainte que "la divulgation par la Halde, à Mme Lévy, de la copie de mon
dossier (...) m'apparaît comme une manoeuvre politique".
Contactée par l'AFP, Mme Bougrab "n'a pas souhaité réagir", ont dit ses services mardi soir.
Lors de la sortie de son livre, "Omerta dans la police", mi-octobre, la Halde avait dit à l'AFP que la
"décision" concernant l'ex-ADS avait "été prise", sans en préciser la teneur, et allait "être notifiée
aux parties".
Française d'origine tunisienne, Mme Souid, 29 ans, a publié début octobre un réquisitoire contre la
PAF, service de pointe dans le contrôle de l'immigration où elle a commencé sa carrière, évoquant
des faits d'homophobie, racisme, course aux chiffres ou sexisme.
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Les mineurs, acteurs majeurs de la violence
quotidienne
http://www.20minutes.fr/article/627103/societe-les-mineurs-acteurs-majeurs-violence-quotidienne
C'est une tendance lourde. Depuis le début des analyses de l'Observatoire national de la
délinquance et des réponses pénales (ONDRP) en 2004, la participation des mineurs à la
délinquance n'a jamais cessé d'augmenter. «Ce n'est pas une évolution démographique, c'est un
fait de société», affirme le directeur de l'Observatoire, Christophe Soullez.
L'implication des jeunes filles
Et les chiffres publiés aujourd'hui par l'ONDRP dans son rapport annuel confirment cette
tendance. En 2009, 106.178 mineurs ont été mis en cause dans des atteintes aux biens. Ce qui
représente 33% des personnes interpellées dans ce genre d'affaires. Plus inquiétant, les
agressions.
L'année dernière, 46.713 personnes de moins de 18 ans ont été mêlées à des affaires de
violences physiques, une augmentation de plus de 50% en cinq ans.
«Les chiffres sur l'augmentation de la délinquance des mineurs sont toujours à prendre avec
précaution, relativise Yannick Danio, délégué national du syndicat Unité SGP-Police, qui rappelle
que les infractions des plus de 60 ans explosent.
En revanche, il est indéniable qu'il y a une gradation dans la violence. Avant les mineurs se
battaient à coups de poing. Maintenant, il n'est pas rare que les couteaux ou les armes soient
sortis.»
Autre élément notable dans la violence des mineurs: l'implication des jeunes filles. En 2009, 7.688
mineures se sont retrouvées suspectées dans des affaires de violence ou de menaces (+ 83,7%
en cinq ans), ce qui représente une augmentation deux fois plus rapide que celle des garçons.
«Il y a un phénomène de rattrapage des jeunes filles qui s'attribuent les codes des hommes pour
échapper au machisme», témoigne Mohamed Douhane, membre du bureau national du syndicat
Synergie Officiers.
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