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Transcription

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Les faits
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Les tatouages et les piercings remontent à loin. Sur le continent africain, on s’en servait comme marquage
pour identifier l’appartenance des individus à une tribu. Chez tous les peuples du monde, ces signes sont
porteurs de sens et/ou d’esthétisme.
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Aujourd’hui, les tatouages et les piercings ont perdu de leur symbolique; certaines personnes les portent
pour suivre un courant, une mode, ou tout simplement pour faire joli.
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Esthétique pour les uns, abomination pour les autres, les tatouages et les piercings demeurent des signes de
marginalité qui ne sont pas totalement accepté dans notre société et, plus spécialement, sur les lieux de
travail.
Du pour, du contre
UN MODE DE VIE
SIMPLEMENT UNE MODE
Une grande majorité de femmes a les oreilles percées. Pourquoi
alors faudrait-il condamner le piercing au nez, au nombril ou
ailleurs?
Le tatouage consiste à perforer la peau pour y introduire des
agents colorants. Chaque perforation crée une plaie qui peut par
la suite s’infecter.
Certaines personnes font du tatouage et du piercing leur métier. Plusieurs pratiquent leur métier sans formation et sans
Ces professionnels s’imposent des règles strictes pour assurer la précautions suffisantes. Dans ces cas, le tatouage et le perçage
sécurité et la santé de leurs « patients ».
présentent des risques pour la santé.
Le tatouage est une forme d’expression artistique. Le corps
devient alors le véhicule de véritables œuvres d’art.
Ces techniques s’inscrivent dans des courants populaires. Ceux
et celles qui veulent se faire tatouer le font par imitation, pour
correspondre à des standards d’esthétisme imposés par des
modèles populaires.
Avant de se faire tatouer ou percer, la plupart des gens passent
par un processus décisionnel qui les fait peser tous les aspects
de leur choix. Quiconque « passe à l’acte » assume donc les
conséquences de cette décision.
Dans bien des cas, des jeunes y vont sur un coup de tête, sans
évaluer les répercussions futures. Plus vieux, nombreux sont les
« tatoués » à éprouver des regrets rendu à un certain âge…
Saviez-vous que?
Selon une étude de Santé Canada :
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Le perçage corporel est beaucoup plus répandu (23 % des adolescents sont percés et un autre 20 % souhaitent avec un
perçage) et cette pratique débute à l’âge de 13 ans. Les jeunes se font plus volontiers percer que tatouer.
Il existe une corrélation étroite entre le fait d’avoir ou de vouloir un perçage ou un tatouage et :
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l’usage d’alcool, de cigarettes et de marijuana
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un désir de prendre certains risques
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l’image d’une personne qui souhaite lancer une nouvelle tendance
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une préférence pour certains genres de musique (Goth, Punk, Métal et musique électronique), et
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une tendance plus marquée à se « tenir en bande » avec des amis.
Selon une étude de Léger Marketing :
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58% des Canadiens ne s’opposent pas au tatouage et 53% ne sont pas contre le body piercing.
61% des adultes canadiens ne donneraient pas d’argent à un de leurs enfants pour qu’ils se fassent tatouer.
Dans l’ordre, les parties les plus percées sont les oreilles, le nombril, le nez, la langue, les sourcils, les seins, les lèvres et
les organes génitaux.
Les hommes se font plus souvent tatouer sur les bras et les femmes, dans le dos.

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