Aides à la recherche - Archives départementales de Maine-et

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Aides à la recherche - Archives départementales de Maine-et
Communication des
Archives départementales
106, rue de Frémur
BP 80744
49007 ANGERS cedex 01
«Généalogie.
Liste des ascendants de quelqu’un à partir d’un lointain
ancêtre qui ne se souciait guère en son temps d’établir la sienne.»
Ambrose Bierce, Le dictionnaire du Diable.
Faire sa généalogie
Aides à la recherche
1. LES SOURCES
LES SOURCES PERSONNELLES
Rassemblez les documents dont vous disposez dans la famille : copies et extraits
d’actes d’état civil, livret de famille, cartes d’identité, passeports, cartes d’électeurs,
livrets et autres documents militaires, contrats de mariages, baux, testaments,...
Collectez les témoignages en interrogeant parents, grands-parents, tous les membres
de la famille susceptibles d’apporter une information.
L’ETAT CIVIL ET LES REGISTRES PAROISSIAUX
L’état civil de moins de 75 ans est conservé en commune. Les actes de naissance,
mariage, décès (N.M.D.) peuvent être communiqués sous forme de copie intégrale
ou d’extrait d’acte.
Seuls les actes de votre ascendance directe vous seront communiqués. Prenez contact
avec la mairie du lieu de l'acte désiré.
L’état civil et les registres paroissiaux de plus de 75 ans sont conservés dans les communes
(collection originale) et, aux Archives départementales (collection double) jusqu’en
1902 pour la quasi-totalité des communes du département. L’ensemble, du 15e siècle
jusqu’en 1902, a été numérisé et, est consultable en libre service dans la salle de
lecture des Archives départementales ainsi que sur le site internet du service.
Vous y trouverez les actes de naissance, mariage et décès dans les registres d’état civil
qui sont établis par commune et par année. Les tables décennales récapitulent par
période de 10 ans, dans l’ordre alphabétique des patronymes, tous les actes passés
dans la commune. Elles permettent de repérer un acte sans en connaître la date
précise et de le retrouver ensuite dans les registres d’état civil. Ces tables décennales
ont également été numérisées jusqu’en 1902.
Pour les mariages de l’an VII et l’an VIII, ils ne sont enregistrés que sur les registres
d'état-civil du chef-lieu de canton. Cependant, si l'on recherche d'après les tables
décennales, il faut consulter celles de la commune où le mariage a été célébré et non
celles du chef-lieu de canton.
L’état civil est établi à partir de la Révolution française (1791). Les tables décennales
sont établies à partir de septembre 1802 (voire 1792).
Les registres paroissiaux constituent l’état civil antérieur à la Révolution française. Les
baptêmes, mariages, sépultures (B.M.S.) étaient enregistrés par les prêtres dans
chaque paroisse.
Il n’existe pas de tables décennales pour les registres paroissiaux.
Cependant, des prêtres ont réalisé des relevés (qui ont été numérisés); d’autres le sont
par diverses associations généalogiques. Pour ces dernières, les relevés sont
disponibles en accès libre en salle de lecture des Archives départementales, ou bien
directement auprès des associations de généalogie du département.
LES SOURCES RELIGIEUSES
De la Révolution française à nos jours, l’Église catholique continue à tenir des registres
d’actes religieux (baptêmes, mariages, sépultures). Ils sont conservés aux Archives
diocésaines, et consultables sur rendez-vous (31 bis, quai de Pologne—49000
ANGERS—02 41 18 24 72).
L’Église protestante possède également ses propres registres des baptêmes, mariages et
sépultures protestants (1600—1685) pour les temples des Ponts-de-Cé (Sorges) et de
Saumur ; ils sont numérisés et accessibles en salle de lecture des Archives
départementales et en ligne sur le site internet des Archives départementales. Un
inventaire analytique détaillé (Série I) des registres protestants est consultable dans
l'espace des instruments de recherche de la salle de lecture des Archives
départementales.
LES AUTRES SOURCES
Les Archives des notaires : elles sont classées en sous-série 5 E. La recherche s'effectue par
la date de l'acte et par le lieu ou le nom du notaire. L'index de l'ensemble des minutes
et répertoires notariaux est disponible sur le site internet des Archives
départementales.
Un enregistrement des actes des notaires existe. Avant 1790, il est classé en Série C.
Ensuite, il est classé en Série 3 Q .
Les Archives des familles (titres de familles et de propriété) confisquées à la Révolution sont
classées en Série E. Les Archives des familles données ou déposées depuis la
Révolution sont classées en Séries F et J.
Les Archives judiciaires sont classées en Série B (avant 1790),
révolutionnaire) et Série U (après 1790).
Série L
(période
La conscription militaire : la réquisition des Français pour le service armé est mise en
place à partir de 1793. Les Archives militaires sont classées en série R. Avant 1872, la
conscription n'était pas obligatoire pour tous et fonctionnait sur le mode du tirage au
sort (avec possibilité, suivant les périodes, d'achat de remplaçants ou d'exemption).
Après 1872, tous les hommes de 20 ans sont recensés (ce jusqu'en 1997, date de la
suspension du service militaire obligatoire).
N.B. : les tables alphabétiques et registres des fiches de matricules militaires ont été numérisés de
1872 à 1910.
Contenant des renseignements à caractère médical, ces documents ne sont, en
principe, pas communicables avant 120 ans. Toutefois, une dérogation générale
permet de les consulter avant ce délai, dans le cadre d’une recherche généalogique
personnelle.
Le recensement de la population : il existe depuis l'an IX. Des listes nominatives ont été
établies jusqu'en 1954. Ces archives sont classées en Sous-séries 6 M et 371 W.
Les listes nominatives antérieures à 1936 et provenant de la Préfecture du Maine-etLoire ont malheureusement été détruites. Il faut donc consulter la collection
communale lorsqu'elle existe.
PLUS ON REMONTE DANS LE TEMPS, PLUS ON DOIT DIVERSIFIER SES SOURCES POUR
PALLIER LES DEFICIENCES QUI PEUVENT EXISTER DANS CERTAINES SERIES.
2. LA METHODE
QUEL TYPE DE GENEALOGIE SOUHAITEZ-VOUS FAIRE?
Faire sa généalogie, c’est rechercher tous les individus, hommes et femmes, avec qui
l’on possède un lien de parenté. Ainsi deux types de généalogies sont possibles.
La généalogie ascendante : rechercher, en partant de soi-même, l'ensemble de ses
ancêtres, en excluant les oncles et tantes, cousins, etc. parmi les généalogies
ascendantes, il est possible d'établir :
- soit une généalogie agnatique : on ne recherche alors que les ancêtres
porteurs du même patronyme ;
- soit une généalogie cognatique : prise en compte de l’ensemble des
ascendants, qu’importe leur nom de famille (branche paternelle ou maternelle)
La généalogie descendante : rechercher, à partir d'un couple de vos ancêtres, tous les
individus qui en descendent.
LES FICHES DE DEPOUILLEMENT
Deux options sont possibles:
- Les fiches individuelles : une fiche pour chaque individu, dans laquelle on
renseigne l'ensemble des informations collectées (date et lieu de naissance, mariage,
décès, etc.)
- Les fiches couples : une fiche par couple dans laquelle on précise l'identité
des conjoints, leurs date et lieu de naissance, mariage et décès, ainsi que les enfants
issus de ce couple.
Abréviations : ° naissance, x mariage, † décès
NUMEROTATION DES FICHES
Vous pouvez choisir de classer l’ensemble de vos fiches par ordre alphabétique, mais
vous pouvez également opter pour une numérotation spécifique. Cette dernière
solution est souvent la plus pratique lorsque votre généalogie prendra de l’ampleur.
Numérotation des ascendants (méthode Sosa-Stradonitz) :
Cette méthode originale consiste à attribuer le numéro 1 à l’individu pour lequel on
veut établir l’ascendance. Son père portera le numéro 2, et sa mère le numéro 3. Le
grand-père paternel prendra alors le numéro 4, la grand-mère maternelle le 5 ; le
grand-père maternel le 6 et la grand-mère maternelle le 7. Ainsi, les hommes
reçoivent toujours pour référence un nombre pair ; les femmes un nombre impair et,
pour connaître le numéro de l’épouse, il suffit d’augmenter de 1 le numéro de
l’époux.
Numérotation des descendants (méthode d'Aboville) :
Cette méthode permet d’identifier chaque descendant d’une généalogie en lui
attribuant un numéro unique retraçant la filiation. L’ancêtre pour lequel on veut
établir la descendance prendra le numéro 1. Ensuite, le premier enfant de cet ancêtre
prendra le numéro 1.1., le second 1.2., le troisième 1.3, et ainsi de suite à chaque
génération.
REPRESENTATION GRAPHIQUE
Plusieurs solutions s’offrent à vous. Au traditionnel «généalogique», vous pourrez
préférer les listes d’ascendance, la roue d’ascendance ou bien le tableau dépliant.
De nombreux logiciels proposent des mises en pages automatiques de votre
généalogie. Vous pourrez opter pour des logiciels payants que vous trouverez dans le
commerce ou bien pour des logiciels libres de droits et téléchargeables sur internet.
3. REPRODUIRE LES DOCUMENTS
L’IMPRESSION
Pour les registres numérisés (accessibles depuis les postes informatiques de
consultation de la salle de lecture des Archives départementales) et les microfilms,
l’impression se fait grâce à une carte magnétique à acheter auprès des agents
d’accueil.
LA PHOTOGRAPHIE
Depuis les postes informatiques de consultation de la salle de lecture, il est possible
d’effectuer soi-même dans la salle de lecture des photographies pour son usage
personnel. Pour les documents originaux, il convient de remplir préalablement le
formulaire de déclaration prévu à cet effet en s’adressant à la banque d’accueil de la
salle de lecture.
Quelque soit l’appareil utilisé (numérique ou analogique) le flash est interdit.
4. BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES GENERAUX
BEAUCARNOT (Jean-Louis), Réussir sa généalogie, Marabout, 2006, 269 p.
DE BOOS (Emmanuel), La Généalogie, familles, je vous aime. Découverte Gallimard,
1998. 143 p.
BEAUCARNOT (Jean-Louis), La Généalogie. Que Sais-Je? 2003. 127 p.
CHRISTIAN (Francis), La généalogie pour les nuls, 2004, 266 p.
METHODOLOGIE
JOUNIAUX (Léon), Généalogie. Pratique. Méthode. Recherche. Artaud, 1991. 416 p.
DUBOURGUEY (Christian), A la recherche de vos ancêtres, guide pratique de généalogie.
Flammarion, 1999. 175 p.
GAUTIER (Valérie), ABC de généalogie. Éditions Jacques Granger, 1994. 465 p.
FLEURY (Michel) et HENRY (Louis), Nouveau manuel de dépouillement et d’exploitation de
l’état-civil ancien. INED, 3ème édition, 1985. 202 p.
OUVRAGES SPECIALISES
CHARTON (Éric), Généalogie sur PC. Campus Presse, 2003. 247 p.
ARCHASSAL (Pierre-Valéry), S’initier à la généalogie sur Internet. Campus Presse 2002. 303
p.
BEAUCARNOT (Jean-Louis), Qui étaient nos ancêtres : de leur histoire à la nôtre. JC Lattès,
2002. 426 p.
(ss la dir)VERRY (Elisabeth), Bibliographie, généalogie et histoire familiale en Anjou, Archives
départementales de Maine-et-Loire, 1985, 294 p.
CONTACT
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106, rue de Frémur—BP 80744—49007 ANGERS cedex 01
Tél. 02 41 80 80 00—Fax 02 41 68 58 63
Site internet : http://www.archives49.fr
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Mise à jour : 2011