Les syndicats de Météo France : Qui est qui ? L`histoire du

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Les syndicats de Météo France : Qui est qui ? L`histoire du
SPASMET-Solidaires METEO-INFO n°126 - Juillet 2007
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La vie syndicale
Les syndicats de Météo France :
Qui est qui ?
Le SPASMET, aujourd’hui – Solidaires - possède une riche et longue
histoire au sein de Météo France depuis 1964. Pourtant, au regard
des nombreuses questions de collègues qui nous sont parvenues ces
dernières semaines, nous nous devions d’éclaircir le paysage syndical et éviter les confusions semées, nous pensons de manière volontaire, par un syndicat qui souhaite par sa nouvelle dénomination
s’inventer un passé qu’il n’a pas.
Ce syndicat c’était le SICAM – Syndicat des Ingénieurs et des cadres de la Météo (syndicat bien connu chez les petits chefs !).
Aujourd’hui, ils sont CFDT-météo, reprenant le nom familier qui fut
celui du SPASMET.
Nous n’avons aucun reproche à faire aux militants du SICAM sur
le choix de rejoindre la CFDT actuelle, car elle correspond parfaitement à leur politique. Les observateurs attentifs avaient ainsi remarqué qu’en 2006 le SICAM ne suivait pas toujours les mots d’ordre
UNSA (pourtant leur confédération) dans les appels unitaires pour
la défense des fonctionnaires, préférant les positions CFDT. Les retraités, les chômeurs, les intermittents, savent ce qu’est aujourd’hui
la CFDT, comme les météos savent ce qu’est le SICAM désormais
CFDT-météo.
Mais leur passé de SICAM, leur paraît-il si indigne qu’ils veuillent
à ce point gommer « SICAM » dans leur nouveau nom ? et dans l’effacement de tout leur site ?
Le SPASMET a quitté la CFDT en 2003, suite à des désaccords profonds depuis 1995. Nous avons fait le choix de ce
départ en assemblée générale appuyé par une large majorité, après de nombreux débats entre nos adhérents, sans renier ni notre passé de luttes, ni les avancées obtenues.
Nous en sommes d’autant plus fiers que nous avons rejoint Solidaires, une organisation combative pour les salariés
du privé et du public, et qui est la seule organisation syndicale à reprendre les valeurs d’autogestion, que défendait la
CFDT dans les années 70 et 80.
L’exemple en est qu’au dernier CTP nous sommes en mesure de faire des contre-propositions sur tous les sujets alors
que l’ex sicam-cfdt-météo estime que son seul rôle est d’accompagner les restructurations pour lui inéluctables (c’est
son «modernisme»)… un syndicat valet de chambre prompt à passer les plats…NON MERCI !
Parce que notre action d’aujourd’hui est le fruit d’une longue histoire de militant-e-s succéssifs, nous tenons à vous
rappeler dans l’article qui suit, les grandes lignes de cette histoire du SPASMET-Solidaires.
L’histoire du SPASMET-Solidaires
En 1964 naissance du Syndicat des Personnels de la
Météo Nationale
Notre histoire syndicale remonte à loin.
Un militant issu du service météorologique est déjà, avant guerre, à la direction
de ce qui tenait lieu de Fédération de fonctionnaires à la CFTC. Plus proche de nous,
lors du congrès de 1964 de la CFTC, notre syndicat, dénommé alors Syndicat des
Personnels de la Météo Nationale, choisit
majoritairement de se déconfessionnaliser et reste donc dans la nouvelle CFDT
d’Eugène Descamps.
La CFDT Météo de l’époque, minoritaire, dans un service où la CGT est omniprésente, s’investit dans le mouvement de
mai 68 et, au bout de celui-ci, s’approprie
les grands débats de société de l’époque :
autogestion, planification démocratique,
transformation sociale, féminisme, droit
de vivre et travailler au pays, mais aussi
antimilitarisme (soutien aux comités de
soldats et syndicalisme aux armées), antinucléaire, sur fond d’impertinence antihiérarchique, etc.
Les débats sont animés, pas toujours cohérents, mais soucieux de notre cohésion. Ils
peuvent parfois choquer une base chrétienne plus ancienne (libre disposition de son
corps, droit à l’avortement par exemple),
mais l’enthousiasme est communicatif.
D’autant que le SPMN porte haut et fort
les préoccupations revendicatives égalitaires des personnels exploitants qu’ils soient
plus anciens (y compris les rapatriés) ou
plus jeunes (nouvelles couches techniciennes) et mixtes (féminisation des corps
techniques à partir de 1973).
Pour en donner quelques exemples : l’exigence d’un règlement de mutations face
à la gestion magouille, la remise en cause de la notation, la carrière linéaire,
les promotions sur place à l’ancienneté,
l’exigence de réserver à la promotion sociale une part importante du recrutement
dans chaque corps (par ex 60% des IT sont
aujourd’hui d’anciens TSM, ce qui est assez rare dans la Fonction Publique), la titularisation des contractuels, des effectifs
suffisants, les compensations horaires
pour le travail de nuit, jours fériés et weekend, le service actif pour ceux qui ont
15 années de travail posté, un taux unique d’indemnités par corps, une gestion
transparente des primes informatiques, un
tableau de services prévisionnel publié
sur au moins 3 semaines… etc.
Tous ces axes revendicatifs nous les portons seuls, parfois sous l’œil hostile de la
CGT et de FO. Nous poussons en CAP et
en CTP les mêmes exigences et rendons
compte à tous, syndiqués ou non, dans la
clarté. Nous impulsons, parfois seuls, des
grèves de week-end et de jours fériés.
Enfin, au niveau juridique, des militants
Ingénieurs Météo membres du SPMN attaquent au Conseil d’Etat la circulaire interdisant de droit de grève les Ingénieurs et
les Ingénieurs divisionnaires, et gagnent.
La délocalisation
à Toulouse en 1982
Cette période est aussi celle du débat sur
la délocalisation des services techniques
centraux de Météo France à Toulouse.
Une partie des météos concernés est absolument opposée à cette idée. D’autres,
parmi les plus jeunes sont prêts à partir dès
le lendemain si on les y autorise, d’autres
encore attendent de connaître les conditions du transfert.
Notre syndicat, refusant une opposition
stérile à toute délocalisation, très diviseuse des agents, débat dans les assemblées
générales et propose de se battre pour le
«volontariat».
Il exige en conséquence le maintien de
services en région parisienne, pour accueillir tous ceux qui ne se voient pas vivre ailleurs, et débat des conditions d’accompagnement, pour ceux qui partiraient
« malgré tout », avec des dispositions
meilleures.
La vie syndicale
Nous avons ainsi pu mettre en action ensemble, chacun des points de vue, autour
d’une plate-forme commune, largement
débattue en Assemblée Générale.
Tout n’a bien sûr pas pu être réglé de façon satisfaisante, et notamment le très difficile dossier de reclassement de tous les
conjoints délocalisés, mais chacun a pu
choisir. Cela a certainement permis que
la 1ère délocalisation, celle de l’Ecole et
du Service de recherche, en 1982, se fasse
sans dégâts sociaux majeurs. Une deuxième phase de délocalisation a eu lieu, dans
le même esprit revendicatif en 1991.
Une troisième délocalisation est en
cours, près de 30 ans après la 1ère annonce ministérielle.
Mais les pratiques syndicales, construites
à cette époque constituent un patrimoine
identitaire de notre syndicat. C’est ainsi,
dans le même esprit, que nous construisons, par le débat, tout au long des années 80, des plates-formes revendicatives spécifiques quant à l’automatisation
et à l’organisation territoriale de la Météo Nationale (pas de réorganisation sans
techniques automatiques fiables, pas de
mutations autoritaires…).
vement par vote très majoritaire en assemblées générales. Les propositions ministérielles de juin n’en sont que plus vécues
comme un camouflet. La grève repart, elle
durera un mois, marquée par deux manifestations nationales à Paris et s’arrêtera à
la veille du 14 juillet 1989 par la signature
d’un protocole, lui aussi très majoritairement validé par les assemblées générales
et incluant des avancées très significatives sur nos revendications fondamentales,
dont la promotion pour 60% des TSM et
60% de ITM respectivement dans le corps
des ITM et celui des IM-IPC. 1989 est aussi un mouvement « historique » pour les
Météos. Sur la lancée, le corps des techniciens Météos est classé en CII en 1992.
Création de l’Etablissement
Public Administratif
Notre représentativité gagnée à la
force du combat
Toute cette activité se traduit
dans les élections professionnelles et notre syndicat devient, en fin des années 70, le
premier syndicat de la Météorologie Nationale, ramenant la
CGT à moins de 20% et débordant FO.
En 1981 et 1982, nos pratiques
et notre représentativité génèrent un rapport de force qui
nous permet d’obtenir en partie satisfaction sur plusieurs de
nos revendications majeures
(règlement de mutation, moin-
Notre désaffiliation de la
CFDT en 2003
Le conflit sur les retraites s’est conclu le
lendemain de la grève du 13 mai par un
accord entre le gouvernement et notre
Confédération C.F.D.T. alors que le rapport de force entre syndicats et gouvernement était à son apogée. Cette position a
été ressentie par la majorité des adhérents
comme une trahison, « un coup de couteau
dans le dos ».
Nos adhérents ont fortement réagi, et,
conformément à nos statuts, un congrès
extraordinaire a été programmé les 31 septembre et 1er octobre. Notre syndicat s’est
désaffilié de la CFDT avec une très forte majorité. Notamment les modifications
des statuts pour enlever tout sigle CFDT
et, la suppression de l’article 2 qui stipulait que le SPASMET est adhérent de la
CFDT, ont été adoptées à 94%.
Notre affiliation à l’Union
SyndicaleSolidaires en
2004
Six mois après le congrès de désaffiliation se tient un congrès en mars 2004. Le
SPASMET excluait l’éventualité de rester
un syndicat autonome. Trois pistes ont été
envisagées : la FSU, la CGT et Solidaires.
Des discussions ouvertes et amicales ont
notamment eu lieu avec le SNM/CGT,
pour étudier la possibilité d’une fusion de
nos 2 syndicats. Cette piste de la fusion a
été finalement écartée.
Après un gros travail de réflexion entre
les instances nationales, les sections et les
SPASMET-Solidaires METEO-INFO n°126 - Juillet 2007
(toujours d’actualité à travers le slogan
d’un parti au pouvoir :
«Imaginons la France de demain» ...)
Le Passage aux 35 h en 2002
Cela a été une des revendications centrales
du SPASMET pendant de longues années.
Pourtant cette réforme, tant voulue, n’a
pas abouti totalement de façon satisfaisante : nous avons refusé de signer le projet
d’«accord sur la mise en place des 35h»
essentiellement parce que la création
d’emplois équivalents à la baisse du
temps de travail a été insuffisante.
Il faut reconnaître que cette réforme a apporté une souplesse certaine dans la gestion individuelle du temps de travail des
agents en horaire de bureau bien que la
charge de travail soit restée la même.
Par contre, elle a parfois été moins bien
vécue par les services d’exploitation, malgré la création de postes de brigadistes :
certaines réorganisations nécessaires, la
complexité des outils de gestion (Pégase,
B.H.I, différents bilans) et des tensions sur
les bilans des services dues au manque de
personnel dans certains services.
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Les années qui suivent seront marquées
par la création de l’EPA Météo France.
Notre syndicat est très divisé.
Ceux qui s’y opposent craignent qu’une
priorité soit ainsi donnée aux tâches commerciales, remettant implicitement en cause la mission première de sécurité des personneset des biens.
Mouvement «historique» la Ceux qui y sont favorables craignent que
grève de 1989
l’absence d’évolution ne se traduise par
La montée de la technicité professionnel- l’abandon des activités commerciales aux
le découlant de toutes ces mutations alors entreprises privées à l’affût, conduisant à
que les carrières sont quasi bloquées et les la réduction des moyens et des effectifs de
indemnités en stagnation va générer un la Météo nationale et au développement de
profond mécontentement parmi les per- l’emploi météo à statut privé et précaire.
sonnels. Conditions de travail, effectifs, Notre syndicat obtient de l’administration,
statuts sont au centre des revendications les moyens pour organiser une consultaen débat.
tion à bulletins secrets des personnels sur
Fin 1988, nous impulsons une premiè- le sujet. Le non l’emporte massivement.
re action qui va déboucher sur la mise en Au CTP central qui suit, quelle que soit
place de groupes de travail. Début février la position initiale de nos représentants,
89, la remise des travaux au ministre, ne se et en permettant à ceux qui ne partagent
traduisant que par une écoute polie, la grè- pas ce non de se faire remplacer par leurs
ve, intersyndicale, basée sur celle de pos- suppléants, nous bloquons toutes nos voix
tes clés, financée par tous, et sur des jour- contre la création de l’EPA. Le ministre
nées d’action générales, est lancée.
passera néanmoins outre.
Elle va durer dix jours, au bout desquels Un appel à la grève intersyndical, tentera
quelques avancées sont obtenues et un de lancer un mouvement tel que celui de
nouveau calendrier mis en place, devant 1989. Il n’en atteindra pas l’ampleur ( une
se traduire par de nouvelles propositions partie du personnel étant pour l’EPA) et la
ministérielles au moins de juin.
sortie de conflit, par un protocole social,
La majorité du personnel suspend le mou- plus discuté, mais adopté en assemblée
générale, laissera de l’amerA l’époque où les CRS investissaient les
tume ..
centres météo...
dre modulation des primes, etc.). Nous
sommes devenus incontournables.
Dans les années qui suivent notre représentativité va légèrement dépasser les 50%
et nous allons devenir majoritaires dans
tous les corps.
Nous connaissons ces dernières années
une légère régression, avec la création,
dans la haute catégorie A, d’un syndicat
autonome de cadres (le SICAM), antinomique à nos valeurs (libéral et méritocratique) qui s’affilie à l’Unsa.
La vie syndicale
adhérents (multiples AG, et de nombreuses consultations directes auprès des adhérents), la voie s’est finalement ouverte
pour un vote pour ou contre notre demande d’affiliation à Solidaires.
Le vote pour une affiliation à l’Union
Syndicale Solidaires a été massif, puisque le congrès s’est prononcé pour à
82%.
Extrait de la motion de demande d’affiliation adoptée en
mars 2004 :
Le SPASMET partage l’analyse de SOLIDAIRES sur la situation économique
et sociale et a de larges convergences du
point de vue des pratiques syndicales et
des objectifs poursuivis.
En particulier sur :
• La nécessité d’une recomposition du
mouvement syndical.
• La nécessité d’une unité d’action pour
construire un front syndical fort face aux
attaques libérales.
• La nécessité d’un projet syndical d’une
transformation sociale en tant qu’alternative au capitalisme libéral et basé sur les
principes de solidarité, de refus des exclusions et de partage des richesses.
• La défense des acquis sociaux et de
l’intérêt général des salariés, ainsi que la
conquête de nouvelles avancées sociales
et leurs extensions au plus grand nombre.
• Un syndicalisme indépendant des partis politiques, du gouvernement et du patronat. Pour autant, aucun débat de société
n’est en dehors de son champ.
• La démocratie interne fait la force du
syndicalisme. Ainsi les dérives d’un syndicalisme d’experts comme les dérives
d’un syndicalisme de délégation sont rejetées.
• Un syndicalisme de propositions et
d’actions, permettant de créer les rapports
de force nécessaires, afin d’obtenir des négociations pour concrétiser des avancées
obtenues.
Ce que nous avons à dire se résume ainsi :
Tout cela est une histoire, une histoire syndicale de combats, de pugnacité, de militants
intègres, mais aussi et surtout, c’est l’histoire
de tous les agents attachés à la Météo, qu’elle
soit nationale ou qu’elle se nomme Météo-France et nous souhaitions vous la rappeler pour ne
pas vous laisser tromper.
* L’Union Solidaires Fonction Publique siège au Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’Etat (CSFPE), et un camarade du
SPASMET-Solidaires est représentant dans la commission CHS
du même CSFPE.
SPASMET-Solidaires METEO-INFO n°126 - Juillet 2007
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• Le SPASMET-Solidaires n’est plus la CFDT-météo depuis 2003 et n’a rien à voir avec la nouvelle
CFDT-météo (ex SICAM).
• Le SICAM, dans la droite ligne de collaboration et d’accompagnement de leurs pratiques syndicales, au début à l’UNSA s’affilie maintenant à
la CFDT, aux mêmes pratiques d’accompagnement
social et tente de semer la confusion en reprenant
notre ancien nom.
• Solidaires est représentatif auprès de l’Etat * ,
et le SPASMET-Solidaires est la seule organisation syndicale à l’être dans toutes les instances de
Météo-France, des CTP locaux, au CA.
Calendrier formations syndicales SPASMET-Solidaires 2007-2008
DATES
LIEU
INTITULE
PUBLIC
OBJECTIF
15/16 nov
2007
Le Batailletou autre
lieu à définir
Formation
syndicale de
base
Tous adhérents
militants
• Premiers éléments sur le fonctionnement du SPASMET, son organisation,
son rôle dans l’institutionnel.
• Droits syndicaux
• Présentation de SOLIDAIRES, des thèmes revendicatifs, des principes de
l’organisation interne
6/7 dée 2007
Toulouse ou
Paris
Prises de
note et
Compterendu
Tous adhérents
militants
• Elaborer sa stratégie personnelle pour une prise de notes efficace
• S’entraîner à prendre des notes dans des situations variées
• Apprendre à exploiter ces notes pour en faire un compte rendu sous diverses formes
Début 2008,
sur 2 jours
date à définir
Toulouse
Elus en
CAP
Anciens et nouveaux élus en
CAP tous corps
confondus
• Echange d’expérience entre les anciens et nouveaux élus
Militants désignés dans les
C.T.P.
• Faire exprimer les représentations de chacun sur son engagement CTP
• S’entraîner aux différentes phases du CTP : la préparation, la réunion, les
suites.
• Elaborer les bases d’une politique commune d’élaboration des revendications à défendre et à suivre
Tous adhérents
militants
• Premiers éléments sur le fonctionnement du SPASMET, son organisation,
son rôle dans l’institutionnel.
• Droits syndicaux.
• Présentation de SOLIDAIRES, des thèmes revendicatifs, des principes de
l’organisation interne
13/14 mars
2008
Paris
Mandatés
CTP
19 au 21 mai
2008
Mont
Aigoual
Formation
syndicale de
base
L’ensemble de ces stages est ouvert à toutes les sections du Spasmet-Solidaires de Métropole. Les stages pour les DOM et TOM seront organisés en fonction de la demande des
sections.
Vous devez vous inscrire auprès de votre secrétaire de section.
La vie syndicale
Ensemble ... !
Voici un article qui s’adresse surtout aux non-adhérents. Ne fuyez pas, prenez le temps de lire. Si vous
êtes adhérent, n’hésitez pas à le passer à l’une ou
l’un de vos collègues.
L’objet est d’attirer le lecteur qui lit « par-dessus
l’épaule »…Je m’explique, le Météo-Info est un
vecteur d’information lu et parcouru par tous les
météos. Et même ceux qui ne sont pas adhérents au
SPASMET-Solidaires le lisent et l’apprécient (puisqu’ils le relisent). Et c’est tant mieux !
N’hésitez plus, le moment est venu d’en être !
Bienvenu(e) au SPASMET-Solidaires.
Eric Bargain
SPASMET-Solidaires METEO-INFO n°126 - Juillet 2007
Tous ensemble, nous pèserons et ferons du
SPASMET-Solidaires un syndicat d’initiatives si l’on peut se permettre ce jeu de mots !
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Le SPASMET-Solidaires n’est ni dogmatique ni sectaire. C’est même la diversité de ses adhérents qui
fait la richesse des débats au sein du SPASMET-Solidaires.
A Météo-France, nul ne peut nier le travail fait par le
SPASMET-Solidaires, que ce soit dans la défense du
règlement de mutation, le développement du service
météo de proximité ou comme récemment dans la
défense du droit syndical, pour ne citer que cela.
La force des organisations syndicales, c’est aussi le
nombre de leurs adhérents. Nous devons donc nous
Les agents de Météo-France voient poindre à l’ho- renforcer, pour l’avenir de la météo et du service purizon des réorganisations, des restructurations, des blic.
aménagements, des plans stratégiques… La direction actuelle simule le dialogue, le débat est absent, Prenez en main le Météo-Info n°122 spécial congrès,
c’est le règne de la non-communication, les organi- le temps d’étudier les positions issues du Congrès
sations syndicales sont ignorées et écartées, certai- des adhérents en 2006. (voir la rubrique «Qui sommesnes instances officielles paritaires sont déniées. Bref, nous» de notre site intramet).
nous affrontons une direction décomplexée avec ses Vous verrez que nous vous invitons à faire vivre,
zélés séides, qui n’a que faire des agents et des usa- avec nous, un syndicalisme de propositions et d’acgers. Les filiales grouillent, les idées mercantiles fu- tion, indépendant, fort de sa démocratie interne, qui
sent.
veut contibuer à la construction d’une société plus
La rentabilité à tout va, a pris le pas sur la techni- juste, basée sur les principes de solidarité, de refus
que, la qualité météorologique des données est pas- des exclusions et de partage des richesses.
sée au second plan. Y a-t-il encore un météo à la pas- Venez visiter le site http://spasmet.smiro.meteo.fr/
serelle ? Notre direction veut briser la cohésion des solidr/ Bref informez-vous, renseignez-vous, demétéos et prône l’individualisme. Et le contrat d’ob- mandez aux adhérent(e)s de vos services !
jectif pointe le bout de son nez…le SPASMET-Solidaires va devoir défendre les météos et la météo dans Le SPASMET-Solidaires est le premier syndicat à
Météo-France et vous encourage à vous engager en
ce contexte !
tant que salarié, à vous syndiquer.
Si nous voulons peser, il faut que nous montions tous Pour faciliter cette syndicalisation, le SPASMET-Sosur la balance ! Et un moyen à votre disposition c’est lidaires propose une première adhésion à 50€. Nous
d’adhérer à une organisation syndicale.
rappelons que la cotisation syndicale est déductible
Se syndiquer n’est pas synonyme d’embrigadement des impôts à 66% (si vous n’êtes pas imposable, un
bien au contraire. L’adhésion n’annule pas la liberté remboursement équivalent via le SPASMET-Solid’action et de parole. Devenez actif et acteur, laissez daires est possible), le coût est donc une fausse extombez le « yaka fokon » et la critique improductive. cuse.
Pourquoi ne pas sauter le pas ? Se syndiquer
c’est être sur l’échiquier sans être un simple pion spectateur et soumis. Le temps n’est
plus à la contestation «silencieuse» et solitaire. Notre métier de météo nous l’avons choisi,
maintenant nous devons le défendre face aux
attaques qui s’intensifient. Le SPASMET-Solidaires n’est ni attentiste, ni contemplatif .

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