Dossier de presse

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Dossier de presse
Albanie,
1207 km Est
Dossier de Presse
Exposition
24 septembre 2016—2 janvier 2017
Mucem
Enkelejd Zonja, In your Vein, 2011, huile sur toile. Prêt de l’artiste © Enkelejd Zonja
Contacts Presse
Département de la Communication
du Mucem
2
Sommaire3
Propos de l’exposition
p. 4
Entretien avec le commissaire de l’exposition, Jean-Roch Bouiller
p. 6
Les artistes présentés dans l’exposition
p. 7
L’Albanie en quelques dates
p. 14
Commissariat de l’exposition
p. 15
Responsable
Julie Basquin
T +33 (0)4 84 35 14 70
[email protected]
Chargée des relations presse
et de l’information
Muriel Filleul
T +33 (0)4 84 35 14 74
M +33 (0)6 37 59 29 36
[email protected]
Assistantes presse et information
Lisa Studer
T +33 (0)4 84 35 14 79
[email protected]
Magali Naccio
T +33 (0)4 84 35 14 81
[email protected]
Agence Claudine Colin Communication
Scénographiep. 15
Attachées de presse
Christelle Maureau
T +33 (0)1 42 72 60 01
[email protected]
Autour de l’exposition
p. 16
Lola Véniel
T +33 (0)1 42 72 60 01
[email protected]
Visuels disponibles pour la presse
p. 17
Informations pratiques
p. 19
mucem.org
Propos de l’exposition
Albanie, 1207 km Est
Exposition
du 24 septembre 2016 au 2 janvier 2017
Fort Saint-Jean,
Bâtiment Georges Henri Rivière (GHR)
320 m2
Cette exposition s’inscrit dans un agenda particulièrement dense
entre la France et l’Albanie avec la signature très récente d’une
déclaration d’intention pour le développement culturel et le lancement d’un temps fort albanais en France de septembre 2016
au printemps 2017, dont cet événement constitue un premier
rendez-vous.
Le Mucem remercie Monsieur Bernard FITOUSSI, ambassadeur de
France à Tirana, et Monsieur Dritan Tola, ambassadeur d’Albanie
en France.
4
Propos de l’exposition
5
Commissariat
Scénographie Jean-Roch Bouiller
Conservateur en chef, responsable du secteur
art contemporain au Mucem
Olivier Bedu
Struc’ Archi
Le Mucem présente, du 24 septembre 2016 au 2 janvier 2017,
l’exposition « Albanie, 1207 km Est ». 1207 kilomètres séparent
Marseille de Tirana, la capitale de l’Albanie, soit à peine le double
du trajet Paris-Marseille ou, à quelques kilomètres près, la
distance qui sépare la cité phocéenne de Berlin. L’ambition de
ce projet est d’attirer l’attention sur un pays des Balkans géographiquement et culturellement proche de nous, dont l’histoire et
l’identité appartiennent pleinement à la culture méditerranéenne
mais qui demeure pourtant assez méconnu des Français. Il se
trouve que l’histoire et l’identité albanaises sont aujourd’hui au
cœur des préoccupations des artistes de ce pays, pour la plupart
encore marqués par la chute du régime communiste, en 1991, et
la mise en place d’une houleuse « période de transition ».
Cette exposition rassemble, autour de ces questions, des œuvres
de jeunes artistes albanais, sélectionnés par un jury international,
avec la participation des conservatrices du Centre Pompidou,
Christine Macel et Alicia Knock, pour le Salon d’art contemporain
de Tirana en 2015, et des œuvres d’artistes albanais présents
dans les collections françaises, bien connus du public international. Les références à l’histoire, au folklore albanais, au réalisme socialiste ou aux événements marquants de la « période de
transition » sont omniprésentes dans ces œuvres. C’est la raison
pour laquelle le Mucem a choisi de les faire dialoguer avec un
tableau réaliste socialiste prêté par la Galerie nationale de Tirana
(une huile sur toile de Zef Soshi, Krijimi i kooperativës në Mal
ësi [La Création de la coopérative dans les montagnes], 1974)
et avec les collections historiques albanaises tirées des collections du Mucem (dépôt du Musée national d’histoire naturelle).
Ces dernières ont été sélectionnées, interprétées et confrontées
à d’autres objets par une artiste albanaise contemporaine, Edit
Pulaj, par ailleurs bonne connaisseuse de l’art populaire albanais.
Leur donner la parole est une manière de nous interroger nousmêmes sur ce que nous savons du passé et de l’actualité de
l’Albanie, des questions de société qui la traversent et de sa
géopolitique, au point de basculement entre l’Adriatique et la
Méditerranée, entre les frontières du Monténégro, du Kosovo, de
Plusieurs axes se croisent donc dans l’exposition : les liens entre
la Macédoine et de la Grèce.
art, pouvoir, image, imagerie, histoire, propagande… dans un pays
Après les dialogues engagés ces dernières années avec des encore très marqué par son passé récent, vingt-cinq ans après
artistes venus du Maroc, de Grèce ou de Tunisie, le Mucem pro- la chute de la dictature communiste ; les liens entre folklore et
pose ici une discussion avec onze artistes albanais contempo- identité ; le pouvoir des artistes à changer la ville et la vie, notamrains, tous engagés d’une manière ou d’une autre dans un ques- ment à travers l’opération urbanistico-artistique des années 2000
tionnement sur l’identité de leur pays. Il ne s’agit évidemment pas à Tirana.
de les enfermer dans cette quête identitaire. Toute œuvre porte
en elle une aspiration à l’universel, même si elle prend ses racines Artistes présentés dans l’exposition :
dans un terreau particulier. Or, il semble que le terreau albanais
Endri Dani est né en 1987 à Shkodra*
soit particulièrement riche…
Yllka Gjollesha est née en 1985 à Dibra*
Ilir Kaso est né en 1982 à Përmet*
Après avoir subi une des pires dictatures de l’après-Seconde
Adrian Paci est né en 1969 à Shkodra
Guerre mondiale, les soubresauts du postcommunisme et les
Edit Pulaj est née en 1974 à Tirana
conséquences indirectes des guerres des Balkans, l’Albanie est
Leonard Qylafi est né en 1980 à Korca*
depuis 2009 candidate à l’entrée dans l’Union européenne. Elle
Anri Sala est né en 1974 à Tirana
est par ailleurs l’un des rares pays au monde à avoir un Premier
Ermela Teli est née en 1981 à Tirana*
ministre artiste, féru d’art contemporain international, Edi Rama,
Driant Zeneli est né en 1983 à Shkodra*
depuis 2013. Maire de Tirana entre 2000 et 2011, il s’était déjà
Fani Zguro est né en 1977 à Tirana*
fait connaître pour avoir fait repeindre la ville en couleurs vives,
Enkelejd Zonja est né en 1979 à Fier*
matérialisant une utopie artistique souvent exprimée mais rarement mise en acte, basée sur l’hypothèse du pouvoir des artistes
à changer la vie. Cette opération a marqué les esprits et retentit
encore sur la scène artistique du pays, comme retentissent les
questionnements autour d’une mémoire collective à reconstruire,
d’un passé communiste à dépasser, d’un folklore à interroger
avec précaution.
Ambasada e Shqipërisë
në Francë
Ambassade d’Albanie
en France
* Artistes présents au Salon de Tirana 2015, organisé par le ministère de la Culture d’Albanie et l’ambassade de France à Tirana.
Entretien avec le commissaire de l’exposition Jean-Roch Bouiller
6
« Il existe en Albanie une scène artistique de grande
qualité, mais malheureusement assez isolée
et peu visible à l’international, du fait de l’absence de
structure pour valoriser et soutenir les artistes
locaux. »
Les artistes présentés dans l’exposition Endri Dani
7
Yllka Gjollesha
Yllka Gjollesha, The Flag, 2012, capture d’écran de la vidéo (10 min). Prêt de
l’artiste © Yllka Gjollesha
Pourquoi avoir choisi de vous intéresser à la scène artistique contemporaine
albanaise pour cette nouvelle exposition au bâtiment Georges Henri Rivière ?
Endri Dani, Palimpsest 01, 2010. Métal, peinture. Prêt de l’artiste © Endri Dani
Cette exposition se situe dans la suite logique de celles que le Mucem a déjà consacrées à la Grèce, au
Maroc ou à la Tunisie. Alors, pourquoi cette fois l’Albanie ? Il s’agit d’attirer l’attention sur ce pays des Balkans
géographiquement et culturellement proche de nous, dont l’histoire et l’identité appartiennent pleinement à la
culture méditerranéenne mais qui demeure pourtant assez méconnu des Français… Il existe de plus en Albanie
une scène artistique de grande qualité, mais malheureusement assez isolée et peu visible à l’international, du
fait de l’absence de structure pour valoriser et soutenir les artistes locaux.
Ce qui est assez paradoxal, lorsqu’on sait que le Premier ministre albanais est luimême artiste !
Un artiste à la tête d’un gouvernement, c’est une situation assez atypique. Edi Rama est connu pour avoir fait
repeindre les immeubles de la capitale, Tirana, de couleurs vives, dans les années 2000. Cette opération a
marqué les esprits et fait encore aujourd’hui débat : certains artistes sont très critiques, voyant dans cette
initiative une forme de propagande (n’oublions pas qu’une dictature communiste très dure y a régné jusqu’en
1991) ; d’autres considèrent ce projet comme une manière de concrétiser la vieille utopie artistique basée sur
l’hypothèse que l’art peut changer la ville et la vie.
Que montrez-vous dans cette exposition ?
Le cœur de l’exposition, ce sont les œuvres de huit jeunes artistes présentés au Salon de Tirana en 2015. Mais
il nous semblait difficile d’exposer cette scène albanaise sans rappeler le contexte dans lequel elle s’inscrit.
Nous proposons donc trois rappels historiques : le premier est une peinture de réalisme socialiste (représentant le dictateur communiste de manière traditionnelle) ; le deuxième s’attache à la question du folklore
à travers une installation de l’artiste contemporaine Edit Pulaj qui a sélectionné une centaine d’objets dans
la collection du Mucem. Le troisième s’intéresse à la coloration des bâtiments de Tirana, montrée dans une
vidéo de l’artiste Anri Sala. Ce qui est intéressant, c’est que parmi les huit jeunes artistes, plusieurs font des
liens, dans leur travail, à la question du folklore, à celle du réalisme socialiste ou encore à celle de l’architecture
contemporaine en Albanie. Ces thèmes et ces œuvres dialoguent dans l’exposition.
Pourquoi l’art contemporain est-il l’un des axes forts de la programmation du
Mucem ?
Le Mucem n’est pas un centre d’art contemporain, mais nous pensons que faire appel aux artistes d’aujourd’hui
est une façon pertinente d’aborder un pays ou une culture, et de toucher du doigt les questions de société
qui l’animent. Ce détour par le regard des artistes est tout aussi légitime que le travail des sociologues, des
ethnologues, des historiens ou des journalistes. La mémoire collective et la construction de l’identité, les liens
entre passé et actualité… Tout cela rejaillit dans l’œuvre des artistes.
Endri Dani est né en 1987 à Shkodra, au nord-ouest de l’Albanie. Il
vit et travaille à Tirana en tant qu’artiste et graphiste. Avec Palimpsest_05, il utilise un couvre-lit ancien, archétype selon lui de l’objet
traditionnel représentant l’héritage ethnico-culturel albanais. L’artiste trempe cet objet dans plusieurs bains qui ôtent toute coloration aux différents fils. Le couvre-lit devient alors un objet en noir
et blanc qui exige un effort de réinterprétation pour comprendre
son statut initial. La relique de couvre-lit est présentée avec les
produits chimiques liquides ayant permis la décoloration, enfermés dans des bocaux. L’installation Souvenir of my homeLAND
est composée d’une série de neuf petits objets en céramique,
souvenirs folkloriques de l’Albanie, et d’un film documentaire où
l’on voit l’artiste enlever la couche de peinture recouvrant ces
objets. Mais Endri Dani sait aussi s’approprier ces motifs folkloriques. Avec Palimpsest_01, il recouvre une bétonnière de chantier
de couleurs vives, reprenant des dessins décoratifs issus de la
tradition albanaise.
Yllka Gjollesha est née en 1985 à Dibra, au nord-est de l’Albanie.
Artiste vidéaste, elle vit et travaille à Tirana où elle enseigne aussi
comme professeur adjointe à l’Université d’architecture et d’urbanisme. Dans sa vidéo intitulée The Flag elle se concentre sur l’un
des symboles qui représentent, voire résument le mieux l’identité d’un pays. C’est un objet très familier, largement partagé par
toute une population, mais possédant aussi une dimension sacrée,
intouchable. Les liens du drapeau avec l’histoire, la mythologie,
la culture d’un pays sont en outre particulièrement étroits. Mais
Yllka Gjollesha souhaite prendre le contre-pied de la glorification
habituelle de ces différents éléments. Comme les mouvements
d’un acteur devant la caméra, c’est l’agitation du drapeau dans
le vent qui l’intéresse, ou plus exactement la fascination exercée
sur le spectateur par cet humble morceau de toile abandonné
aux bourrasques.
Les artistes présentés dans l’exposition
Ilir Kaso
8
Adrian Paci
Les artistes présentés dans l’exposition
Leonard Qylafi
Ilir Kaso, My Mother, 2007, vidéo morphing. Prêt de l’artiste © Ilir Kaso
Ilir Kaso est né en 1982 à Përmet, au sud de l’Albanie. Il vit et travaille à Tirana, où il enseigne à l’Académie des beaux-arts. Avec
sa vidéo My Mother, il est parti d’un portrait photographique de
sa mère, âgée de 19 ans, pour aboutir six minutes trente-neuf
secondes plus tard au portrait de la même personne à l’âge de
46 ans, dans la même posture, avec la même coiffure, des habits
semblables, sur un même fond neutre. Les détails qui sont à
l’origine de la différence entre les deux images sont retravaillés
un à un pour finalement produire un continuum entre les deux
termes du film. Pendant ces six minutes trente-neuf secondes,
le spectateur peut ressentir le phénomène de sédimentation du
temps et traquer les blessures quasi imperceptibles qu’il inflige
au corps humain. Les rides du visage apparaissent discrètement
une à une, laissant le spectateur hésitant entre une impuissance
face à l’irrésistible évolution et une curiosité quant à la vie qui se
déroule sous ses yeux, sans que les traits disent quoi que ce soit
de ce qui s’y est passé.
Anri Sala
Anri Sala, Dammi i Colori, 2003. Capture d’écran de la vidéo (16 min). Courtesy de
l’artiste et de la galerie Chantal Crousel, Paris © Adagp, Paris 2016
Adrian Paci, A Real Game, 1999, capture d’écran de la vidéo (6 min 54).
Galerie Peter Kilchmann, Zurich © Courtesy de l’artiste, kaufmann repetto, Milan,
et Galerie Peter Kilchmann, Zurich
Adrian Paci est né en 1969 à Shkodra, au nord-ouest de l’Albanie.
Il vit et travaille à Milan. Formé à la peinture à l’Académie des
beaux-arts de Tirana, il se réfugie en 1997 en Italie à cause des
violentes émeutes qui ont alors lieu en Albanie. Il a représenté
son pays à la Biennale de Venise en 1999. Son travail touche à
différents médias : vidéos, installations, peintures, photographies,
sculptures. Les sujets qu’il aborde dans ses œuvres sont souvent
de l’ordre de l’intime, de l’expérience vécue mais toujours traités
avec une dose d’imagination ou d’ironie qui leur donne une dimension irréelle et / ou universelle. Dans ses vidéos Albanian Stories
ou A Real Game, il met en scène sa fille dans une situation de
fiction où elle rend compte de son propre vécu d’émigrée albanaise en Italie. Le jeu entre le père-artiste et sa fille ne permet
pas de distinguer clairement la farce, le plausible, le réel… Mais
on perçoit pourtant dans ces films le poids de l’exil, l’expérience
de la séparation, la nécessité de s’adapter à un nouveau pays, la
difficulté du retour, le besoin de conserver son identité… Il écrit
ainsi explicitement : « Le fait d’être à la croisée des chemins, à la
frontière de deux identités séparées, se retrouve dans toutes mes
productions cinématographiques. »
9
Leonard Qylafi, Imagery 7, 2014, huile sur toile, 103,3 × 77,3 cm. Prêt de l’artiste
© Leonard Qylafi
Leonard Qylafi est né en 1980 à Korca, dans le sud-est de l’Albanie.
Il vit et travaille à Tirana où il développe une pratique ouverte à
différents médias tels que la vidéo, la photographie et la peinture.
Avec la série de peintures intitulée « IMAGERY », il observe que la
technique de l’impression en couleur n’a été introduite qu’à la fin
des années 1970 en Albanie et réservée à quelques journaux de
propagande. Mais la maîtrise technique de ces impressions n’a
pas été d’emblée parfaitement au point et de nombreux clichés,
sur le papier, sont flous ou marqués par une saturation inégale
des couleurs. Ces images approximatives de défilés et de parades
semi-militaires appartiennent aux souvenirs d’enfance de l’artiste,
qui a choisi d’en faire un matériau d’inspiration. Les peintures qu’il
en tire ne dissimulent pas leur origine photographique, mais le
peintre accentue le caractère nébuleux des personnages et des
mouvements chorégraphiques de la foule.
Anri Sala est né en 1974 à Tirana. Après des études à l’Académie des beaux-arts de cette ville, il a étudié à l’École nationale
supérieure des arts décoratifs, à Paris (1996-1998), et au Studio
Le Fresnoy, à Tourcoing (1998-2000). Il a représenté la France à
la 55e Biennale de Venise, en 2013. Il vit et travaille à Berlin. Dès
le début de son parcours, une grande partie de son œuvre a été
consacrée à la vidéo, avec une approche documentaire marquée
par sa propre histoire, celle de son pays et par une interrogation
lancinante sur la question de la mémoire partagée. Dans Dammi i
Colori (2003), on le voit effectuer un parcours en voiture dans les
rues de Tirana en compagnie d’Edi Rama, à l’époque maire de la
ville, au moment de la mise en œuvre de son programme urbanistico-artistique de coloration des façades à grande échelle. Le fait
qu’Anri Sala filme de nuit les bâtiments peints de couleurs vives
donne un aspect irréel à ce film : certains spectateurs doutent
parfois que cette opération a réellement eu lieu. Ses photographies relèvent d’une même tension entre document pris sur le vif
et icône détachée de la trivialité du quotidien.
Les artistes présentés dans l’exposition
Ermela Teli
10
Driant Zeneli
Les artistes présentés dans l’exposition
Fani Zguro
11
Enkelejd Zonja
Ermela Teli, Architecture of Sadness (Trilogy), 2012. Capture
d’écran de la vidéo (15 min). Prêt de l’artiste. © Ermela Teli
Driant Zeneli, série « This is a castle ! », 2010. Dimensions variables. Courtesy
prometeogallery di Ida Pisani Milan-Lucca © Driant Zeneli.
Enkelejd Zonja, In your Vein, 2011, huile sur toile. Prêt de l’artiste © Enkelejd Zonja
Ermela Teli est née en 1981 à Tirana. Diplômée en théâtre et en
sciences du cinéma, elle a été actrice de cinéma et de théâtre
avant de créer, à partir de 2009, ses propres films, documentaires
et de fiction, ainsi que des installations audio. Avec Architecture de
la tristesse (Trilogie), elle cherche à travailler sur la relation entre
l’homme et l’architecture en Albanie, à différentes époques. Le
film est structuré autour de trois chapitres. Le premier évoque le
mythe de Rozafa, omniprésent dans la mémoire collective albanaise. Selon la légende, le château de Rozafa, à Shkodra, au nordouest du pays, fut construit par trois frères grâce au sacrifice
d’une de leurs épouses. Le deuxième chapitre met en scène des
bunkers, prisons et bâtiments industriels de l’époque de la dictature communiste. Pour l’artiste, la notion de sacrifice s’est alors
répandue à l’ensemble de la société. Enfin le troisième chapitre
se concentre sur la « période de transition » postcommuniste. Des
silhouettes masquées évoluent sans but dans des espaces indéterminés, comme des corps sans esprit.
Driant Zeneli est né en 1983 à Shkodra, au nord-ouest de l’Albanie.
Il vit et travaille à Rome. En 2011, il a représenté l’Albanie à la
54e Biennale de Venise. Son travail se fonde très souvent sur
l’acte performatif, sur l’implication de son propre corps dans
l’action artistique et sur la participation du public aux dispositifs
interactifs qu’il propose. Avec la série « This is a castle ! », Driant
Zeneli devient à la fois l’auteur d’un concept, d’un protocole, de sa
mise en œuvre et de sa documentation, le tout constituant l’œuvre.
S’interrogeant sur la possibilité de voir émerger en Albanie, à la
faveur de la libéralisation des permis de construire, après la chute
du communisme, des figures qui pourraient apparaître comme de
nouveaux Facteur Cheval, l’artiste a invité la galeriste Ida Pisani et
le commissaire d’exposition Denis Isaia à le suivre dans un voyage
à la découverte des nouveaux châteaux albanais, construits après
1991. Les deux protagonistes se photographient mutuellement
devant ces architectures intrigantes et tiennent un journal de leur
expérience.
Fani Zguro, série « Exterminator », 2012, technique mixte, dimensions variables.
Prêt de l’artiste © Fani Zguro
Fani Zguro est né en 1977 à Tirana. Il vit et travaille entre Tirana
et Berlin et a développé, au fil des années, une pratique pluridisciplinaire. « Exterminator » est une série de portraits du dictateur
Enver Hoxha, recouverts d’un fin papier transparent rehaussé de
peinture, transformant l’homme portraituré en un personnage
monstrueux et documentant toutes les attitudes du dictateur :
pose froide, harangue de la foule, salutation au peuple… Dans
From what is before, Fani Zguro est cette fois parti du livre Vepra
(Œuvres) d’Enver Hoxha et a scrupuleusement gratté chaque
lettre du texte jusqu’au point de rupture de chaque feuillet. La
question d’une prise de distance vis-à-vis de la doxa du passé
s’impose, de même que celle de la censure. Cette dernière est
également au cœur de la série « Untitled », initiée lorsque Fani
Zguro a retrouvé des photos comportant des visages effacés par
grattage. Depuis, il a collecté d’autres photos prises en Albanie
dans les années 1950-1990, qui ont toutes en commun cette griffure volontaire, cet acte d’oubli, posant la question de la mémoire
à l’échelle individuelle et communautaire.
Enkelejd Zonja est né en 1979 à Fier, au sud-ouest de l’Albanie. Il
vit et travaille à Tirana où il se consacre entièrement à la peinture.
Ses toiles sont souvent de grands formats caractérisés par le
recours au figuratif. Mais le processus narratif ne l’intéresse pas.
Il recherche au contraire la mise en tension de scènes remplies
de suspense, cristallisant un instant suspendu qu’il souhaite le
plus intrigant, le plus complexe possible, contredisant la logique
narrative courante. Cette complexité, ce résumé de multiples
moments en un seul, est particulièrement évidente dans Visit in
the Wound, où l’artiste, au centre, dans une posture de martyr,
est entouré de son père et de sa mère représentés à des âges,
dans des attitudes et des accoutrements différents. In your Vein
reprend quant à lui l’iconographie de L’Incrédulité de saint Thomas.
Le Christ apparaît sous les traits de l’ancien dictateur albanais
Enver Hoxha tandis que saint Thomas et ses compagnons font
penser à des hommes d’aujourd’hui, représentés avec un réalisme
non idéalisé.
Les artistes présentés dans l’exposition
12
Edit Pulaj
Les artistes présentés dans l’exposition
Collections albanaises du
Mucem et réalisme
socialiste de la Galerie
nationale de Tirana
En écho aux œuvres contemporaines exposées et en raison des
allers-retours qu’elles proposent entre l’histoire et le présent de
l’Albanie, l’exposition comporte également deux contrepoints : l’un
sur le patrimoine folklorique albanais (à travers le regard d’Edit
Pulaj) et l’autre sur le réalisme socialiste.
– Le Mucem abrite, grâce au dépôt du Museum national d’histoire
naturelle, un important fonds d’objets traditionnels albanais. Environ 800 costumes, instruments de musique, objets du quotidien
permettent d’avoir un aperçu des aspects de la culture albanaise
qui ont intéressé les anthropologues ayant enquêté sur place
entre la fin du XIXe et la fin du XXe siècle. Le contexte de collecte
de ces objets est richement documenté par des photos, des enregistrements sonores et des commentaires des enquêteurs. C’est
tout ce riche matériau qu’Edit Pulaj présente avec son regard
d’artiste mais aussi de connaisseuse fine de ces aspects traditionnels de la culture albanaise.
Edit Pulaj, étude préparatoire pour TOUCHE (pas), 2016, œuvre produite à l’occasion de l’exposition © Edit Pulaj, photo Andrea Goertler
ou sont encore porteuses. En même temps, elle revendique le fait
de transformer ce substrat en un véritable matériau sculptural :
elle installe ces collections de musée dans des positions d’objets
du quotidien (sur des chaises, en mouvement...) pour surprendre
le spectateur et l’obliger à porter un regard différent sur elles,
qui s’éloignerait du regard passif face à un trésor intangible. D’où
son titre TOUCHE, transformé en TOUCHE (pas), à cause des
contraintes inhérentes à une collection de musée. Pour elle, il
s’agit enfin d’interroger la manière dont ses compatriotes se saisissent à nouveau aujourd’hui de ce patrimoine après le rejet des
premières années de l’après-communisme, à cause de l’instrumentalisation du folklore albanais par le régime dictatorial.
Edit Pulaj est née en 1974 à Tirana, où elle vit et travaille. Après des
études à l’Académie des beaux-arts sous la direction d’Edi Rama,
elle a participé comme artiste résidente à la pépinière européenne
pour jeunes artistes, à Norwich, puis réalisé un post-diplôme à la
Byam Shaw School of Art & Design, à Londres, où elle est restée
jusqu’en 2009. Depuis son retour à Tirana, son activité artistique Actuellement conseillère culturelle du maire de Tirana, elle dirige le
est dirigée vers la préservation du patrimoine culturel traditionnel projet du pavillon créé par Sou Fujimoto pour la Serpentine Gallery
albanais. Elle a produit trois programmes de radio pour la BBC de Londres en 2013, acquis par la Fondation Luma à Tirana.
sur ce sujet, puis coproduit l’installation sonore pour le pavillon
albanais de la Biennale d’architecture de Venise en 2016. Une
partie de son travail repose sur le pouvoir communicationnel de
la couleur, sa capacité à interagir avec des espaces physiques et
leurs habitants. Elle considère la couleur comme un intermédiaire,
un outil permettant de restituer la profondeur de tout ce qui se
trouve entre le rationnel et le potentiel.
Une autre partie de son travail relève de la logique de l’installation à partir d’accumulations de matériaux divers qu’elle adapte
à différents types de contextes. Elle a réalisé en 2015, dans la
résidence du Premier ministre à Tirana, une installation avec des
objets industriels et domestiques, trouvés dans le lieu de stockage
des fournitures du gouvernement, oubliés depuis l’époque communiste. C’est dans cet esprit qu’elle réalise un travail à partir des
collections ethnographiques albanaises du Mucem. Ces dernières
ont été sélectionnées et confrontées à d’autres objets. Avec son
installation d’objets patrimoniaux, elle se propose à la fois de valoriser ces pièces et de les observer pour ce qu’elles sont, pour leur
qualité de fabrication, de décor, pour l’identité dont elles ont été
– La Galerie nationale de Tirana conserve une collection importante de peintures réalisées pendant la période de la dictature
communiste, marquées par l’esthétique officielle du réalisme
socialiste. L’œuvre de Zef Shoshi (La Création de la coopérative
dans les montagnes, 1974), présentée dans l’exposition, illustre
cette tendance picturale prédominante en Europe de l’Est dans
la seconde moitié du XXe siècle. Il est l’un des principaux acteurs
de cette école picturale en Albanie. Il a réalisé de nombreux portraits du dictateur Enver Hoxha, qui ont abondamment servi pour
la propagande d’État.
13
L’Albanie en quelques dates
De l’Antiquité au Moyen Âge
VIIe siècle-IVe siècle av. J.-C. :
Illyrie antique
IVe siècle av. J.-C.-Ve siècle apr. J.-C. :
Empire romain
Ve siècle apr. J.-C.-XIe siècle :
Empire byzantin
Du Moyen Âge à l’Empire ottoman
1190-1250 Premier royaume albanais dirigé par Progon
1444 Royaume albanais dirigé par Gjergj Kastrioti, dit
Skanderbeg
1506 Annexion par l’Empire ottoman
14
De la dictature à la transition
démocratique
1991 La République populaire d’Albanie devient la
République d’Albanie
1992Effondrement de l’industrie, émeutes de la faim,
émigration de masse
1997L’effondrement des firmes rentières pyramidales
entraîne une chute des institutions et l’anarchie
1998
Établissement d’une nouvelle Constitution
1998-1999Guerre du Kosovo. L’Albanie accueille à elle seule
plus d’un million de réfugiés de guerre
2009L’Albanie devient État membre de l’OTAN ; l’année
suivante, sa candidature à l’adhésion à l’Union
européenne est acceptée
Commissariat de l’exposition 15
Jean-Roch Bouiller
Jean-Roch Bouiller est docteur en histoire de l’art contemporain
(Paris I Panthéon-Sorbonne) et conservateur en chef, responsable
du secteur art contemporain au Mucem, à Marseille, depuis 2011.
Il a notamment été commissaire des expositions « Un autre soleil »
(2008), « Quelques figures de maternités » (2009), « De main en
main » (2013) à la Galerie d’art du Conseil général des Bouchesdu-Rhône à Aix-en-Provence ; « Claude Champy » (2010), « Circuit
céramique » (2010), « Terres d’Afrique / Retour d’Afrique » (2011),
« Guillaume Bardet, l’usage des jours » (2011), « Jacqueline Lerat,
l’être et la forme » (2012) à Sèvres—Cité de la céramique.
En plus des catalogues de ces expositions, il a publié plusieurs
articles sur l’art contemporain, sur les écrits d’André Lhote, sujet
de sa thèse de doctorat, et, avec Françoise Levaillant et Dario
Gamboni, un livre sur Les bibliothèques d’artistes, XXe-XXIe siècles.
Il a coopéré à l’ouverture du Mucem, à Marseille, en 2013, comme
commissaire associé de l’exposition permanente « La Galerie de la
Méditerranée », de l’exposition temporaire « Au bazar du genre »,
tout en participant à la programmation des expositions du Centre
de conservation et de ressources et du bâtiment Georges Henri
Rivière. Depuis, il a également été commissaire des expositions
« Des artistes dans la cité » (2014), « Stefanos Tsivopoulos, History
zero » (2014), « J’aime les panoramas » (2015).
De l’Empire ottoman à la dictature
1836-1912
Mouvement de l’Éveil national
1912L’Albanie proclame son indépendance de l’Empire
ottoman
1913La conférence des ambassadeurs à Londres délimite les frontières de l’Albanie actuelle : la moitié
de la population albanaise reste en dehors des
frontières de l’État albanais
1920Le premier État moderne albanais a pour capitale
Tirana : l’Albanie intègre la Société des Nations
1928
Zog Ier proclame le royaume d’Albanie
1939
Invasion italienne
1946Proclamation de la République populaire
d’Albanie, dirigée par Enver Hoxha
1967Abolition du droit au culte et à la confession.
L’Albanie est proclamée « le premier État athée
au monde »
1978Rupture avec la Chine maoïste et isolationnisme
complet
1985
Mort du dictateur Enver Hoxha
1989Chute du mur de Berlin. L’Albanie s’ouvre
au multipartisme
Scénographie
Une scénographie modulable
Struc’ Archi
La scénographie a été conçue par Olivier Bedu, Struc’ Archi. Une
série de modules s’articulent entre eux selon différentes configurations pour s’adapter à sept expositions dont « Albanie, 1207 km
Est ». Cet ensemble forme la base d’un jeu de construction qui
permet de créer des configurations scénographiques adaptées
aux expositions.
Struc’ Archi est une EURL d’architecture fondée en 2002 par
Olivier Bedu, architecte et gérant. L’agence est située dans le
centre-ville de Marseille. La particularité de son activité est de
développer une architecture à échelle humaine atypique : extensions, maisons individuelles, aménagements urbains, structures
foraines, scénographies.
Le dessin des modules emprunte au langage du décor. La structure, en bois, est en partie apparente, comme un échafaudage.
Ce travail de dévoilement de la structure permet d’éviter l’effet
monolithique de la cimaise et de faire évoluer le projet en transformant des éléments. La scénographie propose plutôt de créer
de la profondeur de champ, le regard passe à travers le module,
et invite à circuler jusqu’à l’espace suivant.
Le rôle de la scénographie est de savoir prendre en compte la
diversité des éléments – illustrations, tableaux, documents multimédias – pour proposer une cohésion d’ensemble. L’agence
cherche à créer une scénographie où l’assise, les socles, et la
cimaise, sont à la fois éléments d’architecture et de design. Cette
vision de l’espace, comme ensemble, permet à l’agence de créer
des espaces diversifiant à la fois les points de vue du visiteur et
ses modes de déambulation.
Une exposition réunit à la fois des objets et un territoire de pensée.
Une scénographie n’est pas réfléchie par l’agence comme support
d’œuvres, mais comme élément de dialogue. L’idée principale de la
scénographie se nourrit et s’affine des attentes et des intentions
d’un commissaire, comme de celles du musée : il s’agit de faire
dialoguer les idées de l’agence avec celles des autres acteurs
du projet. La collaboration devient l’espace qui fait émerger le
projet, afin de créer pour le public un lieu de promenade et de
déambulation curieuse, d’accompagner un appétit pour la culture.
Autour de l’exposition
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Le catalogue de l’exposition
Albanie, 1207 km Est
Édition du Mucem
Ouvrage sous la direction de : Jean-Roch Bouiller, commissaire
général de l’exposition.
Format 16 × 23 cm, 120 pages
80 illustrations, ouvrage broché
Avec les contributions de : Ismaël Kadaré, Angelin Preljocaj,
Francis Corabœuf, Guillaume Monsaingeon, Anri Sala,
Valentina Koca, et Adrian Paci.
22 euros TTC
ISBN 979-10-92708-11-0
Parution : fin septembre 2016
Les librairies-boutiques du J4 et
du fort Saint-Jean sont ouvertes tous
les jours (sauf le mardi) aux heures
d’ouverture du Mucem
Visuels disponibles pour la presse
Ces photographies peuvent être utilisées dans le cadre de la
promotion de l’exposition « Albanie, 1207 km Est », présentée
du 24 septembre 2016 au 2 janvier 2017 au Mucem à Marseille.
La reproduction de ces images est accordée jusqu’à la fin de
l’exposition, dans le cadre d’articles faisant le compte-rendu de
l’exposition.
Chaque photographie doit être accompagnée de sa légende et
du crédit photographique approprié. Les images doivent être
impérativement reproduites en intégralité (pas de recadrage),
aucun élément ne doit y être superposé, pour la presse en ligne
elles doivent être postées en basse définition.
Le format de reproduction de l’image ne doit pas dépasser ¼
de page, sont exclues les utilisations en couverture ou dans un
numéro hors-série sur l’exposition.
17
Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont
protégées par le droit d’auteur. L’œuvre d’Anri Sala de l’ADAGP
(www.adagp.fr) peut être publiée aux conditions suivantes :
• Pour les publications de presse ayant conclu une convention
avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci.
• Pour les autres publications de presse :
– Exonération des deux premières œuvres illustrant un article
consacré à un événement d’actualité en rapport direct avec
celles-ci et d’un format maximum d’¼ de page ;
– Au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront
soumises à des droits de reproduction / représentation ;
– Toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de
l’ADAGP ([email protected]) ;
– Le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera :
nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de la mention de
l’ADAGP, tel qu’indiqué dans la légende ci-après, et ce, quelle
que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de
l’œuvre. Ces conditions sont valables pour les sites Internet ayant
un statut de presse en ligne, étant entendu que pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à
1 600 pixels (longueur et largeur cumulées).
Visuels disponible pour la presse
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Informations pratiques
Réservations
& renseignements
T 04 84 35 13 13—De 9 h à 18 h 7 j / 7
[email protected] / mucem.org
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3
1
Tarifs
2
Billets Mucem
Expositions permanentes et temporaires
9,5 € / 5 € (valable pour la journée)
Billet famille
Expositions permanentes et temporaires
14 €
Visites guidées
12 € / 9 € / 5 € (moins de 18 ans)
Audioguide
2 €
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7
9
L’accès aux espaces extérieurs et jardins du Mucem
est libre et gratuit dans les horaires d’ouverture du site.
L’accès aux expositions est gratuit pour tous,
le premier dimanche de chaque mois.
Gratuité des expositions pour les moins de 18 ans,
les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires de minima sociaux,
les personnes handicapées et accompagnateur et les
professionnels.
Gratuité de la Galerie de la Méditerranée uniquement
pour les enseignants titulaires d’un Pass Éducation
et les 18-25 ans.
Évitez les files d’attente
Achat en ligne sur mucem.org, fnac.com,
ticketnet.fr, digitick.com
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1. Enkelejd Zonja, In your Vein, 2011, huile sur toile. Prêt de l’artiste © Enkelejd Zonja
2. Zef Shoshi, Krijimi i kooperativës në Mal ësi [La Création de la coopérative dans les montagnes], 1974, huile sur toile, 185 × 221 cm. Galerie nationale d’art de Tirana
© National Gallery of Arts, Albania
3. Endri Dani, Palimpsest 01, 2010. Métal, peinture. Prêt de l’artiste © Endri Dani
4. Yllka Gjollesha, The Flag, 2012, capture d’écran de la vidéo (10 min). Prêt de l’artiste © Yllka Gjollesha.
5. Ilir Kaso, My Mother, 2007, vidéo morphing. Prêt de l’artiste © Ilir Kaso
6. Adrian Paci, A Real Game, 1999, capture d’écran de la vidéo (6 min 54). Galerie Peter Kilchmann, Zurich © Courtesy de l’artiste, kaufmann repetto, Milan, et Galerie
Peter Kilchmann, Zurich
7. Edit Pulaj, étude préparatoire pour TOUCHE (pas), 2016, œuvre produite à l’occasion de l’exposition © Edit Pulaj, photo Andrea Goertler
8. Faucille, Korca, Albanie © MNHN, photo Mucem (Œuvre choisie dans les collections du Mucem par Edit Pulaj, Collection d’ethnologie d’Europe, Muséum National
d’Histoire Naturelle)
9. Leonard Qylafi, Imagery 7, 2014, huile sur toile, 103,3 × 77,3 cm. Prêt de l’artiste © Leonard Qylafi
10. Anri Sala, Dammi i Colori, 2003. Capture d’écran de la vidéo (16 min). Courtesy de l’artiste et de la galerie Chantal Crousel, Paris © Adagp, Paris 2016
11. Ermela Teli, Architecture of Sadness (Trilogy), 2012. Capture d’écran de la vidéo (15 min). Prêt de l’artiste © Ermela Teli
12. Fani Zguro, série « Exterminator », 2012, technique mixte, dimensions variables. Prêt de l’artiste © Fani Zguro
13. Driant Zeneli, série « This is a castle ! », 2010. Dimensions variables. Courtesy prometeogallery di Ida Pisani Milan-Lucca © Driant Zeneli.
Horaires d’ouverture
Ouvert tous les jours sauf le mardi
De 11h à 19h : septembre—octobre
De 11h à 18h : novembre—avril
Dernière entrée 45 minutes avant la fermeture du site.
Évacuation des salles d’expositions 15 minutes avant
la fermeture du site.
Portes ouvertes de l'exposition le vendredi 23 septembre
de 17h à 22h.
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Visiteurs en groupes
Les visites en groupes (à partir de 7 personnes), dans
les espaces d’expositions et les espaces extérieurs du site,
se font uniquement sur réservation, au plus tard quinze
jours à l’avance pour les visites guidées et une semaine pour
les visites autonomes.
Horaires réservés aux groupes 9h – 11h
Réservations obligatoires.
Accès
Entrée basse fort Saint-Jean
201, quai du Port
Entrée Panier
Parvis de l’église Saint-Laurent
Entrée J4
1, esplanade du J4
Métro
Vieux-Port ou Joliette
Tram T2
République / Dames ou Joliette
Bus 82, 82s, 60
Arrêt fort Saint-Jean / Ligne de nuit 582
Bus 49
Église Saint-Laurent
Parkings payants
Esplanade du J4 / Vieux-Port / fort Saint-Jean et Hôtel de Ville
Réseaux sociaux
facebook.com / lemucem
twitter.com / mucem_officiel
instagram.com / mucem_officiel
vine.co / mucem_officiel
Mucem, 1 esplanade du J4,
13002 Marseille
Leonard Qylafi, Imagery 7, 2014, huile sur toile, 103,3 × 77,3 cm. Prêt de l’artiste © Leonard Qylafi
Mécènes fondateurs du Mucem

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