Mon rêve d`aujourd`hui J`ai fait un rêve... Un rêve où chacun d`entre

Transcription

Mon rêve d`aujourd`hui J`ai fait un rêve... Un rêve où chacun d`entre
Mon rêve d’aujourd’hui
J'ai fait un rêve...
Un rêve où chacun d'entre nous cherche le bonheur, ou chacun d'entre nous cherche à être heureux.
Car il parait que toi et moi, nous, humains, nous somme la seule créature qui se rend compte qu'elle
est seule.
Seule dans ses gestes, seule dans le malheur, seule dans la béatitude et le bonheur car, égoïste que l'on
est, on a notre seule façon de penser.
On cherche donc des alliés pour combler cette solitude démesurée.
Parfois, on trouve certains appuis :
Qui l'aurait cru, qui aurait su.
Prévoir, savoir, voir au loin... Nous,
C'est ce que j'aime d'ailleurs, ce ''nous'',
Imprévu, dépourvu de fleurs dorées
Du bleu du ciel et des idées à s'en rendre fous.
C'est le toi et moi qui ne saurait, oh non jamais, nous rendre cinglés :
Pas de promesses, pas de sottises, qui pourraient lâcher leurs prises.
Au diable les préludes, les inquiétudes,
Les barbantes espérances de l'éternel…
Juste un délice au gout de miel,
Une malice qui pleut du ciel.
Ce qui m'intrigue, qui m'ensorcelle...
C’est l'ignorance qui semble réelle.
Je ne sais rien de ce que j'aime ;
L’image est floue, j'en aime peut-être le tout.
Mais peu importe, le bateau avance,
Et il me plait, c'est la seule importance.
Parfois, on perd certains appuis :
Le même dilemme
Des remords, des faux raccords
Qui me succèdent et me passent sur le corps
Tristement, je me rends compte qu'on ne sera jamais au même accord
Pourquoi alors essayer plus fort,
De voir les mêmes aurores ?
Tu n'aime pas, moi j'adore :
Toujours et encore le même dilemme,
Le même désaccord.
C’est un duel qui n'accepte pas de renfort ;
Un duel cruel, infidèle.
Pour gagner, il faudrait la force de la fragilité,
Le souvenir de l'oubli.
Tristement, je cède.
Tristement, je faiblis.
Dans l'inconscience, j'oublierais aussi l'oubli
Et tout ce qui s'en suit.
Et puis bon, à quoi bon…
On a jamais été dans le ton.
Quelquefois on retrouve d'autres alliés :
Aimer pas trop!
J'aime que tu ne sois pas accro,
J'aime que je ne le sois pas non plus.
J'aime qu'il n’y a rien à perdre, que c'est simple,
Pas casse tête, pas casse tout.
J'aime que je puisse être marrante, relax, garçon manqué...
Ne pas jouer avec les mots, ne pas se crisper,
Ne pas rougir quand tu effleures ma main,
Ne pas me vexer quand tu joues avec une autre, ne pas être jalouse.
Merci à toi, merci de m'aimer alors que tu ne me connais pas en réalité.
Merci pour les nuits sereines,
Pour les rares rencontres.
Pour les balades sous la lune qu'on ne fait pas
Pour le soleil qui n'est pas au-dessus de nos têtes.
Pour ce que tu ne sois pas accro à moi
Pour ce que je ne le suis pas.
Pour cette chose bizarre que l'on vit toi et moi.
Il nous arrive alors, d'oublier la solitude, mais tôt ou tard, elle nous rattrape.
Aujourd'hui, je me réveille, je vois un gars en face de moi.
Il me regarde et il s'étonne, je me retourne et il me fixe ;
Il est partout, ici et là...
Il n'est pas beau, il a l'air triste, il est tout pâle, il ne parle pas.
Malgré son aspect, je vois en lui une lueur qui se décolle, une envie de connaître le sol,
De vivre un coup juste pour rien, d'aller doucement quand il y a besoin,
De ne pas partir sans dire au revoir, de revenir tant qu'il n'est pas trop tard.
Que le regard des autres n'est rien du tout, que tout ceux- là c'est pas nous !
Mais son passé n'est jamais loin, l'image le suit, le traque.
Maintenant c'est moi qui craque. Il me rend complètement maniaque!
Suis-je dans un rêve loufoque? Ou chez les gens en face de chez moi?
Les réponses ne viennent pas, tu rigoles, je n’ai pas fais ça pour rien.
Et pourtant si... Tu as croisé son chemin.
Hier n'était pas bon. Demain sera peut-être pire…
Et pourtant, il faut savoir prendre des rebonds, arrêter de souffrir.
Suis-je folle ? C'est juste moi...
Mais les reflets ne se traduisent pas.
Et puis, il vient un moment où l'on peut être épuisé de chercher quelque chose... de particulier, où l’on
peut être épuisé de rêver et de chercher des alliés. On finit alors par accepter les désillusions, ou bien
par les refuser au contraire. Dans les deux cas, après ambiguïté, on cherche la simplicité.
Le rien est la chose la plus simple que j’ai connue jusqu’à présent.
Après tout, vous ne risquez pas de vous faire licencier si vous n'êtes pas engagé. Vous ne risquez pas
de mettre le feu à votre maison, si vous n'avez pas de maison. Vous ne risquerez pas de vous brouiller
avec votre meilleur ami, si vous n'avez pas d'ami. Et vous ne risquerez jamais d’être trompé par votre
femme ou mari, si vous ne vous mariez jamais...
En fin de compte, on est tout aussi heureux sans rien du tout. C’est un avis, il est extrême, à chacun de
le trouver, son juste milieu.
Heureuse
Heureuse, drôle de sensation.
Heureuse d'être libre, de ne pas avoir de voiture, de marcher piéton.
Heureuse d'avoir des amis pareils qui, sans raison, éclairent ta vie comme le soleil.
Une agréable sensation.
Heureuse d'être célibataire.
Heureuse de rien, juste de cet instant qui passe comme ça un peu trop vite, en impression. J'ai peur de le perdre,
je marche trop vite, dans cette rue vide, j'ai des frissons.
Je ralentis, je suis à vide, je veux crier, me rebeller!
Je suis heureuse vous voyez ?
Mon rêve est ma réalité.