Communiqué de presse Conférence du Planétarium

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Communiqué de presse Conférence du Planétarium
Communiqué de presse
Conférence du Planétarium
Le renouvellement de l’observation en astronomie et astrophysique
Jeudi 7 février 2008 à 20h
Agnès Acker
LA SOMPTUEUSE FIN DES ETOILES
L’histoire des étoiles en fin de vie, revisitée sous le regard de nos grands télescopes d’aujourd’hui.
Astres d’une complexité extrême, les
nébuleuses planétaires ont révélé aux scientifiques, une image profondément changeante
depuis la fin du 18ème siècle. Tout commence
avec Charles Messier, qui répertorie une petite
tache floue, un objet « nébuleux » dans le ciel,
également observée à l’époque comme un disque
verdâtre semblable à une planète (d‘où appellation « planétaire »). William Herschell s’exclama
« quel phénomène singulier », à la vue de cette
étoile baignant dans un « fluide lumineux ». Un
siècle plus tard, William Huggins découvrit
que ce « fluide » émettait de brillantes radiations vertes attribuées alors à un « nébulium »
hypothétique. Il s’agissait en réalité de transitions atomiques dites « interdites » de l’oxygène
qui seront proposées à partir de 1927 par
Ira S. Bowen.
Par les avancées conjointes dans les
domaines des techniques, des instruments
d’observation, des analyses de données, des
théories de l’évolution stellaire, et de l’analyse
théorique de la lumière, on sait maintenant que
les nébuleuses planétaires marquent la fin
dramatique des étoiles de masse « solaire »,
(près de 3 000 cataloguées à ce jour). Des
images et des spectres magnifiques de
ces astres sont obtenus grâce aux grands
télescopes sur Terre et aux sondes envoyées
dans l’espace. Ces données sont analysées par
environ 200 spécialistes dans le monde.
Les nébuleuses planétaires ont acquis ainsi
un triple statut en astrophysique. Traceurs
de l’évolution stellaire, elles permettent de
comprendre les dernières étapes de la
vie d’étoiles comme le Soleil, ainsi que le
mécanisme des éjections de gaz violentes
et souvent bi-polaires. Chaque nébuleuse
planétaire est un laboratoire cosmique où
co-existent gaz et poussières à des conditions extrêmes de température, densité,
vitesse, émettant depuis les rayons X jusqu’aux
ondes radio. Grâce à leurs fines et intenses
radiations, les nébuleuses planétaires sont
visibles à de très grandes distances, et sont
d’excellents traceurs de la Galaxie – et même
d’autres galaxies.
Agnès Acker est Astrophysicienne
à l’Observatoire de Strasbourg,
Professeur à l’Universtité Louis
Pasteur, Présidente de l’Association
des Planétariums de Langue
Française, (APLF) depuis 1984.
Auteur – scénariste de 12 spectacles de Planétariums, 1982 à 2002.
Réalisatrice d’une version trillingue du
CDrom « Explorer l’Univers (Production Hands-onUniverse, Berkeley/USA) 2005. Dernier ouvrage
paru – l’Univers astronomique avec Jean-Claude
Pecker, Collection Planétariums ( 2001,2006).
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