1. Annulation Les assurances
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1. Annulation Les assurances
Mise à jo ur : a vril 2 005 Les assurances 1. An fiche nulat prati que 29 1.1. ion cas d Objet de perso e force mal’assuranc n n ment, es indis jeure et c e .1.2. Ev Monta intempéri pensables as fortuits énements , es po n ur les au spectal’indispon garantis : 2. Re t de la prim ibil specta cle 2.1. Osponsab e cles e ou à l’ ité des n plein événe domm bjet de l’ ilité civil air . 1 imma ages corp assurance e organ .3. isateu tériels orels, . 2 .2 . 2.3. 3. To domm . Evén r (RC 3.1. Ous risqu Particulari ages matéements ga O) e té ra riels, domm ntis : 4. Au bjet de la gs matérie s ages 4.1. V tres ass arantie . 3 ls (TRM) .2. Pa tes étr ol avec a urances rt ic ularité ses en angers ve gression . s tourn nant en 4.2. As ée à l’ s F étrang rance, po istance : po ur les er . 4 u r les é .3. In dividuquipes fra artisn elle a ccide çaint Il existe trois assurances principales nécessaires à l’organisateur de spectacles : - L’assurance Annulation pour couvrir sa perte financière ; - L’assurance Responsabilité Civile Organisateur pour dédommager les tiers ; - L’assurance Tous Risques Matériels pour payer les dommages aux biens ou matériels loués. L’organisateur peut également souscrire des assurances « vol avec agression », « assistance » et « individuelle accident ». 1. Annulation 1.1. Objet de l’assurance Plusieurs mois ou simplement quelques jours avant l’événement, l’organisateur engage des frais. Il peut s’agir de la location d’un lieu, de la publicité pour son spectacle ou de la location de matériel. Si l’événement est annulé, une partie des dépenses engagées restera à sa charge. L’assurance « annulation » permet de couvrir ce risque. Cette assurance couvre l’assuré, c’est-à-dire l’organisateur, contre les conséquences financières de l’annulation, l’abandon, l’interruption ou le report de son événement. L’organisateur doit assurer en premier lieu les frais engagés irrécupérables et non ceux qu’il n’acquittera pas en cas de sinistre tels que Sacem et autres taxes. Par exemple, Sacem et autres taxes ne doivent pas être assurées car en cas de sinistre, l’organisateur ne les paiera pas. De même, s’il a reçu des subventions pour couvrir une partie de ses dépenses et si les sommes versées par les collectivités locales lui restent acquises même si l’événement n’a pas lieu, il faut déduire ces subventions du montant à assurer. L’organisateur doit assurer ses frais irrécupérables dès l’instant où les sommes engagées sont supérieures à la perte que pourrait supporter sa trésorerie en cas d’annulation de l’événement. Ce principe chronologique est variable selon les organisateurs. Pour certains, ce sera au premier euro engagé, pour d’autres, lors du règlement du coût de la location de la salle, par exemple. Conseil : vous pouvez aussi assurer votre marge. Pour cela, lorsque vos recettes sont supérieures aux frais engagés, demandez à votre assureur de couvrir vos recettes nettes hors taxes, c’est-à-dire vos frais + votre bénéfice. Si vous assurez vos recettes, vous percevrez 100 % de votre marge et vos frais irrécupérables sur justificatifs, c’est-à-dire que seront déduits les frais non exposés. 1/6 1.2. Evénements garantis Cas de force majeure et cas fortuits La force majeure caractérise un événement imprévisible (destruction d’une partie du Zénith de Toulouse lors de l’explosion d’AZF, par exemple), irrésistible (impossibilité de jouer sur les décombres) et extérieur à l’assuré (AZF est probablement responsable mais certainement pas l’assuré). Le cas fortuit concerne des événements accidentels qui peuvent affecter l’assuré tel le vol du matériel du groupe et l’empêcher de se produire. Attention ! Le cas de force majeure et le cas fortuit peuvent être couverts par une police d’assurance à risques dénommés ou par une police « tous risques ». Dans le premier cas, l’assureur précise les risques couverts tels deuil national, grève générale, accident du matériel transporté, retrait d’autorisation administrative… Dans le deuxième cas, il est précisé que « tous les événements indépendants de la volonté de l’assuré sont garantis sauf » et suit alors une liste précise d’exclusions. Mieux vaut connaître ce qui est exclu que ce qui est garanti. Par exemple, un accident sur autoroute qui bloque votre camion transportant le matériel pendant plusieurs heures, empêchant le montage du spectacle, ne sera probablement pas couvert par la police à risques dénommés et certainement garanti par la police tous risques car ce n’est pas exclu. Les exclusions communes aux deux formes de polices couvrant le cas de force majeure et le cas fortuit concernent principalement le manque de succès. Si vous décidez d’annuler parce que vous ne couvrez pas vos frais, c’est votre décision et non pas un sinistre à déclarer à l’assurance. Une autre exclusion concerne les événements connus à l’avance. Si vous vous assurez pour un spectacle le 12 septembre et qu’à la souscription du contrat, l’assureur est informé qu’une grève des transports est prévue ce jour-là, ce risque ne sera pas garanti. L’indisponibilité des personnes et les intempéries pour les spectacles en plein air sont exclues de cette garantie car elles font l’objet de garanties séparées. L’indisponibilité des personnes indispensables au spectacle ou à l’événement Les polices de forme « risques dénommés » couvrent en général la maladie ou l’accident de ces personnes. La police « tous risques » garantit l’absence de ces personnes pour toutes causes indépendantes de leur volonté. Ces deux polices couvrent également le risque deuil familial (comme pour tout salarié avec une garantie limitée à trois ou sept jours selon les cas) et le kidnapping ou enlèvement de l’artiste. Attention ! La personne indispensable doit être précisément définie. Tous les membres d’un groupe ne sont pas forcément indispensables alors qu’un technicien peut l’être. Le critère du caractère indispensable est l’annulation ou non du spectacle en cas d’absence de la personne. De plus, une personne peut être indispensable un certain temps puis remplacée ensuite. C’est le cas d’un musicien blessé au cours d’une tournée. On peut le remplacer par exemple au bout de sept représentations, temps nécessaire pour mettre au courant un autre musicien. Pour garantir la maladie, l’assureur peut demander à la personne assurée de se soumettre à une visite médicale auprès d’un médecin désigné. Dans certains cas, si l’artiste est étranger par exemple, ou si les sommes assurées paraissent peu importantes aux yeux de l’assureur, la clause « bonne santé » s’appliquera. Par cette clause, l’assureur indique que l’artiste est garanti en cas de maladie s’il peut prouver, en cas de sinistre, qu’il était en bonne santé dans la période de 30 jours avant la souscription du contrat. 2/6 Attention ! Si un assuré a une maladie chronique ou grave mais ne l’empêchant pas de se produire, il doit demander à passer une visite médicale car le médecin pourra accepter, avec ou sans réserve, qu’il soit assuré pour l’événement. Dans le cas contraire, et s’il doit annuler à cause de sa maladie pré-existante, il ne sera pas garanti. Les principales exclusions de la garantie « indisponibilité » concernent la grossesse, les accidents liés à l’alcool ou aux drogues et le suicide. Il ne faut pas oublier de déclarer les sports à risques pratiqués par une personne indispensable. Ce peut être toute compétition hippique par exemple ou le pilotage d’un avion privé. Intempéries pour les spectacles en plein air Cette garantie s’applique aux spectacles sous chapiteau en cas de vent soufflant à plus de 90 km/h ou du poids de la neige ou du refus d’entrer signifié par une autorité compétente. Cette garantie s’applique également aux spectacles se déroulant sous scène couverte ou en plein air suite aux mauvaises conditions atmosphériques empêchant le montage du spectacle ou interrompant son déroulement pour des raisons de sécurité pour les artistes et techniciens. Attention ! Cette garantie doit être souscrite au moins deux ou trois semaines avant le spectacle pour préserver la notion d’aléa. On ne peut s’assurer la veille pour le lendemain. Il n’y aurait pas d’incertitude, donc pas d’assurance possible. En cas de sinistre, les assureurs réclament souvent un huissier pour relever les déclarations du régisseur du spectacle et du responsable du lieu. Un relevé de la station météo la plus proche est également nécessaire. 1.3. Montant de la prime Le coût de l’assurance annulation est basé sur le montant assuré. Il s’agit d’un pourcentage de l’ordre de 1 % pour la garantie « cas de force majeure » et « cas fortuit », jusqu’à 5 % ou plus pour un spectacle en plein air sans couverture de scène. Pour souscrire cette assurance, l’organisateur devra fournir un prévisionnel des frais et également un plan d’étalement de ses dépenses. Il est inutile d’assurer 300 000 € six mois avant le spectacle si seulement 200 000 € sont nécessaires. 2. Responsabilité civile organisateur (RCO) 2.1. Objet de l’assurance L’organisateur, en examinant le contrat de location de la salle ou du lieu, va constater une demande d’assurance de la part du loueur. Il s’agit d’une assurance RCO à fournir pour lui permettre d’entrer dans les lieux. Le contrat RCO souscrit par l’organisateur est au profit exclusif des tiers (le tiers c’est l’autre). Il n’indemnise jamais l’organisateur pour ses biens mais couvre les dommages corporels, matériels ou immatériels (financiers) causés aux tiers si sa responsabilité est engagée. L’organisateur peut s’exonérer de sa responsabilité en invoquant la force majeure (une tempête par exemple) ou la faute d’un tiers (un salarié d’une société de service d’ordre qui blesse un spectateur). S’il y a faute d’un tiers, l’assurance de l’organisateur se retournera contre l’assurance du tiers responsable. 2.2. Evénements garantis Dommages corporels Cette assurance ne s’applique pas aux salariés de l’assuré. D’abord, parce qu’ils sont couverts à titre obligatoire par les accidents du travail (SS). Ensuite parce que ce ne sont pas des tiers, ils font partie de la structure assurée. Cependant, si un dommage corporel affecte un salarié, dans la mesure où la Sécurité sociale peut prouver une faute inexcusable de 3/6 l’organisateur lui-même, la Sécurité sociale peut récupérer auprès de lui les indemnités complémentaires versées à la victime ou à ses ayants droit. L’assurance Responsabilité civile prend ce risque en charge. Pour les bénévoles, il faut veiller à ce que soit insérée dans le contrat une clause précisant qu’ils sont considérés comme tiers entre eux. Ainsi, si l’accident d’un bénévole est dû à un autre bénévole, ce sera pris en charge par le contrat. Le risque principal assuré en cas de dommages corporels est le risque catastrophique, c’est-à-dire l’effondrement de tribunes ou l’incendie de la salle ou la panique. Attention ! Certaines compagnies n’accordent la garantie « effondrement de tribunes ou gradins démontables » que si vous le demandez. La garantie dommages corporels sera souvent limité à 7,6 millions d’euros ou plus fréquemment à 6 millions d’euros. Si une salle ou une municipalité exige plus, vous devez souscrire une assurance dite de « deuxième ligne ». Cette assurance jouera en complément de la première assurance (au-delà de 7,6 millions d’euros par exemple et jusqu’à 15 millions d’euros). Dommages matériels Vous avez loué un lieu et devenez de ce fait « occupant temporaire ». Si vous étiez occupant permanent, l’assurance RCO ne jouerait pas pour les dommages matériels causés à la salle car on considérerait qu’il s’agit de votre salle et non de celle d’un tiers. Il faudrait vous couvrir par une assurance multi-risques (incendie, dégâts des eaux…). Le dommage matériel le plus important est l’incendie de la salle. Une garantie de 1 à 1,5 millions d’euros est suffisante car la plupart des salles renoncent à tout recours contre vous et votre assureur en cas d’incendie et d’explosion de la salle. L’exploitant préfère en effet payer une légère surprime à son assureur pour être garanti sans avoir à se retourner contre la police d’assurance de son locataire. Attention ! En contrepartie, le loueur précise que le locataire renonce à tout recours contre le loueur pour tous dommages affectant ses matériels même si la responsabilité de la salle est engagée (l’assurance Tous risques matériels permettra de couvrir ce risque). Vérifiez que votre contrat couvre également les chapiteaux et leur installation, un grand nombre de polices d’assurance excluant les bâtiments qui ne sont pas « construits et couverts en dur » (exemple de jargon assurance). La garantie dommages matériels concerne aussi les biens meubles (fauteuils de la salle ou matériel son apporté par l’assuré par exemple). Cette garantie est souvent une souslimitation de la garantie principale de l’ordre de 200 000 à 1 million d’euros pour couvrir les biens confiés ou loués. Attention ! Votre contrat RCO doit couvrir les biens loués (exclusion habituelle dans de nombreux contrats) et le risque de vandalisme. Vous devez rendre la salle dans l’état où vous la trouvez. Un état des lieux avec un responsable de la salle avant et après s’impose. Au titre des dommages matériels, vous pouvez également avoir besoin d’une RC dépositaire (garantie vestiaire). Cette garantie est accordée si le vestiaire est gardienné en permanence et s’il y a remise d’une contre-marque au client. Pour ces garanties dommages matériels, vous devrez accepter des franchises. La franchise est ce qui reste à votre charge en cas de sinistre. N’acceptez pas une franchise supérieure aux capacités financières de votre structure. Dommages immatériels Il s’agit d’un préjudice financier causé à un tiers. Il peut être « consécutif », c’est-à-dire faire suite à un dommage matériel. Par exemple, si 4/6 des spectateurs excités détruisent une centaine de fauteuils (dommage matériel causé au tiers), la conséquence financière est l’arrêt d’activité du loueur pour 15 jours, le temps de rénover la salle, donc une perte de recettes qui sera réglée par l’assureur. Il peut être « non consécutif », c’est-à-dire être indépendant de tout dommage matériel causé à un tiers. Si vous avez vendu un spectacle et oublié une partie de votre matériel, votre groupe ne peut pas se produire, il s’agit d’une faute professionnelle de votre part et la perte de recette de l’acheteur devra être indemnisée. 2.3. Particularités L’organisateur doit inclure les périodes de montage et de démontage de ses installations dans la période de garantie de son contrat RCO qui doit également jouer en tous lieux et pas simplement sur les lieux du spectacle. Un artiste peut par exemple détériorer sa chambre d’hôtel et c’est le producteur qui paiera l’addition. Pour les spectacles de rue, c’est la municipalité qui est responsable des désordres sur la voie publique mais on peut reprocher à l’organisateur un défaut d’organisation (barrières mal placées par exemple). L’assurance RCO ne joue que si la responsabilité de l’organisateur est engagée. Or, en cas de vol sans effraction d’un matériel loué dans une salle de spectacle, il est difficile de trouver qui est responsable. L’assurance RCO ne paiera probablement pas mais le loueur réclamera le remboursement de son matériel à l’organisateur. Dans ce cas, l’assurance Tous risques matériels pourra jouer. 3. Tous risques matériels (TRM) Ce contrat paiera à la constatation du dommage (matériel cassé ou volé par exemple), sans chercher à déterminer si votre responsabilité est engagée. Vous devez le souscrire si vous louez du matériel après avoir vérifié que le loueur n’a pas spécifié sur ses conditions de vente que lui-même et son assureur renoncent à tout recours contre vous en cas de sinistre. Dans le cas où vous devez assurer le matériel, n’oubliez pas d’inclure le temps de transport dans la période de garantie et de demander au loueur la valeur à neuf de remplacement du matériel. Ce sera la base de votre assurance. Attention ! Si vous décidez d’assurer 500 000 € de matériels alors que vous en avez loué la valeur de 1 million d’euros en pensant que « ce sera moins cher et que de toute façon on ne volera pas tout », vous avez deux risques : - En cas de sinistre total (incendie ou tempête ou vol du camion transportant le matériel, par exemple), vous toucherez 500 000 € et devrez rembourser 1 million d’euros au loueur. - En cas de sinistre partiel (vol de 100 000 € de matériel par exemple), si l’expert nommé par la compagnie d’assurances pour régler votre dossier sinistre s’aperçoit de la différence entre la valeur du matériel loué et la valeur du matériel assuré, il préconisera l’application d’une règle proportionnelle. Vous serez indemnisé dans la même proportion, c’est-à-dire de 50 000 € puisque le rapport est de 50 % (500 000 € assurés pour 1 million d’euros de valeur). Vous disposez d’une alternative si vous ne souhaitez pas assurer l’ensemble du matériel loué. Vous pouvez demander à être assuré au « premier risque ». Dans ce cas, l’assureur paiera tous les sinistres jusqu’au montant assuré, c’est-à-dire 500 000 €. S’il y a plus, la différence sera pour vous. 5/6 3.1. Objet de la garantie Ce contrat couvre « tout bris, perte ou destruction, soudain et fortuit, des biens assurés ». « Soudain » car il n’y a assurance qu’avec un aléa. Un matériel mal entretenu et couvert de rouille se brisera immanquablement. Ce n’est pas le rôle de l’assurance d’intervenir. « Fortuit », c’est-à-dire accidentel, selon une règle simple. L’assurance couvre un matériel contre tout ce qui vient de l’extérieur (verre de cola sur un clavier, foudre, vol, virus…) et la maintenance intervient pour tout ce qui vient de l’intérieur (panne sans surtension ou court-circuit). La garantie « perte » signifie que le vol avec ou sans effraction est couvert. Ces garanties peuvent être étendues au transport. Attention ! Il faut vérifier certains contrats qui malheureusement s’inspirent des règles propres à l’assurance des « marchandises transportées » et ne couvrent pas le vol la nuit entre 22 h et 7 h du matin si le matériel est laissé dans un camion sur la voie publique. 3.2. Particularités En cas de vol avec ou sans effraction et même en cas de disparition, il faudra porter plainte contre X et adresser le plus rapidement possible la déclaration à votre assureur. Au niveau des exclusions, il faut souligner l’absence de couverture des préjudices esthétiques. Si votre instrument est rayé mais fonctionne, l’assurance ne jouera pas. Il en est de même pour les tags. Les consommables sont toujours exclus de même que les tâches, brûlures de cigarettes sur les costumes car le contrat TRM s’applique également aux décors et costumes. Dans le cas de tournées à l’étranger, on pourra ajouter dans cette assurance la couverture des matériels photo et vidéo de l’équipe. 4. Autres assurances 4.1. Vol avec agression Pour couvrir les espèces en caisse, en cours de transport ou au domicile des salariés ou bénévoles. Ce contrat peut également garantir à concurrence du coût de fabrication la reconstitution de la billetterie en urgence si elle est volée ou détruite (dans la limite de la valeur faciale des billets). 4.2. Assistance - Pour les artistes étrangers venant en France. La garantie sera limitée à l’hospitalisation en France suite à maladie ou accident grave et au rapatriement du corps. ; - Pour les équipes françaises en tournée à l’étranger. Ne pas oublier de souscrire une garantie frais médicaux « gonflée » de l’ordre de 100 000 € au moins si la tournée se déroule aux USA ou au Canada. 4.3. Individuelle accident Ce contrat peut être utilisé pour couvrir le risque décès et le risque invalidité par accident, c’est-à-dire l’incapacité permanente partielle (tel un doigt coupé) ou totale (telle une paralysie générale après une chute) des intermittents les plus exposés (accrocheurs ou acrobates ou préposés aux services d’ordre). Bibliographie : AUDUBERT Philippe, DANIEL Luc Profession entrepreneur de spectacles, irma éditions, nouvelle édition, Paris, 2004 IRMA L’Officiel de la musique 2005, irma éditions, Paris 2004 6/6