guadeloupe guadeloupe

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guadeloupe guadeloupe
concours de danses, de costumes et de beauté dans tous les
villages de Guadeloupe. Durant toute cette période, les bals du
dimanche durent souvent toute la nuit. Pour conclure cette
période de festivités hautes en couleurs, on célèbre le Mardi
gras, jour des « Diables rouges » qui accompagnent les chars
où se trouvent les effigies du carnaval et le mercredi des
Cendres, où les « Diablesses » vêtues de noir et de blanc
brûlent « Vaval », le « roi-carnaval ».
4. Les courses de voile
! Tous les 4 ans, a lieu la Route du Rhum, la plus célèbre des
transatlantiques en solitaire, qui relie Saint-Malo à Pointe-àPitre. Certaines des plus belles pages de la course au large y
furent écrites, comme la victoire de Florence Arthaud en 1990
ou le doublé victorieux de Laurent Bourgnon en 1994 et 1998.
L'archipel de la Guadeloupe accueille encore d'autres courses,
comme la Transat des Alizés, des régates annuelles comme le
Trophée des Caraïbes, autour de la Guadeloupe et de ses
dépendances ; ainsi que bien d'autres compétitions pour
différentes catégories de voiliers.
5. Créole
! Le créole, langue caractéristique enrichie de nombreuses
expressions imagées, nous évoque instantanément les îles et la
France d'Outre-mer. L'écrivain martiniquais Raphaël Confiant
fait remarquer que « le créole est un fantastique conservatoire à
la fois d'ancien français et d'expressions normandes, poitevines
et picardes ». Cependant, il est difficile de comprendre ce
français nasalisé, émaillé de mots anglais, espagnols, caraïbes,
africains et d'idiotismes purs. De la Réunion jusqu'à Haïti, le
créole est avant tout le trait d'union entre les îles.
6. Livres de route
– Pluie et vent sur Télumée Miracle (1973) : de Simone
Schwartz-Bart ; Seuik. Points n°39. Evocation de la vie difficile
d’une guadeloupéenne. Un véritable chef d’œuvre.
– Les Antilles françaises, de François Doumenge et Yves
Monnier ; éd. PUF, Coll. « Que sais-je ? », 1989. Une synthèse
précise et complète pour découvrir l'histoire et l'économie de
ces deux îles.
– Les meilleures recettes de la cuisine antillaise, de
Christiane Roy-Camille et Annick Marie ; éd. Fleurus, 1998.
Utilisé depuis 20 ans par les Antillais, il est aujourd'hui réédité
pour les métropolitains sous une forme originale, illustré de
dessins aux couleurs locales.
7. Musique et danses créoles
! En Guadeloupe, le tambour et les percussions
accompagnent les nombreuses danses rituelles : le léwoz,
rythme guerrier ; le graj, qui accompagne les travaux agricoles ;
le woulé, ou « valse créole » ; etc. Le gwo-ka, symbole de
chants incantatoires et de danses rituelles, fut inventé par les
esclaves débarqués aux Antilles au XVIIIe siècle. Il s’est
répandu – avec quelques variantes – en Haïti, à Cuba, et au
Brésil. Mais les danses à orchestre restent aujourd’hui les plus
populaires : valse, mazurka et polka, héritées des colons ; et la
biguine, tonique et lascive. Le zouk, surtout, est prédominant,
ainsi que le zouk-love, à danser « collé-serré ».
8. Vêtement traditionnel
! Aujourd’hui, le costume traditionnel des « doudous » n'est
plus guère porté que par les dames d’âge mûr. Autrefois, les
femmes se paraient de nombreux atours, jupon de broderie
anglaise, corsage décolleté et jupe ample en madras (un tissu à
carreaux importé d’Inde), un foulard triangulaire, sans oublier
de multiples bijoux en or. Aujourd’hui, ce costume se porte
surtout lors des cérémonies et du carnaval, où les femmes
arborent les fameuses boucles d'oreilles appelées créoles.
9. Croyances
! Aux Antilles, les superstitions et les croyances animistes
restent très présentes dans la culture populaire, en particulier
les « esprits de la nuit ». Ainsi, le mois de mai est celui de la
! Le carnaval est la plus grande fête populaire des Antilles. Il
commence le dimanche de l'Épiphanie pour se terminer deux
mois plus tard, le mercredi des Cendres, et donne lieu à des
3. Carnaval
! Baignée par l'océan Atlantique et la mer des Caraïbes, la
Guadeloupe offre des fonds d’une grande richesse. Les
plongeurs débutants et confirmés découvriront une véritable
mosaïque de couleurs vives, avec une grande variété de
coraux, de poissons tropicaux, mais aussi des barracudas, des
mérous et des tortues marines. Avec des eaux chaudes et
limpides, souvent peu profondes, la Guadeloupe offre des
conditions de plongée idéales et sécurisantes. La côte Sous-leVent, plus abritée, est très prisée des plongeurs qui se rendent
à Malendure, réputé pour sa fameuse « réserve Cousteau ».
Mais l'île papillon offre bien d'autres sites d'une beauté
exceptionnelle ; tout comme Marie-Galante et Port-Louis.
10. Plongée sous-marine
diablesse, qui apparaît à la tombée du jour, entraînant avec elle
l'esprit des hommes qui s'attardent sur sa beauté. Mais les
esprits les plus célèbres sont sans conteste les zombis, qui
désignent aux Antilles les grands diables des îles. Ainsi, les
soucougnans possèderaient le pouvoir de voler, les morfoisés
quitteraient leur corps pour prendre l'apparence d'un animal,
souvent un chien ; et bien d’autres esprits malfaisants séviraient
généralement la nuit.
! En Guadeloupe, l’alliance des saveurs et du savoir-faire a
donné une cuisine originale, avec des sauces relevées. On
déguste de très nombreux poissons et crustacés tels le
vivanneau, cuit au court-bouillon ou en blaff (au citron vert) ; le
marlin et le requin, qui se mangent en darnes grillées ou
fumées ; les lambis et le chatrou (poulpe), souvent préparés en
fricassée ; etc. Par ailleurs, la plupart des menus
guadeloupéens proposent le boudin créole et les accras,
beignets de morue ou de légumes. On déguste aussi le
colombo de poulet ou de cabri, le crabe farci ; ou encore le
féroce (purée d'avocat à la morue, plat très pimenté).
2. Cuisine
! Le rhum est la première boisson nationale. Il est
généralement consommé sous la forme de ti-punch, cocktail à
base de citron vert et de sucre. Riches en arômes complexes,
les vieux rhums de la Guadeloupe comptent parmi les meilleurs
au monde. On peut déguster le « rhum blanc », qui repose
3 mois en cuve d'inox ; le « rhum vieux », conservé au
minimum 3 ans dans un fût de chêne et bu en digestif ; ou
encore le « rhum paille », un rhum blanc conservé en foudre,
qui prend une teinte dorée et des arômes vanillés. De plus, en
jouant sur les levures, la pureté de l'eau et le maniement de
l'alambic, chaque distillateur impose sa griffe gustative.
1. Rhum
GUADELOUPE
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