sommaire - CFTC Malakoff Médéric
Transcription
sommaire - CFTC Malakoff Médéric
- SOMMAIRE 1. FONCTIONNEMENT DU CCE Approbation des procès-verbaux des réunions des 24 novembre et 16 décembre 2011 2. INFORMATIONS/CONSULTATIONS DU CCE Information et consultation sur le bilan social 2011 Information et consultation sur le projet d’accord relatif au Plan d’Epargne Entreprise Information et consultation sur le projet de la restructuration de la SAPREM Information sur les résultats de l’intéressement 2011 Point sur l’incident du 19 avril ayant affecté les infrastructures de stockage des applications informatiques Information et consultation sur les modifications envisagées de la Charte d’utilisation des moyens informatiques et de communication électronique (Document joint) Poursuite de l’information et consultation sur les modalités du déploiement du projet Boutiques et présentation du statut social MMS (Document joint) 3. QUESTIONS DIVERSES Délais de rédaction des contrats : objectif Réponses indicateurs Qualité Feuille de route des systèmes d’information présentée par Pierre Guillocheau Suivi ADP Proposition d’expertise sur la situation économique du Groupe lors de la présentation des comptes : choix de l’organisme Secafi à débattre Dettes souveraines et solvency II : à aborder avec la commission économique ou CCE La séance est ouverte à 9 heures 35 sous la présidence de Mme DE LAUNAY, assistée de Mme JEHANIN. Mme de LAUNAY – Souhaitez-vous ajouter des points à l’ordre du jour ? M. VERRIER – Plusieurs élus m’ont demandé que cette réunion, qui se tient un vendredi, puisse se terminer relativement tôt. Avez-vous le planning des intervenants de manière à ce que nous ayons une idée de la chronologie de la journée ? Mme JEHANIN – A quelle heure souhaitez-vous que nous terminions ? M. VERRIER – Une fin à 16h30 serait parfaite. Mme de LAUNAY – Finir tôt m’ira malheureusement très bien aussi car je suis attendue chez Monsieur Sarkozy. En revanche, le prochain CCE du 26 juin, dont la réunion préliminaire est programmée le 15 juin, risque de s’en trouver plus chargé. M. VERRIER – J’en conviens. Nous souhaiterions tout de même que les interventions de Messieurs Guillocheau et Andrieux, qui portent sur deux points sensibles, puissent se faire aujourd'hui. Mme de LAUNAY – Il n’y a pas de sujet concernant Monsieur Andrieux. En revanche, Monsieur Guillocheau est dans la même situation que moi. Nous sommes sur des sujets d’urgence. Monsieur Guillocheau ne sera donc pas présent aujourd'hui, mais je m’engage à ce qu’il soit bien là le 26 juin. M. VERRIER – Nous souhaiterions qu’une déclaration complémentaire soit faite suite à un message qu’a passé Monsieur Sarkozy à Saint-Jean de Bray de manière informelle, indiquant qu’il n’y aurait plus d’informaticiens sur place et que la quarantaine de collaborateurs concernés, qui sont majoritairement SI2M, auraient trois options de reclassement : - un passage sur place en tant que gestionnaire, - un transfert à Saran dans le cadre de la poursuite d’Alcara, possiblement sous la forme d’un détachement avec maintien du contrat du Groupe, - une bascule avec le statut des informaticiens du GIE Agirc-Arrco. Venant de notre numéro 1, ces propos ne sont jamais neutres. Ils méritent de faire l’objet d’un commentaire au personnel concerné. Le sujet est important car il interroge l’avenir d’Alcara et de notre informatique. Mme de LAUNAY – Je n’y étais pas, mais je sais exactement ce qu’a dit Monsieur Sarkozy, qui était accompagné de Monsieur Guillocheau. Ces sujets ne concernent pas directement notre enceinte, mais je n’ai pas de souci pour y répondre. Nous sommes dans le cadre d’une réflexion sur l’organisation de la direction des systèmes d’information dans sa globalité. Un gros travail a été réalisé par Monsieur Féron et la DRH de SI2M. Il s’agit d’un plan de transformation qui repose sur des sujets d’organisation des sites et des compétences actuelles et cibles au sein de SI2M. La question se pose de savoir s’il est opportun que le personnel informaticien de SI2M soit éclaté sur autant de sites. Nous nous interrogeons. Aucune décision n’a encore été prise sur une organisation qui pourrait être plus resserrée, permettant une meilleure évolution des compétences et un système de remontée et de descente d’informations plus efficace chez SI2M. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 2 Monsieur Sarkozy a posé des options sur la table. Elles ne sont pas encore très travaillées. Cela fait longtemps que nous nous interrogeons sur la situation de Saint-Jean de Braye. Est-il opportun d’avoir, sur place, du personnel qui soit aussi éloigné de Saint-Quentin et de Paris ? Dans la configuration actuelle (et à venir) de SI2M, cette dispersion des ressources n’est pas un élément facilitant. Nous pourrions profiter de la proximité de Saran pour envisager d’autres modalités d’organisation. Rien n’est arrêté, mais je comprends que le personnel s’interroge suite aux idées lancées par le Directeur Général. C’est légitime. Nous n’avons pas encore posé l’organisation de demain de SI2M. Nous travaillerons ce sujet dans les prochaines semaines avec Messieurs Féron, Guillocheau, Sarkozy, Madame Franchietta et moi-même. A partir de là, nous développerons la communication nécessaire envers les instances, y compris celle-ci. Les instances de SI2M sont très associées à la démarche de transformation qui est engagée. Nous resterons toujours dans la logique d’un accompagnement le plus humain possible des personnes, comme nous savons le faire. Je peux comprendre qu’il y ait de l’inquiétude, mais à mon sens, il n’y a pas matière à s’inquiéter. Les salariés qui sont aujourd'hui sur des métiers de SI2M seront certainement sur d’autres métiers demain, chez SI2M ou ailleurs dans le Groupe. Des évolutions individuelles et collectives sont possibles. Rien n’est arrêté. Tout est en réflexion. M. VERRIER – Les grandes orientations stratégiques en matière d’informatique et de moyens, que ce soit en prévoyance ou en retraite, nous interpellent. Je ne reviens pas sur le débat que nous avons eu avec Monsieur Quibeuf concernant les moyens informatiques qui seraient dédiés à Quatrem dans l’hypothèse où Quatrem ne ferait plus appel à l’informatique de MMA. Nous sommes sur des bases de report de projets pour 2015. J’ai appelé la CFDT de Saran, du groupe Vauban Humanis et du GIE Agirc-Arrco. Apparemment, ils ne sont pas du tout au courant de ces options de notre Groupe. Par ailleurs, j’ai reçu la confirmation de la CFTC au sujet de sa représentation syndicale en CCE. De mon point de vue, il n’y a pas de problème. L’arrivée du représentant syndical du CFTC, que vous n’avez pas contestée en référé, me semble aller de droit. C’est donc la dernière fois que nous en parlons. Enfin en février dernier, notre trésorier avait proposé que nous fassions un petit geste dans le cadre de la solidarité sur les placements financiers de nos dotations. Nous possédons d'ailleurs un fonds de placement solidaire. Sa proposition, que je soutiens, consiste à accorder ce semestre, puis une seconde fois au semestre suivant, la moitié des placements financiers du budget de 0,04 % de l’année dernière à l’association Solidarité Nouvelle Face au Chômage (S.N.F.C.), qui nous a été recommandée par la banque à laquelle nous confions notre dotation. L’an passé, cette structure a pris en charge 1 350 chômeurs. En cas de vote positif du CCE, je vérifierai le bien-fondé de cette attribution de nature sociale à partir d’un budget de fonctionnement. A mon avis, l’URSSAF ne l’interdit pas, mais il vaut mieux être prudent. Qu’en pensez-vous ? En cas de doute, nous pouvons reporter le vote au 26 juin. Mme JEHANIN – Pourriez-vous reformuler votre proposition ? M. VERRIER – Nous faisons appel, pour le budget du CCE, à des placements équitables. La banque à laquelle nous avons fait appel nous a suggéré de faire un geste, en l’occurrence une dotation gracieuse à l’association Solidarité Nouvelle Face au Chômage. J’ai lu avec le trésorier du UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 3 CCE, la plaquette de cette association ; elle me paraît sérieuse. Nous dédierions à cette association la moitié des seuls placements financiers de notre dotation annuelle. Si vous le souhaitez, nous pouvons reporter le vote. Mme JEHANIN – Ce n’est pas un sujet pour la Direction. C’est votre choix. M. VERRIER – En tant que secrétaire, je vérifierai que, s'agissant d’un budget de fonctionnement, nous ne serons pas retoqués par l’URSSAF sur cette petite somme. Sur le fonctionnement du CCE, toujours Malade Monsieur Fernand Grana, à Marseille, nous remercie vivement de notre attention et nous confirme qu’il ne peut plus assurer son mandat. Un vote à l’unanimité intervenu le 23 mai a entériné son remplacement au CCE par Madame Guillaumet, dont il est maintenant proposé qu’elle remplace également Monsieur Grana au sein de la commission économique du CCE. Tous deux représentent la même organisation syndicale. Le remplacement de Fernand Grana par Madame Guillaumet au sein de la commission économique recueille un vote favorable à l’unanimité. M. VERRIER – S'agissant des handicapés, la DIRECCTE a-t-elle enfin répondu positivement ? Mme JEHANIN – Oui. Ils ont donné l’agrément la semaine dernière. M. VERRIER – C’est une bonne chose. Des travaux ont également été effectués par le CCE dans le domaine du logement, et le CCE remercie Frédéric Lécuyer pour son travail. Mme de LAUNAY – L’obtention de l’agrément est une excellente nouvelle. Je vous remercie de ce travail collectif. Les managers et les salariés jouent le jeu en accueillant des personnes en situation de handicap. De mon point de vue, il s’agit de l’une des plus grandes fiertés du Groupe. Nous sommes très en avance, sur ce sujet, par rapport à toutes les entreprises. Je nous trouve exemplaires. C’est le fruit de toute l’Entreprise. C’est formidable. J’espère que tous les salariés, qui sont très contributeurs à cette réussite, partagent ma fierté. M. VERRIER – Restons tout de même prudents quant à la suite. Cet accord subira beaucoup d’aléas et de risques compte tenu de notre pyramide démographique et des unités handicaps qui seront parties en retraite avant l’issue de l’accord en cours. Nous devrons aller beaucoup plus loin que ce que nous faisons déjà. Mme de LAUNAY – Nous en sommes tout à fait conscients. Nous ne baissons pas les bras sur le sourcing des personnes en situation de handicap. J’avais été alertée sur la baisse des effectifs de ces personnes dès mon arrivée. M. VERRIER – Nous perdrons au moins 40 unités d’ici à 2015. Pour simplement maintenir l’état des lieux autour de 6 %, il faudra faire beaucoup plus que les années antérieures. Je suggère d'ailleurs aux organisations syndicales que nous rappelions à la branche qu’elle n’a toujours pas répondue positivement à notre courrier du 12 décembre 1990, qui proposait déjà une extension à toute la profession. Enfin, concernant l’évolution des CHSCT, et notamment une instance de coordination nationale, nous avons glané deux textes, dont l’un concernant Bonna Sabla, une société de 2 000 salariés qui UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 4 s’est dotée d’un CHSCT national disposant de moyens de coordination. Je tiens ce texte à l’attention de tous les élus et représentants syndicaux. 2. INFORMATIONS/CONSULTATIONS DU CCE Information et consultation sur le bilan social 2011 – Intervention de M. BROUSSE Mme JEHANIN – Nous avons apporté un complément concernant la médecine du travail. Nous avons également corrigé un montant de dotation au CCE qui n’était pas correct. Une page complémentaire est remise en séance. M. BROUSSE – Plutôt que de relire l’intégralité du document, je propose d’en venir directement à vos questions. M. VERRIER – Nous avons relevé quelques points sensibles durant notre réunion préparatoire. Ainsi, les écarts salariaux entre les femmes et les hommes vont dans le mauvis sens. En moyenne, les femmes sont plus âgées en fin de carrière que les hommes. Cet effet démographique est irréductible. Il s’agit d’un vrai sujet qui passionne jusqu’à l’Europe et l’OIT. Le bureau international du travail a d'ailleurs formulé une déclaration assez sèche visant à aller vite vers des écarts de salaires inférieurs à 16 %. De même, nous regrettons vivement qu’il n’y ait pas suffisamment de femmes dans les instances dirigeantes. Mme de LAUNAY – J’ai une excellente nouvelle à vous communiquer. Depuis cette semaine, trois femmes siègent au Comité Exécutif du Groupe, puisque la nouvelle secrétaire générale Anne de DANNE et moi-même intégrons cette instance, qu’Isabelle Hébert avait intégrée en janvier. De fait, les ressources humaines seront présentes au Comité Exécutif. C’est un message très important. Je suis ravie, pour les salariés, que les ressources humaines soient portées au plus niveau de l’Entreprise. Le poids des ressources humaines dans les enjeux du Groupe est vraiment reconnu et partagé. C’est un bon message pour les salariés, dont beaucoup ne comprenaient pas pourquoi les ressources humaines n’étaient pas au COMEX. M. VERRIER – Nous en prenons acte positivement. Alors, qui sont les hommes qui ont été mis dehors ? Mme de LAUNAY – Claude Vincent et Pierre Saran sont partis à la retraite. Le Comité Exécutif est une instance restreinte. Début 2010, il n’y avait qu’une femme au CODIR. A présent, il y a trois femmes au Comité Exécutif. Il faudrait maintenant que ça ne bouge et pas uniquement dans le haut. M. VERRIER – Pour en revenir au bilan social, une comparaison a été faite avec les bilans sociaux régionaux. Cette première est à mettre au crédit de la DRH. Une comparaison a notamment été effectuée avec Saint-Quentin et le CE de l’Ouest. D'ailleurs, au sein du CE de l’Ouest, un certain nombre de paragraphes sont mieux détaillés que ceux du « national ». Une simple réunion de travail nous permettrait d’améliorer notre bilan définitif. La croissance des accidents du travail nous gêne. Nous escomptons une baisse. Concernant la médecine du travail, les alinéas 461 à 472 manquaient. Apparemment, vous nous les procurez dans la remise complémentaire de ce matin : nous les lirons. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 5 Un certain nombre de chiffres nous interpellent, notamment l’indicateur 711 relatif à la restauration : comment la baisse peut-elle être aussi marquante ? M. BROUSSE – Cette baisse de la restauration est essentiellement liée à la baisse, de 3,32 % à 3,02 %, du financement des restaurants parisiens. En parallèle, l’indicateur 712 est l’un des éléments qui a été modifié. Le budget a été rectifié. Nous avions commis une simple erreur de montant, dont la hausse découle de l’augmentation des œuvres sociales à 1,40 % de la masse salariale. M. VERRIER – Certaines régions semblent intégrer cette ligne 712 dans leur budget de fonctionnement. Comment le budget de fonctionnement de Saint-Quentin peut-il atteindre le chiffre indiqué ? M. BROUSSE – Nous regarderons. Le bilan social 2011 s’est avéré assez compliqué à élaborer car nous avons changé l’outil. Nous harmonisons toutes les présentations. S’il reste des écarts, n’hésitez pas à me les remonter. Oui, nous avons ajouté la partie médecine du travail, qui manquait. Le changement de système d’information explique les variations de l’absentéisme - indicateurs 182 à 186. Ainsi, le nombre de journées d’absence pour accident de travail a augmenté pour les longs accidents - qui ont entraîné 360 jours d’absence, contre 98 l’année précédente. De même, l’évolution des journées d’absence pour maternité paraît très importante. Il s’agit en fait d’un reclassement, puisque les années précédentes, les congés d’adoption ne figuraient pas dans le bilan social. Or ils représentent un nombre de journées très important - 2 875. Il en va de même pour les congés paternité, qui ont représenté 340 jours en 2011, alors qu’ils étaient auparavant classés dans la rubrique « évènements familiaux ». Sans ces deux éléments, nous serions, avec 13 765 jours, à un taux légèrement supérieur à celui de l’année dernière, mais beaucoup plus comparable. M. VERRIER – L’indicateur 181 sur le total des journées d’absence est donc extrêmement favorable. M. BROUSSE – Exactement. M. VERRIER – Il faut le dire au personnel. M. BROUSSE – Parmi les autres modifications notables, vous aurez noté qu’un déport s’est opéré entre les indicateurs 186 et 187. Il est lié aux journées d’absence pour enfants malades - 3 389 en 2011 -, désormais comptabilisées dans l’indicateur 187 et non plus dans l’indicateur 186. M. VERRIER – Avez-vous les moyens de faire porter cette modification sur les deux années précédentes, en vis-à-vis des 69 631 jours de l’année 2009 et des 67 783 jours de l’année 2010 ? M. BROUSSE – Je ne peux le faire que sur ces grandes masses. M. VERRIER – Le nombre de jours que vous donnez n’est pas neutre. M. BROUSSE – Tout à fait. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 6 M. VERRIER – Nous restons scandalisés par la baisse des moyens dédiés à la formation, surtout à l’égard des femmes, dont le nombre de stagiaires a diminué de 30 % en deux ans, passant de 1 170 à 845. Certes, les formations de 2009 comportaient une partie adaptation aux postes de travail qui n’était pas négligeable, mais la baisse des moyens reste d’environ 15 %. Le budget dévolu aux moyens était de 4,60 % en moyenne pondérée avant la fusion, que ce soit chez Malakoff ou chez Médéric. Nous retombons aujourd'hui à moins de 4 %. Dans le même temps, la branche est passée de moins de 4 % à 4,90 %. Nous ne représentons plus qu’un peu moins de 80 % de ce que fait la branche, alors que nous étions à 150 % auparavant. C’est purement et simplement inadmissible. Considérer que la formation n’est pas un investissement pour l’avenir est une hérésie. M. BROUSSE – En 2009 et 2010, nous avions des effets assez massifs de transformation métiers. M. VERRIER – Tout ce qui a été fait dans le cadre que vous évoquez pour 2010 l’était hors plan. Ce n’était pas maîtrisé par le département concerné. De petites choses ont été effectuées ici ou là. Elles n’étaient pas liées au plan de formation, mais résultaient d’une sorte de bazar dont la DRH n’avait pas la maîtrise. Ce n’était donc pas de la formation, mais de la réponse au coup par coup à un problème. Et, dans tous les cas, c’était vis-à-vis du poste. Je ne reviens pas sur les 118 000 heures de G3C ! M. BROUSSE – En tout cas, c’est ce qui explique l’écart. Je ne porte pas de jugement de valeur sur la qualité des formations. M. VERRIER – C’est l’orchestration que le CCE remet en cause, pas la qualité. Ça s’est fait parce qu’il fallait le faire, et je ne reviens pas non plus sur les conditions de (non !) formation du personnel des boutiques. Mme de LAUNAY – Je peux comprendre que vous soyez énervé sur le sujet de la formation. M. VERRIER – Non, je suis en colère. Mme de LAUNAY – Nous ne savons pas comptabiliser tout ce qui relève de la formation. Nous n’avons pas toujours l’information. Des efforts sont faits pour que l’information circule et que la formation centrale puisse s’assurer que ce qui est monté dans certains services répond bien à des critères pédagogiques. Il existe toujours une tendance à faire les choses dans son coin. Nous devons déployer des moyens suffisants pour accompagner correctement tous les salariés dans les transformations qu’ils ont à mener. Les moyens sont là. Nous pouvons toujours faire plus, mais il faut aussi que les salariés intègrent ce qui leur a été appris. Je ne me compare pas forcément aux autres groupes de protection sociale sur ce sujet. Les résultats montrent que les salariés sont correctement formés, mais nous pouvons progresser dans le contenu et l’accompagnement. De plus, nous déployons des nouvelles modalités qui ne seront pas comptées dans le plan. Je pense notamment à l’accompagnement sous forme de tutorat qui est déployé au 39-32 et dans beaucoup de services. M. VERRIER – Cet élément figurait dans le plan. Nous en souhaitons une meilleure maîtrise. Mme de LAUNAY – Je suis d’accord avec vous sur la maîtrise. M. VERRIER – Nous ne demandons pas la perfection, mais un minimum de planification permettra d’éviter les aléas que nous avons connus à plusieurs reprises. Des formations ont tout de même été réalisées pour des personnes qui ne maîtrisaient pas l’arrivée d’un outil, lequel outil est arrivé UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 7 quatre mois et demi plus tard, ce qui a obligé à recommencer les formations. Il est inadmissible que des formations, peut-être de qualité, mais non-cadrées, se fassent hors DRH. Mme de LAUNAY – Je conviens que nous pouvons faire mieux, mais ce que vous dites n’est pas représentatif de tout le dispositif de formation de l’Entreprise. Par ailleurs, j’ai relancé la politique de stage, d’apprentissage et d’alternance. C’est le devoir d’une entreprise qui se veut socialement responsable. Nous avons beaucoup à faire. Nous pouvons bénéficier de l’apport de jeunes en formation à condition que nous nous occupions bien d’eux. Nous montons une politique « apprentissage » au sein du Groupe. Nous sommes aujourd'hui à 1 % d’apprentis dans nos effectifs et nous entendons monter à 4 %. Nous sortirons un plan d’actions sur le sujet, avec notamment des partenariats écoles. Tous les métiers et tous les sites peuvent être concernés. Enfin, l’absentéisme est une préoccupation des ressources humaines. Sur ce sujet, nous vous présenterons un plan de prévention. L’absentéisme est trop élevé. Nous ne pouvons pas nous en satisfaire. Il est important que nous comprenions un certain nombre de situations et que nous apportions un certain nombre de solutions. Dans notre plan, nous réaliserons un focus sur l’absentéisme maladie. Mes équipes y ont travaillé. Nous communiquerons en direction des managers dans les prochains jours, puis en votre direction, et enfin vers tous les salariés. Il est important qu’une prise de conscience s’opère, aussi bien du côté des salariés que du management. Lorsqu’un salarié part et revient, il mérite d’être aidé dans sa reprise de fonction. Il est également important de comprendre si son arrêt est en lien avec son travail. L’absentéisme est le reflet de beaucoup de choses, dont une part concerne nécessairement l’Entreprise. M. BELMONT – Pourriez-vous, par le biais d’une communication sur Sésamm, repréciser les modalités d’accès au DIF ? Les salariés ne savent pas dans quelles conditions ils peuvent y accéder. Ils ne savent pas non plus quelles actions ils peuvent demander. Mme de LAUNAY – Nous relancerons une communication. D'ailleurs, j’ai demandé que la partie formation change l’année prochaine dans Odace. Nous générons nous-mêmes une énorme frustration chez les salariés. Aujourd'hui, un salarié peut formuler autant de demandes qu’il le souhaite. Parce qu’il ne veut pas le contrarier, son manager les acceptes toutes, et c’est la DRH qui se retrouve avec le mauvais rôle de devoir répondre négativement à certaines demandes. Ça ne va pas et ça n’est pas tout à fait en conformité avec la charte managériale. L’année prochaine, nous limiterons à deux ou trois les demandes de formation. Les demandes individuelles représentent une part mineure de ce que nous traitons en matière de formation. Dans une Entreprise qui se transforme autant, sur le plan des systèmes d’information comme sur celui des métiers, nous devons mettre l’accent sur les formations collectives. Lorsque les salariés auront une parfaite maîtrise des métiers, nous pourrons satisfaire leurs demandes individuelles de manière plus large. M. BELMONT – Nous avons un problème avec la compréhension des thématiques qui peuvent être demandées dans le cadre du DIF. Mme de LAUNAY – Nous éclaircirons ce point. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 8 M. LECUYER – L’objectif de monter le taux d’alternants à 4 % vous permettra de bénéficier de la prime d’Etat. Mme de LAUNAY – A notre échelle, la prime d’Etat ne représente rien du tout ! J’avais décidé d’ouvrir les vannes concernant l’accueil des jeunes dès 2010. Nous travaillons avec plusieurs fondations et associations sur le sujet. Nous allons même assez loin puisque nous accueillons des professeurs pour leur expliquer comment nous fonctionnons et qu’ils le répercutent à leurs élèves. Je n’ai pas attendu la loi pour bouger. J’étais même étonnée que nous n’ayons pas une politique plus ouverte. Il existe maintenant une obligation. Nous la respecterons. Au-delà de cela, nous avons tout intérêt à accueillir des jeunes car nous sommes sur des métiers pour lesquels la formation disponible est peu développée dans l’enseignement. Former nous-mêmes les personnes dont nous aurons besoin demain ne peut être qu’une bonne chose. De plus, en tant qu’entreprise socialement responsable, nous nous devons d’accueillir des jeunes. Enfin, ce qu’ils peuvent nous apporter est très riche. Il n’y a pas assez de jeunes dans l’Entreprise. Nous avons besoin d’un regard neuf, de sang neuf et de personnes qui travaillent autrement. D'ailleurs, dans les services où travaillent des jeunes, les salariés sont très contents. Mme PERNIN – Nous ne demandons que cela d’avoir des embauches dans les services. Mme de LAUNAY – Je n’ai pas parlé d’embauches, mais d’accueil de jeunes. Ça va bien au-delà de l’embauche. Parallèlement, nous respectons notre accord séniors. Les séniors représentent 20 % de nos recrutements. M. VERRIER – Si le rapport Larcher nous a hérissé les cheveux, quelques recommandations formulées par l’Institut Montaigne, qui n’est pas reconnu comme étant très à gauche, nous ont intéressés. Elles portent notamment sur l’accueil des jeunes en leur proposant une forme de CQP, sur la nécessité d’une plus grande ouverture en interne et sur la nécessité de ne pas refuser de formations en anglais et en comptabilité, qui débouchent toujours, à terme, positivement pour l’entreprise. Sur le plan qualitatif, ayons un débat sur ces propositions en commission formation, sachant que le management ne doit pas recouvrer la partie correspondant aux formations que nous avions à Malakoff pour les employés et les agents de maîtrise. Des choses bougent. Il ne faut plus faire appel uniquement à des candidats qui ont une culture économique et juridique. Intéressonsnous également à la culture littéraire. Cela pourrait avoir un impact sur les recrutements de jeunes. La priorité donnée à nos ressources internes n’est pas respectée. Du côté de M.R.I., deux personnes parfaitement aptes à changer de métier, d’après tous les jugements portés sur leurs compétences, ont été refusées par le patron métier, parce qu’il préférait recruter à l’extérieur. C’est très bien de recruter des jeunes à l’extérieur, mais si cela bloque les évolutions en interne de salariés compétents, ça nous choque profondément. Pour en finir avec la formation, nous pourrions au moins avoir l’ambition de revenir trois ou quatre ans en arrière, avec des parcours de jeunes embauchés. Si les jeunes sont une richesse pour l’Entreprise, ils ne doivent pas être traités pauvrement. Mme de LAUNAY – Je sais très bien de quels dossiers M.R.I. vous parlez. Ce n’est pas le propos d’en parler dans cette instance. Je suis très sereine et je soutiens la décision qui a été prise. Toutefois, ce n’est pas parce que dans une situation, un salarié n’a pas été retenu que toute notre politique s’en trouve remise en cause. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 9 Ainsi, 99 % des postes d’employés et 65 % des postes de cadres sont pourvus en interne. Peu d’entreprises en font autant, puisqu’au total, ce sont 87 % de nos postes qui sont pourvus en interne. Pour ne pas discréditer l’interne, il faut que nous soyons certains d’avoir les meilleures compétences pour nos besoins. C’est à compétences égales que la priorité est donnée à l’interne. Sur certains postes, il est absolument indispensable de faire entrer des personnes de l’extérieur, qui ont des choses à apporter. Il faut un juste équilibre. A 87 % pour l’interne, je ne suis même pas certaine que nous respections ce juste équilibre. Nous sommes à ce ratio car nous ouvrons peu de postes. Au niveau du Groupe, nous sommes à 200 recrutements par an. M. VERRIER – Nous avons déjà parlé de M.R.I. il y a un an concernant l’accueil des personnes proposées par les directions destinataires. Mme de LAUNAY – Le recrutement n’est pas une science exacte. Nous nous trompons parfois, en interne comme en externe. L’objectif est évidemment de se tromper le moins possible, mais il arrive que des cas n’aboutissent pas. M. BELMONT – Le nombre de mutations inter-établissement est conséquent, avec 440 personnes, soit environ 10 % des effectifs du Groupe. Comment l’expliquez-vous ? M. BROUSSE – C’est tout simplement un problème technique. Jusque fin 2010, avec notre précédent système d’information, nous ne pouvions pas capter les mutations inter-établissement d’un ex-groupe à un autre ex-groupe. Nous ne nous en sommes rendu compte que cette année. L’écart que vous relevez sur 2011 est donc purement fictif. Par exemple, les années précédentes, nous ne captions pas les passages de Saint-Quentin à Lafitte. Pour information, il y en a eu 95 en 2011. Mme de LAUNAY – Ceci dit, davantage de personnes passent d’un site à un autre. M. BROUSSE – En page 21, l’indicateur 351 sur les effectifs formés à la sécurité dans l’année présente un écart important car les années précédentes, seuls les sauveteurs secouristes du travail étaient comptabilisés. Cette année, nous avons ajouté les équipes intervention incendie, ainsi que les guide et serre-files. Enfin, l’écart de l’indicateur 451 est essentiellement lié à la finalisation, en 2011, des travaux de mise en conformité, notamment à Saint-Quentin. Sans ce point, les évolutions sont comparables d’une année sur l’autre. M. VERRIER – Notre dernière remarque, de pure forme, concerne l’indicateur 317. Il serait préférable de séparer le taux spécial « Est » plutôt que d’avoir la prestation avec 2 taux de cotisation (à 1,10% ou à 1,20%). Nous avons également suggéré que soient supprimées les références faites à l’année 2008, qui figurent. En tout cas, nous relevons une avancée. Elle est corroborée par ce qui se passe au niveau des bilans sociaux régionaux. C’est la première fois, depuis la fusion, que nous pouvons mener des comparaisons sur plusieurs types de bilans géographiquement distincts. Il faudrait que l’année prochaine, outre les correctifs sur lesquels vous vous êtes engagés, nous ayons également les bilans sociaux correspondant à tous les indicateurs de nos établissements, même si vous n’avez pas l’obligation de le faire pour certains Comités qui n’atteignent pas le seuil d’effectif légal. Cette vision par région serait d’autant plus utile que nous ne sommes pas sur des découpages métiers homogènes. Cela nous permettrait de vérifier l’exactitude de l’addition de tous les établissements. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 10 M. BROUSSE – Je suis ouvert à la discussion sur ce point. Il faudra simplement que nous nous calions avant. M. DIALLO – Pourriez-vous inciter à la présentation du bilan social dans les petits CE ? Mme JEHANIN – Ce qui pourrait être fait dans un premier temps, c’est une présentation du bilan social national avec quelques éclairages sur l’établissement considéré. C’est ce que nous pouvons faire de mieux en réactivité. M. BROUSSE – Je regarderai ce que nous pouvons faire dans un timing raisonnable. M. BELMONT – Ce type d’analyse serait vraiment important pour le CE Sud. M. BROUSSE – Je regarderai. Nous sommes à votre disposition si vous avez d’autres questions ou observations. M. VERRIER – Vous remercierez vos équipes pour la fiabilité des comptes. Par rapport à 2010, nous sommes dans un autre monde. M. BROUSSE – Merci pour les équipes. Mme de LAUNAY – Nous pouvons passer au recueil d’avis sur le bilan social. M. VERRIER – Le vote porte-t-il sur le contenu du document ou sur sa forme ? Mme JEHANIN – Les deux. M. VERRIER – Pourrions-nous organiser deux votes séparés, l’un sur la qualité de présentation, l’autre sur les statistiques qu’il révèle ? Mme JEHANIN – Non. M. VERRIER – Dans ce cas, je voterai négativement à cause de la déliquescence des actions de formation. Mme de LAUNAY – Ce n’est pas grave. Soumis au vote du CCE, le bilan social 2011 recueille 5 voix favorables et 2 voix défavorables. Il y a 9 abstentions. Information et consultation sur le projet d’accord relatif au Plan d’Epargne Entreprise Mme JEHANIN – Pour l’heure, deux plans d’épargne entreprise issus des deux anciennes entités cohabitent. L’ambition consiste à faire un PEE unifié. Le point essentiel porte sur l’unification de l’abondement sur l’intéressement placé sur le plan d’épargne d’entreprise. Aujourd'hui, cet abondement est de 40 % chez les ex-Malakoff, mais il n’existe pas chez les ex-Médéric. Dorénavant, l’intéressement placé sur le PEE sera abondé à 100 %, et tous les collaborateurs bénéficieront de ce régime d’abondement unifié très favorable. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 11 S'agissant de l’emploi des fonds, les sommes investies sur le plan d’épargne sont ventilées entre cinq FCP. L’idée consiste à laisser le choix à chaque collaborateur d’aller vers un fonds plus ou moins risqué. Certains placements sont assez tranquilles, d’autres sont plus risqués, avec davantage d’orientation actions. Le fonds solidaire est une obligation depuis maintenant trois ans. La deuxième partie de l’accord vise à expliquer aux collaborateurs les choix d’affectation des sommes qui s’offrent à eux. Dès lors que les sommes sont placées sur le PEE, elles sont indisponibles pendant cinq cas, sauf évènement important - mariage, achat immobilier, situation de surendettement, etc. - justifiant un déblocage anticipé. Ce PEE est à durée indéterminée, ce qui donne de la visibilité aux collaborateurs. L’article 7.2 a été modifié à la demande de nos services internes de paie. Auparavant, si un collaborateur ne faisait pas de choix d’affectation, les sommes étaient affectées sur le fonds commun monétaire par défaut. Nous avons enlevé cette clause car les services de paie nous ont expliqué que notre outil empêchait d’entrer les affectations sur le plan d’épargne entreprise sans choisir un fonds. Les salariés doivent enregistrer un fonds de destination. Il était très important pour nous, ressources humaines, de bâtir un régime unifié pour tous les collaborateurs. L’enjeu consiste à terminer l’harmonisation sur tous les sujets. Nous n’étions pas confortables avec un PEE qui était plus favorable dans l’une des deux anciennes entités. Dorénavant, chaque collaborateur aura le même régime, avec un abondement passé de 40 à 100 %. Mme MAZALEIGUE – Le paragraphe D de l’article 10.2 m’interroge. Je pensais que la barrière était à 50 % d’incapacité. Mme JEHANIN – Je veux bien vérifier, mais nous avons repris le texte de loi in extenso. M. VERRIER – Le calcul des pourcentages a changé. Par ailleurs, vous avez inclus l’APRES dans l’article 2 relatif au champ d’application. Or les délégués syndicaux centraux A3M ne sont pas directement concernés par cette association. Toutefois, s'agissant d’un texte n’imposant aucune contrainte au regard des salariés de l’APRES, dont les contrats de travail ne seront pas impactés négativement, nous laissons filer comme dans le passé. Mme JEHANIN – Nous avons fait entrer l’APRES dans notre dernier accord UES. M. VERRIER – Nous devons d'ailleurs défendre ces collègues en fonction du deuxième alinéa de l’article 3, puisqu’un certain nombre de gestionnaires ne reconnaissent pas l’antériorité de leur carrière. Il faut rappeler que les collaborateurs transférés à l’APRES ne perdent pas leur ancienneté Groupe. Mme de LAUNAY – Si vous n’avez pas d’autre question, nous pouvons passer au vote. Mme PERNIN – Je refuse de voter. Soumis au vote du CCE, le projet d’accord relatif au Plan d’Epargne Entreprise recueille 12 voix favorables et aucune voix défavorable. Il y a 3 abstentions. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 12 Mme JEHANIN – Venant de terminer la négociation sur le plan d’épargne entreprise, nous aurions pu choisir de tranquillement faire nos travaux administratifs et de ne faire fonctionner cet accord que l’année prochaine. Ce n’est pas la solution que nous avons retenue. Nous avons choisi de favoriser au maximum ce nouveau régime et de permettre dès le mois prochain aux collaborateurs de faire fonctionner cet accord en mettant leur intéressement sur ce plan d’épargne entreprise. M. LECUYER – Je crois vraiment qu’il existe un dispositif légal d’affectation des sommes sur le fonds le moins risqué en cas d’absence de choix du collaborateur. Mme JEHANIN – Nous vérifierons. Information sur les résultats de l’intéressement 2011 Un document est remis en séance. Mme JEHANIN – Vous avez l’habitude de ce tableau. Comme vous le savez, il existe trois critères financiers de déclenchement de l’intéressement : le résultat d’exploitation, le résultat courant des fonds de gestion et le ratio résultat d’exploitation sur primes d’assurance santé et prévoyance. Les résultats sont au vert pour les deux premiers critères, à respectivement 30 et 37 millions d'euros. En revanche, le ratio résultat d’exploitation n’atteint pas l’objectif. De fait, seuls les deux premiers critères ont été déclenchés, à hauteur de 4,5 % de la masse salariale. Concernant les indicateurs de performance, seuls trois sont dans le rouge. Il s’agit d’abord des délais de premier paiement Agirc-Arrco. Il s’est avéré compliqué pour les salariés d’avancer sur des délais de paiement « satisfaisants » puisque les délais de réponse pratiqués au niveau des CNAV ont été plus longs, d’où le résultat dans le rouge. Par ailleurs, les résultats en taux de décroché n’ont pas été bons au premier semestre, ce qui a dégradé le taux moyen sur l’année. Globalement, le taux de décroché a été satisfaisant à partir du mois d’avril. Tous les autres indicateurs de performance sont au vert, donc déclenchent de l’intéressement. La pondération ne fonctionne que sur les trois critères non-atteints. Au final, la pondération ressort à 86 % et le résultat à 3,87 % de la masse salariale, ce qui est mieux que l’an dernier puisque l’intéressement 2010 représentait 3,45 % de la masse salariale, soit environ 6 millions d'euros. Cette année, l’intéressement atteint environ 7 millions d'euros. Pour vous donner un exemple, un collaborateur présent toute l’année percevant un salaire annuel de 24 000 euros bruts recevra un intéressement de 1 386,59 euros. Mme FOUCRAY-TERRIER – La CFDT est évidemment ravie que cette prime se déclenche sur l’année 2011. Nous regrettons tout de même la différence entre le ratio résultat d’exploitation réalisé et le résultat prévu. C’était un choix de l’employeur que d’avoir mis 2,2 %. Force est de constater que le calcul n’avait pas été très bien estimé. Concernant les délais de paiement Agirc-Arrco, nous considérons que les salariés ne sont pas du tout responsables du résultat non-réalisé. Le retard est imputable à la CNAV. Les dates de versement des premiers paiements n’ont pas pu être réalisées à cause de cela. Concernant la qualité de la relation client, le problème était technique et organisationnel. Il ne s’agissait en aucun cas d’un manque d’efficacité des salariés du 39-32. D'ailleurs, si le premier trimestre avait été bloqué, nous serions certainement à un résultat de 98 %. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 13 J’aimerais que les salariés des services concernés ne soient pas stigmatisés. D'ailleurs, estimant que les salariés ne sont pas responsables de ces indices qui ne se sont pas déclenchés, la CFDT a demandé un effort de la Direction Générale sous la forme d’un versement supplémentaire pouvant aller jusqu’à 4,5 %. Les salariés méritent ce versement. Mme JEHANIN – Nous sommes forcément dépendants des prestataires et des clients. C’est la vie normale d’une entreprise. Nous ne fonctionnons pas en vase clos. De fait, lorsque la CNAV prend du retard, nous sommes également dans la boucle. Quant au troisième critère financier, il a été défini dès le début de l’accord d’intéressement, et pour trois ans. Il n’a pas varié et, effectivement, il faut vraiment être vigilant chaque année pour ajuster au mieux, mais l’objectif de 2,2 % avait été fixé dès le début dans l’accord triennal. Son caractère aléatoire est vraiment l’essence d’un accord d’intéressement. Cette année, trois indicateurs de performance sont au rouge. L’an passé, quatre indicateurs étaient à l’orange et quatre autres au rouge. Les équipes ont donc bien mieux fonctionné cette année que l’an passé. L’accord d’intéressement s’est bien appliqué. Il s’agit donc d’un bon accord, au bémol près que pour les critères financiers, il est compliqué de se projeter sur trois ans. M. VERRIER – Nous accompagnons notre collègue sur le problème Agirc-Arrco. Ceci dit, nous pouvons même nous poser la question de l’intérêt d’avoir 21 jours. Pourquoi avoir placé la barre à 21 jours alors qu’aucun retraité n’attend d’avoir, en 21 jours, la réalisation de cette opération fondamentale au moment de son transfert d’actif à retraité ? Par ailleurs, ont ne peut absolument pas croire au taux de réclamation sur les paiements de santé. Un simple calcul rapide sur le nombre de dossiers aboutit à environ 3 000 réclamations. Enormément de réclamations ne sont pas chiffrées. De notre point de vue, à la fois relationnel et à l’écoute des salariés et des retraités, l’indicateur ne doit pas cacher une réalité qui est beaucoup plus grise. M. BARTHE – Qu’est-ce qui justifie que le premier trimestre ait été difficile concernant le taux de décroché, alors que nous avons été très bons sur le reste de l’année ? Est-ce la mise en place de CAPSANTE qui a placé les conseillers en difficulté et rallongé les durées d’appels ? Si les salariés ne sont pas en cause, mais qu’il leur a simplement fallu un peu de temps pour se mettre en place, alors la demande de la CFDT est pleinement justifiée. Mme FOUCRAY-TERRIER – J’entends bien qu’il n’est pas facile de conclure un accord sur trois ans. C’est évident puisque par définition, nous ne savons pas ce qui se passera. Il n’empêche que les salariés n’ont vraiment aucune responsabilité, ni aucun pouvoir de modifier les résultats d’un ratio d’exploitation. Ils ne peuvent donc pas être mis en cause dans leur travail. C’était l’objet de notre demande supplémentaire. Mme de LAUNAY – Un accord d’intéressement, au-delà des sommes versées, résume les sujets sur lesquels nous portons une attention forte et sur lesquels nous souhaitons progresser. Si tout était acquis, la motivation collective ne serait plus la même. Néanmoins, nous tenons compte de ce que vous avez dit dans la négociation du nouvel accord, qui devra être beaucoup plus lisible par tous les salariés. Un accord d’intéressement est vraiment un levier. Il doit être compréhensible pour que les salariés se l’approprient. Il doit également conserver un caractère aléatoire. Je ne suis pas favorable à ce que nous accordions un « lot de consolation » si nous ne sommes pas complètement au rendez-vous. Ça ne me va pas en termes de conduite d’entreprise. Au-delà du UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 14 sujet de l’argent, je ne pense pas que ce soit sain de faire ce que vous me demandez. En revanche, nous pouvons essayer de mieux tenir compte des contraintes extérieures dans le prochain accord, étant entendu que nous sommes dépendants d’un certain nombre de contraintes sur lesquelles nous n’avons pas forcément la main. Mme ALEXANDRE – Ces accords sont faits pour mettre en évidence la qualité et la rapidité de travail des salariés. A la sortie, tout incident complètement indépendant des salariés impacte leur intéressement, donc leur récompense. Les salariés ne sont plus du tout acteurs. C’est une faille certaine. Ce n’est pas logique de les punir en leur accordant moins d’intéressement. Mme de LAUNAY – Personne n’a parlé de punir les salariés. Les efforts ont rapporté 3,87 % d’intéressement tout de même ! Mme ALEXANDRE – Sans ces incidents extérieurs dont les salariés ne sont pas responsables, le résultat aurait été beaucoup plus satisfaisant. Il faut revoir certains indices, ou au moins prévoir un coefficient rectificateur lorsque la responsabilité des salariés n’est pas engagée. M. VERRIER – Il faut revoir certains indices, et peut-être en ajouter d’autres - au détriment d’indices qui comptent moins, notamment des indices d’image et de qualité. Les entreprises sont sous-estimées en termes relationnels. Les révisions d’avenants et de taux les agacent. Pensez qu’il faut s’y prendre deux mois et demi en avance pour envoyer à une branche par G3C un simple changement de taux ? C’est inadmissible. De plus, des circulaires inadaptées sont diffusées. Enormément de fichiers débloquent complètement. Les moyennes sont un autre problème. Prenons l’exemple des dossiers incapacité de travail. C’est très bien de payer en moins de 15 jours, mais si une grosse partie est payée en 10 jours et une petite partie en trois mois, ce qui est le cas, l’indice ne peut pas être considéré comme bon. Nous pourrions souhaiter qu’il y ait de temps en temps, non pas des moyennes, mais des cas pour lesquels la norme a été dépassée. Certains dossiers mettent dix fois plus de temps que 21 jours pour la retraite ou 15 jours pour l’incapacité de travail. Nous l’avons vu avec les réversions. Ce sont ces dossiers qui posent problèmes. Les indices actuels doivent être mûris et réfléchis à nouveau en termes de demande et d’image qualité. Mme ALEXANDRE – Ce tableau doit évoluer comme nos métiers évoluent. Mme de LAUNAY – Il est renégocié chaque année. Il s’agissait un premier jet. Nous allons repartir sur un second jet pour lequel nous tiendrons compte de ce que vous avez dit, tout en conservant un caractère aléatoire. L’intéressement est un plus. C’est un focus sur des sujets importants que nous voulons voir améliorer. Mme ALEXANDRE – Pour beaucoup, il n’y a pas grand-chose de plus. Mme de LAUNAY – Vous n’étiez pas aux réunions de politique salariale. Il y a beaucoup d’autres choses dans cette entreprise, mais nous n’en avons plus beaucoup conscience. Mme JEHANIN – Cet accord d’intéressement arrive à expiration. Nous avons engagé des négociations avec les organisations syndicales. Deux réunions se sont déjà tenues. La prochaine est programmée le 12 juin au matin. Nous avons d’ores et déjà décidé de reconduire un dispositif d’intéressement. Dans beaucoup d’entreprises, il n’en existe pas. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 15 Par ailleurs, nous avons proposé aux organisations syndicales un régime différent du régime actuel, au travers duquel si les trois premiers critères sont au rouge, il n’y a pas d’intéressement pour les salariés, peu importe les indicateurs de performance. Nous avons fait sauter ces conditions de déclenchement. Le nouveau projet d’accord d’intéressement, qui sera beaucoup plus proche des salariés, avec davantage de services concernés, vous sera présenté le 26 juin. Le financier ne conditionnera plus autant de choses. Nous avons mis des objectifs de développement durable. Vous verrez tout cela le mois prochain. Mme FOUCRAY-TERRIER – Je ne considère pas du tout que les salariés soient lésés. Il est vrai que le versement de l’intéressement est aléatoire. Cette année, nous avons la chance que l’accord se déclenche en partie, et si nous aurions préféré qu’il se déclenche complètement, nous ne pouvons pas pour autant considérer que les salariés sont lésés. La séance est suspendue de 11 heures 40 à 11 heures 55. Information et consultation sur le projet de la restructuration de la SAPREM M. HEBERT – La Saprem est une société d’assurance filiale de Malakoff Médéric Prévoyance. Elle figurait auparavant du côté Malakoff. Cette structure est relativement modeste en termes de fonds propres, mais pas en termes d’activité, puisqu’elle possède d’assez nombreux portefeuilles. La Direction Générale et les administrateurs se sont interrogés sur son avenir. Ils en sont arrivés à la conclusion qu’il valait mieux, à terme, dissoudre la Saprem. Deux raisons principales expliquent cette volonté. D’abord, même si des efforts de rationalisation ont été effectués du point de vue des entités juridiques, Malakoff Médéric a encore beaucoup de structures. Le mouvement de simplification et de rationalisation des structures juridiques du Groupe doit donc se poursuivre. De plus, davantage de cohérence et d’intégration sont nécessaires dans la gestion du risque des différents organismes assureurs du Groupe. Ainsi, il est dommage que le même type de risque puisse être porté par plusieurs entités. Il est préférable que les mêmes types de portefeuilles figurent dans les mêmes entités. La Saprem possède six types de contrats. Nous les avons répartis en deux lots car le traitement que nous proposons est différent pour des raisons réglementaires. Le lot 1 comprend trois portefeuilles. Le premier est un portefeuille de dépendance individuelle. Les contrats dépendances couvrent les personnes âgées qui ont des problèmes physiques ou de démence sénile. Nous leur versons une rente. Environ 40 000 contrats de dépendance individuelle sont portés par Saprem. Nous envisageons leur transfert chez Auxia, qui est une société intégrée à 100 % par Malakoff Médéric. Il s’agirait donc d’un transfert intra-Groupe. Le deuxième portefeuille du lot 1 est le portefeuille prévoyance individuelle. Il regroupe surtout des contrats prévoyant le versement d’un capital lors du décès d’un actif ou d’un retraité. Il est également prévu de transférer ce portefeuille chez Auxia. M. VERRIER – L’information que vous nous donnez est très intéressante, mais elle est prioritairement à usage des Comités d'Entreprise des entités que vous venez de citer - Auxia, Quatrem. Ces instances sont-elles au courant ? Mme JEHANIN – Pour moi, oui. Nous vous donnerons les dates et davantage de précisions. C’est prévu. M. VERRIER – C’est prévu ou cela a été fait ? UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 16 Mme JEHANIN – C’est prévu. Je me renseignerai. M. HEBERT – Le troisième portefeuille du lot 1 est un portefeuille sur lequel nous ne recevons plus de primes, mais pour lequel nous continuons à payer des sinistres. Il s’agit de contrats de prévoyance collective pour des collectivités locales. Ces contrats couvrent les agents des mairies et des hôpitaux, principalement en cas d’arrêt de travail. La solution privilégiée pour ce portefeuille est un transfert de l’encours sinistres, avec les provisions en face, à Quatrem, qui est une filiale à 100 % du Groupe. M. VERRIER – En son temps, le Comité Central a largement critiqué la résiliation de ces contrats, pour lesquels il nous semblait qu’il restait une marge de négociation, avec augmentation de leurs cotisations à la clé. M. HEBERT – Pour ces trois portefeuilles, le transfert respectera le formalisme de l’ACP, qui est l’autorité qui régit les assureurs. Ce transfert réglementaire sera effectif en fin d’année 2012, avec un effet rétroactif juridique et comptable au 1er janvier 2012. Le lot 2 comprend également trois portefeuilles. Le premier est un portefeuille de prévoyance collective hors collectivités locales. Une quarantaine de contrats sont concernés. Le deuxième portefeuille regroupe quelques contrats de dépendance collective. M. VERRIER – Si l’on compare avec les 40 000 contrats individuels que vous avez évoqués dans le lot 1, s’agit-il du même équilibre au niveau encaissement ? M. HEBERT – Le chiffre d'affaires prévu de la dépendance collective en 2012 est de 2,7 millions d'euros, contre 14,8 millions d'euros pour la dépendance individuelle. Les niveaux de rente ne sont pas les mêmes et, surtout, les contrats de dépendance collective concernent principalement des actifs pour lesquels les risques de dépendance sont bien moindres que les contrats collectifs souscrits par des personnes ayant en moyenne 65 ou 70 ans. La poursuite est facultative en collectif. De plus en plus de retraités s’inscrivent dans ce cadre, mais les volumes de primes restent assez différents. M. VERRIER – Nous pouvons nous étonner qu’il y ait eu aussi peu de suivi sur Usinor, ArcelorMittal au niveau des passages en retraite. Ce montant de 2,7 millions d'euros paraît extrêmement bas alors qu’il y avait 40 000 ressortissants dans les années 1995. M. HEBERT – Le projet actuel de transfert de portefeuille prévoit une fusion de la Saprem avec sa maison-mère Malakoff Médéric Prévoyance dans le cadre d’un dossier ACP. Cette fusion interviendrait en janvier 2013, avec ces portefeuilles qui, à la différence des autres, peuvent aller vers une institution de prévoyance. Une institution de prévoyance ne peut porter que des risques collectifs ou des risques de sortie de groupe, ce qui n’est pas le cas des quatre autres contrats, dont Malakoff Médéric Prévoyance ne pouvait donc pas être le réceptacle potentiel. De plus, Quatrem présente une spécificité en matière de prévoyance collective des collectivités locales que les IP ne peuvent pas porter. Enfin, Quatrem possède déjà un portefeuille TNS. Auxia est une entité du Groupe qui travaille principalement sur les obsèques, mais qui fait également de la prévoyance individuelle. M. VERRIER – Ces 2,7 millions d'euros me perturbent. Divisés par 40 000 contrats, les 14 millions d'euros de l’individuel ne donnent pas une cotisation annuelle très élevée par rapport à ArcelorMittal. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 17 M. HEBERT – Je n’ai pas en tête le taux de cotisation ArcelorMittal. M. VERRIER – Pouvons-nous vous demander, sans urgence, un petit commentaire sur ces chiffres ? Ayant souhaité, à l’époque, une large diffusion de ces contrats dépendance que n’avait pas suivie la Direction de Malakoff, en particulier leur extension à d’autres sociétés, nous restons frustrés de ce qui est un échec relatif. Au moment de la fusion, Monsieur Scherrer avait proposé de relancer la dépendance uniquement avec le contrat OCIRP, ce qui s’est avéré être un second échec puisque ce contrat n’était pas propre à A3M. Un petit point d’ordre sur les chiffrages serait le bienvenu. M. HEBERT – A travers cette présentation, vous avez une vision assez synthétique des portefeuilles, des assureurs, du type de transfert et du calendrier. Les portefeuilles du lot 1 - prévoyance individuelle, TNS et dépendance individuelle - ont été valorisés par le cabinet d’actuaire Altia à 2,2 millions d'euros, qui devront être payés par Auxia à la Saprem. Le portefeuille prévoyance des collectivités locales, qui ne comporte plus de primes, mais uniquement des provisions, a été valorisé symboliquement à 1 euro. Les deux assureurs - le cédant comme le repreneur - ont considéré que le niveau de provision était adapté, nécessaire et suffisant. Des discussions ont eu lieu entre les parties sur ces valorisations et les actifs placés en face des passifs transférés. M. VERRIER – Pourquoi cet effet rétroactif du lot 1 ? M. HEBERT – Parce qu’il s’agit d’un transfert réglementaire ACP. La première parution au Journal Officiel de la demande de transfert se fera sans doute en septembre/octobre. Les tiers auront ensuite deux mois pour formuler des observations, avant parution finale de l’accord de transfert. Dans le cadre du lot 2, il ne s’agit pas d’un transfert de portefeuille, mais d’une fusion non-rétroactive entre deux entités. Les cessions de ces portefeuilles dépendance individuelle, prévoyance individuelle et collectivités locales seront présentées pour approbation aux assemblées générales concernées - Saprem, Quatrem et Auxia. M. VERRIER – Faut-il un accord des trois instances ? M. HEBERT – La Saprem devra forcément approuver les trois départs. Quatrem devra approuver le portefeuille qui arrive et Auxia les deux portefeuilles qui arrivent. M. VERRIER – Est-il impératif que Quatrem et Auxia approuvent cet apport ? M. HEBERT – Ces dossiers peuvent toujours être débouclés si les assemblées générales ou l’ACP ne les valident pas. Nous en revenons au sujet des conditions suspensives. Les projets de conventions et de cessions s’entourent d’un certain nombre de conditions suspensives. Les dossiers de transfert réglementaire seront déposés à l’autorité de contrôle en juillet 2012, après approbation par les assemblées générales. La parution au Journal Officiel des arrêtés d’approbation de ces transferts de portefeuille est attendue pour le mois de décembre. Sur le plan opérationnel, les flux doivent être détricotés et répartis entre ceux qui seront aiguillés vers Auxia, ceux qui seront aiguillés vers Quatrem et ceux qui resteront chez Saprem. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 18 Opérationnellement, ce processus d’adaptation des SI de gestion, des SI financiers et, surtout, des SI comptables constitue un sujet relativement lourd. Aucun changement n’est prévu au niveau des systèmes d’information, des outils, des processus de gestion et des 17 salariés de Saint-Quentin concernés par ces portefeuilles. Mme PERNIN – Nous assurez-vous que même dans un avenir prochain, la charge de travail de ces salariés ne sera modifiée ? M. HEBERT – Les contrats de travail de ces salariés ne seront pas modifiés. Le type de contrats sur lesquels ils seront amenés à travailler demain pourra changer. Ces salariés pourront travailler sur d’autres types de contrat, mais cela ne change pas leurs contrats de travail. Mme PERNIN – Les personnels sont un peu au courant de cette transformation. Ils s’inquiètent du devenir de leur service. La Saprem est peut-être une coquille vide pour le moment, mais c’est quand même leur charge de travail. Mme de LAUNAY – Ces salariés auront autre chose demain. Mme ALEXANDRE – Y aura-t-il un risque de changement de site géographique pour ces salariés ? M. HEBERT – Non. Concernant la partie TNS prévoyance du lot 2, le statut d’institution de prévoyance ne permet pas à Malakoff Médéric de porter ce type de contrats. A l’inverse, disposant des agréments et justifiant d’une expérience TNS, Quatrem peut reprendre ces contrats. M. VERRIER – Quel est le montant ? M. HEBERT – Je n’ai pas ce chiffre en ma possession. M. VERRIER – Il n’y a pas d’urgence. Simplement, nous avons longuement parlé de Quatrem lors de notre dernier CCE. Par ailleurs, qu’est-ce que l’UNMI, qui assurera la réassurance des nouvelles affaires ? M. HEBERT – Il s’agit de l’Union Nationale Mutualiste Interprofessionnelle, une structure d’union mutualiste qui travaille avec 40 à 50 organismes mutualistes. En tant que concepteur et assureur de produits, l’UNMI est diffusée par certaines mutuelles ou institutions de prévoyance. En l’occurrence, les nouveaux contrats TNS Prévoyance du Groupe Malakoff Médéric sont assurés par l’UNMI et font l’objet d’une réassurance par la Saprem. Nous nous proposons d’étudier en 2012 les modalités de transfert de ce portefeuille prévoyance. Au niveau réglementaire, les portefeuilles prévoyance TNS sont des contrats « groupe ouvert ». Ils sont toujours souscrits par une association, laquelle contracte pour les TNS qui veulent bien adhérer. Cette association Initiative indépendants, qui est l’ex-Médéric Initiative, est proche du Groupe. En 2012, nous travaillerons sur la mise en œuvre opérationnelle de ces transferts au niveau des systèmes d’information. Une fois que seront partis les portefeuilles ayant vocation à aller vers Quatrem et Auxia, il restera la dernière étape, à savoir la fusion de Saprem avec sa maison-mère, qui sera elle aussi soumise à UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 19 l’accord de principe des conseils et aux assemblées générales de la mère et de la fille, pour une mise en œuvre en 2013. M. VERRIER – Dans quel cadre juridique s’opèrera la fusion entre une structure paritaire et la Saprem ? Ce terme de fusion est-il adapté ? M. HEBERT – En fait, Saprem est une société d’assurance avec des actions détenues par une institution de prévoyance. Il existait deux possibilités : une fusion simplifiée ou un transfert universel de patrimoine. Cela revient à supprimer l’étage : au lieu d’avoir une filiale à 100 % avec un actif et un passif à part entière, l’actif et le passif de la société remontent à la mère. M. VERRIER – Pourriez-vous détailler le rôle de l’association Initiative indépendants ? M. HEBERT – Cette association contracte avec un assureur. Dans le cadre de ces contrats « groupe ouvert », elle préconise que les TNS du groupe Malakoff Médéric soient assurés par tel assureur. Le contrat signé entre l’association et l’UNMI sera signé demain avec Quatrem. M. VERRIER – S’agit-il d’une association loi 1901 ? M. HEBERT – Oui. M. VERRIER – Ce dossier sera présenté dans différents Comités, dont le Comité d'Etablissement de Saint-Quentin, ne serait-ce que pour les 17 collaborateurs. N’oubliez pas de nous communiquer, sans urgence, les quelques chiffres intéressants en matière de poids de cette opération que nous vous avons demandés. La Direction : S'agissant du portefeuille de prévoyance TNS qui serait transféré chez Quatrem, qu’au 31 décembre 2011, les cotisations acquises s’élevaient à 2,4 millions d'euros et les provisions mathématiques à 2,6 millions d'euros. M. VERRIER – La partie collectivités locales, même résiliée, serait intéressante à reprendre. M. HEBERT – Le chiffre d'affaires 2011 s’élevait à 1,8 million d'euros et celui de 2012 est attendu à zéro. Mme COUDRAY – Est-il prévu un tableau récapitulatif avec le nom de tous les contrats qui relèvent de la Saprem, que ce soit en individuel ou en collectif, ce qui permettrait de savoir qui contacter en cas de sinistres pour des vieux contrats ? Il est souvent très difficile de retrouver le bon interlocuteur. Ça ne concerne d'ailleurs pas que les contrats Saprem. M. HEBERT – Les conditions de transfert de portefeuille qui seront regardées par l’autorité de contrôle après validation par les assemblées générales prévoient de manière précise les portefeuilles transférés. Vous avez raison de dire que cela fait partie des sujets opérationnels à suivre. A nous d’être vigilants. La Direction : – Nous avons déjà réalisé une cartographie complète de tous les contrats assurés par la Saprem, avec leur assureur de destination. Nous pourrons la partager, dans le cadre du projet de mise en œuvre opérationnelle, avec les personnes qui sont en contact avec les clients de manière à ce qu’elles sachent qui contacter. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 20 Mme ALEXANDRE – Les actifs ou retraités ayant des contrats individuels seront-ils avisés ? M. HEBERT – Ces sujets de changement d’assureur et de changement de flux font vraiment partie des modalités. Il est normal que les gens sachent. Mme JEHANIN – Si vous n’avez pas d’autre question, nous poussons passer au recueil d’avis. M. VERRIER – Nous ne pouvons prendre position que sur la stratégie. Selon nous, les points individuels qui ont été évoqués - 17 salariés, Auxia, Quatrem – doivent impérativement être débattus dans les CE concernés. Mme de LAUNAY – Bien sûr. Soumis au vote du CCE, le projet de la restructuration de la SAPREM recueille 2 voix favorables et aucune voix défavorable. Il y a 14 abstentions. La séance est suspendue de 12 heures 30 à 14 heures 05. 3. QUESTIONS DIVERSES Délais de rédaction des contrats : objectif Mme de LAUNAY – Avez-vous une question précise à poser ? M. VERRIER – Je doute que nous recevions une réponse totalement satisfaisante aujourd'hui, mais cela pourrait au moins permettre d’accélérer la solution d’un certain nombre de points sur lesquels subsistent des nœuds de blocage. Au moment de la fusion, en 2008, nous avions de part et d’autre un certain nombre de retards et de soucis quant à la gestion des contrats. Pour ce qui concerne Malakoff, les causes tenaient essentiellement à des négociations très longues avec les sociétés de grande taille. Nous avons évoqué ce sujet en avril avec Madame Santos. S'agissant de ces très grands groupes, nous n’attachons pas un prix particulier à ce qu’il y ait des objectifs de délais dans la rédaction des contrats. Pour ce qui concerne Médéric, les causes étaient un peu différentes. Les gros contrats étaient beaucoup moins complexes, mais il existait des difficultés en termes d’outils. Je ne reviens pas sur la gestion lancée, mais non terminée avec ISIS devenue G3C. Pratiquement tous les directeurs ont reconnu que nous nous étions peut-être trompés d’outil. Monsieur Sarkozy avait conclu, en 2009, que nous étions au milieu du gué et que nous irions au bout. Je ne parle pas des sommes investies depuis ISIS. En tant qu’élus, nous sommes interpelés quant au fait que l’avenir devrait moins ressembler au passé. S’agissant de ce passé, voici les éléments dont nous disposons. Sur des contrats dits standard, réseaux ou branches, Monsieur Charron a évoqué jusqu’à deux années de retard. Ces contrats étaient des ex-Malakoff complexes, des contrats de branche qui avaient fait l’objet d’un litige, des contrats sur lesquels nous avions été créatifs, mais que nous n’avions pas la capacité de gérer, ou encore des contrats pour lesquels il y avait des conflits de clause. Nous avions demandé un suivi dans le cadre de la qualité générale. Des critères de qualité sont chiffrés de 0 à 8 ou 9. Il nous semble que les 7,18 et les 7,40 que nous avions en termes de qualification, et qui satisfaisaient la Direction Générale, ne pouvaient pas intégrer les erreurs et les retards sur les contrats. Cette question pour le futur peut rejoindre le débat de ce matin sur les UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 21 critères qualitatifs de l’intéressement. Nous souhaitons que des critères prennent en compte les contrats et les avenants, de manière cadrée et précise, dans la définition de l’activité du Groupe. Enfin, nous souhaiterions qu’il y ait un langage commun pour les 29 700 contrats qui ne sont pas des contrats de souscription pour grandes entreprises, ne serait-ce que vis-à-vis de l’arrivée de Quatrem, qui nous interpelle lourdement. Aux dernières nouvelles, Monsieur Quibeuf a évoqué l’idée que leur arrivée serait, pour la partie informatique de sa gestion, reportée à 2015, et d’autres brillants directeurs ont indiqué que nous saurions intégrer à Malakoff en même temps que Quatrem. Au final, nous avons davantage de cailloux que de jouets dans notre hotte. Nous ne sommes pas contents du temps perdu et des budgets gaspillés. Arrêtez de nous dire que tout va bien. A ce stade, ce n’est plus de la langue de bois, mais de la langue de béton. Nous avons l’impression de tourner en rond depuis trois années. Nous ne vous demandons pas de faire des miracles, mais nous aimerions qu’une bonne fois pour toutes, les échanges, que ce soit en commission économique ou en CCE, fassent à la vérité la part qu’elle mérite. Nous sommes fort inquiets pour l’avenir du Groupe sur ce seul point. En matière de qualification et de finances, tout va bien. L’enjeu porte sur la gestion des contrats et des affiliations, ainsi que sur l’outil informatique, qui ne sait toujours pas réaliser des opérations aussi évidentes - pourtant promises en 2010 et 2011 - qu’un changement automatique de forfait, des évolutions liées au plafond Sécurité Sociale ou des effets rétroactifs. D’après nos informations, énormément de choses ne peuvent pas être faites par G3C à ce jour. ISIS connaissait ces problèmes en 2002. Monsieur Genetelli avait même réalisé une excellente intervention dès 1997. Cette affaire nous rajeunit considérablement. Nous souhaiterions devenir adultes. M. ANDRIEUX – Nous avons réalisé un document pédagogique sur le fonctionnement de la contractualisation dans le domaine du collectif. Le sujet est complexe et nécessite encore de nombreuses améliorations pour diminuer les délais et faciliter la vie de nos clients. Notre document n’est pas complet. Nous sommes d’accord pour avancer ensemble sur le sujet. Une intervenante – Ne pourriez-vous pas nous en remettre un exemplaire ? Mme de LAUNAY – Nous vous remettrons ce document à l’issue de la présentation. M. ANDRIEUX – La mise en gestion d’un contrat collectif, notamment en prévoyance et en santé, est un sujet complexe, pour la partie conventionnelle comme non-conventionnelle. M. VERRIER – C’est extrêmement complexe car l’Entreprise a fait un choix d’organisation. Pourquoi avoir retenu ce type d’organisation ? Le rapport Secafi-Alpha posait cette question avant la fusion. Ne faudrait-il pas un ré-engineering sur l’organisation ? M. ANDRIEUX – Je ne pense pas que ce ne soit qu’une question d’organisation et d’outils. Comme vous l’avez-vous-même dit, les produits grands comptes et certains produits spécifiques du réseau que nous commercialisons sont complexes. Or cette complexité n’entre pas facilement dans nos outils. M. VERRIER – Nous le savions très bien. Nous avons eu des entretiens dès 2007. Onze directeurs avaient été chargés de faire en sorte que les délais et les moyens soient au moins égaux à ceux de la meilleure des sociétés fusionnées. Or jamais je n’ai vu des délais pareils, des organisations aussi UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 22 complexes et de tels saupoudrages France entière dans mon ancien groupe. Il y a bien un problème ! M. ANDRIEUX – Par le passé, l’affiliation n’était pas effectuée dans un seul site. Les organisations étaient également complexes. M. VERRIER – Secafi-Alpha s’était étonné que le Groupe retienne le système Médéric plutôt que le système Malakoff. Nous n’en sommes plus là. Toutefois, nous avons l’impression que les propos tenus à son arrivée par Monsieur Sarkozy sur l’informatique, qualifiée de « machin qui ressemble à un plat de spaghettis et qui est absolument indéchiffrable », pourraient presque qualifier aujourd'hui les conditions de contractualisation, d’affiliation, d’encaissement des cotisations, de suivi des chèques et de paiement des prestations. Il m’a fallu une journée et demie, avec plusieurs interlocuteurs, pour comprendre comment tout cela fonctionne. M. ANDRIEUX – Le premier transparent est une vision synthétique de la mise en gestion des contrats sur la partie assurance en début d’année 2012, avec une synthèse du délai moyen d’enregistrement des contrats hors délai d’éditique. Pour mesurer l’ensemble du processus, du démarrage du commercial jusqu’à l’envoi des pièces contractuelles, il faut ajouter au moins 5 ou 6 jours. M. VERRIER – Sous quel délai une société qui a conclu un accord avec un commercial reçoit-elle son contrat ? Nous avons bien vu qu’il y avait, dans les annexes, un certain nombre de moyennes qui ne signifient rien. Nous souhaiterions savoir si, en matière d’invalidité, le délai de prestation moyen de 15 jours ne cache pas que 15 % des dossiers mettent plus de trois mois et demi. C’est cela l’enjeu. M. ANDRIEUX – Je vous ai précisé dès le début de mon intervention que le document n’était pas forcément complet et qu’il nécessitait encore d’être enrichi. Il vous fournit au moins quelques données, notamment le délai moyen d’enregistrement des contrats en assurance. M. VERRIER – Par le passé, nous avions également des informations, notamment sur les retards. Il n’est pas normal qu’avec un outil nouveau, l’affiliation prenne quatre à cinq fois plus de temps que par le passé. M. ANDRIEUX – Je n’ai pas de problème à réaliser prochainement un point spécifique sur l’affiliation. Peut-être y a-t-il une certaine baisse de productivité durant la phase de montée en compétences, mais avec le temps, la productivité s’améliore. Les transparents suivants entrent dans les méandres de la mise en gestion pour la partie assurance et pour la partie retraites. Vous n’aurez pas forcément de délais, mais vous aurez au moins une description précise du processus. M. VERRIER – Quel était le stock au 31 décembre ? M. LEPAGE – Le graphique vous présente le flux de nouveaux contrats qui nous arrivent chaque semaine, avec un pic pour la santé autour du 1er janvier et une diminution jusqu’en semaine 21. Par comparaison, le niveau est à peu près constant en prévoyance. Je vous ai également donné les délais moyens depuis le début de l’année 2012. Je ne peux fournir ces données que depuis la semaine 45, date à partir de laquelle nous avons commencé à mettre en UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 23 place une mesure du temps qui sépare la réception d’une proposition de contrat de l’affiliation des personnes. La mise sous pli et l’envoi se font ensuite sous 8 jours. M. VERRIER – J’ai un écho de la semaine dernière qui me dit qu’une branche aura besoin de deux mois et demi pour envoyer une circulaire relative à une diminution de taux de cotisation. Je n’ai jamais vu cela. M. LEPAGE – Je vous parlais bien de mise en gestion. Nous n’éditons pas d’avenant de manière automatique. M. VERRIER – C’est nouveau. M. LEPAGE – Non. L’avenant architecte que vous évoquez nécessite une extraction G3C. Ce n’est pas du tout le même processus que pour une mise en gestion. M. VERRIER – Reportez-vous aux CCE du 17 juillet 2009 et du 26 janvier 2011, voire à celui du 1er octobre 2008, et vous verrez que ce que vous venez de dire était déjà réalisé. Il est tout de même agaçant d’entendre de la langue de bois à ce point. M. LEPAGE – Il s’agit d’un avenant de masse. Le procédé le plus économique et assurant la meilleure qualité est une extraction des entreprises qui ont déjà des produits architectes. Nous vérifions si leurs contrats sont cohérents et nous réalisons un mailing cohérent pour l’ensemble de la base. M. VERRIER – Il vous faut deux mois et demi pour envoyer une lettre circulaire avec un taux. C’est effarant. M. LEPAGE – Ce qui met le plus de temps, c’est la constitution du courrier, pas l’extraction. Vous avez probablement entendu parler de Scoop et de la mise en gestion des produits sur-mesure. Ces sur-mesure ne s’appliquent pas uniquement aux grands comptes. Depuis cet hiver et la mise en place de Scoop, nous avons élargi cette notion. Dès que nous ne sommes plus dans le pur standard, nous considérons qu’il est question de sur-mesure. Auparavant, seul ce qui passait à la DSO contractualisation était inclus dans le sur-mesure. Une fois que le commercial possède sa proposition de contrat signée, il envoie son dossier à la souscription. Le souscripteur valide lui-même le dossier. Par la suite, la mise en gestion arrive à l’équipe de coordination. Le coordinateur regarde si tout ce qui a été vendu est bien paramétrable et vérifie qu’aucune imprécision ne pourrait gêner les étapes suivantes, puis il oriente le dossier selon les outils impactés. A l’avenir, ce choix d’outils sera simplifié. D’ici la fin de l’année, il n’y aura plus que CAPSANTE. Passé l’enregistrement, l’éditique d’une partie des contrats peut être réalisée directement sous G3C. Pour le reste, il convient de passer par la contractualisation, d’où le flux partant vers les équipes de contractualisation, qui procèdent à leur analyse avant de pouvoir éditer et envoyer les contrats directement. Les interventions et les étapes intermédiaires sont moins nombreuses pour le standard. La proposition de contrat arrive au PNC, qui l’enregistre. L’édition est lancée sous G3C pour une très grande majorité de contrats. Pour d’autres, il convient de passer par la contractualisation. C’est notamment le cas de certaines CCN, qui ne valent pas le coup d’une intégration à 100 % dans G3C. Les éditions sont lancées sous G3C. Le pôle éditique contractuel, qui se trouve à Saint-Jean de UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 24 Braye, fait réaliser la mise sous pli. Le reste du papier ayant servi à l’enregistrement du contrat est numérisé et archivé, l’archivage physique final se faisant sur le site de Colombes. Un schéma très particulier est valable pour l’OMNIREP, qui a été migrée en début d’année. Nous ne reviendrons sur le schéma décrit qu’au mois de septembre. Je peux vous communiquer la liste des produits pour lesquels l’édition se fait directement à la DSO. M. ANDRIEUX – Sur cette partie assurance, il peut très bien y avoir des contrats spécifiques qui nécessitent des allers-retours avec les clients. Nous serons donc sur des délais beaucoup plus longs que dix jours. M. VERRIER – J’évoquais la lenteur de réaction de nos grands adhérents, que je comprends eu égard à la complexité de leurs relations sociales et de l’équilibre de leurs budgets, mais il n’y a pas qu’eux. Or notre image est notoirement dégradée. Les sociétés ne comprennent pas qu’un avenant soit plus long à émettre qu’un contrat. Elles ne comprennent pas que G3C ne réalise toujours pas automatiquement les augmentations de plafond de la Sécurité Sociale ou qu’un simple changement de catégorie professionnelle pose des problèmes insurmontables. M. ANDRIEUX – Je ne connais pas la simplicité dans l’informatique. M. VERRIER – Ce sont vos prédécesseurs à cette table qui en avaient parlé, que ce soit pour ISIS, le CUSI ou G3C. Notre souci principal est celui d’une explosion interne à cause de l’informatique et de la désorganisation. Il faut un ré-engineering interne des deux. M. ANDRIEUX – Nous assumons collectivement, avec la souscription, l’ensemble de la chaîne et les difficultés qui peuvent être rencontrées chez eux ou chez nous. M. VERRIER – Nous absolvons les deux, ce n’est pas le propos. Qu’envisagez-vous de faire pour qu’en 2013, notre commentaire n’ait plus lieu d’être ? Il y a des choses à faire en termes d’organisation, de spécialisation, de polyvalence, de formation et de vocabulaire commun. M. ANDRIEUX – Vous n’avez pas tort. Des travaux sont menés par les équipes. M. VERRIER – Cela fait quatre ans que nous le disons dans cette instance. M. ANDRIEUX – Le fait que nous ayons encore deux filières est un facteur de complexification. Mme PERNIN – Quand s’opèrera la bascule dans CAPSANTE ? M. ANDRIEUX – Logiquement, le dernier lot, qui intègre les derniers grands comptes complexes, est prévu pour le 15 juillet. Mme PERNIN – Pensez-vous que ce sera une réussite ? Mme de LAUNAY – Sinon, nous ne le ferions pas… M. ANDRIEUX – Ca ne se fait pas sans difficulté et sans complexité. Il faut minimiser les effets que ça peut avoir sur les clients. Nous avons bien conscience que les équipes souffrent. Il faut que UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 25 nous avancions et que nous parvenions à « tuer » ces anciens systèmes qui font que nos organisations sont bâtardes et perturbent tout le monde, avec notamment des problèmes de vocabulaire. Nous n’avons pas le choix. M. LEPAGE – Sur la partie adhésion d’office, nous partons d’un flux Aura qui nous informe de la création d’une entreprise. Cette clé Aura nous permet de détecter l’organisme responsable pour les contrats retraite. Nous embrayons directement sur une éditique automatique qui sort de G3C pour l’émission des contrats retraite. Suivant le même principe, lorsqu’un flux Insee nous informe qu’un restaurant s’est ouvert, nous recherchons l’assureur responsable des adhésions d’office. S’il s’agit de Malakoff Médéric, nous pouvons envoyer à ce restaurant ses contrats CCN - prévoyance et santé. Nous essayons d’automatiser le plus possible ce genre d’émission de contrats avec les CCN, mais nous sommes dépendants des partenaires sociaux des branches. M. ANDRIEUX – Sur la partie contrats standard réseaux, nous aimerions automatiser les liens vers G3C de manière à éviter les ressaisies, comme c’est le cas actuellement. M. LEPAGE – Venons-en maintenant aux circuits de contractualisation. Aujourd'hui, pour lancer la mise en gestion, nous procédons à une distinction entre le conventionnel et le non-conventionnel. S'agissant du conventionnel, nous avons rassemblé la mise en gestion de certaines CCN sur un site. C’est par exemple le cas pour tout ce qui est HCR, et prochainement les architectes. Marseille ayant récemment doublé ses effectifs et progressé en termes de capacité, nous homogénéisons les CCN : nous procédons à une répartition géographique entre Marseille et Acacia. M. VERRIER – Vous nous apportez une inquiétude que nous n’avions pas. C’est la première fois que j’entends parler de centralisation sur un site, celui d’Acacia, qui s’apprête à être vendu. S’il y a bien un endroit où il ne fallait rien faire, c’est bien celui que nous vendons. M. ANDRIEUX – Je m’occupe personnellement du déménagement des équipes d’Acacia sur d’autres sites. Je vais jusqu’à valider les plans pour que les personnes soient bien installées. J’ai demandé que les déménagements soient effectués avant la période haute, début novembre. L’équipe ne sera pas éclatée en plusieurs sites. M. LEPAGE – Pour le non-conventionnel, nous procédons à une distinction entre le standard, pour lequel est opéré une répartition géographique entre Acacia et Marseille, et le non-standard, qui passe par Scoop et suit un chemin dématérialisé avant toute répartition géographique entre Acacia et Marseille. M. VERRIER – Avez-vous un commentaire à faire sur les propositions commerciales que nous faisons, mais que nous ne savons pas gérer ? M. LEPAGE – Il y a un an, des aménagements avaient été effectués sur des produits standards et des CCN en réponse à des appels d’offres, et nous ne savions pas forcément les gérer au niveau de G3C et de l’outil de liquidation. C’est pour cela que nous avons mis en place une équipe de coordination. M. VERRIER – Vous rendez-vous compte de ce que nous entendons ? Vous reteniez des produits dont vous saviez très bien que G3C ne saurait pas les gérer ! UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 26 M. ANDRIEUX – Ce n’est pas tout à fait ce qui a été dit. M. LEPAGE – Je parlais d’il y a un. Cela nous a obligés à procéder à des développements en urgence pour gérer ces produits. Aujourd'hui, le raisonnement est inverse. Nous avons mis en place une équipe qui intervient dès les appels d’offres ou dès les négociations commerciales afin que les propositions soient correctement formulées et que la gestion s’en trouve facilitée. C’est extrêmement important car le client n’a pas de perte. Nous nous sommes nettement améliorés à ce niveau. M. VERRIER – C’est la première fois que j’entends qu’une équipe sera chargée de dire aux commerciaux ce qu’ils n’auront pas le droit de vendre. Avons-nous vraiment besoin d’une équipe pour cela ? Ceux qui ont eu des produits qui ne sont pas au point et que nous ne savons pas gérer recevront le message qu’il est préférable qu’ils ne les présentent pas. Quand je parle de simplicité… M. LEPAGE – Dans la santé, le schéma actuel opère une distinction entre ANETO, AVT et CAPSANTE. Le circuit est assez complexe. Pour ANETO, la mise en gestion se fait à SaintQuentin. Pour AVT, la répartition se fait entre Acacia et Marseille. C’est également le cas pour CAPSANTE, sachant qu’Acacia a servi de site-pilote. La cible devrait être mise en place rapidement. Après la dernière migration, nous fermerons ANETO et AVT, si bien qu’il ne restera plus que CAPSANTE. Dès lors qu’un aménagement tarifaire ou le développement d’une offre sur-mesure seront nécessaires, nous passerons par Scoop, avec ensuite une répartition géographique entre Marseille et Acacia. M. ANDRIEUX – Il est sain d’avoir une équipe de gestion qui, placée derrière les commerciaux grands comptes, s’assure de la pertinence de ce qui est vendu. Les commerciaux vendent des produits complexes. Il n’est pas évident pour eux de savoir exactement ce que nos outils sont capables de faire. Nous ne vendons pas des téléphones ! M. VERRIER – J’ai été inspecteur grands comptes pendant trente-quatre ans. Ce que vous me dites concernant la polyvalence me rend effaré, il va de soit qu’un inspecteur compétent connaisse ce que l’on est capable de faire, sauf si personne dans le Groupe ne le sait ! M. BELMONT – Pourrions-nous aborder les difficultés de la plate-forme d’affiliation G2A, qui fonctionne bien pour la prévoyance, mais plante énormément pour les contrats santé ? Nous avons énormément de mal à faire des affiliations en santé. Prévoyez-vous que la situation s’améliore ? Si oui, sous quel délai ? M. ANDRIEUX – Nous avons prévu un zoom sur G2A en fin de présentation. M. LEPAGE – Pour en revenir aux mises en gestion, une partie des contrats standard ne peut être éditée sur G3C, soit parce que cela n’a aucun intérêt financier, soit parce que ce n’est pas immédiatement paramétrable dans l’outil. M. VERRIER – Pourquoi ? M. LEPAGE – La mise en page est complexe. C’est l’outil qui le dit. M. VERRIER – Il le dit depuis 2002 ! Vous ne pouvez pas aller dans la lune avec une brouette ! J’ai vraiment le sentiment que le Groupe et ses salariés courent un risque si nous continuons cette UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 27 langue de bois. Je souhaiterais qu’au lieu de nous présenter de magnifiques diaporamas, vous nous parliez enfin de concret afin que nous ayons encore des emplois en prévoyance dans quelques années. M. ANDRIEUX – Un document qui vous dit, en page 10, qu’actuellement « une partie des contrats est rédigée manuellement par la DSO » n’est pas un document langue de bois. A ce jour, des contrats ne sortent pas de G3C et doivent être traités par la DSO. M. VERRIER – Je suis un peu déçu de votre intervention, mais je suis certain qu’elle est le premier jour d’une époque meilleure. Néanmoins, nous avons entendu la même chose de six mois en six mois. Il nous a toujours été promis que les problèmes étaient bientôt terminés. D'ailleurs, à la date d’aujourd'hui, neuf des onze personnes qui formaient le comité de pilotage originel de 2008-2009 sont passées à la trappe. Comment faire du long terme dans ces conditions ? M. LEPAGE – Nous avons listé des CCN dans la mise en gestion des contrats rédigés manuellement par la DSO. Cette liste évolue de manière perpétuelle. Après développement, le produit finit par passer en automatique. Par exemple, les contrats collectifs à facturation individuelle de PEPS écoactive sont en vente à partir de maintenant. D’ici au mois de septembre, ils sortiront en éditique manuelle à partir de la DSO. Nous serons ensuite en mesure de les sortir en automatique. Les commerciaux sont évidemment tenus informés de ces évolutions. Différents projets auront des impacts forts sur l’éditique. C’est notamment le cas de la future brique éditique du Groupe, qui nous apportera davantage de simplicité dans la modification des contrats sur la partie texte en dur. Mme PERNIN – Pour quand est-ce prévu ? M. LEPAGE – Je n’ai pas la date. Il faut également tenir compte de l’impact de la loi de finance. Ce chantier important s’ouvre dès maintenant et se poursuivra jusqu’en fin d’année 2013. Nous avons un projet de refonte des processus qui nous permettra de revoir en détail chaque étape de la mise en gestion, à partir des négociations commerciales jusqu’à l’édition des cartes ou à la remise des contrats et avenants. Nous nous fixerons des objectifs clairs sur ce qui peut être attendu en termes de délai et de qualité. La fermeture de la filière ANETO, qui nous posait beaucoup de soucis, nous fera gagner du temps et de la qualité. M. VERRIER – Nous avons entendu dire que ce serait fait dès le mois de juin. M. LEPAGE – C’est le planning officiel. Pour ce moment, ce planning est tenu. Enfin, nous livrerons en septembre un modèle d’éditique qui permettra d’éditer, à partir de G3C, les contrats CCFI de PEPS écoactive, mais également tous ceux qui ne sont pas du sur-mesure. Tous les contrats collectifs seront enregistrés en un seul endroit, G3C, à l’exception de certains très grands comptes comme Total ou Saint-Gobain, qu’il n’existe pas d’intérêt immédiat à basculer. M. VERRIER – Comment se fera la gestion de ces grands comptes ? M. LEPAGE – Saint-Gobain sera géré par les équipes de GCI. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 28 M. ANDRIEUX – La partie gestion entreprises collective et appel de cotisations est gérée à SaintEtienne, tandis que la partie gestion des contrats est gérée à Saint-Quentin. M. LEPAGE – Nous avons réalisé une cartographie des principaux acteurs. Acacia et Marseille s’occupent de l’enregistrement des contrats. La contractualisation est à Saint-Quentin. Enfin, les équipes qui réalisent la mise sous pli sont à Saint-Jean de Braye. M. ANDRIEUX– Je vais maintenant revenir sur G2A. Nous avions déjà utilisé G2A en fin d’année 2011 pour la promotion immobilière afin de tester le dispositif. Depuis le mois d’avril, avec la migration progressive sur CAPSANTE, l’ensemble des contrats migrés et des nouveaux contrats se fait sur G2A. Nous sommes en phase de démarrage de l’outil. Malgré tous les travaux qui ont été effectués, des corrections sont nécessaires. Elles peuvent créer des difficultés dans l’appréhension du nouvel outil par les équipes. Nous sommes en phase d’alerte deux fois par jour avec l’ensemble des équipes projet et post-production. Nous mettons en place des actions dès que des anomalies sont détectées. L’outil monte en puissance progressivement. A terme, il nous facilitera énormément la vie, puisque nous n’aurons plus qu’un seul outil d’affiliation. De plus, les affiliations descendront immédiatement vers les outils G3C et CAPSANTE. En amont, lorsqu’une entreprise réalisera son affiliation sur I2E, celle-ci descendra dans G2A, puis vers les outils de back. M. VERRIER – C’est quasiment une citation de Pierre Guillocheau du 1er octobre 2008. Une équipe « action, anticipation, vitesse » avait été mise en place. Certes, vous n’étiez pas dans les onze directeurs de l’époque, mais plutôt que de nous passer des diapositives sympathiques, donneznous des points concrets et ponctuels d’amélioration, avec un plan de réorganisation. Vous sousestimez la lassitude d’un certain nombre d’entreprises et de branches, ce qui peut s’avérer très grave en termes d’image collective. Il faut cesser de proposer des produits que nous ne savons pas gérer, tout en conservant des produits dont nous savons qu’ils sont obsolètes ou en accordant aux commerciaux le droit de faire du sur-mesure, alors que proposer des adaptations individuelles, parfois modifiables tous les ans, à des PME a un coût de gestion qui constitue une erreur scandaleuse. Mme de LAUNAY – C’est votre point de vue. Nous avons l’impression d’œuvrer pour un monde meilleur. Si vous lancez des appels à Pierre Guillocheau afin qu’il vienne nous présenter une nouvelle organisation, sachez qu’il en a toujours sous le coude. Je lui en parlerai. M. VERRIER – Je n’ai pas cité de noms. Mme de LAUNAY – G3C et Pierre Guillocheau tournent en boucle dans votre bouche. M. VERRIER – Pas de commentaires. Par ailleurs j’ai découvert, durant ma journée et demie de formation, le GGE, sorti du GE. Ce GGE n’est pas concerné par les avantages du GE. Pourriezvous nous en dire un mot ? Si j’ai bien compris, ça correspondrait à la définition des très grandes entreprises, qui une fois de plus ne seraient pas concernées par les outils améliorés de G3C ou du CUSI. En 2009, nous avions déjà eu le message que les améliorations ne concernaient que le cœur du Groupe, donc pas la masse de cotisations des grandes entreprises. M. ANDRIEUX – J’aurais dû assister à cette journée et demie de formation car j’y aurais appris des choses. Ce n’est pas du tout ma vision. Il y a toujours eu une gestion différente entre les entreprises classiques et les grands comptes, que nous appelons GGE. Dans le second cas, les gestionnaires sont en liaison avec les commerciaux grands comptes. Ce n’est pas nouveau. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 29 M. VERRIER – C’est extrêmement nouveau car cela scinde « grands » et « stratégiques ». A partir de quand le GGE apparaît-il ? L’idée d’avoir un GGE en termes d’outils qui ne seraient pas les outils de gestion de G3C n’apparaît nulle part. M. ANDRIEUX – Que l’on soit GE ou GGE, c’est G2A, CAPSANTE… Il n’y a pas d’autres choses. M. LEPAGE – Ils ont les mêmes droits. M. ANDRIEUX – Peut-être parlez-vous du front-office I2E. Notre outil de front-office I2E est plus adapté aux entreprises du réseau. Nous recevons des demandes particulières d’entreprises grands comptes qui apprécieraient que nous développions de nouvelles fonctionnalités via nos outils de front. M. BELMONT – Les utilisateurs de G2A ont le sentiment général d’une insuffisance dans la gestion santé, alors que le fonctionnement est bon au niveau de la prévoyance. Sous quel délai prévoyez-vous une amélioration de la situation des affiliations santé sous G2A ? M. ANDRIEUX – L’affiliation G2A est plus délicate en santé qu’en prévoyance. Cela nécessite de procéder à des adaptations sur l’outil. Des améliorations continues sont apportées tous les jours, mais je ne peux pas vous garantir que nous n’aurons plus besoin d’apporter d’améliorations dans trois semaines. M. LEPAGE – Des livraisons G2A sont effectuées tous les mois. Les premières livraisons ont apporté des avancées significatives qui nous permettent d’espérer rapidement une amélioration sensible sur les affiliations. Quelques anomalies ont été détectées. Nous avons trouvé des modes de contournement plus ou moins complexes. Pour d’autres, nous attendons la livraison. La prochaine est prévue le 16 juin. Elle devrait se traduire par une avancée significative. Les livraisons sont très rapprochées, si bien que nous devrions arriver à un niveau tout à fait satisfaisant. Mme PERNIN – En êtes-vous certains ? Nous ne voyons pas tellement la réalité de ces améliorations… M. LEPAGE – Par le passé, et encore durant la migration, nous étions obligés de procéder à des affiliations sur deux systèmes, ce qui n’était pas forcément très simple. Le fait d’avoir un seul outil améliore nettement ce cas de figure. Mme PERNIN – Quand CAPSANTE sera-t-il opérationnel ? Le travail est énorme. Les salariés sont débordés. Ils n’en peuvent plus. C’est bien qu’il y a un problème. Mme de LAUNAY – C’est la période de transformation vers un monde meilleur. Nous sommes conscients des difficultés. Beaucoup de personnes œuvrent pour y remédier. 2. INFORMATIONS/CONSULTATIONS DU CCE (suite) Point sur l’incident du 19 avril ayant affecté les infrastructures de stockage des applications informatiques M. FERON – Je vous propose de m’appuyer sur un visuel projeté en séance pour revenir sur cet incident qui a impacté les infrastructures de stockage, autrement dit le matériel sur lequel nous UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 30 stockons les données que nous exploitons dans le cadre des différents logiciels, et plus particulièrement l’infrastructure distribuée - Unix, Windows. Mme PERNIN – Aurons-nous communication de ce document projeté en séance ? Mme de LAUNAY – Non. Je ne le souhaite pas. Il s’agit d’un document extrêmement sensible. Nous vous le diffusons en séance pour que vous compreniez ce qui s’est passé, mais trop de personnes aimeraient l’avoir entre leurs mains. M. VERRIER – Vous pouvez considérer que l’exposé est de nature confidentielle. Dans ce cas, le document ne sera pas annexé au procès-verbal. Nos devoirs d’information sont limités et cadrés. Nous avons un devoir de réserve, voire un devoir absolu de silence vis-à-vis de l’extérieur. En revanche, il n’est pas question qu’un document faisant l’objet d’un débat en CCE, avec la rédaction d’un procès-verbal à la clé, ne soit pas communiqué. Mme de LAUNAY – Nous avons procédé comme cela au sein de la cellule de crise. Nous n’avons fait circuler aucun document. Nous n’avons rien remis au Comité Exécutif et au Comité de Direction. Je n’ai pas mandat pour remettre ce document aux élus. M. VERRIER – Le traitement d’une question de CCE doit être étayé par un document. Mme JEHANIN – A la réserve près qu’il ne s’agit pas du tout d’un sujet de CCE. M. VERRIER – Comment cela ? Mme JEHANIN – Il y a eu un incident. M. VERRIER – Ce n’est pas un incident. C’est bien plus : il y a eu des retombées le 23, le 24 et le 26 et d’autres en mai. Mme JEHANIN – Peu importe comment nous l’appelons. Nous avons eu une difficulté informatique. Nous sommes complètement a posteriori. Nous avons tous envie de partager les tenants et les aboutissants de cet incident afin qu’il ne se reproduise pas, mais ce mode de partage n’est pas un mode écrit. M. VERRIER – Lorsqu’une usine brûle, les élus n’auraient pas droit aux documents correspondant à la sécurité ? Mme JEHANIN – L’essentiel n’est pas que vous ayez un écrit. L’essentiel est que vous compreniez cet incident. M. VERRIER – C’est votre point de vue. Je ne souhaite pas, en tant que secrétaire, qu’il y ait un débat qui ne serait pas étayé par un document. Nous n’allons pas faire figurer, dans un procèsverbal, des commentaires sur un document virtuel et fantomatique. Je n’y consentirai pas. Je vous propose donc deux solutions. Vous pouvez nous remettre ce document à titre confidentiel, et celui-ci sera archivé au niveau du CCE. Il ne sera consultable par les seuls élus et sous le strict sceau de la confidentialité, comme s’il s’agissait d’un secret de fabrication d’une centrale nucléaire. Mme de LAUNAY – Je n’ai pas mandat pour remettre ce document, qui n’a même pas circulé au sein du Comité Exécutif et du Comité de Direction. Vous pouvez tout de même comprendre que UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 31 pour la sécurité du Groupe, nous ne souhaitons pas que ce type d’information circule. C’est tout. Je sais bien que vous avez une obligation de confidentialité, mais je sais également comment ça se passe. J’ai vingt ans de métier. M. VERRIER – Je refuse un débat au cours duquel nous serions censurés sur la base des explications données. Par ailleurs, ne jetez pas de suspicion illégitime en amont vis-à-vis des élus. Vous pouvez suspendre la séance et voir notre délégué général sur ce point. Vous pouvez également ne pas projeter le document, mais dans ce cas, je vous demande de réunir rapidement une commission technologique lors de laquelle le document pourra être projeté et commenté. Je ne peux pas aller plus loin, sinon nous quittons la salle. Mme JEHANIN – Encore une fois, l’objet de ce point consiste à comprendre les tenants et les aboutissants de ce qui s’est passé le 19 avril pour que ce type d’incident ne se reproduise plus. Nous n’avons pas d’avis à recueillir. L’intérêt autour de ce sujet ne se limite pas à une commission technologique. Tous les élus sont intéressés. M. VERRIER – Que le débat se fasse alors en CCE sans projection des diapositives, et le P.V. correspondra à la réalité de nos échanges. Mme JEHANIN – Si vous êtes tous d’accord, nous pouvons oublier ce document et vous donner des explications oralement en séance. M. VERRIER – Et nous aurons, dans un autre cadre, un document qui ne fera pas l’objet d’un procès-verbal… Mme de LAUNAY – Nous sommes tout de même capables de nous dire un certain nombre de choses sans support écrit. M. VERRIER – Vous auriez dû nous remettre ce document avant. La préliminaire est faite pour que le CCE puisse juger en séance de l’ensemble des intervenants et de leurs propos. Mme de LAUNAY – Nous ferons la présentation sans slides. M. VERRIER – C’est un compromis, acceptable en droit. Le CCE doit avoir un fonctionnement qui ne déroge pas au Code du Travail. Un procès-verbal doit être étayé par des arguments et des textes. Si ce n’est pas le cas, il perd sa substance. Un document confidentiel peut ne pas être annexé au procès-verbal, mais en tout état de cause, les élus n’ont pas à être censurés. Mme de LAUNAY – Nous ne sommes pas obligés d’avoir systématiquement un document écrit. Ce qui s’est toujours pratiqué ici n’est pas ce qui se fait ailleurs. Dans beaucoup d’entreprises, il est possible de discuter sans avoir un document sous les yeux. M. LECUYER – Un document ne peut pas nous être présenté s’il ne nous a pas été remis précédemment. Mme de LAUNAY – Ecoutez, si vous ne comprenez pas que le sujet est extrêmement sensible, que nous devons préserver le Groupe et un certain nombre de personnes, et si vous ne pouvez pas avoir un débat sans support écrit, nous arrêtons là. Je suis très déçue. Beaucoup de gens se sont réjouis de cet incident. Ce sont autant de gens qui aimeraient avoir des informations. Soyez lucides : nous ne sommes pas dans un monde merveilleux. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 32 M. VERRIER – Nous ne nous sommes pas réjouis, et nous sommes dans un CCE qui doit fonctionner. Mme de LAUNAY – Nous sommes capables de vous communiquer toutes les informations. Nous disons juste que pour une fois, par exception, nous ne ferons pas circuler de document. Si nous ne pouvons pas fonctionner comme ça, je suis très déçue. M. FERON – Il aurait été intéressant de vous donner des précisions. M. VERRIER – En effet, je crois que ça aurait été nécessaire. M. GENETELLI – Le document doit exister. Il est tout de même question d’un risque majeur dans la vie de l’Entreprise. Si nous n’avons pas tous les éléments, nous pouvons lancer un droit d’alerte ou demander une enquête. Toute la clarté doit être faite sur la question, au besoin au travers d’un document épuré des éléments les plus confidentiels. En tout cas, nous avons besoin d’un support. Je trouverais absurde qu’une information nous soit donnée maintenant sans support. Cela reviendrait à ne pas avoir d’information. Vous est-il possible de réaliser un document épuré ? Mme de LAUNAY – Nous réaliserons un document épuré. Nous étions prêts à vous parler aujourd'hui. C’est dommage. M. VERRIER – Nous pensons qu’il est question d’un risque lourd à propos duquel nous aurons peut-être à prendre nos responsabilités. Nous vous proposons trois possibilités, éventuellement successives, avec une première information orale aujourd'hui, un débat sur la base d’un document complet dans une instance - commission technologique ou autre - qui ne fait pas l’objet d’un procès-verbal et un document épuré qui pourrait être le document officiel à annexer au procèsverbal de la réunion du 26 juin. Nous ne pouvons pas aller plus loin. Mme de LAUNAY – Je trouve consternant que nous ne puissions pas avoir, exceptionnellement, un débat sans avoir le nez rivé sur des slides. M. VERRIER – Nous devons avoir les documents pour y réfléchir et même avant la plénière, les commenter et avoir un débat fructueux. Nous ne les avons mêmes pas eus. C’est la troisième fois aujourd'hui. Nous tolérons une information par diapositives en séance. Si cela a pour conséquence que nous ne pouvons même pas faire état de cette information, où allons-nous ? Ce n’est plus un CCE. Les élus deviendraient des godillots. M. FERON – Souhaitez-vous que je procède à une synthèse orale ? M. VERRIER – En tant que secrétaire, je souhaite fonctionner suivant ce qui doit être, à savoir un procès-verbal qui repose sur un échange complet, mais je me rallierai à la majorité sur un compromis acceptable. M. FERON – Je vous propose de réaliser à l’oral une synthèse ce qui s’est passé le 19 avril. Les infrastructures de stockage, qui sont des matériels sur lesquels nous stockons les données concernant les applications, ont été rendues défectueuses le jeudi 19 avril à 16h45. Cet incident est survenu suite à des opérations de maintenance réalisées entre le 11 avril et le 19 avril par le prestataire assurant la maintenance de ces matériels. Dans les jours qui ont précédé ce dysfonctionnement, un certain nombre de disques sur lesquels nous stockons les données avaient été rendus défectueux, mais ces matériels de stockage sont normalement capables de palier au UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 33 dysfonctionnement d’un disque et de faire en sorte que les données soient réécrites sur d’autres disques de manière temporaire, le temps que les disques cassés soient remplacés. Les machines sont capables de fonctionner normalement pendant plusieurs jours avec ces données stockées de manière temporaire. Lorsque l’incident est survenu, des disques étaient donc en cours de remplacement. De plus, l’intervention du prestataire s’est faite en journée durant une période de pointe. Cette conjonction des évènements a provoqué le blocage de l’une des deux machines. Le système a dysfonctionné car il a bloqué la seconde baie de stockage, qui assure normalement le back-up. Le fait que la seconde baie se soit bloquée est un évènement anormal. Il est toujours en cours d’analyse par le fournisseur. Nous aurons un rapport dans les prochains jours. M. VERRIER – De quel prestataire est-il question ? M. FERON – Un certain nombre d’éléments sont en cours d’analyse. Nous attendons le rapport officiel du fournisseur pour début juin. Les baies de stockage appartiennent à une entreprise rachetée en 2008 par HP. Il s’agit d’un matériel de technologie récente comme il en existe une centaine en France. Le jeudi 19 avril à 17h, un dispositif de crise a été mis en place à la DSI. Il a mobilisé une cinquantaine de collaborateurs de la DSI et une trentaine de collaborateurs des directions métiers et maîtrises d’ouvrage, qui ont accompagné tout le processus de redémarrage. D'ailleurs, je remercie les collaborateurs qui se sont mobilisés spontanément. Je suis arrivé sur site le jeudi vers 20h. Les équipes étaient déjà mobilisées. Le jeudi soir, j’ai informé Monsieur Charron de la situation. Nous avions d’abord prévu de redémarrer dans la nuit du jeudi au vendredi. Il a donc été décidé de ne pas activer le dispositif de crise Groupe. Toutefois, nous n’avons pas pu redémarrer l’ensemble des matériels nécessaires dans la nuit du jeudi au vendredi. Le vendredi matin à 5h, la décision a finalement été prise d’activer la cellule de crise du Groupe. Celle-ci s’est réunie à plusieurs reprises, du vendredi au dimanche, pour accompagner le processus de réparation et de restauration des services. M. VERRIER – Pourriez-vous nous expliquer comment fonctionne une cellule de crise de manière pragmatique ? M. FERON – La cellule de crise est un dispositif mis en place par le Groupe pour suivre les sinistres qui surviennent. Elle réunit une douzaine de directeurs pré-identifiés, lesquels prennent l’ensemble des décisions nécessaires à chacun des points. Ils décident notamment de ce que nous annonçons aux équipes, de la manière dont nous mobilisons les collaborateurs ou du niveau d’escalade nécessaire auprès des fournisseurs. La première cellule de crise s’est réunie le vendredi matin à 8h. Tout au long de cette journée, nous avons privilégié la restauration de l’ensemble des données afin de pouvoir rendre les services sans aucune perte. C’est globalement ce qui a guidé toute notre action. Le délai estimé nécessaire pour rendre les services pouvait amener au plus tôt à un redémarrage le vendredi entre 14h et 15h. Compte tenu de la proximité du week-end, le choix a été fait de considérer que la journée du vendredi était perdue et qu’il valait mieux redémarrer avec 100 % des données. Le vendredi à 12h, la DSI a présenté un plan de redémarrage des applications expliquant de quelle manière les actions s’enchaîneraient pendant tout le week-end. Tout cela a fonctionné en continu. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 34 Le samedi matin à 6h, nous avons prononcé la fin de la réparation et du contrôle d’intégrité des infrastructures de stockage : nous étions certains d’avoir restauré tout ce qu’il fallait. Nous avons ensuite procédé à des tests techniques, menés par des collaborateurs de la DSI, puis à 10h, nous avons passé la main aux directions métiers et aux maîtrises d’ouvrage, qui ont réalisé une nouvelle série de tests jusqu’à 15h. J’insiste sur ce point : le service a été rendu le samedi à 15h, lorsque nous avons redémarré les applications Internet qui devaient être ouvertes pendant le week-end. Vu de nos clients, la situation était alors normale. M. VERRIER – Des dysfonctionnements ont été relevés sur nos outils pendant chacun des six jours qui ont suivi l’incident ! M. FERON – Agora a effectivement été rendu indisponible en début de semaine. M. VERRIER – Le 23, le 24 et le 26, ainsi que le 26 pour Opéra. M. FERON – Les dysfonctionnements du 23 et du 24 pour Agora sont liés à cet incident. Nous avons également eu des problèmes avec le serveur de fichiers NEP-F038, qui concerne principalement la direction de la souscription et la direction finance. M. VERRIER – Ces problèmes ont duré jusqu’au 2 mai. M. FERON – Nous avions installé une solution de contournement dès le lundi à 12h. Le samedi à 15h, la situation était donc normale du point de vue de nos clients. Pour notre part, nous avons prolongé un certain nombre d’actions afin de bien sécuriser les conditions de redémarrage, et nous avons définitivement considéré que la situation était redevenue tout à fait normale le dimanche à 10h. Nous avons communiqué sur ce sujet le dimanche en fin de journée. Le lundi matin à 7h, nous avons redémarré l’activité, toujours avec une mobilisation de l’ensemble des collaborateurs afin d’avoir le maximum de réactivité possible en cas de problème. La cellule de crise Groupe a considéré que son action était terminée le lundi à 12h. L’incident était alors clos. Bien entendu, des actions se sont prolongées les jours suivants pour sécuriser le fonctionnement de ce dispositif et renforcer les plans d’actions préventifs. J’insiste bien sur le fait que notre action a été très orientée sur la sécurisation de l’ensemble des données, les fournisseurs ayant plutôt tendance à privilégier l’abandon d’une partie des données pour garantir un redémarrage plus rapide. Une forme de rapport de force s’est donc instaurée entre la DSI et les fournisseurs. M. VERRIER – D’après nos informations, il n’y avait quasiment pas eu d’exercices de sécurité et de simulation de panne depuis quasiment 19 mois. Si ces exercices avaient été organisés, aurionsnous pu éviter l’incident ? De plus, les départs de nombreux salariés travaillant dans la sécurité chez SI2M sont peut-être l’une des causes de la non-perception du danger. Qu’en pensez-vous ? M. FERON – Je peux vous garantir que des exercices de type PCI ont été organisés au cours des 19 derniers mois. J’y ai moi-même participé, notamment en novembre 2011. Nous avions alors simulé l’arrêt d’une salle et la bascule sur l’autre salle. Cela nous a notamment permis de valider les conditions de rétablissement des applications mises en place dans le cadre du CUSI. Nous avons également pu constater que les plans de continuité informatique nécessitaient d’être travaillés régulièrement pour être constamment mis à niveau. Suite à ce PCI, nous avons décidé de mener une UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 35 étude sur nos plans et leur possible amélioration pour garantir un redémarrage dans le maximum de cas. En l’occurrence, l’incident du 19 avril s’est produit sur un dispositif sécurisé. Les deux baies de stockage ne devaient normalement pas dysfonctionner. M. VERRIER – D’autres exercices avaient-ils été réalisés avant novembre 2011 ? M. FERON – Je ne connais pas les dates, mais je ne suis pas persuadé qu’il y ait eu d’autres exercices en 2011. J’ai demandé que des exercices soient inscrits au calendrier 2012. Un exercice est prévu le 30 juin. Les collaborateurs qui travaillent sur la sécurité relèvent de la direction des risques. Nous travaillons avec eux sur l’élaboration des plans. De mon point de vue, il n’y a pas de pertes de compétences. Il faut faire les exercices. Après celui du 30 juin, il y en aura un autre en novembre 2012. M. VERRIER – Il y avait, chez SI2M, une équipe sécurité dédiée qui n’a pas laissé de relais, à son corps défendant, au moment de l’arrivée, entre autres, de Steria. Depuis, deux salariés sont partis en retraite, avec un grand regret. Aucun exercice de sécurité n’avait été organisé, parfois sous couvert d’arguments assez comiques. M. FERON – Je peux vous garantir qu’aujourd'hui, nous avons les ressources pour traiter ces sujets au sein de la direction des risques et de la DSI. Nous avons nommé une nouvelle personne sur les activités sécurité. Le dysfonctionnement a duré du jeudi 16h45 au samedi 15h, mais ce qui est arrivé sur le serveur a duré moins de 4h et a été contourné par une solution. Agora n’est pas l’une des applications les plus critiques. Globalement, le Groupe fonctionnait normalement à partir du lundi matin, ce qui est une très bonne chose. Mme PERNIN – Combien de salariés ont été impliqués dans la remise à niveau ? M. FERON – Nous avons mobilisé cinquante collaborateurs de la DSI et une trentaine de collaborateurs des directions métiers et maîtrises d’ouvrage, avec des roulements pour leur permettre de récupérer et respecter les durées de temps de travail. La mobilisation des collaborateurs s’est avérée exceptionnelle. C’est l’un des points clés des conditions d’un redémarrage. M. VERRIER – Pourriez-vous être amené à entamer une action judiciaire contre un prestataire ? Etes-vous certain qu’à la date d’aujourd'hui, nous avons récupéré de la totalité des conséquences de la panne ? Enfin, de quelle nature sera le test du 30 juin ? M. FERON – Nous avons immédiatement adressé un courrier au fournisseur qui travaillait sur la maintenance. Nous avons également sollicité un expert au titre de notre contrat d’assurance. Il peut potentiellement y avoir une action. Toutefois, il est extrêmement compliqué de tirer toutes les causes. A ce stade, nous n’avons pas statué sur ce point. Je vous confirme sans hésitation que nous avons récupéré 100 % des données. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 36 Enfin, l’exercice du 30 juin consistera à simuler l’arrêt d’une des deux salles et à basculer les applications sur l’autre salle. Le 19 avril, les deux infrastructures de stockage, qui sont dans deux salles différentes, se sont retrouvées bloquées. M. RAMANADAPOULLE – Que s’est-il réellement passé ? M. FERON – L’une des machines s’est bloquée, et nous avons continué à écrire sur la seconde. Nous avons saturé les deux machines alors que théoriquement, une machine aurait dû se mettre en sécurité sans bloquer la seconde. C’est quelque chose qui ne devait pas survenir. A partir du 23 avril, nous avons entamé la révision des procédures d’intervention des prestataires afin de formaliser la manière dont les interventions sont réalisées. Dans les jours qui ont suivi, d’autres actions de remplacement de disques ont été réalisées en dehors des heures ouvrées. Le 24 avril, nous avons rencontré les prestataires afin de travailler avec eux à un plan de sécurisation. Un certain nombre d’actions ont été décidées. Nous avons passé en revue l’ensemble des catégories de disques qui sont présentes sur ces machines. Certains disques sont très rapides, mais ils coûtent très cher. D’autres disques sont plus lents et permettent de réaliser du stockage sur des données qui sont accédées moins fréquemment. Nous avons détecté que certaines catégories de disques étaient plus fragiles que d’autres. En matière de sécurisation, il existe des techniques pour répartir les données sur les disques. Nous utilisons un système de redondance : les données sont écrites sur plusieurs disques de telle sorte que si un disque casse, il est possible de le retirer pendant un certain temps, d’en remettre un nouveau et de réécrire sans perdre les données. Toutefois, dans certains cas exceptionnels, il peut arriver que deux disques tombent. Une nouvelle technologie est apparue pour éviter cela. Nous allons migrer vers cette technologie pour avoir un niveau de sécurisation supérieur. Cela fait partie d’un schéma classique d’évolution. Nous aurions éventuellement pu le faire un ou deux mois plus tôt. C’est une question de planification des travaux : aucune urgence ne nécessitait de le faire auparavant. A présent, nous entendons profiter de ce qui existe sur le marché pour avoir un niveau de sécurité meilleur. Ce genre d’incident n’est jamais un moment facile pour une DSI. Ce qui est important, ce sont les conditions dans lesquelles se déroule la réparation. Le plan a été suivi quotidiennement. Nous avions d’autres disques, mais ils ont été rendus défectueux dans les jours qui ont suivi. Nous sommes sur des infrastructures très sollicitées, qui stockent une quantité extrêmement importante de données. Les pannes de disques font partie de la vie normale de ce type de matériel. Lors des opérations du week-end, nous avons manipulé beaucoup de données, et deux disques supplémentaires ont été cassés. Nous avons donc dû les remplacer le week-end suivant. Nous avons mis les disques sous scellés en cas de besoin d’une expertise. Nous avons eu un certain nombre d’échanges avec le prestataire afin d’obtenir des explications sur l’incident. Nous avons aujourd'hui une explication quasi-officielle, celle d’un bug logiciel qui a rendu impossible le fonctionnement des machines. Ce sont des choses qui arrivent. Nous aurons le rapport officiel début juin. Le cas étant extrêmement compliqué à reproduire, HP ne sera peut-être pas en situation de complètement conclure. M. VERRIER – Il est un peu étonnant que ce soit le prestataire qui réalise lui-même l’expertise de ses éventuelles carences. UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 37 M. FERON – Nous nous sommes entourés de conseils pour suivre l’ensemble des échanges. Nous avons également sollicité un certain nombre de personnes pour mettre à l’abri l’ensemble des comptes-rendus et des échanges. M. VERRIER – Des tiers sont-ils intervenus ? M. FERON – Un tiers a suivi l’ensemble des échanges avec les fournisseurs. Nous avons donc engagé un plan de sécurisation entre début mai et fin juin. Nous avons encore des opérations à réaliser d’ici à la fin du mois pour aller au bout de ce plan. Un point me tient particulièrement à cœur : la redéfinition des rôles et des responsabilités des différents acteurs, qu’il s’agisse des prestataires ou des collaborateurs de la DSI. Certaines opérations étaient pour partie réalisées par nos collaborateurs et pour partie par des prestataires. Ce point doit être clarifié. Un seul acteur doit être responsable. Enfin, au-delà de la sécurisation, nous engagerons un plan de révision des infrastructures de stockage. Il existe peut-être, sur le marché, des infrastructures plus sécurisées que celle que nous avons. Ce plan aboutira courant septembre. M. VERRIER – Les contrats actuels sont-ils annuels ? M. FERON – Ce sont des contrats de maintenance annuels avec tacite reconduction. Au sein de la DSI, nous avons engagé une procédure plus large visant à reprendre les contrats passés avec des fournisseurs afin de réannualiser l’ensemble des engagements et de s’assurer que les fournisseurs tiennent les leurs, en matière de maintenance préventive par exemple. M. JOUFFLINEAU – Lors de la première réunion de la cellule de crise, le vendredi à 8h, vous avez évoqué deux hypothèses : un redémarrage partiel dans la journée ou un redémarrage le lundi avec 100 % des données. A quel moment la cellule de crise a-t-elle pris sa décision et quand a-t-elle communiqué ? M. FERON – Dès cette réunion de 8h, la probabilité de redémarrer dans l’après-midi était très réservée. Je n’ai donc pas souhaité orienter les décisions de la cellule de crise sur un redémarrage le vendredi à 15h. La cellule de crise a immédiatement retenu comme hypothèse que le redémarrage se ferait durant le week-end. Elle a communiqué dès 8h sur cette base. M. JOUFFLINEAU – Visiblement, le site Ouest a reçu des informations différentes. M. FERON – J’étais surtout préoccupé, le vendredi matin, par l’ensemble des plans de tests à réaliser pour éviter de redémarrer avec un système « bancal ». Le principal risque aurait été de redémarrer avec des données qui n’auraient pas été complètement validées. Il ne faut pas ajouter de crise à une crise. M. VERRIER – Quel a été le coût de cet incident, hors astreinte et travail de nuit ? Quelle est l’augmentation de budget nécessaire afin que vous ayez des disques plus rapides et des techniques complètement certaines ? M. FERON – L’objectif n’est pas d’avoir 100 % de disques rapides, mais d’avoir le bon nombre de disques rapides en fonction des traitements que nous avons à réaliser. C’est le cas aujourd'hui : nous UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 38 avons ce bon nombre. Lorsque nous avons une échéance à respecter, nous déplaçons les données sur ces disques rapides. Sur ce point, nous avons les moyens. Quant au passage à la nouvelle technologie de sécurisation, il ne coûte pas plus cher. Cette opération de maintenance classique doit simplement être planifiée et réalisée avec le fournisseur. Nous la réaliserons dans les prochaines semaines, et notre niveau de sécurité sera alors supérieur à ce qu’il est aujourd'hui. M. VERRIER – Merci beaucoup pour la clarté de votre exposé. 2. INFORMATIONS/CONSULTATIONS DU CCE Information et consultation sur les modifications envisagées de la charte d’utilisation des moyens informatiques et de communication électronique Mme JEHANIN – Lorsque nous avions discuté de ce sujet, vous aviez formulé plusieurs remarques, dont certaines d’ordre technique. S'agissant de l’article 4.1, vous nous aviez signalé que l’obligation de confidentialité du mot de passe était peu respectée dans la réalité, notamment par la hiérarchie, qui souvent sollicite le mot de passe des collaborateurs. Nous vous proposons donc de réécrire le deuxième paragraphe de la manière suivante : « Le mot de passe est connu du seul utilisateur, qui est tenu à ce titre à une obligation de confidentialité absolue, y compris pour la hiérarchie, entre personnes d’une même équipe et vis-àvis du personnel pouvant intervenir sur les moyens informatiques ». M. VERRIER – Nous avions également demandé un commentaire générique précisant que tout ce qui est dit au salarié dans son poste de travail n’a pas comme conséquence de s’appliquer aux délégués et aux instances qui peuvent disposer de ses outils dans leurs locaux. Nous étions d’accord sur cette idée. Mme JEHANIN – C’est faisable. M. VERRIER – N’oublions pas non plus, dans la partie œuvres sociales, les salariées du CEN, parce qu’elles peuvent avoir copies de feuilles d’impôt de collègues pour le calcul de quotients familiaux ou d’attributions diverses. Elles peuvent être astreintes à avoir un outil confidentiel. Mme JEHANIN – Dans la dernière partie de l’article 4.1, une disposition prévoyait que « lorsque ce dispositif est disponible sur le poste de travail, la saisie du nom de connexion et du mot de passe peut être remplacée par la reconnaissance d’empreintes digitales, conformément aux dispositions de la loi informatique et libertés », mais vous étiez hostiles aux empreintes digitales. Nous vous proposons donc d’indiquer que seul le salarié peut décider d’activer ce système de reconnaissance d’empreintes digitales. Nous ne pouvons pas complètement enlever ce système car sur les nouveaux portables, les fournisseurs le mettent en place. M. VERRIER – Des jugements au moins en Cours d’appel, ont déjà porté sur leur détournement. Les empreintes ne sont pas plus fiables qu’un code. J’y suis donc personnellement hostile. Les empreintes ne pourraient constituer qu’un élément secondaire ou tertiaire d’absolue sécurité. Mme JEHANIN – Comme je vous l’ai dit, nous ne pouvons pas enlever cette disposition. Si vous ne souhaitez pas que nous mettions ce système en place en tant qu’employeur, nous n’avons aucun souci, d’où notre proposition d’écrire que « seul le salarié peut décider d’activer le système de reconnaissance d’empreintes digitales ». UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 39 M. VERRIER – L’article 3.3 « interdit à l’utilisateur d’installer un logiciel sur un poste de travail. » Je vous propose d’y déroger dès lors qu’il y a un accord ou un visa de professionnel pour un outil spécifique. Mme JEHANIN – Que demandez-vous exactement ? M. VERRIER – Nous pourrions ajouter « sous réserve que ce soit une adaptation validée ou cautionnée par les professionnels » de la DSI ou de SI2M. M. GESNEL – Les installations sont déjà visées par SI2M. M. VERRIER – Dans ce cas, le CIE peut bien admettre cette interprétation libérale et élargie. Mme JEHANIN – Avez-vous d’autres interrogations ? M. VERRIER – Les dernières décisions de Cassation, et autres, insistent bien sur le fait que l’employeur peut avoir accès à des données dites personnelles, sauf lorsqu’elles sont clairement marquées comme « personnelles et confidentielles ». Ce qui est vraiment du ressort de la personnalisation doit relever d’une formulation extrêmement précise. Il faudrait le rappeler à tous les salariés. La notion de confidentialité doit être encadrée par le vocabulaire ad hoc. Mme JEHANIN – Les dispositions que nous avons prévues, notamment en fin d’article 6.1, vont dans votre sens. Il est écrit que « les messages à caractère personnel reçus ou envoyés comporteront la mention "personnel". » M. VERRIER – Je préfèrerais tout de même que vous fassiez vraiment état de la notion de « personnel et confidentiel » suivant les attendus de la jurisprudence. Mme JEHANIN – Notre rédaction actuelle est moins sévère pour le salarié. M. VERRIER – Qu’elle soit claire et impérative, afin qu’il n’y ait pas de coup de bâtons par la suite parce qu’il y aurait eu des quiproquos. S'agissant de l’article 7 sur l’accès Internet, il est évident que la gestion des Comités ne relève pas de cette ligne, qui n’est de bon sens que pour un salarié qui n’a pas de mandat. L’article 7.1 indique que les enregistrements sont conservés pour une durée maximale de 12 mois, et non plus 6. Pourquoi est-ce autorisé de manière aussi longue ? Il faudrait peut-être vérifier ce point. M. GESNEL – Nous sommes obligés de conserver les enregistrements 12 mois. M. VERRIER – Ce point est à éclairer. M. GESNEL – Que souhaitez-vous exactement ? M. VERRIER – Je voudrais que nous soyons conformes à ce que prévoient les cadres institutionnels qui imposent ce délai. Le maximal ou le minimal doit disparaître. M. GESNEL – Nous allons donc indiquer « une durée de 12 mois ». UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 40 M. VERRIER – Si vous en avez le droit ! Par ailleurs, le deuxième paragraphe de l’article 7.3 est également hors CE et organisations syndicales. Mme JEHANIN – Nous ajouterons un chapeau global sur les droits spécifiques des instances représentatives du personnel et, sur les organisations syndicales. M. VERRIER – Sur le plan « moral », le fait d’avoir barré les deux premières lignes de l’article 7.5 sur la sécurité des systèmes d’information pouvait nous interpeler. Ne pourrions-nous pas remettre une autre phrase en substitut ? Il ne faudrait pas donner l’impression que la sécurité n’est pas si importante. M. GESNEL – Ce doit être écrit ailleurs. M. VERRIER – Il n’y a pas d’urgence, mais dans l’esprit, il faudrait remettre une phrase correspondant à celle qui a été rayée. A propos de la fin du paragraphe 9.2, nous sommes déjà intervenus en CE pour exprimer notre profond étonnement qu’un intervenant prestataire de l’Agirc et l’Arrco ait réutilisé, dans le cadre de l’observatoire des métiers, des photos de salariés de notre Groupe. Ces photos étaient à usage purement interne. La Direction doit donner une suite. Au minimum, une lettre recommandée d’insatisfaction profonde s’impose. Je suis persuadé que les collègues dont les photos ont été reprises ne s’attendaient pas à être utilisés de la sorte. M. GESNEL – Dès lors que cette charte aura été publiée, elle s’imposera aux prestataires de l’Agirc-Arrco. M. VERRIER – Encore faudra-t-il qu’ils l’aient lue et qu’il s’en suive une sanction ! Ce qui s’est fait à l’insu des salariés mérite au moins une lettre recommandée ! L’article 9.4 repose le débat sur la confidentialité : il faut faire état des documents électroniques « de nature confidentielle ». Il semble aussi nécessaire de réécrire l’article 10. Mme JEHANIN – La situation à laquelle il se rapporte est exceptionnelle. M. VERRIER – Sommes-nous d’accord alors que ce n’est pas la simple hiérarchie dont il s’agit, mais au moins un directeur ? M. GESNEL – Il faut que ce soit un directeur. M. VERRIER – Ca ne viendra donc jamais du n+1 ou du n+2… M. GESNEL – Dans la pratique, nous recevons des demandes, mais nous les bloquons systématiquement. Nous voulons un message d’un directeur. M. VERRIER – Les additifs sont globalement des améliorations. Nous sommes en désaccord sur la fin de l’article 11 concernant le relevé des consommations téléphoniques « afin d’assurer la facturation et prévenir d’un usage abusif ». Cette rédaction donne l’impression que vous souhaitez faire payer les salariés. En droit du travail, ce serait une sanction pécuniaire. Il faut retirer le terme UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 41 « facturation ». En revanche, nous sommes d’accord pour que vous ayez les moyens de prévenir d’un usage abusif. Mme de LAUNAY – Il arrive que nous ne prenions pas en charge une facturation abusive. M. VERRIER – Vous n’avez pas le droit. Mme de LAUNAY – Lorsqu’un salarié consomme jusqu’à 4 000 euros de téléphone par mois pendant ses vacances, ce n’est pas à l’Entreprise de payer. M. VERRIER – Ce n’est pas une sanction légale. Mme de LAUNAY – C’est un usage illégal. M. VERRIER – Vous ne pouvez pas poursuivre pécuniairement un salarié en cas d’excès. Mme JEHANIN – Lorsque l’on précise à un salarié qu’il dispose d’un outil à usage professionnel, il ne peut pas l’utiliser pour un usage privé. M. VERRIER – Si vous confiez à un salarié une voiture de fonction et que vous lui demandez de respecter le code de la route, vous ne pourrez pas vous le poursuivre, s’il dépasse la limite de vitesse. M. GESNEL – Etes-vous d’accord pour que les contrôles individuels soient limités à l’examen des informations relevant d’un usage anormal ou illicite ? M. VERRIER – Il n’y a pas de référence juridique pour s’y opposer, mais je regrette, une nouvelle fois, cette forme de suspicion pour un texte générique qui s’applique à tout le monde. En tout cas, le texte a, quand même, été amélioré par rapport au projet initial de 2009. Merci à la DRH. Mme JEHANIN – Je vous propose de passer au recueil d’avis. Soumises au vote du CCE, les modifications envisagées de la charte d’utilisation des moyens informatiques et de communication électronique ne recueillent aucune voix favorable et 1 voix défavorable. Il y a 10 abstentions. M. VERRIER – Aurons-nous le texte définitif en vue de notre réunion préliminaire du 15 juin ? M. GESNEL – Oui. 1. FONCTIONNEMENT DU CCE Approbation des procès-verbaux des réunions des 24 novembre et 16 décembre 2011 Ce sujet n’est pas traité. 2. INFORMATIONS/CONSULTATIONS DU CCE UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 42 Poursuite de l’information et consultation sur les modalités du déploiement du projet boutiques et présentation du statut social MMS Ce sujet n’est pas traité. 3. QUESTIONS DIVERSES Réponses indicateurs Qualité Ce sujet n’est pas traité. Feuille de route des systèmes d’information présentée par Pierre Guillocheau Ce sujet n’est pas traité. Suivi ADP Ce sujet n’est pas traité. Proposition d’expertise sur la situation économique du Groupe lors de la présentation des comptes : choix de l’organisme Secafi à débattre Ce sujet n’est pas traité. Dettes souveraines et solvency II : à aborder avec la commission économique ou CCE Ce sujet n’est pas traité. La séance est levée à 16 heures 30. La prochaine réunion du CCE aura lieu le 26 juin 2012. Le Secrétaire Monsieur Marc VERRIER UES MALAKOFF MEDERIC – CCE – 1er juin 2012 43