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N° 86
Décembre 2006
1,90
€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des cantons de
Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
L’événement
Doubs
La commune de Montbenoît
dans le collimateur de la justice
La commune de Doubs
rappelée à l’ordre
Le tribunal administratif de Besançon vient
de condamner la commune de Doubs qui faisait payer injustement à ses riverains une
taxe sur les travaux de voirie. C’est un habitant qui a soulevé le problème.
Jougne
- Un habitant accuse la mairie
d’usage de faux.
p. 11
La ligne électrique
frôle les maisons
- Une enquête a été ouverte par le
procureur de la République.
- Une guerre du voisinage.
Un habitant de la Ferrière-sous-Jougne a
alerté les autorités pour une anomalie inexplicable : une ligne électrique de 20 000 volts
passe tout près des habitations.
p. 24
Lire en p. 6 et 7
Le dossier
Croyances populaires :
entre science et superstition
Ils sont magnétiseurs, sourciers,
leveurs de brûlures ou géobiologues… Aussi
discrets que sollicités par la population du HautDoubs, ils font
vivre les ancestrales croyances
populaires.
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Retour sur info
2
Éditorial
Combat
Le Téléthon deviendrait-il gênant ?
Ferait-il de l’ombre aux autres causes
ou pire, irait-il à l’encontre de
l’éthique ? C’est en tout cas l’avis
d’une petite minorité de voix, relayées
officiellement par l’évêché du Var qui
a récemment appelé au boycott de
la manifestation au motif que les thérapies géniques seraient contraires
au dogme catholique ! L’évêché du
Var sait certainement que les travaux
effectués par les laboratoires français sont évidemment encadrés par
les instances sanitaires françaises
et européennes, ainsi que par le comité national d’éthique. Ce qu’il pose
là, c’est une question d’ordre philosophique : a-t-on le droit de toucher
à la “création” ? Cette frange minoritaire de l’Église accuse les chercheurs des hôpitaux français et du
Généthon de jouer aux apprentis sorciers en manipulant les gènes, en
bricolant l’A.D.N., et en aidant ceux
qui pratiquent le diagnostic préimplantatoire. Ce diagnostic, l’évêché
du Var ne le sait peut-être pas, est
autorisé par la loi depuis 1999. En
revanche, si le contexte dans lequel
le débat a été posé est totalement
maladroit, c’est sans doute une vraie
question qui se pose à nouveau. Mais
avant de la poser, ces partisans du
retour à l’état de nature seraient sans
doute inspirés de suivre de plus près
le parcours des familles qui sont
confrontées à une maladie génétique, de percevoir le regard de ces
enfants, les oubliés de la nature, qui
traînent comme un boulet un handicap dû au petit défaut de construction de l’édifice génétique et de peser
la vraie finalité des travaux menés
par l’A.F.M. La recherche sur les thérapies géniques relève du domaine
strictement scientifique. Ce n’est pas
pour autant que le fil conducteur des
recherches menées depuis plus de
vingt ans ne vise pas un seul objectif : la vie. Alors vaut-il mieux “laisser faire la nature” et rester passif
devant la souffrance, ou alors redonner un sens à la vie ? Ces partisans
varois du retour en arrière se trompent de combat. En cherchant à soigner par la thérapie génique, le Téléthon ne fait pas de la sélection
génétique la finalité de son combat.
Cette sélection, elle l’utilise à d’autres
fins, noble, le combat pour la vie.
N’est-ce pas ce qu’est censé prôner l’Église ? Bien sûr il sera toujours
nécessaire de rester vigilant sur les
risques de débordement que comportent les essais génétiques. Tout
comme il est évidemment nécessaire de les encourager à des fins
de vie meilleure. C’est toute la force de l’élan généré par le Téléthon,
et notamment dans le Haut-Doubs. I
L’actualité bouge,
les dossiers évoluent.
La Presse
Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans ses
précédents
numéros, ceux qui
ont fait la une
de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez la rubrique
“Retour sur info”.
Voie verte : ça coince sur la rive droite
oule des grands jours, chaude
ambiance mercredi 15 novembre à
Malbuisson où se tenait la seconde réunion publique relative à la voie
verte. Accompagné des chefs de service impliqués dans le projet, Claude Jeannerot le président du Conseil général
était présent. Fidèle à sa volonté d’agir
“dans la concertation” avec les élus,
associations, riverains et autres citoyens,
il s’est livré au jeu du débat démocratique, prenant bonne note des remarques,
apportant des compléments d’information ou déléguant au besoin ce rôle aux
chefs de service en charge du dossier.
Comme on pouvait s’y attendre, toutes
les craintes exprimées envers la cohabitation des “roulants” et piétons sur
une bonne partie du tracé “voie verte”
en rive droite du lac se sont conclues
par des salves d’applaudissement. Que
ce soit Patrick Genre qui se demande
si “cette voie verte va répondre aux
attentes rive droite”, ou le comité de
défense “Chez Mimi” qui milite pour une
conservation du sentier piéton en l’état,
F
les interventions ont fait mouche dans
l’assemblée. Les commentaires des différentes associations soucieuses de la
préservation de la qualité environnementale du plan d’eau se rejoignaient
pour afficher un scepticisme vis-à-vis
de ce tracé. Des particuliers s’inquiétaient d’une voie verte passant au plus
près de leur maison. Inversement, les
cyclistes et les cavaliers se sentaient
quelque peu indésirables pour les premiers et carrément exclus pour les
seconds. Un homme regrettait que le
sentier piéton actuel ne se prête guère
aux sorties poussettes. On se posait
également la question des parkings ou
de la remise en état du collecteur d’eaux
usées en proie à des fuites.
Les éléments de réponse apportés par
les réalisateurs d’une voie verte dans
les Vosges ayant fait l’objet d’une visite organisée par le Conseil général ont
probablement rassuré certains détracteurs locaux, notamment sur la question de la cohabitation. “Pendant la première année, on a constaté des conflits
Pôle bois : la gauche s’accorde la paternité des subventions
lors que le comité de pilotage du Pôle d’excellence
rurale entre officiellement
en lice le 6 décembre à Levier, la
majorité P.S.-Vert du Conseil régional, par la voix de Pierre MagninFeysot, président du groupe
socialiste commente : “En votant
A
contre la décision modificative
n° 2 de l’exercice 2006, les 12
élus régionaux U.M.P. ont voté
contre la décision d’affectation
d’une autorisation de programme de 457 500 euros à la S.A.S.
Haut Doubs Pellets de Levier qui
réalise des investissements maté-
riels de plus de 3 millions d’euros…”
Interrogés sur cette défection
non pas vis-à-vis d’une politique
qu’ils sont légitimement en droit
de contester mais concernant le
soutien de la filière bois locale,
Jean-François Humbert le pré-
La Presse Pontissalienne
5 bis, Grande rue - B.P. 83 143
25503 MORTEAU CEDEX
Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
E-mail : [email protected]
cellence rural lancé par le gouvernement actuel.”
Elle cite ensuite l’exemple de
Smoby dont les élus de l’opposition régionale ont pu obtenir la
disjonction de la même décision
modificative pour voter en faveur
du groupe industriel jurassien.
Cette subvention accordée par
la Région au projet Haut-Doubs
Pellets concerne une aide sur
l’acquisition du matériel nécessaire au fonctionnement de l’activité de production de granulés
bois. Une seconde demande d’aide liée au bâtiment proprement
dit est actuellement en cours
d’instruction. Elle sollicite des
fonds européens et une autre
aide du Conseil régional. I
rénovation terminée
éhabiliter un édifice religieux non classé n’est
jamais une mince affaire
surtout quand on découvre que
les travaux nécessaires s’avèrent plus importants que prévu.
Sévèrement endommagée suite
à l’incendie survenu en 1941,
l’église de Frasne avait été restaurée mais probablement pas
au point de retrouver son état
précédent. “On a constaté de
sérieux problèmes sans imaginer qu’ils soient si importants,
voire dangereux pour le public”,
explique Lucien Bôle, le maire.
Pierres, corniches, éléments de
charpente ou de talvanne menaçaient au point de devoir engager assez rapidement des travaux indispensables. L’édifice
n’étant pas classé, la commune
se trouvait dans l’obligation d’assumer une bonne partie du financement. Le montant a d’abord
été estimé à 300 000 euros, pour
être réévalué à 500 000 euros
une fois les échafaudages posés,
R
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur commercial :
Éric TOURNOUX
Directeur artistique :
Olivier CHEVALIER
Rédaction :
Frédéric Cartaud, Thomas Comte,
Solène Davesne, Jean-François Hauser.
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne, Patrick Debief,
Mairie de Pontarlier, M.J.C. Touillon.
sident du groupe U.M.P. et Nathalie Bertin, conseillère régionale
pontissalienne, contestent d’emblée ce positionnement tout en
déplorant cette manœuvre politicienne. “On a effectivement voté
contre cette décision modificative car on n’approuve pas l’utilisation des fonds qui en est faite, explique Nathalie Bertin. Le
problème est qu’elle englobe tout
un ensemble de projets dont celui
de la société Haut-Doubs Pellets. D’où ce raccourci un peu
facile, car il va de soi qu’on soutient tout type d’initiative allant
dans le sens du développement
économique du Haut-Doubs.
D’autant plus quand il s’intègre
dans un programme de pôle d’ex-
Église de Frasne :
Jean-François Hauser
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Décembre 2006
Commission paritaire n° 0202 I 79291
parfois violents. Puis ensuite, les habitudes se sont prises. Les cyclotouristes
ont déserté cette voie qui a conforté sa
vocation familiale.” Un rien agacé de
ceux qui soupçonneraient le Conseil
général prêt à passer outre sur la question de l’assainissement, Claude Jeannerot enregistrait une nouvelle fois “ce
problème de cohabitation prégnant”,
dissipait les doutes sur le volet stationnement qui sera “harmonieux et intégré.” Les prévisions de fréquentation
estimées à 300 000 “visiteurs” par an
ont suscité quelques sourires. “Actuellement, les plus gros pics de fréquentation sur le sentier piétonnier avoisinent tout au plus quelques milliers de
personnes. Ils s’observent à l’automne
et aux premiers beaux jours. En plein
été, il fait souvent trop chaud et les touristes privilégient d’autres activités”,
indiquait discrètement un riverain.
D’autres réunions publiques sont prévues début février sur les communes
des Grangettes, de Saint-Point, Malbuisson et Montperreux. I
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ce qui a permis de constater de
plus près l’ampleur des dégâts.
“On bénéficie d’une subvention
de 7 % de la D.G.E. Pour le reste, on a dû contracter un emprunt
de 400 000 euros sur 20 ans.”
L’opération s’est déroulée en
deux tranches. La première réalisée en 2005 concernait le clocher. La seconde effectuée cette année portait sur la réfection
des bas-côtés : toiture, talvanne en zinc et protection des
vitraux. Deux entreprises - Pateu
et Robert de Besançon et Toitures de Franche-Comté (Haute-Saône) - ont travaillé sous la
maîtrise d’œuvre de Denis Vannoz. Le 12 novembre dernier,
l’archevêque de Besançon s’est
rendu sur place pour apprécier
la qualité de cette rénovation.
“On souhaite garder la vocation
cultuelle de l’église tout en l’ouvrant à des activités culturelles
en accord avec le prêtre et les
différents responsables de la
paroisse.” I
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Pontarlier
4
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En bref…
Ouverture officielle le 15 décembre
Patrick Dubiez réhabilite l’ancienne patinoire
L’ancien champion pontissalien de saut à skis installe pour la saison hivernale son concept de patinoire mobile en lieu et place du skate-park.
a culture du patin dans
le Haut-Doubs reste une
réalité. Dès que les lacs
du secteur sont suffisamment
gelés, la population ne se prive pas des sensations de la glisse. Un plaisir dont la durée
fluctue au gré de la persistance
des épisodes de grands froids.
Fort de ce constat et sans doute nostalgique des parties de
hockey disputées il y a une bonne trentaine d’années à Pontarlier, Patrick Dubiez a fait
l’acquisition d’une patinoire
mobile de 450 m2 qu’il installera en décembre en face de la
L
piscine où avait été transférée 2003-2004. Cette tentative lui
l’ancienne patinoire localisée avait permis de vérifier qu’il
initialement sur le Grand n’était plus guère possible de
produire et d’entreCours. “Cet équipetenir de la glace natument comprend un
Un risque relle dans la région.
tapis glacier dans
“Même si les tempélequel circule un
réseau d’eau glycolée relativement ratures nocturnes
très négatives, il
permettant de fabrimodéré. sont
y a trop d’amplitude
quer de la glace quelthermique en journée
le que soit la température extérieure”, souligne pour maintenir en l’état une
faible épaisseur de glace.”
Patrick Dubiez.
Il ne renouvellera pas l’expé- Outre la mise à disposition de
rience d’une patinoire natu- l’emplacement, la Ville fourrelle menée aux Hôpitaux- nira l’électricité alimentant le
Neufs au cours de l’hiver groupe de réfrigération et les
projecteurs qui éclaireront la
patinoire en nocturne. Patrick
Dubiez aura à sa charge le montage et démontage, le fonctionnement et le gardiennage.
Il occupera une partie des
locaux d’accueil de l’ancienne
patinoire qui servira de barcrêperie et de bloc sanitaire.
Les pratiquants auront la possibilité de louer ou d’acheter
des patins sur place. Sur le
plan financier, Patrick Dubiez
estime le coût de fonctionnement entre 20 000 et 30 000
Avant d’être transférée vers la piscine, la première
patinoire pontissalienne occupait l’espace du Grand
Cours. Les plus anciens s’en souviennent.
euros. Un risque relativement
modéré à comparer au déficit
d’une patinoire en dur variant
de 300 000 à 400 000 euros.
“Si tout se passe comme prévu,
on devrait pouvoir tourner pour
le Téléthon. Quoi qu’il en soit,
l’ouverture officielle se fera le
15 décembre.” F.C.
voqué à l’époque où devait se constituer le
grand syndicat mixte, cet équipement qu’on
pensait attractif est tombé aux oubliettes en
même temps que la structure porteuse. Comme
cette patinoire était censée se construire sur Pontarlier, la C.C.L. s’était néanmoins positionnée en
sollicitant le soutien du Conseil général. “La C.C.L.
ne pouvait supporter un tel investissement. Le
Département a refusé d’adhérer à notre demande”, confie Patrick Genre.
Faute d’un grand Syndicat, le Conseil général a
choisi de développer en priorité quatre axes : nau-
É
PONTARLIER
tisme, ski alpin, ski nordique et valorisation d’espaces naturels. En termes d’actions ou de projets,
cela se traduit par le télésiège du Morond, la neige de culture sur la station, la voie verte et le Fonds
de Développement Durable du Haut-Doubs. “La
patinoire n’entrait plus dans ce schéma. Outre l’investissement, se posait également le problème de
mettre en place un fonctionnement dans un tel projet.” Au vu des déficits prévisibles et des sommes
déjà dépensées dans le renflouement des déficits
de la station de Métabief, on comprend ces réticences. Poste
Depuis le 4 décembre, nouveaux horaires pour les
bureaux de Poste de Doubs
(lundi au vendredi de 9 h 30
à 12 heures et de 14 heures
à 17 h 30 et le samedi de
9 heures à 12 heures), de La
Cluse-et-Mijoux (lundi de
15 heures à 17 h 30, mardi au
vendredi de 9 h 15 à 11 h 45
et de 15 heures à 17 h 30 et
samedi de 9 heures à 11 h 30),
Les Fourgs (lundi au vendredi de 9 h 30 à 11 h 30 et de
15 heures à 17 h 30 et le samedi de 9 heures à 11 h 30), Oyeet-Pallet (mardi, jeudi et vendredi de 14 heures à 17 h 30).
Urgence
Jusqu’au 31 mars prochain,
le dispositif d’accueil et d’hébergement d’urgence à Pontarlier est renforcé. Un numéro vert, le 115, fonctionne
24 heures sur 24 pour toute
personne qui a connaissance
d’une personne à la rue en
situation de détresse.
Internet
La zone d’activités économiques des Grands Planchants
à Pontarlier est ouverte au très
haut débit, officiellement
depuis le mardi 28 novembre.
Problème de la retraite
Sentiment d’exclusion
chez les pompiers
À l’exception des officiers, tout l’effectif professionnel de la caserne de Pontarlier s’est mobilisé
le 21 novembre. Ils dénoncent des inégalités de
traitement indiciaire et statutaire.
oin des débordements de la capitale, le mouvement pontissalien
s’est limité à un défilé jusqu’à la
sous-préfecture et des barrages filtrants
autour de la caserne où étaient présents tous les sapeurs y compris ceux
en repos. “On s’associe aux revendications nationales”, explique John Marguet, l’un des trois représentants locaux
de l’intersyndicale.
Les revendications portent sur trois
points. Le premier concerne la Nou-
L
Redevance
Dans le secteur de MétabiefMont d’Or, le prix des redevances ski de fond reste
inchangé cette année. 6 euros
la journée adulte, 5 euros la
demi-journée, 3,50 euros la
journée jeune et 2,50 euros la
demi-journée jeune. La carte
saison Massif du Jura est proposée à 62 euros au lieu de
72 jusqu’au 22 décembre par
les services de la C.C.L. Renseignements
au
03 81 46 48 33.
Patinoire couverte : un projet figé pour longtemps
Patrick Dubiez va installer son concept de
patinoire là où, 30 ans plus tôt, il disputait ses
premiers matches de hockey.
velle Bonification Indiciaire. “Avec cette mesure mise en place en juillet, les
pompiers devaient bénéficier de 15 points
supplémentaires sur leur salaire, soit
une augmentation nette mensuelle de
72 euros. Faute de moyens dans les
départements, ce décret a été modifié
fin juillet en y insérant un alinéa expulsant les sapeurs-pompiers de base. Seuls
les directeurs et directeurs-adjoints
continuent à la percevoir.” Ils constatent non sans agacement que cette boni-
fication a été maintenue chez d’autres
fonctionnaires comme les gardiens
d’H.L.M., les secrétaires de mairie dans
les communes de moins de 15 000 habitants ou les gardiens de musée. “On
est considéré comme ayant moins de
responsabilités que ces fonctions-là.”
La seconde revendication est du même
ordre. Elle porte sur les accords Jacob
qui ont relevé à 529 l’indice brut de fin
de carrière en laissant celui des sapeurspompiers professionnels à 499, soit
encore une trentaine d’euros économisés. “On est les seuls dans la filière
technique de la fonction publique territoriale à être marginalisés de cette
manière” déplore John Marguet.
Le troisième et dernier sujet de grogne,
celui des retraites, alimente les débats
depuis 1999 sans aucune avancée signi-
Le personnel réquisitionné
le 21 novembre a participé au
mouvement en s’occupant des
barrages filtrants autour de la caserne.
ficative. L’intersyndicale réclame la
reconnaissance de “profession dangereuse et insalubre” avec une retraite à
taux plein à 55 ans. Selon la loi de
modernisation de la sécurité civile du
13 août 1999, cette situation est pourtant admise dans les textes. “Elle reste purement symbolique sur les retraites
en matière de bonification. Même si on
nous fait surcotiser une année supplémentaire tous les 5 ans, c’est quasiment
impossible de partir à cet âge-là car le
candidat doit vivre avec 75 % du traitement de base”, souligne Sébastien
Colliard autre représentant syndical.
À titre indicatif, il faut savoir qu’un
sapeur de seconde classe touche environ 1 500 euros net en fin de carrière.
S’ajoutent à cela diverses primes qui
peuvent représenter jusqu’à 25 % du
salaire mais qui ne seront pas prises
en compte. “Symbolique dans les faits,
la dangerosité est en revanche bien prise en compte par les banquiers et les
assureurs. Ils n’oublient pas d’ajouter
des taxes supplémentaires et d’autres
contraintes dès que l’on souhaite souscrire un prêt ou une assurance-vie”,
conclut dépité Patrice Brachotte, autre
délégué syndical. F.C.
130 €
150 €
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6
L’ÉVÉNEMENT
La mairie de Montbenoît
dans la tourmente
AFFAIRE
Une enquête est ouverte
Un habitant de Montbenoît accuse
la mairie de faux et usage de faux
Voilà plus de huit ans qu’un habitant de
Montbenoît se bat contre la commune
pour pouvoir utiliser en toute tranquillité le terrain qu’il a légalement acquis.
Mais la commune revendique cette parcelle qu’elle souhaite voir transformer en
parking. En filigrane de ce conflit d’intérêts, il y a une querelle de voisinage entre
cet habitant et son voisin, adjoint au maire… La justice s’est mêlée de ce différend, deux jugements contradictoires ont
déjà été rendus. Actuellement, la commune met tout en œuvre pour récupérer
cette parcelle de terrain. À bout, le riverain en appelle aujourd’hui au président
de la République. Il accuse la mairie d’avoir
utilisé des faux documents pour se faire
justice. Règlement de comptes au cœur
du Saugeais, une République décidément
hors du commun…
Jean-Marie Barrand se bat depuis huit ans pour tenter de récupérer un terrain, acquis
en 1997, mais que la mairie aurait récupéré, selon lui, grâce à l’usage d’un faux document. Le procureur de la République a ouvert une enquête.
ean-Marie Barrand entame l’avant-dernière étape
de son marathon. La prochaine, s’il doit en arriver là,
sera son dernier cri de désespoir. “Je viens d’envoyer une
lettre ouverte au président de
la République. Si cette ultime
tentative n’aboutit pas, j’entame une grève de la faim” menace-t-il. Chez lui, “c’est un peu
le Kosovo” comme il dit. Ses
portes vitrées donnent sur le
vide. Pas de terrasse, pas de
jardin.
Ce citoyen de Montbenoît se
bat depuis près de huit ans
contre l’administration de sa
propre commune. Il se dit victime d’une vaste manipulation
administrative qui aboutit
aujourd’hui à une situation
ubuesque : tout le périmètre
de sa maison de Montbenoît a
été récupéré par la commune.
Sa propriété se résume désormais au périmètre de son habitation. Alors que lorsqu’il a
acquis cette maison, en 1997,
l’acte de propriété paraissait
clair : il stipule noir sur blanc
que M. Barrand est propriétaire de 5 ares de terrain.
Dernier épisode en date : la
commune vient de lui réclamer 7 500 euros pour avoir posé
devant sa maison, l’été dernier,
une petite piscine gonflable
pour ses enfants. Et elle vient
J
d’engager une nouvelle procé- convention qui avait été prédure pour l’obliger à retirer la paré pour régler les questions
pile de bois qu’il avait entre- d’accès à la scierie située en
contrebas. Ce document, signé
posée derrière sa maison !
Toute l’histoire est partie de et certifié conforme par la maison refus de laisser une par- rie le 22 septembre 1997, sera
tie de ce terrain pour que la utilisé pour confirmer officielcommune puisse l’aménager lement l’implication de la comen parking. “En 1997, le mai- mune dans la procédure de délire de Montbenoît avait deman- mitation.
dé à l’ancien propriétaire de Le problème, c’est que la signama maison de céder son ter- ture du maire au bas de la
rain à la commune pour créer convention est celle de Jacques
un parking. Il avait refusé. Et Andréini. Or, en 1997, le maià moi, ils ont réussi à me le re de Montbenoît se nomme
voler “légalement” s’insurge Frédéric Bourdin. Autre détail
troublant : c’est la
M. Barrand.
En août 1997,
“On n’aspire signature de l’ancien propriétaire
lorsque Jean-Marie
de la maison de
Barrand se porte
qu’à une
M. Barrand qui
acquéreur de ce lot
chose : être figure en bas de
A 63, avec 5 ares de
page. Or, M. Barterrain, les bornes
tranquille.” rand est propriéavec son voisin ont
taire de sa maison
disparu. Il engage
alors une procédure de borna- depuis août 1997, soit un mois
ge. La procédure de bornage et demi avant la date de ce
judiciaire est décidée par une document. “Ce document, prédécision du tribunal d’instan- senté par l’adjoint et certifié
ce de Pontarlier le 15 février conforme à l’original par le
1999. Neuf mois plus tard, le maire est un faux, résume Jeanvoisin en question, Henri Nicod Marie Barrand. Il n’y en a aucu(également adjoint au maire), ne trace en mairie, il a été signé
assigne la commune pour qu’el- par l’ancien maire, il est postle intervienne dans la procé- daté et non publié. Et c’est à
dure et joue les arbitres. Pour partir de ce faux que la comjustifier son implication dans mune a établi la preuve d’un
l’affaire, la commune de Mont- droit dont les conséquences sont
benoît utilise un essai de aujourd’hui catastrophiques
pour moi.”
Sur la base de ce document, la
commune a été admise à la
délimitation du terrain, un
expert-géomètre a été mandaté qui a déclaré la commune
propriétaire du chemin en question, qui occupe environ 3 des
5 ares de la propriété initiale
de M. Barrand. Lui et sa famille doivent donc se contenter de
l’intérieur de leur maison pour
vivre. Autour, ils ne sont plus
chez eux. “Je n’ai plus un mètre
carré de terrain à moi, j’ai déjà
engagé près de 25 000 euros de
frais de justice. Ma maison est
dévalorisée de 100 000 euros
et les condamnations aux frais
et dépens dépassent les
30 000 euros. Désormais, on
n’aspire qu’à une chose : être
tranquille” commente le riverain découragé.
La commune de Montbenoît a
pour elle une décision de la
cour d’appel de Besançon du
15 février 2006 au terme de
laquelle elle s’est vue attribuer
la propriété de la partie située
derrière la maison Barrand,
au motif qu’elle revendiquait
trente ans d’utilisation de cette portion de terrain comme
chemin communal. La cour a
estimé qu’on était en présence d’un “usage ancestral.” JeanMarie Barrand a porté cette
décision devant la cour de cas-
Jean-Marie Barrand a adressé en novembre une lettre
ouverte au président Chirac. En désespoir de cause.
sation.
Et dernièrement, il a porté
plainte auprès du procureur
de la République qui a demandé l’ouverture d’une enquête
de gendarmerie. “L’enquête a
été demandée le 31 juillet dernier” confirment les services
du procureur à Besançon. Le
faux commis dans une écriture publique est passible de 10
ans d’emprisonnement et de
152 449 euros d’amende. La
peine est portée à 15 ans de
prison et 228 673 euros d’amende quand l’acte en question est
commis par une personne dépositaire de l’autorité publique.
Dernier épisode de l’histoire,
une réunion s’est tenue récem-
ment en présence du maire et
des riverains concernés de ce
quartier - à l’exception de…
Jean-Marie Barrand, non convié
- pour proposer une ultime tentative de conciliation. La proposition consisterait à rétablir
le chemin d’accès, en créer un
autre, sécurisé, de l’autre côté
de la maison Barrand. La mairie a missionné un nouveau
géomètre pour effectuer un relevé topographique à partir des
conclusions de la cour d’appel.
Mais il y a fort à parier que cette proposition ne fasse pas l’unanimité des deux parties concernées. I
J.-F.H.
L’ÉVÉNEMENT 7
R EPÈRES
Les principales dates du feuilleton
- Août 1997 : Jean-Marie Barrand achète la propriété de Maître Garreau, notaire à Montbenoît. Les bornes avec Henri Nicod, son voisin, ont disparu.
- 1998 : après une année de démarches
à l’amiable, une procédure en bornage
judiciaire est engagée par M. Barrand
sur les conseils d’une conciliatrice de
justice.
- 15 février 1999 : procédure de bornage. La commune de Montbenoît n’y
participe pas.
- 29 novembre 1999 : procédure en
DÉBAT
référé contradictoire d’Henri Nicod, troisième adjoint au maire, contre la commune de Montbenoît. Le juge décide
alors que la commune doit être intégrée
à la procédure de délimitation. Le juge
a pris sa décision au vu d’un document,
une convention signée le 22 septembre
entre la commune et les riverains. Ce
fameux document, “postdaté” selon
M. Barrand.
- 18 novembre 2003 : une décision du
tribunal de grande instance de Besançon confirme M. Barrand dans ses droits.
Le tribunal réaffirme que les époux Barrand sont propriétaires du chemin devant
la parcelle A 63.
- 15 février 2006 : la cour d’appel de
Besançon contredit le jugement de 2003
et estime que la commune de Montbenoît a acquis le chemin “par prescription”, pour l’avoir entretenu pendant plusieurs décennies. Les époux Barrand
ont exercé un pourvoi en cassation. Mais
comme le pourvoi n’est pas suspensif,
la décision de la cour d’appel devient
exécutoire. I
Querelle de voisins
Usage de faux ou
Usage ancestral
“manque d’expérience” ?
contre intérêts privés J
L’un, Jean-Marie Barrand, revendique toujours la propriété de son chemin et
dénonce les manœuvres de la commune tandis que l’autre, Henri Nicod, s’en
tient aux conclusions de la justice. En arrière-plan, les coups et les menaces.
e chemin a toujours eu un
usage public” martèle Henri Nicod, voisin de Jean-Marie
Barrand et troisième adjoint au maire de Montbenoît. “Il a toujours été
utilisé, depuis des temps immémoriaux, pour accéder à la scierie et au
voisinage. Il n’y aucune raison pour
que quelqu’un veuille se l’approprier”
justifie M. Nicod. Selon l’adjoint, les
hostilités ont
Le mystérieux démarré
lorsque
incendie de sa M. Barrand,
alors récent
pile de bois.
propriétaire
de sa maison,
lui a signifié qu’il avait “l’intention
de barrer le chemin. C’est bien lui qui
a emmené tout le monde en justice”
se défend-il.
Le terrain en question, derrière la maison de M. Barrand,
Comment alors expliquer que la proressemble aujourd’hui à un terrain vague.
priété de M. Barrand, officiellement
de 5 ares, se retrouve dans les faits les plans cadastraux, dépasse lar- la contenance cadastrale n’a pas de
amputée de plus de la moitié alors gement les 7 ares aujourd’hui ? Selon valeur. Le cadastre ne fait que donque la sienne, de 2,30 ares d’après Henri Nicod, “aux yeux de la justice, ner des indications. Quant à l’extension de ma propriété, elle a été faite
en toute légalité, à mes frais.” Logiquement, Jean-Marie Barrand ne
partage pas cet avis : “Henri Nicod
possède aujourd’hui le plus beau parc
d’agrément du village. Pour créer ce
terrain, c’est la commune qui a réalisé un enrochement détournant à
angle droit la rivière” avance-t-il.
Chacune des deux parties continue
donc à avancer ses propres arguments. Les coups bas se multiplient.
Henri Nicod a vu l’entrée de son garage bloquée par des matériaux entreposés par M. Barrand, tandis que ce
dernier a déploré il y a quelques mois
le mystérieux incendie de sa pile de
bois un dimanche où il s’était absenté…
Tout le paradoxe de cette histoire
nauséabonde digne d’un mauvais
Clochemerle découle d’une interprétation totalement différente des
faits. Un sac de nœuds dont la justice elle-même a bien du mal à démêler l’écheveau et qui empoisonne
depuis huit ans la capitale du SauLa propriété du docteur Henri Nicod a été agrandie grâce
geais. I
“C
au remblaiement de l’ancien lit du Doubs.
J.-F.H.
ean-Marie Barrand accuse la mairie d’avoir utilisé un document rédigé
en 1992 et signé en 1997. À ses yeux, ce procédé constitue un fait avéré d’usage de faux en écriture publique. Henri Nicod, troisième adjoint
au maire, préfère parler d’un problème né du “manque d’expérience du maire qui en 1997 a utilisé cette formule qui n’était peut-être pas tout à fait la bonne. Mais il n’y avait pas la volonté de faire un faux.” Une chose est sûre : c’est
l’utilisation de ce document par le tribunal d’instance de Pontarlier qui a permis à la commune de s’immiscer dans cette affaire de voisinage. Et c’est de
là qu’ont découlé tous les problèmes. L’enquête de gendarmerie diligentée
par le procureur de la République doit permettre d’y voir plus clair. Un nouveau responsable a été nommé récemment à la tête de la brigade de Montbenoît. Les protagonistes espèrent que la neutralité de ce nouvel observateur
fera enfin avancer le dossier vers une solution de compromis. I
Le maire ne veut pas polémiquer
rédéric Bourdin, directement
mis en cause dans cette affaire, ne souhaite pas aviver la
polémique. “Il y a un pourvoi en
cassation, nous attendons les résultats” se contente-t-il de dire. “La
commune a simplement récupéré ce
dont elle était propriétaire. Aujour-
F
G RAND ANGLE
d’hui, on attend que la décision de
la cour d’appel soit exécutée, c’està-dire que la place derrière la maison de M. Barrand soit déblayée et
qu’il rende le chemin dans son état
initial” ajoute l’élu. M. Bourdin
affirme ne “vouloir d’histoire avec
personne.” I
Usages de faux
Des élus de Grandfontaine
devant le tribunal
randfontaine, 1 200 habitants, petit village tranquille de la périphérie de Besançon… en apparence. En octobre dernier, 14 conseillers
municipaux étaient appelés à comparaître devant le Tribunal de
Grande Instance de Besançon pour “fausses attestations et usage.”
Le 17 novembre, le tribunal a relaxé la majorité des prévenus. Trois ont
été condamnés pour les faits à verser un euro de dommages et intérêts
aux parties civiles.
C’est un premier dénouement dans cette affaire à rebondissements dans
laquelle est empêtré ce village depuis plus de huit ans. Elle puise sa substance dans l’obstination de deux habitants de Grandfontaine qui, preuves
à l’appui, dénoncent les dysfonctionnements de la mairie. Ils relèvent des
incohérences entre le registre, ce grand livre dans lequel sont censées être
annotées toutes les décisions prises par le conseil et les extraits établis
par le maire sur la base du registre. Un des plaignants a constaté par
exemple que plusieurs extraits établis par les maires successifs entre 1990
et 1998 ne correspondaient à rien dans le registre. En 1999, le plaignant
a déposé une plainte contre les deux maires qui se sont succédé sur la
période pour motif de faux en écriture publique. Une enquête de gendarmerie a été diligentée. Elle a révélé que 175 extraits ont été identifiés
comme n’apparaissant à aucun moment dans le registre et près de 200
qui présentent des anomalies (certains étaient relatifs aux indemnités du
maire). Tout cela sur une période de huit ans !
Les plaignants usent de tous les recours possibles pour que la justice se
penche à nouveau sur le dossier surprenant. Ils y parviennent lentement. I
G
Pontarlier et environs
8
DOUBS
Commune et Département
Deux pistes cyclables
pour accéder au
nouveau collège
Le Conseil général travaille à l’aménagement d’un itinéraire en provenance du Vuillecin. La commune
peaufine quant à elle une version plus directe depuis
le centre de Doubs. De quoi rassurer les parents.
En pointillé, le parcours de la voie cyclable qui reliera Vuillecin à la Voie verte ArçonPontarlier en passant par le centre de Doubs.
e par sa situation à
proximité de la R.N. 57,
de la zone commerciale d’HyperU, le futur
D
ÉQUIPEMENT
La piscine des Forges rayée de la carte
uelques pelleteuses, un
concasseur et voilà
comment s’achève l’histoire d’un équipement qui a
permis à plusieurs générations
de Pontissaliens de profiter
des joies de la baignade durant
plus d’un demi-siècle. Inaugurée le 14 juillet 1945, la piscine des Forges disposait initialement de bâtiments et de
gradins en bois qui furent remplacés par des installations en
dur. “C’était la dernière piscine qui tournait encore avec de
l’eau de rivière filtrée et traitée. La réglementation n’autorisait plus ce type de fonctionnement. Il aurait fallu prendre
de l’eau du réseau, la chauffer,
Q
la recycler avant de la remettre
au Doubs”, explique Gaston
Vieille-Marchiset qui a géré cet
équipement pendant 14 ans.
Comme le jeu n’en valait pas
la chandelle, le site a fermé
ses portes en 2000. En attendant une nouvelle piscine de
plein air, les gamins du secteur vont désormais se baigner au Figaro, à Oye-et-Pallet ou au lac dans une eau pas
forcément plus limpide. On
retiendra également le rôle
social qu’a joué cette piscine
populaire. De mémoire, Gaston Vieille-Marchiset se souvient avoir enregistré jusqu’à
1 270 entrées en une journée. I
État-civil de novembre
NAISSANCES
20/10/06 – Matt de François-Xavier
LEFEBVRE, décolleteur et de Aurélie MANJARRES, dessinatrice.
20/10/06 – Clémence de Didier DUBOIS,
employé de banque et de Marie-Sophie
GAULARD, comptable.
22/10/06 – Lison de Franck LONCHAMPT,
professeur des écoles et de Jocelyne
VIARD, professeur des écoles.
22/10/06 – Elie de Stéphane BONNET,
boulanger et de Dominique MYOTTEDUQUET, conjointe collaboratrice.
22/10/06 – Youn de Yves MALLÉTROIT,
infirmier et de Gwladys BACONNET, infirmière.
22/10/06 – Romain de Pierre LEDUCQ,
boucher et de Eléna MARTINS, ouvrière.
22/10/06 – Laura de Ludovic PREVALET,
technicien et de Aline TODESCHINI, infirmière.
24/10/06 – Gautier de Jean-Charles QUATREPOINT, militaire et de Alexandra TOLLE, secrétaire comptable.
24/10/06 – Coline de Hervé SAURET, éducateur et de Stéphanie DUBIEZ, éducatrice.
25/10/06 – Coline de Jérémy NUTTIN,
bûcheron et de Emilie BACHY, sans profession.
25/10/06 – Sema de Oktay SARI, polisseur et de Aynur MUTLUEL, ouvrière.
26/10/06 – Robin de Patrick DELAPORTE, employé logistique et de Pascale CORNEVIN, aide à domicile.
27/10/06 – Flora de Frédéric PHEULPIN,
pizzaiolo et de Alexandra CEDOLIN,
employée commerciale.
27/10/06 – Louis de Patrice PETITQUEUX,
assistant d’éducation et Marie MOUGEL,
enseignante.
27/10/06 – Julien de Vincent DOLLION,
ouvrier et Cristina SABAU, couturière.
27/10/06 – Mathieu de Didier ROUX, ouvrier
et Nicole SAUVAGE, assistante maternelle.
28/10/06 – Léane de Alain HOTTE-GINDRE,
maître d’hôtel et Frédérique CHAUVIN,
pâtissière.
30/10/06 – Emma de David BOURGEOIS,
ouvrier et Angela KREBS, sans profession.
30/10/06 – Eliott de Christophe CHAUVEL, archéologue et Sandrine MAUGAIN,
sans profession.
31/10/06 – Enzo de Guillaume GOBY,
monteur de grues et Laëtitia SIMONNET,
employée grande distribution.
31/10/06 – Morgan de Anthony LOPEZRIPERT, commercial et Pascaline MINA,
comptable.
01/11/06 – Zeïla de Vincent VOSSOT, ingénieur et Hager BEN MASSAOUD, sans
profession.
01/11/06 – Lucas de Julien DREZET, mécanicien outilleur et Nathalie ARNOLD, auxiliaire de vie.
02/11/06 – Loïs de Jean-Philippe LAINE,
coordinateur et Delphine KERKAERT, sans
profession.
03/11/06 – Kaylie de Angélo HERTER,
ouvrier et Vanessa KREIT, sans profession.
03/11/06 – Lucas de Fabien JACQUÉ,
chef d’atelier et Lise-Marie GARCIA, assistante dentaire.
03/11/06 – Louis de Ludovic VERHOLLE,
militaire et de Soisic THERON, professeur
des écoles.
03/11/06 – Thomas de François VACELET, agriculteur et de Aline BRENANS,
assistante vétérinaire.
03/11/06 – Alice de Pierre VAUTHELIN,
maroquinier et de Géraldine HANTZ, intérimaire.
05/11/06 – Kylie de Sébastien SURMA,
technicien et de Betty GRANDGIRARD,
serveuse.
05/11/06 – Enzo de Antoine BIETRY, ouvrier
et de Fanny SANCEY-RICHARD, secrétaire.
03/11/06 – Sofiane de Yann LACROIX,
angleur et de Sandrine FAIVRE, sertisseuse.
05/11/06 – Margot de Philippe PRUDHAM, charcutier traiteur et de Linda
ROBERT, agent des services hospitaliers.
06/11/06 – Mathieu de Hervé DECREUSE, enseignant et de Myriam LONCHAMPT,
éducatrice jeunes enfants.
06/11/06 – Pierre de Eric MOREAU, ingénieur et de Karine GUIDA, assistante vétérinaire.
06/11/06 – Lola de Emmanuel STORTZ,
commerçant et de Elizabeth GARCIA,
ouvrière.
06/11/06 – Maëva de Sébastien BRESSAND, chauffeur livreur et de Valérie
LEFORT, dessinatrice.
08/11/06 – Gulistan de Yasar AKCAY,
ouvrier et de Serife AYKOSE, sans profession.
08/11/06 – Enguerrand de Geoffroy GUIBERT, chercheur et de Lussane CALLAVE, clerc de notaire.
08/11/06 – Jade de Vincent PONCET,
menuisier charpentier et de Céline PELLETIER, professeur d’éducation physique
et sportive.
09/11/06 – Juline de Olivier BERTIN, menuisier et de Sabine MOREL, professeur des
écoles.
09/11/06 – Ismail de Sevket AKOZ, polisseur et de Nurkiye YILDIRIM, ouvrière en
horlogerie.
09/11/06 – Florian de Christophe VAUDEVILLE, ouvrier et de Béatrice HENRIET,
ouvrière.
09/11/06 – Manon de Fabrice LAHEURTE, responsable magasin et de Séverine
collège de Doubs s’inscrit dans jusqu’à la chapelle, rejoindra
un schéma à fort trafic routier le centre de Doubs par la rue
qui nécessite une sécurisation du Petit Saint-Claude et de la
des accès piétons et cyclistes Grande rue. Après la mairie,
pour les collégiens qui vien- il obliquera à gauche puis à
dront de Vuillecin ou du centre droite dans la rue Borrie qu’il
quittera quelques hectomètres
de Doubs.
Lors de la visite d’avancement plus loin pour partir sur la
du chantier du collège de Doubs droite, traverser la Grande rue
organisé le 28 novembre, Clau- et se retrouver dans la rue
de Jeannerot, le président du Saint-Loup jusqu’à la jonction
Conseil général a annoncé en avec le chemin du train. De
évoquant l’accessibilité de l’éta- son côté, la commune de Doubs
étudie un itinéraire
blissement, la création
d’une liaison depuis Tout sera plus direct. “Depuis la
mairie, le projet consisVuillecin. Le Départeprêt à te à prendre le C.D.
ment prendra à sa char130 à partir du pont,
ge la mise en place de
bandes cyclables le long l’ouverture traverser la zone comde la R.D. 130 E. Arri- du collège. merciale et rejoindre
le collège au moyen
vées au rond-point des
d’une piste cyclable de
4 chemins, les deux
voies n’en feront plus qu’une. 3 mètres de large individualiElle suivra le chemin existant sée des autres voies”, précise
qui décrit un large S passant Alphonse Thiébaud, maire de
sous la Nationale par le bovi- Doubs.
duc, lequel sera réhabilité, et L’un comme l’autre itinéraire
se dirigeant ensuite vers la sont susceptibles d’évoluer,
fruitière. “On insérera un accès tout n’est pas encore arrêté
vers le collège comprenant des notamment le long de la Granîlots séparateurs sur la tra- de rue, l’idée d’une passerelle
versée de la R.D. 130”, indique sur le Doubs n’est pas écartée.
Sophie Bouvet, chef du servi- La commune, comme le Déparce des programmes d’aména- tement confirment que tout
sera prêt à l’ouverture du colgement au Conseil général.
Le tracé de la voie continuera lège en septembre 2007. I
LAITHIER, employée de commerce.
09/11/06 – Victor de Jean-Luc ROUSSEAU, ferblantier et de Isabelle BOURGEOIS, aide-soignante.
09/11/06 – Andréa de Xavier CLEMENT,
agriculteur et de Céline LAMBERT,
employée des postes.
DÉCÈS
23/10/06 – Georgette GALFIONE, 85 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
veuve de Albert PARRIAUX.
25/10/06 – France BERRARD, 85 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
célibataire.
27/10/06 – Marcel DORNIER, 79 ans,
retraité Schrader, domicilié à Pontarlier
(Doubs) époux de Juliette GUINARD.
28/10/06 – Ginette LONCHAMPT, 71 ans,
retraitée, domiciliée à Les Pontets (Doubs)
épouse de Marcel RENAUD.
28/10/06 – Marie BERGEZ, 97 ans, retraitée agricultrice, domiciliée à Pontarlier
(Doubs) veuve de Félix GENRE-TOUQUET.
29/10/06 – Léocadie MAGIERA, 76 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs)
veuve de Zenon KOSTER.
29/10/06 – Marcel VALLET, 85 ans, retraité de police, domicilié à Pontarlier (Doubs)
époux de Yvette RICHARD.
30/10/06 – Marthe MOUGIN, 86 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve
de Maxime BONNET.
03/11/06 – Janine CLERC, 79 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de
Louis CUCHE.
04/11/06 – Honoré FILLON, 91 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux
de Ginette PETITE.
04/11/06 – Marie BOURGEOIS, 97 ans,
retraitée, domiciliée à Septfontaines
(Doubs), veuve de Gabriel MAIRE.
03/11/06 – Madeleine TURBERG, 97 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
veuve de Michel GRESSET.
06/11/06 – Renée FAURE, 84 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs), épouse
de Louis PETITE.
07/11/06 – Raymonde PICARD, 79 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
épouse de Léon PARNET.
10/11/06 – Marie RAVEAU, 90 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de
Gaston GUIGNOT.
10/11/06 – Léone BILLOT, 80 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Léon LARESCHE.
10/11/06 – Paul MOUREAUX, 84 ans, agriculteur retraité, domicilié à Malbuisson
(Doubs), époux de Michelle LONCHAMP.
11/11/06 – Nelly BARTHOD-TONNOT, 70
ans, retraitée, domiciliée à La Chaux
(Doubs).
11/11/06 – Etienne MARC, 58 ans, sans
profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
célibataire.
VENEZ PROFITER DE NOS PROMOTIONS
DE NOËL CHEZ GAMM VERT PONTARLIER
10
HOUTAUD
Pontarlier et environs
En bref…
Inaugurée le 25 novembre
Une salle des fêtes au service
de la communauté hostasienne
Cadeau de Noël avant la lettre, cet équipement pallie
l’absence d’une grande salle adaptée à la vie sociale
d’une commune de 900 habitants.
près
Les
Granges-Narboz
et Pontarlier,
c’est au tour d’Houtaud
de disposer d’une salle
des fêtes flambant neuve. Entre l’étude de faisabilité réalisée en 2002
et l’inauguration du
25 novembre dernier, il
a donc fallu attendre
quatre années pour que
ce projet aboutisse.
Choix d’un montage
financier en adéquation
avec les moyens communaux, longues formalités administratives
et négociations liées au
transfert du terrain
inclus dans le périmètre
de l’aérodrome plus
quelques retards liés aux
intempéries, le cumul
de tous ces facteurs
expliquent ce délai. “Ce
projet était attendu
depuis de nombreuses
années car Houtaud
n’avait pas de salle assez
grande”,
confirme
A
Gérard Rognon, le maire.
Retenu dans le cadre
d’un concours d’architecte, le cabinet LefrancCorbet a conçu là un
bâtiment bien intégré
d’un point de vue paysager, ce qui n’était pas
évident au milieu d’une
plaine n’offrant aucune
possibilité de s’appuyer
sur la moindre bosse. Le
rendu architectural
intègre également des
couleurs extérieures non
dénuées d’harmonie. Les
matériaux simples ont
été privilégiés : bardage sur lasures extérieurs
et lasures sur béton à
l’intérieur. À l’exception
de la petite salle d’une
centaine de places,
toutes les ouvertures
s’ouvrent sur la plaine
en tournant ainsi le dos
aux premières habitations d’Houtaud. Un
choix délibéré, gage de
tranquillité.
À l’intérieur de la grande salle, à noter la présence de plusieurs portraits décoratifs, œuvres
de l’artiste Thierry Marquis. “Cet équipement
indispensable à la vie
sociale du village servira différents objectifs :
manifestations communales, activités scolaires
et associatives, lieu d’accueil pour les Hostasiens
sans oublier l’action
intercommunale”, poursuit le maire.
Le coût de cette réalisation dépasse légèrement 1,3 million d’euros (T.T.C.) dont 76 % à
la charge de la commune qui avait provisionné 33 % en auto-financement. “Le montant
respecte l’enveloppe
financière prévue initialement. Il reste encore une tranche de travaux à terminer et
concernant la finalisation du parking.” Photophores
Des fibres lumineuses et des
photophores sont en vente au
prix de 2,50 euros
Musique
“Le Père Noël Moderne” : le
conte de Daniel Bimbi invite
grands et petits à suivre l’amusante aventure du Père Noël
aux prises avec les nouveautés techniques (traîneau flambant neuf avec un moteur de
200 chevaux). Spectacle proposé par l’École de Musique
de Pontarlier à l’Espace Pourny mercredi 13 décembre à
18 h 45 (durée 45 minutes).
Renseignements :
03 81 46 72 89.
Auditions
Mercredi 20 décembre, audition de la classe de piano d’Anne-Charlotte Herduin au
théâtre Bernard Blier à 18 h 30.
Et jeudi 21, audition de la classe de Guitare de Michel Opoczynski.
Rens. : 03 81 46 72 89.
Quartier
La prochaine réunion de quartier des Pareuses est programmée
mercredi
13 décembre à 20 h 30 à la
maison de quartier des
Pareuses.
PONTARLIER
Négociation
Un premier pas vers l’aménagement
du quartier de l’hôpital
Au dernier conseil municipal, les élus se sont prononcés favorablement pour que la Ville entame des démarches d’acquisition d’un immeuble vétuste dans la rue Colin.
une superficie de
735 m 2, la propriété
Chauvin est située au
4, rue Colin. Elle a été ravagée par un incendie en septembre 2004 et présente de ce
fait un risque de sécurité
publique. “Il s’avère nécessaire de procéder à sa démolition
d’une façon ou d’une autre”,
signale le maire Patrick Genre.
En raison de l’extension du
centre hospitalier et des perspectives d’aménagement du
faubourg Saint-Étienne, la Ville souhaite mettre en place une
offre de stationnement et de
circulation adaptée à ces évolutions. L’emplacement de cet
immeuble est susceptible de
participer au nouveau dessin
du quartier. En octobre 2004,
les Domaines ont évalué la
valeur de ce bien à
65 000 euros. Une seconde estimation est été demandée en
octobre dernier.
Comme l’indique la délibération municipale, “cet immeuble
semble appartenir à une liste
de biens issus d’un testament
D’
qui fait l’objet d’une expertise principe donnée pour entamer
judiciaire et la commune n’a les démarches d’acquisition.
pas pu conclure à un achat Le projet consiste ensuite à
rapide.” Le maire a rencontré démolir et purger le bâtiment
existant puis
la famille en indid’aménager la
vision le 25 septembre dernier Un accès sur des parcelle. “Cette
opération perpour lui soumettre
une offre d’achat terrains privés mettrait d’ouvrir
un accès sur des
de 75 000 euros.
non bâtis.
terrains privés
Lors de sa séance
non bâtis situés à
du 8 novembre, le
conseil municipal a approuvé l’arrière et qui pourraient avoir
à l’unanimité l’autorisation de d’autres destinations.” L’état de l’immeuble présente des risques de sécurité publique.
Pontarlier et environs
En bref…
Déneigement
Lors de la saison 2005-2006,
29 800 tonnes de sel ont été
déversées sur les chaussées du
Doubs dont 25 100 tonnes sur
les routes départementales. “Le
coût de la tonne est de
82,50 euros” indiquent les services de la direction départementale de l’équipement.
Chaque épandage se traduit
par un déversement de 50 à
300 kg de sel au kilomètre. Au
total, le déneigement dans le
Doubs coûte 7 millions d’euros.
Nouveaux
La ville de Pontarlier saluera l’arrivée de ses nouveaux habitants
par une réception de bienvenue
mardi 19 décembre à 18 h.
Transju
La prochaine Transjurassienne aura lieu les 10 et 11 février
prochains. L’épreuve fêtera en
2008 sa trentième édition.
Hélas, la Transju ne sera pas
retenue comme épreuve de la
coupe du Monde.
Drugeon
La Communauté de communes
Frasne Drugeon propose de
découvrir la flore de la vallée du
Drugeon lors d’une soirée conférence à la Maison du Temps de
La Rivière Drugeon, vendredi 8
décembre à 20h30. Entrée gratuite.Rens. au 03 81 49 88 84.
DOUBS
11
Délibération annulée
Voirie : la commune prise en défaut
par le tribunal administratif Alphonse
Thiébaud :
En juin 2004, un habitant de Doubs, André Coulardot, refuse de s’acquitter d’une taxe dont il conteste également le mode de calcul. Il
porte l’affaire au tribunal administratif qui vient de lui donner raison.
nstaurée en 2004, la participation Pour Voirie et
Réseau ou P.R.V. permet
aux communes de percevoir des propriétaires de terrains nouvellement desservis
par un aménagement une contribution correspondant à tout ou
partie du financement des travaux nécessaires.
Le 31 mars 2004, le Conseil
municipal de Doubs vote une
délibération instituant cette nouvelle taxe dans la rue de la Ville pour réaliser des travaux comprenant la création des trottoirs,
d’une zone 30, le renouvellement
de la couche de surface, l’enfouissement des réseaux secs,
l’assainissement pluvial et le
renforcement du réseau d’alimentation d’eau potable.
Ayant déposé un permis de
construire pour un garage, le
couple Coulardot qui habite rue
de la Ville se voit donc soumis
au paiement d’une P.V.R. dont
I
le montant est 4 à 5 fois plus ment, cet ancien inspecteur des
élevé que le coût du garage. impôts choisit de se renseigner
“Quand on a construit ici il y a davantage sur les modalités d’apune trentaine d’années, on a dû, plication de la P.V.R. Il se proà la demande de la commune, cure les textes de la circulaire
financer intégralement un réseau et découvre finalement que la
privatif d’eau et d’assainisse- commune s’est fourvoyée en
ment sur une longueur de 200 répartissant le coût des travaux
de 221 548 euros unimètres pour raccorder
la propriété non pas à 4 à 5 fois plus quement sur la surface des terrains non
la rue de la Ville mais
à la rue de la Chaus- élevé que le bâtis en faisant abstraction des terrains
sée” explique le rivecoût du
déjà construits qui
rain.
bénéficient de la desÉtant le seul propriégarage.
serte. Le texte stiputaire d’un terrain bâti
le pourtant de
de la rue non raccordé aux nouveaux réseaux, André prendre en compte la superficie
Coulardot s’étonne par le fait totale des terrains desservis
d’avoir à payer une somme aus- qu’ils soient ou non bâtis et situés
si élevée pour des services dont à moins de 80 m de la voie.
il ne bénéficie même pas. “J’ai Comme la commune devait
donc envoyé un courrier au mai- prendre à sa charge les sommes
re qui m’a reçu et annoncé qu’on correspondant aux terrains déjà
ne pouvait pas revenir sur cette construits, le calcul exact de la
taxe aurait dû avoisiner
délibération.”
Faute de trouver un arrange- 5 euros/m2 au lieu de
11,96 euros/m2 demandés aux
propriétaires fonciers de terrains non bâtis. “Si l’on poussait à l’extrême le raisonnement
de la commune et en supposant
qu’il ne subsiste qu’un petit terrain à construire, le malheureux
propriétaire de ce terrain devrait
supporter à lui seul la globalité
des travaux, soit les 221 548 euros
T.T.C.”
Non seulement André Coulardot est le seul propriétaire de la
rue à ne pas bénéficier du renforcement des réseaux de viabilité qui justifie la mise en place de la P.V.R. mais en plus le
montant qu’il devrait régler est
calculé sur une base erronée.
Le plus fort dans l’histoire, c’est
qu’en portant cette affaire au
tribunal administratif, la partie adverse, c’est-à-dire la commune, ose dans son mémoire de
défense lui réclamer 1 000 euros.
Le rendu de jugement lu en
audience
publique
le
23 novembre dernier annule la
délibération communale en date
du 31 mars 2004 et rejette la
demande de condamnation
concernant les 1 000 euros. F.C.
“J’en assume la
responsabilité”
Le maire de Doubs reconnaît
être “embarrassé” par cette
affaire. “On avait chargé les services de la D.D.E. d’instruire
cette P.V.R. Il semble qu’il y ait
eu une erreur d’appréciation
sur le nombre de m 2 pris en
compte. Après avoir rencontré
le couple Coulardot, on a posé
la question à la D.D.E. et je n’ai
pas pu lui en dire davantage.
Avec la décision du Tribunal
Administratif qui annule la délibération du 31 mars 2004, les
nouveaux habitants de la rue
de la Ville n’auront pas à régler
la P.V.R. qui sera dès lors supportée par l’ensemble des administrés. J’en assume la responsabilité et ne tiens pas à
accabler les services de la
D.D.E.” conclut l’élu qui précise qu’aucune procédure de
recours n’est envisagée pour
l’instant.
12
LE DOSSIER
SCIENCES OCCULTES :
avant les progrès scientifiques de
enquête sur le Haut-Doubs Bien
la médecine, on trouvait un peu partout
LE DOSSI E R
des guérisseurs, rebouteux, sourciers
qui mettaient leurs compétences au service de la population pour soigner mille petits maux, lever les brûlures, les
zonas, remettre un nerf coincé en place, trouver de l’eau. Ces pratiques subsistent toujours dans le Haut-Doubs.
Elles ont globalement peu évolué, restent discrètes, s’appuient essentiellement sur des sensibilités personnelles
sans véritables fondements scientifiques
à l’exception peut-être de la géobiologie qui intéresse, voire passionne une
frange de la population. Si aucune étude ne permet de vérifier l’efficacité de
ces mystérieux praticiens, toujours estil qu’en étant toujours là, il faut bien leur
reconnaître une certaine utilité. Dossier.
E NQUÊTE
Toujours d’actualité
À la rencontre des magnétiseurs,
guérisseurs et géobiologues locaux
Tutoyant sans jamais se confondre avec la médecine reconnue, ces pratiques à part sont
toujours vivaces dans le Haut-Doubs. Sans être un phénomène de société à la mode, le
sujet revient occasionnellement dans les conversations. Certains y croient, d’autres pas,
tous en ont entendu parler. Mystère oblige, beaucoup d’histoires courent sur des guérisons inexpliquées et des arnaques notoires. Qu’en est-il vraiment ?
ette enquête écarte
volontairement ce qui
relève de l’astrologie et
les rebouteux dont les
interventions effectuées sur
l’homme ont parfois des conséquences assez graves. La seule façon d’identifier les magnétiseurs et guérisseurs procède
du bouche à oreille.
Ces gens-là figurent rarement
dans les annuaires. On trouve quelques renseignements
sur Internet au sujet d’associations basées le plus souvent
en Alsace et proposant des
stages. En interrogeant son
entourage et quelques personnes qu’on suppose intéressées par ces questions, on parvient assez facilement à dresser
une liste beaucoup plus fournie qu’on ne le soupçonnait.
C’est même impressionnant de
constater le nombre de gens
qui pour de multiples raisons
ont, un jour ou l’autre, recours
à leurs services.
On pense d’abord aux leveurs
de brûlures et de zonas. Mais
en creusant un peu, le champ
est plus large, comprenant pêle-
C
mêle migraines, insomnies,
maux d’estomac, sciatique, hernie, recherche d’objets, d’animaux domestiques. Puis en
allant vers la géobiologie, analyse des maisons, des exploitations agricoles. Relativement
faciles à contacter, ces personnes cherchent peu à s’afficher ouvertement. Quand elles
sont prêtes à discuter, c’est la
plupart du temps sous le couvert de l’anonymat. Elles taisent systématiquement l’identité des personnes sollicitant
leur aide.
D’où leur vient ce don, cette
sensibilité si particulière ? Un
magnétiseur répond “ça vient
de là-haut.” Ils ont souvent
découvert cette faculté de
manière fortuite en soignant
un animal, en côtoyant des personnes initiées qui leur ont
signalé cette prédisposition en
les encourageant à poursuivre
dans ce sens. On retrouve beaucoup de croyants. La plupart
estime que chacun a en soi un
potentiel, les spécialistes des
réseaux telluriques en sont carrément persuadés et notam-
ment le Jurassien Serge Busi. et des stages de formation.
“90 % des gens peuvent res- Une autre activité semble en
sentir des ondes électroma- perte de vitesse : la sourcellegnétiques pour peu qu’ils aient rie. Autrefois, chaque village
été initiés et qu’ils pratiquent abritait un ou plusieurs “chersuffisamment”, observe ce géo- cheurs d’eau”. Avec l’eau à domicile, cette tradition tend à disbiologue.
Comment utilisent-ils leur paraître. Les principaux
magnétisme ? Quelques-uns instruments utilisés restent le
sont spécialisés sur un thème : pendule ou la baguette de sourbrûlures, zonas. Ils pratiquent cier pas si évidente à maîtrigénéralement de façon occa- ser. Il existe également les
baguettes coudées
sionnelle en contide 15 cm sur 35 cm,
nuant à exercer leur
profession. D’autres 90 % des gens le lobe Hartmann.
“Ces différents
au contraire sont très
peuvent
objets maintenus
impliqués comme c’est
le cas de ce magnétiressentir dans un équilibre
fragile servent d’anseur en retraite du
Haut-Doubs qui gère
des ondes. tennes amplificatrices.”
4 à 5 cas par jour, de
la simple brûlure à la recherche À force d’entraînement, la perà distance d’une vache ou d’un ception s’affine au point que
chat égaré. Les professionnels les spécialistes arrivent à détecse comptent sur les doigts de ter les ondes électromagnéla main, à l’image de Chris- tiques avec leur main et même
tian Vuille des Verrières-de- les yeux. “On a des troubles de
Joux ou de Serge Busi qui vit la vision”, confirme Serge Busi.
à Montrond dans le Jura. Ces Pour parvenir à ce niveau, il
deux géobiologues sont plutôt faut travailler sans relâche sa
orientés sur les bâtiments. Ser- sensibilité et sa concentration.
ge Busi anime des conférences Le principe de la radiesthésie
Pas si évidente à manier, la baguette de sourcier reste avec
le pendule l’outil symbolique des sourciers et magnétiseurs.
est de se poser oralement ou
mentalement la “question” pour
que l’outil puisse réagir. Tous
les pratiquants ne sont pas forcément d’accord sur le mode
de guérison. On a d’un côté
ceux qui ont reçu d’un guérisseur une formule ou une prière pour soigner le mal en question. De l’autre, se trouvent
des pragmatiques ne croyant
guère aux incantations et cherchant plutôt la solution du problème dans la gestion des ondes
contrôlées mentalement.
Dans tous ces domaines évoluent pas mal de farfelus et de
charlatans plus souvent intéressés par l’argent. Gare aux
arnaques. “Quand on reçoit ce
don du ciel, il ne nous appartient pas. C’est normal de ne
rien demander aux gens”,
explique cette guérisseuse. En
guise de remerciements, les
personnes offrent un cadeau
pour marquer le coup. Comme
il intervient un peu partout en
France et en Suisse, Serge Busi
se fait rembourser ses déplacements. Installé en microsociété, Christian Vuille
applique une tarification forfaitaire.
Dernier angle abordé et non
des moins intéressants, le point
de vue de la profession médicale sur toutes ces guérisons.
Faute d’avoir trouvé l’oiseau
rare prêt à donner son avis, le
chapitre est forcément écourté. Un praticien local indique
qu’il n’en sait guère plus que
le citoyen lambda sur ces phénomènes qui restent toujours
inexplicables d’un point de vue
scientifique. S’il admet que ça
peut parfois fonctionner pour
les verrues par exemple, sa
déontologie professionnelle lui
interdit d’en dire davantage.
Des médecins conseillent parfois à leur patient de voir un
magnétiseur pour accélérer la
guérison de pathologies
bénignes et qui s’y prêtent… F.C.
LE DOSSIER 13
MAGNÉTISEUR
80 % de réussite
Il magnétise verrues, brûlures,
eczémas, maux de dos, migraines…
À quelques exceptions près, beaucoup de magnétiseurs exercent à titre gratuit, pour rendre service ou en désespoir de cause. Certains acceptent volontiers d’en parler sous réserve de préserver leur anonymat. Témoignage.
effectue quatre ou cinq “Vous en avez plein les mains. Vous
interventions par jour y allez rendre service à des centaines
compris le dimanche. Les de personnes…” Une prémonition qui
gens me contactent le plus allait se vérifier au fil des multiples
souvent au téléphone. Après m’avoir sollicitations auxquelles il va finaleinformé de leur problème, j’essaie de ment répondre.
le résoudre à distance ou je les invi- Aucun autre membre de sa famille
te à me rendre visite si cela est néces- ne présente ou ne présentait de présaire”, confie ce magnétiseur du Haut- disposition particulière. Notre homme, fervent catholique, estime que
Doubs.
Pendant de nombreuses années, il se ce don particulier “vient de là-haut”
en montrant le ciel. La plucontentait de lever les ver“Ça vient part des gens qui ont recours
rues des vaches et des
à lui sont croyants mais pas
génisses en effectuant de
véritables tournées dans de là-haut.” forcément pratiquants. Il
les étables juste avant la mise à l’her- travaille au pendule ou par imposibe printanière. “Un jour, mon épou- tion des mains levant les verrues,
se qui ne retrouvait plus son allian- brûlures, eczémas, maux de dos,
ce m’a demandé de l’aider. J’ai essayé migraines, tendinites, sciatiques…
de la localiser au pendule, ça a mar- “Plus on pratique, plus on devient
ché. Puis j’ai renouvelé l’expérience performant et plus on apprend de
pour un voisin ayant égaré son por- choses” dit-il.
Au téléphone, il recherche fréquemtefeuille.”
Notre homme intervient d’abord dans ment les objets perdus ou volés, les
un cercle restreint jusqu’au jour où bêtes égarées. Il a parfois besoin d’une
il rencontre un Bisontin qui lui dit : carte dans ce type d’investigation.
“J’
I NITIATIVE
Qu’on y croit ou pas, toujours est-il
qu’au cours de l’entretien il a répondu à plusieurs appels. “Je vois des
gens de toute la France. Mon taux de
réussite est de l’ordre de 80 %, mais
qui peut prétendre être efficace à 100 %
dans son métier ?”
Considérant l’origine de son don comme un cadeau du ciel, il ne demande jamais d’argent. Il veille scrupuleusement à ne jamais dévoiler
l’identité des personnes qui s’adressent à lui, planifie les rendez-vous
pour éviter que l’une croise l’autre.
“Il faut respecter la confiance des gens
et je pense aussi qu’il faut être très
droit et n’avoir rien à se reprocher.”
Comme cela se pratique fréquemment dans le domaine du magnétisme, un autre guérisseur lui a transmis le “don” d’arrêter les hémorragies.
“Ce secret, je ne pourrai le confier qu’à
quatre personnes ayant à mes yeux
les aptitudes requises” dit-il dans un
dernier aveu entouré de mystère…
F.C.
Le rituel de soulagement intègre l’imposition d’une main
sur la zone douloureuse avec le récit mental d’une petite prière.
Une approche écologique
Une autre manière de prendre soin de soi
Habitant aux Verrières-de-Joux, Ingrid Roux a suivi une formation de naturopathe. Elle projette de s’installer très prochainement à son compte. Zoom sur une activité en manque de statut.
e choix des mots est
essentiel dès que l’on
aborde les domaines que
sont l’ostéopathie, la chiropractie ou la naturopathie.
Pas question de parler de
consultation, de diagnostic et
encore moins de médicaments.
La Fédération Nationale des
Associations d’Hygiène et des
Médecines Complémentaires
Naturelles définit la naturopathie comme étant “essentiellement une œuvre d’éducation pour la santé et le
redressement d’une tension en
déséquilibre humoral, énergétique et psychologique par des
soins d’hygiène vitale et des
bio-thérapies.”
Le naturopathe établit un bilan
de vitalité et propose un programme d’hygiène vitale qui
s’articule autour de trois fondements : désintoxication, revi-
L
Ingrid Roux a toujours été
attirée par le souci de
bien s’alimenter.
talisation et stabilisation. Il Convaincue que l’harmonie du
agit en utilisant les facteurs corps ne va pas sans l’équilibre
naturels que sont l’eau (bains, psychologique, elle a choisi de
douches, saunas), la terre (argi- suivre des études de naturole), l’air (oxygène, arômes), le pathe à Lyon au centre Euroclimat. “Cette démarche s’ap- nature. “Faute d’un statut offipuie sur une grande qualité ciel, n’importe qui peut
d’écoute de la personne en prétendre exercer cette profesessayant de déterminer quels sion. Avant de me mettre à mon
compte, j’ai préféré
sont les facteurs
dans son environN’importe acquérir des bases
sérieuses pour être au
nement ou son mode
qui peut
point.”
de vie susceptibles
Son installation est
d’expliquer ou d’acprétendre prévue dans les
croître les déséquià venir. Elle
libres qu’elle subit.
exercer cette semaines
interviendra à miUn manque de sommeil peut être une profession. temps à la tisanerie
des Millefeuilles
source de fatigue. Il
située au centre-vilconvient alors d’agir
dans le sens de faciliter le som- le de Pontarlier, en bas de la
meil. Même chose pour certains rue Sainte-Anne. “On envisaproblèmes de surpoids liés à ge d’y mettre en place des ateun manque d’activités phy- liers de sensibilisation et de
prévention.”
siques.”
Ingrid Roux a tenu pendant Ingrid Roux complétera son
plusieurs années un restau- temps de travail en exerçant
rant sur Besançon où elle ser- son métier de naturopathe au
vait une cuisine saine et équi- service d’une clientèle. Elle
librée. “J’ai fait de la nutrition prévoit également d’intervemon sacerdoce au même titre nir dans les hôpitaux suisses
que le respect des rythmes bio- a priori plus ouverts sur ces
logiques ou la pratique douce questions qu’en France. Pas
d’exercices physiques et respi- forcément aliments bio à tout
ratoires” dit-elle. Selon elle, la prix, elle estime qu’il y a déjà
naturopathie relève aussi d’une peu de risques de se tromper
démarche écologique, un désé- à partir du moment où l’on a
quilibre environnemental étant le souci de diversifier sa nourforcément incompatible avec riture. “C’est toujours l’excès
qui n’est pas bon.” la qualité de l’alimentation.
14
LE DOSSIER
LES VERRIÈRES-DE-JOUX
Avec un menhir
Des bornes cosmo-telluriques
au secours des fermes en difficulté
Géobiologue installé à son compte depuis 2004, Christian
Vuille normalise des champs de force électro-magnétique
perturbant le fonctionnement de bâtiments agricoles ou de
maisons individuelles. Il utilise la technique des menhirs.
et ancien agriculteur
a commencé à s’intéresser aux phénomènes vibratoires suite à des problèmes affectant
son exploitation laitière située
au hameau du Creux sur la
commune de La Cluse-etMijoux. “Les résultats laitiers
étaient catastrophiques, inférieurs de 40 % à une production normale. Le taux de fécondité des vaches ne dépassait
pas 30 %. Elles étaient en perpétuel déficit de réponse immunitaire face aux maladies, ce
qui nécessitait l’intervention
fréquente du vétérinaire et
l’abattage des bêtes” explique
Christian Vuille.
Dans la recherche d’une gestion saine du troupeau et des
C
terres, l’exploitant fait la fou de service. Il n’empêche que
connaissance d’un ancien cher- j’ai obtenu des résultats assez
cheur de l’I.N.R.A. de Rennes spectaculaires. Le taux de féconqui mit en évidence après 10 dité est remonté au-delà de
années d’investigation le pro- 90 %. La production laitière a
atteint des records”
blème magnétique
affirme-t-il.
du bâtiment et lui
Christian
Christian Vuille qui
conseille l’assispense avoir cette
tance d’un géobioVuille a posé sensibilité propre
logue breton en
aux magnétiseurs
1992. “La ferme
environ
a ensuite découvert
était située dans un
environnement spé150 bornes. les baguettes en
cuivre ou en laiton
cifique entre une
que certains géonappe phréatique
et une voie ferrée.” La solution biologues utilisent pour matéapportée par le spécialiste rialiser les variations d’énerconsistait à poser une borne à gie. “Il faut comprendre les
un endroit précis. C’est le prin- finesses de la nature pour ne
cipe du menhir faisant fonc- pas la subir.” Il s’est entraîné
tion de contacteur cosmo-tel- sans relâche avec cet outil, mullurique. “Je suis passé pour le tipliant les expériences, culti-
Le géobiologue des Verrières-de-Joux utilise la technique des menhirs en posant des
bornes en granit faisant office de contacteurs cosmo-telluriques.
4, rue E. FAURE - Les Grands Planchants
Tél. 03 81 39 47 03
PONTARLIER
vant ainsi sa sensibilité. Il a
testé au préalable d’autres techniques inspirées par exemple
des cages de Faraday. “J’ai
ensuite cerné le principe des
menhirs.” Il intervient à la
demande de personnes qui se
sentent mal dans leur maison
ou souffrent d’insomnie parfois à cause d’un simple lit mal
placé.
De par leur implantation, certaines maisons présentent un
environnement à risques en
étant soumises à des inductions magnétiques de type électrique, hertzien et tellurique
liées à la présence d’une ligne
haute tension, d’une voie ferrée, de failles géologiques,
grottes, sources ou rivières souterraines. “Mon rôle consiste à
identifier et quantifier l’impact
de ces phénomènes. Je normalise ensuite le bâtiment en question en posant une borne en
granit qui offre une plus grande conductivité que le calcaire.”
Toute la complexité de la
démarche réside dans la
recherche du point névralgique
définie au feeling car il n’existe pas encore d’appareils adéquats. La normalisation d’exploitations
agricoles
s’accompagne de préconisations alimentaires et sanitaires.
“On est obligé de prendre en
compte des paramètres techniques et économiques. Il faut
parfois changer les habitudes
de travail et corriger les rations
données aux bêtes. À mon sens,
les fermes sont des lieux de vie
qui correspondent à de véritables laboratoires grandeur
nature. On observe une évolution souvent plus rapide sur
les fermes car ses occupants,
en l’occurrence les bêtes, ont un
renouvellement tissulaire plus
rapide que les humains et surtout une évolution quantifiable.”
Depuis qu’il s’est installé en
tant que géobiologue, Christian Vuille a posé environ 150
bornes. Chacune de ses interventions fait l’objet d’une tarification forfaitaire variant de
280 euros chez les particuliers
à 430 euros dans les fermes.
“La finalité d’une normalisation agricole est avant tout économique, ce qui explique cette différence de prix”
justifie-t-il. I
F.C.
ZOOM
Des chevaux moins
stressés à Chaux-Neuve
u centre équestre P.E.P. des Cerclevaux, plusieurs chevaux
refusaient de rentrer dans deux boxes sans raison apparente. Marc Letoublon, le responsable du site, a sollicité
l’aide de Christian Vuille. “Ce bâtiment est soumis à un problème d’induction entre une antenne de relais portable et un transformateur. De plus, une source souterraine circule sous les boxes
en question”, explique le géobiologue.
Après la pose d’une grosse borne entre l’antenne et le bâtiment
agricole, les chevaux ne présentent plus aucun signe d’agacement en rentrant dans leur box. I
A
LE DOSSIER 15
PATRIMOINE
Prospection
Les mines de fer du Mont d’Or retrouvées grâce
aux baguettes de sourcier
Si les archives mentionnaient leur existence, encore fallait-il trouver un moyen
fiable de détection. Initiés par un sourcier alsacien, quelques férus d’histoire locale sont parvenus à remettre à jour ce patrimoine minier.
n avait bien remarqué vait rien entreprendre sans se rendre
des tranchées, des enton- sur place, il est venu le 1er mai 1999.”
noirs de formes atypiques Aujourd’hui décédé, ce sourcier répumais sans savoir à quoi té a réussi à détecter les galeries en
elles correspondaient”, reconnaît Clau- se servant uniquement de ses mains.
de Jacquemin-Verguet, l’un des L’exercice demandant beaucoup d’exmembres de l’association “Un passé périence, il a volontiers initié une
oublié”. La clef du mystère a été levée dizaine de personnes au maniement
en mai 1998 suite à une conférence des baguettes de sourcier. Chacun
d’un universitaire bisontin, Patrick s’est équipé en conséquence. Le traRosenthal, concernant l’exploitation vail de prospection qui s’en est suivi
du minerai de fer sur le secteur du a permis de découvrir le tracé d’autres
Mont d’Or.
galeries. “On s’est concenConfortés dans leurs “On est tombé tré alors sur un site précis
soupçons, Claude et
afin de retrouver à coup
quelques amis passionen plein sur sûr l’entrée de l’une de ses
nés d’histoire locale se
galeries avant d’utiliser
sont mis en quête d’une
un engin de travaux
ce qu’on
solution pour retrouver
publics pour la mettre à
cherchait.” jour. Cette méthode de
des galeries à plusieurs
mètres de profondeur et
recoupement a payé puisdont les entrées avaient été obstruées qu’on est tombé en plein sur ce qu’on
et peu à peu recouvertes par la végé- cherchait, enfoui à 4 mètres de protation depuis plusieurs siècles. “Le fondeur.”
hasard a voulu qu’en 1998, la station D’autres tentatives de sondage se
de Métabief a eu recours à un sour- révélèrent infructueuses. Sur un autre
cier alsacien, Alfred Bouvier, pour site, les sourciers du Mont d’Or sont
chercher des sources d’eau. On a tombés sur une superbe galerie exploicontacté cette personne par courrier tée au début du XVIIIème siècle et dans
en lui envoyant quelques photos. Com- un remarquable état de conservation.
me cela l’intéressait mais qu’il ne pou- “En pénétrant à l’intérieur, on avait
“O
l’impression qu’elle avait été fermée
la veille. C’est toujours surprenant de
prendre en main des outils en se disant
qu’ils n’ont pas été empoignés depuis
trois siècles” s’enthousiasme Claude
Jacquemin-Verguet.
Ceux qui les considéraient au départ
comme une équipe de farfelus ont
vite révisé leur jugement. Une troisième galerie encore plus ancienne
a été dégagée dans la Combe. Son
existence remonte probablement au
XVIIème siècle. “Elle est signalée dans
les archives de l’abbaye du Mont-Sainte-Marie en 1723 mais le début de
l’exploitation est antérieur à cette
date.”
Au fil des ans, l’équipe de prospection s’est réduite à trois ou quatre
mordus. Ils ont peaufiné leur maîtrise de la radiesthésie en suivant
quelques stages animés par des géobiologues. “On progresse forcément
en pratiquant régulièrement. L’exercice suppose beaucoup de concentration”, explique Claude, toujours aussi passionné mais qui sait également
s’accorder des pauses de plusieurs
mois avant de reprendre les baguettes.
Il lui arrive parfois de s’amuser à
chercher de l’eau uniquement par
Claude Jacquemin-Verguet et ses amis ont détecté avec leurs
baguettes de sourcier l’existence de plusieurs galeries
où l’on extrayait du minerai de fer à l’époque médiévale.
curiosité. Il taquine également du
pendule. “J’ai essayé ainsi de localiser un jour un de mes chats qui avait
disparu pendant plusieurs semaines.
Je savais qu’il était vivant et situé
dans un rayon d’environ 200 mètres
autour de la maison. Je ne l’ai pas
pour autant retrouvé puisqu’il est
revenu tout seul. J’ai appris plus tard
qu’il était resté bloqué chez des voisins partis en vacances et qui l’ont
découvert au retour.” I
16
LE DOSSIER
LEVEUR DE BRÛLURE
Une approche complémentaire
“C’est dommage que ce soit
dénigré par le monde scientifique”
Qui n’a pas entendu parler ou fait appel à ces personnes capables de soulager
la douleur consécutive à une brûlure ? Autre témoignage sous le couvert de
l’anonymat d’une infirmière du Haut-Doubs douée de cette sensibilité.
e fait de lever une brûlure n’est pas du tout
anti-médical. Cela n’empêche pas de faire un pansement correct tout comme de
prendre l’anti-viral adapté
quand on lève un zona. Les deux
choses sont complémentaires”,
indique cette infirmière qui
s’est rendue compte qu’elle possédait cette faculté d’apaiser
les maux en soignant un peu
par hasard un chien blessé à
une patte. Très agressif à cause de ses plaies à vif, l’animal
s’est curieusement laissé approcher, à croire qu’il ressentait
instinctivement le magnétisme. Une faculté confirmée par
une patiente lui disant qu’elle
avait indéniablement un fluide quand elle la massait. “Un
leveur de brûlures m’a incité à
me lancer. Il m’a transmis une
prière. À travers cet acte, on se
“L
sent en quelque sorte investi, les zonas. Jusqu’à présent, ça
on devient le vecteur entre l’être a toujours marché. Il faut parsuprême et le malade”, évoque fois repasser plusieurs fois en
notre interlocutrice croyant elle laissant quelques jours entre
deux impositions. Plus on interaussi en Dieu.
Ce qui ne l’a jamais empêché vient rapidement moins la douleur sera sévère”
d’exercer sa profession
explique-t-elle.
avec toute la rigueur
Des
Dans le cas des brûmédicale inhérente au
métier. Cette prière, variantes lures, le magnétisme
sert avant tout à supelle doit en principe la
pour
primer la douleur.
divulguer uniquement
D’après ses observaà des personnes plus
l’eczéma
et
tions, il favorise une
jeunes qu’elle. Deux
amis proches ont ain- les zonas. cicatrisation plus rapide. Elle utilise égalesi eu droit à cet égard.
Le contenu du message reste ment sa sensibilité pour sousecret. Il est récité mentale- lager des malades contraints
ment au moment où notre gué- de suivre une chimiothérapie.
risseuse impose la main droi- Elle n’a jamais voulu tirer un
te sur la zone douloureuse. quelconque profit de son don
L’exercice dure environ 30 et ne tient pas non plus à s’afsecondes. “J’emploie toujours ficher publiquement dans ce
la même formule en adaptant domaine, ne serait-ce que par
des variantes pour l’eczéma et respect d’une certaine déonto-
logie professionnelle. “Je perçois ce don comme un acte de
générosité. Quelles que soient
les époques, il y a toujours eu
des leveurs de brûlures. Ces
gens-là venaient au secours ou
en complément des médecines
naturelles d’autrefois. C’est dommage que ce soit dénigré par le
monde scientifique. Il ne faudrait pas que ces choses se perdent sous prétexte qu’on ne peut
ou qu’on ne sait pas encore les
expliquer.” Le rituel de soulagement
intègre l’imposition d’une
main sur la zone
douloureuse avec le récit
mental d’une petite prière.
L’exercice dure une
trentaine de secondes.
LE DOSSIER 17
J URA VOISIN
Analyse des maisons
Serge Busi, expert en réseaux telluriques
Habitant à Montrond, entre Champagnole et Poligny, pas ésotérique pour un sou, cet
ancien forestier défend une approche pragmatique de la géobiologie. Il intervient dans
toute la France, principalement dans le cadre d’analyses de maisons. Rencontre.
ontre-moi où tu vis,
où tu dors, et je soignerai tes insomnies,
tes migraines, tes déprimes,
tes douleurs articulaires, la
toux matinale voire la laryngite chronique, l’ulcère récidivant ou encore la vraie-fausse
hernie discale…
Cette mélopée pourrait servir
de carte de visite à Serge Busi,
persuadé qu’il n’existe pas de
maison hantée ou à maladies,
mais seulement des “emplacements de fragilité.” Originaire
de Champagnole, il s’est intéressé à la géobiologie à partir
de 1981 suite à la lecture d’un
ouvrage sur le sujet. “Ça m’a
M
Qu’est ce que
la géobiologie ?
La géobiologie consiste à étudier les éléments du sol :
lignes telluriques, cours d’eau
souterrains, failles qui ont une
influence sur le “vivant”, c’està-dire plantes, arbres, animaux et êtres humains.
ouvert les yeux et la suite relève d’un travail personnel sur
les phénomènes vibratoires.”
La méthode employée par ce
géobiologue s’appuie d’abord
sur la recherche des lignes telluriques intégrées dans le
réseau Hartmann du nom du
chercheur allemand qui a mis
en évidence ce maillage cardinal. Il est composé de lignes
espacées de 2 m dans le sens
nord-sud et de 2,5 m dans le
sens est-ouest. Il se réfère parfois au réseau Curry, en diagonale du précédent, mais avec
des espacements plus larges
de l’ordre de 4 m. “Tout élément
vivant placé à la verticale des
croisements de lignes va se
retrouver fragilisé par la fréquence électromagnétique tellurique différente du message
électromagnétique cellulaire.
Les animaux évitent ces lignes
à l’exception notable des chats
qui s’y reposent et des fourmis
et des hirondelles qui s’y installent. Les arbres chétifs ou
qui se dédoublent, “les besses”,
poussent pratiquement toujours
sur un nœud ou sur une
conjonction de lignes, et de cours
d’eau souterrain ou de faille de de la détection des lignes
géologique. Jusqu’à présent, avec ses mains. Il est maintetous les arbres ondés que j’ai nant capable de les voir ou
pu observer se situaient sur une même d’effectuer cette
conjugaison de plusieurs per- recherche à distance. “En
turbations” explique-t-il savam- radiesthésie, la “question” est
fondamentale. Il est important
ment.
Le comportement d’évitement de bien la poser pour qu’elle
des lignes se retrouve natu- permette une réponse nette, sans
rellement chez les bébés ou ambiguïté. Par exemple, si vous
cherchez de l’eau
quand l’être humain
une maison,
évolue à l’extérieur.
Il ne croit dans
précisez s’il s’agit
“Quand un petit
nappe d’eau,
enfant dort mal, je
absolument d’une
d’un cours d’eau ou
conseille à ses
encore d’une nappe
parents de le poser
pas aux
d’imprégnation. Si
sur une couverture
rituels.
vous cherchez une
au sol, il se déplacanalisation, ne précera lui-même au
bon endroit en déterminant ain- cisez pas le matériau, à moins
si l’emplacement de son lit. d’en être sûr. Sur l’ensemble
Dans une maison, le position- des personnes que j’ai initiées,
nement des gens n’est pas natu- seules 10 % ne ressentaient
rel, il est orienté en fonction des aucune sensation”, indique ce
murs, des prises électriques, spécialiste qui enseigne également la manière de lever les
des meubles, des tables.”
Serge Busi a développé sa sen- brûlures.
sibilité en commençant avec Il ne croit absolument pas aux
différents instruments ampli- rituels, incantations, secrets,
ficateurs comme les baguettes “gri-gri” et autres prières qui
de sourcier, les baguettes cou- entourent la radiesthésie. À
dées, les pendules. À force d’en- l’envoûtement, il préfère l’autraînement, il est passé au sta- to-envoûtement basé sur ses
convictions personnelles. Il
dénonce et déplore le trop grand
nombre de personnes qui disent
et répètent n’importe quoi sans
expérience, en s’appuyant uniquement sur ce qu’ils ont lu
dans les livres. “Je suis même
tombé sur le cas d’un ancien
stagiaire qui revendait mes
cours sur la voie publique.”
Après s’être beaucoup investi
sur les phénomènes vibratoires
naturels, Serge Busi a élargi
son champ d’action à tous les
appareils susceptibles d’émettre
des ondes électriques ou électromagnétiques : de la simple
lampe à tous les appareils électroménagers, en passant par
les convecteurs, ordinateurs,
chaîne hi-fi, micro-ondes et les
fameuses plaques à induction.
“Elles émettent des ondes électromagnétiques très puissantes
sur des fréquences qui se rapprochent de celles des cellules
du corps humain. C’est très
nocif. La seule manière de s’en
protéger consiste à s’en éloigner” dit-il.
Tous ces paramètres entrent
en ligne de compte quand il
analyse une maison. Pour ce
faire, il utilise des capteurs de
champs qui mesurent l’intensité des émissions électromagnétiques. À chaque problème,
il préconise alors un déplacement de la source, la pose d’interrupteurs bipolaires, de fil
blindés, de mise à la terre de
meubles en bois qui supportent par exemple une lampe
de chevet ou un radio-réveil.
“Le bois est un matériau sym-
pathique mais pas isolant” affirme Serge Busi.
Il n’a jamais recommandé à
quelqu’un de déménager. Il
n’est pas non plus convaincu
de l’efficacité des bornes cosmo-telluriques utilisées par
d’autres géobiologues. Sur la
question des lignes à haute ou
moyenne tension, il estime qu’il
serait urgent et nécessaire de
respecter au moins certaines
distances par rapport aux habitations. “C’est un vrai danger.
Les lignes haute tension peuvent émettre à plusieurs centaines de mètres selon leur puissance. Près d’une ligne moyenne
tension, je conseille une distance de 35 à 40 mètres par
rapport aux lieux de repos ou
de travail. L’idéal serait, bien
entendu, que toutes ces lignes
soient enterrées” termine le spécialiste. Serge Busi estime que la géobiologie, la radiesthésie est accessible à 90 %
de la population, le reste n’étant qu’une question d’entraînement.
F.C.
Frasne - Levier
I NDUSTRIE
19
LEVIER
Entre 60 000 et 100 000 euros
8 nouveaux licenciements
Les fromagers vont pouvoir souffler Levier Industries est dans
une mauvaise passe
Il y a de quoi en faire tout un fromage !
Les coopératives peuvent désormais
investir dans un manipulateur à comté
qui retourne les fromages dans les caves.
armi les métiers pénibles, il y a celui de fromager. “Quand vous avez 500 à 600 comtés à retourner à la main 3 fois par semaine, oui, c’est éprouvant. Je peux vous dire qu’on finit par en brasser des
tonnes” affirme le fromager d’une coopérative du HautDoubs. Un comté pèse environ 45 kg. C’est sûr, pour
exercer cette profession, il faut avoir un physique.
C’est pour tenter de soulager les fromagers dans leur
tâche quotidienne que le Comité Interprofessionnel du
Gruyère et du Comté (C.I.G.C.) a engagé une réflexion
pour mettre au point une machine capable de déplacer
les meules et de les retourner. Cet organisme a travaillé
en partenariat avec l’Institut de Productique de l’Université de Franche-Comté qui a déve“Le coût
loppé un concept. C’est la société
de Franois qui a fabriqué le
varie entre Évoli
prototype présenté récemment à Bouclans à l’ensemble de la profession.
60 000 et
“Il existe déjà des robots dans les
grandes caves. Mais ils coûtent entre
100 000
150 000 et 200 000 euros. C’est un
euros.”
investissement inaccessible pour les
coopératives de taille moyenne”
explique Claude Vermot-Desroches, le président du
C.I.G.C.
À travers cette démarche, la volonté du Comité Interprofessionnel est justement de proposer aux fruitières
une machine dont le prix d’achat n’excède pas
100 000 euros. “En fonction des options, le coût de cet
équipement varie entre 60 000 et 100 000 euros.”
Spécialisée dans la fabrication de freins de 206 un véhicule en bout de course - cette entreprise
attend une nouvelle production qui ne vient pas.
P
our les salariés de Levier Indus- pas. Quand on nous a rachetés, la directries, c’est la douche froide. Le tion nous disait que nous étions les
13 novembre, la direction a meilleurs, que nous étions les plus perannoncé 8 licenciements. Cela porte à formants et maintenant nous sommes
neuf le nombre d’emplois supprimés à la rue remarque un membre du perdans cette sociétés pour raison écono- sonnel qui ajoute : Faut pas se leurrer,
mique. À la rentrée de janvier, il ne ça va fermer.” Plus personne ne semble
devrait rester que 14 personnes pour y croire.
faire tourner l’entreprise qui a obser- Contactées par nos soins, ni la direction de Levier Industries,
vé une période de chômage technique en novembre.
“Faut pas se ni celle de Peugeot Japy
n’ont souhaité répondre à
Depuis que la société Bosch
est devenue Levier Indus- leurrer, ça va nos questions pour expliquer la situation et apportries en entrant dans le
fermer.”
ter des précisions sur l’avegiron de la société Peugeot
nir du site de Levier.
Japy en septembre 2005,
“c’est un peu la mort à petit feu” déplo- De son côté, la commune a demandé
re un des salariés. Pourtant, lorsque un moratoire pour tenter d’obtenir un
Bosch - qui a compté jusqu’à 120 per- report des licenciements. Les salariés
sonnes - a été repris par l’équipemen- licenciés se sont rapprochés d’un reprétier automobile, tous les espoirs étaient sentant de l’union locale de la C.G.T.
permis, puisque ce rachat devait se qui les a assistés lors des entretiens
traduire sur le site de Levier par l’ap- préalables aux licenciements. “Nous
port de nouvelles productions comme tenterons peut-être d’explorer une pisdes modules de boîtes de vitesse. Or, te prud’homale si les salariés en sont
d’accord” affirme Sylvie Barthe de la
la mariée était trop belle.
Levier Industries produit des freins de C.G.T. Le dossier est à l’étude. C’est
206, un modèle en fin de course et ça sur la base de son contenu que l’action
s’arrête là. “On nous avait promis une aux prud’hommes sera peut-être entrenouvelle activité mais il n’y en aura prise. I
P
Physique le métier de fromager !
C’est le prix à payer par les coopératives pour soulager
le travail du fromager sans dénaturer ce métier artisanal. La mécanisation des tâches a aussi un autre objectif : ouvrir la profession aux jeunes et en particulier aux
femmes qui peuvent difficilement exercer le métier de
fromager compte tenu de toutes les contraintes physiques qu’il comporte. Pourtant, il semble que les fruitières ne se pressent pas encore au portillon pour investir dans le manipulateur à comté. I
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Frasne - Levier
20
SEPTFONTAINE
En bref…
Animée
Une crèche villageoise
plus vraie que nature
Chaque année depuis quatre ans, Michel Richard réalise en famille une crèche spectaculaire par sa taille et originale dans sa conception associant symboles religieux et tous les métiers d’autrefois.
nstallée dans la pièce
principale de la maison,
cette crèche surprend
d’abord par ses dimensions. Elle mesure près de 3,7 m
de long sur un bon mètre de
haut. L’ambiance qui s’en dégage de prime abord est particu-
I
lièrement chaleureuse et réaliste. Il faut plusieurs minutes
et beaucoup d’attention pour
apprécier toutes les subtilités
techniques et décoratives présentes dans cette crèche villageoise.
Ouvrier dans l’industrie, Michel
On retrouve tous les métiers d’autrefois, comme ici le
boulanger qui sort et ressort son pain grâce à
un astucieux mécanisme électrique.
Des dizaines
d’idées cadeaux
pour Noël
Horaires d’ouvertuure :
Lundi 14h à 19h
Mardi, mercrredi et jeudi
10h à 13h et 14h à 19h
Vendredi et samedi :
10h à 19h
En décembre, ouvert tous les
jours de 9h à 19h NON STOP
(sauf le lundi matin)
Réveillon
Le club de football du racingclub de l’Arlier organise un
réveillon dansant à la salle des
fêtes
d’Houtaud
le
31 décembre. Animation :
Coconuts et repas Haut-Doubs
Gourmet.
Réservations au
03 81 39 49 83 ou
03 81 39 74 31.
Michel Richard améliore d’année en année
sa crèche villageoise réalisée en compagnie de
Richard s’est découvert une
son épouse et ses enfants.
passion à enrichir d’année en
année ce qui n’était au départ
documenté avant de se lancer
qu’une crèche classique incluant crèche.
les personnages et animaux de Son épouse et ses enfants sont dans cette aventure. Il tient à
la Nativité. “Je fabrique de mis à contribution dans cette ce que rien ne manque. Assez
toutes pièces les différents bâti- œuvre familiale. Madame aide perfectionniste et méticuleux,
ments en bois ou conçus à par- à la fabrication des éléments. il soigne le moindre détail allant
tir d’éléments utilisés pour déco- “C’est elle qui a eu l’idée de jusqu’à recouvrir le socle des
poser au-dessus de la crèche personnages de sable pour que
rer les aquariums” dit-il.
Autour de la grange abritant un tissu étoilé reproduisant la n’apparaissent que leurs pieds.
le berceau de l’enfant Jésus, il voûte céleste. On y a inséré des Il a même pensé à se procurer
a reconstitué le four à pain du petites lampes. Quand elles quelques souris miniatures
s’éclairent, on retrouve déposées vers des sacs de
boulanger, la forge, le
moulin du meunier, l’in- Près de les constellations de la graines. En mémoire de son
Petite Ourse et de la père qui occupait ses loisirs à
térieur d’une maison
avec tables chaises et 3,7 m de Grande Ourse. Les faire des paniers, il a placé
enfants se sont chargés dans ce décor une figurine de
batterie de cuisine en
long. par exemple de fabriquer vannier.
cuivre. Des fontaines,
des pains miniatures en Beaucoup d’imagination, de
une roue à aube, des
petits pâtres et leurs moutons pâte à sel. On a acheté uni- trouvailles, de bricolage et d’huautour d’un feu, un pêcheur quement les personnages, les milité apportent ainsi cette
vers un ruisseau, toutes ces animaux et les mécanismes touche d’authenticité à cette
scènes de la vie d’autrefois par- entraînant les fontaines à eau, crèche villageoise. “Ma porte
ticipent au charme villageois le ruisseau du pêcheur, la est grande ouverte aux perde l’ensemble. D’un voyage au planche à pain du boulanger sonnes qui souhaiteraient la
découvrir”, conclut gentiment
Maroc, il a rapporté une mai- qui entre et sort du four.”
son du pays placée en hauteur, Soucieux du respect des tra- ce sympathique personnage. ce qui donne du relief à la ditions, Michel Richard s’est
F.C.
Drugeon
La flore de la vallée du Drugeon est reconnue comme
étant un patrimoine exceptionnel à l'échelle nationale et
même internationale. Les
enjeux qui pèsent sur ce patrimoine ont justifié un partenariat fort avec le Conservatoire
Botanique
de
Franche-Comté pour une première période de 5 ans, permettant d'appronfondir les
connaissances, avec l'aide de
la Société Botanique de
Franche-Comté. Les efforts
portent en particulier sur la
prospection de ces milieux
fragiles que sont les tourbières,
mais également sur la réaction de la flore à la gestion
mise en place.
Claude Streit, artisan choccolatier, invite votre palais à trouver sa récompense dans
l’extraordinaire diversité de ses spécialités de renom :
Intense frraicheur des “Faïencines”, divines “Croquines” fourrées noisette, enrobées
d’un léger croquant de chocolat noir.
“Les Doubs frrissons” dans leur boîte en bois inspirée par le “Pays franc-comtois”.
Les bonbons de chocolat aux saveurs typiques des alcool du Haut-Doubs et “À casser”
des plaques de chocolat aux parfums de votre enfance. Bienvenue au Criollo.
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et gratuites les mercredis
et samedis à 15h.
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Frasne - Levier
C ANTON DE LEVIER
21
Solidarité
Encore des cas de
personnes âgées dans
une extrême précarité
Certaines situations semblent aussi inadmissibles que
complexes à résoudre. Comment apporter un peu de
confort à des personnes âgées qui se complaisent
dans leur misère ? Exemple à Villers-sous-Chalamont.
y tenant plus, je
m’adresse à vous pour
vous signaler une
aberration inadmissible en 2006
à Villers-sous-Chalamont. Auriezvous idée d’une pauvre femme
âgée de 78 ans, seule, habitant
une pauvre petite maison et qui
n’a ni toilette, ni W.C. ?” À la lecture de ce courrier envoyé par
une personne qui a souhaité
conserver l’anonymat, on ne peut
que s’émouvoir de ces propos
venus du fond du cœur et qui
méritaient d’en savoir davantage sur ce cas précis tout comme
de vérifier s’il s’agissait d’un cas
isolé ou d’un phénomène plus
répandu dans ce secteur rural.
“C’est un peu inadmissible qu’on
arrive à cette situation, reconnaît Claude Courvoisier, le maire de Villers-sous-Chalamont.
On est en présence d’un problème difficile à gérer car cette personne ne veut pas quitter sa maison où elle vit entourée de plusieurs
“N’
animaux de compagnie. Elle est
placée sous tutelle et ses enfants
ne s’occupent plus d’elle. On lui
a déjà proposé des solutions de
relogement mais elle a refusé.”
Les élus qui ne restent pas indifférents ont entrepris les
démarches nécessaires pour que
cette dame soit chauffée convenablement cet hiver. Une action
financée par la commune et
l’A.D.M.R. De quoi rassurer l’auteur du courrier qui souhaitait
à travers cet envoi, “réveiller la
conscience de certains responsables.”
Denis Bonnet, le président de
l’A.D.M.R. de Levier qui couvre
huit communes dont Villers-sousChalamont a lui aussi constaté
dans quel inconfort vivait cette
personne. “Des conditions difficilement soutenables mais elle
semble apparemment heureuse
dans son milieu. On ne peut pas
lui imposer quelque chose dont
elle ne veut pas. On s’efforce néan-
moins de l’assister au mieux. La
tutelle fait un effort en lui fournissant les produits de traitement sanitaire.”
Le responsable signale également sur son secteur d’autres
personnes âgées touchées par la
précarité. “Mais, à ma connaissance, le phénomène est moins
important qu’en milieu urbain.
Cette pauvreté dans les campagnes est atténuée par la solidarité et l’entraide du voisinage.
On peut d’ailleurs souligner le
rôle social des livreurs de repas
à domicile, des auxiliaires de vie
et des travailleurs sociaux de
l’A.D.M.R. Ils font un travail formidable.” F.C.
Le Haut-Doubs relativement épargné par la pauvreté
Cette notion de “pauvreté” prend
en compte des éléments de confort
matériel, immobilier et de revenus.
“Jusqu’en 2004, on prenait par
exemple en compte la présence
de W.C. extérieurs aux logements
qui peut être ou pas un indice de
pauvreté partiel. Cette question
de W.C. a finalement été supprimée du recensement car elle s’avérait difficile à exploiter”, indique
Patrice Perron de l’I.N.S.E.E.
Franche-Comté.
Les études distinguent soit le seuil
de pauvreté soit le seuil des bas
revenus, le premier étant de
735 euros, le second de 788 euros
par personne. En France 11,7 %
de la population vit sous le seuil
de pauvreté. “Au niveau régional,
le phénomène touche essentiellement les villes qui concentrent
notamment les personnes en situation de R.M.I. et les familles monoparentales qui ont besoin des transports et des services urbains. 80 %
des personnes à bas revenus habitent en ville.”
Le Haut-Doubs est relativement
épargné par la pauvreté. Les cantons les plus sensibles sont ceux
de Pontarlier et de Levier. Des
situations à relativiser si on les
compare à certains cantons ruraux
de Haute-Saône où les niveaux
sont beaucoup plus faibles. Ces
études prennent uniquement en
compte les allocataires de la C.A.F.,
mettent omettent d’intégrer le volet
agricole. Ce qui fausse un peu la
perception de la pauvreté dans les
campagnes qui inversement est
atténuée par l’entraide, le prix des
loyers, l’exploitation d’un jardin…
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Mouthe - région des lacs
24
JOUGNE
Double erreur
Grésillements administratifs sous ligne moyenne tension
Début novembre, un engin de chantier touchait la ligne moyenne tension
passant au-dessus des maisons du lotissement situé près des écoles à la Ferrière-sous-Jougne. Retour sur un incident qui n’aurait jamais dû se produire.
C
et incident n’a heureusement
blessé personne, seuls les pneus
de l’engin ont été endommagés.
Le chantier a immédiatement été
interrompu. Des panneaux “Danger
de mort” ont été placés sur la mai-
son concernée. Comment se fait-il
qu’une entreprise ait pu travailler si
près d’une ligne de 20 000 volts en
fonctionnement ?
Pour Michel Morel, le maire de
Jougne, “elle n’a tout simplement pas
Après ce type d’accident, la réglementation prévoit une suspension
de chantier pendant 4 mois. En accord avec Néolia, E.D.F.
avait neutralisé la ligne pendant 2 jours pour que le constructeur
puisse terminer la toiture.
appliqué les règles de sécurité en
demandant une mise en protection.
On est en présence d’une faute professionnelle.” Analyse confirmée par
Thierry Brault, le responsable technique E.D.F. sur la zone AlsaceFranche-Comté. “L’entreprise aurait
dû faire une déclaration d’intention
de commencement de travaux. On
aurait pu neutraliser la ligne le temps
des travaux” dit-il.
Sitôt averti de l’incident, E.D.F. est
intervenu. La régle“On n’a pas mentation prévoit
dans ce type d’afété consulté faire une suspension du chantier
pour le
pendant 4 mois. À
permis de la demande du promoteur Néolia qui
construire.” souhaitait terminer le toit en question, l’opérateur a accepté de mettre
le réseau en contrainte durant 2 jours
à partir du 19 novembre. “Comme il
s’agit d’une opération très lourde à
gérer car il faut trouver d’autres solutions pour alimenter les usagers, on
ne pouvait guère aller au-delà. La
ligne a donc été remise sous tension.”
La ligne en question est-elle à la bonne hauteur ? La réglementation pré-
Sitôt l’incident survenu, un panneau inquiétant a été placé sur la maison.
voit que toute construction doit être
située à plus de 3,2 m latéralement
comme verticalement d’une ligne
moyenne tension. Ce qui n’est pas le
cas en l’occurrence puisqu’il semble
manquer 70 cm en hauteur. À qui la
faute ? “Dans ce cas présent, on n’a
pas été consulté au niveau du permis
de construire. En toute logique, c’est
la D.D.E. qui instruit ces affaires.
Quand les distances ne sont pas respectées, on s’engage à déplacer la ligne
en conséquence. Quand on a découvert ce problème, on a engagé les
démarches nécessaires, ce qui prendra 2 à 3 mois avant un déplacement
physique des installations” ajoute
Thierry Brault.
Deux garde-fous sont donc passés
aux oubliettes. Le propriétaire concerné, Dimitri Babin, espère que sa maison ossature-bois puisse être couverte avant l’hiver. “Il s’agit d’une
affaire entre E.D.F. et le constructeur.
Il a jusqu’à septembre 2007 pour livrer
ma maison.” Malgré plusieurs tentatives téléphoniques, le constructeur n’a pu être joint. GRÉSARD MALBUISSON
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Mouthe - région des lacs
LES HÔPITAUX-VIEUX
Carabine laser
Le biathlon pour tous
Le Comité départemental du tourisme lance une déclinaison tout à la fois populaire, ludique et sécurisée de
cette discipline riche en sensations.
C
ette initiative unique en son genre
diversifie la palette des activités touristiques. Elle contribuera certainement à élargir la place occupée jusqu’à
présent par le biathlon dans la culture
nordique du Haut-Doubs. “Il semblait pertinent de proposer une formule grand public
suite à l’impact médiatique généré autour
des médailles olympiques obtenues par les
biathlètes locaux”, justifie Vincent Fuster,
25
le président du C.D.T.
Le lancement de l’opération impliquait
l’acquisition d’une douzaine de carabines
laser pour assurer une sécurité maximale. Après un parcours en ski de fond ou en
raquettes, les amateurs se retrouvent sur
une véritable plate-forme de tir à l’identique des compétitions, équipée de 5 cibles
électroniques placées à 10 m et qui passent au vert lorsque le rayon laser de la
Après un circuit en skis ou en raquettes, l’apprenti biathlète doit effectuer
un tir couché ou debout sur 5 cibles électroniques placées à 10 m.
carabine fait mouche. Chaque tir manqué
est pénalisé d’un tour de piste ou d’une
minute supplémentaire. “On a recruté une
monitrice qui sera détachée de l’Olympic
Mont d’Or pour s’occuper spécifiquement
de ces séances. L’activité est accessible aux
enfants dès 8 ans” indique Claude Jacquin, le président de l’Olympic Mont d’Or.
Le C.D.T. a conçu un produit touristique
autour du biathlon pour tous avec deux
formules pour démarrer : week-end en
hôtel et séjour groupe en centre de
Des cours
vacances. À l’image du ski alpin ou
particuliers
du fond, on pourra
ou collectifs également prendre
des cours particude biathlon. liers ou collectifs de
biathlon. Les instigateurs du projet vont élargir la pratique
en proposant une ou deux séances aux établissements scolaires du secteur. “On souhaite intégrer le biathlon dans l’une des
nocturnes du challenge des Nuits de Joux.
On peut signaler l’organisation des championnats de France minimes de biathlon
qui se dérouleront pour la première fois
dans le Haut-Doubs les 2 et 3 mars prochains sur le site de la Seigne”, annonce
Claude Jacquin.
Le biathlon pour tous s’appuie sur un partenariat entre différents acteurs locaux :
office de tourisme du Mont d’Or et des
Deux Lacs, écoles de ski E.S.F. et E.S.I.,
structures d’hébergement et l’Olympic
Mont d’Or, club qui encadrera l’activité
sur le stade nordique de la Seigne. GRÉSARD MALBUISSON
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F.C.
OYE-ET-PALLET
De l’eau potable en
quantité et en qualité
Suite à un diagnostic réalisé en 2003, la commune d’Oye-et-Pallet
a entrepris de restructurer son réseau d’eau potable. Un dossier
important marqué par la construction d’un nouveau réservoir.
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1,14 million d’euros
e château d’eau sera-t-il
terminé avant la fin de
l’année ? Selon les délais
impartis, il devait être achevé à la mi-novembre. “Selon
l’entreprise qui réalise ce chantier, le retard s’explique par
des difficultés de s’approvisionner en acier entrant dans
la structure en béton armée de
l’ouvrage. Aujourd’hui, les travaux n’ont toujours pas repris”,
indique le maire Jean-Pierre
Chambard. Dans ces circonstances, l’entreprise en question devra régler des pénalités dont le montant est
proportionnel au retard, diminuant ainsi le bénéfice escompté.
L’étude menée en 2003 a mis
en évidence différentes
lacunes : vétusté de certaines
parties du réseau, difficultés
de distribution dans deux quartiers, débit globalement insuffisant pour assurer la défense incendie et qualité plus ou
moins aléatoire de l’eau au
hameau de Friard, alimenté
directement par une source.
“On était relié au réseau provenant du lac Saint-Point avec
une interconnexion alimentant
directement le réseau communal sans passer par le château d’eau existant. Ce qui
posait des problèmes de com- teau d’eau. “On a refait la dispatibilité car cette eau utilisée tribution dans différentes rues
uniquement en cas de besoin du village. Les travaux porarrive en sens inverse dans le taient également sur la proréseau” explique le maire.
tection des sources de Friard
Prenant en compte les pré- et du Trébief. Une nouvelle
conisations du diagnostic, la conduite relie désormais ces
commune a décidé la construc- captages au réservoir bas d’où
tion du nouveau réservoir sur l’eau remonte par pompage
une ancienne carrière située au réservoir du haut qui sera
à la côte d’altitude
remplacé dès la
930 m, soit une quaIl abritera mise en service du
rantaine de mètres
nouveau château
au-dessus du réserd’eau équipé d’un
deux
voir existant auquel
système de traiteciternes
il se substituera. Il
ment par U.V.”
abritera
deux
Le coût de la
3
de 300 m . restructuration du
citernes de 300 m3,
réseau s’élève à
l’une pouvant être
nettoyée quand l’autre reste 890 000 euros et la création
en service. “300 m 3, ça cor- du réservoir et de ses équirespond à 2 jours et 1/2 de pements à 250 000 euros. “On
bénéficie d’un taux de subconsommation environ.”
Ce nouveau château d’eau vention proche de 48 %” dit le
palliera les problèmes de dis- maire.
tribution dans les deux quar- La suite du programme prétiers où des surpresseurs voit le remplacement des
étaient nécessaires pour cou- conduites défectueuses dans
vrir les besoins. Il assurera d’autres rues et le long de la
un débit suffisant à la réser- R.D. 437, soit encore 1 300
ve incendie et alimentera mètres de conduite à remplaFriard par le biais d’une cana- cer. Ces investissements se réperlisation installée à cet effet. cutent forcément sur la facture
La restructuration du réseau de l’usager où l’eau potable est
comprend le prolongement de facturée 1 euro/m3. l’interconnexion de l’eau du
lac qui transitera par le châF.C.
Mouthe - région des lacs
26
M ÉTABIEF
80 % des postes déjà recrutés
OREX emploie
117 saisonniers en hiver
La préparation de la saison intègre le recrutement d’une équipe de saisonniers nécessaires au bon fonctionnement du domaine skiable exploité par la société OREX.
Que font-ils ? D’où viennent-ils ? Réponses.
a campagne de recrutement chez OREX
débute à partir du mois
d’octobre, mois qui
coïncide avec l’arrivée des premières candidatures. “Beaucoup de personnes postulent
d’une année sur l’année. On a
d’autre part suffisamment de
candidatures spontanées pour
compléter l’effectif sans avoir
besoin de passer des annonces.
Fin novembre, 80 % du personnel est déjà recruté. On va
lancer une seconde série d’entretiens et l’affaire sera réglée”
annonce confiant Jean-Louis
Rapy, le directeur de la société d’exploitation.
Les 117 saisonniers se répartissent sur 7 postes : perchmen
(73), secours et entretien (11),
caisses (21), garderie (3) dama-
L
ge (5) parking en période pointe (2), accueil à la salle Paul
Charlin (1). 90 % des personnes
habitent dans un rayon d’une
heure par rapport à Métabief.
“Notre objectif étant de faire de
l’économie touristique un facteur de création d’emploi local,
on ne va pas rechercher des
compétences à l’extérieur si l’on
peut les avoir sur place” commente Jean-Louis Rapy.
Pratiquement tous ces salariés sont embauchés sous forme de contrats à durée déterminée régis par la convention
collective de la Société Nationale des Téléphériques Français. “Elle tient compte de la
saisonnalité et de l’ancienneté. Au bout de deux ans d’activité, elle prévoit par exemple
une réintégration automatique.”
Quatre des cinq chauffeurs- procéder à un report du contrat
dameurs interviennent en pres- de 3 semaines. Si le manque
tations de services. Ils sont de neige persiste, le saisonnier
rémunérés en fonction des passe en régime d’intempérie
heures et travaillent souvent ce qui lui garantit de toucher
dans les travaux publics hors une partie de son salaire.”
saison. “Une bonne partie des OREX recrute également du
saisonniers ont des profils inté- personnel par l’intermédiaire
ressants avec à la base des for- de deux structures d’insertion,
l’A.D.D.S.E.A. et
mations à vocation
E.P.P.I. Cette volontouristique ou sportive. On adapte leur cur- 73 perchmen té de prendre en
sus en leur proposant sur les 117 compte tous les
publics se traduit par
des formations qui correspondent à nos saisonniers. l’embauche de huit
personnes en situabesoins : conducteurs
de télésiège, dameurs, artifi- tion défavorisée. Quelques étuciers, diplôme de pisteurs. Un diants sont sollicités en renposte de saisonnier est géné- fort sur les week-ends les plus
ralement considéré comme un chargés. Sur les 117 saisonemploi tremplin. Si on arrive niers, une bonne quarantaine
à pérenniser l’activité, on aura intervient en saison estivale.
alors la possibilité de créer des “OREX fonctionne avec 11 peremplois de façon plus grati- manents, 6 rattachés au service technique et 5 au pôle admifiantes et durables.”
Sur les cinq dernières années, nistratif. Globalement sur
la durée moyenne des contrats l’année, on représente une entrevariait de 3 mois pour 80 % des prise de 50 équivalents temps
saisonniers et de 4 à 5 mois plein.” I
pour les 20 % restants. Que se
F.C.
passe-t-il si la neige n’est pas
là à l’ouverture prévue ? “La
convention stipule qu’on peut
19
Vincent Lhomme-Choulet est spécialisé
dans le damage des pistes.
Heureux de travailler sur
“un beau domaine”
Un statut de prestataire de
service intéressant
Originaire de Pontarlier, Julien Simon entame sa
seconde saison hivernale à Métabief. Après une
formation dans les espaces verts, il a “bourlingué” dans plusieurs stations françaises et suisses
comme, par exemple, à Crans Montana où il s’occupait de l’entretien d’un golf.
Attaché aux paysages du Haut-Doubs, ce mordu de ski a préféré revenir au pays. Pisteur-secouriste en hiver, il travaille également à l’entretien
des pistes en été. “Ça fait pratiquement un C.D.D.
à l’année. Depuis deux mois, on s’occupe d’élargir certaines pistes, on pose des filets et on sème
du gazon qui poussera après la fonte des neiges.”
Satisfait d’apporter sa contribution à la remise à
niveau de la station, il s’épanouit dans ses diverses
fonctions et ne cache pas son plaisir “d’habiter
une région assez jolie et de travailler sur un beau
domaine.”
Comme quatre des cinq chauffeurs dameurs de la
station, Vincent Lhomme-Choulet est un indépendant qui propose ses services à OREX. Spécialisé dans le damage des pistes au treuil et responsable de la neige de culture en hiver, il joue
également les prolongations printanières avec le
démontage et la remise en état des installations,
ce qui l’occupe jusqu’en mai. “L’été, je travaille
dans les travaux publics et je reprends mes interventions pour OREX à partir de septembre.” Vincent Lhomme-Choulet apprécie cette double activité qui lui permet de connaître d’autres ambiances
professionnelles. Il a bénéficié de plusieurs formations pour s’initier et maîtriser le damage au
treuil et la production de neige artificielle. Ayant
toujours vécu et travaillé à Métabief, il n’a jamais
été tenté d’aller dans les Alpes. “Si l’on prend en
compte tous les paramètres, je ne pense pas que
cela soit plus lucratif.”
La saison des saisonniers dure de trois à cinq mois à Métabief.
Mouthe - Région des lacs
MOUTHE
27
11,34 millions d’euros
L’hôpital sera opérationnel en 2008
Enfin ! Ce projet qui prenait les contours
d’un serpent de mer va aboutir. L’hôpital
de Mouthe ne sera pas rénové mais reconstruit au même endroit. Le début des travaux est prévu pour mars 2007.
e financement est la pierre d’achoppement qui a
toujours manqué aux projets successifs de réhabilitation de l’hôpital de Mouthe
depuis 10 ans. Faute de moyens,
toutes les initiatives de réno-
L
vation de cet équipement vieillissant ont avorté. Mais cette foisci, c’est différent.
Le projet dans lequel l’option a
été prise en 2005 de reconstruire
les bâtiments plutôt que rénover l’existant, va voir le jour.
Les crédits sont mobilisés, le pour des raisons financières, cet
budget de 11,34 millions d’eu- élu a rué dans les brancards. Il
ros est bouclé, les travaux de a adressé une lettre ouverte en
construction du nouvel hôpital octobre 2005 à tous les parlelocal vont pouvoir commencer mentaires du Doubs, afin d’oben mars 2007 pour se terminer tenir leur soutien pour décrocher des crédits
en décembre 2008.
supplémentaires en
“Nous sommes en ce
moment dans la pha- La capacité allant plaider la cause
devant le ministère de
se d’instruction du
permis” précise Jean- va passer de la Santé. Sa démarche
sa détermination ont
Marie Saillard, le
51 à 70 lits. et
fait mouche puisque la
président du conseil
Caisse nationale de Solid’administration de
l’hôpital et conseiller général darité pour l’autonomie
(C.N.S.A.) va participer au finandu canton de Mouthe.
Las de voir ce dossier piétiner cement du projet à hauteur de
Vue du futur hôpital de Mouthe.
Jean-Marie Saillard est satisfait que
le projet aboutisse enfin.
2,39 millions d’euros. “Le fait
que les collectivités locales soient
bien impliquées dans ce projet
dès le départ a facilité les choses.
C’est le principe de “aide-toi et
le ciel t’aidera” remarque JeanMarie Saillard. Les autres financeurs sont le Conseil général
(1,29 million d’euros), l’Agence
régionale de l’Hospitalisation
(304 898 euros), la Communauté
de Communes du Mont d’Or et
des Deux Lacs (300 000 euros),
la Communauté de Communes
des Hauts du Doubs
(600 000 euros). L’autofinancement est de 600 000 euros et le
recours à l’emprunt de 5,8 millions d’euros.
Dans le détail, la capacité du
nouvel hôpital va passer de 51
à 70 lits dont 54 lits d’hébergement et 13 lits de médecine
gériatrique et soins de suite.
Cet outil moderne et adapté aux
besoins sera à terme un équipement incontournable dans la
prise en charge de la vieillesse
en milieu rural.
Les opérations vont se dérouler en deux temps. Les nouveaux
bâtiments seront construits dans
la continuité de l’hôpital existant. Pour les besoins du chantier, ils s’étendront sur la rue
du Marché dont une partie a
été cédée à l’établissement de
santé pour l’euro symbolique
par la commune de Mouthe. Une
fois les travaux terminés, l’hôpital existant sera démoli pour
y aménager à la place des
espaces verts, des parkings et
construire une maison médicale. I
T.C.
HORAIRES D’OUVERTURE :
Lundi 10H-12H / 14H-19H
Du Mardi au Samedi 9H-12H / 14H-19H
OUVERT LES DIMANCHES APRES-MIDI
10 ET 17 DECEMBRE
Économie
28
BANQUE
De plus en plus d’activité
“Nous ne vivons pas sur le dos de la misère”
Le Crédit Municipal se distingue des autres
banques par son activité de prêts sur
gages. Le principe est simple : on y dépose un bien de valeur contre une somme
d’argent. C’est parfois la seule solution
pour joindre les deux bouts. La banque,
basée à Besançon, reçoit des clients de
tout le département.
a Presse Pontissalienne : La Y.P. : Plus maintenant. Les voiraison d’être des Crédits Muni- tures, manteaux de fourrure,
cipaux, c’est le prêt sur gages. tapis… on ne les accepte plus
notamment pour des raisons
Sur quoi repose ce principe ?
Yvon Pouleau : Le service des de stockage. Il y a deux grandes
prêts sur gages est un mono- catégories d’objets que nous
pole des Crédits Municipaux, acceptons : les bijoux d’une part
(or et pierres prél’exemple même de
“Les bijoux, cieuses) et les objets
notre vocation de
divers
comme
banque solidaire. Ce
tableaux,
tableaux, sculpservice s’adresse à
objets d’art,
des gens démunis
sculptures, tures,
à la rigueur ménasur le plan des revenus, ou qui sont objets d’art.” gères en argent.
Cela peut aller de
confrontés à un problème ponctuel de ressource la montre à 20 euros au tableau
qui pourrait les conduire, à ter- à plusieurs milliers d’euros.
me, à des situations d’exclu- L’estimation de ces biens est
sion sociale ou de déchéance. faite par mes collègues qui ont
Dès lors que ces personnes pos- reçu une formation spécifique
sèdent un bien, elles peuvent et qui ont une délégation de la
venir le déposer chez nous en part du commissaire-priseur.
échange d’une somme d’argent. Ensuite, on fait aux déposants
une proposition de prêt. La perL.P.P. : Vous acceptez tous les biens ? sonne signe un contrat et on
L
Yvon Pouleau est
à la tête d’une équipe de 5 personnes
à l’agence du
Crédit Municipal.
Le prêt sur gage,
cinq siècles d’histoire
Les bijoux en or comptent
parmi
les objets le
plus souvent
déposés.
deuxième hypothèse, la personne ne peut même pas payer
ses intérêts et au bout d’un an,
on met en vente son bien aux
enchères publiques. Il y a environ trois ventes par an. La dernière a eu lieu le 14 octobre à
L.P.P. : Les personnes récupèrent- Besançon.
ils souvent leur bien ?
Y.P. : Dans 80 % des cas. C’est L.P.P. : Dans ce cas, qui empoche la
la première hypothèse : la per- somme de la vente ?
sonne peut payer ses intérêts Y.P. : Si le prix de vente couvre
et rembourser son capital, donc la somme du capital et des intéelle récupère son bien. Ou alors, rêts, il permet de rembourser
le Crédit Municipal. Et si le
montant de la vente est supérieur à la somme prêtée au
déposant, c’est un boni, c’està-dire que la différence revient
au déposant. Ça fait partie de
notre mission de solidarité.
Contrairement à ce qu’on pense parfois, on ne fait pas de
bénéfices sur le dos de la misère. Ce système est là pour éviter aux gens de s’enfoncer dans
l’exclusion.
lui donne la contre-valeur en
liquide. Il s’engage au paiement semestriel des intérêts.
L’objectif étant qu’au final, il
récupère son bien après avoir
remboursé son prêt.
L.P.P. : Quel est le client-type des
prêts sur gages ?
Y.P. : Il y a de tout. La personne qui a un problème de loyer
et que le propriétaire menace
d’expulser, la personne qui a
des impôts en retard, ou encore celle qui hérite mais qui est
incapable de payer ses droits
de succession en attendant que
l’héritage tombe. On a aussi
affaire à beaucoup de gens qui
ne savent pas gérer leur budget. Exemple : ils ont un home
cinéma flambant neuf et ne
peuvent pas payer leur loyer.
Le profil est vraiment varié.
Il y a une catégorie particulière qui représente près de
30 % des cas, c’est la clientèle
maghrébine. Les femmes, qui
ont souvent des petits trésors
en bijoux, jonglent avec ce patrimoine. Beaucoup de dépôts se
font alors avant l’été. Pour elles,
le système présente un double
avantage : elles mettent leurs
objets en sécurité au moment
d’aller en vacances dans leur
pays d’origine et avec l’argent,
elles achètent de l’électroménager qu’elles revendent làbas. Le prêt sur gages fait partie de la culture de certains
pays, comme les pays du Maghreb.
Le système des prêts sur
gage remonte à l’année
1462 ! La lutte contre le système des prêts à taux d’intérêts abusifs est à l’origine des Monts de Piété en
Italie. Ces banques de charité sont une aide précieuse pour la population qui
peut enfin emprunter à des
taux modérés en contrepartie
du dépôt d’objets de toute
nature. Ce système s’étend
ensuite à tout le vieux continent dont la France.
Le premier établissement de
prêts sur gages est créé à
Paris en 1637 à l’initiative
de Théophraste Renaudot.
Le 6 février 1822, le Mont
de Piété de Dijon, dont
dépend aujourd’hui encore
l’agence de Besançon, est
officiellement créé. Les
Monts de Piété sont rebaptisés caisses de Crédit Municipal en 1918. Le Crédit
Municipal de Dijon (et donc
de Besançon et du Doubs)
est présidé par François
Rebsamen, maire de Dijon.
L.P.P. : L’évolution étonnante des
prêts sur gage est révélatrice d’une
société qui perd pied ?
Y.P. : Ce n’est pas forcément le
signe d’une misère grandissante
mais c’est révélateur du fait
qu’il y a de plus en plus de gens
qui ne savent pas gérer leur
budget. Ils ont une sorte de gestion infantile, pour ce qui concerL.P.P. : Le prêt sur gages représen- ne notamment les crédits à la
consommation proposés par les
te combien d’actes par an ?
Y.P. : Nous sommes à plus de grandes surfaces. C’est une vraie
3 000 contrats par an, soit au dérive actuelle. moins 10 par jour. Jusqu’en
2004, l’activité augmentait de
Propos recueillis
25 à 30 % par an.
par J.-F.H.
A
Avril 2006 - N°78
1,80 €
Le premier
mercredi
du mois
des cantons
Mensuel d’information
Mouthe, Levier,
de Montbenoît,
et du Jura voisin
Pontarlier, Vercel
N° 79
Mai 2006
- 03 81 49
Dompierre-les-Tilleuls
i 29 mars, 11 h 03
Pontarlier, mercred
rès ?
ap
Tours Berlioz… Et
81 86
1,80
Vieillesse
La nouvelle maison
de retraite sera
construite à Doubs
€
Le premie
r
mercredi
du mois
L’événement
Pontarlier va
L’hôpital de
la maison de
externaliser
de long
retraite, les services de cure
séjour et la sections emplamédicale. Plusieur notaml’étude,
cements sont à
Le projet doit
ment à Doubs.
p. 9
aboutir en 2009.
Mensuel d’information
des cantons
de
Montbenoît,
Mouthe, Levier,
Pontarlier,
Vercel et du Jura
voisin
CHÂTEAU DE JOU
qui va payer l’adX :
dition ?
Tourisme
Grand syndicat
mixte : chronique
t
d’un enterremen
Métabief
p. 16-17
Pôle V.T.T. : 630
000
dépensés… pour €
rien
L.e Conseil régional
a financé en
construction
2004 la
de ce centre.
Deux ans après,
il s’avère que les
vététistes prévus
n’ont jamais
mis les pieds
à Métabief…
À qui la faute
?
mixte préLe grand syndicat er la polivu pour coordonn du Hautue
tique touristiq et enterré.
Doubs est mort semble le
ne
Mais personne
élus locaux
regretter. Les
paraissent soulagés. p. 17
BULLETIN D’ABONNEMENT
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Polémique
sur
Chapelle : haro tion
la station d’épura
par les élus
Le choix retenu
Chapelle-desdu secteur de une station
r
Bois d’installe critiqué.
d’épuration est
Lire l’événement
Le dossier
en p. 4 à 7
p. 20
p. 11 à 15
: qui
Les frontaliers ?
ent
sont-ils vraim
fois, une enquê-
re
Pour la premiè
des frontaliers
te réalisée auprès d’en savoir plus
en
eux-mêmes permet
ion du travail
sur leur percept , La Presse PonSuisse. Par ailleurs les premie rs
tissali enne révèle menées par
études
résultats des observatoire franle tout nouvel
l’emploi. La percep
co-suisse de fait des frontaliers
tion que l’on se s conforme à la
n’est pas toujour s, statist iques,
réalité … Chiffre ntaires.
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Économie
Dossier p.
9 à 11
La forêt est sous-e
xploitée
La ressource
forestière du
Haut-Doubs ne
serait pas assez
mise en valeur.
Les raisons.
Lire en p. 4 à 6
Nestlé-Pontarlier
:
p. 28-29
la saga dure
depuis 85 ans
L’usine Nestlé occupe
une place particuliè
des Pontissaliens.
re aux yeux
Qui n’a pas eu un
frère, une sœur,
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ami travaillant dans
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mythique. Alors que
Nestlé-Pontarlier
change de directeur, retour sur une
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Montbenoît et le Saugeais
ROUTES
29
40 tués 665 blessés
Le nombre d’accidents
baisse… et pourtant
Les récents accidents de la route sur le Haut-Doubs qui
ont entraîné la mort de plusieurs personnes semblent
en contradiction avec des statistiques qui indiquent que
la situation s’améliore.
D
epuis le début de l’année, la cellule se et l’alcool restent les deux facteurs le
départementale de la sécurité rou- plus souvent cités dans l’explication des
tière a enregistré sur l’ensemble du causes des accidents de la route.
Doubs 518 accidents. 40 personnes ont Néanmoins, la multiplication des contrôles
trouvé la mort et 665 ont été blessées. de gendarmerie et les campagnes de comComparé à 2005, sur la même période, il munication sur les dangers de l’alcool au
y a eu 41 accidents de moins cette année, volant ont un effet positif sur les chaufainsi que 7 tués et 51 blessés de moins. feurs puisqu’au final, le nombre d’acciLes statistiques confirment donc une bais- dent baisse. Sur l’arrondissement de Pontarlier, les accidents de la route
se du nombre d’accidents de la route.
représentent 10 % en moyenPourtant, l’actualité sinistre
du Haut-Doubs semble en “Des difficultés ne des sorties des sapeurs pompiers. Un chiffre en phase avec
contradiction avec la réalité de
pour
les statistiques nationales.
ces chiffres. Depuis le mois d’octobre, plusieurs personnes ont désincarcérer.” Par contre, si le nombre d’accident recule, les interventions
trouvé la mort et en particulier trois jeunes à Chaffois, dans de dra- des pompiers sont en revanche de plus
matiques accidents. C’est malheureuse- en plus techniques au fur et à mesure
ment ce que l’on appelle la loi des séries. que de nouvelles générations de véhicules
“Pendant trois semaines, il n’y aura pas arrivent sur le marché. “Nous avons plus
d’accident de la route. Et d’un seul coup de difficultés pour désincarcérer les pertout arrive en même temps” indique le sonnes” observe le capitaine Denis. Avec
capitaine Denis du centre de secours de la multiplication des airbags à l’intérieur
Pontarlier. C’est ainsi. La cellule de la de l’habitacle et le renfort de la carrossécurité routière remarque que la vites- serie, “nous avons du mal à découper la
Les pompiers ont de plus de difficultés
à découper les véhicules dont la carrosserie est renforcée pour des raisons
de sécurité.
voiture. Il faut être très vigilant pour éviter par exemple de déclencher un airbag
lors d’une opération de désincarcération.
On ne met pas plus de temps, mais c’est
plus technique. Toutefois, on ne peut pas
nier l’efficacité de tous ces systèmes de
sécurité.”
C’est la raison pour laquelle le service
départemental d’incendie et de secours
(S.D.I.S.) s’est doté d’un matériel de désincarcération plus puissant pour permettre
aux pompiers de découper tout type de
véhicule. Le centre de Pontarlier vient
d’ailleurs de recevoir un nouvel engin de
désincarcération. T.C.
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25300 PONTARLIER
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30
ÉPENOY
Nouvelle énergie
La fruitière a de
la suite dans les idées
La fruitière à comté d’Épenoy s’est équipée d’un système de chaudière bois pour alimenter en chaleur le système de fabrication du
comté. Elle est la seule en Franche-Comté à être dotée d’un dispositif aussi performant qui fonctionne grâce à cette énergie renouvelable.
lle s’appelle “la fruitière des premiers
sapins.” Son nom
semble prédestiner la
fromagerie d’Épenoy à avoir
toujours un temps d’avance
dans beaucoup de domaines.
Social tout d’abord puisqu’ici
le second du fromager est une
femme, Mathilde Defrasne.
E
La fruitière d’Épenoy est à la pointe du progrès.
C’est suffisamment rare dans
le métier pour être souligné.
La fromagerie se distingue
ensuite dans l’aménagement :
elle vient de recevoir le premier prix des fruitières fleuries. Elle est aussi à la pointe
de la technique car à la cave,
c’est un robot qui retourne les
meules de comté et les frotte
à la place du fromager.
Mais l’innovation la plus importante est environnementale.
Depuis 2004, la fromagerie
d’Épenoy est équipée d’une
chaudière bois spécialement
adaptée à son activité. La
coopérative a fait une croix sur
le fuel et le gaz, les deux
matières premières les plus
utilisées dans les fruitières,
pour tout miser sur les énergies renouvelables. “C’est une
manière de valoriser une image de marque entre le comté,
les vaches, les forêts et l’herbe.
On s’inscrit dans une démarche
de développement durable”
indique Jean-Paul Bouveresse, le président de la coopérative.
En investissant dans une chaudière bois, les 28 agriculteurs
membres de la coopérative ont
le sentiment d’être cohérents
avec le fromage qu’ils fabriquent. C’est évident que l’image de ce produit du terroir est
plus en harmonie avec les montagnes du Jura couvertes de
forêt qu’avec des puits de pétrole plantés au beau milieu du
désert.
5,8 millions de litres de lait
sont travaillés chaque année
dans les cuves à Épenoy pour
une production annuelle de
500 tonnes de comté. Mais pour
passer au granulé bois, c’est
tout le système de chauffage
des cuves qui a été modifié.
Normalement, les cuves qui
accueillent le lait sont chauffées à la vapeur. Un procédé
impossible à maîtriser avec un
chauffage bois. “Nous avons
travaillé avec le cabinet Énergie Concept qui a réalisé une
étude de faisabilité. On a
constaté que le processus pouvait fonctionner avec de l’eau
chaude” poursuit Jean-Paul
Bouveresse. Ce n’est donc plus
la vapeur qui chauffe les cuves,
mais de l’eau chaude pulsée
contre les parois. Le lait qui
est à 30 °C peut ainsi être porté à la température de 56 °C
pour être travaillé. “Il faut
chauffer 1 °C par minute.”
Le résultat est le même. Cela
ne change rien au système de
fabrication du comté, par
contre, la philosophie est différente. Pour alimenter la chaudière bois, la coopérative s’approvisionne
dans
les
entreprises du Haut-Doubs où
elle achète les granulés. Pour
clore le tout, en passant du gaz
au bois, la fruitière réalise
15 000 euros d’économie par
an ! Rien d’étonnant donc à ce
que d’autres coopératives se
déplacent à Épenoy pour visiter l’installation et peut-être,
elles aussi, sauter le pas vers
les énergies renouvelables. I
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DÉMOLITION
40 logements
“Bellevue” pour
quelque temps encore
Les deux immeubles “Bellevue” plantés sur les hauteurs de
Valdahon doivent être démolis avant 2010 pour l’un et
entre 2010 et 2020 pour l’autre. Habitat 25 qui a d’autres
priorités n’a pas encore arrêté le calendrier.
es dates précises ne rien. D’autant que les familles nir de Bellevue est scellé dans
sont pas arrêtées. qui les habitent n’ont pas tou- le plan stratégique du patriHabitat 25, l’office jours envie de partir” explique- moine à démolir. I
H.L.M. qui gère les 40 t-il.
Les 40 logements doivent
logements de Bellevue répar- Deux ans au minimum doitis sur deux immeubles, n’est vent séparer les deux opéraêtre démolis.
pas encore fixé sur le calen- tions de démolition. Sur le
drier pour démolir ces deux principe, Habitat 25 devrait
commencer par
barres qui surplomconstruire de noubent
Valdahon
depuis 1969, date de “Raisonner en veaux logements
avant de démolir
leur construction.
Jean-Luc Labourey, fonction des le parc existant.
Mais ce n’est
directeur général
adjoint de l’organis- possibilités de qu’une hypothèse
me, indique simple- relogement.” de travail que cet
organisme affinement que l’un des
ra en temps voulu.
deux bâtiments doit
être démoli d’ici 2009. Le Pour l’instant, le bailleur social
second subira le même sort qui gère 10 000 logements
entre 2010 et 2020. La fenêtre dans 91 communes du déparde tir est donc assez large tement a d’autres priorités
mais les données du problè- que le dossier de Valdahon. Il
me ne sont pas aussi simples participe entre autres au
pour le bailleur social. “Il faut renouvellement urbain du
raisonner en fonction des pos- quartier de Planoise à Besansibilités de relogement sur le çon. Cette action est priorisecteur. Supprimer 20 loge- taire sur les aménagements
ments d’un coup, ce n’est pas en milieu rural, même si l’ave-
L
AMÉNAGEMENT
Rond-point de l’Alliance
À quand une stationservice à Étalans ?
La municipalité plaide pour que ce projet aboutisse. Mais pour l’instant, même si la construction d’une station-service au rond-point de l’Alliance semble toujours d’actualité, personne ne
sait quand elle pourrait aboutir.
e projet d’une station- un magasin.
service aménagée au Tout le monde en parle donc,
rond-point de l’Alliance mais rien n’est acté. Le dosà Étalans, sur la R.N. sier ne sera pas finalisé dans
57, semble toujours d’actuali- l’immédiat, tant que la D.D.E.
té. Mais personne ne sait à la n’a pas terminé sa restructuDirection Départementale de ration. Bientôt, ce genre d’amél’Équipement quand il abou- nagement ne dépendra plus
directement des sertira.
vices de l’État de
Au départ, la stationservice devait être “L’État m’a Besançon, mais de
la direction régionaconstruite simultanément à l’ouvertu- demandé de le des infrastructures
Grand Est
re de la 2 x 2 voies
faire une routières
qui sera basée à Nanentre Étalans et l’Hôcy.
pital-du-Grosbois.“À
réserve
Le cas échéant, il
la fin des années
quatre-vingt-dix, l’É- foncière.” n’est pas exclu que
l’ouverture d’une statat m’a demandé de
faire une réserve foncière pour tion au rond-point de l’Alliance
cela” rappelle le maire d’Éta- compromette l’avenir de la stalans Maurice Thiébaud qui tion essence de Mamirolle “où
bataille pour que ce projet il y a un problème d’accès” indiaboutisse. Le conseil munici- quent les services de l’Équipal a en effet réservé un espa- pement qui ajoutent que sur
ce de 2,8 hectares pour les routes nationales, les staaccueillir cet équipement qui tions-service sont de toute façon
doit comporter une station- soumises à une convention
service, une aire de repos et d’exploitation renouvelable. I
L
31
La page de l’artisan
32
Chaque mois, retrouvez une page consacrée à l’actualité de l’artisanat dans le Haut-Doubs. Une rubrique
réalisée en partenariat entre La Presse Pontissalienne et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Doubs.
PONTARLIER
Ouvert depuis le 28 septembre
Christine Leculier a pêché la bonne idée
Elle a ouvert sa poissonnerie au cœur de Pontarlier,
ville qui était étonnamment dépourvue d’un tel commerce depuis plusieurs années.
hristine Leculier est dans
son élément. Comme un
poisson dans l’eau. La jeune créatrice d’entreprise a en
effet tenu les rênes du rayon
poissonnerie d’une grande surface pontissalienne pendant
près de dix ans. C’est donc en
experte es marée qu’elle a
ouvert fin septembre son commerce, la seule poissonnerie
de Pontarlier. “Depuis un petit
moment, l’idée de me lancer me
trottait dans la tête. Pontarlier
n’avait plus de poissonnerie
depuis la fermeture définitive
de la poissonnerie Arnal il y a
quelques années. Il y avait une
place à prendre” commente l’entrepreneuse originaire de
Luxeuil-les-Bains.
Tout s’est rapidement enchaîné depuis “le jour de la fête des
mères, quand j’ai présenté l’idée
à ma famille.” Achat du fonds
C
de commerce en juin, stage de
création d’entreprise à la
Chambre de Métiers du Doubs
en juillet, démission de la grande surface en août, travaux
réalisés par le mari et le fils
de Christine au cours de l’été,
séjour en Vendée en septembre
pour choisir des objets de décoration pour son futur magasin, et ouverture le 28 septembre à l’emplacement laissé
libre par le fleuriste Georges
Chauvin. “Le stage suivi à la
Chambre de Métiers est assez
intensif, il permet de découvrir
la plupart des aspects auxquels
on est confronté aujourd’hui :
banques, formalités administratives, informatique, etc. On
apprend plein des choses” commente la poissonnière pontissalienne.
Avec un mois et demi de recul,
Christine Leculier dresse un
premier bilan de son activité.
“Le démarrage est satisfaisant.
Les clients qui ont découvert le
magasin reviennent, c’est déjà
bon signe. Et aujourd’hui, j’ai
encore vu six nouveaux clients”
commente-t-elle. Les plus
petites journées, logiquement,
ce sont les mardis et mercredis. La fin de semaine est plus
qu’encourageante. “Il y a des
jours où je vois près de 150
clients. Et même les jours plus
calmes, j’en vois une bonne
soixantaine.”
Le gros “coup de bourre”, elle
s’apprête à le vivre durant les
deux dernières semaines de
décembre. Un avis de tempête qu’elle est prête à affronter,
épaulée par sa fille et une jeune apprentie. “Je compte vraiment sur les fêtes de fin d’année pour me faire connaître du
plus grand nombre.” UN STAGE POUR
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collectivités (50/50) - Pas de salarié - Carnet
de commandes 4 mois - CA moyen : 90 000<€
- Accompagnement du repreneur prévu Possibilité d'acheter tout ou partie matériel
- 25/061/123.
Menuiserie : cherche à reprendre entreprise dans le Doubs (hors Montbéliard).
25/062/125
Charcuterie-traiteur : couple recherche
fonds en bourg ou petite ville du Haut-Doubs,
3 actifs ou +, pas de tournées. Accompagnement du cédant souhaité. 25/062/102
La poissonnerie “l’Atlantique” est située 4, rue Sainte-Anne, en plein centre-ville.
Elle est ouverte du mardi au samedi.
OFFRES EN
APPRENTISSAGE
- 2348 : A Amancey, deux postes
d’apprentis maçons à pourvoir (pour
CAP ou BEP).
- 2215 : Restaurateur de Pontarlier cherche à embaucher un jeune pour préparer un CAP ou BP
Cuisine en alternance.
- 2216 : Vers Levier, entreprise
cherche un apprenti pour un CAP
Charpente ou Couverture Zinguerie.
OFFRES D’EMPLOI
06096 : Entreprise installée à
Doubs cherche un Automaticien
/ Programmateur. Avoir un Bac +
2 à + 5. Travail de conception avec
un bureau d’étude électrique,
essais, mise au point en atelier,
installation et mise en service chez
les clients. Clients France et étranger.
Vous souhaitez vendre ou acheter
une entreprise ? Vous recherchez
un apprenti ou un maître d’apprentissage ? Consulter les offres
sur www.artisan-comtois.com ou
tél. au 03 81 21 35 35.
CONTACT : Chambre de Métiers
et de l’Artisanat du Doubs 21 rue
de la Préfecture BESANCON
Tél. : 03 81 21 35 35
Le stage de préparation à l’installation est obligatoire pour tout futur chef d’entreprise. Cette formation de 5 jours est préalable à l’immatriculation de l’entreprise au répertoire des
métiers.
La loi de 1982 relative à la formation professionnelle des artisans, stipule qu’avant son
immatriculation au répertoire des métiers, le
futur chef d’entreprise doit suivre un stage de
préparation à l’installation (SPI). Obligatoire
pour tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise artisanale, ce stage de 20 personnes maximum est organisé plusieurs fois par mois à
Besançon et Montbéliard. Il existe des dérogations pour les personnes ayant déjà été à
leur compte, pour les cadres d’entreprise avec
trois ans d’expérience et pour les diplômés en
gestion d’entreprise de type BAC + 2
PROGRAMME
Le statut fiscal de l’entreprise (les régimes
fiscaux, les taxes et impôts)
La gestion financière et comptable de l’entreprise (principes comptables et tableaux
de bord)
Le financement de l’entreprise artisanale
(les prêts, les aides, le montage financier du
projet)
La couverture sociale du chef d’entreprise, de son conjoint et de ses salariés
L’entreprise et son environnement (gestion
des déchets et maîtrise des énergies)
Les partenaires de l’entreprise
La politique commerciale et la promotion
de l’entreprise
Contact organisateur
du SPI à la CMA Pascal Collotte
au 03 81 21 35 21
IMMATRICULATIONS OCTOBRE 2006
Extrait du Répertoire des Métiers du Doubs
AMANCEY
SARL LE GRAND CHARIOT
– Cogérant : BISE Jean –
Cogérante : DUHOUX Véronique – Fabrication de biscuits bio – 5 Rue des
Vieilles Maisons 25270
GEVRESIN
LEVIER
SARL SCIERIE MOBILE
YANNICK BERNE – Gérant :
BERNE Yannick – Sciage à
façon de bois, itinérant et
fixe – 25 Route du Moulin
25520 BIANS LES USIERS
FARRIS Anthony – Fabrication en boulangerie, pâtisserie, confiserie, avec tournées – 4 Rue de Maltrou
25520 SOMBACOUR
SCHNEITER Jean-Marie –
Métallerie et mécanique
automobile – 2 Route de
Septfontaine
25270 LEVIER
SARL BOLE DU CHOMONT – Gérant : BOLE DU
CHOMONT Michel – Fabrication de sangles en bois –
24 Grande Rue 25520 EVILLERS
MAICHE
SARL KOHLER BRUNO –
Gérant : KOHLER Bruno –
Travaux publics, assainissement, installation cuve à
eau, démolition, déneigement – 4 Rue de Mont de
Vougney 25380 BATTENANS VARIN
MORTEAU
VIEILLE Thierry – Nom
commercial : VDM – Dépannage d'appareils électroménagers – 14 Rue des Moulinots 25500 MORTEAU
MOUTHE
MARGUET Fabrice – Nom
commercial : Fabrice MAR
GUET ELECTRICITE G.
Electricité générale, chauffage électrique, ventilation,
aspiration centralisée,
dépannage – 18 Allée des
Vouches 25370 METABIEF
ORNANS
WINTERFLOOD Alexander
– Nom commercial :
INFORMATIQUE@WORK –
Dépannage informatique,
installation et maintenance
– 5 Rue de la Combe du
Berger 25660 MEREY
SOUS MONTROND
PIERREFONTAINE LES
VARANS
SARL TRAVAUX PUBLICS
AGRICOLES ET FORESTIERS BOITEUX – TPAF
BOITEUX – Gérant : BOITEUX Loïc – Déplacement
de remblais, matériaux,
lisier et boue, terrassement,
démolition – Lotissement
OBJECTIFS
Renseigner
le futur créateur ou repreneur
sur les démarches à entreprendre pour créer
ou reprendre son entreprise.
L’aider à finaliser son projet de création ou
de reprise d’entreprise.
L’informer sur les réalités du chef d’entreprise : ses obligations fiscales, sociales,
comptables,...
Lui donner les bases nécessaires à la gestion de son entreprise.
INFOS PRATIQUES
Coût : 265 euros
Durée : 5 jours répartis sur une semaine (soit
plus de 30 heures)
Période : 3 modules par mois (2 à Besançon et 1 à Montbéliard)
Inscription :
un mois avant le stage
Dates : Les 8-9-10-11-12 ou 22-23-24-2526 janvier à Besançon
Les Commenes 25390
FUANS
PONTARLIER
SARL NEFERTI'TIF –
NEFERTI'TIF – Cogérante :
VIENNET Julie – Cogérante
: VIENNET Frédérique –
Salon de coiffure, soins
esthétiques – 11 Rue de la
Gare 25300 PONTARLIER
LEGENDRE Roman – Nom
commercial : LGE
CONCEPT – T.P. – 39 bis
Grande Rue 25300 LES
FOURGS
SARL GP FERMETURES
ET BAINS – Gérant : PARRIAUX Gilles – Pose menuiseries extérieures, fenêtres,
portes de garage, gardecorps, volets roulants, rénovation salles de bains, pose
de carrelage, réalisation
chape et travaux étanchéité
– 10 Rue Joseph Pillod
25300 PONTARLIER
SARL L'ATLANTIQUE –
Gérante : LECULIER née
BRET Christine – Poissonnerie – 4 Rue Sainte Anne
25300 PONTARLIER
FEES MAINS, SARL – Nom
commercial : FEES MAINS
– Cogérante : FROIDEVAUX
Marie-Claude – Cogérante :
NICOLLIER née GARCIA
Cathy – Fabrication d'objets
loisirs – 7 Rue de Salins
25300 PONTARLIER
BREMER Pascal – Nom
commercial : BREMER Pascal – Plaquiste, peinture,
menuiserie – 9 Rue Antoine
Patel 25300 PONTARLIER
GUYON Johanna – Nom
commercial : SEDUC'TIF –
Coiffure – 30 Grande Rue
25300 HOUTAUD
VERCEL VILLEDIEU
LE CAMP
BARTHOD MALAT Olivier
– Carrelage – 13 Route
d'Epenoy 25690 PASSONFONTAINE
La page du frontalier
E MPLOI
Risques de dérives
Le revers des bilatérales
L’accord bilatéral relatif à la libre circulation
des personnes (A.L.C.P.), progressivement
entré en vigueur depuis 2002, a eu de fortes
incidences sur le travail frontalier. L’office statistique de l’Arc jurassien vient de rendre un
rapport sur le sujet. Extraits de l’étude consacrés au canton de Neuchâtel.
e nombre de travailleurs
frontaliers vers la Suisse
est orienté à la hausse
depuis plusieurs
décennies. Toutefois, entre 1990
et aujourd’hui, le travail frontalier a connu des fluctuations
importantes. En effet, tout
d’abord, on a pu assister à un
reflux assez important des frontaliers franc-comtois au milieu
des années quatre-vingt-dix.
Puis, entre 2000 et 2004, le
nombre de frontaliers a crû de
30 %, en Franche-Comté, passant de 12 329 frontaliers à
16 064 - avec une hausse qui se
concentre dans les départements
du Doubs (75 % des frontaliers
résident dans le Doubs) et du
Jura - rattrapant ainsi le niveau
atteint en 1990).
Le recrutement des frontaliers
demeure une affaire de proximité, puisque quelques com-
L
33
munes hébergent près de la moitié de ces travailleurs. De la
même manière, les destinations
de travail demeurent à faible
distance de la frontière, avec
une moindre polarisation par
rapport aux hébergements.
Toujours selon l’observatoire,
l’A.L.C.P. implique des simplifications légales qui facilitent
l’intégration des frontaliers. Ainsi, depuis juin 2002, les frontaliers ne sont plus contraints de
retourner à leur domicile chaque
jour, mais une fois par semaine. Ils peuvent changer librement d’emploi à l’intérieur de
la zone frontalière, ils n’ont plus
l’obligation d’avoir résidé pendant au moins six mois dans la
zone frontalière pour obtenir un
permis G. Enfin, depuis
juin 2004, la suppression de la
préférence pour la main-d’œuvre
nationale facilite
légalement l’embauche de frontaliers par rapport à des travailleurs locaux. Le nombre et
le poids des frontaliers dans l’économie du canton de Neuchâtel
sont importants. À fin 2005,
5 805 étaient actifs, représentant 7,5 % des emplois du canton de Neuchâtel.
La croissance des effectifs frontaliers est rapide. Le nombre de
frontaliers actifs dans le territoire neuchâtelois augmente fortement depuis janvier 2000. En
six ans, les effectifs croissent de
62 % (+ 2 225 frontaliers). “Cette évolution n’est pas évidente à
mettre en relation avec les dates
d’entrée en vigueur des divers
assouplissements légaux” tempère cependant l’observatoire.
De janvier 2000 à septembre 2003, le rythme de croissance des effectifs de frontaliers
dans le canton de Neuchâtel
(croissance trimestrielle moyenne de 2,3 %) est comparable à
celle d’autres cantons romands,
comme Vaud (+ 2,3 %) ou encore Genève (+ 2,2 %). Par contre,
de septembre 2003 à fin 2005,
Vaud connaît un ralentissement
(+ 0,7 %) plus perceptible que
Genève (+ 2,0 %) et Neuchâtel
(+ 1,7 %). Ces deux derniers cantons ont sur cette période récente des croissances nettement
supérieures à celles de tous les
ACCUEILLIR,
INFORMER,
DEFENDRE
Une association au service des frontaliers
Pour tout savoir sur l’actualité vous
concernant ainsi que sur les droits dont
vous bénéficiez, le Groupement transfrontalier européen vous accueille et
vous informe à Morteau et à Pontarlier. Nos conseillères répondent à toutes
les questions relatives au statut du travailleur frontalier. Une juriste assure
également le traitement des dossiers
en matière de :
•Droit du travail (contrat de travail,
licenciement, etc.)
•Protection sociale (assurance maladie, assurance invalidité,…)
•Fiscalité
Des fiches d’information sur les conditions de rémunération et de travail des
principaux métiers par secteur d’activité sont également à votre disposition.
En adhérant, le frontalier bénéficie de
l’abonnement au frontalier magazine,
l’accès aux services juridique, social et
fiscal et l’adhésion au Club Frontaliers
(Club Med, Camif, Azureva, Stations
de ski, etc.).
Notre personnel est désormais à votre disposition à :
MORTEAU
PONTARLIER
29, Grande Rue
Tél. 03 81 68 55 10
Fax 03 81 68 55 11
8, Rue de Vannolles
Tél. 03 81 39 68 53
Fax 03 81 39 93 00
Tous les jours de 14h à 18h
sauf le jeudi après-midi
et le vendredi de 14h à 17h
lundi, mardi
de 14h à 18h
Vendredi de 14h à 17h
BULLETIN D’ADHESION
Nom ......................................................................................
Prénom .................................................................................
Adresse .................................................................................
Code Postal ..................Ville ................................................
Date de Naissance ...............................................................
Canton de Travail .................................................................
Tél. (facultatif) ........................E. mail ................................
J’accepte de recevoir la newsletter du GTE, oui
non
Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de
48€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen au :
Groupement transfrontalier européen
50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX
autres cantons romands ou encore à celle du pays pris dans son
ensemble (+ 0,6 %).
Pour l’office de la statistique,
plusieurs points devraient faire l’objet d’une réflexion. Par
exemple, la proximité géographique entre Morteau, Villersle-Lac, et Le Locle et La Chauxde-Fonds peut déterminer un
développement urbain concerté, avec des synergies attendues
en matière de transports et de
services (60 000 habitants dans
un espace où les distances interurbaines n’excèdent guère
10 km). Les enjeux consistent à
maîtriser le développement
urbain de manière à créer un
véritable ensemble transfrontalier au sein duquel les déplacements seraient facilités, de
même que l’accès aux logements.
Le développement du travail
frontalier induit une fragilisation des marchés locaux du logement, notamment en relation
avec une hausse importante des
loyers ou du foncier qui peut faire naître des phénomènes d’exclusion. L’offre de petits et
moyens logements locatifs dans
les centres, mais aussi en périphérie, demeure un enjeu majeur
compte tenu des tensions relevées sur ces parcs de logement.
Les tendances relevées autour
de l’augmentation du nombre
de contrats de moins de 90 jours
vont également dans ce sens.
Ceci pose bien entendu la question de la croissance des inéga-
Les flux transfrontaliers se portent bien. Mais cette
bonne santé peut comporter des risques.
lités entre les habitants. Les
écarts importants de revenu disponible entre les travailleurs
résidant en France posent également des questions de “cohabitation”. Les inégalités qui apparaissent entre les habitants d’une
même région créent des tensions
et un besoin de redistribution
de certaines richesses.
L’office souligne enfin qu’il “existe un risque important de concurrence entre les travailleurs qu’il
faut endiguer. L’écart important
de revenu existant entre le travailleur frontalier et le travailleur
français confirme fortement l’idée
que le travailleur français a un
intérêt clair à trouver du travail
en Suisse. Un poste en Suisse lui
conférerait un tel gain que celuici pourrait être incité à proposer ses services à un coût plus
faible que celui du prix du
marché suisse, à offrir une prestation disproportionnée par rapport au salaire payé ou encore à
accepter des conditions de travail contraignantes (travail en
équipes par exemple). Les travailleurs et les chercheurs d’emploi suisses subiraient les effets
de cette concurrence au même
titre que les travailleurs frontaliers déjà en place. De plus, une
certaine précarisation n’est pas
à exclure, puisque les statuts intérimaires et les contrats d’une
durée inférieure à 90 jours
gagnent en importance” prévient
l’office statistique qui met le
doigt sur des questions de plus
en plus présentes dans le quotidien de l’économie transfrontalière. L’ACTU DU MOIS
LE CHÔMAGE DU FRONTALIER
La perte inattendue d’un emploi
n’est jamais vraiment facile à
vivre. Si l’on ajoute à cela des
démarches notamment d’inscription
au chômage relativement lourdes,
il y a de quoi se décourager. Voici,
quelques informations qui vous
permettront de vous retrouver dans
tout ce dédale administratif.
D
ans un premier temps, il est tout à
fait indispensable dès la réception
de votre lettre de licenciement de
faire vérifier si toutes les conditions légales
de la résiliation ont été respectées.
Démarches à réaliser en Suisse :
Avant la fin de votre préavis, il va falloir
remettre à votre employeur un formulaire (violet) intitulé « attestation employeur
» qu’il devra compléter et vous le restituer
une fois les rapports de travail terminés.
Vous pouvez vous procurer ce document
auprès d’une caisse suisse de chômage
mais également dans nos locaux.
Une fois cette attestation dûment complétée en main, il faut vous rendre auprès
d’une caisse suisse de chômage (cantonaFILIÈRE
DURÉE D’AFFILIATION
DURÉE
D’INDEMNISATION
le ou syndicale) afin qu’elle vous remplisse le formulaire E301 et ce à l’aide des
documents suivants qu’il vous faudra vous
munir :
- contrat de travail (si vous en avez un),
- fiches de salaires (quelques unes),
- la lettre de licenciement,
- la carte AVS (grise),
- une pièce d’identité,
- permis frontalier G.
Démarches à réaliser en France :
Vous devez quelques jours avant la fin de
votre préavis impérativement téléphoner
aux Assédic en composant le 0811 01 01
+ n° du département de votre domicile.
Un rendez-vous vous sera alors donné
afin de rencontrer un conseiller et obtenir un dossier d’inscription.
Votre allocation chômage sera égale à =
salaire moyen annuel brut (plafonné) x
taux de change x 57,4%
Quant à la durée de votre indemnisation
elle dépendra à la fois de votre âge et de
la durée de votre affiliation comme l’indique le tableau ci-dessous :
QUEL QUE SOIT L’ÂGE
POUR LES 50 ANS ET +
182 jours ou 910 h
365 jours ou 1820 h
487 jours ou 2426 h
821 jours ou 4095 h
(6 mois)
(12 mois)
(16 mois)
(27 mois)
au cours des 22 derniers mois au cours des 20 derniers mois au cours des 26 derniers mois au cours des 36 derniers mois
213 jours
(7 mois)
365 jours
(12 mois)
Hasna CHARID
Juriste Groupement
Transfrontalier
Européen Antennes
de Morteau
et Pontarlier
700 jours
(23 mois)
1095 jours
(36 mois)
Attention : N’oubliez pas également de
réaliser des démarches auprès de la caisse primaire d’assurance maladie dont vous
dépendez.
Économie
34
TOURISME
Une vision politiquement incorrecte
Éric Picot : “Pourquoi faudrait-il sans
cesse tout rapporter à Métabief ?”
Repères
Espace Mont
d’Or, l’entreprise
du tourisme
Espace Mont d’Or est une
association à l’origine qui
accroît sans l’apport de subventions. Elle est spécialisée
dans l’organisation de séjours
sportifs. Elle a d’ailleurs créé
l’école “Sport et Nature”, une
des plus importantes de
Franche-Comté qui emploie
15 éducateurs. La force d’Espace Mont d’Or est de proposer à une clientèle venue
de France entière un ensemble
d’activités pleine nature, été
comme hiver.
Cette structure gère 270 lits
sur le massif du Mont d’Or.
Elle exploite depuis peu le
Logis d’en haut à Jougne. 50
personnes travaillent en permanence pour Espace Mont
d’Or et 130 en saison. 2/3 de
l’activité qui s’étend de Noël
à août est hors neige. Le chiffre
d’affaires d’Espace Mont d’Or
est de 2,7 millions d’euros. Il
a progressé de 50 % en un
an. La structure aborde sereinement ses trente ans d’existence qu’elle fêtera en2007.
Le directeur d’Espace Mont d’Or, structure spécialisée dans l’organisation de
séjours sportifs, est un électron libre
dans le paysage touristique local. Il jette un peu de poil à gratter dans une
politique touristique qui a du mal à
reprendre son souffle sur le secteur.
a Presse Pontissalienne : Dans É.P. : À la marge, nous sommes
votre communication, vous par- sollicités pour intervenir en
lez du Jura, du ski de fond, de ski alpin. Mais cela représenpassion, mais jamais vous ne parlez te 10 % de notre activité hiverde Métabief. Pourquoi alors que vous nale tout au plus et peut-être
êtes basés aux Longevilles-Mont-d’Or ? 3 % de notre activité globale.
É.P. : Nous ne commercialisons
pas, nous ne communiquons L.P.P. : Pourquoi prenez-vous tant
pas sur Métabief. Notre posi- de distance avec Métabief alors que
tion est connue. C’est d’ailleurs vous vous dîtes “producteur de loile fondement même de notre sirs” comme vous l’écrivez dans votre
association qui a été créée en communication. Vous êtes dans le
même bateau ?
réaction à Métabief
: La station
et au ski alpin. Nos
“Il faudrait É.P.
porte le nom du
fondateurs ont estimé que Métabief ne travailler à la village sur lequel
elle est implantée.
répondait que partiellement
aux recherche d’une À mon sens, ce
n’est pas équitable
attentes des clients.
appellation.” car on occulte tout
D’ailleurs, notre raice qui se passe
son d’être, c’est le
autour. Je crois
ski de fond et pas le
ski alpin qui est aux antipodes qu’il faut réfléchir à un nom
de nos valeurs. Si nous sommes générique pour identifier ce
en croissance aujourd’hui alors secteur dans lequel tout le monque d’autres se meurent, c’est de trouverait sa place. Il faujustement parce que nous drait travailler à la recherche
n’avons pas communiqué sur d’une appellation. Il n’y a pas
que le ski alpin, il y a aussi le
Métabief et le ski alpin.
ski de fond et les lacs entre
L.P.P. : Pourtant, sur l’ensemble des autres. Pourquoi faudrait-il
activités que vous proposez, il y a sans cesse tout rapporter à
Métabief ? Espace Mont d’Or
le ski alpin ?
L
Éric Picot : “Nous sommes dans une démarche de développement durable.”
est finalement l’opérateur risme ?
majeur de la station mais il É.P. : Ce qui nous différencie
fondamentalement, c’est que
n’en est pas acteur.
la plupart des opérateurs du
L.P.P. : Qu’est-ce qui vous différen- tourisme cherchent à gagner
cie des autres opérateurs du tou- un maximum d’argent en un
minimum de temps. Nous ne
sommes pas dans cette
démarche personnelle, nous
sommes dans une démarche
de développement durable en
proposant justement beaucoup
d’activités toute l’année à la
clientèle.
développement est que l’on
essaie de se positionner sur
des niches. La prise en charge de ce public, nous sommes
très peu à proposer ce service.
Comme nous sommes très peu
aussi à déplacer des compétiteurs sur des compétitions
internationales comme la Diagonale des Fous à la Réunion.
Là encore, on s’occupe de toute la logistique. Historiquement, nous sommes les premiers organisateurs de raids
sur le Jura. C’est un savoir que
L.P.P. : Malgré tout, votre point fort l’on maîtrise.
est le ski de fond ?
É.P. : Notre force, c’est le ski de L.P.P. : Vous avez repris l’accrofond. L’image du Jura, c’est branches des Fourgs qui connaissait
cette image de ski de fond et des difficultés financières. Cette actide grands espaces. On s’effor- vité vous ouvre de nouvelles persce de ne jamais skier deux fois pectives de développement ?
au même endroit. À ce titre, je É.P. : Nous avons été sollicités
trouve quand même paradoxal par l’ancien exploitant pour
qu’entre les Hauts-du-Doubs reprendre le parc. C’est clair,
et le Mont d’Or on n’arrive pas un accrobranches dans le Hautà tomber d’accord sur un prix Doubs, c’est dépassé. C’était
de redevance harmonisé pour un concept avant-gardiste au
accéder aux pistes et qu’il n’y début des années 2000, mais
ait pas non plus de réciproci- aujourd’hui c’est un équipement que l’on trouve partout.
té entre les sites.
Néanmoins, pour nous, l’acL.P.P. : Vous vous êtes également crobranches reste un vecteur
spécialisé dans l’organisation de de communication intéressant
séjours pour personnes handica- à condition de l’intégrer dans
pées mentales. C’est une activité une globalité, dans un panel
d’activité que l’on propose à
importante pour vous ?
É.P. : L’organisation de séjours notre clientèle. Nous sommes
pour les personnes handica- bien dans l’esprit de notre entrepées mentales représente 50 % prise qui défend une offre mulde notre chiffre d’affaires envi- ticarte, ce qui nous permet de
ron. Nous sommes en mesure drainer de la clientèle toute
d’emmener 500 personnes de l’année. front en France et à l’étranger.
Propos recueillis
Ce qui est original dans notre
par T.C.
Économie
TRANSPORTS
35
Projet de ligne transfrontalière
Le Groupe Monts Jura Autocars étend son réseau
En rachetant les entreprises de transport Jobard de Courvières et Vermot du Russey, le groupe franc-comtois veut
élargir son offre de service sur le Haut-Doubs.
n octobre, le groupe
Monts Jura Autocars a
intégré dans son giron
deux entreprises de transport
du Haut-Doubs : Jobard à Courvières et Vermot au Russey.
Pour la principale entreprise
de transports de Franche-Comté, la stratégie de ce rachat est
double. “L’objectif est tout
d’abord de renforcer notre présence sur le Haut-Doubs. Ensuite, nous voulons nous positionner sur un marché que l’on
ne connaît pas : le transport
scolaire de personnes handicapées” annonce Roland de Barbantane, directeur de Monts
Jura Autocars.
L’opération menée par le transporteur ne relèverait donc pas
du cannibalisme économique
qui consiste à acheter un
concurrent pour le détruire.
Au contraire, il s’agirait plutôt de rechercher la complémentarité dans cette fusion
afin d’asseoir l’activité sur plusieurs axes de développement.
D’un côté, Monts Jura Autocars apporte dans la balance
son savoir faire dans le domaine du transport à vocation tou-
E
ristique. De l’autre, les socié- pour cette société est “le tratés Jobard et Vermot valori- vail sur les lignes régulières
sent leurs compétences par l’in- comme Besançon-Pontarlier ou
termédiaire du groupe Besançon-Vesoul sur lesquels
franc-comtois. “Nous allons par nous sommes présents.” Là où
exemple étudier la possibilité il n’y a pas de train, c’est le car
de développer ailleurs en qui assure le transport en comFranche-Comté le transport mun. “C’est un vrai challenge
scolaire de personnes handi- pour 2007 d’offrir un service
capées. Je précise également de qualité pour inviter les gens
que la société Jobard a gagné à monter dans nos cars” estil’appel d’offres de la ville de me Roland de Barbantane.
Le principe est de
Lons-le-Saunier
dynamiser la ligne
pour assurer le
transport en com- “C’est un vrai Besançon-Pontarlier
qu’elle entre
mun et le service de
challenge pour
dans une phase de
transport à la
demande sur l’aire pour 2007.” croissance comme la
ligne Besançonurbaine. C’est intéVesoul où l’activité
ressant pour nous
qui gérons Pontabus, le réseau progresse de 20 % par an.
urbain pontissalien” poursuit Contrairement à la ligne BesanRoland de Barbantane. Les 75 çon-Pontarlier, celle-ci est aidée
salariés des deux sociétés par le Conseil régional. “Pour
réunies ont été intégrés dans Pontarlier, il y a un vrai potenMonts Jura Autocars qui n’a tiel.” Mais pour la valoriser, il
cependant pas repris le dépôt faudrait que son financement
de Courvières afin de regrou- soit partagé entre le public et
per l’ensemble de la flotte sur le privé.
Roland de Barbantane cherche
Pontarlier.
En plus du tourisme et du sco- à aller plus loin encore dans
laire qui sont deux piliers de la démarche. Il tente de tisser
son activité, l’enjeu, demain un partenariat avec les collec-
Roland de Barbantane : “La ligne Besançon-Pontarlier a un vrai potentiel.”
tivités pour organiser un service de transport transfrontalier entre Pontarlier et Vallorbe. Cela permettrait de
désengorger en tout cas par-
tiellement la R.N. 57 totalement congestionnée aux heures
de pointe.
Mais pour l’instant, ce projet
défendu par Monts Jura Auto-
cars fait partie des micro-sujets
que les élus ne placent pas au
rang des priorités des problèmes à traiter. T.C.
36
Économie - commerce
PONTARLIER
PONTARLIER
Bulthaup, l’art de la cuisine à Pontarlier
e magasin Bulthaup a ouvert ses portes le
19 octobre à Pontarlier, au numéro 57 de
la rue de Neuchâtel, à la place des Cycles
Favrot. Jimmy Tarby est à l’origine de cette
création qui porte un regard différent sur l’univers de la cuisine.
Cet entrepreneur ne se présente pas comme
un vendeur de cuisines traditionnel, mais plutôt comme un créateur d’espace de vie. “La cuisine est une pièce à vivre. C’est là que l’on prépare les repas certes, mais c’est aussi le lieu où
la famille se retrouve. C’est un endroit où l’on
communique” dit-il. La réflexion qu’il partage
avec le client intéressé par un projet va donc
au-delà du choix de la couleur des meubles.
“J’ai besoin de connaître les gens, leur fonctionnement, leurs habitudes de vie pour com-
L
poser le projet qui leur ressemble.” Jimmy Tarby se déplace au domicile de la personne et ne
retient que l’essentiel pour réaliser les plans
qu’il prend le temps d’élaborer. “Je m’adapte à
toutes les situations.”
Cette enseigne commercialise uniquement des
cuisines de la marque Bulthaup, une marque
allemande qui s’affiche en référence sur le marché des cuisines haut de gamme. Pour découvrir
le style Bulthaup, Jimmy Tarby a aménagé rue
de Neuchâtel un show room de 140 m2. I
Jimmy Tardy crée des espaces de vie.
Renseignements : 03 81 39 62 24
[email protected]
Le Magasin se
lance dans la
location de ski
L
e Magasin à Pontarlier,
c’est désormais trois activités différentes réunies
sous un même toit : le
magasin militaria, le magasin dépôt-vente et le magasin
sport-loc. Son responsable,
Dominique Millot qui a augmenté de 500 m2 le bâtiment
de la zone des Grands Planchants, élargit par la même
occasion l’offre commerciale
proposée à la clientèle.
Dans le cadre de l’activité sportloc, il a ouvert un véritable
espace ski. L’objectif est de
permettre à chacun de louer
skis, chaussures, bâtons,
casques, surfs, etc., pendant
une journée, un week-end, une
semaine ou une saison a des
prix très intéressants.
Adulte ou junior, chacun peut
trouver la paire de ski qui
convient à son niveau et à son
budget. Le Magasin met en
location tant des skis alpins
que des skis de fond. “Nous
avons un atelier pour régler
les fixations. Grâce à l’appareil “skimeter”, on peut régler
avec précision la tension de la
fixation en fonction de l’individu. C’est une sécurité et c’est
très important pour les enfants”
indique Dominique Millot qui
est le seul sur Pontarlier à proposer un service de location
de ski à si grande échelle.
Les paires de ski sont entretenues toute la saison. Celui
ou celle qui souhaiterait acheter l’équipement car il lui
convient peut le faire. En parallèle, le Magasin propose à la
vente des paires de ski neuves
de fin de série à prix attractif. I
Eddy vous accueille et vous conseille
à l’espace ski du magasin.
Les commerçants de la carte Altitude communiquent…
Chewingum
R
epris en 1996 par
Emmanuelle Dubois,
Chewingum reste dans
l’habillement à destination
des juniors et des femmes.
“Grâce à des marques réfé-
Chewingum
3, place Saint-Bénigne
Tél. 03 81 46 61 80
rence comme IKKS, Kenzo,
DKNY, Replay, La Fée Maraboutée, O’Neill, nous nous
adressons à une clientèle très
large qui dépasse largement
le cadre des adolescents pour
Jean Balthazar
e lieu est connu de tous
les Pontissaliens. Le 4,
rue de la Gare évoque
de nombreux souvenirs à
tous ceux qui auront pu se
restaurer dans l’ancienne
salle du restaurant de la
L
Poste repris depuis le
1er juillet par Anne-Sophie
Czak.
“Nous avons la chance de
travailler dans ce superbe
lieu, où nous proposons à
la clientèle un ensemble de
toucher une clientèle femme.
Chaque marque propose un
style, une empreinte différente.
Avec Kenzo, on sera plus sur
des imprimés de couleur, avec
La Fée maraboutée, on va
plus privilégier la maille et
avec DNKY, on sera plus dans
l’univers new-yorkais de la
créatrice. De plus, grâce au
partenariat noué avec IKKS,
je bénéficie d’un large éventail de modèles destinés à la
fois pour le juniors et la femme”note Emmanuelle Dubois.
À Chewingum, vous retrouverez aussi une ligne de
chaussure avec Kickers,
O’Neill et bien sûr IKKS.
Enfin, au printemps 2007,
Chewingum s’enrichira d’une
nouvelle marque avec Marithé et François Girbaud. “Je
suis ravie d’avoir eu la
confiance de cette marque
pour les représenter sur le
secteur car elle est connue
dans le monde entier.”I
New Basic Coiffure
A
près de nombreuses
années passées dans
la coiffure dont 13 à
Pontarlier, Madame Gontard aborde son métier toujours avec le même souci
de qualité. “Notre clientèle veut un travail soigné,
N.S. Prêt à porter
Huguenin féminin-masculin
Jean Balthazar
4, rue de la Gare
Tél. 03 81 39 19 27
produits, de l’épicerie fine
haut de gamme avec le Père
Pelletier spécialisé dans la
confiture, thés et qui marie
à merveille les saveurs comme ce sirop à la rose et à la
violette, du prêt-à-porter
féminin avec la marque Terre et Mère, mais également
des meubles ou des objets
de décoration en bois exotique” note la propriétaire
des lieux.
Et si vous souhaitez flâner
encore un peu dans cette
agréable boutique, vous
pourrez toujours contempler avec un café ou un thé
à la main les miroirs vénitiens ou l’exposition de
tableaux de l’artiste locale Frédérique Lagrue.I
Droguerie Laborier
Envie de Séduire
Espace Beauté Alizée
Fantasia
Fémina
Floralies
Franca Boutique
Fox Trott
Hôtel de Morteau
Impulsion
Institut Caline
Jean Balthazar
Joueclub
Jules et Julie
L’Atelier du cheveu
La Boutique Fleurie
Le Travail en Couleur
Librairie l’Intranquille
Librairie Rousseau
Maroquinerie Colin
Maroquinerie Le lézard
Milk
87
6
72
12
72
9
42
64
26
7
9
4
81
51
6
5
7
10
12
21
68
4
malgré une concurrence
forte sur Pontarlier” note
Madame Gontard.
Côté tendance, les extensions restent très prisées.
“Vanessa va partir deux
jours en formation pour
travailler les extensions à
froid qui n’abîment pas le
cheveu. Nous aurons également le système Hair Project qui permet cette technique à froid. De plus, nous
ne travaillerons qu’avec du
cheveu naturel 100 % européen sous la marque Jiambertone” ajoute la gérante. À noter que New Basic
Coiffure accueille une clientèle mixte et que le salon
propose une nocturne le
jeudi soir sur rendez-vous
pour les clients ou clientes
à l’agenda chargée. I
New Basic Coiffure
4, rue Xavier Marmier
Tél. 03 81 46 61 75
ne page s’est tournée
pour “Confection
Huguenin” en 2006
avec la reprise par Nicole
Mérel et son fils Stéphane
de ce magasin situé rue de
la Gare, connu par de très
nombreux Pontissaliens.
Mais il s’agit d’un changement dans la continuité
pour ce magasin de 200 m2
puisque les nouveaux propriétaires ont conservé en
partie le nom de l’enseigne
qui s’intitule “N.S. Prêt à
porter Huguenin fémininmasculin” et le personnel
avec Babeth et Renée,
figures incontournables de
ce commerce de la rue de
la Gare. “Nous avons conservé nos fournisseurs, notre
clientèle. Nous avons développé par contre une gam-
U
Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude
A Fleur de Peau
79 Rue de la République
A l’Arrière des taxis
70 Rue de la République
Ambiance et Styles
89 Rue de la République
Au Bon Echanson
66 Rue de la République
Au Marché Aux Fleurs
68 Rue de la République
Au Pot Cassé
2 Rue Vanolles
Authentic Boarder
11 Rue Sainte Anne
Bébé Cash / New Baby
45 Rue Fbg Saint Etienne
Bijouterie Bolle Reddat
63 Rue de la République
Bijouterie Vuillemin
34 Rue de la République
Boucherie Bonnet
85 Rue de la République
Boulangerie Pfaadt
23-25 Pl. Saint Pierre
Chabloz Fleurs
29 Rue de la République
Chewingum
3, Place Ste Benigne
Clin d’Oeil
54 Rue de la République
Coiffure Martine
12 Rue Du Docteur Grenier
Comté Marcel Petite
7 Rue Ste Anne
Confiserie Petite
95 Rue de la république
Cycles Pernet
23 Rue de la République
Dany Boutique
15 Place Saint Pierre
De Neuville
83 Rue de la République
Détournement majeurs
7 Rue de Salins
méticuleux avec des produits de qualité. Nous
devons lui apporter au quotidien cette qualité de services, c’est grâce à cette politique que nous avons
conservé notre clientèle tout
au long des années et ce
Rue de la République
Rue du Dr Grenier
Rue de la République
Rue Du Docteur Grenier
Rue de la République
Place St Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue Jeanne D'Arc
Rue Vanolles
Rue du Bastion
Rue de la gare
Rue de la République
Rue de la République
Rue de Salins
Rue Vanolles
Rue de la Gare
Rue Tissot
Rue de La République
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la gare
me pour hommes avec Dee
Luxe, marque spécialisée
dans les tee-shirts, polos et
pulls, Cookers pour les jeans
à coupe droite, délavé, et
Yves Dorsey. Pour le rayon
femme, nous proposons à
notre clientèle
Christine Laure et Défi à
la Vanille” notent les nouveaux gérants.
Mixteen
New Basic Coiffure
Nouvelle Vague
Optique Gresset
Parfumerie Anne Charlotte
Pensée de Violette
Photos Gulot Camara
Pierre Paul Jacques
Pizzeria La Belle Napoli
Playtime
Prêt à Porter Huguenin
Rêve Bleu
Sarl Gulot Camara
Salon Mod Styl
Salon Why Not
Simplement Chocolat
So-Da
Sport 2000
Stocks Americains
Sport Aventures
Torréfaction Querry
Un Monde à Part
Valérianne
Virgo Music
À noter qu’à partir du
6 décembre, les nouveautés pour Noël seront en
rayon tant pour les femmes
que pour les hommes. I
N.S. Prêt à porter
Huguenin féminin-masculin
13, rue de la Gare
Tél. 03 81 39 63 32
7
4
22
16
45
8
67
1
35
8
13
11
67
14
14
79
8
13
66
13
6
7
12
38
Place St Pierre
Rue Xavier Marmier
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue Tissot
Rue de la république
Place Saint Pierre
Rue Montrieux
Rue Vanolles
Rue de Gare
Rue de la République
Rue de la République
Rue Tissot
Rue Sainte Anne
Rue de la République
Rue Vanolles
Rue Sainte Anne
Rue de la République
Rue de la République
Rue Sainte Anne
Rue Bastion
Rue Vieux Château
Rue de la République
Un village à l’honneur
38
…
r
a
p
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s
a
p
En
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n
o
l
l
i
u
To
Loutelet
COMMUNE
anches
Ouvert les dim
10, 17 reet202046
décemb
par F.C.
sur tous les objets de décoration
miroir, lampes, tableaux, sculptures
et petits meubles originaux
Vous bénéficiez de prix attrayants pour tous les meubles et les salons
emportés
EXCEPTIONNEL
PRIX ANNIVERSAIRE
SUR TOUT LE MAGASIN
jusqu’au 17 décembre
204 habitants
17, Place des Bernardines PONTARLIER
Tél. 03 81 46 40 41 - Parking à proximité
Un village marqué par B
sa fonction résidentielle Pic d’activité chez
Aujourd’hui protégé du trafic de la Nationale 57 par des merlons anti-bruit, Touillon-et-Loutelet abrite autant de vaches que
Emballages Bois Tosseri
d’habitants dont la plupart travaillent en Suisse.
Meubles - salons - literie - objets de décoration - cuisines équipées - rangements - placards
OIS
l’écart des principales Au-delà de la fonction résiroutes sans pour autant dentielle, la commune abrite
en être trop éloignée, encore quatre exploitations
cette commune aux agricoles équitablement répardeux hameaux jouit d’une cer- ties entre les deux hameaux.
taine tranquillité et d’une Un fabricant d’horloges comsuperbe exposition au soleil toises, un carreleur, un
levant. Ces deux facteurs expli- conseiller en management, une
quent une très forte demande entreprise spécialisée dans les
en terme d’habitat. Depuis boîtes à mont d’or et un centre
2001, la population est passée de plein air et de loisirs comde 149 à 204 habitants. “7 nou- plètent la liste des activités
économiques. La
velles constructions
commune possède
ont été réalisées sur
le domaine privé au Une superbe deux plans d’eau,
cours de ce mandat. exposition au un dans chaque
hameau. “On a
Il s’agit pour la plupart de jeunes soleil levant. également plusieurs sources mais
couples attirés par
la Suisse. Les enfants repré- aucune ne fait l’objet de capsentent 1/4 des habitants. Pour tage, l’approvisionnement en
l’instant, aucun projet de lotis- eau potable étant assuré par
sement communal figure à le Syndicat des Eaux de Joux.”
l’ordre du jour”, indique Bri- Cette commune sans église ni
gitte Querry, maire de la loca- cimetière est rattachée à la
paroisse de Saint-Antoine. Le
lité.
À
tissu associatif intègre une
A.C.C.A. de chasse et le comité des fêtes qui se mobilise pour
célébrer Carnaval, Pâques, la
fête des pères, la fête du village fin août, Halloween et
Noël. En début d’année, il organise la Saint-Sapin qui consiste à récupérer tous les arbres
de Noël pour en faire un grand
feu de joie. “On a très peu de
résidences à vocation touristique. La commune est traversée par le G.R. 5 et dispose d’un
accès direct au site nordique
de la Fuvelle” ajoute le maire.
Côté assainissement et voirie,
tout est en règle. Brigitte Querry espère pouvoir réhabiliter
quelques chemins agricoles, la
mairie ainsi que la salle communale installée dans un petit
bâtiment voisin surmonté d’un
clocheton. “Ces projets devront
être validés en conseil municipal.” I
Spécialisée dans la fabrication de boîtes de mont d’or depuis
trois générations, cette société familiale a su s’adapter au dynamisme de cette A.O.C. Elle couvre aujourd’hui 60 % des besoins.
Fabrice Tosseri, à gauche, s’occupe plutôt de la maintenance technique de l’outil de travail et William, son frère, assure la gestion commerciale et l’approvisionnement en bois.
E
Brigitte Querry administre une petite commune sans problème significatif.
25 000 à 30 000 boîtes/jour
n novembre et décembre, supérieur aux 50 000 boîtes
Fabrice et William Tos- assemblées manuellement en
seri ont des journées plu- 1974 lors de la création de l’entôt bien remplies. Avec treprise par Constant Robbel’hiver qui s’installe sur le Haut- Grillet, le grand-père materDoubs, la production de mont nel des deux dirigeants actuels.
d’or bat son plein et toute la L’affaire a été reprise en 1983
filière retrousse les manches. par Albert Tosseri, le mari de
“Ces deux mois sont les plus Mireille, fille du fondateur.
chargés de l’année. Les com- “Mon père a quitté la maçonmandes affluent de toutes parts. nerie pour s’occuper de la sociéSachant qu’on est obligé de tra- té” dit-elle.
vailler avec du bois frais, on Le couple investit progressivement dans l’aufonctionne à flux tendu sur trois jours. Les deux frères tomatisation de
l’outil de travail.
Dans ce métier, la
grande difficulté, estiment qu’une Les deux fils intègrent l’entreprise
c’est de gérer les pics
dans les années
de production”,
extension
quatre-vingt-dix,
confie William Tosseri. Lors de ces devient urgente. assistent leurs
parents avant de
coups de bourre, il
sort ainsi 25 000 à 30 000 boîtes voler de leurs propres ailes.
Titulaire d’une formation techpar jour des ateliers.
L’effectif permanent de 10 sala- nique, Fabrice s’occupe plus
riés double en hiver. Avec une particulièrement de la mainproduction annuelle de 3,5 mil- tenance des machines et
lions de boîtes distribuées à 8 William assure la gestion comdes 12 ateliers à mont d’or, la merciale et l’approvisionnesociété E.T.B. couvre 60 % du ment en bois. “On passe envimarché. Un volume d’activité ron 3 000 m3 d’épicéa par an
en constante progression, bien dont 15 % de 1er choix.” Du 1er
choix débité hors saison en plateaux, puis tranché pour réaliser le tour de la boîte. Le bois
de second ou troisième choix
est débité de septembre à mars
en planches de 7 mm dans lesquelles sont découpés les ronds
qui serviront à former le fond
et le couvercle.
La maison Tosseri produit toute la gamme des modèles de
boîtes dont le diamètre varie
de 110 à 370 mm. À la différence des sangles, la filière
d’approvisionnement reste localisée dans le massif jurassien
tout comme les fabricants de
boîtes. “L’obligation d’utiliser
du bois frais nous protège probablement d’une délocalisation
de l’activité”, avance William.
De plus en plus à l’étroit dans
leurs locaux actuels, les deux
frères estiment qu’une extension devient urgente. Ce projet impliquerait d’acquérir du
terrain dans le prolongement
des bâtiments. Malheureusement, il semble que les propriétaires ne veuillent pas
vendre, au grand désespoir de
la famille Tosseri. I
Un village à l’honneur
ARTISANAT
39
Un pur autodidacte
La passion des comtoises transposée
en merveilles astronomiques
Fabricant et restaurateur d’horloges
comtoises, Christian
Bernardet a choisi
d’intégrer une touche
de créativité technique et artistique
dans son travail en
réalisant des planétaires et des tellurium.
Le samedi 16 décembre à partir de 13 h 30
Christian Bernardet s’est creusé
les méninges pour concevoir son premier
tellurium. ça frôle le chef-d’œuvre.
e marché de l’horloge
comtoise a connu plusieurs fluctuations en un
siècle. La production de
cet objet utilitaire a prospéré
jusqu’en 1900, le temps d’entrer dans la plupart des foyers
comtois. Puis, à partir de 1914,
ces horloges ont progressivement été délaissées pour finir
dans les caves, greniers, voire carrément détruites. “Elles
ont été remises au goût du jour
dans les années soixante-dix
pour remplir alors une fonction décorative ou nostalgique”,
explique Christian Bernardet
qui au départ rénovait des horloges anciennes puis s’est adap-
L
H ÉBERGEMENT
Retrouvez sur Villages F.M.
(99.7 et 105.1), l’actualité du “village
à l’honneur”, rubrique mensuelle de
La Presse Pontissalienne.
té à la conjoncture en développant une activité de fabrication de caisses et de finition
de mécanisme d’horloges comtoises neuves.
Le potentiel de ce nouveau
marché est arrivé à saturation
à la fin des années quatrevingt-dix. “Aujourd’hui, ce phénomène est passé de mode et
la plupart des gens ne veulent
plus investir beaucoup d’argent dans la décoration intérieure, ils privilégient les loisirs, les voyages.” De ce fait,
l’artisan du Touillon s’est de
nouveau tourné vers la restauration d’horloges anciennes.
Avec le temps libéré, il se diver-
sifie vers la création artistique cher actionnant la rotation
d’un bras surmonté à son extréet technique.
Cette démarche s’apparente mité d’une sphère de 16 cm de
plus à de la sculpture qu’il pra- diamètre, la Terre autour de
tiquait autrefois en fabriquant laquelle tourne la Lune. Il a
des bas-reliefs en laiton. Son démarré un second projet avec
goût du machinisme, sa pas- une sphère terrestre de 35 cm
sion de la mécanique horlogè- de diamètre. “Il n’y aura pas
re et de la mesure du temps de bras. Il s’agira d’un systèpoussent ce pur autodidacte à me géocentrique où le soleil et
concevoir des tellurium et des les constellations tournent
planétaires. Les premiers autour de la Terre, ce qui perreproduisent dans l’espace les met de visualiser le rythme des
saisons.”
révolutions du trio
précision de ces
Terre-Lune-Soleil,
Tourné vers la La
mécanismes comles seconds, plus
complexes, se rap- restauration plexes est assez
étonnante,
de
portent à l’ensemble
des planètes de
d’horloges l’ordre de 4 centièmes de seconde
notre système solaianciennes. sur une année.
re. “Je me suis mis
“C’est amplement
aux mathématiques
avec les horloges et maintenant suffisant car l’objectif c’est
j’apprends les bases de l’as- avant tout de valoriser l’estronomie. Rien n’est insur- thétisme du mouvement et la
montable, il suffit de s’y inté- reproduction en trois dimenresser. N’étant pas théorique sions.”
pour un sou, j’assimile ces Christian Bernardet planche
connaissances fondamentales actuellement sur les plans de
en les appliquant sur des méca- son premier planétaire, lequel
nismes réels”, explique celui respectera les rapports de taille
qui différencie non pas les intel- mais raccourcira forcément les
lectuels aux manuels mais les distances entre les planètes.
métiers “abstraits” aux Longtemps inquiet sur l’avenir des métiers “concrets”, il
“concrets”.
Christian Bernardet en est estime aujourd’hui qu’il exisencore au début de sa diver- te encore des possibilités dans
sification astronomique. Il a ces domaines. “Quand on voit
élaboré son premier prototy- l’exemple de l’horlogerie suispe de tellurium. Il associe un se, ça donne des raisons d’esmouvement d’horloge de clo- pérer.” I
80 lits
Mixité de l’accueil en toute saison
Implanté depuis 1968 au Loutelet, le centre de plein air et de
loisirs de la M.J.C. de Besançon s’adresse à tous les publics.
Idéalement situé entre le lac et Métabief, il fonctionne en collaboration avec la base nautique du Vézenay.
réée en 1952, la M.J.C.
de Besançon regroupait
différents quartiers
bisontins. “Elle a été mise
en place pour répondre à une
demande de jeunes bisontins
qui souhaitaient profiter de
Métabief et du lac Saint-Point”,
rappelle Agnès Paquette, la
C
responsable du centre du Loutelet. L’association organise
d’abord des sorties à la journée puis investit dans la
construction du chalet Bouzereau (nom du créateur), bâti
sur les pentes de la station près
du Petit-Morond. “Comme les
gens souhaitaient séjourner
familles, groupes, handicapés
avec, bien sûr, le souci d’en faire profiter les gens du centre
social. La base nautique permet d’élargir le panel d’activités estivales en proposant des
séances de voile, planche à voile, canoë-kayak sur le lac Saintplus longtemps, la M.J.C. a Point.”
saisi l’opportunité d’acquérir Le centre dispose de 80 places
en 1968 une ferme au Loutelet en chambres de 4, 6 ou 8 lits.
qui sera transformée en centre Il emploie une équipe de 7 perd’hébergement. Neuf ans plus manents complétée par une
tard, elle investit dans la bonne douzaine de saisonniers,
construction de la base nau- notamment en été. La durée
moyenne des séjours
tique du Vézenay.”
est d’une semaine.
Le site du Loutelet
est agrandi en 1992 20 000 repas, “On reçoit aussi les
gens sur un weekavec le rachat d’un
autre bâtiment 9 000 nuitées end, voire une journée.” La structure
agricole réaménapar an.
apporte sa contrigé à destination
d’un public familial. La M.J.C. bution à la vie locale par le
met alors de côté ses activités biais des Contrats Éducatifs
citadines pour ne plus s’occu- Locaux où elle encadre des
per que du centre de plein air. stages nautiques réservés aux
Elle retrouvera sa place dans jeunes des communautés de
la vie associative bisontine sous communes du Mont d’Or-Deux
la municipalité Fousseret en Lacs et du Larmont.
reprenant la gestion du centre Chaque été, une partie des
social des Clairs-Soleils. “Ici, locaux sert de centre de loisirs
on accueille tous les publics ouvert aux enfants de 5 à 8
sans aucune restriction : classes, ans. “Dans cette structure, tout
Classes, familles, groupes, personnes handicapées, tous
les publics sont les bienvenus au centre du Loutelet.
est basé sur la mixité de l’accueil et le respect d’un cadre de
vie quotidienne qui s’applique
à chacun” ajoute la responsable. L’activité du centre, c’est
aussi environ 20 000 repas et
9 000 nuitées par an. “Comme
dans d’autres structures similaires, on est confronté à des
grandes fluctuations de rem-
plissage entre les saisons hautes
et basses.”
L’avenir du centre s’inscrit
d’abord dans la poursuite des
travaux de mise aux normes.
Une rénovation de la base nautique est également envisagée
sous réserve de validation des
financements. I
Agenda
40
PONTARLIER
Mobilisation
La capitale du Haut-Doubs,
port de solidarité
du Téléthon 2007
Autour du phare, les associations, clubs et gens de
bonne volonté de la ville et des environs se mobilisent pour cette édition pontissalienne placée sous le
thème “N’éteignons pas les lumières”.
Réalisé par les Compagnons
uand la convivialité
est là, la générosité Solidaires contre la Maladie, il
suit
forcément”,
mesure 10 m de haut. La
annonce avec un certain sens
lumière
placée au sommet sera
de la formule Patrick Genre.
visible
1 km à la ronde. “Plus
Vendredi 8 décembre à 19 h 30,
de 600 heures de travail ont
il recevra la clef du Téléthon de
la C.C.L. des mains de Clauété nécessaires pour assemdette Gagnepain, le maire de
bler l’édifice et faire fonctionChaffois qui accueillait cette
ner l’éclairage. De multiples
grande fête l’an dernier.
entreprises dont certaines
Avant ce passage de témoin, se
déroulera à partir de 18 h 30 le extérieures à la Franche-Comdéfilé d’ouverture en présence té ont gracieusement fourni le
de plusieurs sociétés musicales
matériel. Près de 200 peret groupes folkloriques. Vaches,
sonnes
sont intervenues dans
chevaux et moutons complétecette
construction
qui symboliront le cortège qui sillonnera le
se tous les espoirs de guéricentre-ville avant de s’offrir une
Grande rue jusqu’à la place
son”, précise Gilles Panza.
Saint-Pierre. “Depuis le
24 novembre et jusqu’au rer des fibres lumineuses et des
8 décembre, on peut se procu- photophores sur deux points de
vente installés place d’Arçon.
Les fibres illumineront le défilé et les photophores éclaireront
les fenêtres des habitations en
signe de solidarité pendant tout
le Téléthon”, signale l’adjointe
Arlette Richard. Ces mêmes
objets lumineux seront proposés par des bénévoles au domicile des habitants des autres
communes de la C.C.L.
Après le défilé, cap sur l’Espace Pourny et son phare. Petit
discours d’ouverture du maire
après le passage de témoin, suivi à partir de 20 heures d’un
spectacle et de diverses animations jusqu’à 22 heures.
“Q
Deux fils
rouges sportifs
Encadré par le C.A.F. du HautDoubs, le premier défi consiste à effectuer un dénivelé équivalent à l’ascension “Du Grand
Taureau à l’Everest” en escaladant le phare autant de fois
que nécessaires, la descente
s’effectuant en rappel. Une
montée correspond à 6 mètres
de hauteur. Le second fil rouge est animé par le vélo-club
qui invite les amateurs à une
séance d’home-trainer, histoire de réaliser un Tour de France.
Élus et services techniques de la Ville ont travaillé à
l’unisson avec le délégué local de l’A.F.M., les Compagnons Solidaires contre la maladie et tous les autres
acteurs associatifs impliqués dans cet élan de générosité.
Exposition
Pierre BERTIN
Des fibres lumineuses sont
vendues place d’Arçon. Elles
serviront à illuminer le défilé d’ouverture. De quoi plaire aux enfants.
Ensuite, soirée dansante qui
s’achèvera vers 2 heures.
Samedi matin, place au Téléthon des enfants. Les écoles de
Pontarlier et des communes voisines participeront à des courses
relais, des classes de maternelles se produiront sur le
podium. Tous pourront s’initier
à diverses activités : escrime,
roller, baby-foot humain, encadrées par les clubs sportifs
locaux. Ces activités extérieures
se poursuivront l’après-midi
agrémenté de démonstrations
sportives, musicales et dansantes données à l’intérieur de
l’Espace Pourny.
À 20 heures, feux d’artifice avant
le Grand bal du Téléthon. Un
événement convivial s’accompagne logiquement des plaisirs
de la table, chacun pourra profiter des stands de restauration
rapide et des spécialités régionales proposées aux heures des
repas. Bon Téléthon 2006. C ANTON DE MONTBENOÎT
Nuit totale pour Téléthon scintillant
EXPOSITION
du 4 au 30 décembre 2006
Franc-comtois né en 1926, il compte désormais de nombreux prix artistique depuis ses débuts.
Entre autres, il reçoit le prix aquarelle de la ville de Grasse en 1976, en 1978 la médaille d’argent
du salon international de Bourgogne-Franche-Comté, en 1981, la palette d’or au concours
international du prix de France, en 1997, le diplôme de grande finale au
27ème grand prix international de peinturre de la côte d’Azur.
GALERIE
CART
12, rue Moncey - Besançon - 03 81 81 16 00
CART, UN MAGASIN CLIENT ROI
Après Gilley l’an dernier, c’est au tour d’Arc-sous-Cicon d’accueillir cet
événement qui mobilise toutes les forces vives du canton de Montbenoît.
endredi 8 décembre à
18 h 30, le bourg va
V
s’éteindre quelques minutes.
Le temps d’une parade nocturne comprenant 9 chars décorés
sur le thème des bandes dessinées. Ils défileront éclairés par
les fibres lumineuses des personnes venues assister au lancement du Téléthon. “Les chars
sont l’œuvre d’un village ou d’un
groupement de villages” explique
Gilbert Patoz du comité de pilotage.
Derrière la parade, chacun
convergera vers le chapiteau où
sera servie une fondue géante
mitonnée par les fromagers
locaux. La soirée se poursuivra
au rythme de l’accordéon de la
trompette et des variétés.
“L’inauguration se déroulera le
samedi à de 11 h 30.” Dans
chaque village, des équipes de
cuisiniers ont confectionné différents plats. Chacun pourra
déguster le menu de son choix.
Diverses animations sur podium
et à l’extérieur se succéderont
tout au long de l’après-midi. À
15h30, départ d’une marche aux
flambeaux dans les rues du village. À 18 h 30, on prend les
mêmes et on recommence une
seconde parade nocturne. Après
l’apéritif-repas, deux concerts
d’accordéon entrecoupés d’une
pause variété. “En guise de fil
rouge, on propose une tombola.
Au bout de 10 billets vendus,
une nouvelle pièce est posée sur
le puzzle du canton.” Agenda
PONTARLIER
SPECTACLE
Espace Pourny
Le Père Noël aurait-il un problème de traîneau ?
ercredi 13 décembre à 18h45, “le Père
Noël moderne” fait son entrée sur le
scène de l’Espace Pourny. “Le Père
Noël moderne” est un conte de Daniel Bimbi.
Pendant 45 minutes, il invite les petits et les
grands à suivre les truculentes aventures de
l’homme à la barbe blanche, qui a bien du mal
à se familiariser avec son nouveau traineau.
M
R ENCONTRE
Le Père Noël a en effet troqué son attelage de
rennes contre un engin mécanique flambant
neuf équipé d’un moteur de 200 chevaux. Mais
le Père Noël a les plus grandes difficultés à se
familiariser à cette nouvelle technologie. Ce
spectacle fait pour le rêve et le rire est proposé par l’École de Musique de Pontarlier. Renseignements : 03 81 46 72 89
Ferme des Rochettes
Quand les légendes s’invitent à la table
a ferme se situe sur les
hauteurs de Ville-du-Pont.
Elle est reculée, en pleine nature, entre forêts et prairies. C’est là, “Aux Rochettes”,
dans ce cadre tranquille, que
l’association “Gens de Pays”
organise vendredi 15 décembre
à 20 h 30 une veillée au coin
L
DÉFI
du feu, comme on pouvait en
vivre autrefois. L’ambiance chaleureuse est propice au dialogue
et au partage.
À l’occasion de cette soirée, l’association vous invite justement
à venir découvrir la flore de la
région, les plantes médicinales
et l’usage qui en est fait. À tra-
vers ce thème agrémenté de
diapositives, les animateurs
dévoilent une partie de l’histoire locale et des légendes qui
s’y rapportent. Pour clore la soirée, chacun pourra prendre une
infusion à base de ces plantes. Rens. : 03 81 38 14 85
Le coureur de Montgesoye
560 km à pied dans
le froid du grand nord
41
36 exposants
Grand retour de la
tradition pour Noël
Le marché de Noël, entièrement libre d’accès, ouvrira ses portes place d’Arçon à Pontarlier entre le vendredi 15 et le dimanche 24 décembre.
eux et jouets en bois, poupées russes, bougies, bijoux
et décorations, maroquinerie, écharpes… C’est à un
retour à la vraie tradition de
Noël que convie la ville de Pontarlier cette année sous les chalets en bois de la place d’Arçon et du parking de la mairie.
Mais que serait le temps de
l’Avent sans les plaisirs du
palais :
Autre
crêpes,
gaufres, tartemps fort, tines, vin
vins
l’exposition chaud,
du
Jura,
“Trésors de pains
d’épices et
bien d’autres
jouets”.
délices se
succéderont au fil des stands.
Au total, 36 commerçants et
artisans seront présents.
Un concours de décorations de
Noël est ouvert à tous les Pontissaliens - et pas que les commerçants - sur le thème… de
Noël. Le jury passera le
12 décembre. La boîte aux
lettres du Père Noël a été installée place d’Arçon dès le
J
NOËL
4 décembre, elle sera disponible jusqu’au mercredi 20. Au
même endroit, trois écoles
maternelles ont participé à la
réalisation de décorations de
Noël. La création de ces 270
enfants sera visible du
16 décembre au 2 janvier dans
le hall de l’hôtel de ville.
Autre temps fort de ces festivités de fin d’année, l’exposition “Trésors de jouets” à l’annexe des Annonciades,
organisée en partenariat avec
le musée du jouet de Moirans-
en-Montagne. Une approche
féerique de l’universalité et de
la diversité des jouets à travers le monde.
Enfin, le Père Noël fera son
apparition dans les rues du
centre-ville samedi 16,
dimanche 17, mercredi 20,
samedi 23 et dimanche
24 décembre. Le 23, il descendra en rappel de la porte
Saint-Pierre… Rens. sur toutes les
animations : 03 81 38 81 38
Le centre des animations se situera sur la place d’Arçon.
FRASNE-DRUGEON
Communauté de communes
Surprises
Les rendez-vous de la C.F.D.
dans le
communauté de communes Frasne-Drugeon
Haut-Doubs La
met sur pied deux animations pour décembre.
e secteur de Métabief, Les
Fourgs et les communes
riveraines du lac ont
concocté des animations originales pour les fêtes de fin
d’année.
Parmi les surprises à découvrir, crèche grandeur nature en
bois, sculptée par Denis Sandona en plein cœur de Métabief. Puis des cours de cuisine, conception de foie gras,
chez un renom de la gastronomie régionale, Jean-Michel
Tannières qui ouvre la porte de
ses cuisines de Malbuisson et
livre les secrets de son art à
tous les gourmands et les gourmets. Les jeudis 7 et
21 décembre (réservation au
03 81 69 30 89).
Enfin, le Père Noël sera de passage dans le Haut-Doubs : aux
Hôpitaux-Neufs le samedi
16 décembre à 17 h 30 à la mairie pour la distribution de
papillotes, chocolat chaud, vin
chaud. Puis à Rochejean
dimanche 17 décembre de
14 heures à 18 heures. Aux
Fourgs samedi 23 décembre à
partir de 14 heures. Enfin à
Métabief
dimanche
24 décembre à partir de 18 h 30
au pied des pistes. L
“Je suis conscient de vivre une belle aventure.” Contact : 06 07 42 87 30.
57 ans, Gérard Verdenet partira pour un
nouveau marathon de
l’extrême qui le mènera pendant 8 jours à travers la province du Yukon au Canada.
En mars 2007, cet ultramaratonien de Montgesoye, s’envolera pour le Canada. Il participera à la “66.33”, une course
à pied qui le mènera à travers
la province du Yukon, au-delà
du cercle polaire arctique,
jusque sur les rives de la mer
de Beaufort. Objectif : couvrir
la distance de 560 km en 8
jours sans interruption.
Pendant cette épreuve, les
concurrents équipés d’une
À
pulka, seront en autonomie Japon, le Chili, la Norvège,
complète. “Ce sera difficile. le Mali ou la Libye. De ces
La température peut atteindre voyages, il ramène des images
les - 50 °C. Le plus dur à gérer, qu’il partage avec le public à
c’est le sommeil. Avec Marc l’occasion de conférences. “Je
Perrier, mon compagnon de suis conscient de vivre une
belle
aventure.
route, nous avons prévu de courir pendant Ce sportif Quand je rencontre
les gens, c’est pour
20 heures et nous
reposer
pendant n’en est pas parler de l’ultramarathon mais éga4 heures” indique
Gérard Verdenet qui à son coup lement de paysages
et de population que
prépare méticuleud’essai. je croise sur le parsement son périple.
À 57 ans, ce sportif n’en est cours.” Gérard Verdenet fera
pas à son coup d’essai. Sa pas- partager sa passion aux
sion l’a conduit depuis 15 ans enfants des écoles du Hautdans 30 pays différents com- Doubs le 30 janvier à la salme la Thaïlande, le Kenya, le le des Capucins. La nature est au cœur de ces animations.
Conférence-diaporama sur la flore de la vallée du Drugeon
Pour la préservation de la biodiversité et vis-à-vis des alarmes
médiatiques de plus en plus courantes, l’homme et les politiques ont à s’acquitter de fortes responsabilités. Sur le bassin du Drugeon, les hommes se mobilisent depuis une quinzaine d’années pour tenter de conserver cette biodiversité, et
même la restaurer.
Le Conservatoire Botanique de Franche-Comté et la Société
Botanique de Franche-Comté ont été mandatés par la Communauté de communes Frasne-Drugeon pour approfondir les
connaissances sur la flore de la vallée du Drugeon, à travers
des inventaires des espèces, mais également des suivis et
pistes de gestion. Le bassin du Drugeon peut se targuer d’abriter parmi les plus belles populations botaniques françaises,
voire d’Europe occidentale.
La Communauté de communes Frasne-Drugeon invite donc
à partager la découverte de toute cette richesse à l’occasion
de la conférence-diaporama.
Vendredi 8 décembre à 20 h 30
La Rivière Drugeon (salle du temps libre)
Lecture de Thimotée Laine sur le thème du Québec
Le comédien franc-comtois Timothée Laine présente ici une
toute nouvelle lecture sur le thème du Québec qui correspond
si bien aux paysages naturels du bassin du Drugeon. Ne qualifie-t-on pas souvent ce secteur de “petit Canada” ? L’occasion de le vérifier au son de contes enchanteurs et d’apprécier ces premières soirées hivernales ! Avis à tous les amateurs !
Entrée gratuite - Jeudi 14 décembre à 20 h 30
Église de Vaux-et-Chantegrue
Rens. au 03 81 49 88 84 ou
[email protected]
Agenda
42
SPECTACLE
Espace Pourny
Frédéric François sera
à Pontarlier le 19 avril
Le concert-événement du chanteur romantique aura lieu
le jeudi 19 avril. Frédéric François fêtera sur la scène de l’Espace Pourny quarante ans de carrière.
rédéric François fera
patienter un peu plus
longtemps ses fans. Ils
devront attendre le mardi
17 avril prochain pour l’applaudir sur la scène de Villers-le-Lac. Après un triomphe
à l’Olympia. Son dernier album
“Et si l’on parlait d’amour” a
été écoulé à plus de 200 000
exemplaires. Voilà bientôt trente ans que le ténébreux Sicilien fait vibrer les foules sentimentales. Au-delà de l’artiste,
il y a l’homme. Que connaîton de sa vie ?
Francesco Barracato est plus
connu sous le nom de Frédéric François. Il est né à Lercara Friddi, au cœur de la Sicile, le 3 juin 1950. Sa famille
quitte la Sicile deux ans plus
tard pour s’installer à Liège
en Belgique. Son père, mineur,
interprète les grands clas-
F
Renseignements
au 03 81 44 29 78
siques italiens le dimanche en me je t’aime” est classé 13
semaines numéro 1 au hitfamille.
Il communique à Frédéric, dès parade. En 1972, avec “Je vouson plus jeune âge, sa passion drais dormir près de toi”, il
pour la musique. Frédéric fait est consacré révélation de l’anpartie de son premier groupe née.
à l’âge de 13 ans “les Éper- En 32 ans de carrière, il colviers”. En 1965, Il suit les cours lectionne les succès en Frande musique au conservatoire ce, en Suisse, en Belgique, au
Canada, et dans la
de Liège (violon,
plupart des pays franchant, solfège, déclamation et phoné- En 1969, il cophones, avec : “Laisse-moi vivre ma vie”,
tique).
En 1966, il gagne le enregistre “Chicago”, “Quand
vient le soir, on se
Microsillon d’argent
(concours de chant au son premier retrouve”, “Viens te
dans mes
Festival de Châteletdisque. perdre
bras”, “De Venise à
Belgique) accompaCapri”, “Dancing de
gné de son deuxième
groupe, “les Tigres Sauvages”. mon cœur”, “Mon cœur te dit
En 1969, il enregistre son pre- je t’aime”, “On s’embrasse, on
mier disque sous le nom de oublie tout”, “Une nuit ne sufFrédéric François. L’année fit pas”, “Je t’aime à l’italiensuivante, c’est grâce à Lucien ne”, “L’amour s’en va, l’amour
Morisse (Europe 1) qu’il sort revient”, “Est-ce que tu es seuson premier disque en Fran- le ce soir”, “Tzigane”, “Fou d’elle”, “Les Italo-américains”, “Je
ce.
En 1971, premier grand suc- n’t’oublie pas”, “L’Amour fou”,
cès, “Je n’ai jamais aimé com- etc., etc. Au total, pas moins
Le chanteur romantique a
confirmé son escale à
Pontarlier en avril prochain.
de 45 singles “Disques d’Or”
et 40 albums “Disques d’Or”.
Depuis son premier triomphe
à l’Olympia en 1984, il y
revient immanquablement
tous les deux ans. Les vidéos
tirées de ses 5 derniers spectacles à l’Olympia ont connu
un succès phénoménal (vidéo
de platine : Olympia “94”, “96”,
“98”, “2000” et “2002”).
En 1995, Frédéric François
enregistre “les plus belles chansons napolitaines” (O sole mio,
Santa Lucia, Mamma, Funiculi Funicula…). Plus de
250 000 albums vendus.
En 2003, Frédéric François
rend hommage à Tino Rossi
en interprétant 10 de ses plus
grands succès dont “Méditerranée”, “Marinella”, “Ave
Maria”, “Petit papa Noël”…
En 2004, sortie d’une compilation “Un été d’amour” où
sont repris 19 de ses plus
grands succès. Enfin en 2005,
son dernier opus, “Et si l’on
parlait d’amour” : le thème
éternel de sa carrière et de sa
vie. I
Le portrait
PONTARLIER
43
Rattrapé par sa passion
Fabrice Guy : papa comblé, entraîneur heureux
Le champion olympique d’Alberville vit à Pontarlier avec Alexandra sa compagne et Eliot son second fils. Après une pause de
deux ans et demi, le douanier a renoué avec le combiné nordique depuis 2002 en devenant entraîneur-farteur détaché à
la Fédération Française de Ski.
n combiné comme dans
d’autres disciplines nordiques, la reconversion
d’un sportif, fut-t-il champion
olympique, n’est jamais chose
facile. “Le gros problème du
nordique, c’est l’après-carrière. En France, les fédérations
n’ont pas les moyens d’accompagner les champions comme
cela se pratique en Allemagne,
en Autriche ou encore dans les
pays scandinaves”, explique
Fabrice Guy qui a bénéficié
tout au long de sa carrière d’un
statut d’athlète de haut niveau
dans les douanes.
En arrêtant la compétition en
1999, il choisit de rester fidèle à son employeur et prépare
le concours d’entrée aux
douanes. Une transition pas
forcément évidente pour celui
qui a toujours préféré se consacrer au combiné plutôt qu’aux
études. Concours en poche, il
est finalement nommé au poste de douane de la Ferrièresous-Jougne. Ce changement
radical modifie les habitudes
E
du champion qui reconnaît
avoir eu quelques difficultés
d’adaptation, notamment la
première
année.
Les
contraintes de la vie active avec
ses horaires de travail, le respect d’une hiérarchie ne correspondent guère à son tempérament et son désir de
s’épanouir professionnellement
par et pour le combiné nordique. Il admet que cette coupure de deux ans et demi entre
la compétition et le ski reste
“une bonne expérience.” Le fait
d’arrêter de lui-même et non
par défaut la compétition a
grandement facilité sa reconversion. Mentalement prêt à
franchir le pas, il ne lui restait
plus qu’à découvrir des réalités de la vie quotidienne bien
éloignées du cadre purement
sportif qui était le sien jusqu’à
présent. Il met également à
profit cet intermède pour compléter son bagage d’entraîneur
en passant des brevets d’État
en ski alpin et en ski de fond.
Ces nouvelles compétences lui
permettent d’intégrer en
octobre 2002 le staff de l’équipe de France de combiné nordique. “J’ai un statut un peu
particulier en ce sens que je
suis douanier mis à la disposition de la fédération de ski
qui me salarie. Je viens de
renouveler mon contrat jusqu’en 2010” dit-il.
Patiemment mais sûrement,
Fabrice Guy a ainsi renoué les
liens avec sa discipline de prédilection. Ce que l’on pourrait
considérer comme un retour à
la case départ en évoquant son
affectation provisoire au poste de la Ferrière relève donc
davantage d’un passage obligé qui lui a finalement pas si
mal réussi. “Dans ces circonstances, on apprécie d’autant
plus de revenir dans le ski” ditil.
Quand d’autres champions
éprouvent les pires difficultés
à rebondir, lui ne cherche plus
à cultiver les souvenirs d’un
glorieux passé sauf si cela peut
s’avérer utile aux jeunes espoirs
DISCO Vacances
du combiné qu’il encadre. L’aîné de ses fils, Samuel qui s’entraîne aujourd’hui au pôle France de combiné à Prémanon, ne
se prive d’ailleurs pas de ses
conseils.
Avec sa nouvelle compagne
Alexandra, Fabrice savoure les
joies d’une seconde paternité.
Prénommé Eliot, le joyeux bambin de 6 mois illumine l’existence d’un couple sympathique.
Fabrice n’avait eu que quelques
jours entre deux compétitions
pour profiter de la naissance
de Samuel en 1990. L’arrivée
d’Eliot au début de l’été coïncidait avec un emploi du temps
plus propice à la vie familiale,
ce dont se réjouit l’heureux
papa. Des instants de bonheur
engrangés en perspective des
préparatifs d’une nouvelle saison toujours aussi prenante
qu’on soit compétiteur ou
entraîneur.
Les conditions climatiques
actuelles ne permettant pas
de lancer l’enneigement artificiel des tremplins de ChauxNeuve, un stage de l’équipe de
France A de combiné nordique
a été programmé en Finlande
depuis le 10 novembre. Et voilà
Fabrice parti pratiquement un
mois en Scandinavie. “Le plus
dur c’est le départ. Mais une
fois arrivé, on retrouve l’ambiance sportive et ça va déjà
mieux.” Le froid, les jours de
quelques heures en cette période de l’année à la latitude du
cercle polaire, l’éloignement
du cocon familial, tous ces paramètres, Fabrice s’en accommode depuis belle lurette. Il
ne se plaint pas plus que ça de
conduire pendant trois jours
le bus chargé de matériel acheminé jusqu’à Rovaniemi, point
de chute de ce premier stage
hivernal.
La passion du combiné nordique qui coule dans ses veines
l’emporte sur les inconvénients
du métier. Cet engagement est
largement compensé par la
qualité du groupe qu’il entraîne avec les autres cadres de
l’équipe A. “Dès que la Coupe
du Monde débute, je me
consacre uniquement au fartage des skis. Je ne m’occupe
plus du tout du tremplin. J’interviens éventuellement pour
améliorer la technique de ski”,
précise l’entraîneur-farteur.
La saison 2006-2007 sera marquée par les championnats du
monde disputé à Sapporo au
Japon. Toujours aussi mordu
par ce sport qui lui a tant apporté de satisfactions, Fabrice ne
pratique plus pour sa gouverne personnelle le ski à roulettes, les footings qui accompagnent la préparation hors
saison hivernale. “De ce côtélà, j’arrivais à une certaine
saturation” reconnaît le cham-
S’il conserve quelques souvenirs médiatiques de ses
exploits olympiques, Fabrice Guy vit plus que jamais
au présent sans trop
s’éterniser sur le passé.
pion. Il préfère de loin les sorties en vélo de route effectuées
en compagnie d’anciens skieurs
ou cyclistes régionaux de bon
niveau. “On projette même de
monter une petite équipe cyclosportive” avoue le Meuthiard.
La famille, les copains et le
Haut-Doubs agrémentent plus
que jamais l’existence d’un
Fabrice Guy qui n’en espérait
probablement pas tant. I
FRÉDÉRIC
FRANÇOIS
l
e
n
n
o
i
t
p
e
c
x
e
t
r
En conce
44€ 50€
Tarif Normal
Carré d’Or
+ FRAIS DE RESERVATION
Jeudi 19 avril 2007 20h30
Espace Pourny
POINTS DE VENTE
à PONTARLIER
RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78
FRASNE : Maison Presse Turberg
La Rivière Fleurie
LES HÔPITAUX-NEUFS :
Maison presse Ferrand
PONTARLIER : Virgo Music Starter,
Tabac Presse Robbe
F.C.
LEVIER : ATAC
MORTEAU : Office du tourisme,
C’est à Dire
RÉSEAU FNAC, GÉANT,
CARREFOUR, LECLERC
RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73
* L’abus d’alcool est dangeureux pour la santé. À consommer avec modération.

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