Guide_securite_routiere_et_ACM - Services Etat Côte-d`Or

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Guide_securite_routiere_et_ACM - Services Etat Côte-d`Or
|%*503*"Par son action auprès des Accueils Collectifs de Mineurs (ACM), l’État,
représenté par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) de
la Côte-d’Or poursuit deux objectifs complémentaires :
•
•
Protéger les mineurs durant leurs temps de loisirs ou de vacances.
Renforcer la qualité éducative des accueils de mineurs.
La prévention à la sécurité routière constitue une des priorités de l’État dans
le département. En effet les jeunes en Côte-d’Or sont impliqués dans 39 % des
accidents et représentent 29 % des tués.
Les 610 accueils collectifs de mineurs du département peuvent contribuer à la
prévention et la sensibilisation des jeunes, en complément de l’école et de la
famille.
Dans cet objectif, et pour vous permettre de les sensibiliser aux dangers de la
route, lorsqu’ils sont accueillis au sein de vos structures, j’ai le plaisir de vous
remettre le présent document.
Son objectif est double :
• Vous informer des principaux points de réglementation relatifs à la sécurité
routière pour les mineurs.
• Vous donner les moyens d’élaborer des projets d’action de qualité en la
matière.
Il a été élaboré en étroite collaboration avec la préfecture de la Côte-d’Or, dans
le cadre du Plan Départemental d’Actions de Sécurité Routière (PDASR) 2012,
et est le résultat d’un groupe de travail composé de personnes ressources
expertes (Bureau de la Sécurité Routière de la préfecture et Inspection
Académique), de représentants d’ACM et de la DDCS.
Je tiens ainsi à tous les remercier vivement pour ce travail, qui, je l’espère,
pourra vous aider, organisateurs, directeurs et animateurs d’ACM, à mener des
actions de sensibilisation à la sécurité routière au sein de vos structures.
Le directeur départemental de la cohésion sociale
François BORDAS
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Partie 1
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Seul ou en groupe, je dois toujours les emprunter.
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Si je suis seul :
Je dois marcher près du bord gauche de la chaussée pour toujours faire face aux
véhicules.
Si on est en groupe :
1°) En file indienne, on doit se déplacer sur le bord gauche de la chaussée.
2°) En colonne par deux, on doit se déplacer sur le bord droit de la chaussée.
3°) Si notre groupe est plus important (plus de 20 personnes), on peut le scinder
en plusieurs groupes séparés de 50 mètres chacun.
(Art. R. 412-42.)
Il faut scinder les
groupes organisés
de plus de 20
personnes et les
espacer de 50 m.
File indienne, on se
déplace sur le bord
gauche dans le sens
de la marche, afin
de voir les autres
véhicules venir devant
et pouvoir les laisser
passer.
50 m
groupe
Par deux, en groupe
organisé, on se déplace
sur le bord droit, en
gardant un espace à
gauche pour laisser passer
les autres véhicules.
groupe
Pour l’encadrement du groupe, un adulte est devant, un autre derrière.
50 m
20 m
groupe
(Art. R. 412-36.)
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Pour circuler en groupe organisé, la personne située en tête de chaque colonne
doit porter un feu blanc (ou jaune) et celle qui ferme la marche, un feu rouge.
Pour circuler en groupe organisé et sans trottoirs ni accotements, il est fortement
recommandé de circuler en file indienne sur le bord gauche de la chaussée.
Seul ou en groupe, je porte de
préférence des vêtements clairs
et je m’équipe de dispositifs
réfléchissants (bandes
fluorescentes, brassards, gilets
réfléchissants).
De plus, en groupe, il est
recommandé de porter un
brassard réfléchissant au bras
gauche de chaque piéton de la
colonne de gauche.
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1°) Je ne dois traverser la
chaussée qu’après m’être
assuré que je pouvais le faire
sans risque, en regardant
des deux côtés, et aussi en
fonction de la visibilité, de la
distance et de la vitesse des
véhicules.
Oui !
Non !
2°) J’ai l’obligation
d’emprunter les passages
prévus pour les piétons,
s’ils sont situés à moins de
50 mètres.
Oui !
Non !
Oui !
»»» Comment bien traverser ?
3°) Lorsque la traversée est
réglée par des feux de signalisation, je dois attendre le feu vert pour les piétons
avant de m’engager.
4°) Lorsque c’est un agent qui règle la circulation, je dois attendre son signal
avant de traverser.
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Oui, les voici :
Le passage pour piétions :
Un passage piéton est une partie de la route aménagée pour
permettre aux piétons de traverser la chaussée. Il est conçu
pour maintenir les piétons groupés dans un espace visible par les
automobilistes et où ils peuvent traverser en toute sécurité vis-àvis du trafic routier.
L’accès interdit aux piétons
La « zone 30 » :
Elle délimite un périmètre urbain dans lequel la vitesse
maximale autorisée est de 30 km/h pour tous les véhicules. Les
aménagements sont tels qu’ils favorisent la cohabitation apaisée
de tous les usagers. Toutes les chaussées sont à double sens pour
les cyclistes, sauf dispositions différentes.
La « zone de rencontre » :
Elle est ouverte à tous les modes de transport. Toutefois, les piétons
bénéficient de la priorité sur tous, à l’exception des tramways. Ils
peuvent se déplacer sur toute la largeur de la voirie.
La vitesse des véhicules est limitée à 20 km/h.Toutes les chaussées sont
à double sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes prises par
l’autorité investie du pouvoir de police. Les entrées et sorties de cette
zone sont annoncées par une signalisation et l’ensemble de la zone est
aménagé de façon cohérente avec la limitation de vitesse applicable.
L’aire piétonne :
Elle est dédiée aux piétons : ils y sont prioritaires sur tous les
véhicules sauf les tramways. Seuls les véhicules autorisés et les
vélos peuvent y circuler et uniquement à l’allure du pas.
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ATTENTION !!!
La réglementation des piétons s’applique aussi aux rollers, aux patinettes, aux
trottinettes et aux skates !
Ils doivent circuler sur les trottoirs, utiliser
les passages piétons et respecter les
feux tricolores.
Mais en toutes circonstances, le
piéton reste prioritaire !
- & 5 36 $s4 "7 0 *3& / 1 - 64 - FT FO G B O U T F U M B S P VU F En raison de sa petite taille, l’enfant peut se trouver dissimulé,
aux yeux des usagers de la route, par des véhicules en
stationnement.
En outre, l’enfant ne dispose ni du même champ visuel, ni
de la même conscience de son environnement que l’adulte
(difficulté à évaluer les distances, à distinguer la vitesse des
véhicules, incapacité à identifier les signaux sonores du danger,
etc.).
L’enfant confond taille et éloignement. A égale distance,
une voiture lui parait plus éloignée qu’un camion, parce que ce
dernier est plus grand.
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De jour comme de nuit, mon vélo doit posséder :
» Une sonnette dont le son peut être entendu à 50 mètres au moins.
» Deux freins en parfait état de fonctionnement.
» Des catadioptres : latéraux (orange), sur les pédales (orange), à l’avant (blanc)
et à l’arrière (rouge).
De nuit ou de jour par mauvaise visibilité, mon vélo doit posséder :
» Un éclairage avant émettant une lumière jaune ou blanche.
» Un feu rouge fixe à l’arrière.
Je peux aussi équiper mon vélo d’un rétroviseur placé sur le guidon et d’un écarteur de
danger.
Avant d’utiliser mon vélo, je vérifie son état général :
» Les pneus sont-ils bien gonflés ?
» La selle, le guidon et les roues sont-ils bien serrés ?
rouge : obligatoire noir : recommandé
Casque
Gilet retroréfléchissant
Siège enfant
adapté
Feu jaune ou blanc
et catadioptre blanc
Avertisseur
sonore
(sonnette)
et freins
Feu rouge
et catadioptre
rouge
Catadioptres
oranges pour
chaque roue
Écarteur
de danger
Pneus à bandes
latérales
réfléchissantes
et correctement gonflés
Catadioptre
de pédale
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Hors agglomération, de nuit ou de jour par mauvaise visibilité, je dois porter, un
gilet rétroréfléchissant.
En agglomération, il est également plus prudent de porter un gilet rétro-réfléchissant,
surtout de nuit ou de jour par mauvaise visibilité !
Quelle que soit la visibilité, je porte de préférence des vêtements clairs.
Je porte un casque, il n’est pas obligatoire mais vivement recommandé ! Je dois alors
bien le positionner (ni trop en avant, ni trop en arrière) et en choisir un adapté à ma
taille, sans oublier bien sûr d’attacher la sangle.
Je privilégie des chaussures à semelles antidérapantes et je porte des gants de cyclistes.
J’évite les écharpes trop longues, les sacs en bandoulière et je fais aussi attention à mes
lacets en vérifiant qu’ils soient bien attachés.
Enfin, pour rester attentif à la route, je n’écoute pas mon lecteur audio et je
n’utilise pas mon téléphone portable en roulant !
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Tout comme les automobilistes, je dois respecter le Code de la route :
» Je m’arrête au stop et aux feux de signalisation.
» J’utilise le « sas cycliste » lorsqu’il existe.
» Je respecte les priorités, le sens interdit et le sens unique.
Je me positionne correctement sur la chaussée :
» Je roule à droite et à environ 1 mètre des voitures et / ou du trottoir.
» Je ne zigzague pas entre les voitures.
» J’utilise les bandes et pistes cyclables lorsqu’elles existent.
» Je dois maîtriser ma vitesse.
J’anticipe mon changement de direction et je signale mon intention en tendant le bras
du côté où je veux tourner.
Je suis très vigilant aux intersections et sorties de parking : des véhicules peuvent
s’engager sans avoir regardé des deux côtés.
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Qu’est-ce qu’un angle mort ?
L’angle mort est une zone où le cycliste n’est pas visible par le conducteur d’un autre
véhicule (en violet sur le schéma ci-dessous).
2 m minimum !
» Je me place bien en avant du véhicule (2 mètres minimum).
» Je ne me positionne jamais à droite d’un poids lourd, d’un bus ou d’une
camionnette.
Si vous pouvez voir le conducteur, c’est qu’il peut vous voir (ou directement ou dans le
rétroviseur).
Que faire dans un giratoire ?
J’utilise l’aménagement cyclable quand il
existe ou je reste à droite s’il n’existe pas.
Je signale par un geste mes changements
de direction ou la sortie empruntée.
Je regarde les autres conducteurs afin
d’être sûr qu’ils me voient (je respecte
le «cédez le passage» pour observer les
véhicules qui arrivent par la gauche).
Je laisse la priorité aux piétons engagés.
Puis-je circuler sur les trottoirs et les aires piétonnes ?
Je ne peux pas circuler sur les trottoirs. Je dois (sauf en cas de
nécessité absolue) circuler sur la chaussée.
Toutefois, je peux franchir un trottoir, à partir de l’accès le plus proche, pour
rejoindre ou quitter les accès carrossables des immeubles riverains ou des accès
non ouverts à la circulation publique. Cependant si je suis un enfant de moins de
8 ans, je suis autorisé à circuler sur les trottoirs, à la condition de conserver l’allure
du pas et de ne pas occasionner de gêne aux piétons. Je peux aussi circuler sur le
trottoir si je marche à côté de mon vélo.
Je peux circuler sur les aires piétonnes, à la condition de conserver l’allure
du pas et de ne pas occasionner de gêne aux piétons.
Avec son vélo, Tom
(qui est déjà au
lycée) doit circuler
sur la chaussée,
car il va bien plus
vite qu’un piéton.
Avec son vélo,
Manon n’a plus le
droit de rouler sur
le trottoir, à moins
de conserver
l’allure du pas,
car elle a 9 ans et
demi !
Sarah a 4 ans :
elle peut donc
circuler sur le
trottoir avec son
vélo, à condition
de ne pas rouler
trop vite et surtout
de ne pas géner
les autres piétons.
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On peut rouler à deux, côte à côte. Toutefois de nuit ou par mauvaise visibilité ou
lorsqu’un véhicule veut nous dépasser, on doit circuler l’un derrière l’autre.
Pour l’encadrement du groupe, un adulte est devant, un autre derrière.
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En cas de panne, on se place sur le côté de la chaussée et non sur la route.
On marque tous un arrêt absolu au Stop et aux feux de signalisation.
Au sein du groupe, on n’hésite pas à se prévenir d’un éventuel danger en se parlant ou
par un simple geste. C’est plutôt le rôle du premier ou du dernier du groupe.
Ä%F T BNœOBHFNF O UT D ZD M B C M FT Q PV SR V P J G B J S F Qu’est-ce qu’un véloroute ?
C’est un itinéraire cyclable de moyenne ou longue distance, continu (sans interruption,
y compris dans les villes), jalonné et sécurisé. Les véloroutes empruntent tous types de
voies sécurisées dont les voies vertes.
Qu’est-ce qu’une voie verte ?
Il s’agit d’une route exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés,
des piétons et des cavaliers.
Qu’est-ce qu’une piste cyclable ?
C’est une chaussée exclusivement réservée aux cycles à deux
ou trois roues. Elle est physiquement séparée de la circulation
motorisée (au moyen d’un séparateur infranchissable par les
véhicules à moteur) et peut être bidirectionnelle.
Qu’est-ce qu’une bande cyclable ?
C’est une voie exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois
roues sur une chaussée à plusieurs voies. Elle est délimitée par
une ligne blanche discontinue. Elle est toujours unidirectionnelle.
Qu’est-ce qu’un double ou contresens cyclable ?
C’est une voie à double sens dont un sens est exclusivement
réservé à la circulation des cycles non motorisés.
Je peux circuler en vélo à double sens sur
les voies à sens unique dans toutes les
zones à 30 km/h et zones de rencontre.
Qu’est-ce qu’un sas cyclable ?
C’est un aménagement réservé aux cyclistes et situé devant la
ligne d’effet des feux.
Le sas permet au cycliste de profiter du feu rouge pour se
positionner devant les autres véhicules afin de :
» mieux voir et être vu,
» se positionner à gauche avant les véhicules qui sont
derrière lui et qui suivent la même direction,
» démarrer avant les véhicules à moteur, ce qui assure une bonne perception et
insertion,
» ne pas respirer les gaz d’échappement au démarrage.
De par l’éloignement engendré, entre le passage
piéton s’il y en a un, et les véhicules motorisés, le sas
permet au piéton :
» d’être mieux vu par les conducteurs de
véhicules de grande hauteur, notamment
pour le piéton de faible taille,
» de sécuriser sa traversée.
Le principe de ce sas consiste donc, sur toute la largeur
des voies de circulation générale concernées par le
feu, à reculer ou à marquer en retrait la ligne d’effet des
feux des voitures.
Une bande cyclable doit permettre aux cyclistes de
remonter réglementairement sur leur voie la file de voitures pour entrer dans le sas.
Qu’est-ce qu’un « tourne-à-droite » ou « tout droit » ?
Il s’agit d’une nouvelle signalisation destinée exclusivement aux cyclistes et non pas aux
conducteurs de véhicules à moteur (deux-roues motorisés, voitures...). .
Elle permet désormais aux maires d’autoriser les cyclistes, dans certains carrefours, à
tourner à droite ou à aller tout droit lorsqu’il n’y a pas de voie à droite alors que le feu
est rouge, en respectant la priorité accordée aux autres usagers, et principalement aux
piétons.
Elle se traduit par des panonceaux (petits panneaux placés sous un feu) ou des feux
jaunes clignotants qui montrent une silhouette de vélo et indiquent par une flèche la
direction autorisée :
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Attention !!!
Le cycliste doit effectuer ce déplacement avec prudence : il doit laisser passer
les piétons -au besoin en s’arrêtant- et s’engager dans le carrefour en laissant la
priorité aux autres véhicules qui passent au vert.
Le « tourne-à-droite » ou la possibilité de continuer « tout droit » au feu rouge n’est
autorisé qu’en présence de la signalisation spécifique. Il demeure strictement
obligatoire d’observer l’arrêt au feu rouge sur l’ensemble des intersections ne
mentionnant pas l’autorisation.
Le « tourne-à-droite » n’autorise jamais d’aller tout droit.
Cette nouvelle signalisation concerne uniquement les cyclistes. Elle ne s’applique
en aucun cas aux conducteurs de véhicules à moteur (deux-roues motorisés,
voitures...). (Phrase à enlever car doublon avec une d’avant).
Si le feu est en panne, le panonceau n’a donc plus de signification. C’est alors la
règle générale en termes de priorité qui s’applique.
Quand dois-je utiliser ces aménagements cyclables ?
Quand ils sont présents, je les utilise que la signalisation l’impose ou pas.
Bien sûr, s’ils n’existent pas, je reste à droite.
Dans tous les cas, je dois toujours être vigilant, maîtriser ma vitesse et respecter
le sens de circulation indiqué.
2 V FMMFT T POU MFT T JHO B M JT B UJPO T “ E FT UJOB U J P O E F T D Z D M J TU F T
Les signaux de prescription :
Accès interdit aux cycles.
Circulation interdite à tout véhicule dans les deux sens.
Attention : un cycle est aussi un véhicule. Ce panneau interdit donc
l’accès aux cycles également .
Piste ou bande obligatoire pour les cycles sans side-car ou remorque.
Voie réservée aux véhicules des services réguliers de transport en
commun.
Attention : Les voies pour les bus sont interdites aux cycles
sauf lorsque le panonceau suivant figure sous le panneau
Voie réservée aux tramways.
Rappel : la plateforme du tramway, c’est-à-dire la voie de circulation
dotée de rails réservée au tramway, est interdite à la circulation ou
au stationnement de tous les véhicules, donc y compris les cycles.
Sens interdit à tous les véhicules sauf les cycles . Ce panneau est
situé à l’entrée d’un double-sens cycliste.
Attention : Les voies pour les bus sont interdites aux cycles sauf
lorsque le panonceau figure sous le panneau.
Interdiction de tourner à droite à la prochaine intersection, sauf pour
les cyclistes.
Entrée d’une zone de rencontre.
Elle est ouverte à tous les modes de transport. Toutefois, les piétons
bénéficient de la priorité sur tous, à l’exception des tramways. Ils
peuvent se déplacer sur toute la largeur de la voirie. La vitesse des
véhicules est limitée à 20 km/h.
Entrée d’une aire piétonne.
Elle est dédiée aux piétons : ils y sont prioritaires sur tous les véhicules
sauf les tramways. Seuls les véhicules autorisés et les vélos peuvent y
circuler et uniquement à l’allure du pas.
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Les signaux de danger :
Débouché de cyclistes venant de droite ou de gauche.
Ce panneau est pour les automobilistes bien sûr !
Traversée de voies de tramways.
Ce panneau d’alerte vous indique que vous allez croiser une voie de
tram dans 30 à 50 mètres. Ralentissez !
Débouché sur un quai ou une berge.
Signaux d’indication :
Piste ou bande cyclable conseillée et réservée aux cycles à deux ou
trois roues. Ce signal indique que l’accès à une piste ou à une bande
cyclable est conseillé et réservé aux cycles à deux ou trois roues et
indique aux piétons et aux conducteurs des autres véhicules qu’ils
n’ont pas le droit d’emprunter cet aménagement ni de s’y arrêter.
Fin d’une piste ou d’une bande cyclable conseillée et réservée aux
cycles
Conditions particulières de circulation par voie sur la route suivie.
Les panneaux y indiquent les conditions particulières de circulation
telles que nombre de voies, sens de circulation par voie, ou
indications concernant une ou plusieurs voies de la chaussée. Sur ce
panneau, il s’agit d’une chaussée à double sens dont un sens est
réservé aux cycles. C’est le double sens cyclable.
Route à accès réglementé. Ce signal annonce le début d’une section de
route sur laquelle les cycles sont interdits .
Voie verte (réservée à la circulation des piétons et des véhicules non
motorisés).
Direction conseillée aux cycles.
Les feux lumineux :
««« Signaux tricolores pour cyclistes.
Signaux d’anticipation pour cycles »»»
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Définition : un cyclomoteur est un véhicule à deux ou trois roues, équipé d’un moteur,
d’une cylindrée ne dépassant pas 50 cm3 et ayant une vitesse maximale par construction
de 45 km/h.
4 B OT DBS S PT TFSJF D PNNFO U USF Q S P U œ H œ $ P N N F OU C J F O
TǜRVJQFS
Le casque :
En cyclomoteur ou en motocyclette, je dois toujours porter un casque, c’est
obligatoire et indispensable !
Je dois en choisir un adapté à ma taille et ne pas oublier d’attacher la sangle.
Un casque est donc personnel !
Si je le mets dans mon coffre, à mon poignet ou juste posé sur le front, pendant
que je conduis, il ne servira à rien !
Après un choc, je dois le changer car il aura perdu de son efficacité.
J’opte pour un casque homologué (avec l’étiquette blanche E) et de préférence intégral
pour me protéger le menton en cas de chute.
Tous les 5 ans à 7 ans, il est conseillé de le changer.
La tenue :
Une tenue adaptée est très fortement recommandée :
» Je me protège en mettant des vêtements épais et solides.
» Je porte toujours des gants pour éviter les brûlures en cas de chute, même
quand il fait chaud.
» J’essaie de mettre des chaussures montantes pour protéger mes chevilles en
cas de chute.
De nuit, je m’équipe de dispositifs réfléchissants (brassards, gilet, etc.)
Un casque
(intégral de préférence)
Le cyclomoteur :
Au moins un rétroviseur
à gauche
Un feu et un dispositif
réfléchissant rouges à
l’arrière
Des gants
Un ou deux feux de
croisement
Une plaque
d’immatriculation
Des dispositifs réfléchissants
oranges latéraux.
Ä3 F TQFDU FS MBS œ HM FNFO UB UJPO š B W FV UE J S F R VP J L’âge légal pour conduire un cyclomoteur :
Pour que je puisse conduire un cyclomoteur, je dois avoir au moins 14 ans et être
titulaire du Brevet de Sécurité Routière (BSR). Il s’agit d’une formation théorique
et pratique.
Les feux de jour :
Pour ma sécurité, je dois allumer mes feux même dans la journée, c’est
obligatoire. Je serai ainsi mieux vu des autres usagers de la route.
Le débridage :
Je n’ai pas le droit de faire débrider mon cyclomoteur ou une motocyclette. C’est
interdit et sanctionné ! Mon cyclomoteur est conçu pour une vitesse maximum
de 45 km/h. Au-delà, danger !
De plus, en cas d’accident, je risque de ne plus être assuré et lors d’un contrôle, il va
m’être confisqué.
0PGLAGN?SVNMGLRQBCP”EJCKCLR?RGMLJCQAWAJMKMRMPGQRCQ
L’assurance :
Je dois obligatoirement posséder une assurance pour les dommages que je
pourrais causer aux autres.
Je vérifie dans le contrat que mes dommages corporels sont bien pris en compte et si je
prête mon cyclomoteur, que je suis également assuré pour un autre conducteur.
L’immatriculation :
Mon cyclomoteur doit être immatriculé, c’est obligatoire.
Ä$PNNFOUTFDPNQPSUFS
Je respecte le code de la route :
»
»
»
»
Je maintiens les distances de sécurité !
Je respecte les règles de priorité.
Je signale systématiquement mes changements de direction.
Je respecte les limitations de vitesse, notamment dans les zones limitées à 30
km/h !
» J’anticipe et je suis attentif aux réactions des autres !
»
»
»
»
»
Je ne me faufile pas entre les voitures.
Je ne change pas de file brusquement.
Je ne dépasse jamais par la droite !
Je n’oublie pas d’utiliser mes rétroviseurs.
Je n’emprunte pas les aménagements cyclables : ils sont exclusivement réservés
aux cyclistes.
Ä1 F VU POU S FEFV Y T V SV O E FV Y SPV FT N P U P S J Tœ Je peux transporter un passager si cette possibilité est mentionnée sur la
carte grise ou sur le certificat de conformité de mon cyclomoteur (remis lors
de l’achat).
Je dois alors posséder un véhicule adapté et équipé d’une deuxième place, de
poignées et de repose-pieds pour le passager. Attention, je ne peux pas prendre
quelqu’un sur mon porte-bagage !
Si je transporte un enfant, il doit obligatoirement toucher les repose-pieds.
Bien-sûr, mon passager doit aussi porter un casque et une tenue adaptée.
Ces règles s’appliquent, que je sois passager d’un cyclomoteur ou d’une moto.
0?PRGC"0PGLAGN?SVNMGLRQBCP”EJCKCLR?RGML
-:Ť0IW86%2743687IR'31192
4 F EœQMBDFS FOC V T B V UPC V T PV B V UPD B S Définition : Le transport en commun de personnes est le transport de passagers au
moyen d’un véhicule à moteur qui comporte plus de 9 places assises y compris celle
du conducteur. Les véhicules de transport en commun comprennent les autobus et
autocars, tels que définis à l’article R 311-1 du code de la route.
Le permis D est obligatoire pour conduire un véhicule de transport en commun
comportant plus de 9 places assises.
Depuis le 1er janvier 2010 l’installation d’un éthylotest antidémarrage est
obligatoire dans tous les autocars mis en circulation à partir de 2010 transportant
des enfants. A compter du 1er septembre 2015, le dispositif sera étendu à tout
autocar affecté à un transport en commun de personnes.
La ceinture de sécurité >>> 1 personne = 1 place = 1 ceinture
Si le siège que j’occupe dans le bus comporte une ceinture de sécurité, je dois
obligatoirement l’attacher. Chaque siège équipé d’une ceinture de sécurité ne
peut être occupé que par une seule personne. Il est fortement recommandé de
choisir un bus équipé de ceintures de sécurité.
Véhicules non concernés par l’obligation d’équipement de la ceinture de sécurité :
» Les autobus : il s’agit des véhicules de transport en commun urbain, conçus
essentiellement avec des places debout et dont les places assises ne sont pas
équipées de ceinture de sécurité.
» Les petits trains routiers à vocation touristique.
0PGLAGN?SVNMGLRQBCP”EJCKCLR?RGMLJCQRP?LQNMPRQCLAMKKSL
L’utilisation d’un système homologué de retenue pour les enfants de moins de
dix ans n’est pas obligatoire dans un véhicule de transport en commun
Le passager d’un autocar qui n’attache pas sa ceinture de sécurité est passible
d’une contravention.
Le conducteur d’un autocar n’est pas responsable du fait qu’un passager ne soit
pas attaché, y compris pour les enfants âgés de moins de dix-huit ans. Il n’est
donc pas passible d’une contravention.
L’organisateur d’un transport de personnes (l’organisateur et l’équipe
pédagogique de l’ACM) est responsable des conditions générales de sécurité du
transport qu’il organise et lorsque les personnes sont des enfants, de leur
surveillance.
Pour ces derniers, il doit prendre les mesures de prévention nécessaires pour
assurer le respect de cette obligation :
» Information et sensibilisation des enfants et des parents, par exemple en
généralisant l’institution des «règlements du transport en commun» qui
insisteront sur le port de la ceinture de sécurité.
» Surveillance accrue des animateurs, notamment, des jeunes enfants.
Concernant les mineurs :
Dans le bus, je reste assis et calme pour ne pas me faire mal et pour ne pas déconcentrer
le conducteur !
A la montée et à la descente du bus, j’ai un comportement prudent :
» Je ne cours pas pour rattraper un bus
» Je ne bouscule personne à l’approche du bus
» Je dois reculer à l’approche du bus, attendre qu’il soit arrêté pour monter
» Je ne traverse pas devant ou derrière un bus à l’arrêt
» Je dois attendre qu’il soit parti pour traverser afin de voir les autres véhicules
arriver et être vu.
Nous vous invitons également à vous reporter au « Mémento conseils et réglementation –
Accueils Collectifs de Mineurs » de la DDCS 21 partie « transports et déplacements » pour
avoir des informations complémentaires sur le sujet.
-FUSBNXBZ
La voie du tram, c’est que pour le tram ?
Oui, la voie du tram, c’est que pour le tram !
La plateforme du tram n’est pas une aire de promenade ! Quand je suis à pied, pour
traverser la voie de tram, je dois toujours emprunter les passages aménagés à cet
effet pour être en sécurité. J’utilise donc les larges trottoirs aménagés.
Lorsque ces aménagements sont signalisés, je dois m’assurer que le feu dédié aux
piétons est éteint. S’il est rouge clignotant, je ne traverse surtout pas !
En vélo, il est interdit de circuler sur la plateforme ! Je dois utiliser les pistes
cyclables qui longent les lignes du tramway. Il n’y a pas loin de 20 km d’itinéraires
cyclables aménagés dans les deux sens sur la parcours du tramway du Grand Dijon.
Pour traverser la plateforme du tramway, je dois emprunter les passages aménagés
et traverser bien perpendiculairement aux voies, pour éviter que mes roues ne se
coincent dans les rails et me fassent chuter.
Sur des distances très courtes et à quelques rares endroits, le tramway partage sa
voie de circulation avec un bus ou avec tout type de véhicule (voiture, vélo, scooter).
Il s’agit de secteurs mixtes, je dois donc être extrêmement vigilant à ces endroits.
Qui à la priorité, le tram ou les autres véhicules ?
Pas besoin d’hésiter, le tram a toujours la priorité !
Dans la plupart des cas, les carrefours avec la voie de tram sont gérés par des feux
tricolores classiques. Quand il n’y a pas ces feux, je dois le laisser passer, le tram
est prioritaire.
Existe-il des panneaux spécifiques au tramway ?
Oui, les voici :
Ce feu rouge signale l’arrivée imminente d’un tramway et remplace le
feu tricolore à certains carrefours. S’il clignote, arrêtez-vous
immédiatement. S’il est éteint, la voie est libre, mais restez prudent.
Ce feu est installé au niveau des traversées piétonnes aménagées.
Lorsqu’il est allumé, arrêtez-vous obligatoirement et même s’il est
éteint, restez vigilant !
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Et quand il n’y a pas de feux tricolores, d’autres panneaux peuvent être présents :
Ce panneau d’alerte vous indique que vous allez croiser une voie de
tram dans 30 à 50 mètres. Dès que vous l’apercevez, ralentissez !
Ce panneau de position vous indique une traversée immédiate de la
plateforme du tramway. Il est placé à droite de la chaussée, juste avant
la traversée de la plateforme.
Attention, dans tous les cas, vous n’avez pas la priorité !
Le panneau indiquant une traversée immédiate de la plateforme est
généralement surmonté d’un feu rouge clignotant.
Les feux de signalisation du tram sont éteints ou ne fonctionnent pas ?
Dans tous les cas, le tram reste prioritaire sur les véhicules et les
piétons !
Le tramway a aussi ces propres feux de signalisation :
Ces feux monocolores sont destinés uniquement au tramway pour ne
pas créer de confusion avec les feux tricolores classiques. Néanmoins,
chacun selon sa position a la même signification que les feux tricolores
destinés aux autres véhicules.
A l’approche du tramway, qu’est-ce que je fais ?
Long et imposant, le tramway circule la plupart du temps sur une double voie. Au
niveau des stations, je ne dois pas traverser devant une rame à l’arrêt, mais
attendre qu’elle reparte et m’assurer qu’aucune autre n’arrive car « un tramway
peut en cacher un autre ! »
Comme pour traverser une route, je dois toujours regarder des deux côtés avant
de traverser.
Attention : le tramway circule généralement à droite, mais il peut dans certains cas
rouler à gauche.
En voiture, il faut redoubler de vigilance lorsque vous arrivez près de la plateforme
du tram : avant de la traverser aux endroits autorisés, il faut s’assurer que le tram
ne se trouve pas dans l’angle mort.
Une fois lancé, le tram met du temps à s’arrêter, il ne peut pas piler. A la différence
d’un bus, le tramway circule sur des rails dont il ne peut pas sortir. Il lui est donc
impossible de changer de trajectoire. Il ne peut donc pas éviter les obstacles qui
se présenteraient sur sa voie autrement qu’en freinant.
Je dois donc rester très vigilant à l’approche du tram, et si je tiens un animal en
laisse, je veille à ce qu’il reste à bonne distance des voies.
40 mètres c’est la distance qu’il faut au tramway pour s’arrêter
totalement lorsqu’il roule à 20 km/h
Le tramway, un transport silencieux ?
Le tramway fonctionne à l’électricité et c’est ce
qui le rend aussi écologique que silencieux.
1*
*2
Aussi, aux abords de la plateforme, j’évite
de téléphoner ou d’écouter de la musique.
Je risque de ne pas entendre le tramway
approcher !
Le tram signale son arrivée par une
sonnette appelée « gong », qui
retentit également en cas d’obstacle
sur les voies ou à proximité des voies
(présence d’un piéton, d’une poussette…), qui gênerait le passage du tramway
ou représenterait un danger. Quand je l’entends, je suis très attentif et je dégage
la voie immédiatement si je gêne le passage du tram.
Et comment fait-il pour circuler ?
Entre les lignes électriques et le tram, le courant passe ! La ligne de contact située
juste au-dessus du tramway assure son alimentation en électricité et lui permet
de fonctionner. C’est une ligne à moyenne tension qui peut provoquer de gros
dommages corporels. Tout contact direct ou indirect avec cette ligne est donc
formellement interdit.
Je ne dois jamais m’approcher des lignes aériennes de contact !
De plus, des arcs électriques dangereux peuvent se déclencher à moins d’un mètre de
la ligne.
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Rappel : Un véhicule léger peut comporter jusqu’à neuf places, celle du conducteur
comprise. Le conducteur doit être titulaire du permis B valide.
Un minibus conçu pour le transport de 9 personnes (dont le chauffeur) ne
constitue pas un véhicule de transport en commun de personnes. Les règles
applicables aux voitures particulières s’appliquent, le conducteur doit être
titulaire du permis B. C’est pourquoi une visite médicale n’est pas obligatoire
pour conduire un minibus.
Nous vous invitons également à vous reporter au « Mémento conseils et réglementation –
Accueils Collectifs de Mineurs » de la DDCS 21 partie « transports et déplacements » pour
avoir des informations complémentaire sur le sujet.
-F DPOU S §MFU FDI O JR V FE V W œI JD V M F
Le contrôle technique du véhicule est obligatoire et doit avoir lieu au plus tard
4 ans après sa mise en circulation (véhicule neuf ), puis tous les 2 ans.
-BDFJOU VS FEFT œD V SJUœ
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire à l’avant comme à l’arrière
1 personne = 1 place = 1 ceinture
En circulation, tout conducteur doit s’assurer que tout passager âgé de moins de
dix-huit ans qu’il transporte est maintenu soit par un système homologué de
retenue pour enfant, soit par une ceinture de sécurité.
Le conducteur doit s’assurer que tout enfant de moins de dix ans est retenu par
un système homologué de retenue pour enfant adapté à sa morphologie et à
son poids.
Toutefois, l’utilisation d’un système homologué de retenue pour enfant n’est pas
obligatoire :
» pour tout enfant dont la morphologie est adaptée au port de la ceinture de sécurité ;
» pour tout enfant muni d’un certificat médical d’exemption qui mentionne sa durée
de validité et comporte le symbole prévu au 2° du II de l’article R. 412-1 ;
» pour tout enfant transporté dans un taxi ou dans un véhicule de transport en
commun.
J’utilise des dispositifs homologués et je veille à les installer en
suivant rigoureusement les indications du fabricant.
Les différents systèmes homologués de retenue pour enfant :
Groupe 0
(naissance à 10 kg)
Groupe 1
(9 à 18 kg)
Groupe 2 et 3
(15-25 kg et 22-36 kg)
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Le gilet rétro-réfléchissant et le triangle de présignalisation sont obligatoires
dans le véhicule. L’éthylotest est obligatoire à compter du 1er juillet 2012.
» Le gilet de sécurité, conforme à la réglementation en vigueur (marquage CE
apposé sur le gilet), devra être porté par le conducteur avant de sortir du
véhicule, lequel est immobilisé sur la chaussée ou ses abords à la suite d’un
arrêt d’urgence.
» Un triangle de pré-signalisation homologué devra se trouver à bord du véhicule.
Le conducteur devra le placer sur la chaussée, dès qu’il sort du véhicule, à une
distance de 30 mètres au moins de celui-ci ou de l’obstacle à signaler.
» L’éthylotest doit être non usagé, en cours de validité et à disposition immédiate.
Je ne pose pas d’objets sur la plage arrière, car ils réduisent la visibilité du conducteur et
risquent de se transformer en projectiles dangereux en cas de freinage brutal.
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4UBUJPOOFNFOU
Afin de faire descendre les passagers du
véhicule, je m’arrête ou je me stationne du
côté droit de la rue ou de la route, dans le
sens de circulation.
Lorsque le véhicule est stationné ou arrêté, pour
sortir du véhicule, les passagers descendent du
côté trottoir ou accotement et pas du côté route ou
rue.
»»» Je stationne du côté droit dans le sens de
»»» Attention, je risque de provoquer un grave
la circulation et je fais descendre les passagers
sur le trottoirs ou l’accotement pour garantir
leur sécurité.
accident si je fais descendre les passagers sur
la route !
Sur autoroute, lorsque le véhicule est en panne et arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence,
je ne reste pas dans le véhicule mais tous les occupants du véhicule descendent côté
accotement et se placent derrière les glissières de sécurité.
Nous vous invitons également à vous reporter au « Mémento conseils et réglementation –
Accueils Collectifs de Mineurs » de la DDCS 21 partie « transports et déplacements » pour
avoir des informations complémentaires sur le sujet.
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Il est interdit de boire de l’alcool en Accueil Collectif de Mineurs !
Il est interdit de conduire avec un taux d’alcool supérieur ou égal à 0,5 g
d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré.
Pour les conducteurs de véhicules de transports en commun, il est interdit de
conduire avec un taux supérieur ou égal à 0,2 g d’alcool par litre de sang soit
0,10 mg d’alcool par litre d’air expiré.
A compter du 1er juillet 2012, tous les conducteurs de véhicules terrestres à
moteur devront posséder un éthylotest non usagé, en cours de validité et à
disposition immédiate. Sont exclus de cette mesure les conducteurs des 2 ou 3
roues ne dépassant pas 50 cm3 ainsi que les conducteurs de véhicule équipé
d’un éthylotest anti-démarrage.
Les effets de l’alcool sont les suivants : rétrécissement du champ visuel, diminution des
réflexes, altération de l’appréciation des distances, augmentation de la sensibilité à
l’éblouissement, excès de confiance en soi.
Doses
dans les bars...
Vin
(10cl. à 12°)
Il y autant d’alcool dans un verre de vin, un
verre de bière, un verre d’apéritif, un verre de
cocktail alcoolisé ou un verre de digestif
(dose servie dans un bar).
Attention, à domicile, les doses sont
souvent supérieures aux doses
servies dans un bar !
=
Whisky-soda
(3cl. à 40°+soda)
0,25
Bière
(25 cl. à 5°)
gramme d’alcool/litre
de sang
Pastis
(2,5 cl. à 45°+eau)
Planteur et autres cocktails
(2,5 cl à 50°+jus)
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Le taux d’alcool maximal est atteint une demi-heure après une absorption à jeun ou une
heure après une absorption au cours d’un repas. Aucun « truc » ne permet d’éliminer
l’alcool plus rapidement !
Avant de rependre le volant, si j’ai consommé de l’alcool, je me contrôle pour savoir si
je peux conduire. Si je suis au dessus de la limite légale d’alcoolémie, plusieurs solutions
existent :
» solliciter des amis qui n’ont pas bu pour se faire raccompagner
» utiliser les transports en commun ou appeler un taxi
» attendre sur place que l’alcoolémie diminue et la tester avec un éthylotest avant
de repartir
Même à petite dose, l’alcool agit directement sur le cerveau. Raison de plus pour ne pas
ignorer ses effets :
» Des capacités surestimées :
L’alcool a un effet très dangereux : le conducteur se sent capable de tout ou presque
sans avoir conscience du danger qu’il représente pour lui et pour les autres. Avec un taux
d’alcool de 0,5 g, la conduite devient plus heurtée et le conducteur commet beaucoup
plus d’erreurs.
» Des risques sous-évalués, un comportement dangereux :
L’alcool désinhibe : le conducteur est amené à sous-évaluer les risques (excès de vitesse,
oubli de la ceinture de sécurité ou du casque, non respect des priorités, ….) et peut se
montrer agressif avec les autres conducteurs.
L’évolution du taux d’alcool varie selon le sexe, l’âge et la corpulence de l’individu.
» Un champ de vision rétréci et une perception des distances modifiée :
Sous l’effet de l’alcool, un conducteur freinera sur une distance trop courte pour pouvoir
s’arrêter à temps ou encore il ne saura pas évaluer la largeur d’un passage pour son
véhicule.
» Des réflexes diminués, une coordination des mouvements perturbée :
Le temps de réaction dans des conditions normales est évalué à 1 seconde environ.
Avec un taux d’alcool de 0,5 gr, il peut atteindre 1,5 secondes. Un véhicule qui roule à 90
km/h parcourt 25 mètres en 1 seconde et 37 mètres en 1,5 secondes. Sur ces 12 mètres,
une vie peut être sauvée. Bien sûr, plus l’alcoolémie est élevée plus le temps de réaction
augmente.
» Une sensibilité à l’éblouissement accrue.
» Une vigilance et une résistance à la fatigue diminuées.
Notons que la consommation d’alcool peut avoir des conséquences graves sur la santé.
Ä4 UVQœGJBOU T La consommation de drogues est strictement interdite par la loi !
Il n’y a pas de drogues inoffensives : toutes les drogues agissent sur le cerveau et les
effets qu’elles produisent sont incompatibles avec la conduite automobile.
Bien souvent, le conducteur sous l’influence de drogues n’est pas conscient que ses
facultés sont affaiblies. Les drogues affectent sa capacité à conduire, et ce, même
lorsqu’il a l’impression que les effets des drogues se sont dissipés.
Les effets des drogues peuvent varier d’une personne à l’autre et même d’une fois
à l’autre. Cela dépend du produit consommé, des caractéristiques propres à chaque
personne et du contexte de consommation.
Le fait de consommer plusieurs substances lors d’une même occasion (alcool/drogues)
est très dangereux et augmente considérablement le risque d’être impliqué dans
un accident mortel.
Le mélange drogue et alcool multiplie par 14 les risques d’accident
mortel.
Les principaux effets des drogues sur la conduite sont les suivants :
» somnolence,
» augmentation du temps de réaction,
» perte de coordination,
» problèmes de vision,
» risque de ne pouvoir faire face à l’imprévu,
» agressivité.
On a retrouvé des drogues chez près de 25 % des conducteurs
décédés (entre 1999 et 2002), dont la principale est le cannabis.
Attention : certains médicaments prescrits ou disponibles en
vente libre peuvent affecter la capacité à conduire. Pour ne
pas prendre de risque, il vaut mieux s’informer auprès de son
médecin ou de son pharmacien.
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La vitesse maximale autorisée sur route en France dépend dans le cas général du
type de routes (autoroutes, routes à chaussées séparées ou autres) et des
conditions de circulation. Elle peut aussi être réduite en fonction de la nature du
véhicule ou du conducteur.
Plus la vitesse augmente, plus le champ visuel est réduit. À grande vitesse, il se limite à
une vision centrale de la route.
Rouler vite fatigue, obligeant le conducteur à traiter un grand nombre d’informations
dans un minimum de temps et à adapter en permanence sa vision. La vitesse induit un
stress qui entraîne fatigue et perte de vigilance, deux facteurs importants d’accident.
En cas d’accident, avec une vitesse importante, le choc est plus violent et les conséquences
plus graves.
Tout choc frontal au-dessus de 80 km/h entraîne quasi
inévitablement la mort ou des séquelles irréversibles pour tout
passager, même ceinturé.
Le conducteur adapte sa vitesse aux circonstances : lieux traversés, conditions de
circulation et climatiques, état de la chaussée, chargement du véhicule, état des pneus…
La distance d’arrêt augmente avec la vitesse. Elle correspond à la distance parcourue
pendant le temps de réaction du conducteur ajoutée à la distance de freinage du
véhicule. Le temps de réaction varie de 1 à 2 secondes. La distance parcourue pendant
ce délai augmente avec la vitesse. La distance de freinage du véhicule dépend, bien
entendu de l’état de la chaussée, mais surtout de la vitesse.
Il est donc primordial de respecter les distances de sécurité. Sur la route, laissez au
moins 2 secondes entre vous et le véhicule qui vous précède.
Sur autoroute, maintenez une distance au moins égale à deux lignes blanches de la
bande d’arrêt d’urgence.
1 trait = danger, 2 traits = sécurité
' BU JH VF
Les signes de la fatigue :
» raideurs dans la nuque,
» douleurs dans le dos,
» une certaine fixité du regard.
Tous ces signes doivent alerter le conducteur !
Les signes de la somnolence :
» bâillements,
» paupières lourdes,
» périodes d’absence,
» désir de changer fréquemment de position.
Ces signes révèlent les difficultés à se maintenir éveillé.
En outre, la somnolence entraîne des périodes de « micro-sommeils » (de 1 à 4 secondes)
pouvant être extrêmement dangereuses pour la sécurité de tous !
Un accident sur cinq est dû à l’endormissement au volant sur autoroute.
Conduire en étant somnolant multiplie par huit le risque d’avoir un accident
corporel.
Un automobiliste qui prend la route en ayant dormi cinq heures ou moins la
veille de son départ a 3 fois plus de risques d’avoir un accident qu’un conducteur
reposé.
Prendre la route avec un manque de sommeil, ou rester volontairement éveillé
longtemps afin de parcourir plus de kilomètres, provoquent les mêmes effets négatifs
sur les capacités du conducteur que la présence d’alcool dans le sang :
17 heures de veille active équivalent à 0,5 g d’alcool par litre de sang.
Il est donc nécessaire de réaliser des temps de pause : soit environ 15 minutes toutes
les 2 heures. Sur les autoroutes françaises, on peut trouver une aire de repos environ
toutes les 10 minutes.
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L’usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur d’un véhicule en
circulation est strictement interdit par la loi.
8 Français sur 10 sont équipés d’un téléphone « portable » et près de la moitié des
conducteurs utilisent un téléphone en conduisant...
...mais téléphoner en conduisant multiplie par 3 les risques d’accidents.
En 2009, près d’1 accident corporel de la route sur 10 pourrait être associé à
l’utilisation du téléphone en conduisant, soit plus de 7.230 accidents corporels.
En moyenne le nombre d’usagers dans la circulation qui, à
un instant « t », utilisent un téléphone portable est estimé en
France à 2,3% pour le téléphone tenu à la main et à 6% tous
systèmes confondus (à la main et dispositif mains-libres). Les
conducteurs de poids lourds utilisent davantage leur téléphone
portable tenu en main (3,9% à un instant « t » tous systèmes
confondus) que les conducteurs de camionnettes (3,4%),
eux-mêmes plus grands utilisateurs que les conducteurs de
véhicules légers (2,1%).
Progressivement la téléphonie vocale recule au profit d’usages tactiles et visuels du
téléphone – échanges de SMS mais aussi consultation d’Internet et d’applications
sur des terminaux type SmartPhones - qui sollicitent encore davantage les capacités
d’attention du conducteur. Ces pratiques émergentes provoquent des manipulations
longues - maniement de claviers et d’écrans tactiles - associées à la lecture d’écrans qui
mobilisent la vision et l’attention. Ces usages nouveaux constituent une source de
distraction encore plus dangereuse pour la sécurité routière.
Depuis 2008, le Code de la route interdit « de placer dans le champ de vision
du conducteur d’un véhicule en circulation un appareil en fonctionnement
doté d’un écran et ne constituant pas une aide à la conduite ou à la
navigation. »
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Que faire en cas d’accident ?
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Conduite à tenir :
» Reconnaître les dangers : évaluer la présence de dangers qui peuvent menacer le
sauveteur et/ou la victime.
» Protéger : quand cela est possible, supprimer immédiatement et de façon permanente
les dangers environnants pour protéger le sauveteur, la victime et les autres personnes,
notamment du surraccident.
Pour réaliser la protection, utiliser tous les moyens matériels dont on peut disposer et
s’assurer si besoin du concours de toute personne apte qui pourrait apporter une aide
dans la mise en oeuvre de cette protection.
Protection d’un accident de la route :
Si l’on est en voiture :
» allumer ses feux de détresse dès que l’on est en vue d’un accident et ralentir,
» garer son véhicule, si possible après le lieu de l’accident, sur la bande d’arrêt
d’urgence si elle existe ,
» veiller à faire descendre immédiatement tous les occupants du véhicule et les
mettre en sécurité sur le bas-côté, derrière les glissières de sécurité, si elles
existent.
Dans tous les cas :
» baliser de part et d’autre de l’accident à 150 ou 200 m, pour éviter tout suraccident
(gilets de haute visibilité, triangle de pré-signalisation, lampe électrique, linge
blanc, feux de détresse du véhicule...), avec l’aide de témoins éventuels,
» interdire toute approche si un danger persiste (transport de matières
dangereuses),
» ne pas fumer et ne pas laisser fumer. En présence d’un feu naissant dans un
compartiment moteur, utiliser un extincteur,
» couper le contact des voitures accidentées, quand c’est possible.
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Ä-Ç " -&35& Conduite à tenir :
Se munir d’un moyen de communication : l’alerte des secours peut être réalisée à l’aide :
» d’un téléphone fixe ou mobile
» d’une cabine téléphonique
» d’une borne d’appel (qui est reliée directement à un service de secours).
Choisir un service de secours adapté :
» le 18 : les SAPEURS-POMPIERS pour tout problème de secours, notamment
accident, incendie...
» le 15 : le SAMU – centre 15 pour tout problème urgent de santé,
» le 17 : la POLICE ou la GENDARMERIE pour tout problème de sécurité ou d’ordre
public,
» le 112 : numéro d’appel unique des urgences sur le territoire européen, destiné
aux étrangers circulant en France ou aux français circulant en Europe. En France,
ce numéro ne se substitue pas aux autres numéros d’urgence,
» le 115 : le SAMU social pour toute personne qui présente une détresse sociale,
comme les personnes sans domicile ou sans abri et exposées aux intempéries.
Transmettre les informations :
L’appelant doit pouvoir renseigner les services d’urgence et donner les indications
suivantes :
» NUMERO DU TELEPHONE ou de la borne d’où l’on appelle (si nécessaire, donner
son nom) ;
» NATURE DU PROBLEME, maladie ou accident ;
» RISQUES éventuels : incendie, explosion, effondrement, produits chimiques et
tout autre danger;
» LOCALISATION très précise de l’évènement ;
» NOMBRE de personnes concernées ;
» DESCRIPTION de l’état de chaque victime ;
» PREMIERES MESURES PRISES ET GESTES EFFECTUES.
Il doit pouvoir répondre aux questions qui lui seront posées par les secours ou, s’il s’agit
d’un problème médical urgent, par le médecin « régulateur » du SAMU centre 15.
IMPORTANT : l’appelant doit attendre les instructions avant d’interrompre la
communication.
Partie 2
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%J BHOPT U JDJOJU JB M Le directeur dispose d’un état des lieux préparé avec l’organisateur qu’il peut compléter
par les apports des différents partenaires comme :
»
»
»
»
»
l’équipe pédagogique,
les familles,
les enfants,
les institutions locales,
les associations de prévention à la sécurité routière.
L’organisateur lui fournit en plus du projet éducatif un certain nombre d’éléments de
contexte à prendre en compte, dans les domaines suivants pour pouvoir élaborer son
projet sécurité routière en relation avec son projet pédagogique :
1°) Le public accueilli :
» Quels sont l’âge, le sexe et les caractéristiques socioculturelles du milieu de vie
(rural, urbain, etc…) du public ?
» Le public est-il présent de manière régulière ou occasionnelle ?
» Quelles sont les attentes et les besoins du public au niveau de la sécurité
routière ?
2°) L’équipe d’encadrement :
» Dans le cas où l’organisateur s’est occupé du recrutement, comment l’équipe
est-elle composée, en plus du directeur ou de la directrice ?
» Disposez-vous d’animateurs qui peuvent être généralistes, stagiaires, spécialistes
dans le domaine sécurité routière ?
» Quels sont leur âge et leur qualification ? (AFPS, PSC1, pompier volontaire ?)
» Le personnel de service.
3°) Ressources “ matérielles ” disponibles :
» De quel budget dispose le directeur pour l’action, le projet, etc. ?
» Quels sont les espaces dont dispose le centre et quels sont les déplacements
possibles ?
» Quels sont les intervenants et partenariats potentiels, les équipements à disposition ?
4°) L’environnement local :
» Accidentologie sur le territoire ?
C’est à partir de cet état des lieux, des projets éducatif et pédagogique que le directeur et
l’équipe pédagogique définissent les actions et les moyens qui seront mis en œuvre pour
élaborer une action de prévention et de sensibilisation à la sécurité routière.
-F T PCKFDU JGT E FM ÇB D UJPO Exemple d’objectifs :
» Favoriser les relations fondées sur le respect mutuel, la coopération et l’entraide
sur la route.
» Favoriser la participation des enfants au fonctionnement du centre et au choix
des activités sur le projet sécurité routière.
» Faire observer à l’enfant les préconisations à prendre lors de ses déplacements
» Sortir l’enfant de son milieu habituel « routier ».
» Faciliter l’implication des familles pour les sensibiliser également et pour
favoriser le continuum éducatif.
» Favoriser l’ouverture d’esprit et la curiosité des enfants dans le domaine de la
sécurité routière pour les amener à développer leurs connaissances sur le sujet.
-F T NPZFOT DPO D SFUT Q PV SZQ B SW FO JS
» Humains : nombre d’animateurs, qualification, etc..
» Financiers : budget de l’action envisagée, partenaires à solliciter, etc.
» Matériels : locaux, infrastructures à disposition, etc.
-BOBU VS FEFT B D UJW JUœT Q SPQ PT œFT Le projet d’activité sur la sécurité routière...
» n’est pas un programme d’activités car il doit y avoir une cohérence, une
progression,
» précise cependant quelles seront les activités proposées,
» présente des activités compatibles avec les capacités des mineurs et leur âge.
Tenir compte de l’environnement local...
» environnement naturel (bord de mer, animaux sauvages, fermes, chemins de
randonnée…),
» « équipements » de proximité (aménagements, milieux rural, urbain, etc),
» institutions à proximité : police, gendarme, SAMU.
3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ-”RFMBMJMEGCNMSPJCKMLR?ECBCNPMHCRQQN”AGDGOSCQ‹J?Q”ASPGR”PMSRG“PC
Préciser par exemple...
» le type de pratique (initiation, découverte, apprentissage…),
» les conditions matérielles de pratique (piste de roller, aménagements cyclables,
etc),
» l’insertion dans le projet pédagogique et le reste de l’accueil (prestataire, mixité
avec d’autres groupes…).
Quelques questions à se poser avant d’élaborer une action sécurité routière en ACM :
» Quand et comment ont été décidées les activités ?
» La séquence d’animation a-t-elle été établie après des réunions avec les
animateurs, voire avec les mineurs ?
» Comment les animateurs préparent-ils les activités ?
» Présentent-ils un projet d’activité ?
» Des exemples de réalisation possible ?
» Pourquoi ces activités ont-elles été choisies ?
» Comment les enfants sont-ils associés au choix : boîte à idées, inscription à la
carte, moments de négociation sur les activités … ?
-F T NPEBMJU œT E FQ B SUJD JQ B UJPO E FT NJO F VS T L’ACM peut être un lieu d’expérimentation de modes de démocratie, un lieu de
participation des jeunes qui favorise l’acquisition de l’autonomie.
La mise en place de cette participation nécessite un accompagnement de l’équipe
pédagogique (apprendre à prendre du recul, à se projeter, à répartir les tâches…).
Il est intéressant d’élaborer avec eux les activités en mettant en place une progression
en favorisant la mixité.
- FT NPEBMJU œT E F G PO D UJPO O FNFO U E F M Ç œ R VJ Q F D P OTU J U Vœ F E V
EJ SF DUFVS EFT BOJNB UFV ST FUE FD FV Y R V JQ B S U J D J Q F OU “ M Ç B D D VF J M E F T
N J O F V S T L’organisation du travail dans l’équipe prend en compte des facteurs tels que...
»
»
»
»
les capacités et compétences des intervenants
la définition des rôles
le degré de responsabilité
la répartition des tâches dans le temps…
Cette organisation permet de travailler dans une ambiance sereine, de mener à bien le
projet, d’éviter les conflits ou le cas échéant de les résoudre.
- Ç œ W B M V B U J P O L’évaluation consiste à mesurer et à analyser les effets d’une action. Il s’agit de l’écart
entre les résultats obtenus et les résultats attendus.
Elle permet de...
» proposer des évolutions,
» remédier aux situations problématiques,
» constater l’articulation ou non entre les finalités définies dans le projet
d’action sécurité routière, leurs déclinaisons dans le projet pédagogique et le
fonctionnement du centre.
Les critères et modalités d’évaluation sont fixés...
» en même temps que les objectifs,
» avant le démarrage de l’action,
» de préférence lors des moments de préparation communs à l’équipe.
Ces critères doivent être suffisamment précis et permettre une évaluation raisonnée qui
va au delà de l’intuitif.
L’évaluation portera sur les objectifs de l’action, les démarches, les actions et les moyens
pour en apprécier :
» La pertinence : les objectifs sont-ils adaptés aux problèmes posés, au public, au
contexte ?
» L’efficacité : les objectifs sont-ils atteints ? Dans quelle proportion ? Quelles ont
été les difficultés rencontrées ? Les solutions choisies étaient-elles adéquates ?
Si l’action n’a pas eu l’effet escompté, à quoi est-ce dû ?
» L’efficience : les effets obtenus sont-ils à la hauteur des moyens engagés
(humains, matériels, temporels) ?
» L’utilité : l’action a-t-elle eu un impact au regard des besoins de la société, un
impact sur les publics, sur leur comportement individuel et social, sur leurs
pratiques ?
» La cohérence : les différentes composantes du projet (démarches et actions)
vont-elles dans le même sens ou sont-elles dispersées ? Les objectifs et les
actions mises en œuvre dans le projet sécurité routière traduisent-ils les
intentions éducatives de l’organisateur ?
3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ-”RFMBMJMEGCNMSPJCKMLR?ECBCNPMHCRQQN”AGDGOSCQ‹J?Q”ASPGR”PMSRG“PC
Les modalités de l’évaluation :
» Techniques et outils peuvent faciliter le recueil de données pour l’évaluation...
• un temps de réflexion et de concertation entre le directeur et son équipe
d’animation tout au long de l’action
• des temps de discussion formalisés avec les enfants
• une “ enquête ” de satisfaction auprès des parents et des enfants.
» Avant, pendant et après la réalisation du projet, le directeur et l’équipe
pédagogique prennent du temps pour l’évaluation.
Exemples d’indicateurs d’évaluation :
»
»
»
»
»
»
»
»
Suivi des effectifs spécifiques au projet
Qualité de réalisation du jeu, nombre d’utilisateurs
Meilleure compréhension du code la route
Meilleure maitrise de leur environnement
Meilleure appréhension des dangers de la circulation.
Une démarche volontaire, assiduité des jeunes
Le comportement pendant et après l’action
L’engagement des jeunes à faire part de leurs expériences à d’autres jeunes
0?PRGC3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ
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1 P VS MFT BOT Jeu du « ça va avec quoi ? »
Relie chaque transport à son équipement :
Jeu du « Fais-ci, fais pas ça ! » :
Entoure ce qu’il faut faire et barre
ce qui n’est pas bien :
Variables de cette activité :
» A illustrer avec des dessins ou des photos de mimes.
» Possibilités de le faire avec d’autres sujets, d’autres thématiques.
3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ/SRGJQN”B?EMEGOSCQ
Coloriages :
Manon fait du roller.
Colorie le dessin comme c’est indiqué :
- toutes les protections en vert,
- les rollers en rouge,
- le pantalon en bleu,
- pour le reste, laisse travailler ton imagination !
Tom à vélo.
Colorie le dessin comme c’est indiqué :
- l’éclairage avant en jaune ,
- le feu arrière en rouge,
- les bandes réfléchissantes en orange,
- le casque et les gants en vert,
- le gilet fluorescent en jaune ou en jaune fluo,
- et le reste : comme tu veux !
3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ/SRGJQN”B?EMEGOSCQ
La BD mélangée :
Classe les vignettes de cette bande-dessinée dans le bon ordre pour aider Manon à bien
traverser.
L
G
&
Variables possible de cette activité :
» Possibilité de faire colorier des vignettes ou en faire fabriquer (collage d’image
de magazine, de photos, etc.).
» Différents thèmes possibles à aborder : comment traverser la rue ? Comment
indiquer que tu tournes lorsque tu es à vélo ? Etc.
» Chronologie pour s’arrêter aux feux rouges en vélo ou cyclomoteur (présence de
camions, sas cycliste).
Solution : il fallait entourer...
1°) Le conducteur de la voiture rose qui a laissé ses portières ouvertes côté route : le cycliste au
casque vert risque de se cogner dedans. - 2°) Le skateur qui roule trop vite sur le trottoir et qui
risque de faire tomber la petite fille devant lui. - 3°) Le jeune homme qui court au milieu de la route
pour rattraper son ballon vert et qui risque de se faire renverser par le camion jaune. - 4°) Le cycliste
en rose qui n’a pas fait attention à la voiture bleue qui tourne : il risque de se retrouver coincé entre
la voiture et le trottoir. - 5°) Le jeune homme qui traverse en diagonale sur le carrefour et qui risque
de se faire renverser par le cycliste au casque vert arrivant derrière lui.
Entoure les 5 personnages qui ont un comportement dangereux !
Jeu d’observation :
3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ/SRGJQN”B?EMEGOSCQ
1 P VS MFT B O T La salière de la sécurité routière :
Je fais
marche arrière,
Je traverse sur
un passage piétons
et je rejoins le trottoir
d’en face.
,?Q?JG“PCBCJ?Q”ASPGR”PMSRG“PC
FAUX !
Pour ma
sécurité,
j’attends que
le bus soit parti pour
traverser afin que les
autres véhicules me voient.
Il en existe Je peux
plusieurs traverser mais
dont « le passage tout droit.
piéton » et « l’accès
interdit aux piétons ».
VRAI ou
FAUX
???
VRAI !
Il est
interdit
de circuler sur
la plateforme du
tram. En plus, c’est
très dangereux !!!
VRAI ou FAUX
???
En sortant du bus,
je traverse
juste devant
celui-ci.
VRAI ! FAUX !
En vélo, je n’ai pas le
droit de circuler sur la
plateforme
du tramway.
VRAI ou
FAUX
???
Il n’y a pas de voiture mais
le petit bonhomme est
rouge, je dois quand
même attendre qu’il
passe au vert
pour traverser.
J’attends
que le petit
bonhomme
soit vert et je
traverse.
VRAI ! FAUX !
Le trottoir est en travaux,
je peux le contourner
en marchant sur
la chaussée.
Dans un carrefour sans
passage piéton, j’ai le
droit de traverser en
diagonale.
VRAI ou
FAUX
???
VRAI ou
FAUX
???
Découpe et plie « la salière de la sécurité routière » de Manon pour t’amuser et t‘entraîner.
Puis, construis ta propre « salière de la sécurité routière » et pose les questions à tes camarades.
VRAI ou
FAUX
???
Il existe aussi des
panneaux juste
pour les piétons.
Je dois
respecter
le Code de la
route comme les
automobilistes.
VRAI ou
FAUX
???
FAUX ! VRAI !
Quand je suis à vélo,
je dois respecter le
panneau « stop » et
les feux de
signalisation.
Dès qu’il y
a une ceinture
à un siège
je dois m’attacher,
comme en voiture !
Dans un bus, je ne
suis pas obligé(e)
d’attacher ma
ceinture.
VRAI ou
FAUX
???
Mots croisés :
Remplis la grille à partir des affirmations indiquées :
4
3
2
1
8
7
6
5
14
10
9
12
13
16
11
15
1) Quand on est piéton, on regarde bien à droite et à gauche que la voie est libre avant de ...
2) Il roule sur des rails.
3) On dit que le chien est le meilleur ... de l’homme.
4) Quand une voiture arrive à un stop, elle doit marquer un ...
5) Moment où le soleil est au zénith.
6) Ni aucun véhicule, ni aucun vélo ne sont autorisés à s’engager dans un sens ...
7) Les rollers doivent circuler sur le ...
8) Il est interdit d’utiliser son ... portable lorsqu’on conduit.
9) Pour se protéger en vélo, en roller et en scooter, il faut porter un bon ...
10) Conduire après avoir bu est un ...
11) Quand une voiture va en dépasser une autre, on dit qu’elle va la ...
12) Tout moyen de transport doit être équipé de dispositifs éclairants, surtout la ...
13) Période des grandes chaleurs et des vacances.
14) Avant le départ, tous les passagers doivent avoir mis la ...
15) Les vélos doivent circuler sur les pistes ...
16) En ville, il est fréquent de se balader dans la ...
Création de comptines, de chansons, de slam.
Exemple de source : www.zouletatou.fr
Activités musicales :
1PVS U PVU • HF
1°) L’homme en jaune traverse en diagonale au milieu du carrefour alors qu’il doit emprunter les
passages pour piétons - 2°) Le cycliste en bas à gauche roule vite sur le trottoir à vélo, or c’est
interdit à moins de rouler au pas - 3°) Le bonhomme au skate roule sur la route alors qu’il doit rester
sur le trottoir ! - 4°) La cycliste en haut à gauche n’est pas équipée pour faire du vélo et porte un
long foulard ce qui est très fortement déconseillé - 5°) Les passagers de la voiture rouge en bas
sortent du côté de la route ce qui est très dangereux pour leur sécurité.
Cherche les 5 erreurs qu’il ne faut pas faire sur le dessin.
Jeu des 5 erreurs :
3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ/SRGJQN”B?EMEGOSCQ
Jeux de société :
Quelques exemples :
NOM DU JEU
EDITION
Le jeu du code
de la route
House of Toys
Junior
Jeu de la
prévention
Warning
Le jeu du code
de la route
Jeu « 1, 2, 3,
Roulez ! »
Permis en
question
Junior
La prévention
routière
AGE
NOMBRE DE
JOUEURS
Jeu de parcours
A partir de 3 ans
2 à 4 joueurs
Jeu de 7 familles
A partir de 6 ans
2 à 6 joueurs
Jeu de parcours
(plateau et cartes)
A partir de 6 ans
2 à joueurs
TYPE DE JEUX
Jeu de 7 familles sous
A partir de 6 ans
forme de questions
Questions/réponses
2 et plus
A partir de 6 ans
1000 Bornes
Edmond Dujardin Jeu de cartes
A partir de 8 ans
2 à 6 joueurs
L’auto-écolo
Laurent et
Jeu de plateau
Sandrine Philippe
A partir de 8 ans
2 à 4 joueurs
L’Autoroute
Jeu du code de
la route
Dujardin
Jeu de plateau
A partir de 6 ans
2 à 6 joueurs
Jumbo
Jeu de plateau
A partir de 8 ans
2 à 4 joueurs
0?PRGC3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ
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(ŧ%2-1%8-32
$SœBUJPOEÇVOHSBO EKFVEFQMBUFBVg"UUFOUJPO“MBSPVUFq
(Réalisée sur une semaine - soit dix demi-journées - pour un effectif de 8 à 12
mineurs avec un encadrant).
a) Objectifs du projet :
»
»
»
»
»
Découvrir leur environnement local en terme de circulation routière,
Développer leur agilité dans l’utilisation de leur bicyclette,
Permettre à l’enfant de créer par lui-même,
Réaliser un objet commun,
Permettre à l’enfant d’être fier de ses réalisations.
b) Description de l’action : nature, fonctionnement, matériel, …
Séance 1 : Initiation à la sécurité routière
» Projection d’une vidéo, affichage, tracts pour expliquer les différents dispositifs.
» Découverte de jeux de société sur ce thème ou mini activités (mots fléchés,
coloriages, jeux de 7 erreurs …).
Séance 2 : Observation du secteur routier autour de l’accueil de loisirs
Observer les dispositions des panneaux de signalisations, les rues et les différents
commerces et établissements publics (mairie, école…) tout ce qui leur permettra de
représenter leur environnement et ainsi schématiser tous les dispositifs mis en place
pour leur propre sécurité.
Séance 3 : Fabrication d’un grand jeu de plateau (prévoir plusieurs sessions).
» Création d’éléments de plateaux (routes droites, virages, intersections, pistes
cyclables …),
» Fabrication de panneaux ,
» Fabrication d’éléments paysagers (maisons, arbres …),
» Confection d’utilisateurs de la route (piétons, cyclistes, motards …) et de leurs
moyens de locomotion ou prévoir personnages et voitures de récupération.
Séance 4 : Jeu
L’animateur grâce au jeu de plateau :
» Fait reproduire le secteur routier lié à leur environnement proche,
» Fait disposer les panneaux aux bons endroits,
» Sensibilise les enfants autour de questions ludiques.
Séance 5 : Utilisation du parcours en extérieur
Effectuer le parcours avec des vélos puis engager un débat avec les enfants pour mesurer
leur degré d’acquisition.
3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ%VCKNJCQBCQ”OSCLACQB½?LGK?RGML
"DUJPOEFQS œWF O UJPO SPV UJ›SFE FT B OTQ P VS M F T S P VF TF O
QBSUF OBS JBU BWFDM FT G PSD FT E FM ÇPSE SF
(Réalisée avec 12 jeunes par séance, âgés de 14 à 17 ans).
a) Objectifs du projet :
» Accompagner les jeunes de 14 à 17 ans dans la prise de conscience du respect
des règles du code de la route,
» Permettre aux jeunes de s’impliquer dans des gestes de prévention dans leur vie
quotidienne,
» Développer le sens de la citoyenneté chez les jeunes,
» Susciter la rencontre avec des représentants des Forces de l’Ordre comme un
acte de prévention.
b) Description de l’action :
Séance 1 : Présentation des dangers de la route liée à la pratique des 2 roues
» Le support vidéo est utilisé : spot choc sécurité routière.
» De façon simultanée, les jeunes ont accès à des tests interactifs en ligne et à une
première utilisation d’un simulateur deux roues.
Séance 2 : Réflexion et conseils
» Il s’agit d’amener les jeunes à réfléchir sur la responsabilité qu’implique le
transport de passager mais également les conseils à suivre avant d’accepter
d’être soi même passager.
» Le support vidéo est utilisé. Le code de la route est abordé ainsi que la
présentation et l’utilisation des équipements préventifs et obligatoires. Un
témoignage sera diffusé.
Séance 3 : Préparation de la mise en pratique
» Atelier de réparation vélos et du matériel adapté à la sortie VTT.
» Préparation de l’itinéraire.
Séance 4 : Mise en pratique
» Sortie VTT en exploitant les acquisitions et en faisant observer les enfants sur les
précautions à prendre lors des déplacements en 2 roues.
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3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ%VCKNJCQBCP”?JGQ?RGMLQAMLAP“RCQ
"V US FT FYFNQMF T E FSœB M JT B UJPO »
»
»
»
Activités autour du livre : création de BD.
Réalisation porte clés sensibilisant à la
sécurité routière.
Panneaux à concevoir avec les enfants.
Création d’un circuit géant avec les
panneaux créés pour des véhicules type
push car ou des vélos.
0?PRGC3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ
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Ä * OT U J U V U J P OT
»
»
»
»
»
»
»
Préfecture
Direction départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) de la Côte-d’Or
Education Nationale
Police nationale ou municipale
Gendarmerie
Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS)
SAMU
4JUFT*OUFSOFU
» Le site de l’éducation à la sécurité routière : des ressources, des exercices
interactifs, des liens pour apprendre à partager l’espace de circulation :
http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere/
» Le site de la Sécurité routière : les dernières statistiques, le code de la route,
les campagnes de sécurité routière, de nombreuses vidéos, des affiches et des
animations interactives.
http://www.securite-routiere.gouv.fr/
» Le site de l’association Prévention Routière :
http://www.preventionroutiere.asso.fr
» Le site du Grand Dijon sur le tramway :
http://letram-dijon.fr/
» Le site de l’association Prévention MAIF :
http://www.maif.fr/association-prevention-maif/accueil.html
» Le site de la Société d’Entraide et d’Action Psychologique (SEDAP) :
http://www.addictions-sedap.fr/
» Le site de la ligue contre la violence routière (LVR) :
http://www.violenceroutiere.org/
3SNNMPRQN”B?EMEGOSCQ)BCLRGDGA?RGMLBCPCQQMSPACQ
» Le site Handisport Dijon
http://handisport-bourgogne.fr/actualite.php
» Le site de l’Association Nationale pour les Transports Educatifs de
l’Enseignement Public (ANATEEP)
http://www.anateep.fr/
» Le site des Victimes et Citoyens
http://www.victimes.org/fr/
» Le site de l’Association des paralysés de France (APF)
http://www.apf.asso.fr/
» Des vidéos accessibles sur internet « C’est pas sorcier – sécurité routière » (1
minute)
» Un site pour la création activités musicales : comptines, chansons, slam, etc.
http://www.zouletatou.fr
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» Conseil Général de la Côte-d’Or : Concours actions sécurité routière (concours
MYON),
» Autres concours à chercher sur Internet, etc.
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» Préfecture,
» Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) de la Côte d’Or,
» Certaines fondations à vocation éducative.