Biographies – Artistes Nuits d`été 2016

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Biographies – Artistes Nuits d`été 2016
Biographies – Artistes Nuits d’été 2016 Khaled Aljaramani (Duo Tadynour) Natif de Syrie, Khaled Aljaramani obtient son diplôme à l’institut supérieur de musique de Damas en 1999. Artiste international, il joue en solo plusieurs concerts dans son pays d’origine et dans le moyen Orient et enregistre l’album Athar/Trace pour la collection Moucharabieh pour l’institut de monde Arabe et Harmonia Mundi. Les voyages l’amènent à la rencontre de plusieurs artistes. Ainsi il collabore aussi bien avec des artistes européens, syriens, malgaches, ou libanais mêlant différents styles musicaux ! Avec Serge Teyssot‐Gay, il crée le projet Interzone, qui sort 2 CD (Ed Barclay‐Universal) en 2005 et 2006 et 1 CD Waiting for Spring 2012 paru chez l’Autre distribution. Ils font une centaine de concerts en tournée en France Europe et Moyen‐Orient La fondation Royaumont l’invite pour divers projets : – Maquam création 2005 : le duo Interzone invite la chanteuse lyrique Syrienne Noma Omran, le percussionniste iranien Bijan Chemirani et le joueur de kamanche arménien Gaguik Mouradian. – Interzone 2012 extended : le duo Interzone invite Ibrahim Malouf, Carol Robinson et Keyvan Chemirani. – Alefba, en 2013, avec le compositeur Fabrizio Cassol et les musiciens Stéphane Galland, Michel Hatzigeorgiou, Emmanuel Baily, Tcha Limberger, Magik Malik, Misirli Ahmet, Mustafa Saïd, Sheikh Ehab Younes, Amir El Saffar. Avec Abed Azrié, il participe aux projets Mystic, Gilgamesh, L’évangile selon Jean, Adonis. Avec Emmanuelle Miton, il crée le duo SARAB mêlant violoncelle et oud. Avec Landy Andriamboavonjy, il crée le duo TADYNOUR mêlant la harpe, le oud et la voix. Avec le contrebassiste Olivier Moret et son frère, le percussioniste Mohanad Aljaramani il crée le projet Exil : l’album paraît en 2014 chez l’Autre distribution. Avec son frère percussionniste et le clarinettiste Raphaël Vuillard et il part pour l’aventure de Bab Assalam : – Premier album en trio 2008 (chez Ad vitam et Harmonia Mundi ) – Deuxième album, Zyriab, en 2015, où est invité le guitariste Philippe Barbier . – Des dizaines des concerts en France et à l’international. Ahmad Al Khatib (Duo Sabil) Parce qu'il est considéré dans le monde arabe comme un continuateur des grands virtuoses du oud, la modestie pleine de dignité d'Ahmad Al Khatib impressionne. Fils de poète, sa quête musicale, au service de l'émotion de l'auditeur montre la grave noblesse d'une impérative quête de sens. Né en 1974 dans un camp de refugiés palestiniens en Jordanie, il apprend le oud très jeune puis étudie la musicologie et le violoncelle occidental classique à l'université Al‐Yarmuk (Jordanie), recevant en 1990 et 1991 un 1er prix de Compétition pour musiciens en solo. Diplômé avec mention en 1997, il s'installe a Ramallah (Palestine) et rejoint le Conservatoire National Edward Said de Jerusalem‐Est dont il dirigera le département de musique orientale. Il lance l'ensemble de musique actuelle palestinienne Karloma, auquel participe Youssef Hbeish. Avril 2002 : Ramallah vit en état de siège. Pendant les couvre‐feu, Ahmad compose. La même année, son visa ne lui permettant plus de vivre en Palestine, il continue à distance à travailler pour le conservatoire, puis s'installe en Suède où il étudie l'Ethnomusicologie et la Méthodologie de l'Education musicale à l'université de Göteborg. En 2004 paraît Sada (Resonance), premier CD en solo, qui outre des compositions personnelles rend hommage à Jamil et Mounir Bashir. Remarquable pédagogue, Ahmad a publié 5 ouvrages novateurs d'enseignement du oud et 5 autres de transcription musicale pour les compositeurs arabes modernes, devenus des références pour l'enseignement. Il enseigne aujourd'hui les Théories de la musique modale et de la composition, et la Musique d'ensemble, à l'université de Göteborg. Il s'est maintes fois produit en solo, en duo ou au sein d'ensembles variés : Al‐Yarmouk Musical Quartet (Jordanie), l'Oriental Music Ensemble (Palestine), Salam(i) ou le trio Samara (Suède), avec lesquels il explore les points de rencontre possibles entre musique orientale, jazz et folklore scandinave. Il continue à composer pour Karloma, avec qui il a gravé un CD en 2001, puis un second en 2011. Festivals internationaux et tournées ont conduit Ahmad au Liban, en Turquie, Tunisie, Egypte, Jordanie (Oud Days d'Amman), Palestine (Jerusalem Music Festival), Maroc (Festival international d'Oud de Tetouan), Etats‐Unis (Arabesque du John F. Kennedy Center), Brésil (Mercado Cutural de Bahia), Estonie (International Early Music Festival de Tartu), France (Paris Jazz Festival), etc... Simon Alopé (Le Songe d’une nuit d’été) Souhaitant conjuguer parcours universitaire et formation de l’acteur, Simon Alopé se forme pendant plusieurs années dans les conservatoires et universités d’Angers et de Lyon. Diplômé depuis 2014 du cycle spécialisé du CRR de Lyon, il a pu collaborer sur différents projets en tant que comédien: En finir avec Eddie Bellegueule/Richard Brunel, Massacre à Paris/Laurent Brethome. En parallèle, Simon participe aux créations de plusieurs compagnies (Casus Belli Th. , L’Assemblée Sauvage, La Cie Dé‐ membrée) et se produit fréquemment sur les scènes découvertes Lyonnaises. La transmission et la pédagogie constitue également des volets importants de son travail, s’engageant en France et en Europe au concours de différentes cies Rhonalpines dédiées «jeunesse» (Image aigüe, Théâtre du Pélican). Landy Andriamboavonjy (Duo Tadynour) Artiste multi‐facettes, Landy Andriamboavonjy est harpiste, chanteuse, danseuse, comédienne, metteur en scène, chef de choeur, compositrice et écrivain. ! Côté scène, elle jongle à la fois entre : le répertoire classique de Monteverdi à Bernstein (mélodie, lied, oratorio, opéra, opérette, comédie musicale) sur une trentaine de productions Les musiques du monde en collaboration avec Areski Hamitouche, Manuel Wandji, Wassim Soubra, Nicolas Guay, Philippe Hamilton, Khaled Aljaramani. Les créations contemporaines de Jean‐Luc Trulès (Maraina), Valérie Joly ( Eau‐forte, Silences, Frontières ), Thierry Machuel et Bernard Thomas (Le grand cirque philosophique des Barberini) et la création collective du théâtre Talipot (Kalla le feu) ! Coté projets personnels, plusieurs créations ont vu le jour depuis l’expérience du théâtre Talipot : Loss of symmetry avec la danseuse indienne Shantala Shivalingappa ; Souffle duo musical chorégraphique avec son frère Faly, flûtiste, danseur. CD : Berceuses du monde entier (Universal et EPM jeunesse). Le voyage de Zadim , conte musical décliné en livre double CD (Milan jeunesse) et en spectacle en tournée actuellement. Havana et l’étoile , récital de berceuses et récits en tournée (Production: Les Dominicains de Haute‐Alsace). Frédéric Aurier (Octuor de Mendelssohn, Les quatre saisons, Béla Bartok, la Musique sans Marteau, Heitor Villa Lobos) Prix du CNSM de Lyon dans la classe de Roland Daugareil, Frédéric Aurier croise dans ce lieu privilégié, d’autres musiciens avec lesquels il découvre la passion de la musique de chambre. Une autre rencontre sera déterminante : celle du violoniste Jean‐François VROD, qui lui ouvre le chemin de la musique traditionnelle auvergnate. Ils jouent ensemble dans le trio « La Soustraction des Fleurs » et ont enregistré à ce jour, deux disques pour le label « Signature‐Radio France ». Sa curiosité incisive le conduit à explorer des chemins aussi divers que l’improvisation, la musique contemporaine, le répertoire baroque, la musique de danse ou de théâtre. Il a composé par ailleurs de nombreuses pièces pour quatuor à cordes : à la demande du quatuor de violoncelles Alexander les Impressions d’Afrique, créées en 2007 au Festival « Les Nuits d’Été », en 2009, Musiques à Danser, créé au festival Radio France de Montpellier, en 2011, Quaoar, écrit avec le concours et la technologie du GMEA, en 2013, Le Mur d’Hadrien, commande de l’Etat pour quatuor et double choeur. Il écrit aujourd’hui la musique du Mabinogion, mélodrame gallois pour le Quatuor Béla et la chanteuse Elise Caron. Guillaume Becker (Amadeus, Octuor de Mendelssohn) Guillaume Becker commence l'alto en 1988 au Conservatoire de Bordeaux dans la classe de Pierre Lefebvre. Entre 1998 et 2000, il y obtient à l'unanimité les 1er prix et médailles d'honneur de la ville, pour l'alto et la musique de chambre. Il décide alors de se perfectionner auprès de Tasso Adamopoulos, avant d'entrer au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Jean Sulem et R. Glatard. Passionné de musique de chambre, il y reçoit les conseils éclairés de maîtres tels, Atar Arad, Jan Talich (père et fils), Vladimir Mendelssohn, Michael Hentz, Daria Hovora, Vladimir Bukac ou Jessie Levine, avant de parfaire sa formation de chambriste auprès de Jean Mouillère. Diplômé du Conservatoire en 2003 avec un premier prix d'alto à l'unanimité, Guillaume Becker rejoint le quatuor Voce, formation avec laquelle il est lauréat de concours internationaux (Crémone, Vienne, Bordeaux, Graz, Londres, Reggio Emilia), remporte le 61ème Concours de Genève et se produit sur les scènes du monde entier. Musicien éclectique, il signe la musique pour la pièce « Aztèque » de Michel Azama (mis en scène de Quentin Defalt), réalise des accompagnements de films muets de W.F Murnau, E. Lubitsch, K. Vidor ou B. Keaton, participe aux émissions de J.F. Zygel ‐la boîte à musique, le cabaret classiqie, la léçon de musique. Entre 2003 et 2013, il est le directeur artistique du festival Le Coeur en Musiques qui réunit chaque été en Ardèche méridionale et deux semaines durant, 50 jeunes artistes en résidence. Il joue un alto d’Aymeric Guillard (2005). Julien Bénéteau (Béla Bartok, Heitor Villa‐Lobos) Julien Bénéteau mène conjointement une carrière de clarinettiste et de chef d’orchestre. Il effectue ses études musicales aux conservatoires de Nantes et Paris, pour ensuite intégrer le CNSMD de Lyon. Il y obtient en 2000 son Diplôme National d’Études Supérieures Musicales en clarinette et son Diplôme de perfectionnement en musique de chambre avec les plus hautes distinctions. En 1999, il est lauréat de l’association Aïda, en collaboration avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. La même année, il devient membre de l’Orchestre National de Belgique, avec lequel il joue sous la baguette des plus grands chefs tels que Günther Herbig, Mikko Franck, Lorin Maazel, Walter Weller… Il est régulièrement invité à se produire au sein de l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon, l’Orchestre National de France, l’Ensemble InterContemporain, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de la Philharmonie d’Anvers, l’Orchestre Philharmonique royal de Liège en Belgique. Lauréat du concours international du printemps de Prague, il se produit en musique de chambre aux festivals de Delft (Pays‐Bas), Hannover (Allemagne), festival « Pablo Casals jeunes talents » (France), Champery (Suisse), Bad Ischl (Autriche), « Les Nuits d’Été » (France), Spoletto (Italie), Bristol pour les « BBC Lunch time », Londres pour les « BBC Prom’s » (Royaume‐Uni)… Il joue aux côtés de Michael Collins, Les London Winds, Isabelle Von Keulen, Håkan Hardenberger, Jonas Vitaud, Jean‐Claude Van Den Heyden, Anja Silja, Dietrich Henschel, l’ensemble Oxalys avec lequel il participe à l’enregistrement de l’album de la Mezzo soprano Christianne Stotijn « If the owl calls again » paru cher Warner Classics. Très impliqué dans la création contemporaine, Julien Bénéteau a travaillé avec d’éminents compositeurs tels que Gilbert Amy, Vinko Globokar, Gérard Grisey, Jonathan Harvey, Pascal Dusapin, Bruno Mantovani, Frédéric Durieux… Son autre passion, la direction d’orchestre, il l’étudie en France et aux États‐Unis avec Jean‐
Sébastien Béreau, Gustav Meier, Marin Alsop et Georges Pehlivanian. En 2014, Julien Bénéteau est nommé Directeur Musical de l’Ensemble Regards à Paris. Antoine Besson (Le Songe d’une nuit d’été) Antoine Besson se forme de 2010 à 2013 au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon, avec Magali Bonat ; Laurent Brethome ; et Philippe Sire, directeur du département théâtre de l’établissement. De 2011 à 2013, parallèlement à ses études, il est dirigé par Christian Schiaretti au sein de la troupe du Théâtre National Populaire de Villeurbanne. Il joue dans Ruy Blas de Victor Hugo ; Mademoiselle Julie d’August Strindberg ; Don Quichotte de Miguel de Cervantès ; Procès en Séparation de l’Âme et du Corps et Le Grand Théâtre du Monde de Pedro Calderon de la Barca ; Le Laboureur de Bohême de Johannes Von Saaz ; Merlin l’Enchanteur, deuxième volet du Graal Théâtre de Florence Delay et Jacques Roubaud (co‐mis en scène par Julie Brochen au TNS) ; Mai Juin Juillet de Denis Guénoun. Après ses études, Il est également dirigé par : Rita Pradinas dans Bureau de Tabac de Fernando Pessoa ; Jean Paul Delore pour des Contes D’Afrique ; Gilles Pastor dans Affabulazione de Pier Paolo Pasolini ; David Mambouch dans Juan d’après Molière, Lord Byron, Søren Kierkegaard et d’autres auteurs ; Baptiste Guiton dans Coeur d’Acier de Magali Mougel ; Laurent Fréchuret dans En Attendant Godot de Samuel Beckett ; Gautier Marchado dans De Saxe, roman de Jean‐Luc Lagarce ; Benjamin Groetzinger dans 9M² et Les Démembrés, de Benjamin Groetzinger. Anne Bitran (Rêves et Motifs, Frontières) Comédienne et marionnettiste, co‐fondatrice de la compagnie des Rémouleurs avec Olivier Vallet en 1983, Anne Bitran fabrique, manipule et donne sa voix à ses marionnettes. Ses spectacles (Pierre et le Loup, Chaosmos, Ginette Guirolle, le Nombril d’Adam, Lubie, Hulul, Lubie, Machina Memorialis, Nouveau Spectacle Extraordinaire) ont tourné dans de nombreux festivals de marionnettes, en France et à l’étranger. Une des particularités de son travail est l’extrême attention qu’elle porte au rapport entre musique et image. Chez elle, la musique n’est jamais un accompagnement de l’image, mais au contraire une de ses sources. Elle aime tout particulièrement inscrire son travail dans l'espace public, et, tout comme avec une oeuvre musicale, travailler avec ce que propose le lieu de représentation : c'est ainsi qu'après ses débuts dans la rue, elle a exploré de nombreux espaces, en dehors des théâtres et rencontrés des publics inconnus de ceux‐ci : Ginette Guirolle (1996) et Freaks (2013) dans les cafés, Lubie (2004) dans les églises, l'Histoire du Soldat (2000) dans les cours de ferme et les places de villages, le Nouveau Spectacle Extraordinaire dans des lieux du patrimoine et les Exprojections dans les rues, les forêts, les jardins, les parkings... Jeanne Bleuse (Les quatre saisons, Romances sans paroles) Issue d’une famille de musiciens, Jeanne Bleuse reçoit une solide éducation musicale dès son plus jeune âge sous la direction de maîtres tels que Jean‐François Heisser, Denis Pascal, Dmitri Bashkirov ou Emil Naoumoff. Sa carrière d’instrumentiste précoce débute à 12 ans suite à des récompenses dans différents concours. Elle se perfectionne par la suite au CNSM de Paris ou elle découvre le répertoire classique sur instrument d’époque avec le pianiste Patrick Cohen et la création contemporaine avec le pianiste Pierre‐Laurent Aimard. Aujourd’hui, Jeanne Bleuse, riche de son expérience, est une artiste prolixe et curieuse qui met son art au service des rencontres qui jalonnent son parcours. Elle a notamment travaillé avec la Cie de théâtre d’objets Les Rémouleurs et l’écrivain Jacques Jouet pour créer le spectacle « Boucle d’Or,33 Variations » (Prix Arts et Sciences‐Hexagone de Meylan) autour des Variations Diabelli de Beethoven. Elle partage régulièrement la scène avec le quatuor Béla, fervent défenseur de la musique d’aujourd’hui et le violoniste Gilles Colliard sur les répertoires classiques du 18ème. Elle accompagne l’écrivain Mathias Enard lors d’un concert‐lecture autour de son livre « Dans le Transsibérien ». Ces multiples projets ont amené Jeanne Bleuse à se produire sur un grand nombre de scènes emblématiques de la musique et des arts vivants : Cité de la Musique à Paris, La Halle aux Grains de Toulouse, les Opéras de Bordeaux et Montpellier ainsi que dans une vingtaine de Scènes Nationales. Florence Boutet de Monvel (Rêves et motifs) Comédienne, marionnettiste Formée à l'école de cirque Fratellini, Florence poursuit une formation pluridisciplinaire (stages de théâtre, marionnette, danse…). En 1995, elle intègre la compagnie Friche Théâtre Urbain avec qui elle participe à de nombreuses créations jusqu'en 2002, puis la compagnie Malabar de 2003 à 2006. Co‐fondatrice en 2002 de la Compagnie Triade Nomade, basée sur une recherche chorégraphique et théâtrale sur échasses, elle co‐signe l'écriture et la mise en scène de Volver et de El Campo del Fuego. Elle collabore en parallèle avec différentes compagnies (Sappas, Les Phosphènes, les Enjoliveurs…), ainsi qu'à un projet artistique, depuis 2014, avec la compagnie Sputnik , théâtre de proximité basé sur une approche anthropologique pour une récolte de la parole d’autrui. Elle rencontre la Cie des Rémouleurs en 2014, avec laquelle elle démarre, outre la création de Rêves et Motifs, un travail de recherche autour de ‘marionnettes à vent’, et la poursuite d’une réflexion autour de la monstruosité dans la perspective de la création d’un deuxième volet du spectacle Freaks. Julian Boutin (Amadeus, Octuor de Mendelssohn, Les quatre saisons, Béla Bartok, la Musique sans marteau, Heitor Villa‐Lobos) Il suit l’enseignement de Tibor VARGA à l’Académie des Archets de Sion, en Suisse, jusqu’à son entrée au CNSM de Lyon où il obtient ses prix de violon et d’alto. Il fonde, avec Noémi BOUTIN, violoncelliste et Florestan BOUTIN, pianiste, le « Trio Boutin » (Roque d’Anthéron, Orangerie de Sceaux, Flâneries de Reims, Prix Maurice Ravel, émissions sur France Musique…). Altiste émérite, Julian BOUTIN joue aux côtés de grands musiciens tels Jean‐Jacques KANTOROW, Bruno PASQUIER, Noël LEE, Roland PIDOUX… Sa passion pour la musique de chambre et ses nombreuses rencontres artistiques lui ouvrent le chemin de la musique contemporaine et de la création (Festival Octobre en Normandie, Abbaye de Royaumont, GRAME, IRCAM, E.O.C., Ensemble Cairn, etc.). Il crée en 2002 avec Anne BITRAN (Compagnie Les Rémouleurs) une Histoire du Soldat (150 représentations), puis en 2004 l’étonnant Lubie, qui réalise depuis une carrière internationale. En 2000, Julian BOUTIN, crée le Festival « Les Nuits d’Eté » en Savoie, dont il est depuis le Directeur Artistique. Noémi Boutin (Entre chou et loup, Heitor Villa‐Lobos) Entrée au CNSM de Paris à 14 ans, Noémi Boutin développe avec son violoncelle un langage virtuose et sensible avec le soutien de personnalités musicales telles que Roland Pidoux, Jean‐
Guihen Queyras, Jean‐Claude Pennetier, Ralph Kirshbaum, Sadao Harada, Seiji Osawa, Philippe Muller, David Geringas. Dès l’âge de 11 ans, elle remporte de nombreux prix en France et à l’étranger et elle est invitée à jouer en soliste avec différents orchestres : l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre de Chambre d’Auvergne. Elle est invitée dans différents festivals : la Roque d’Anthéron, L’Orangerie de Sceaux, les Serres d’Auteuil, les Flâneries de Reims, le Festival Berlioz, Bach en Combrailles, le Festival de Prades, les Nuits Romantiques, la Biennale Musiques en Scène, ainsi qu’au Japon, en Chine, Espagne, Italie, Norvège… A Paris, elle joue à la Philharmonie, à l’auditorium du Musée d’Orsay, à la Salle Cortot, à l’amphithéâtre de l’opéra Bastille, le théâtre des Bouffes du Nord… En 2004, elle est « Révélation Classique » de l’ADAMI et lauréate de la bourse Natexis. En 2006, elle fonde le Trio Cérès avec Julien Dieudegard et Jonas Vitaud. Ils sont lauréats du concours de l’ARD de Munich et enregistrent un disque Fauré, Ravel, Hersant chez OEHMS classics. Elle se distingue par son éclectisme musical, ce qui l’amène à s’aventurer vers d’autres domaines artistiques en s’associant par exemple à la compagnie de théâtre « Les Rémouleurs », au chanteur‐
contrebassiste Fantazio, au chanteur Albert Marcoeur avec qui elle enregistre un disque, au metteur en scène Pierre Meunier, aux circassiensJörg Müller et Mathurin Bolze, à des musiciens de jazz tels que Marc Ducret, Sylvaine Hélary, Edward Perraud, Elise Caron. En 2014, elle crée avec Sylvaine Hélary un concert pour les jeunes oreilles : “Entre chou et loup” , spectacle commandé par le CDN de Sartrouville pour Odyssée en Yvelines. Chaleureusement applaudi par les enfants, il remporte également un grand succès auprès de la presse et de la profession. En 2015, elle crée avec Jörg Müller « Sarabande », un spectacle né de la rencontre avec ce magnifique jongleur à la grâce aérienne. Il se joint, le temps d’un concert, à l’allégresse immortelle des Suites de Jean Sébastien Bach. Depuis quelques années, Noémi Boutin s’intéresse au rapport entre voix et instrument et commande à des compositeurs tels que François Sarhan ou Frédéric Pattar une série d’oeuvres pour violoncelliste conteuse. Ces nouvelles formes d’expression artistiques l’ont poussée à entreprendre un travail sur la voix et la corporalité avec Mireille Antoine et Eulalia Sagarra. Son engagement envers la musique contemporaine la conduit à travailler avec des compositeurs venus de divers horizons musicaux : Marc Ducret, Michael Jarrell, Jean‐François Vrod, Joëlle Léandre, Frédéric Aurier, Jacques Rebotier… Tous ses programmes sont désormais soutenus par l’ONDA François Corneloup (Restez, je m’en vais) C’est en autodidacte que François Corneloup commence la musique au début des années 80. Après avoir consolidé son apprentissage technique et affiné son goût pour l’improvisation dans des ateliers animés par louis Sclavis, il se projette assez rapidement dans diverses expériences qui le conduiront à l’aventure uzestoise de laquelle il s’écartera en 1992 tout en maintenant par la suite une collaboration régulière avec Bernard Lubat par ses participations au festival d’Uzeste ou divers projets ponctuels. Son statut de musicien s’installe peu à peu dans le paysage du jazz en France, grâce à sylvain Kassap, Gérard Marais qui font appel à lui et Henri Texier qui jusqu’à maintenant encore l’invite à participer à plusieurs de ces formations orchestrales. Ce parcours sera jalonné de très belles rencontres avec des artistes tout aussi divers que notoires, Michel Portal, john Scofield, Jeff Beck, Evan Parker, Han Benninck, Marc Ducret, Dominique Pifarely, Yann Fanch Kemener ou encore au travers du projet Ursus Minor, Tony Hymas, Jeff Lee Johnson, les rappeurs Boots Riley et Brother Ali, Desdamona. Par l’intermédiaire de Jean Rochard, producteur de la maison de disque nato, il établit un pont avec la scène musicale de Minneapolis où il rencontrera notamment le batteur Dave King, le contrebassiste Anthony Cox, Jt Bates, batteur avec qui il collabore encore actuellement. Les principales formations auxquelles il consacre une activité attentive aujourd’hui sont le trio Noir Lumière avec H.Labarrière et Simon Goubert, le duo « singing Fellows » avec Franck Tortiller, puis son orchestre de bal, le Peuple Étincelle. Il entretient par ailleurs une collaboration suivie avec Dominique Pifarely dans l’ensemble « Dédales », toujours Hélène Labarrière mais cette fois sous sa direction dans le quartet « Désordre » en compagnie de Hasse Poulsen et Christophe Marguet et bien sûr dans Ursus Minor, groupe dans lequel il s’investit de manière collégiale avec Tony Hymas et Stokley Williams. Ponctuellement, Il retrouve le guitariste Mark Solbörg pour jouer en duo et il réunit JT Bates, Maxime Delpierre et henri Texier pour le projet « So I sing in My Dreams » dédié à la musique du contrebassiste. Le spectacle « Chroniques de Résistance » Composé par Tony Hymas sur un recueil de textes compilés par Jean Rochard autour de la figure historique de Georges Guingouin notamment, relatant les faits de résistance en Limousin fait également partie de ses activités privilégiées. Alex Crestey (Orphée et Eurydice) Alex Crestey, originaire de la Loire Atlantique, est comédien, metteur en scène, pianiste, coiffeur et plus récemment auteur. Il est avant tout passionné par l’Humain, l’art et l’art vivant. Il se forme au Conservatoire de Nantes puis de Lyon. Très sensible à la prégnance de la musique sur scène il approfondit sa réflexion autour des liens entre corps, son et espace. Ainsi est né son premier spectacle Ex Machina, un théâtre visuel et d’atmosphère créé en 2014 au théâtre de L’Élysée puis joué au festival des Nuits d’Eté en 2015. Plus tard il participe à la création de l’Assemblée Sauvage, compagnie lyonnaise menée par Alban Dussin. En tant que comédien il a joué avec Gilles Pastor, Richard Brunel, Benjamin Groëtzinger, Amine Kidia… Autant d’artistes et d’univers variés avec lesquels il aime travaille et cultiver sa diversité. Il multiplie ses expériences de metteur en scène pour le Festival des Nuits d’été qui lui commande en 2015 un cabaret sur une pièce d’Erik Satie, Le Piège de Méduse. Alex se place au cœur d’une recherche esthétique qui crée le sens avant l’idée, qui invente et déforme les corps en proposant un théâtre fait d’humains et de rêves, aux frontières du monstrueux. Claire‐Marie Daveau (Le Songe d’une nuit d’été) Née à Lyon en 1990. Vers l'âge de 14 ans elle commence à fréquenter régulièrement les théâtres. Elle suit des ateliers de théâtre, théâtre masqué et de mime corporel avant d'intégrer le Conservatoire de Théâtre de Lyon en 2010. Elle y étudie pendant trois ans et travaille sous la direction de Philippe Sire, Magali Bonat, Laurent Brethome, Anne Rauturier, Denis Lejeune, Stéphane Auvray‐Nauroy, Adrien Selbert, Kerrie Szuch. En 2013 elle intègre le G.E.I.Q. Compagnonnage‐Théâtre dirigé par Sylvie Mongin‐Algan et Guy Naigeon. Pendant ces deux années elle travaillera notamment avec Raphael Defour dans « France Sauvage », Nicolas Zlatoff dans « Quand je pense au théâtre je n’ai plus peur de la vie » (adaptation de La Mouette). Depuis sa sortie du Compagnonnage, elle participe aux créations de la Compagnie Démembrés, du Collectif BIS et de l'Assemblée Sauvage. Elle co‐écrit également un scénario et joue pour Jean‐Charles Baravian et Alban Dussin dans plusieurs petits films en cours de tournage. Sarah Dayan (Amadeus, Octuor de Mendelssohn, les Quatre saisons) Sarah Dayan suit un cursus musical complet au CNR de Boulogne‐Billancourt notamment avec Agnès Reverdy, Jacques Ghestem et Hortense Cartier‐Bresson. Après l’obtention d’un premier prix de violon et d’un premier prix de musique de chambre elle intègre la classe d’Olivier Charlier au CNSM de Paris. Elle obtient son Diplôme de Formation Supérieure du CNSM de Paris en violon (2003) et en musique de chambre (2005) avec la mention très bien. En 2004 elle est récompensée par le Prix de l’Académie Internationale Maurice Ravel de Saint‐Jean‐
de‐Luz, ainsi que le prix des Lion’s Club et Rotary Club en musique de chambre. En 2001 et 2002 elle part travailler en échange Erasmus avec Géza Kápas à l’Académie Franz Liszt de Budapest. Elle a également reçu les conseils d’Annick Roussin, Jean Mouillère, Pierre‐Laurent Aimard, Michaël Hentz, Xavier Gagnepain, Peter Csaba, Jean‐Jacques Kantorow, Régis Pasquier et Christophe Poiget. Elle fonde en 2004 le Quatuor Voce, lauréat depuis sa création de nombreux concours internationaux (Genève, Vienne, Bordeaux, Graz, Londres et Reggio Emilia). Elle est titulaire depuis 2007 du Certificat d'Aptitude à l'enseignement du violon. Sarah joue un violon de Stefano Scarampella (1888). Luc Dedreuil (Octuor de Mendelssohn, Les quatre saisons, Béla Bartok, la Musique sans marteau) Il a suivi l’enseignement du CNR puis du CNSMD de Lyon ( avec Patrick GABARD et Yvan CHIFFOLEAU), a obtenu son DNESM en 1998 et a achevé son 3e cycle de perfectionnement instrumental en 2000. Il est attiré très tôt par la musique contemporaine, voyant en elle l’occasion de recevoir de l’enseignement de compositeurs vivants (il a travaillé avec BOULEZ,AMY, MURAIL, BERIO, FLORENTZ, ESCAICH, Ton‐That TIET…), et de faire vivre ce qui sera le « répertoire » de demain… C’est après avoir suivi « l’Atelier du XXe » pendant ses études au CNSM de Lyon, qu’il rejoint l’ensemble « les Temps Modernes » avec lequel il reçoit le Grand Prix du disque « Charles Cros » pour l’enregistrement d’œuvres de Tristan MURAIL paru chez Universal‐Music. Luc DEDREUIL a récolté à ce jour de nombreuses distinctions majeures, avec le trio « Novalis », dont le 2e prix du concours international de musique de chambre de Trieste, le 2e prix du concours international de musique de chambre de Lyon ; il est aussi lauréat du concours international de Florence. Il est titulaire du Certificat d’Aptitude et du Diplôme d’État de professeur de violoncelle. Adrien Dennefeld (Les trois âges) Adrien Dennefeld est musicien, improvisateur et compositeur. Son univers est nourri de multiples influences : la musique répétitive américaine, la musique d'Afrique de l'ouest les musiciens Fred Frith, Tom Cora et la scène anglaise, la scène du jazz new‐yorkais, la scène française, les réalisateurs Melville, Kubrick, Inarritu, etc, les compositeurs Ligeti, Schubert, Bartok, mais aussi Miles Davis, Ennio Morricone, Gustavo Santaolalla, Eric Demarsan, Cliff Martinez, Alexandre Desplat, Laurent Petitgand, le contrebassiste Barre Phillips qui lui inspirent un profond respect en tant qu'humain et musicien. Adrien joue de la guitare et du violoncelle dans des contextes très variés, de l'Allemagne à la Norvège, de l'Inde au Canada : tournées, clubs et festivals de jazz, granges, appartements, squats, rencontres improvisées, résidences de création, bref là où l'on peut rencontrer et partager… Il compose pour l'ensemble de ses groupes et pour le cinéma et la télévision. Il joue notamment avec Chris Jarrett, Hasse Poulsen, Eric Echampard, Benjamin Flament, Julien Chamla, Matthias Malher, Alfred Spirli, Dimitri Porcu… Il est également compositeur pour l'image, avec, entre autres, "Opération Maillot" d'Okacha Touita, "Roger McGowen, condamné#889" de Nicolas Pallay, "Les 4 fusillés du Kremlin‐Bicêtre" de David Unger ou "Emile Gallé, la nature dans l'Art" de Damien Fritsch. Il développe actuellement des projets avec des artistes de la région Rhône‐Alpes (Le Collectif des Lucioles, le Transfo, le Grolektif), et aussi un projet autour d'instrumentaux inédits d'Alain Bashung « Laisse venir, dans les sillons d'Alain Bashung » avec l'ensemble StraSax et Jean Fauque (co‐
production Jazzdor 2014), des résidences de création et une tournée pour la pièce « L'Étranger ‐ réminiscences » (co‐production Scène nationale de Cavaillon), le projet « April Fishes » co‐produit par le Pannonica (Nantes) et le Grolektif, la performance « Processus Vital » qui travaille sur la relation au vivant, les journées « Un Mammouth sous le gravier » mêlant Arts et Sciences, et des concerts en solo (guitare et violoncelle). Océane DERUAZ (Comment on fait des adultes ?) Metteuse en scène, auteur et comédienne Originaire de Valence, Océane y débute son apprentissage artistique par le piano et c’est en entrant au lycée qu’elle découvre la pratique théâtrale avec un bac Arts du Spectacle, qu’elle obtient en 2013. Elle suit également une année de théâtre d'improvisation avec Philippe Coste et participe à plusieurs stages, avec Juliette Delfaux, Jérémy Chaplain et Guillaume Motte ; elle en fait également un au Cours Florent. La suite de son parcours continue au CRR de Chambéry en théâtre avec Olivier Baert de 2013 à 2015, en parallèle d’une licence de Lettres Modernes à l’université de Savoie. Elle est en cours de création d'un "spectacle poétique" avec Thomas Saby. Julien Dieudegard (Octuor de Mendelssohn, Les quatre saisons, Béla Bartok, La Musique sans marteau, Heitor Villa Lobos) Il entre à quinze ans au CNSM de Paris. En 1997, il obtient un 1er prix de violon et de musique de chambre. De 1998 à 2001, il se perfectionne aux États‐Unis, en Italie puis au CNSM de Lyon. Il est lauréat des concours internationaux « Georges Prêtre » à Douai, « Romanini » à Brescia (2001), « Joszef Szigeti » à Budapest (2002) et de la Fondation Natexis. Il s’est produit depuis, en soliste et en musique de chambre, en France : Radio‐France, Salle Cortot, Musée d’Orsay, lors des festivals de Reims, Sceaux, Compiègne, aux « Nuits d’Eté » en Savoie…, et à l’étranger : au « Teatro Real » de Madrid, festival de Ravinia aux États‐Unis, festivals de Como et Portogruaro, en Italie, et lors de tournées en Russie, Chine, Thailande, Cambodge, Mexique, Syrie, Iran, etc. En 2004, il enregistre le disque Miniatures chez Lyrinx avec le pianiste Jonas VITAUD. Il crée avec Noémi BOUTIN et Jonas VVITAUD le « Trio Cérès », avec lequel il obtient en 2007 le troisième prix au Concours de Trieste. Clément Dumesnil (Broc’n’roll circus) Après des études en violon classique au Conservatoire de Rouen, Clément Dumesnil choisit le rock pour s’exprimer.A partir de 1999, il collabore avec différents groupes de Rouen et du Havre mais c’est surtout au sein du groupe Maarten qu’il s’illustre. Il enregistre deux albums, dont un aux USA avec Jason Lytle (Grandaddy), qui recevront un accueil critique élogieux et se produit un peu partout en France. Il a par ailleurs, écrit de la musique pour le théâtre (Compagnie Commédiamuse) et le cinéma et collaboré avec des musiciens de différents horizons. En parallèle à ces activités artistiques, Clément Dumesnil enseigne le violon et les musiques actuelles depuis 2002. Il a travaillé au Centre d’Expressions Musicales au Havre puis à l’APEJS à Chambéry. Il dirige aujourd’hui l’école de musiques actuelles d’Aix les Bains DEVA et le Conservatoire à Rayonnement Communal d’Aix les Bains. Michaël Ertzscheid (Béla Bartok) Né à Toulouse en 1979, Michaël Ertzscheid commence le piano à 8 ans. Entre 16 et 26 ans, il fait ses classes dans différents conservatoires (CRR de Toulouse, CRR de Paris, CRR de Boulogne, CNSM de Paris). Curieux et insatiable, il profitera de ces 10 ans pour acquérir la formation de musicien la plus riche possible, rencontrer des pédagogues de premier plan (M.P. Siruguet, H. Cartier Bresson, T. Escaich, A. Louvier, P.L. Aimard…) et récolter des premiers prix en piano, analyse, musique de chambre, harmonie, contrepoint, fugue, improvisation… En parallèle, il suit de nombreuses master classes et bénéficie des conseils de grands musiciens (Arie Vardi, Leon Fleisher, Jean François Heisser, Hatto Beyerle, Maria Kliegel). Il est lauréat du concours de l’EMCY (European Music Competition for Youth), du concours Yamaha, et boursier SACEM. Sa passion de toujours pour le déchiffrage, l’accompagnement et le répertoire symphonique lui permet d’obtenir un premier prix dans la classe exigeante de Jean Koerner au CNSM de Paris. Cette rencontre marquante l’amène à travailler sous la direction de Pierre Boulez, Kasuchi Ono, John Axelrod, Christoph Eschenbach, Peter Eotvos, ou François Xavier Roth, et à accompagner des concours internationaux et des master classes. Invité régulier de plusieurs festivals, il multiplie les expériences en tant que chambriste, soliste et improvisateur, en France et à l’étranger (Etats‐Unis, Angleterre, Autriche, Italie, Roumanie, Colombie, Suisse, Belgique, Japon…), et se produit dans des salles prestigieuses (Théâtre du Châtelet, Corum de Montpellier, Royal Opera House, Salle Pleyel, Théâtre Mogador, Cité de la Musique, Tokyo Opera City Concert Hall, Unesco, Salle Cortot, Cirque d’hiver, Institut du monde arabe, Musée d’art et d’histoire du judaïsme, Café de la danse…). Féru de musique de chambre, il a la joie de partager la scène avec des musiciens talentueux de toutes les générations (Noël Lee, le quatuor Voce, R. Capuçon, F. Millischer, J. Dieudegard, X. Gagnepain, A.L Gastaldi, C. Poiget, M. Michalakakos…). Il joue régulièrement en piano à 4 mains avec Florestan Boutin (Duo Reynaldo), et au sein du trio Voltaire. Il sort en 2016 un CD « Hikari » enregistré avec le saxophoniste Jérôme Laran. Il défend la musique contemporaine, crée des pièces dans le cadre d’Opus Neuf, passe commande à de jeunes compositeurs, et continue à collecter des partitions et à défricher l’immense répertoire pianistique à la recherche de trésors méconnus. Parallèlement à sa formation classique, sa route musicale croise celle de personnalités originales comme Bartabas, Damon Albarn, Élise Caron ; il collabore avec les compagnies de Pina Bausch et de Merce Cunningham, accompagne des films muets, participe à la tournée internationale du cinquantenaire de West Side Story, se produit au sein de l’orchestre Les siècles et des Frivolités parisiennes… Musicien passionné de pédagogie, le partage est au coeur de son activité. Titulaire du C.A à l’issue de la classe de pédagogie du CNSMDP, il a enseigné l’accompagnement au CNSM et l’analyse au CRR de Paris. Il est actuellement professeur de piano au PSPBB et au CRR de Boulogne‐Billancourt, et accueille régulièrement des étudiants en tutorat dans sa classe. De plus, il intervient comme médiateur et comme conférencier à la Philharmonie de Paris, à l’Opéra Bastille et à la Sorbonne, donne des master‐classes et des conférences (Piano et improvisation à Grenade, Synesthésie et musique à Paris, Symbolique des tonalités pour le Haydn Project à Eisenstadt…), et vient de publier un article sur l’improvisation musicale (Formation musicale, Formation du musicien). Karl Espegard (La Orquesta del centenario) Violoniste norvégien diplômé de l’Académie de Musique Norvégienne d’Oslo. Il a joué comme soliste en Suisse, au Pérou, en Norvège et en Russie. Comme membre de la Swiss Chamber Orchestra et des Jeunesses Musicales World Orchestra il s’est présenté en Allemagne, Hollande, Chine, Espagne et Angleterre. Récemment, en plus de ses concerts avec l’Orquesta del Centenario, il a joué comme soliste avec L’Orchestre Symphonique de Trujillo, au Pérou. Paolo Gauthier (La Orquesta del centenario) Paolo Gauthier (1990, Chamonix Mont‐Blanc) : Chanteur, Guitariste, Paolo Gauthier anime un grand bal populaire au lac d'Aiguebelette en 2010 avec l'orchestre Les Turbulents aux côtés de Fantazio et Benjamin Colin. La même année, il chante avec Vocalam sous la direction de Cyril Colombier. En 2011, il rejoint le choeur Alter Écho d’À Coeur Joie de Lyon sous la direction d'Alain Louisot. De 2009 a 2016, il fait 3 voyages en Argentine où il fait la découverte du Tango au côté de La Orquesta del Centenario. Il participe a l'opéra‐jazz RamDam en 2014 dans le cadre du Festival Les Nuits d’Été sous la direction de Vincent Martin, Cyrille Colombier, Agnès Pelletier et Benjamin Groetzinger. Il fonde en 2013 le Quartet de bal populaire MaDam RamDam, qui anima le bal des Nuits d’Été en 2013 et le bal des Championnats du Monde d'Aviron en 2015 aux cotés d’Impérial Orphéon, ainsi que le duo chansonnier Tchoukadane. Tom Georgel (Orphée et Eurydice) Tom Georgel débute ses études au Conservatoire de Strasbourg, il évolue dans de nombreux domaines sous l’enseignement d’Amy Lin au piano classique, d’Armand Angster et Françoise Kubler en musique de chambre et en accompagnement vocal. Il y découvre le jazz et la musique contemporaine, et passe brillamment son DEM de Piano Jazz dans la classe d’Eric Watson en 2012. En 2016, il obtient le DNSPM en Piano Jazz au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans le Département de Jazz et de Musiques Improvisées dirigé par Ricardo Del Fra. Il y poursuit alors un master encadré par Glenn Ferris, Pierre de Bethmann, Vincent Lê Quang, Alexandros Markéas et Santiago Quintans. Passionné par l’accent humain et organique de la musique en général, il a été parti prenante de groupes très jeune. À travers le jazz, la musique contemporaine et les musiques improvisées mais également la chanson et les musiques populaires, il s’est épanoui au gré de sollicitations nombreuses en France (Philharmonie de Paris, France Musique, Festival Jazzdor, Festival Musica, Wolfijazz) mais aussi en Europe (Jazzdor Berlin, Journée des Arts à Bâle…). Il se produit maintenant avec son trio Do Majeur Peinture Fraîche, l’ensemble Camion Rouge Symphonique, mêlant free jazz et pièces de répertoire du XXème siècle et le Marie Mifsud Quartet. Raphaël Ginzburg (Rêves et motifs) Après avoir obtenu un Master au CNSMD de Lyon dans les classes d'Anne Gastinel et Emmanuelle Bertrand, Raphaël Ginzburg, inspiré par un échange Erasmus en Hongrie dans la classe de Miklós Perényi continue de s'ouvrir à tous les types de répertoires. Il expérimente aussi bien la musique ancienne que la création contemporaine. C’est ainsi qu’il se produit comme académiste au festival de Lucerne en 2015 et 2016. La musique d'ensemble faisant partie intégrante de sa formation musicale, il explore les répertoires de musique de chambre en quatuor à cordes et de nombreuses autres formations, ainsi que les répertoires de musique symphonique dans divers orchestre tels que l'Orchestre National de Lyon, l'Opéra de Lyon, l'Orchestre Symphonique de Saint‐Etienne. Co‐
fondateur de l'Ensemble Anderscène, il expérimente également le théâtre musical et la récitation de textes littéraires illustrés par la musique. Benjamin Groëtzinger (Le Songe d’une nuit d’été) Il commence la pratique théâtrale à l'âge de 12 ans. Les encouragements de ses professeurs de théâtre le motive a tenter le concours d'entrée du Conservatoire de Lyon où il est retenu en 2011. Il y reçoit un enseignement riche et exigeant dans les classes de Philippe Sire, Magalie Bonat et Laurent Brethome. Pour son diplôme de fin d'année, il écrit et met en scène 9m², création qui reçoit un accueil très chaleureux tant des professionnels que du public (spectacle joué au Théâtre de l’Élysée, au Théâtre de l'Iris, au Théâtre de Lune à Lyon et au Festival des Nuits d’Été à Novalaise. En 2014 ,l poursuit l'écriture et la mise en scène avec Les démembrés spectacle fondateur de La Compagnie Démembrée. Il joue dans des mises en scène de Christian Schiaretti, Vincent Martin, Clément Carabédian , Pauline Picot, Romain Ozanon et participe et au créations de jeunes collectifs comme : Sans Théâtre Fixe, le Collectif BIM et l'Assemblée Sauvage. Actuellement il prépare la création du Songe d'une nuit d'été pour le festival Les nuits d'été et travail à sa troisième écriture Acouphène. Parallèlement, il est metteur en scène de deux groupes de créations amateurs pour le théâtre Pêle‐
Mêle à Villefranche. Benjamin Groisman (La Orquesta del centenario) Contrebassiste argentin diplômé comme producteur musical a l’Université Nationale de San Luis. Il a étudié a l’Ecole de Musique Contemporaine ( EMC ) et est actuellement étudiant au conservatoire supérieur « Manuel de Falla » à Buenos Aires. Entre ses professeurs se trouvent Jerónimo Carmona, Herman Merlo et Ernesto Jodos. Il est membre de plusieurs groupe de jazz dont le Ernesto Amstein Trio, le Fer Hernandez Trio et le groupe Caravana Gypsy. Il s’est présenté dans plusieurs festivals à Buenos Aires, Mendoza et San luis ainsi que dans plusieurs salles de concerts et théâtres de Buenos Aires. Jean‐Philippe Grometto (Amadeus, Les quatre saisons, Heitor‐Villa Lobos) Membre de l’ensemble 2 E 2 M , du quintette ARIA de Paris, membre de la troupe du Théâtre de l’Impossible, collaborant avec nombre d’ensembles contemporains ou de musique baroque, Jean‐
Philippe Grometto trouve dans la diversité des styles et des situations, entre le théâtre, la musique de chambre, la pratique de la musique ancienne et le parcours assidu des champs de la musique contemporaine, le terrain de sa curiosité et de son exigence artistique. Professeur de Flûte au C.R.R de Chambéry – Pays de Savoie, il se partage avec la même énergie entre l’enseignement et le concert. Youssef Hbeisch (Duo Sabil) Il vit entre Haifa, Paris et les scènes du monde. Frapper, brosser, caresser chaque percussion au moment requis et avec la pression adéquate, est sa façon de décrire dans la dimension sonore monde intérieur et réalités externes. Spécialiste des percussions orientales, il maîtrise des traditions musicales variées dont il mâtine son jeu pour en faire un style unique et raffine, loue par les connaisseurs. Né en 1967 en Galilée, il commence à jouer des percussions à sept ans. Son frère lui en enseigne les rudiments puis très vite, emmène l'enfant prodige jouer dans les mariages. Youssef étudie plus tard la philosophie et la musicologie et fait des recherches sur le rythme dans différentes cultures (indienne, persane, africaines, latines). Des expériences plurielles l’ont conduit à élaborer une méthode d’enseignement originale pour le rythme et les percussions. Il a enseigné durant sept ans au Conservatoire National Edward Said (Jerusalem‐Est) et durant dix ans au Conservatoire Beit Al Musica (Galilée). Il donne des séminaires universitaires et des masterclasses en divers pays. Animer des ateliers de percussions dans une perspective de thérapie par l’art, pour des femmes battues, des enfants handicapés, des prisonniers..., lui tient également à coeur. Quatrième mousquetaire du Trio Joubran depuis 2007, Youssef s’est produit avec des formations de styles variés : Suleyman Erguner (musique ottomane classique et soufie), Simon Shaheen (oud classique), Aka Moon (modern jazz), l’ensemble Saltanah avec Dorsaf Hamdani (arabe classique), Ibrahim Maalouf (fusion), le groupe occitan Lo Cor de la Plana, Rula Safar (musique baroque)... Il joue encore avec Bratsch (influences tziganes, balkaniques, orientales), Karloma, l’Oriental Music Ensemble (oriental traditionnel et actuel), Issa (bouzouq kurde)... Il a enregistré avec Soeur Marie Keyrouz (musique sacrée), Elie Maalouf (jazz oriental), Le Trio Joubran, Abed Azrie (soufi contemporain), Khaled (rai) et Bratsch... Il a participé à de multiples festivals : Festival Bahia de Salvador du Brésil, Festival de Théâtre Alternatif de Saint Jean d’Acre, Nuits atypiques de Langon, Festival de Jazz d’Anvers, Festival international de jazz de Montréal, Arabesque du John F. Kennedy Center, Festival Gnaoua d’Essaouira, Festival d'Ambronay, Festival du bout du monde à Crozon, Heures d'été de Nantes, Voix de la Méditerranée à Lodeve, Festival des Arts du Monde arabe de Montpellier, Rio Loco a Toulouse, Rencontres de chants polyphoniques de Calvi, etc. Il a composé et joué pour le théâtre et le cinéma : Le dernier vol (de Karim Dridi), Adieu Gary (de Nassim Amaouche), Fix me (de Raed Andoni). Sylvaine Hélary (Entre chou et loup) Bénéficiant d’une solide formation classique, ayant plongé dans les vertiges de l’improvisation auprès de Bernard Lubat, Sylvaine Hélary fait partie de ces solistes qui établissent un lien naturel entre la musique contemporaine, le jazz et divers courants de musique nouvelle. Sa curiosité la conduit vers des projets souvent pluridisciplinaires, tels que « Printemps ». Elle a fait partie du Surnatural Orchestra pendant dix ans. Elle joue en duo avec Noémi Boutin (Myssil et spectacle jeune public Entre Chou et Loup), intègre récemment le nouveau sextet de Marc Ducret (Chroniques de la mer gelée), l’Ensemble Dédales de Dominique Pifarély, le quintet de Didier Levallet (Voix Croisées), le tentet d’Eve Risser (White Desert Orchestra), le trio Morgen Naughties (Tam De Villiers et Karsten Hochapfel), et le quintet de Michel Édelin (Flute Fever). Elle est conviée à faire partie de la prochaine création d’Alexandra Grimal et du prochain quartet de Jozef Dumoulin. Elle collabore avec de nombreux musiciens tels que Robin Fincker, John Niekrasz, Marco Quaresimin, Nicole Mitchell, Edward Perraud, l’ONJ (D. Yvinec), Dgiz, Dominique A, Fantazio, et participe à des projets d’échanges avec la scène de New‐York (Kris Davis, Matt Mitchell, Tim Berne, Dan Weiss, Ingrid Laubrock, Tom Rainey) et de Chicago (The Bridge #5 avec Eve Risser, Mike Reed, Fred Lonberg‐Holm). Elle réalise ses rêves d’écriture et de composition au sein de son quartet acoustique Spring Roll (Antonin Rayon, Sylvain Lemêtre et Hugues Mayot), de son trio (Antonin Rayon et d’Emmanuel Scarpa) et de son nouveau quartet Glowing Life (Antonin Rayon, Benjamin Glibert, John Niekrasz). Rémi Jousselme (Heitor Villa‐Lobos) Musicien polyvalent, Rémi Jousselme est engagé dans un vaste champ de projets artistiques. Au cours de sa carrière, il a partagé la scène avec un grand nombre d’autres instrumentistes ou formations (orchestre, quatuor, ensemble vocal…) ainsi qu’avec des chanteurs populaires ou classiques, des danseurs et comédiens. Il a remporté plusieurs Concours Internationaux en France et à l’étranger (Carpentras, Anthony…) dont le prestigieux “Printemps de la Guitare” en Belgique qui récompensait pour la première et unique fois un guitariste français. Il enregistre à cette occasion un disque allant du répertoire romantique à la création contemporaine. Son deuxième opus, “Brasiliana” a paru en 2005 chez Altaïs Music. Très actif dans le domaine de la musique d’aujourd’hui, il joue avec des musiciens et ensembles incontournables de la scène actuelle (Musicatreize, Ensemble Intercontemporain, Gauthier Capuçon, Quatuor Bela…) et se produit dans les festival internationaux de guitare de Paris, de Vladivostock, de San José, de Daegun, au festival d’Avignon In, au festival d’Art Lyrique d’Aix‐en‐
Provence, Musica de Strasbourg, les 38ème Rugissants, à l’Abbaye de Royaumont… et a travaillé avec les compositeurs Philippe Leroux, Zad Moultaka, Bruno Mantovani, Alvaro Martinez, Félix Ibarrondo… Il joue en tant que soliste ou chambriste en Europe, Russie, Asie et Amérique Latine, un DVD live à Séoul (Corée) a été édité en 2009. Désirant contribuer à promouvoir l’activité guitaristique à Paris, il est co‐directeur artistique du Festival International de Guitare Sul Tasto, et depuis 2010, il est professeur titulaire au Conservatoire à Rayonnement Régional de Tours. Rémi Jousselme joue une guitare Vicente Carrillo, et des cordes Savarez. Gaël Lefeuvre (Broc’n’roll circus) C’est à 12 ans que Gaël Lefeuvre découvre le cirque avec le Théâtre Buissonnier. Puis pendant ses études de paysagiste et d’éducation à l’environnement, il continue à se perfectionner dans les arts du cirque. Il s’essaye au monocycle, aux échasses et se montre en public lors de spectacles de rue et sur scène. En parallèle, il pratique les percussions et la guitare en autodidacte. C’est en 2007 qu’il entre à Arc en Cirque à Chambéry où il va approfondir sa spécialité majeure «la brouette» tout en perfectionnant ses bases en acrobatie, jonglage et thêatre. C’est là qu’il rencontre Francis, avec lequel il partage de nombreux points communs artistiques : le goût du détournement d’objets, de la musique traditionnelle et du cirque fantastico‐burlesque. Ils décident ensemble de créer la compagnie «Les Petits Détournements» avec un premier spectacle: «L’Atelier Des Petits Machins Trucs». A travers les différents projets développés par la compagnie, il est actuellement toujours à la recherche de nouveaux objets à détourner… Ramon Lopez (Restez, je m’en vais) Il a commencé la batterie en autodidacte au milieu des années soixante‐dix. En 1980, il assiste à un concert solo de Max Roach qui influence définitivement son approche de la musique. Il fait partie de groupes locaux et décide de s'installer à Paris en janvier 1985 et intègre peu à peu la scène expérimentale française. Parallèlement, il s'intéresse à la musique indienne et commence l'étude des tablas avec Krishna Govinda K.C. Il est actuellement l'élève de Pandit Subhankar Banerjee, tout en donnant de cours de musique indienne avec Patrick Moutal au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (1994‐2001). Le premier disque à son nom, un solo de batterie, est édité par le label britannique Leo, pour qui il enregistre depuis 1997. Ce label est spécialisé dans le free jazz et la musique improvisée. En plus du jazz et de la musique indienne, un autre genre l'attire : le flamenco. Dans ce style de musique, il a collaboré avec Carmen Linares, Esperanza Fernández, Inés Bacán, Gerardo Núñez, Rafael de Utrera, Chano Domínguez, etc. Ses projets ont toujours été des prises de risque. On peut citer, par exemple, celui dédié à réinterpréter des chansons de la Guerre Civile Espagnole en 2001 ou ses duos en hommage à Roland Kirk en 2002. Entre 1997 et 2000, il a été le batteur du prestigieux ONJ (Orchestre National de Jazz), dirigé par Didier Levallet, qui mélange le langage orchestral aux tendances les plus innovatrices de ce genre. Il a collaboré à des disques ou à des concerts avec Beñat Achiary, Rashied Ali, Majid Bekkas, Anthony Coleman, Andrew Cyrille, Sophia Domancich, Agustí Fernández, Glenn Ferris, Sonny Fortune, Barry Guy, Charles Gayle, Teppo Hauta‐
Aho, Howard Johnson, Hans Koch, Joachim Kuhn, Daunik Lazro, Jeanne Lee, Thierry Madiot, Roscoe Mitchell, Joe Morris, Ivo Perelman, Enrico Rava, Paul Rogers, Louis Sclavis, Alain Silva, Archie Shepp, John Surman, Claude Tchamitchian, Mal Waldron, Christine Wodrascka et d'autres protagonistes de l'avant‐garde jazz, se produisant en concerts et festivals à travers le monde. Ramon Lopez est un percussionniste atypique. On peut, en effet, apprécier dans sa musique la connaissance d'un grand nombre de traditions. Aussi, ses affinités et intérêts l'amènent à collaborer avec des artistes plastiques, des acteurs et des chorégraphes. Ramon Lopez a été nommé "Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres" par le Gouvernement français en 2008. Lucile Marianne (Orphée et Eurydice) Lucile Marianne, comédienne originaire de Chartreuse, a débuté sa pratique théâtrale dans la petite salle Notre Dame de St Pierre d’Entremont auprès de Christophe Errouët, après avoir eu une formation en danse d’une douzaine d’années (classique, contemporaine et hip‐hop). Ses quatre années de formation au Conservatoire Régional de théâtre de Lyon, sous la direction de Philippe Sire, Magali Bonat, Laurent Brethome, et bien d’autres, lui permettent d’en sortir diplômée en 2014 et de participer à la création d’« En finir avec Eddy Bellegueule » de Richard Brunel à la Comédie de Valence. Aujourd’hui, avec l’envie d’un théâtre qui se joue partout, qui se veut collectif, mélangeant les arts et avant tout d’une parole qui se veut libre, elle place son énergie et ses utopies artistiques au service de jeunes compagnies et metteurs en scène aux horizons bien différents comme : l’Assemblée Sauvage (Alban Dussin), la Dôze Compagnie (théâtre musical), la Tribune (Amine Kidia), ainsi qu’Alex Crestey. Albert MARTINEZ (Comment on fait des adultes ?) Albert a toujours dédié sa vie à l'activité physique. A la fin de ses études obligatoires il commence une formation de menuiserie qui a duré 3 ans. Il y apprend le dessin technique et artistique, la sculpture et la programmation informatiques de dessin et d’édition. Comme travail final de formation il construit un agrès circassien, une bascule acrobatique. En parallèle, il prend des cours de théâtre et de cirque (acrobatie, jonglage et équilibre sur objets). En 2012, il entre à la Scuola di Cirko Vertigo, une école professionnelle des arts du cirque, à Turin, Italie. Pendant deux ans il se spécialise en fil souple. Et en septembre 2014 il poursuit sa formation à l'école d'Arc en Cirque, sur Chambéry, où il continue sa deuxième année, tout en travaillant sur ses projets. Martina Menconi (Frontières) Née en 1983 en Italie entre les montagnes et la mer, Tina est une artiste hybride, une artisane de l'imagination qui aime écrire, jouer, bricoler, dessiner, peindre et faire des marionnettes, des ombres, des machines à images. Inscrite à l'université de la vie, pendant plusieurs années, elle exerce des emplois aussi divers qu'inattendus. C'est le déclic pour une nouvelle démarche et recherche artistique en Bretagne, où elle est installée depuis 4 ans. Formée d'abord en Bande Dessinée à l'International School Of Comics de Florence en Italie en juin 2003 et diplômée d'un DNAP en art à l'ESAB de Lorient en juin 2013, son chemin créatif est au carrefour des arts plastiques, de l'illustration et du spectacle vivant. Elle a mené différents projets artistiques : expositions et performances, en Italie comme en France. Actuellement marionnettiste et dessinatrice pour la compagnie Les Rémouleurs, de Paris. Elle fonde en mai 2014, avec Bérénice Guenée, la compagnie de marionnettes et ombres Mains Fortes. Francesco Pastacaldi (Frontières) Musicien aventurier et réceptif, Francesco Pastacaldi est né à Florence (Italie). Formé d'abord à l'harmonie municipale du village natale, il se rapproche rapidement des musiques improvisées en côtoyant des talentueux musiciens de la scène jazz transalpine et en fréquentant les stages de Siena Jazz et de la Manhattan school of music à Castelfranco Veneto. Il s'installe à Paris à l'âge de 21 ans. En 2003 est l'un des deux batteurs à être admis au département Jazz du CNSM de Paris. Il multiplie pendant ses premières années en France les expériences dans différents domaines allant de l'improvisation totale avec Marc Baron à la musique d'orchestre avec le Wip Nonet de Benoit Alziary (jouant un arrangement du Sacre du printemps de Stravinsky) en passant par une collaboration avec Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff sur la musique des films de Jacques Tati. En quête d'un son plus radical il monte avec Aymeric Avice et Joachim Florent le groupe JEAN LOUIS. L'approche brutale du son n'empêche pas le trio de gagner le deuxième prix de groupe au concours de Jazz à la Défense en 2007 et à Francesco de décrocher un troisième prix d'instrumentiste. En sept ans le groupe enregistre 3 albums, se produit en France, en Europe et aux Etats Unis (Jazz à la Villette à Paris, King's place à Londres pour BBC Radio, Vilnius Jazz Festival, Vision Festival à New York) et collabore avec des artistes de la scène improvisée, comme le saxophoniste hongrois Akosh S, ou l'ensemble de musique contemporaine Quatuor Béla. Actif aussi dans le milieu de la chanson libre et décomplexée, Francesco se produit régulièrement avec Fantazio et a participé aux 2 derniers albums du groupe punkgarage Cheveu. Il s'enrichit au fil des années de rencontres éphémères qui donnent lieu en 2011 à une tournée au Japon avec Daisuke Takaoka et Hiroshi Funato. Francesco a fait partie du quintette de la flutiste syrienne Naïssam Jalal avec qui il a enregistré le premier album Osloob Hayati à paraitre l'année prochaine. Il travaille actuellement avec la compagnie Les Rémouleurs sur la dernière création Frontières qui a tournée jusque là en Asie du sud‐est (Thaïlande, Vietnam, Indonesie) et en France (Scène national de Vandoeuvre lès Nancy, Thêatre de Bourg en Bresse, Musée du Quai Branly à Paris). Il a composé avec le violoncelliste Ernst Reijseger la bande originale du film 'Prejudice' du réalisateur belge Antoine Cuypers, avec Nathalie Baye et Arno Hintjens, qui a reçu le prix du public au dernier Festival du Cinéma Européen d'Angers. Gaspar Pouyé (La Orquesta del centenario) Bandonéoniste Franco‐Argentin résidant a Buenos Aires. Il commence ses études avec Charles Sabatino et étudie actuellement avec Sabino Lopez. Il a beaucoup appris sous la direction du guitariste Eduardo Valle, apprenant le style de la Guardia Vieja. Comme membre du groupe Ay Boedo!, il a donné plusieurs concerts en France et en Suisse entre 2013 et 2014. Il forme également un duo avec la chanteuse Shirlene Oliveira, avec lequel il a joué dans de nombreuses milongas à Buenos Aires. Jean Pouyé (La Orquesta del centenario) Guitariste Franco Argentin vivant à Buenos Aires. Il a étudié avec les guitaristes argentins Edgardo Cardozo et Eduardo Valle. Il est actuellement étudiant du conservatoire supérieur « Manuel De Falla » à Buenos Aires. Il accompagne régulièrement des chanteurs de tangos avec le guitariste Fabio Bramuglia. En plus de ses concerts avec l’orchestre, Jean se présente comme soliste en France tous les ans. Il a joué avec Karl Espegard à l’ambassade de Norvège de Buenos Aires et à Oslo. François Raulin (Restez, je m’en vais) Il s’intéresse très tôt au jazz, à la musique contemporaine et aux musiques traditionnelles. Il voyage dès 1979 en Afrique pour y étudier les rythmes et le balafon au Burkina Faso et au Bénin. De 1985 à 2000, il tourne avec Louis Sclavis dans les festivals du monde entier, s’en suivent de nombreux CD : "Chine", "Duke on the Air", "Les violences de Rameau", "Chamber music", "Rouge"… Dès 1994, il joue en piano solo : "First Flush", "Ostinato" (2011, Choc jazzman). En 1996, il collabore avec Stephan Oliva en duo, puis en sextet (M. Ducret, L. Dehors, C. Monniot, S. Boisseau) avec qui il grave plusieurs CD largement récompensés par la critique. Il tourne en trio avec B. Chevillon et F. Corneloup et il créé "French piano trio" avec Martial Solal et Jean‐Marie Machado. En 1997, il fonde "l' orchestre ‐ école" Micromegas puis en 2000, La Forge, association de compositeurs improvisateurs basée en Rhône‐Alpes. Il compose et crée "Le Sourire au pied de l’échelle" avec Charlotte Nessi à l'Opéra Bastille en 2002. Il forme le trio TNT avec le Griot Burkinabé Adama Dramé et le contrebassiste Jean‐Jacques Avenel, et plus récemment, le trio RBD avec Adama Dramé et le joueur de oud marocain Majid Bekkas. Le Label Forge édite les albums des différents ensembles dont il fait partie : Micromegas, Tian Xia avec des musiciens traditionnels Chinois, le trio TNT, Sati(e)rik Excentrik sur la musique d’Eric Satie… En 2013, La Forge initie la création du "Son du ciel et des ténèbres", rencontre ébouriffante d’improvisation et de musique baroque avec un sextuor à cordes issu des Musiciens du Louvre Grenoble et la Cie Nine Spirit. En 2014, François Raulin revient au duo de piano avec Stephan Oliva : "Correspondances". Il travaille actuellement sur plusieurs projets, notamment un tentet avec Didier Levallet sur des compositions de Chris Mc Gregor, et un trio avec François Corneloup et Ramon Lopez à partir de l’histoire du dernier indien Yahi d’Amérique du Nord. Savannah Rol (Orphée et Eurydice) Originaire de Savoie, Savannah Rol commence le théâtre au conservatoire de Chambéry dans la classe de Claudie Bertin, puis elle entre en 2013 au conservatoire de Lyon dont elle sort diplômée en 2016. Elle y travaille avec Magali Bonnat, Philippe Sire, Kerrie Szuch, Stéphane Auvray‐Nauroy, Philippe Minyana, Laurent Brethome, Sébastien Jaudon et Claire Marbot. Elle y rencontre des personnalités avec qui elle poursuit sa recherche artistique, elle joue notamment dans les scènes émergentes lyonnaises des textes d’Harold Pinter, Werner Schwab, Dennis Kelly. Le chant est au coeur de sa pratique de comédienne. Elle a participé aux deux dernières éditions du festival des Nuits d’Eté dans « Ramdam » de Vincent Martin en 2014, « Cabaret Satie‐Le piège de Méduse » d’Alex Crestey en 2015. Cette année, elle poursuit sa collaboration avec Alex Crestey dans « Orphée et Eurydice » Jessica Ros (Broc’n’roll circus) Jessica a passé le plus clair de sa jeunesse en tant que nageuse synchronisée. Passée par l’INSEP et l’équipe de France,4 années de compétitions internationales plus tard elle décide de changer de monde artistique et intègre celui du spectacle. Après un passage par le spectacle «Le Rêve» de Franco Dragone basé à Las Vegas, de 2004 a 2007, ou elle découvre le cirque et les disciplines aériennes. elle décide de rentrer en France pour se former aux arts du cirque en tant qu’acrobate aérienne. En 2007 elle rentre en formation professionnelle à l’école de cirque de Chambéry «Arc en Cirque». Pendant 2 ans elle se forme à la corde lisse, commence à jouer de l’accordéon diatonique et à chanter. En 2010 elle intègre la cie Les Petits Détournements au travers du spectacle déambulatoire «Même dans le Brouillard», dans laquelle elle a depuis récidivé en 2011 avec « le barouf des barons barrées » et en 2013 avec les « retrocyclettes ». Cécile Roubin (Amadeus, Octuor de Mendelssohn, Les quatre saisons, Romances sans paroles) Cécile Roubin débute le violon dans la classe de Sophie Baduel à Aix‐en‐Provence. Elle étudie ensuite au CNR de Paris dans la classe de Suzanne Gessner où elle obtient un premier prix de violon mention TB à l’unanimité (2003), puis au CNR de Boulogne‐Billancourt dans la classe de Christophe Poiget où elle obtient également un premier prix de violon à l’unanimité avec félicitations (2005). Passionnée de musique de chambre, elle s’investit (avec plus ou moins de bonheur) dans plusieurs projets, ce qui lui permet notamment de recevoir les conseils d’artistes aussi divers qu’Eric Lesage, Pierre‐Laurent Aimard, Patrick Cohen, Jean Mouillière… Elle suit aussi le passionnant cours d’écriture d’Isabelle Duha à Issy les Moulineaux, qu’elle ne peut, faute de temps et à son grand regret, continuer plus de 3 ans, ayant intégré le CNSM de Paris et fondé (enfin) le quatuor Voce. Après 2005, elle mène de front ses études au CNSM, qui s’achèvent en 2008 avec un DFS mention TB dans la classe de Jean‐Jacques Kantorow, et la rapide ascension du quatuor, entre concours internationaux, tournées à l’étranger et premier disque. Licenciée de boxe française, elle n’en est pas moins appréciée par les élèves lorsqu’elle enseigne la musique de chambre aux côtés de Guy Danel, l’été, au sein de l’association ARAM, par exemple. Johan ROUSSEY (Comment on fait des adultes ?) Comédien, musicien et metteur en scène Johan entame son apprentissage du théâtre en 2010 au Conservatoire de Lyon, où il passe trois ans avant d’intégrer en 2013 le CEPI du conservatoire de Grenoble, qu’il obtient en 2015. Au cours de sa formation, il a travaillé avec Philippe Sire, Laurent Brethome, Anne Rauturier, Muriel Vernet, Jean‐François Matignon, Stéphane Auvray‐Noroy et Antoine Caubet. Depuis 2013, il étudie également le chant lyrique au conservatoire de Grenoble, dans la classe de Cécile Fournier. Il participe à de nombreux concerts et projets musicaux, souvent sous la direction musicale de Cyrille Colombier. En 2012, il tient le rôle d'Oreste dans la création de La Belle Hélène de J.Offenbach, puis en 2014 à la re‐création de Ramdam de T. Lalo, deux mises en scène de Vincent Martin commandées par Les Nuits d'été.. Thomas SABY (Comment on fait des adultes ?) Metteur en scène, auteur, et comédien Thomas débute en amateur auprès de la compagnie des Yeux Gourmands : il participe à de nombreux projets dont la Grande Coulhumance en 2004. Il se forme ensuite au CRR de Chambéry de 2009 à 2012, dans la classe de Claudie Bertin. En parallèle il monte un one‐man texte « Tête de Linotte » de Philippe Rousseau. En 2013, il joue dans « L’école des femmes » pour Le Braséro Nocturne. En 2013‐2014 il codirige avec Véronique Chatard le projet « N’Dama Langa », réunissant une centaine d’enfants et dix artistes, pour le Vacarme de printemps. Il met également en scène C.E.L.I.A. qui est sa première écriture. La mise en scène et la transmission sont le cœur de son travail, il mène donc également des ateliers pour des collégiens et des adultes. Lydia Shelley (Amadeus, Octuor de Mendelssohn) Originaire de Londres, Lydia Shelley débute le violoncelle à l’âge de sept ans dans la classe de Eileen Croxford. De 2002 à 2007, elle étudie au Royal Northern College of Music de Manchester dans la classe de Hannah Roberts, où elle obtient le 1er prix « Bachelor of Music » et un diplôme de « Postgraduate Studies ». Passionnée de musique de chambre, elle décide alors de se perfectionner au Royal College of Music de Londres sous la direction de Richard Lester (Trio Florestan) où elle se voit récompensée en 2009 d'un « Masters of Music in Performance » avec la plus haute mention. Lydia est membre fondateur du Quatuor Finzi (2008‐2013), avec lequel elle se produit régulièrement dans des salles de concert prestigieuses, comme le Wigmore Hall ou le Queen Elizabeth Hall à Londres, ou encore le Concertgebouw à Amsterdam. Le quatuor Finzi est lauréat de plusieurs prix de concours internationaux (Trondheim, Londres, Melbourne, Lugano, Royal Over Seas League). Musicienne éclectique, elle joue également au Royaume‐Uni au sein d'orchestres de chambre renommés, tels que l' Academy of St Martin in the Fields et l' Orchestre de St John’s , ainsi qu'à l'Orchestre de l'Age des Lumières (Orchestra of the Age of Enlightenment), avec lequel elle prend particulièrement plaisir à donner des interprétations sur instrument d'époque. En France, elle est invitée régulièrement en tant que violoncelle soliste ou co‐soliste à L’Orchestre des Pays de Savoie et à L’Opera de Lyon, et se produit en 2013 sur France Musique. Lydia vit actuellement à Lyon et a rejoint le Quatuor Voce en 2013. Shirlene Silva de Oliveira (La Orquesta del centenario) Née à Guarulhos, au Brésil. Elle est diplômée en arts visuels à la San Alejandro National Academy of Fine Arts de la Havane, à Cuba. Elle commence là‐bas sa carrière de chanteuse en enregistrant ses premiers morceaux. Plus tard, en Bolivie, elle commence à chanter le tango, donnant un concert télévisé avec L’Orquesta Tipica de la Casa Argentina. Elle réside actuellement à Buenos Aires, où elle a travaillé avec le guitariste uruguayen Alfredo Sadi. Elle fut également membre du groupe Ay Boedo ! et du duo Ablin‐Oliveira. Eloïse Simonis (Le Songe d’une nuit d’été, Orphée et Eurydice) Préférant souvent les gestes aux discours, les images aux mots, Eloïse Simonis s'engage depuis plusieurs années auprès de metteurs‐en‐scène, comédiens, musiciens et techniciens de sa génération en tant que costumière. Après avoir suivi une formation de plasticienne à La Martinière‐
Diderot, elle se concentre sur la réalisation propre au costume et obtient avec les félicitations du jury son Diplôme des Métiers d'Arts en 2015. Par les diverses expériences professionnelles (Opéra National de Lyon, de Bordeaux, de Paris, TNS, Centre d’Art Contemporain de Tbilissi ...) réalisées au cours de ses années d’apprentissages, Eloïse Simonis a acquéri des savoir‐faire multiples (dessin, patine, techniques de moulage, couture) tout en développant son goût pour les relations humaines, le rapport au corps et à l’intime. Embauchée très régulièrement à l'Opéra de Lyon depuis sa sortie de diplôme, elle a d'abord travaillé en binôme avec la cordonnière avant d'être en charge de productions de manière autonome. Aujourd’hui, elle combine productions de l'Opéra et projets en tant que conceptrice‐réalisatrice, où son goût pour l’exploration plastique et la subversion de matière mêlés aux gestes précis de la technique s'épanouissent pleinement. Louise Tardif (Le Songe d’une nuit d’été) En parallèle d’études universitaires en littérature, Louise Tardif passe une année au conservatoire de Rennes puis trois ans au conservatoire de Lyon où elle obtient en juin 2013 son Diplôme d’Etudes Théâtrales. Elle travaille durant ses années lyonnaises sur plusieurs projets de la Compagnie La Grenade, dirigée par Soizic De la Chapelle, ainsi que des projets du Collectif Bis. Elle entre en octobre 2013 dans la formation d’insertion professionnelle Classe Labo à Toulouse, à la suite de quoi elle travaille sur le spectacle Hyperland avec l’association LabOrateurs, le spectacle Trust du Groupe Merci, le spectacle RendezvueavecGilles#1 de la compagnie MégaSuperThéâtre et le spectacle jeune public Trois petites soeurs avec la Compagnie de l’Or Bleu. Elle met également en place des laboratoires de recherche autour de la performance et des questions de femmes et travaille sur la proposition de lecture publique Lect’vitrines avec les LabOrateurs. Elle jouera en août prochain le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare avec la compagnie chambérienne Les Démembrés au festival Les Nuits d’été au bord du lac d’Aiguebelette en Savoie. En plus de sa pratique artistique, Louise s’engage également dans la transmission. Elle a travaillé sur deux séjours VMSF (Vacances Musicales Sans Frontières) avec des jeunes de 11 à 18 ans où elle a mis en scène des comédies musicales avec les enfants. Dans le cadre du spectacle «C’est quoi le théâtre» proposé par la compagnie MégaSuperThéâtre pour des classes de collégiens et de lycéens, elle assure une douzaine d’ateliers d’initiation au théâtre dans différents établissements du Tarn. Elle dirige actuellement un atelier régulier au Collège Claude Nougaro à Toulouse où elle réalise un premier spectacle en février 2016 et un suivant pour juin, les deux ayant été présentés le 14 juin au théâtre des Mazades à Toulouse. Francis Thévenin (Broc’n’roll) Francis a commencé par pratiquer les arts martiaux pendant treize ans. Ceinture noire de judo et de ju‐jitsu, il arrête à 17 ans pour changer de voie. Le monde du spectacle l’attire: il se met à la magie, puis à la musique par l’accordéon et très vite à la jonglerie. En 2007 ’il quitte sa 3ème année de licence pour changer de vie et réaliser son rêve en école de cirque. il intègre la formation artistique d’Arc en Cirque en tant que jongleur, manipulateur d’objet où pendant deux ans il crée avec Gaël les bases de ce que sera la compagnie «Les Petits Détournements». Aujourd’hui ce boulimique de la musique « touche » à une dizaine d’instruments dont la vielle à roue, l’accordéon diatonique, l’harmonica, la guitare et le yukulélé et co‐écrit la majeure partie des spectacle de la cie. Olivier Vallet (Frontières) Montreur d'ombres, comédien, concepteur d'effets spéciaux lumineux (ombres et projections) Fasciné par la lumière, Olivier Vallet travaille depuis une quinzaine d'année à renouveler le langage de l'image animée au théâtre, en lui offrant de nouveaux moyens d'expression inspirés des techniques anciennes de projection. Ses inventions ont été récompensées à trois reprises par le Prix «Lumière» aux Trophées Louis Jouvet, (en 1998 ‐ conception d'un gobo articulé, en 2000 pour le Cyclope, épiscope permettant la projection animée et en couleurs d'objets en volume, en 2002 réalisation d'un système de projection avec effet 3D à base de miroirs souples), ainsi que le prix Art, Recherche, Technologie et Science 2009 décerné par le CEA et la Scène nationale de Meylan (en collaboration avec François Graner, CNRS et Patrice Ballet, Institut de Spectrométrie). Outre son apport aux créations de la Compagnie les Rémouleurs, il participe à diverses aventures théâtrales qui toutes d'une manière ou d'une autre, mettent en jeu la lumière, les ombres et les projections, et a réalisé des machines optiques pour plusieurs musées. Lucile VERITE (Comment on fait des adultes ?) Comédienne et musicienne Actuellement étudiante au conservatoire de Chambéry, Lucile vient d’obtenir son CEM en chant musiques actuelles et termine le même cursus en théâtre cette année. Curieuse de toutes les formes d’art elle commence par la danse, puis la harpe celtique et une approche du cirque. Elle passe son baccalauréat littéraire cinéma audiovisuel et arts plastiques en 2013. Ses passions l’attirent désormais principalement sur le chant et le théâtre. Depuis 2013 elle se produit dans plusieurs groupes musicaux : les Lyric Ladies (trio vocal, harpe et guitare), Irish Cadance (spectacle de musique irlandaise avec danseur de claquettes), ainsi que dans le spectacle de danse " le cri de la mouette" en tant que comédienne chanteuse. Formations et compagnies Nuits d’été 2016 Quatuor Béla (Octuor de Mendelsohn, Les quatre saisons, Béla Bartok, la Musique sans marteau) Fondé en 2006 par quatre musiciens des CNSM de Lyon et Paris – Julien Dieudegard et Frédéric Aurier, violons, Julian Boutin, alto, Luc Dedreuil, violoncelle –, le Quatuor Béla s’est réuni autour du désir de défendre le fabuleux répertoire du XXe siècle ainsi que la création. L’ensemble se produit en France sur des scènes éclectiques : Philharmonie de Paris, Arsenal de Metz, Atelier du Plateau, Festival d’Aix en Provence, Flâneries de Reims, Folles Journées de Nantes, Biennale Musique en Scène de Lyon, Les Suds à Arles, ainsi qu’à l’étranger (Italie, Afrique du Sud, Irlande, Colombie, Venezuela…). Le Quatuor Béla se distingue par sa volonté d’être à l’initiative de nouvelles compositions et de nourrir le dialogue entre interprètes et compositeurs. Il a créé des oeuvres de Philippe LEROUX, Francesco FILIDEI, Benjamin de la FUENTE, Jean‐Pierre DROUET, François SARHAN, Jérôme COMBIER, Garth KNOX, Karl NAEGELEN, Frédéric AURIER, Frédéric PATTAR …… Curieux et enthousiasmés par la diversité des courants qui font la création contemporaine, les membres du Quatuor Béla s’associent souvent à des figures artistiques emblématiques : l’improvisateur Jean‐François VROD, le rockeur inclassable Albert MARCŒUR, le griot Moriba KOÏTA, le jeune maître du oud Ahmad Al KHATIB, le trio de jazz surpuissant JEAN LOUIS, la Compagnie de danse GRENADE.. Il publie en 2013 deux disques : l’un, consacré à une oeuvre co‐écrite par Thierry BLONDEAU et Daniel D’ADAMO, Plier / Déplier, l’autre, Métamorphoses nocturnes, dédié à la musique de LIGETI, dont la sortie a suscité l’enthousiasme de la presse (ffff Télérama, Luister 10 award, Gramophone Critics’ Choice award …). Ces deux disques ont obtenu le prix de l’Académie Charles Cros. En 2015, le Quatuor Béla reçoit le prix de la Presse Musicale Internationale (Prix Antoine Livio). Quatuor Cadences Formé en 2012 à Tunis, le Quatuor Cadences est composé de quatre jeunes musiciens, étudiants et doctorants, issu de l’ensemble orchestral de Tunisie. Ce quatuor a vu le jour grâce à la volonté de ses musiciens de poursuivre leur formation et évolution artistique en s’épanouissant dans l’une des formations les plus exigeantes de la musique classique : le quatuor à cordes. Le Quatuor Cadences reçoit depuis ses débuts le soutien et les précieux conseils de M. Rachid Koubaa professeur de violon, actuellement directeur du Conservatoire national de musique de Tunis et de l’ensemble orchestral de Tunisie. Depuis 2016, dans le cadre des activités de l’Académie du Festival d’Aix‐en‐Provence, le Quatuor Cadences est en partenariat avec le Quatuor Béla. Ce partenariat, qui prend la forme d’un compagnonnage, permet au Quatuor Cadences de se développer essentiellement dans le répertoire moderne de la musique occidentale. La Compagnie Les Empreint’heures (Comment on fait des adultes ?) La compagnie a été créée en juin 2014, à l’initiative de Stéphane Meygret et Thomas Saby. Ils se sont rencontrés, un an plus tôt, au CRR de Chambéry lors d’un projet sur Prévert et Kosma. Le désir de travailler ensemble a été immédiat. L’idée des Empreint’heures est d’emprunter quelques heures à son public et de lui apposer leur empreinte, leur petit « je ne sais quoi » qui le marquera. La double direction artistique permet d’envisager des projets aussi bien théâtraux que musicaux, ensemble ou séparément. C.E.L.I.A., la première création de la compagnie a la chance d’être soutenue par le Théâtre des Marronniers, à Lyon, qui l’a programmée du 25 au 29 Février 2016. Ces 5 représentations étaient complètes tout comme la supplémentaire du 28 Février. Cette deuxième création sera jouée pour la première fois lors du festival des Nuits d’été 2016. Duo Myssil (Entre chou et loup) Noémi Boutin entre au CNSM de Paris à 14 ans, s’envole vite à travers le monde en sonate et concertos, puis, au fil des ans et des rencontres, s’aventure sur les textes, les territoires interlopes du rock, des musiques contemporaines, du théâtre musical. Comme sa partenaire, Sylvaine Hélary suit un parcours des plus exigeant au conservatoire, s’invente un souffle précis et inspiré qui la mène résolument à l’écriture, à l’improvisation, au chant, aux musiques de traverse. Les deux musiciennes, l’une flûtiste et l’autre violoncelliste, cultivent une musique bien à elles, issue des différentes traditions qui ont jalonné leur parcours: musique classique, contemporaine, jazz, improvisée. Leur goût commun pour les mots et la comédie les pousse à écrire ou à commander des oeuvres dans lesquelles voix et instruments s’entremêlent, et à s’aventurer de plus en plus loin sur le terrain du théâtre musical. Durant ce concert, elles causent de leurs soucis d’instrumentistes poussées à bout, d’amour bien sûr… elles se chamaillent, elles se demandent comment être à la pointe de l’écologie en se lavant les mains… Elles disent et jouent le jeu de la poly‐rythmie, de la virtuosité et de la poésie. Elles osent les plus hautes figures de voltige, disent et jouent le jeu de la poly‐rythmie, de la virtuosité et de la poésie. Le duo Myssil s’est créé à l’Atelier du Plateau en juin 2013 et s’est produit depuis sur France Musique, et dans les festivals « Vagues de Jazz », « Domo », « Jazz Campus en Clunisois », « Les Nuits d’été »… La Compagnie Les Petits détournements (Broc’n’roll Circus) La compagnie de cirque Les Petits Détournements est née en septembre 2008. Elle propose des spectacles autour de la jonglerie, de la manipulation d’objets, des acrobaties, de la magie, de la voltige aérienne et de la musique en live. A l’origine créee par Gaël Lefeuvre et Francis Thévenin, elle compte aujourd’hui jusqu’à 6 artistes évoluant sur les différents spectacles de celle‐ci. Les artistes travaillant au sein de cette compagnie sont tous issus ou passés par l’école de cirque « Arc en Cirque » à Chambéry (formation professionnelle aux métiers des arts du cirque). Les Rémouleurs (Rêves et motifs, Frontières) La Cie existe depuis 1983 et est reconnue comme l’une des plus innovantes dans le domaine de la marionnette, du théâtre d’ombres et de projections d’images en France. Venue du théâtre de rue, elle aime jouer dans les théâtres, bien sûr, mais également dans des lieux moins attendus tels que les bars, les cours de fermes, les places de villages, les églises… Elle y touche un public très large, ordinairement éloigné des salles obscures. Les Rémouleurs explorent en permanence de nouveaux territoires dans le domaine de la projection d’images et de la représentation scénique. Ils construisent pour eux‐mêmes mais également pour d’autres compagnies, des machines de théâtre (Miroir Liquide, prix Arts 2009, Cyclope/Camera Lucida, prix Louis Jouvet 2002, écran de fumée, etc.). Ils s’associent régulièrement avec des compositeurs (Petros Korelis, Albert Marcoeur, Laurent Brusetti…) et des ensembles de musique de chambre (Quatuor Béla, Ensemble Cairn), la musique étant toujours à la source de leurs créations. Duo Sabil Sabîl, c’est l’histoire de deux artistes en route mais gardant mémoire de leurs racines. Ancrées dans le patrimoine arabe classique et nourries de mystique soufie, leurs créations explorent de nouvelles sonorités, de nouvelles couleurs, de nouveaux rythmes, pour emmener la musique orientale vers d’audacieuses directions. Délicatesse des motifs du oud et puissance de vibration des percussions, touchent chaque fois le public, qui sent les deux musiciens, sur scène, comme respirer a l’unisson. Car liée aux tragédies du monde arabe, l’amertume qui émane de cette musique déborde sur l’universel et parle à tout être déchiré entre les douleurs du passé et la capacité de savourer l’instant présent ; l’exil et l’évidence du ˝ cela va de soi ˝. Mais les compositions d’Ahmad Al Khatib font place, aussi, à la douceur du souffle de la brise ou à la joie d’une danse de mariage. Moins de nostalgie donc, que la tension de l’effort pour aller de l’avant. Parce qu’il est considéré dans le monde arabe comme un continuateur des grands virtuoses du oud, la modestie pleine de dignité d’Ahmad Al Khatib impressionne. Fils de poète, sa quête musicale, au service de l’émotion de l’auditeur, montre la grave noblesse d’une impérative quête de sens. Youssef Hbeisch vit entre Haïfa, Paris et les scènes du monde. Frapper, brosser, caresser chaque percussion au moment requis et avec la pression adéquate, est sa façon de décrire dans la dimension sonore monde intérieur et réalités externes. Quatuor Voce (Amadeus, Octuor de Mendelsohn) En une décennie, le quatuor Voce s'est fait entendre sur les scènes du monde entier, seul ou aux côtés d'artistes d'exception comme Yuri Bashmet, Gary Hoffman, Nobuko Imai, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Juliane Banse pour n’en citer que quelques‐uns. Depuis leurs débuts en 2004, les membres du Quatuor Voce s'attachent à défendre le grand répertoire, une ambition pour laquelle ils sollicitent les conseils de leurs aînés (Quatuor Ysaye, Eberhard Feltz, ou Günter Pichler, violoniste du quatuor Alban Berg). Cette exigence les amène au plus haut niveau : ils sont lauréats des grands Concours Internationaux de Crémone, Genève, Vienne, Bordeaux, Graz, Londres et Reggio Emilia. En 2013, le quatuor est nommé "Rising Stars" par l'European Chamber Hall Organisation (ECHO) et sont ainsi invités par les salles européennes les plus prestigieuses : Concertgebouw (Amsterdam), Konzerthaus (Vienne), Philharmonie (Luxembourg), BOZAR (Bruxelles), Konserthuset (Stockholm), MUPA (Budapest), Philharmonie (Cologne), Elbphilharmonie (Hambourg), Konzerthaus (Dortmund), Festspielhaus (Baden Baden), Palau de la Musica (Barcelone), Gulbenkian (Lisbonne), Casa da Musica (Porto), Megaron (Athènes), Town Hall (Birmingham), Barbican (Londres) et Philharmonie (Paris). Le quatuor tourne régulièrement au Japon et s’est notamment produit, entre autres, à Tokyo (Kioi Hall et Oji Hall), Osaka, Hiroshima, Nagasaki et Nagoya. Ouverts au monde qui les entoure, ils créent régulièrement la musique de compositeurs d'aujourd'hui parmi lesquels Bruno Mantovani, Gianvicenzo Cresta, Graziane Finzi, Alexandros Markeas, François Meïmoun, Zad Moultaka... Leur curiosité musicale leur fait aborder tous les genres et expérimenter différentes formes de spectacle : ils prêtent leur voix à des chefs‐d'oeuvre du cinéma muet, de F.W. Murnau à Buster Keaton, et partagent leur univers avec des personnalités aussi diverses que le musicologue Bernard Fournier, le chanteur et guitariste ‐M‐, la chanteuse canadienne Kyrie Kristmanson et le chorégraphe Thomas Lebrun. Leurs enregistrements, consacrés à Schubert, Beethoven et Mozart sont salués et recommandés par la presse internationale parmi lesquels The Strad, Télérama, Neue Zürcher Zeitung, Diapason, Strings and Bow et Klassieke Zaken. Leur plus récent CD, sous le label ALPHA Classics, est consacré aux quintettes à cordes de Brahms et de Mozart, enregistrés avec l’altiste Lise Berthaud. Pendant la saison 2015/2016 le quatuor se produira en France et en Allemagne, et sera également l’invité du Théâtre de la Fenice à Venise, du Teatro Colón de Bogotá et du Concertgebouw d'Amsterdam. Le Quatuor Voce a bénéficié de nombreux soutiens depuis sa création : ProQuartet CEMC, le Théâtre de la Cité Internationale, la Fondation Banque Populaire, l'Académie Musicale de Villecroze, l'Institut Albeniz, la Fondation Charles Oulmont, la Philharmonie de Paris et est actuellement en résidence à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm. 

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